"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Lun 10 Juin - 17:28
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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En ouvrant les yeux ce matin, Edward n’avait pas songé un instant à évoquer aussi librement sa vie sexuelle avec Angelica. Il ne considérait pas le sujet comme tabou. Seulement, il n’était pas particulièrement à l’aise pour évoquer sa vie intime, d’autant plus quand il éprouvait des craintes sur leur première fois ensemble. Toutefois, la jeune femme fit preuve d’une pédagogie et d’une patience rare à son égard. Ce qui ne le surprenait aucunement. Elle lui avait toujours permis de se dévoiler sans crainte. Aujourd’hui, ne faisait pas exception. « Je sais. Seulement, ce n’est pas simple ». Avouer à la femme qu’il désirait qu’il n’était pas certain de parvenir à la satisfaire n’était pas tâche aisée, même pour lui, qui était notablement confiant au quotidien. « Quelques jours » renchérit-il avec douceur, puis précisa « Je te désire ». Edward ne souhaitait pas qu’elle pense à tort qu’il n’éprouvait aucune attirance physique pour elle. Parce que ce n’était nullement le cas. Son corps était particulièrement réceptif à leur proximité. Seulement, il avait besoin d’un peu de temps avant de passer outre ses craintes, et qu’il franchisse ce cap dans leur relation. Parler ouvertement de sexualité parmi au politicien d’en apprendre davantage sur la vie intime de la jeune femme qui avait découvrir d’autres facettes de la sexualité. Des expériences qu’elle avait apprécié. Il apprécia la sincérité de sa réponse, et ne porta aucun jugement sur le plaisir qu’elle avait pu éprouver avec d’autres partenaires par le passé. En réalité, il appréciait qu’elle se sente libre d’exprimer cela avec lui « En réalité, je n’avais rien imaginé » la taquina-t-il et reprit « Est-ce que ça te manquerait si on n’était seulement que tous les deux ? ». La question était sérieuse. Il ne souhaitait pas partager, mais peut-être qu’Angelica ne souhaitait pas se fermer à d’autres aventures. Il apprit également que son ex-petit-ami avait détruit la femme qu’elle était. Comment avait-il pu être capable de cela alors qu’elle était si douce et si bienveillante ?! « J’aime cette réponse » lui confia-t-il. Malheureusement, son entourage risquait de tout remettre en doute si chacun d’entre eux s’évertuer à la juger ainsi.
Lorsque l’accalmie reprit ses droits sur le penthouse, Edward laissa la jeune femme venir à lui et non l’inverse. Elle avait probablement besoin de temps pour digérer la tension qui avait émergé entre elle et Ava. Lorsqu’il l’aperçut dans la cuisine, il délaissa son café pour la rejoindre, mais en constatant qu’elle ne lui rendait nullement son étreinte, il glissa ses mains sous ses cuisses, la portant jusqu’à l’ilot central. Il lui prépara une tasse de thé et se glissa entre ses jambes, ses mains sur ses hanches. En sentant ses doigts se poser sur ses bras, il sut qu’il avait eu raison de s’obstiner. Avant qu’elle ne prenne la parole, il voulait qu’elle prenne conscience de l’importance qu’elle avait pour lui, à quel point elle était précieuse à ses yeux. « J’aimerais qu’ils te perçoivent comme moi je te vois » souffla-t-il, tout en laissant ses doigts s’aventurer dans sa chevelure rousse. Les paroles d’Angelica lui firent mal. Pas pour lui, mais pour elle. Son cœur étreint dans un étau, il avait envie de l’isoler de son entourage, pour qu’ils puissent être enfin heureux ensemble, sans être constamment accablé par le jugement du monde extérieur. « C’est ce que j’ai dit à Ava », avant de froncer les sourcils « Pas la gangrène » corrigea-t-il et reprit « Que je n’avais besoin de personne pour dicter ma conduite, et que j’étais libre de mes choix ». Il posa son front contre le sien « J’emmerde mon entourage » clama-t-il avec assurance, et ancra son regard dans le sien « Ils ne voient pas à quel point tu m’as guérie et que tu me rends meilleur au quotidien. Tu es la seule à me voir telle que je suis ». Il caressa sa joue « Si c’est trop dur à supporter pour toi, si ça te fait trop mal… Je te laisserais partir… » et reprit « Mais Angie… Je tiens à toi. Réellement. Et je me battrais pour toi, pour qu’ils te voient comme la personne que tu es réellement. Je ne t’abandonnerais pas pour eux » et lui demanda « Qu’est-ce que tu choisis ? ».
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Charly
Lun 10 Juin - 20:10
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -ne te mets pas la pression, c’est ça qui complique les choses. » avait elle ajouté. Pour ce qui était d’attendre, elle était d’accord et elle voulait qu’il se sente prêt pour ça. Elle sourit. Quelques jours ou un peu plus, ce n’était pas important. « -je sais… » répondit elle ensuite avec un sourire en coin avant d’ajouter comme un secret : « -je les constaté toute à l’heure… » oui, elle avait parfaitement senti son envie d’elle. Angie décida de s’ouvrir sur ce qu’elle avait pu vivre par le passé, donnant des précision sur des expériences à plusieurs, qu’elle ne regrettait pas. « -pas du tout. Je te l’ai dit, cela fait longtemps que je n’ai pas eu de rapport. Si je tenais à ce genre de pratique, ça ne serait pas le cas, tu crois pas ? » ça avait été une passade, deux trois fois tout au plus. C’était terminé depuis longtemps. Aujourd’hui, elle n’avait plus envie ou besoin de ça. Comme elle lui expliqua ensuite, aujourd’hui, elle n’était plus la même femme. Et elle aimait celle qu’elle était devenue. Elle aimait sa vie actuelle, elle aimait son corps, son reflet dans le miroir, ce qu’elle faisait dans la vie également, même si ça déplaisait visiblement à l’entourage d’Edward.
