J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je sais que je n’étais pas totalement transparent, même si je tentais fort de l’être. Cependant qu’elle mette tout ça devant moi alors qu'elle n'avait même jamais évoqué quoique se soit me frustrait. Je n’aimais pas la manière dont je l’apprenais. Je n’aimais pas la dispute et si je pouvais éviter je le faisais. J’en avais trop eue de dispute, de crises, de cris que je tentais le plus possible d’avoir une vie tranquille mais bon, force d’admettre qu’une vie de couple sans dispute c’est qu’inévitablement personne ne dit rien et je refuse de vivre dans de faux-semblant. Cependant je pris sur moi pour que nous passions une belle soirée, plus tard la discussion, ce n’était pas le moment devant sa copine. Somme toute on passa une bonne soirée et après une bise et qu’elle dit qu’elle prévoirait des biscuits je dis qu’elle serait son amie à vie après ça. De retour dans un taxi je regardai l’extérieur car je savais que je devrai parler, dire ce qui me gonflait.
La maison était silencieuse, plongée dans le noir donc on fit le moins de bruit possible et accrochai mon manteau comme elle me demandait si je voulais en parler. Euh… je sais pas? Oui!
- Je pense qu’il le faut oui. Oui un café…
Je doute que je le boive mais bon… Je la suivis à la cuisine et enlevai mon veston que je posai sur un dossier de chaise alors que mon café fut prêt. Je le pris et allai m’asseoir à la table en posant la tasse fumante devant moi et croisai les mains sur la table.
- Je ne sais même pas par où commencer. dis-je en relevant mon regard vers elle.
Je me mordis la lèvre en regardant la table pour finalement me passer une main dans les cheveux. Bon bien… allons droit au but et ça sortirait comme ça sortirait c’est tout. Je pris un grande inspiration et plantai mon regard dans le sien.
- Tu me demandes de te parler, de te dire quand ça ne va pas. Je fais des efforts, je tente le plus possible de le faire. Je vois un thérapeuthe pour m’aider justement, j’en ai même trouvé un pour Max mais toi… Tu ne me dis rien. À chaque fois que j”essaie tu… te défile. Tu fuis peut importe ce que je tentes de faire Jane.
Je ne criais pas, ce n’était pas tellement mon genre non plus, mais il était assez ferme pour dénoter l’agacement et la frustration que j’avais.
- J’ai besoin de ton support mais je ne suis pas un bébé Jane. Je suis capable de mener ce… je fis un geste vague de la main, combat. Que tu me supportes oui d’accord mais pas de là à ce que tu t'oublies toi-même. Tu comptais me dire quand tout ce que j’ai appris ce soir devant ta pote? Je veux bien être compréhensif mais je ne lis pas les pensées Jane! Ce n’est pas parce que tu ne fais plus de progrès depuis des semaines que ça ne finira pas par débloquer.
Je restais assis mes mains bien croisées devant moi mon regard bien planté dans le sien.
- Tu n’as pas le droit de dire que je n’ai pas à savoir pour la peinture et tu a ça à gérer seule alors que tu me demande à MOI de ne pas le faire. Je suis ton copain, celui qui partage ta vie alors oui j’aime bien savoir quand ma copine ne va pas bien et qu’elle peut se reposer sur moi quand elle est découragée, qu’elle en a trop dans sa tête.
Je poussai un long soupir en me frottant le visage. Elle n’était plus seule, j’étais là aussi et pas seulement dans les bons moments.
- Tu sais que même si tu ne me voyais pas, je t’ai vu dans ton atelier? Je t’ai vu soupirer, pleurer en silence et à chaque fois ça me crevait le cœur. Je sais que de faire une soirée bien tranquille pour te réconforter sans que tu le sache n’aide pas ta main mais je me disais que ça pouvais au moins aider au moral. Puis tu ne peux pas faire comme si tout allais bien quand ça ne va pas. Je sais ce que tu ressens Jane, j’ai été blessé plus qu’à mon tour au point de me dire la même chose que toi. J’ai bossé dur, et je ne doute pas que tu le fait, mais j’ai continué. Enfin… tout ça pour dire que je n’ai vraiment pas aimé l’apprendre comme ça. Que je déteste quand tu cherche n’importe quelle raison pour fuir ce qui te concerne. On est une équipe tu te rappelle?
Mon café refroidissait joyeusement et j’en pris une première gorgée tiède et reposai lentement la tasse sur la table.
- J’aurais juste aimé ne pas être mis devant le fait accompli. J'ai eu l'air d'un total idiot... dis-je encore frustré et agacé.
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Sam 27 Jan - 19:10
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis en couple et on peut même dire que je suis très heureuse. Informations supplémentaires ici.
Voyant qu'il a clairement besoin de vider son sac, je le laisse faire. Je m'installe face à lui, ma tasse fumante entre les mains. J'encaisse en silence et ce jusqu'à son tout dernier mot…
"J'ai eu l'air d'un total idiot…"
Il est sérieux là ?
– Ok, tu veux savoir pourquoi je ne t'ai rien dit ? Pour la simple et bonne raison que j'avais beaucoup trop de mal à accepter la situation pour ne serait-ce qu'oser l'évoquer.
