Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
Messages : 846
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Lun 12 Fév - 16:04
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Elle proteste doucement, me demandant de calmer mes ardeurs, de lui laisser un peu de temps. Alors, je la laisse s’échapper, appréciant malgré tout qu’elle prenne mes mains dans les siennes.
Je ne voulais pas paraître oppressant, désolé. Soufflais-je en souriant tout en l’observant s’éloigner vers le banc, affichant un air innocent. Je ne voulais pas être oppressant, certes, mais j’étais complètement fou d’elle, de son odeur, de sa peau, de sa chaleur, du son de sa voix. Certes, à l’instant, cela ne se voyait pas, mais je refrénais énormément mes souhaits de la toucher. Sentir sa peau contre la mienne, c’était comme un baume apaisant, comme un soin pour mon cœur, comme un accomplissement. Pourtant, ayant à l’esprit que tout cela n’avait de sens que si elle ressentait un peu la même chose, je devais lui laisser le temps d’appréhender ces nouvelles choses. Elle découvrait des sensations, des émotions qu’elle avait verrouillée en tant que femme et qu’elle apprenait maintenant, tout en partageant cela avec Askja.
A l’évidence, me retrouver avait profondément transformé sa vie, aussi, je devais veiller à ne pas la brusquer.
Il n’y a rien de véritablement certain, Alaïs, si ce n’est qu’un jour sera notre dernier. Ton père et tes frères savent que je suis avec toi presque tous les jours depuis trois semaines, j’aurais du mal à croire qu’ils ne soupçonnent rien. Cela ne leur plaira peut-être pas, mais seront-ils vraiment surpris ? J’en doute.
A mon tour, je prends place sur le banc en face du sien, sortant une cruche de vin et deux gobelets.
Au-delà de ce que peuvent penser ton père ou tes frères, c’est ce que tu en penses toi qui m’importes. Tu parles de relation… Cela signifie-t’il que tu envisages d’essayer… Quelque chose ? Demandais-je sérieusement. Je ne veux pas une réponse immédiate, hein ! Je… Je tâtonne.
Après tout, elle avait tout de même semblée impactée d’apprendre que nous ne pourrions pas avoir d’enfant, maintenant, elle parle de relation. Cela peut laisser imaginer que, peut-être, l’idée de quelque chose de plus durable se fraye doucement un chemin dans son esprit. Cela valait le coup d’émettre l’idée.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 13 Fév - 13:53
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
–Hm… Je les connais mieux que toi, Roland, dis-je. Je sais que ce n'est pas une chose à laquelle ils pensent, en tout cas me concernant…
Ils connaissent ses sentiments à lui, ça… c'est certain. Mais jamais ils ne me penseraient capable d'y céder et ce, peu importe le temps que nous pouvons passer ensemble.
–Au-delà de ce que peuvent penser ton père ou tes frères, c’est ce que tu en penses toi qui m’importe. Tu parles de relation… Cela signifie-t’il que tu envisages d’essayer… Quelque chose ? – Essayer quoi, Roland ? je demande, sceptique. On parle de nous ou d'un vulgaire accessoire à acheter ? –Je ne veux pas une réponse immédiate, hein ! Je… Je tâtonne.
Je soupire.
– Je… Je ne sais pas comment définir ce qui nous lie, dis-je en détournant le regard. J'ai bien compris ce que toi, tu ressens… Et je suis heureuse que ce soit clair pour toi mais moi… J'en sais rien du tout.
Et sentant Askja s'agiter, je suis bien incapable de savoir si je suis réellement celle qui a pris la décision de le suivre jusqu'à son lit. Sans doute … Peut-être… Je ne sais pas.
Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais voulu me marier, trouvant cela parfaitement inutile. Je n'ai jamais eu envie d'être liée à une autre personne, en tout cas, pas comme “ça”... Tout cela me paraît, décidément, bien compliqué.
Messages : 846
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 13 Fév - 17:13
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je n’étais visiblement pas très clair dans mes phrases, vu sa réponse. Aussi, je m’affaissais un peu sur le banc, me tassant. Je… Non, je parle bien de nous… Désolé, j’ai du mal à mettre des mots sur ce que je veux dire, c’est assez rageant.
Malgré tout, elle semble avoir compris mon interrogation puisqu’elle explique ne pas trop savoir qualifier notre lien. Si elle a bien intégré l’amour que j’ai pour elle, il n’en reste pas moins compliqué pour Alaïs de définir ce que elle, elle ressent ou pense. Son regard fuyant me pousse à poser la main sur la sienne avec tendresse.