Elle avait travaillé sur elle, pourtant les jugements des autres pouvaient encore être douloureux. Ça revenait toujours à cette estime d’elle-même, d’être jugée pas bonne. Comme lorsqu’elle était gamine et qu’elle devait choisi si elle aimait plus sa mère ou son père. Qu’elle n’était pas à la hauteur de leurs espérances. Les réflexions d’Ava faisaient clairement échos à cela. Elle n’était pas à la hauteur de ce que l’assistante avait imaginé ou prévue. Elle décevait. La jolie rousse apprécia la douceur d’Edward et sa demande. Il voulait qu’elle lui parle. « -malheureusement, je pense que c’est impossible… » elle n’était pas fataliste, mais réaliste. « -je serais jamais assez bien pour toi à leurs yeux. » et il finirait pas comprendre qu’il s’était sans doute trompé. Un léger sourire fade lorsqu’il se reprit et précisa. Elle avait compris sans cela. Elle savait qu’il ne la voyait pas comme eux. Elle savait qu’il tenait à elle. Ça elle n’en doutait pas. Son front contre celui d’Edward, elle ne répondit rien de plus.
« -ils ne devraient pas avoir besoin de ça pour respecter un minimum la personne que je suis et ne pas me juger. » Edward ne laissait pas voir les changements. Enfin très peu. Et d’ailleurs le peu qui étaient visibles ne semblaient pas ravir son entourage. Elle lova sa joue dans sa main avant de le dévisager. « -je ne suis pas ta prisonnière Edward. » il n’avait pas à la laisser partir. Elle le ferait d’elle-même si elle jugeait qu’elle devait se protéger de tout ça. « -je n’ai pas envie de leur laisser du pouvoir sur ce qu’on peut vivre. Je suis consciente que je ne colle pas à la petite amie idéale pour un grand politicien. On est pas parti trois mois à l’autre bout du monde, tu as prit une journée de repos ! Alors oui, d’accord je suis déconnectée de ton monde, je n’y connais rien, je le reconnais. Mais tu as droit d’avoir une vie à côté de tout ça non ? » elle réalisait petit à petit que s’il poursuivait sa candidature, qu’il allait au bout de l’élection, tout allait se compliquer bien plus. Et que ça ne collait pas avec sa façon de vivre et de penser. Pour Angie, la vie méritait d’être vécue. Et ça ne pouvait pas se résumer à un job ! « -on dirait presque que c’est toi le prisonnier au final. » elle fut à deux doigts de dire à Edward qu’il devait annuler le contrat. Que cela allait rassurer Ava. Mais… c’était lui accorder trop d’importance. Alors elle entoura le visage d’Edward de ses deux mains et l’embrassa avec douceur. « -tu avais envie de te baigner ? » finit elle par demandé pour changer de sujet.
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Lun 10 Juin - 21:09
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Angelica était si complaisante à son égard, que parfois il s’interrogeait sur les raisons qui l’avait exhorté à tomber amoureuse de lui. Il rétorqua un simple « Promis » qui ne manquait pas pour autant d’assurance, aux seules fins de la rassurer. Il n’encombrerait pas son esprit avec ce genre de préoccupations. Il tenait à croire qu’au moment venu, il serait plus préoccupé par son corps nu sous le sien, que par ses peurs. Il lui demandait seulement quelques jours, parce qu’il n’était pas certain de patienter davantage. Angelica n’allait pas le contredire sur ce point, elle en avait été témoin le matin même. « Dans la piscine également » décida-t-il de lui avouer sur le même ton que cette dernière, tout en ignorant si elle considérait cet aveu comme flatteur ou non. Bien que la jeune femme semblait plus décomplexée que lui en ce qui concernait sa vie sexuelle, évoquant sans gêne ses expériences passées. Edward ne formula aucun jugement à son encontre, considérant qu’elle était libre d’éprouver d’autres manières de vivre sa sexualité. Il était seulement curieux, et s’interrogeait sur le manque qu’elle pourrait prétendument éprouver si elle ne devait se satisfaire que de lui seul à l’avenir. Il se mit à sourire, non sans qu’une petite teinte rougie n’éclaire timidement ses pommettes « En effet » et après une brève hésitation demanda « Est-ce que tu … enfin… avec moi… On en parlera plus tard ». Le politicien n’était pas contre l’idée séduisante de pimenter leur vie sexuelle, bien qu’inexistante pour le moment. Ils auraient tout le temps d’aborder le sujet par la suite. Rien ne pressé. Par ailleurs, leur conversation fut interrompue par la visite inopinée d’Ava qui ne repartit pas sans avoir estampillée Angelica dans son sillage…
