"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Sam 3 Aoû - 9:28
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Le décès brutal de son meilleur ami et l’impact que ça avait engendré chez Edward, avaient également engendré de sombres conséquences sur l’ensemble de son entourage. Il avait évolué au milieu de non-dits et de rancunes dont il ignorait encore l’existence quelques heures auparavant. Sans Angelica, il n’aurait jamais su la colère que réprimait sa sœur à son encontre. Tout le long du trajet retour durant, le politicien n’avait eu de cesse que de ressasser les paroles de cette dernière, alors qu’elle ignorait sa présence de l’autre côté de la porte. Ce soir, alors qu’ils étaient de nouveau chez eux, le quadragénaire ignorait si ces révélations permettraient ou non de faire réaliser le mal qui gangrénait leur famille depuis tant d’années maintenant, ou s’ils continueraient à nourrir inlassablement tous ces non-dits. Angie espérait que ça permettrait d’éveiller les consciences. Quant à lui, il n’était plus certain de rien… « Tout ce qui m’importe aujourd’hui, c’est nous deux… » souffla tendrement le politicien à l’attention de la jeune femme à ses côtés. Si sa famille n’était pas prête à accepter qu’il était aujourd’hui heureux après des années à seulement prétendre l’être pour contenter tout le monde, qu’il en soit ainsi. Il érigerait alors un mur entre eux et lui. Parce que ce soir, à l’instar de tous les autres jours depuis des mois maintenant, son plus grand soutien avait été la femme qui prenait à ce jour place devant lui à la table de la terrasse. Angelica avait été la seule à l’aimer, à le comprendre et à le soutenir malgré ses impairs. Aujourd’hui, Edward voulait la rendre pleinement heureuse à son tour et il n’avait pas terminé de la surprendre, malgré l’heure tardive.
En effet, cette escapade avait été également organisée pour éloigner la jolie rousse de leur appartement le temps de quelques jours, afin de laisser la magie de Louisa opérer en leur absence. « Non, suis-moi » Il émit un petit rire à sa question et se leva aussitôt, lui tendant la main pour l’enjoindre de le suivre « Oui, maintenant » et l’entraina jusque devant la porte de ce qui était dorénavant son ancienne chambre. Il la laissa entrer dans ce qui était dorénavant son antre, son refuge, son espace personnel. Peu importe le nom qu’elle choisirait pour désigner cette pièce. Elle était dorénavant tout à elle. La couvant tendrement du regard alors qu’elle prenait connaissance de l’endroit, il sourit à ses mots « Je suis heureux de l’entendre ». Restant quelque peu en retrait, il en profita pour lui apporter le colis qui attendait patiemment d’être ouvert depuis plusieurs jours maintenant. Les aléas de leur relation avaient quelque peu retarder la découverte des photographies d’eux deux qu’il avait fait encadrer, afin de pouvoir les disséminer un peu partout dans leur appartement. Mais soudainement, l’esprit d’Edward semblait comme assimiler l’aveu formulé quelques heures plus tôt par sa jeune sœur et le constat fut douloureux. La gorge nouée et les yeux embués de larmes, le politicien prit alors péniblement conscience d’avoir brisé sa famille… Était-ce réellement l’homme qu’il était en finalité ?! Celui qui était capable du pire à l’égard des gens qu’il aimait ?!
Les paupières closes en espérant vainement qu’elles retiennent ses larmes, Edward finit par rouvrir les yeux en sentant la chaleur du corps de la jolie rousse tout contre le sien, ses bras enserrant sa taille. Sans mot dire, il abdiqua à sa demande et se laissa conduire jusqu’au canapé, et posa son front contre sa poitrine, ses mains dans le bas de ses reins comme si elle craignait qu’elle disparaisse soudainement. Silencieusement, Edward laissa les larmes couler le long de ses joues tout en se laissant bercer par la caresse de ses doigts se perdant dans ses cheveux bruns. Il avait toujours aimé lorsqu’elle faisait cela. Cette douceur dont elle était capable… Comme si Angie avait sentit ses larmes s’apaiser, elle prit parole en lui rappelant qu’il n’était responsable de rien. Il était, à l’instar de tous, une simple victime qui avait souffert de cet accident. Lentement, le beau brun releva ses prunelles rougies par les larmes sur le visage de sa moitié « J’aurais dû faire mon deuil au lieu de penser que je pourrais surmonter ça tout seul… » et nicha de nouveau sa tête contre sa poitrine « Je n’ai jamais voulu leur faire de mal… » souffla-t-il, la gorge serrée. Il osa un nouveau regard vers elle « Je ne suis pas un homme mauvais Angie… Tu dois me croire… J’ai juste agit comme je pensais être la meilleure manière pour m’en sortir … J’étais… jeune... ». L’influenceuse avait raison. Il n’était qu’un enfant à l’époque de l’accident. Seize ans, ce n’était rien. Quelques larmes coulèrent de nouveau sur ses joues et les essuya aussitôt de la paume de sa main, puis inspira profondément « Ça va aller… » et émit un petit rire nerveux « Entre une famille dysfonctionnelle et un petit-ami en larmes, tu dois t’interroger sur les choix de ton cœur ». Angelica aurait pu tomber amoureuse d’un homme comme Adam, qui ne traînait pas de bagages émotionnelles ou de traumatismes. Mais non, il avait fallu qu’elle tombe amoureuse de lui … Et bien qu’il en était pleinement heureux, ce soir, il avait surtout envie de la protéger de lui-même et de sa famille.