Je ne suis pas en train de te demander ta main Alaïs. J’essaye juste de comprendre où l’on va. Pour être honnête, je ne compte pas me marier, cela n’a pas de sens pour moi. Ce qui en a, en revanche, c’est de savoir si tu veux vivre avec moi, que l’on partage notre quotidien ensemble pour un temps indéfini qui sera ce qu’il sera. Que ce soit ici, dans cette cabane, auprès de ce village qui nous connaît maintenant. Ailleurs, loin de tout. Ce que j’aimerais savoir pour l’heure, c’est si c’est quelque chose qui, aujourd’hui, te fait réfléchir, si tu y trouves quelques points positifs ou du moins intéressants. Avant, il y a quelques jours, c’était pour toi hors de question. Maintenant, tu parles de “nous”, de “relation” et de “lien”. Alors, je me dis que, peut-être l’idée commence à te travailler.
Je remplis les deux verres avant de reposer la cruche.
J’aimerais juste que ce qui nous lie soit simple. J’aimerais t’avoir à mes côtés, avec moi, partager un peu nos existences sans qu’il n’y ai de chaînes sociales. Que l’on vive notre lien pour nous et pas en fonction du reste du monde.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 13 Fév - 17:57
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Roland affirme ne pas vouloir se marier, mais ce qu'il “propose” ressemble beaucoup à une union, même s'il n'y a pas d'inscription aux registres. Je comprends alors que si nous nous rejoignons sur le fait qu’un mariage ne nous serait d'aucune utilité, nos raisons diffèrent pourtant totalement.
– Vivre ensemble, partager notre quotidien… Roland, c'est un mariage ça … Même s'il n'y a pas de passage devant le prêtre.
Je ne peux retenir un soupir las. Je déteste devoir développer le fond de mes pensées. C'est fatiguant et… je ne sais jamais comment les exprimer correctement.
– Je n'y ai pas vraiment pensé parce que ce n'est pas quelque chose qui me fait envie… En tout cas, pas pour l'instant et je ne sais pas si je pourrais un jour changer d'avis.
Je souffle une fois encore, espérant ainsi trouver les bons mots pour m'exprimer correctement. Et cela n'a rien de facile.
– Je parle de nous parce que nous sommes deux à… avoir franchi la ligne, dis-je en désignant machinalement son lit comme si ce simple geste pouvait tout illustrer. Alors certes, cela n'entraînera aucune conséquence désastreuse mais… Il n'empêche que nous ne pouvons plus revenir en arrière. Ce que je t'ai donné ce jour-là, je ne pourrais jamais le retrouver et…
Et quoi ?
– Et je vois que tu as des attentes… Je sais que tu veux recommencer. Je sais que tu attends toujours plus…
Messages : 846
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 13 Fév - 19:50
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Dit comme cela, oui, cela ressemble à un mariage, le registre et la cérémonie en moins. Cela dit, un mariage impose aussi une temporalité. Moi, je n’en veux pas si ce n’est pas ce que tu cherches. Depuis plus de treize ans j’espère qu’il y ait un jour un “nous”. Aujourd’hui, c’est possible, mais à condition que ce “nous”, nous convienne à tous les deux. Si pour toi, se retrouver à un endroit un mois par an est ce qui te convient, alors nous ferons cela. Donnais-je comme exemple. Nous ne voulons et ne pouvons pas fonder de famille ensemble, dès lors, rien ne nous astreint de vivre ensemble en permanence. La seule chose que je souhaite, c’est que l’on ne se sépare pas durant le sommeil de l’autre, que l’on puisse se dire au revoir.
Voyant qu’elle s’efforce de trouver ses mots, je la laisse venir pour s’exprimer. Elle me confirme alors que la vie de couple n’est pas quelque chose qui l’intéresse et qu’elle n’imagine pas changer d’avis dans l’immédiat. Ensuite, elle parle de cette nuit, délicieuse à la fin abrupte et j’ai l’impression de voir comme une pointe de regret, mais ce n’est pas franc. Plus comme une réalisation. Oui, elle m’a donné quelque chose qu’elle ne pourra plus donner à un autre et, la pointe de regret semble absorbée par ce qu’elle dit voir en moi.
Oui, j’aimerais recommencer Alaïs… Je ne vais pas dire le contraire. J’aimerais beaucoup recommencer parce que, au-delà du plaisir que j’ai éprouvé, j’ai aimé te faire frissonner, te donner de moi, de mon amour. J’aimerais recommencer, que tu me découvres plus et, cette fois, pouvoir m’endormir contre toi pour me réveiller contre ta peau. Si c’est cela que tu entends par “attendre toujours plus”, alors oui, même si je pense que ce n’est pas là une épreuve, mais bien un partage.