Une fois encore, la jeune femme subissait les assauts des jugements de ses proches, alors qu’ils ignoraient tout d’elle. Et c’était douloureux de constater à quel point ça pouvait blesser Angelica, alors qu’elle ne lui faisait que du bien depuis son arrivée dans sa vie. « Ils se trompent » rétorqua-t-il avec douceur, mais non sans conviction. Il ne partageait nullement l’opinion de son entourage. En réalité, ils se fourvoyaient tous. C’était elle qui était trop bien pour lui. « Je sais la mia luce. Je sais… » et ça lui faisait mal d’entendre ces mots. Il déposa sa main sur sa joue et sentit son cœur se gonfler en la sentant appuyer sa joue tout contre ses doigts « Tu es la Belle dans la demeure de la Bête… » murmura-t-il, et reprit « Ce que je veux dire par là Angie, c’est que si tu ne te sens pas prête à endurer tout cela, je comprendrais. Tu pourras partir, me quitter, m’oublier. Je le supporterais plus que si tout cela venait à détruite tout le travail que tu as fournie pour t’aimer toi, avant tout ». Edward n’accepterait pas ses proches de détruite l’estime qu’elle avait d’elle, d’autant plus qu’il le savait fragile. Elle méritait de rester cette femme pleinement heureuse et épanouie qu’il avait rencontré quelques mois auparavant. Même si c’était sans lui. Bien qu’il était prêt à les affronter si nécessaire. « Je m’en moque » rétorqua-t-il tout en caressant sa joue « Angie, tu es la petite-amie idéale pour moi » et émit un petit rire nerveux « Je veux dire… Je ne suis même pas certain de te mériter et tout ça, ils ne le voient pas, et ça me fait mal. Mal pour toi. Parce que tu es brillante, belle, pétillante, patiente, douce et … Je suis un connard solitaire qui … » et laissa un nouveau soupir lui échapper « Je suis la Bête, et tu es la Belle ». Il était prisonnier de sa propre forteresse, et elle était la femme qui parvenait à voir au-delà des apparences, sans se douter qu’elle finirait par s’attacher à lui. « Je le suis depuis toujours. Ça n’a plus aucun effet sur moi. Mais sur toi… » et il peinait à le supporter. Son regard ancré dans le sien, il la laissa entourer son visage et l’embrasser avec douceur. Baiser qu’il lui rendit, avant de passer sa langue sur ses lèvres, comme pour mémoriser le goût de sa bouche contre la sienne « C’était l’idée. Je n’ai pas envie qu’ils gâchent cette première journée de nous » et l’aida à descendre de l’ilot « Va te changer, je t’attends », puis l’interpella en cours de route « Angie. Rappelle-toi que tu dors sept heures par nuit pour être parfaite. Ne les laisse pas te faire croire le contraire. S’il te plaît ». En attendant qu’elle revienne, il retira son t-shirt qu’il disposa sur l’une des chaises longues, et plongea dans la piscine chauffée, faisant quelques longueurs en l’attendant.
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Lun 10 Juin - 22:06
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Et si ils avaient raison au contraire ? Cette idée avait traversé l’esprit d’Angie pour la seconde fois. Malgré ce qui était né entre eux, elle ne serait jamais la bienvenue dans le monde d’Edward. Dans sa famille encore moins. « -arrête de dire ça s’il te plait. » elle n’aimait pas du tout cette image. Angie ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortie. Elle détourna les yeux, avant d’enfin répondre. « -ce que je vais dire me parait horrible mais… oui, si je ne supporte plus, je partirais… du moins je prendrais de la distance durant un moment. T’oublier par contre… aucune chance… » elle lui adressa un faible sourire. Oui, Angie se laissait le choix de se préserver et de battre en retraite si elle estimait que ça faisait trop. Elle avait souffert par le passé, pour un homme, à cause d’un homme. Cela l’avait détruite. Elle avait trop travailler pour se retrouver. Elle ne laisserait pas l’entourage d’Edward la détruire à leur tour. Edward venait de lui laisser une porte de sortie. Elle ne voulait pas la franchir maintenant, mais elle en gardait la clé si un jour elle devait s’échapper de tout cela.
Angie était heureuse de savoir qu’Edward la trouvait à la hauteur de ce statue de petite amie qu’elle allait ou avait réellement prit depuis ce baiser ce matin. Cela ne plairait pas à tout le monde. Rien ne serait facile… Elle en prenait conscience petit à petit. Et c’était douloureux. « -arrête… » souffla Angie alors qu’il se fustigeait de nouveau. « -c’est parce qu’ils ont l’habitude de te voir ainsi, et non pas comme je te connais moi. Malgré ses réticences, ta sœur semblait heureuse pour toi… » soit comment tenter de garder espoir. « -tu es un homme bien Edward. Seulement tu… tu es enfermé dans un rôle qui n’est pas toi. » qu’est ce qu’il risquait à afficher des sourires de temps à autres ? Elle n’osa pas lui soumettre l’idée. Elle préféra l’embrasser et évoqua le maillot de bain qu’il avait enfilé. Cette journée était censée être une journée de repos pour lui, pas une journée déprime. Elle n’aimait pas se laisser couler par le fond. « -moi non plus… » elle sauta de l’ilot et prit la direction de sa chambre. Mais elle se retourna pour l’écouter et esquissa un léger sourire sans rien répondre. Cela faisait quelques nuits que les sept heures de sommeil n’étaient pas là. Elle était loin d’être parfaite… Si seulement le problème venait de ça… Malgré tout, ils passèrent une belle journée entre piscine, discussion et détente. Jusqu’à ce qu’Edward constate plusieurs appels en absence de sa mère. Elle attendit patiemment qu’il rappelle sa mère, l’observant de loin assise dans le canapé. Petit à petit, elle avait vu son visage se fermer. Elle espéra, pria presque pour ne pas être à l’origine de cet appel.