Il n'y a rien de facile dans le fait d'accepter de perdre une chose aussi importante. Durant des années, j'ai vécu pour ma carrière et uniquement pour elle. Je me suis construite autour de la peinture, de l'illustration. J'allais de convention en maison d'édition, en passant par les diverses galeries du pays, simplement pour faire parler de moi. Je vivais pour elle, ma passion… Rien d'autre ne pouvait réellement exister autour.
– Je ne t'en parle peut-être pas, mais je suis tout de même suivie par un thérapeute. Ça va avec ma rééducation, justement. Ce n'est un secret pour personne Adam, j'ai quand même vécu un traumatisme important… Et je dois apprendre à me reconstruite.
Je lui explique alors que je me suis retrouvée face à un choix : abandonner ou me relever et accepter le changement. J'ai choisi la seconde option. Me reconstruire auprès de lui. M'ouvrir à toutes ces choses que j'ai toujours refusé… Vivre avec lui, une famille… Avancer, tout simplement.
– Je ne fais pas de progrès parce que je ne peux plus en faire… C'est ce que mon chirurgien m'a appris, juste au moment où tu as décidé de te lancer dans ces procédures. J'ai simplement choisi de me focaliser sur ce qui me semblait être le plus important à ce moment-là : Max et toi. Tu veux vraiment me reprocher cela ? Vas-y, je t'en prie, fais-le si tu y tiens tant. Dis moi que mon état physique et psychologique est plus important que ça …
Je soupire mais je reste calme. Il n'y a pas lieu de se disputer ici. Pas pour ça. Sa frustration, je la comprends totalement…
– Et puis, honnêtement.. Est-ce que ça nous aurait aidé de me voir me lamenter pour ça ? Certainement pas. Alors oui, je préfère gérer ça avec mon thérapeute plutôt que de passer des heures à te parler de mes petits tracas alors que, de ton côté, tu étais en train de t'écrouler… Tu n'es peut-être pas un bébé, mais tu étais beaucoup trop éprouvé pour avoir, en plus, mes soucis à gérer…
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Dim 28 Jan - 7:09
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
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Pourquoi on revenait sur cette discussion? On en avait parlé il y a un moment. Je lui avais demandé de faire pareil. Elle ne peut pas me demander une chose et ne pas le faire elle-même. Je n’ai pas aimé me faire mettre devant le fait accompli et oui je me suis senti un parfait imbécile et je lui dis. Elle m’avait dit d’être franc alors je le fis jusqu’à ce qu’elle se mette à parler à son tour. Je pouvais comprendre que de dire ceci à voix haute rendait la chose plus réelle, mais en le refoulant ce n’est pas mieux non plus. Moi j’avais toujours le gym comme exutoire elle… plus rien. Je comprenais, j’étais passé par là aussi quand j’étais amoché après mes combats, enfin salement amoché. Je sais qu’elle voyait un thérapeuthe mais le sien ne lui a jamais dit de m’en parler, de se confier à moi? Ol donc on était une équipe mais juste quand ça faisait son affaire finalement? Je me pinçai les lèvres pour la laisser continuer. Oui elle avait choisi d’avancer mais parfois je la sentais tellement loin de moi…
Encore une chose que je viens d’apprendre, elle a su ça quand j’ai décidé de me lancer dans les procédures et elle a préféré se concentrer sur moi et mon fils. Je baissai le regard car non je ne voulais pas lui reprocher ça mais j’aurais appréciée qu’elle m’en glisse un mot quand elle m’avait plus solide. Je relevai mon regard vers elle quand elle me demanda si ça nous aurait aidé de la voir se lamenter. Là sur ce point je n’étais pas d’accord avec elle. Même si j’étais stressé, j’aurais été capable de la réconforter et de l’écouter quand même! Je sais mettre mes choses de côté!
- TU es importante pour moi Jane. Tout pour de toi est important pour moi. Que tu ailles bien comme quand tu vas mal. On ne peut pas juste aller chez notre thérapeuthe et régler nos trucs chacun de notre côté. Il me donne des… devoirs disons à faire et j’essaie fort de les faire. Ne me dis pas que ton thérapeuthe ne t’a pas dit au moins une fois de m’en parler. Puis je ne suis pas d’accord sur un point, oui ça nous aurait aidé que tu te lamente comme tu dis. Je suis un adulte je sais mettre mes choses de côtés pour toi, pour être une oreille, ton épaule.
Je fouillai son regard un long moment avant de me lever et contourner la table et m’accroupir devant elle, relevant la tête vers elle.
- Je t’aime Jane et plus que ma propre vie. Je donnerais tout pour que tu puisses retrouver toutes tes capacités, si tu savais ce que je donnerais. Oui de mon côté ça me stresse, énormément même mais c’est rien à côté de ce que tu gardes en-dedans. Que tu te concentres sur Max et moi je l’apprécie, vraiment. Je n’aurais pas assez de cette vie pour t’en remercier mais je refuse que tu t'oublies comme tu le fais maintenant. La dernière chose que j’ai envie d’apprendre c’est que ma petite louve est triste mais qu’elle ne veut pas m’en parler pour me préserver.
Je me relevai pour approcher une chaise à ses côtés. Je pris une main entre les miennes et la portait à mes lèvres avant de la serrer affectueusement.
- Je sais qu’on en a vécu beaucoup en peu de temps et qu’on doit bâtir une vie à trois mais cette journée, juste tout les deux, ça nous faire du bien. Mais je t’en prie, arrête de fuir. Parle-moi, une équipe ce n’est pas un seul, mais deux et j’ai besoin de toi. Comme tu as besoin de moi, je te sens loin des fois et je n’aimes pas ça.