Je venais chercher son regard, me penchant sur le côté pour ce faire, démontrant que, si je me montrais honnête, il n'était pas forcément simple pour moi de parler de cela.
Et toi ? Demandais-je, un peu intimidé par le sujet de conversation.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Jeu 15 Fév - 12:24
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Au-delà de toutes mes interrogations et mes doutes, c'est sa propre vision que je veux connaître. Malgré mon travail, mes ambitions personnelles et mon accoutrement, je reste une femme. Par conséquent, ce que nous avons partagé ensemble me place aussitôt dans la catégorie “roulure”. En soit, je n'en ai que faire puisque depuis la mort de ma mère et la disparition de Roland, j'ai totalement cessé de m'imaginer en bonne épouse ou en mère de famille. J'ai fait mon deuil au point de complètement rejeter cette vision de la vie “normale”. Néanmoins, je sais aussi que mon père ne l'entend certainement pas de cette oreille. Il ne me cherche pas de mari, non. Jamais il ne m'imposera quoi que ce soit. Toutefois, je sais qu'il attend de moi que je me range, pour de bon, afin de vivre ma vie de “femme”. En ce sens, je sais qu'il désapprouvera toute relation ne menant pas à cet aboutissement… Mais ce n'est pas encore ce qui me préoccupe le plus. Il y a tant de choses qui ne vont pas dans cette histoire… Roland est un lycan. Il m'a maladroitement transmis cette malédiction… Une malédiction que j'accepte simplement parce que je me suis rapprochée de la louve qui me hante et qui semble très attirée par Roland ou par Ulvar… En réalité, je ne sais même pas si ce sont mes sentiments que je ressens ou ceux d'Askja. Nous partageons tellement de choses, elle et moi qu'il devient difficile de démêler tout ça. En un mot, je suis perdue...Cela doit d'ailleurs parfaitement se ressentir dans mes propos qui partent dans tous les sens ...Et pourtant, pour lui, tout paraît clair et naturel…
– Tu dis vouloir un “nous” qui nous convienne à tous les deux, mais je te trouve étrangement disposé à céder à mes propres attentes, dis-je en haussant un sourcils empreint de toute ma perplexité.
Pourquoi ? Je sais qu'il m'aime, je l'ai bien compris. Comme j'ai compris aussi que ces sentiments ne datent pas d'hier…Mais tout de même… N'aspire-t-il donc pas à mieux que ça ? Ne pense-t-il pas mériter mieux que ce que je suis capable de lui offrir ? Et quand bien même… Combien de temps sera-t-il capable de le supporter ?
Peut-être ne suis-je, finalement, que la solution de facilité. Pas de risque de me voir fuir face à une apparition d'Ulvar. Pas de risque de grossesse…
– Tu te prends vraiment la tête pour rien … soupire la louve, visiblement plus apaisée.
Oui, sans doute… Me connaissant, c'est probablement même un nouveau moyen de prendre la fuite. Tout va trop bien. Tout me paraît trop parfait alors que…non. Pour moi, c'est impossible.
Puis quant à ses attentes… Lorsque je les évoque, elles sont plutôt claires. Il veut recommencer, bien-sûr. Ce n'est guère difficile à comprendre. Je l'écoute tout en ayant parfaitement conscience que mes joues se teintent peu à peu d'une touche de pourpre.
–Et toi ? – Moi ? Et bien… J'en sais rien.
Nous n'avons vraisemblablement pas vécu la même expérience, lui et moi. Je me souviens de la douleur, de la honte d'être ainsi exposée, entièrement nue…
– Non, c'est après que tu as eu honte, pas pendant… Souviens-toi…
Elle en a de belles… Comment se souvenir exactement de tout ce que l'on a pu ressentir en de tels moments ?
Je me souviens de la peur, de la honte et de la douleur. Je me rappelle de la colère que j'ai pu ressentir après… Le reste passe malheureusement au second plan et je ne me sens pas encore prête à réitérer l'expérience.
– Non… je rétorque finalement. Pas tout de suite en tout cas.
Messages : 846
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mer 21 Fév - 0:04
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Elle reste silencieuse un moment, le regard tantôt dans le vague, tantôt sur moi, tantôt ailleurs. Je vois bien qu’elle cherche à démêler son esprit et j’aimerais pouvoir l’aider sans l’influencer. Sauf que je ne sais pas ce qui se percute sous cette tignasse rousse. Si elle ne me dit pas ce qui la travail, je ne peux le deviner. En revanche, la connaissant, je pense pouvoir en cerner quelques éléments. Après tout, elle m’a déjà dit qu’elle pensait n’être pour moi que le choix de la facilité et, cette pensée peut tout à fait ne pas l’avoir quittée. Finalement, la remarque qu’elle fait est criante d’incompréhension.