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Lun 10 Juin - 22:40
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Angelica ne souhaitait peut-être pas l’entendre, mais c’était l’amer constat qu’il faisait depuis leur rencontre. Leur relation était étrangement similaire à ce conte pour enfants. Il était la Bête, celui avec lequel la Belle avait été enfermée et de qui, il s’éprend au risque de tout perdre. Il prend donc la décision de la laisser quitter sa forteresse, lui rendant sa liberté. Ce qui arrivera tôt ou tard. Edward en avait l’angoissante sensation. C’était pour cela qu’il anticipait sa décision, en lui confiant qu’il n’éprouverait pas la moindre amertume si elle décidait de le quitter, de partir, et même de l’oublier. Bien que restant impassible, acceptant sa décision d’un « Tu dit ça parce que tu es dans mes bras. Mais tu te rendras rapidement compte que je ne suis pas si difficile à oublier tout fin de compte » qu’il murmura avec une douceur contrastant avec la violence de ses mots. Intérieurement, il souffrait à ce futur inéluctable qui se dessinait peu à peu dans leurs esprits. Tout cela parce que son entourage n’acceptait pas que son cœur puisse choisir une influenceuse, ne correspondant pas aux exigences de la famille Wyler et à leurs ambitions qui le détruisait depuis tant d’années maintenant. Parce qu’en ce qui le concernait, Angelica était tout simplement parfaite à ses yeux. Si parfaite, qu’il ne méritait pas une telle femme à ses côtés. « Oui. Iris est heureuse pour nous… » la corrigea-t-il et reprit « Que me demandes-tu Angie ? D’être cet homme-là avec eux aussi ? ». Il n’était pas certain d’y parvenir. Aussitôt Ava avait franchit les portes de l’appartement qu’il était redevenu le politicien rude et froid qu’il avait toujours été. Il lui rendit son baiser à défaut de poursuivre la conversation et se rendirent à la piscine le reste de l’après-midi.
S’essuyant le visage avec sa serviette, la peau encore humide de l’eau chlorée, Edward fronça les sourcils en constatant les nombreux appels de sa mère. Entre autre. Son père et sa sœur avaient également tenté de le joindre. Il cala le petit appareil contre son oreille « Maman ? ». Deux heures plus tard, Edward était vêtu d’une de ses habituels costume trois pièces signé d’un grand créateur italien, délaissant sa valise dans l’entrée, pour se rapprocher d’Angelica, ses bras entourant sa taille « Je t’appelle en atterrissant » et posa son front contre le sien « J’aurais aimé que tu m’accompagnes Angie… ». Il pouvait encore entendre la voix brisée par les larmes retenues de sa mère lorsqu’il était parvenu à la joindre à nouveau. Nonna avait été victime d’une crise cardiaque alors qu’elle se rendait à l’épicerie, comme chaque matin. Sans l’intervention rapide des secours, elle serait décédée sur le trottoir bordant sa maison de village. « Je rentre dans une semaine… » et déposa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser plus long et plus profond que ceux qu’ils avaient pu échangé aujourd’hui. Mais il l’a laissé seule, après cette longue et éprouvante conversation, et il n’aimait pas ça. Il mit lentement fin au baiser « Mon chauffeur m’attends » devina-t-il en entendant la sonnerie de notification résonner dans la poche intérieure de sa veste. Il lui donna un dernier baiser et s’éloigna pour se saisir de la poignée de la valise, pour finalement rebrousser chemin, et l’embrasser de nouveau « Je dois partir maintenant » et récupéra son bagage à roulettes, et quitta le penthouse. Comme promis, il lui envoya un message en atterrissant sur le tarmac de l’aéroport de Rome : Bonjour la mia luce. J’espère que tu as bien dormie. Je viens d’atterrir à Rome. Je t’embrasse. Et rangea le petit appareil dans la poche « Angelica ? » lui demanda Iris en jetant un bref coup d’œil à l’écran « Oui », tout en tournant la tête ne direction de le hublot de leur jet privé.
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Mar 11 Juin - 10:05
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -arrêtes tais-toi, je t’en supplie. » ça lui faisait vraiment mal, là au creux du ventre, de l’entendre dire ça. « -peut-être que c’est facile, mais j’ai pas envie de t’oublier. J’ai pas envie de laisser tomber, j’ai pas envie de prendre le chemin facile. » merde ! C’était si compliqué que ça d’être heureux à deux ?! « -moi aussi je les emmerde parce que j’ai envie d’être avec toi, même si ça leur plait pas. » Elle évoqua le fait que sa sœur avait finit par être heureuse pour lui. Le nous qu’il employa n’était pas convainquant pour Angie. Iris était heureuse pour son frère. Elle l’aurait été d’autant plus si la nana choisi avait été mieux choisi justement. Mais elle n’en dit rien. « -non, je te le demande pas. Trop de monde te demande tout et rien ou exige des choses venant de toi. Tu sais prendre tes décisions. » elle espérait qu’en appuyant sur ce point, il comprenne qu’elle le laissait libre de mener sa vie comme il l’entendait. Elle ne voulait pas perdre sa liberté en entrant dans cette dynamique de couple. Et cela commençait par lui laisser ses choix à lui. Mais oui, s’il affichait un changement de comportement, assumait ses envies au lieu de suivre les envie des autres, alors il deviendrait maitre de sa vie… Seulement cela, c’était à lui de le comprendre et de s’en défaire. Elle ne pouvait pas le faire pour lui.