J’étais dingue de cette femme, complètement dingue et je voulais surtout que tout fonctionne. Je n’avais pas envie que ça foire.
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Dim 28 Jan - 7:56
Jane Wilson
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– Je suis peut-être importante pour toi, mais tu l'es aussi pour moi, Adam… soufflé-je en caressant du pouce les mains qu'il a placées dans les miennes. Bien-sûr qu'il m'a dit de t'en parler… Mais je ne me voyais pas le faire alors que tu avais plus urgent à gérer… La dernière chose que je veux c'est de devenir un poids pour toi et… Tu étais si abattu, Adam. Je t'ai vu les épaules baissées, ton regard passait de la tristesse aux doutes… Tu étais tellement inquiet pour la réaction de tes parents, pour celle de Max , de Cheryl… Et pour le procès. Je ne pouvais décemment pas venir pleurer sur ton épaule en plus… Là, c'est beaucoup trop me demander.
Si je me lève, c'est uniquement pour venir m'installer sur ses genoux. Je sais que ce n'est pas ce qu'il veut dire par "je te sens si loin", mais je tiens tout de même à briser cette distance qu'il visualise entre nous.
– Je t'aime… Et crois moi, je n'ai pas fait ça pour te tenir loin de moi. J'attendais simplement que la situation s'apaise pour en discuter avec toi…
Je dépose un baiser sur ses lèvres, puis sur chacune de ses joues.
– Actuellement, on ne peut strictement rien faire pour améliorer mon état. Je peux éventuellement attendre un an et tenter une autre opération, mais là encore… Rien ne prouve que cela puisse arranger les choses. Des adhérences se sont déposées autour de mes ligaments, c'est ce qui crée le blocage…
Je viens coller mon front au sien, fermant les yeux pour savourer pleinement ce contact.
– Et mon psy m'a proposé de faire des séances d'hypnothérapie pour… Retrouver mes souvenirs de cette nuit là… Sauf qu'il est incapable de savoir comment je vais réagir… Alors, pour l'instant, je refuse… Je n'ai pas envie de songer au passé, tu vois… Je préfère me focaliser sur l'avenir, avec toi….
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Lun 29 Jan - 12:07
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
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Je comprends ce qu’elle dit. Il est vrai que ce moment j’en avais pleins mes bottes mais en même temps, quand elle a vu que ça s’arrangeait? Enfin, je ne pouvais revenir là-dessus c’était passé alors je devrais juste faire avec en ce moment. Se levant elle vint s’asseoir sur moi alors qu’elle vint me dire qu’elle attendait le bon moment pour m’en parler.
- Je comprends…
Je gardais mon regard dans le sien mon bras passé autour de sa taille continuant de l’écouter. Ok il restait l’option d’une nouvelle opération l’année prochaine mais avec le risque que ça ne fonctionne pas. Je fis un petit sourire contrit et j’avais vraiment mal pour elle. Sa passion entière qui était entrain de foutre le camp. J’en voulais encore plus à Nate d’avoir fait ça. Quand elle colla son front au mien, je fermai les yeux en posant ma main sur sa joue et respirant doucement. Cependant quand elle parla d’un hypnologue pour qu’elle se rappelle de se qui c’était pas passé, j’ouvris les yeux et me reculai. Euh… non. Je fouillai son regard et je fus presque rassuré quand elle dit qu’elle préférait se focaliser sur nous.
- Écoute euh… si tu décides d’aller de l’avant avec ça, je vais te suivre mais dis-le moi avant d’accord?
Parce que moi le souvenir que j’en avais était imprimé dans ma tête pour toujours. Je lui fis un petit sourire rejetant une mèche derrière son épaule et allait l’embrasser doucement et la serrant contre moi.
- Je suis désolé d’avoir pourri l’ambiance avec ta copine… et autre chose que j’ai oublié. dis-je en prenant son menton entre mes doigts, Tu es magnifique dans cette robe et… je t’aime ma petite louve.
Je lui fis un sourire avant de la prendre dans mes bras et la serrer contre moi et aller nicher mon nez dans son cou et humer l’odeur de son parfum en fermant les yeux. On termina notre café et on monta dans la chambre et je me dévêtis lentement, posant mon linge sur la commode et allant me glisser sous les couvertures. Je me tournai sur le côté, face à elle, un bras repliée sous ma tête et prit sa main en jouant avec ses doigts un moment finissant par la laisser se coller à moi. Je plongeai mon nez dans ses fils cuivrés, mes doigts glissant dans son dos doucement. C’était une petite dispute de rien, elle c’est réglé quand même rapidement et c’est ce que j’aimais de nous deux. On était capable de se parler et de ne pas se crier dessus. Je la serrais un peu plus contre moi en soupirant d’aise avant que le sommeil ne vienne nous chercher.
Ce qui m’étonna c’est que Max n’était pas venu sauter dans le lit pour nous réveiller ce qui me permit de regarder Jane dormir et sourire doucement. Elle avait l’air tellement paisible, tellement bien. Ses cheveux étendus sur son oreiller, ce petit sourire qu’elle semblait avoir et ses longs cils qui bordaient ses yeux verts. Je ne bougeai pas si ce n’est que pour me redresser lentement sur les oreillers après je ne sais combien de temps, je la réveillai doucement en l’appelant doucement et glissant le bout de mes doigts sur son bras jusqu’à sa main.