Je suis disposé à céder à tes propres attentes, car, en de nombreux points, elles rejoignent les miennes à ce jour. J’aimais celle que tu étais mais j’aime plus encore la femme que tu es devenue. Vouloir faire de toi une femme au foyer, ce serait te retirer ce qui fait de toi qui tu es Alaïs. Tu es une guerrière, je t’aime ainsi, avec ton courage et ta fierté. Ne pas le prendre en compte serait idiot en plus d’être irrespectueux.
Je laisse ma main caresser brièvement la sienne. Ne t’y trompe pas cependant, je t’aimerais tout autant sans arme. Souriais-je avant que la discussion ne dévie sur un sujet plus charnel. J’avouais, sentant la chaleur me monter aux joues, que je désirais recommencer et, à mesure que je m’expliquais, je pouvais voir ses joues qui rougissaient. Finalement, après une longue hésitation, la jeune femme annonçait ne pas désirer réitérer, du moins pas maintenant. Je réfléchis quelques instants avant de poser sur elle un regard attentif.
Dis-moi ce que tu as ressenti à ce moment-là ! Que je sache. Peut-être ai-je été maladroit, peut-être que mon imagination me pousse dans l’erreur. Sache que je n’étais pas fier, nu devant toi, que l’appréhension et l’hésitation qui m’habitaient n’ont été équilibrées que par une seule chose. C’était toi ! Toi et nulle autre. Me sentir vulnérable face à toi a donné quelque chose de grisant à cet instant… Sentant à mon tour, que mes joues rosissaient, je prenais cette fois ses deux mains dans les miennes.
Tu n’es pas un choix par défaut, je ne suis pas là parce que tu es la seule femme que je connaisse… Tu es mon choix, car tu es celle que tu es, c’est tout. Je t’ai attendu treize ans, alors je peux bien être patient encore un peu. Conclus-je avant de serrer ses doigts entre les miens.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mer 21 Fév - 10:05
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
S'ils me rassurent sur bien des points, ses propos ne suffisent pas à faire taire mes doutes. Je sais très bien que le problème vient de moi, de ma propre retenue. Il est prêt à m'offrir tout ce que je n'ai jamais réellement espéré et cela reste troublant. Je ne pensais certainement pas devoir mener ce genre de conversation un jour… En tout cas, pas avec lui.
Je réalise alors que ma confiance à son égard a été grandement éprouvée. Même si j’ai parfaitement compris les raisons de son départ, même si je ne lui en tient pas rigueur, cela ne m'empêche pas d'avoir peur. Je crains que cela ne se reproduise une fois encore et c'est ce qui me retient. Seulement, contre ceci, il ne peut strictement rien faire. Je n'accorderais aucun crédit à ses propos, pas plus qu'à ses promesses…
Puis, la conversation dévie sur un sujet légèrement plus épineux. Il me demande ce que j'ai ressenti durant notre échange, ce qui me donne la folle envie de disparaitre dans un trou de souris. N'a-t-il donc rien trouvé de plus gênant à demander ?
Il se défend néanmoins, évoquant son propre malaise uniquement apaisé par le fait d'avoir partagé cela avec moi. Ses mains rendues moites enserrent doucement les miennes… J'ai l'impression qu'il s'y accroche comme un naufragé à un morceau de bois flottant… Mais peut-être n'est-ce que le fruit de mon imagination.
–Tu n’es pas un choix par défaut, je ne suis pas là parce que tu es la seule femme que je connaisse… Tu es mon choix, car tu es celle que tu es, c’est tout. Je t’ai attendu treize ans, alors je peux bien être patient encore un peu.
Je n'ai certainement pas autant de facilité que lui pour évoquer mes sentiments ou mes ressentis. Cela ne fait pas partie de ma culture familiale. En général, on nous demande même de tout garder pour soi. De tout étouffer…
– Peut-être, oui … Mais cela reste difficile à croire pour moi. Il va me falloir du temps pour réellement accepter tout ça .. T'accepter toi.
Je sais que ce n'est pas une vraie réponse. J'en ai conscience… Surtout qu'après ce dérapage, cela rend la chose encore plus incompréhensible.