En fin de journée, une mauvais nouvelle arriva. Lorsqu’Edward avait raccroché, Angie s’était levée du canapé pour s’approcher de lui. Elle l’avait prit dans ses bras, sans pour autant lui dire que ça allait bien se passer. Elle ne s’avançait jamais sur ce genre de chose. On lui avait dit ces mots pour sa grand-mère… et elle était décédée. Elle lui avait demandé s’il voulait de l’aide pour sa valise, il avait refusé. Elle l’avait cependant accompagné jusque dans sa chambre. Elle était restée silencieuse, l’observant avec le plus de douceur possible. Il aurait aimé qu’elle l’accompagne. Elle avait souri, s’était approchée et avait déposé ses lèvres sur les siennes avec tendresse. Ils savaient l’un comme l’autre que c’était impossible… Et c’était mieux qu’elle reste ici. Pour le moment, elle n’avait pas sa place là-bas, en Italie, auprès de Nonna. Ça ne voulait pas dire qu’elle ne serait pas avec lui par l’esprit.
« -envoi seulement un message… l’important c’est d’être avec ta famille… » son front contre le sien elle souffla : « -je sais… » mais c’était trop tôt, et ça ne ferait que créer des tensions. Il lui avait déjà dit trois fois qu’il rentrait dans une semaine. Elle le sentait tellement mal, paniqué et elle ne pouvait rien faire à par lui rendre son baiser avec le plus de tendresse possible. Lorsqu’il éloigna son visage, elle se pinça les lèvres, avant de hochement de nouveau la tête. Elle le suivit du regard, puis sourit avec douceur avant de lui rendre à nouveau son baiser, ses mains sur son torse. Un signe de main et elle le regarda s’éloigner. La porte refermée, elle trouva soudainement l’appartement immense… Avant d’aller se coucher, elle récupéra l’oreiller d’Edward dans sa chambre, afin de dormir avec.
Angie eut bien du mal à trouver le sommeil. Elle avait finit par se relevé et faire un temps de méditation sur la terrasse, sous les étoiles. Cela l’avait aidé à se détendre un peu. Le lendemain matin, étrange sensation de que de voir le New York Times sur le comptoir sans Edward derrière. Elle prit une photo du journal, et posta cela sur ses réseaux avec comme légende un : comme un manque dans ma matinée… Elle sourit en voyant arriver le message d’Edward. Pas vraiment. Je pense à toi. Je t’embrasse.
« - Vous allez bien madame ? » demanda Yuma soucieuse sans doute de la voir le regard triste. « -oui… oui je ne vous faites pas de souci pour moi. Edward est absent durant toute la semaine. Un problème familiale. » « -si vous avez besoin de quoi que se soit, vous savez que je suis là madame. » Angie sourit avec douceur : « -je sais Yuma… Merci… » A la place de la séance de yoga, Angie improvisa une séance de danse. Elle avait besoin de remonter en énergie positive. Déprimer n’aiderait pas la grand-mère d’Edward, et ne changerait rien à l’opinion de ses proches. Comme souvent, elle fit une vidéo qui parlait d’elle, et qui demandait leur avis à ses followers. Elle expliquait qu’elle avait prit l’habitude d’envoyer des sortes de pensées ou de prières, aux gens qu’elle aimait. Pour les entourer d’amour ect… Elle n’évoqua pas Nonna, ni Edward. Mais laissa sous-entendre qu’ elle avait d’autre préoccupation que son compte insta. Dans l’après-midi, elle ouvrit de grands yeux en voyant un message reçu en privé. Tu aurais dû l’accompagner. Iris. Wahou… c’était assez déstabilisant. Surprenant même… Angie décida de ne pas répondre. Quand Edward appela en visio, elle sourit directement en voyant apparaitre son visage. "-coucou... comment va-t-elle?"