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Charly
Sam 3 Aoû - 16:34
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Angie aurait dû ressentir une sorte de soulagement, de savoir qu’en réalité, ce n’était pas elle le problème. Le vrai problème, c’était qu’Edward décide d’être heureux après toutes ces années. Qu’il décide d’aller de l’avant alors que ses proches n’en étaient pas encore ou pas capable du tout. L’influenceuse aurait dû ressentir cela, et pourtant, c’était plus de l’appréhension qui naissait en elle. Rien n’était terminé. Ce n’était pas le moment de parler de ça, pourtant, elle espérait qu’Edward et sa famille parviendraient à se parler, à se pardonner, à s’aimer de nouveau. Parce que même s’il affirmait aujourd’hui, là maintenant que ça n’avait pas d’importance, que tout ce qui comptait c’était eux deux… ça finirait par lui peser. Par pourrir à l’intérieur de lui. Pour le moment, sur la terrasse, ils faisaient un peu semblant. Comme si ils n’avaient pas souffert de cette conversation, de cette confrontation.
Malgré tout ce qu’il pouvait ressentir, Edward tentait de faire perdurer leur petit weekend en amoureux. Les bougies autour de la piscine, maintenant une surprise. Angie joua le jeu. Même si la surprise fut vraiment belle. La décoration de la pièce qui avait été sa chambre, était magnifique. Elle adorait l’ambiance cosy qui y régnait. Elle adora tout autant les photos d’eux, encadrées avec soin. Edward était un homme si attentionné… romantique aussi. Sensible, même s’il ne le montrait pas. Seulement ce soir, l’armure tombait à nouveau. Les larmes étaient là, prêtent à inonder son visage. Angie ne réfléchit pas longtemps avant de le prendre dans ses bras. Il avait besoin de douceur, de tendresse, et de pleurer. Alors elle le laissa faire, l’entrainant avec elle sur le canapé, se contentant d’être présente pour lui.
Elle osa prendre la parole au bout de quelques minutes. Il n’était pas fautif. Il devait se le mettre dans la tête. Il n’avait été qu’une victime impuissante. « -ce n’est pas simple de faire un deuil… et encore une fois, tu étais si jeune… » elle se pinça les lèvres, tout en lui caressant toujours les cheveux. « -je sais, et je suis certaine qu’ils le savent aussi. » ces parents n’étaient pas débiles. Ils auraient dû être capable de l’aider. Ça n’avait pas été le cas. « -Eddy… Eddy… mon amour, arrête. » elle encra son regard dans le sien. « -je sais que tu n’es pas un homme mauvais. Je le sais. » elle détacha ces trois mots pour qu’il les impriment dans son esprit. « -et oui tu étais jeune. Tes parents auraient dû être capable de voir ta détresse et t’apporter de l’aide. Même s’il fallait défoncer la porte de ta chambre.