– Je tiens à toi, plus que ce que je ne suis réellement capable de le reconnaître. Je n'ai pas non plus détesté ce que nous avons partagé, mais… je soupire, craignant de le vexer. Mais je ne peux pas dire que c'était facile… Je me suis sentie gênée, oui. Un peu perdue aussi. Et puis, c'était douloureux et effrayant par moment.
Messages : 846
Date d'inscription : 08/08/2023
Crédits : Ma tronche (presque)
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Jeu 22 Fév - 0:14
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je ne sais pas quel impact mes paroles ont, elle sait trop bien masquer ses émotions. Si je meurs d’envie de savoir quel écho cela fait résonner en elle, je décide cependant de taire ma curiosité. D’autant que la discussion dévie sur un autre sujet, sujet pour lequel je trouve la capacité de lui demander son ressenti.
C’est une question qu’il m’est loin d’être simple à poser et pour laquelle je m’attends presque à la voir éluder toute réponse. Pourtant, je veux vraiment savoir, tout comme j’insiste une fois de plus sur le fait que je ne la choisis pas par simplicité. Je ne dirais pas que, de toute façon, est bien fou celui qui s’intéresserait à elle par facilité. C’est d’ailleurs un trait de caractère que j’apprécie chez elle.
Je ne te demande pas d’accepter sur l’instant Alaïs… Mais commence peut-être par t’accorder le droit d’être aimée. Dis-je doucement avec un sourire qui se voulait complice.
Par la suite, je l’écoute avec attention. Je sais que l’exercice auquel elle se livre est pour elle totalement contre sa manière d’être. Elle est issue d’une famille guerrière et les guerriers ne divulguent pas leurs émotions. Alors, d’une certaine façon, qu’elle se livre à moi est un pas en avant.
De prime abord, je suis soulagé d’entendre qu’elle n’a pas détesté. Plus que tout, je ressens une bouffée de chaleur alors qu'elle dit tenir a moi a ce point que même elle, le conçois difficilement. En revanche, la suite m’arrache une moue désolée. Pour la gêne et le fait d’être un peu perdue, comme je l’ai avoué, je n’en menais pas large non plus. En revanche, l’aspect douloureux et effrayant me dérange nettement plus. Si plein de questions me brûlent les lèvres, je ne m’en autorise qu’une seule afin de ne pas la brusquer.
Tout a été douloureux ? Ou juste… la dernière partie ? Demandais-je, hésitant, mal à l’aise. Je ne pose plus de question là-dessus ce soir après ça, c’est promis ! Conclus-je avant de la laisser répondre. J’avais besoin de savoir si mes caresses lui avaient fait mal, si je l’avais blessé avec mes doigts ou tiraillé avec mes dents, mes lèvres ou ma langue. J’imaginais bien que le dernier acte avait été le plus effrayant et possiblement le plus douloureux. Mais j’avais besoin de savoir si même la toucher, je le faisais mal.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Jeu 22 Fév - 9:59
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
–Je ne te demande pas d’accepter sur l’instant Alaïs… Mais commence peut-être par t’accorder le droit d’être aimée.
Cette conversation prend une drôle de tournure. Jamais je n'aurais cru entendre de telles paroles un jour. Est-ce réellement un droit que l'on peut s'accorder ? Peut-être, je ne sais pas finalement. Tout ceci me paraît un peu fou, presque irréel. Après tout, je ne pensais pas non plus le retrouver un jour… Retrouver un lycan encore moins… Et que dire de la suite alors ? Toute cette histoire est folle, tout bonnement.
– Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça, Roland, je finis par avouer avant de pousser un long soupir désespéré.
Et tout est allé si vite finalement. Je n'ai pas eu le temps de m'adapter à quoique ce soit. J'ai encore beaucoup de mal à croire qu'il est bien là, devant moi. Ou en tout cas que cet homme est bien mon ami d'enfance … Que je le connais, même si je ne sais certainement pas tout de lui.
–Tout a été douloureux ? Ou juste… la dernière partie ? Je ne pose plus de question là-dessus ce soir après ça, c’est promis !
J'écarquille les yeux face à cette question ô combien gênante. En réalité, je ne sais pas qui de nous deux est le plus embarrassé dans l'immédiat.
– D'après toi ? je lui demande en fronçant les sourcils. Il était là non ? Il a bien vu par lui-même. Il a bien dû le ressentir aussi. Je me souviens très clairement m'être figée sur l'instant… Des caresses et des baisers ne peuvent faire de mal à personnes, Roland…
Je n'ai pas du tout l'intention de développer davantage… Hors de question. C'est beaucoup trop humiliant.
Contenu sponsorisé
Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18