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Mar 11 Juin - 11:02
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Si leur relation venait à échouer sous la pression familiale, contraignant Angelica à le quitter, le politicien savait qu’elle finirait par l’oublier inévitablement. Ça ne serait pas difficile. Après tout, il n’aurait été que de passage dans sa vie, et probablement qu’elle se remémorerait les moments passés ensemble en entendant son nom à la télévision, ou en humant son parfum sur un autre homme dans la rue. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Mais Angelica ne partageait pas son avis et le supplia de se taire, étreignant davantage son cœur. Il déposa un long baiser sur son front, tout en murmurant « Pardon Angie… Pardon ». Il croisa de nouveau ses prunelles émeraudes dans lesquelles il souhaitait indéfiniment se perdre « Je n’en ai pas envie non plus Angie. » Elle parvint à lui tirer un petit sourire satisfait en entendant ses mots empreint de conviction « C’est ce que je voulais entendre ». Il espérait que sa famille prendrait conscience qu’elle le rendait pleinement heureux, et que ça leur suffirait pour l’accepter. Iris avait pu constater d’elle-même que la jeune femme le comblait au quotidien. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à convaincre le reste de son entourage du bien-fondé de leur relation, qui allait bien au-delà des ambitions politiques ou des exigences de sa famille. Mais probablement que pour cela, Edward allait devoir prendre la décision de se dévoiler davantage, pour révéler l’homme qu’il devenait grâce à la présence d’Angelica à ses côtés. C’était tout du moins ce qu’il cru lire entre les lignes lorsque la jeune femme s’adressa à lui. Il la couva tendrement du regard parce qu’elle prononça exactement les mots qu’il avait envie d’entendre. Elle lui laissait la liberté d’être qui il désirait. « Merci » fut la seule réponse qu’il lui accorda, mais qui signifiait beaucoup pour celui qui peinait à s’accommoder des formules de politesse.
Bien que la suite de la journée se déroula avec plus de légèreté, pataugeant dans la piscine, avec pour seuls témoins, les imposants buildings qui les entouraient, il avait fallu cet appel pour que tout s’écroule tel un château de cartes. Leur bonheur n’avait été qu’éphémère. Nonna venait d’être hospitalisée à la suite d’une crise cardiaque. Angelica était restée silencieuse, sa seule présence suffisant à apaiser l’angoisse qui l’accablait. Il avait savouré son étreinte, avant de préparer sa valise. Seul. Il apprécia qu’elle reste en retrait, à seulement l’observer, lui permettant ainsi de réfléchir dans le calme comme il en avait prit l’habitude ces dernières années. Il ne reprit que la parole pour lui demander de l’accompagner, mais elle déclina à juste raison, tout en l’embrassant. Elle avait raison. C’était précipité et les circonstances n’étaient pas idéales pour une rencontre avec sa famille. Pour autant, elle allait lui manquer. Terriblement. « Un message » et acquiesça d’un signe de tête. Ce n’était qu’une semaine. Il serait de retour dans une semaine. Tel qu’il lui martela en l’espace de quelques minutes. Il était angoissé, anxieux et craignait le pire en atterrissant à Rome. Edward s’octroya le droit d’un dernier baiser, qui n’en fut pas un, car il ne put se résigner à partir sans déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes. Le vol fut particulièrement long, et pour autant, aucun membre de sa famille n’osa parler. Il fut le seul à ne pas parvenir à dormir au cours de ces dernières heures, et à peine les roues de l’avion se posant sur le tarmac, qu’il envoya aussitôt un message à la jeune femme : Je reviens vite. Je t’embrasse.
Dans la voiture les menant à l’hôpital, la voix de son père retentit « Iris nous a dit que tu avais rencontré une jeune femme » « Oui » répondit-il simplement « Elle est influenceuse ? » précisa sa mère, avec davantage de curiosité que de jugement dans la voix. Iris intervint avant même qu’il n’ait le temps de répondre « Elle prône des valeurs de bien-être et d’épanouissement personnel. Je suis son compte depuis notre rencontre, et je me suis mise au yoga depuis ». Si on était dans un Looney Tunes, probablement que la bouche d’Edward se serait ouverte jusqu’au tapis-sol de la voiture. « C’est récent entre vous ? » finit par demander son père, peu convaincu par les dires de sa fille cadette « Quelques mois » et se mit à sourire tout en observant le paysage urbain défilé derrière les vitres teintées de la berline « Elle est fantastique » précisa-t-il. « Tu me sembles heureux » « Mais c’est une influenceuse et pour ta carrière, je ne suis pas certain que … ». Le sourire d’Edward s’était aussitôt dissipé et fixa le patriarche de la famille « Que quoi ?! Qu’elle me rende heureux ? Qu’elle me donne envie de sourire rien qu’en pensant à elle ? Qui me donne de nouveau goût à la vie ? » « Edward, nous… » « Je ne veux rien entendre » « Nous arrivons » précisa Iris pour mettre un terme à la conversation. Ils sortirent tour à tour de la berline noire, et sa jeune sœur le retint par la manche « Pourquoi n’est-elle pas venue ? » et pour seule réponse, il désigna leurs parents d’un regard « Tu l’aimes ? » « Je tiens à elle » « Bats-toi pour elle alors » et ajouta sur un ton plus taquin « Elle me rend mon grand-frère ». Il passa un bras autour des épaules d’Iris, la serrant contre lui, et franchirent les portes de l’hôpital ainsi. Nonna était consciente et les médecins plus que confiants. Bien évidemment, elle était allé de son commentaire en les apercevant tous dans sa chambre « Vous n’auriez pas dû vous déplacer pour si peu ! », ce qui avait fait réagir les quatre membres de la famille Wyler. Edward profita des longues conversations pour s’éclipser dans le couloir et appeler Angelica en visio « Bonjour toi. Elle va aussi bien qu’on peut aller après une crise cardiaque. Les médecins restent confiants pour la suite. Et toi la mia luce ? » et lui sourit « Tu me manques » et fit quelques pas pour s’éloigner davantage de la chambre « J’ai vu ta vidéo. Enfin Iris. Qui m'en a parlé… Merci ».