- Bonjour à toi petite marmotte, dis-je doucement, Tu sais que tu es très belle à regarder dormir toi. je me penchai pour l’embrasser et lui sourit doucement. Je te laisse le temps de te réveiller, et je vais même préparer ton café pour quand tu descendras.
Je m’habillai donc et descendit alors que j’avais un petit Max qui se rua sur moi tout joyeux et surtout encore barbouillé de sa tartine au chocolat. Bien sûr je dû lui raconter dans les détails notre soirée de la veille. Enfin j’omettais bien sûr le malentendu et le fait que nous avons parlé ensuite assis à cette même table.
- Et tu as vu les toiles de Jane? Elles sont comment? Moi je suis certain qu'elles sont belles! Elles sont belles hein?
- Dis donc toi, tu as mangé combien de tartine au chocolat? dis-je en riant et préparant le café de Jane, Elles sont magnifiques, tu vas adorer j’en suis certain. Mais tu dois écouter Jane quand j’irais voir Paul d’accord?
- Hum hum… Papi James! Papa il a un avocat mais il ne ressemble même pas au fruit!
Je roulai des yeux en souriant doucement. Max était bien, il s’amusait vraiment. Pour une rare fois depuis que Max était au monde je me sentais… bien. Enfin tant que je ne pensais pas au rendez-vous ça allait. Quand Jane descendit mon regard se porta sur elle et automatiquement je fis un petit sourire, sourire qui s’élargit en voyant Max se ruer sur elle tout aussi joyeux. Quand elle vint me rejoindre je lui tendit sa tasse de café et allai lui voler un autre baiser.
- Ce soir il faudrait que tu te prépare un petit bagage. dis-je en glissant ma main autour de sa taille et la rapprochant de moi, il faudrait qu’il y ai une tenue chic dedans sinon pour le reste…
Je lui fis un sourire en coin parce que nous n’aurions pas vraiment besoin du “reste”. Enfin si quand même mais pas tellement. On avait besoin de cette journée, juste se retrouver tout les deux. Être un couple, ne penser à rien sauf ce qu’on fera la minute d’après… enfin ça non j’en avais une vague idée. L’avant-midi se déroula tellement bien que j’arrivais à oublier le stress du rendez-vous. Après le dîner, on s’habilla, Max et Jane pour le temps de mon rendez-vous et moi… allez voir ce qui se passait. Max se tortillait déjà alors que je tentais d’ajuster son bonnet, de mettre ses mitaines. Quand on sortit, je lui dis de bien écouter Jane et qu’il profite de tout ça pour me raconter ensuite. Je me relevai et regardais Jane et allais chercher le baiser du courage.
- Je te raconte aussitôt que je reviens. Amusez-vous. ***************************
Assis dans le bureau je regardais les papiers que je comprenais à peine pour finir par m’adosser au dossier les sourcils froncés.
- Vous ne semblez pas tellement rassuré Adam…
- Pas tellement non. Depuis deux ans que je lui parle d’une garde partagée pour le bien de Max et elle n’a jamais rien voulu entendre et là…
- Des papiers officiels des fois ça aide à relativiser vous savez. Mais n’oublie pas que nous travaillons pour le bien de Max. C’est vous qui avez la plus grosse partie de la garde, elle le voit les week-end et lors de certains congé scolaire et c’est elle qui devra payer une pension pour Max.
- C’est bien ça qui m’inquiète, si elle décide de ne pas payer?
- On a d’autres recours. On lui fera parvenir tout ça…
- À son avocat tu veux dire.
- Hum… non elle a décidé de se défendre seule.
Je relevai mon regard du papier et le toisai un instant. Seule? Je pouvais paniquer en ce moment? Putin… elle cherchait quoi.
- Mais si elle se défend seule, ça veut dire qu’elle va contre-interroger mon fils? Mais c’est… n’importe quoi!
- On interroge rarement les enfants. On fait un dossier bien étoffé justement pour éviter ce traumatisme à votre fils. Le vôtre est bien étoffé Adam, pour cette raison que je ne suis pas inquiet. Les usagers de votre gym, votre assistant, les preuves vidéos que vous avez fournies, l’ensemble des gens qui vous connaissent… Ils n’ont que de bons commentaires à vôtre égard.
La pension était raisonnable, rien pour la mettre à la rue. Les demande de congé était équitable également mais je ne le sentais pas. Finalement je fis part de mes doutes à mon avocat lui disant que je craignais qu’elle réussisse à faire une campagne de salissage contre moi et Jane et qu’au final, Max se retrouve avec elle et que je savais que je ne le reverrais plus. Paul poussa un soupir et posa son stylo sur son bureau.
- Adam, j’ai réfléchi à cette éventualité.
- Et?
- Et elle ne pourra pas faire une campagne de salissage. Mme. Appleton n’a que du positif sur vous, l’épicier, la proprio du Carol, même le musicien euh… Larry… tous ne m’ont dit comment vous faites passer votre fils en premier. Comment Jane et vous, vous en occupez. Soyez tranquille.