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Charly
Mar 11 Juin - 14:36
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Durant la nuit, la conversation qu’ils avaient eut dans la cuisine après le départ d’Ava, n’avait fait que tourner dans son esprit. Ils n’avaient rien vécu réellement ensemble qu’Edward avait déjà possiblement envisagé qu’Angie décide d’abandonner… Cet échange avait été douloureux. Elle n’avait pas envie de s’éloigner, encore moins de tenter de l’oublier. Angie n’avait pas non plus envie de changer pour faire plaisir à l’entourage d’Edward. Le problème n’était pas elle. C’était l’opinion qu’ils avaient tous d’elle sans chercher à la connaitre. Ils se bornaient à un mot qui avait pourtant un sens très large. C’était à Edward de leur expliquer qui elle était et surtout de leur faire comprendre qu’il ne souhaitait plus qu’on lui dicte sa vie. Elle voulait seulement le rendre heureux, et jusqu’à preuve du contraire, elle y parvenait.
Il était loin, mais elle ne cessait de penser à lui. Elle aurait aimé que les choses se passent autrement. Elle lui envoyait des pensées positives, espérant que tout se passait bien avec ses parents et que Nonna allait déjà mieux. C’était peut-être égoïste mais elle voulait avoir la chance de rencontrer cette femme qui comptait tant pour Edward. Lorsqu’il appela, elle s’installa rapidement dans le canapé, et un sourire radieux s’afficha sur son visage en le voyant apparaitre à l’écran. « -tant mieux… » souffla la jeune femme. Les médecins étaient confiants. Angie ne connaissait pas Nonna, mais elle imaginait sans mal une femme avec un fort caractère, n’appréciant pas les médecins ou rester tranquille. Encore moins être dépendante de qui que se soit. « -toi aussi tu me manques… » répondit la jeune femme en réalisant qu’ils s’exprimaient comme deux tourtereaux. « -oh… » souffla Angie. Elle était presque gênée alors que la vidéo était publique. « -vous envoyez des ondes positives, c’est la seule chose que je peux faire alors… » un petit haussement d’épaule. « -et pour ce qui est de ta sœur, j’ai capté dans la journée qu’elle me suivait… elle m’a envoyé un message… Je… » elle sourit nerveusement. « -je n’ai pas su quoi répondre. » une légère grimace. « -ça va toi ? Tu n’as rien dormi dans l’avion n’est-ce pas ? » il avait les traits tirés. « -Yuma t’envoie son soutien. » il n’en avait peut-être rien à foutre, mais elle tenait à ce qu’il sache que son personnel avait de l’intérêt pour lui autre qu’un salaire. « -je suis contente d’entendre que ta grand-mère aille bien… » elle hésita mais n’ajouta rien. Ce n’était peut-être pas le moment pour lui dire qu’elle souhaitait rencontrer cette femme lors du prochain voyage en Italie qu’il lui avait proposé l’autre soir.
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Mar 11 Juin - 15:10
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Durant toute la durée du vol, les pensées d’Edward n’avaient eu de cesse de vaciller entre Angelica et Nonna. L’angoisse omniprésente, il avait été incapable d’accorder du temps à Morphée, et avait ainsi fixé les nuages jusqu’à l’atterrissage. Il aurait tant aimé que la jeune femme les accompagne, mais au regard de l’accueil que réserva ses parents à l’annonce de sa venue dans sa vie, il sut qu’elle avait fait le bon choix en restant à New York. Sa mère semblait tiraillée entre le ravissement de voir enfin son fils accepter une femme à ses côtés, et l’effet néfaste que son choix de carrière pouvait avoir sur sa course au Sénat. Bien qu’elle eut l’élégance de se taire à ce sujet, son père ne prit pas la peine de l’épargner malgré les circonstances. Il aurait pu passer tout cela sous silence, prétextant qu’ils étaient en Italie pour prendre soin de Nonna et non de sa vie sentimentale, mais il était lassé des jugements infondés de ses proches à l’égard d’Angelica, et décida de mettre un terme au débat, encouragé par sa jeune sœur, qui fut preuve d’un soutien sans faille.
Lorsqu’ils arrivèrent dans la chambre de Nonna, cette dernière était branchée à toute sorte de machines dont le son régulier était presque rassurant à entendre. Elle harcelait d’ores et déjà ses médecins pour sortir au plus tôt de cette maudite chambre d’hôpital, qu’elle avait décrit fade et sans éclat. Edward avait profité de l’effervescence de la pièce pour s’éclipser et appeler Angelica qui s’inquiéta aussitôt pour sa grand-mère maternelle. Elle était si prévenante. Comment ne pouvaient-ils pas tous le voir ?! Le téléphone tendu face à lui, Edward exploita l’accalmie du couloir pour lui confier qu’elle lui manquait. Le politicien esquissa un timide sourire à l’aveu de la jeune femme « On dirait que nous sommes ensemble depuis des mois. C’est déstabilisant » commenta-t-il tout en continuant d’évoluer dans le long couloir, jusqu’à trouver un cul de sac. Il laissa son dos glisser tout contre le mur immaculé de blanc, ramenant ses genoux pour laisser son poignet prendre appui, stabilisant ainsi le portable devant lui. « Ça semble avoir fonctionné » déclara-t-il alors qu’ils s’étaient retrouvés face à une Nonna éveillée à leur arrivée. « Que t’as-t-elle dit ? » alors qu’Iris n’avait jamais mentionné le moindre message.
Le politicien émit un petit rire fatigué, tout en se frottant l’œil droit de sa main libre « Non. Je n’ai pas cessé de penser à Nonna, et à toi, notre dernière conversation » tout en réprimant un bâillement « Je dormirais mieux quand je serais rentré », et laissa sa tête reposer contre son point mi-fermé, son coude prenant appui sur la petite table basse qui trônait là, sûrement dans une idée de décoration soft et épurée, et pourtant inutile. « Remercie-là pour moi » en étant touché que sa femme de ménage, avec laquelle il n’était pas particulièrement cordiale au quotidien, ait une pensée pour lui. « Moi aussi » et reprit « Tu ne m’as toujours pas répondu. Veux-tu m’accompagner en Italie ? ». Les évènements de cette semaine n’avaient pas bouleversés son emploi du temps, et il comptait bien se rendre, comme chaque année, de nouveau auprès de Nonna pour quelques jours. « Il n’y aura pas mes parents, si c’est ce qui t’inquiète. Nous deux, avec Nonna bien évidemment, dans une jolie maison en pierre ancienne, datant sûrement encore de la colonisation romaine, bordée par un joli jardin fleurie, et à une heure de la plage, tout au plus » et sourit, de ce sourire épuisé « Je n’ai plus d’arguments pour te convaincre » « Tu es au téléphone ? ». Edward releva son regard sur sa jeune sœur « Oui. Avec Angie » « Salue-là pour moi. On va déjeuner au restaurant. Tu nous accompagnes ? » « Non » « C’est à cause de la dispute dans la voiture ? » « Iris. Pas maintenant ». Elle lui fit un signe de main, et reporta son attention sur le portable « Tu as le « bonjour » de ma sœur » et reposa sa tête contre son poing « Comment s’est passée ta journée ? Raconte-moi ».
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Mar 11 Juin - 15:41
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -c’est un peu le cas… » répondit Angie en lui adressant un doux sourire. Leur premier baiser ne datait que de la veille, et pourtant ils vivaient ensemble depuis quelques temps, partageaient un quotidien et avait construit une relation stable. Les sentiments et l’attachement qu’ils avaient l’un pour l’autre n’était pas né d’hier. Ils étaient là depuis déjà quelque temps. Angie était soulagée de savoir que Nonna allait bien. Il lui faudrait sans doute du repos. Avoir ses proches avec elle, ne pouvait que lui faire du bien également. Il évoqua sa sœur et Angie lui confia qu’elle avait eut droit à un message. « -que j’aurai dû t’accompagner. » ce qui d’après Angie, était toujours une mauvaise idée. Ce n’était pas les circonstances idéales pour intégrer la famille Wyler. Elle ne voulait pas précipiter les choses. Ni se sentir comme une intrue dans le paysage. « -je n’ai pas su quoi lui répondre… » avoua la jolie rousse toujours déstabilisée.
Angie pouvait facilement voir qu’Edward était fatigué. Il n’avait sans doute pas dormi. « -oubli notre conversation pour le moment, concentre toi seulement sur ta grand-mère, d’accord ? » il était en Italie pour une semaine, et il devait seulement se préoccuper de Nonna. « -tu peux tout de même penser à moi bien sur… » avait elle ajouté pour le faire sourire. Angie sourit avec douceur. Quand il serait rentré… est ce qu’ils décideraient de dormir ensemble ? Peut-être… elle s’était posée la question. Elle avait décidé de laisser les choses se faire d’elles-mêmes. « -je lui dirais. » un nouveau sourire tendre, comme si cela pouvait détendre Edward à distance. Angie ouvrit la bouche mais Edward se lança dans une description de ce que pourrait être leur séjour. « -tu pouvais seulement t’arrêter à l’Italie, toi et moi avec ta grand-mère… » peut lui importait finalement où ils logeraient et ce qu’ils y feraient. « -la réponse est oui… » souffla Angie avant d’entendre la voix d’Iris et de voir Edward détourner la tête. Elle attendit avec patience, et sourit, toujours autant surprise qu’Iris soit de leur côté… « -tu as eu une conversation avec elle pour qu’elle change d’avis ? » oui, Angie avait un peu de mal à comprendre…
Elle inspira et répondit : « -elle a commencé de façon étrange… Yuma avait déposé le journal dans la cuisine… c’était… je sais pas… vide, sans toi… » tout comme la totalité de l’appartement. Elle lui décrivit sa journée, qui n’avait pas été des plus actives. Le reste de la semaine le serait plus. « -demain après-midi j’ai rendez-vous avec Adam pour la promo du livre, que je n’ai toujours pas lu… » clairement elle n’avait pas eu la tête à ça. Encore quelques minutes à parler et ils décidèrent de raccrocher. « -profites de ta grand-mère tant que tu es seul avec elle. » lui conseilla Angie. « -et repose toi d’accord ? » Nonna allait bien, il pouvait se détendre un peu. « -je t’embrasse… » en raccrochant, elle réalisa qu’elle avait retenu d’autres mots. Ce n’était pas du tout le moment de lui dire qu’elle l’aimait. Est-ce qu’elle l’aimait d’ailleurs ? C’était une grande question…
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