Ouais… facile à dire ça. Cependant les papiers étaient en règles, bien montés alors je n’avais rien à dire. Je le saluai, serrai sa main et quittai le bureau d’avocat et marchai un moment les mains dans les poches. Je me détestais quand je me faisais mille plans de match mais c’était plus fort que moi, défaut d’ancien boxeur. Toujours être préparé, se préparer à toutes éventualité. Je regardai l’heure, et textai Jane
“J’ai terminé, je viens vous rejoindre. Ton ours”
J’hélai un taxi et à cette heure ils devaient être à la galerie de Daphné. J’entrai doucement dans la galerie et je fus ému de voir Max regarder les peintures avec une attention touchante. Ayant arrêter pour acheter un arrangement de plantes en pot je fis un sourire à Daphné.
- Pour me faire pardonner d’hier soir. dis-je tout bas J’ai un peu pourri l’ambiance. Puis comme tu es celle qui est juge si on peut rester ensemble ou non… ajoutais-je en riant doucement. Comment ça se passe?
- Tu n’avais pas à te faire pardonner voyons! Mais je vois que Jane déteint sur toi et son horreur des fleurs coupées. Puis ça se passe merveilleusement bien.
J’allais donc les rejoindre lentement, les mains dans les poches.
- Alors Microbe?
- C’est trop beau!!
Je relevai le regard vers Jane et lui fit un sourire réconfortant. J’allais prendre sa main la serrant doucement dans la mienne et allant lui donner le baiser qui rassure.. un peu du moins. Quand Max me demanda de le prendre je le fis le calant contre moi et passai un bras à la taille de Jane pour la coller contre moi et lui donner un baiser sur la tempe. Baiser que je laissai traîner quelques minutes comme si je tentais de lui dire un “Je suis là” à travers ce geste.
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Mar 30 Jan - 14:58
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis en couple et on peut même dire que je suis très heureuse. Informations supplémentaires ici.
Même si elle avait plutôt mal commencé, la soirée s'achève merveilleusement bien. Le lendemain, je me réveille auprès de l'homme que j'aime éperdument et soyez certain que je sais mesurer ma chance. J'aime entendre sa voix rauque au matin, voir son sourire taquin et charmeur à la fois. Il semble de bonne humeur et cela me rassure.
–Bonjour, je réponds simplement.
Le reste de la journée s'écoule paisiblement. Je passe une excellent après-midi avec Max et Daphnée. Cette dernière semble tomber sous le charme du garçon qui se montre si attentif devant les différentes peintures exposées. Nous lui en montrant d'autres, peintes par différents artistes utilisant d'autres méthodes. Max est totalement subjugué. Après cela, nous lui proposons de peindre sa propre toile en le laissant manipuler du matériel professionnel. Autant dire qu'il est aux anges !
En fin d'après-midi, je reçois un message d'Adam m'annonçant son retour. Max vient tout juste de poser ses pinceaux lorsque son père franchit les portes de la galerie, une plante dans les mains.
Daphnée éclate de rire en entendant ses excuses. De mon côté, je continue de répondre aux très nombreuses questions de Max et ce, jusqu'à ce que son père ne vienne nous retrouver.
– Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai fait un tableau ! lui annonce-t-il fièrement. – Oui et je dois dire qu'il est magnifique !
Bon, j'exagère un petit peu, mais je dois bien avouer que pour un enfant aussi jeune, c'est plutôt du beau travail. Je laisse donc le fils guider le père jusqu'à l'espace que Daphnée lui a dédié. Elle fait une petite blague en disant qu'elle comptait le mettre en vente mais se ravise devant la moue contrariée de l'enfant.
– Oh bah d'accord… Et comment je fais pour ma commission moi ?
Avant de rentrer, nous faisons un petit crochet par l'air de jeu du quartier. Ici, tout est propre et bien entretenu. De plus, malgré le froid, il y a quelques enfants pour jouer avec lui. J'invite Adam à s'asseoir sur un banc pour que nous puissions discuter de son rendez-vous.
– Alors ? Que t'a-t-il dit ? demandé-je tout en prenant sa main dans la mienne.
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Jeu 1 Fév - 12:55
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Cette rencontre avait tout de même bien été mais je ne sais je restais avec un arrière-goût de méfiance et je n’aimais pas ça. Peut-être trop échaudé par le passé et que je voyais du mal partout? J’espérais vraiment qu’elle était sincère car c’était le bien de Max en bout de ligne qui allait écoper. En sortant du bureau, je marchais un moment les mains dans les poches à tenter de réfléchir jusqu’à ce que je texte Jane pour lui dire que j’arrivais. J’avais arrêter pour acheter un petit arrangement de plante en pot pour Daphné pour m’excuser de mon comportement de la veille. Bien sûr, en arrivant elle éclata de rire en me disant que je n’avais pas à me faire pardonner mais j’y tenais, je ne voulais pas qu’elle garde une image d’un mec frustré. Bien sûr Max avait adoré et j’étais plutôt content qu’il ai aimé et bien sûr il m’avoua avoir fait une toile lui aussi.
- Oh alors là si Jane dit que c’est magnifique c’est que ce doit l’être!
Il me guida vers le petit espace ou il avait fait son œuvre. Ma réaction fut la même que tout papa fier de son gamin.
- Wow! C’est plus que magnifique Max! C’est extra-méga-extraordinaire!
- Pour vrai? Je vais pour l’accrocher à la maison?
- Bien sûr, et tu pourras dire à tout le monde que tu l’as fait dans une graaaande galerie d’art. C’est cool non?
Bien sûr il s’empressa de me dire le matériel utilisé, et je m’assied sur la chaise en l’écoutant en souriant doucement, ne comprenant pas un traître mot de ce qu’il me disait. Mais il semblait tellement ravi, tellement content d'avoir peinturer avec du matériel professionnel qu’il aurait pu parler en chinois que je l’aurais écouté. Cependant quand Daphné lui demanda en blague si elle pouvait le vendre, je retins un sourire alors qu’il finit par refuser. La question que Daphné lui posa lui fit froncer les sourcils une bonne minute avant qu’il réplique.
- Mais… tu n’as qu’à demander à papa si c’est trop lourd…
- À moi? Je… hein?
- Mais oui! souffla Max comme si c’était une évidence, tu aides Jane quand les sacs de commissions sont trop lourds! Daphné a peut-être besoin d’aide!
- Euh… non… ce n’est pas CE genre de commission Microbe…
J’adorais sa logique et visiblement, il avait fait rire les femmes alors, rien pour être mal à l’aise. Nous quittons donc la galerie en saluant chaleureusement Daphné et avant de revenir on arrête dans un parc du quartier au plus grand bonheur de mon petit. Je m'assieds à la demande de Jane et ma main se retrouve dans la sienne. Je lui racontais le rendez-vous tout en jetant un oeil que Max ne s’approchait pas mais il était bien occupé à jouer avec ses nouveaux amis. Je reportais mon attention sur Jane pour continuer mon récit. La garde principale, elle les fois où elle aurait Max, la pension qu’elle paierait et qu’il y avait des recours si jamais elle ne le faisait pas. Je portais mon attention une nouvelle fois sur Max qui était tellement mieux depuis que Jane et moi étions ensemble, il c’était bien adapté et je ne voulais pas que ça recommence.
- Il y a autre chose, dis-je en me tournant vers elle et plantant mon regard dans le sien, elle n’a pas d’avocat. Elle se défend seule.
Je fouillai son regard une seconde et poussai un long soupir en serrant sa main doucement.
- Je ne le sens pas Jane. Je ne suis pas capable de l’expliquer. J’ai été deux ans à lui dire qu’on pourrait envisager une garde partagée et là soudainement elle accepte? Non je ne le sens pas mais je vais voir au fur et à mesure. Il m’a dit aussi qu’il faisait rarement témoigner les enfants et que mon dossier est étoffé, qu’il n’a que de bons commentaires alors… je devrais me sentir rassuré non? dis-je avec un sourire.
J’allais lui voler un baiser passant mon bras autour de ses épaules et la serrant contre moi. Regardant mon fils jouer à…. probablement sauver le monde une nouvelle fois. Je souris doucement de le voir faire me disant avec quelle facilité les enfants nouaient des liens ensemble.
- Tu vois, même si je suis inquiet et stressé c’est pour ça que je me bats et que je vais affronter ce qui se passera. Pour nous deux bien tranquilles et pour que Max soit comme il est en ce moment.
Je baissai le regard vers elle en souriant doucement, allant chercher ses lèvres tendrement. Je reportai mon attention sur Max et ses nouveaux copains gardant cette image de mon fils souriant, heureux et qui riait de son rire clair d’enfant. C’était une image parfaite et je voulais m’en imprégner. Après un moment, on l’appela pour retourner chez mes beaux-parents, non sans bien sûr savoir TOUTE l’histoire avec ses nouveaux amis du parc. Il gesticulait, sautillait tout en racontant les milles et unes aventures. En arrivant il se dépêcha à se dévêtir et presque m’arracher la toile des mains pour aller la montrer. On passa une bonne après-midi quand même et oui les Wilson m’interrogèrent sur la rencontre une fois Max bien occupé et je me montrai transparent et comme leur fille, ils montrèrent tout leur support. Je rappelai à Max que ce soir et demain toute la journée on ne serait pas là mais qu’on serait de retour pour le souper pour accueillir le frère de Jane et sa femme. La seule “consigne” que je donnai à Jane c’est une tenue chic. De mon côté je revêtis un complet trois pièces bleu foncé après un rasage de près, une dose de parfum. Je me retournai vers Jane ajustant ma cravate et me figeai en la voyant, elle arrivait toujours à me figer sur place. - Je sais que tu n’es pas fan de grandes sortie mais une fois, juste une fois. Après tout… dis-je en m’approchant d’elle et posant ma main sur sa joue, on ne l’a jamais fait ça non plus. Puis ça sera un bon début pour du temps tout les deux. Puis ce soir tu pourras vraiment enlever la cravate…
Je lui souris doucement et pour vrai, présentement je me sentais vraiment comme un adolescent. Celui qui rêve de la plus belle fille de l’école qui daigne enfin lui dire oui, j’étais cet ado-là présentement. J’avais économisé comme un fou pour cette journée, compter chaque dollar et en garder un peu plus en extra. Je voulais la gâter, qu’elle soit la reine de ce moment à deux. Même si elle n’aimait pas trop ça. On descendis donc devant un Max au yeux écarquillés de stupeur.
- Wow! Tu es trop trop TROP belle Jane!
- Là je ne peux lui donner tort.
- Toi aussi papa tu es trop trop trop beau! Tu vas être un gentle… gentil…
J’adorais l’effort qu’il mettait pour dire gentleman et je ne voulais pas tellement le corriger tellement je le trouvais mignon.
- Gentleman. Merci Microbe. Tu vas être sage hein?
Une fois la chose promise, je lui donnai un câlin et un bisou sur la tête avant qu’il passe à Jane. Je lui tendis son manteau que j’aidai à mettre comme le taxi se garait devant l’entrée. Attrapant le sac pour une journée, on sortit et direction l'hôtel pour faire l'acquisition de notre chambre. Je sortis demandant au chauffeur et à Jane de m’attendre. Je fis l’acquisition de la chambre, confiait notre bagage et ressorti presque aussitôt. Je donnai le nom du restaurant au chauffeur et fit un sourire à Jane. Je sais qu’elle n’était pas fan de grand restaurant cinq étoiles, de tout le clinquant des gens riches et mondains mais pour une petite fois. Après on pourra aller se changer si on voulait pour profiter de la nuit. Je pris sa main entre les miennes et fouillai son regard un moment. - C’est pour nous cette soirée mais aussi pour toi. Je veux que tu te laisse porter, que tu me laisse te gâter. Pour le moment, on va manger ensuite… ensuite tu verras.
Quand le chauffeur se gara, je payai la course et me dépêchai d’aller ouvrir la porte de Jane en lui tendant la main. Oui en bon gentlemen, et aussi parce que j’étais un de ses gosses de riche à qui ont avait flanqué une éducation stricte et rigide qui s’en était éloigné mais pour se soir… je me plaisait bien à être ce gosse de riche aux bonnes manières… sans le côté pédant et snob cependant.
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Sam 3 Fév - 14:17
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis en couple et on peut même dire que je suis très heureuse. Informations supplémentaires ici.
Dire que je ne suis pas fan de grande sortie est… un euphémisme. Je déteste ça, éperdument. Je me sens stupide dans cette robe inconfortable et incroyablement légère. Mon jean et mes baskets me manquent déjà. Honnêtement, là, tout de suite, je me fiche bien qu'il me trouve jolie dans cette tenue. Je me sens juste ridicule… Je prends sur moi, simplement parce que je sais que ça lui fait plaisir… Mais bon sang, je sens déjà ma frustration grimper en flèche : ça, ce n'est pas moi. Ce genre de soirée, j'ai dû en subir un sacré paquet avec Nate. Une horreur d'ennui, de contenu et sentiment de privation. Je m'efforce, autant que possible, de chasser toutes ces images de mon esprit mais c'est vraiment uniquement pour lui faire plaisir.
– Puis ça sera un bon début pour du temps tout les deux. Puis ce soir tu pourras vraiment enlever la cravate… – Ouais… Y'a une cheminée là où tu m'emmène ?
"Histoire que la foute au feu cette cravate de malheur", songé-je en souriant.
–C’est pour nous cette soirée mais aussi pour toi. Je veux que tu te laisses porter, que tu me laisses te gâter. Pour le moment, on va manger ensuite… ensuite tu verras.
Si je souris c'est vraiment uniquement parce que je le trouve adorable et que je sais qu'il veut seulement me faire plaisir. Néanmoins, je me sens atrocement mal à l'aise et je déplore le fait qu'il n'ait aucunement pris la peine de se baser à mes goûts. Il me connaît pourtant…
"Allez Jane, c'est juste pour une soirée…" me dis-je en m'efforçant de sourire.
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Sam 3 Fév - 18:19
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je sais bien qu’elle a tout le cliquant en horreur, Jane est une femme simple avec des goûts simples mais je voulais démarrer notre soirée en grande pompe avant de juste profiter ensuite de manière plus simpliste, plus… nous quoi. D’ailleurs je le vois bien à son sourire forcé, elle veut me faire plaisir. D’ailleurs je lui dis que ce soir elle pourra vraiment enlever cette cravate qu’elle semble ne pas aimer. À son commentaire je ris doucement, un sourire sur les lèvres.
- Hum… non il n’y a pas de cheminée.
Après l’arrêt rapide à l’hôtel on regagna le restaurant et lui tendit mon bras galamment pour entrer et ainsi prendre notre réservation. On suivit un majordome qui semblait prendre son boulot trop au sérieux pour ce qu’il était. Je le remerciai gentiment en tenant la chaise de ma compagne et qu’on fasse notre choix pour les apéritifs. Je me tournai vers Jane et allai prendre sa main doucement mon regard se plantant dans le sien.
- Jane, je sais que tu n’aimes pas ce genre de soirée. Ou du moins ce genre de resto mais je veux juste débuter en grande pompe notre soirée et notre journée de demain. Fais-moi confiance d’accord?
Je serrai sa main doucement tentant de me faire rassurant que non ça ne serait pas comme ça pendant 24 heures. Je voulais juste le souligner de manière… comment dire… de façon moins habituelle. Juste sortir un peu de notre routine, qu’on soit juste des amoureux qui profitait de la ville. Je lui fis un sourire rassurant et nos apéritifs arrivèrent en même temps que la description du menu. Menu dit par un serveur tellement coincé que je dus me retenir de rire en l’entendant parler. Je dus me racler la gorge avant de parler pour reprendre sur moi au lieu d’éclater de rire devant lui. Je laissais Jane donner sa commande d’abord pour ensuite donner mon choix. Son “Bien monsieur” dit de sa bouche en cul-de-poule me fit faire un simple signe de tête et prendre une gorgée pour noyer le rire qui me chatouillait la gorge.Je tournai mon regard brillant et moqueur sur Jane.
- Je crois qu’il prend vraiment son boulot au sérieux… dis-je pour tenter de détendre l’atmosphère.
J’espérais que ça fonctionne un peu, un petit iota de rien. Clairement nous n’allons pas nous attarder des heures ici, et ça tombe bien je ne voulais pas vraiment traîner longtemps ici. Nos plats arrivèrent et pour vrai, malgré le malaise évident de Jane on eut un bon repas. Tout était juste parfait et on pouvait parler sans se faire interrompre ou que des oreilles trop jeune viennent espionner. On goûta les plats de l’autre alors que je me foutais bien de ce que nous avions l’air, tant que nous on avait du plaisir le reste m’importait peu. Je déplaçai ma chaise pour être à ses côtés et appui mon menton dans ma main la dévorant du regard un sourire flottant sur mon visage.
- Vous savez Mlle. Wilson vous êtes très très séduisante. Puis-je me permettre de vous embrasser?
Mon sourire s’élargissant alors que je me penchai vers elle et allait poser mes lèvres sur les siennes une main glissant sur sa cuisse et serrant mes doigts doucement sur celle-ci. Je relâchais ses lèvres restant à quelques centimètres de son visage.
- Qu’est-ce que tu dirais d’aller se changer, enfiler des vêtements plus confortable et qu’on aille ailleurs? dis-je sourire en coin, enfin à moins que tu veuille rester ici…
Chose que je savais qu’elle refuserait rapidement. Payant la note de notre repas je lui tendis mon bras de nouveau et on reprit la direction de l’hôtel pour revêtir des vêtements plus confortables. Enfin du moins jusqu’à ce que j’enlève mon veston et que je la vois tenter de se dépatouiller pour enlever sa très jolie robe. Je lançai simplement mon veston sur le lit et allai la rejoindre.
- Attends je vais t’aider… dis-je en défaisant la fermeture de son pendentif et le poser doucement sur le meuble sous le miroir.
Je relevai le regard dans le miroir et lui fit un sourire gentil et descendis la fermeture éclair de sa robe et relevai le regard dans le miroir et lui fit un sourire en coin ma main caressant doucement sa nuque. Je posais mes lèvres sur la peau délicate de sa nuque pour l’embrasser doucement. Mon bras enserra sa taille et je la collai contre moi, son dos à moitié dénudé contre mon torse encore revêtu de sa chemise. Je fit lentement un chemin jusqu’à son oreille.
- Petit avant-goût pour plus tard. Allez, habille-toi en toi-même.
Dis-je en me reculant et posant le bagage sur le lit pour farfouiller dedans. Je pense bien que cette fois elle aimera cette sortie. Je sorti un pull de tricot et une paire de jean et je me laissai même enlever la chemise et la cravate non sans quelques baisers promesse d’une nuit magique volé ici et là. Une fois bien habillé, les manteaux enfilés on descendis la rue, ma main dans la sienne pour arriver à une patinoire et je me tournai vers elle faisant la file pour la locations de patins.
- Tu sais… ça non plus je ne me rappelle pas qu’on ai patiné ensemble. Sinon, si tu ne veux pas on peut faire autre chose aussi…
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Jeu 8 Fév - 15:20
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis en couple et on peut même dire que je suis très heureuse. Informations supplémentaires ici.
Puisqu'il me le demande, je prends sur moi pour éviter d'avoir l'impression de subir cette soirée. Je ne comprends pas pourquoi il a tenu à démarrer la soirée ainsi, mais après tout il ne s'agit que d'un repas. Un repas pris dans un restaurant pompeux à souhait où le vide frôle l'absurde autant dans les assiettes que dans la décoration de l'endroit. Je ne me sens pas à ma place, pas du tout… et ce ne sont pas les plaisanteries d'Adam qui vont changer cela, même si de son côté il semble passer une excellente soirée.
Tout du long je m'interroge sur les raisons qui l'ont poussé vers ce choix en particulier… D'autant plus après qu'il m'ait avoué savoir que je détestais ce genre d'endroit. Alors je souris en jouant à la poupée de service. C'est malheureux, mais c'est bien ainsi que je me sens…
Après ce repas probablement hors de prix, nous retournons à l'hôtel pour nous changer. Je me sens stupide et franchement ingrate face à tous ces efforts qu'il déploie, mais bordel je commence déjà à saturer de voir ma personnalité et mon libre arbitre se faire ainsi piétiner. Mais je ne dis toujours rien…
Je retrouve finalement mon jean et mes baskets et, enfin, je peux respirer. Je suis également plutôt soulagée de sortir de la chambre, craignant que mon humeur morose ne vienne gâcher cette soirée pour de bon.
– Tu sais… ça non plus je ne me rappelle pas qu’on ait patiné ensemble. Sinon, si tu ne veux pas, on peut faire autre chose aussi, me lance-t-il lorsque nous arrivons aux abords de la patinoire. – Adam… Qu'est-ce qu'il t'arrive au juste ? J'avoue avoir beaucoup de mal à te comprendre ce soir, finis-je par lâcher. Pourquoi te sens-tu obligé d'en faire autant ? C'est même carrément trop…
Moi qui attendais ce moment depuis des semaines, je peine de plus en plus à dissimuler ma déception.
– Je ne te reconnais pas ce soir… Honnêtement, ça me perturbe. Je n'ai même pas l'impression que l'on a passé la même soirée…