Edward essuya ses larmes, et remit son armure. « -ne fait pas ça… » souffla Angie. « -tu n’as pas besoin de faire semblant avec moi et tu le sais… » elle lui sourit avec douceur : « -niveau famille de merde, je connais… quand aux larmes, je connais aussi. » un léger haussement d’épaules. « -parfois ça fait du bien de les laisser sortir… « elle caressa sa joue. « -c’est beau un homme sensible… » souffla la jeune femme toujours avec cette douceur. « -il n’y a pas de mauvaises émotions. Ce ne sont que des signaux. Et il faut les écouter… c’est parfaitement logique et normal que tu ressentes tout ça… tu as beau être un mâle alpha hyper canon, tu es un être humain… et l’être humain est émotion. »
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Sam 3 Aoû - 19:51
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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En finalité, le bonheur était versatile et fragile. Edward en prenait conscience à ses dépens… La veille au soir, au pied du feu crépitant, ils partageaient avec la jeune femme, l’une des plus belles nuit de leur histoire, avec pour seul témoin, un ciel dégagé et étoilé. Et voilà que ce soir, le glas de leur escapade romantique avait brutalement sonné. Et bien qu’Edward mettait tout en œuvre pour donner l’illusion que rien n’était réellement terminé, il savait au fond de lui, que ce n’était qu’un leurre qu’il s’imposait avant tout à lui-même. Pourtant, le politicien crut à sa propre fabulation quelques instants. Suffisamment longtemps pour permettre à Angelica de découvrir les quelques bougies disséminées autour de la piscine, ou bien encore la pièce qui allait devenir dès maintenant son refuge. Un lieu dans lequel, elle pourrait se retrouver seule avec ses pensées. Une antre qui était à son image. Il lui laissa le temps de découvrir également les quelques photographies, qui témoignaient de l’évolution de leur histoire depuis le jour de leur rencontre, et qu’il avait soigneusement fait encadrer. Cependant, Edward ne parvint pas à maintenir l’illusion que tout allait pour le mieux une minute de plus. Celui qui n’avait plus jamais versé une larme depuis ses huit ans, se retrouvait accablé par le chagrin. Silencieusement, il se laissa conduire jusqu’au canapé et posa sa tête contre la poitrine d’Angelica qui, une fois de plus, était présente pour lui. À l’issue de plusieurs minutes de silence au cours desquelles, l’influenceuse avait laissé le politicien pleurer en silence, elle prit parole. Elle lui rappela qu’il n’était alors qu’un adolescent. Un enfant, en d’autres termes. Pas suffisamment formé par la vie pour affronter un tel drame. Bercé par la caresse de ses doigts se perdant dans ses épais cheveux bruns, il souffla d’une voix brisée « Il semblerait que ça n’excuse en rien ce que j’ai fait… ». Il suffisait d’entendre les propos tenus par sa sœur pour le comprendre. Iris ne lui avait jamais pardonné de laisser mourir ce frère qu’elle avait toujours connu pour devenir cet homme froid et antipathique aux yeux du monde. Seulement, il s’était armé du mieux qu’il le pouvait pour ne plus souffrir à nouveau. Il n’avait jamais désiré faire le moindre mal à quiconque… « Je n’en suis plus certain ce soir… ».
Cependant, bien qu’Iris le considérait comme un être malveillant, probablement dénué de sentiments, Edward savait qu’il n’en était rien. Il n’était pas un homme mauvais, et il était important pour lui qu’Angelica en prenne conscience malgré les propos tenus par Iris quelques heures auparavant. Il ne lui ferait jamais aucun mal. Son regard ancré au sien, le politicien acquiesça lentement de la tête, et finit par rétorquer d’une voix étranglée « Je ne te ferais pas de mal… », contrairement à ce que pouvait prétendre Iris. « Ils étaient perdus… Je… Je ne leur en veux pas de ne pas avoir tenté de me sauver… ». Ses parents avaient assisté impuissant à son changement soudain de comportement. Ils pensaient récupérer un adolescent blessé physiquement, mais ce n’étaient finalement que des blessures superficielles à comparer du vrai traumatisme qu’il avait subit et dont il avait dû guérir seul, enfermé dans une pièce durant près de six mois. Lassé d’exprimer ainsi ses émotions, Edward essuya vulgairement ses larmes, contrariant quelque peu Angelica qui ne désirait pas le voir réprimer, une fois encore, ses sentiments « Angie… » murmura-t-il telle une supplique. « Je le sais la mia luce… ». Il avait conscience qu’il était libre d’exprimer ce qu’il ressentait sans crainte, sinon il n’aurait pas laissé ses larmes couler ainsi devant elle, trouvant refuge dans le creux de ses bras. Toutefois, Edward ne souhaitait pas être un poids pour la jolie rousse qui avait suffisamment enduré aujourd’hui. Un maigre sourire étira les lèvres du beau brun devant les paroles se voulant rassurante d’Angelica « Ce n’est pas agréable » constata-t-il à contrecœur.
La main d’Edward se posa aussitôt sur la sienne quand elle évoqua la beauté que pouvait dégager un homme sensible « Ne fait pas ça Angie… S’il te plaît… » la supplia-t-il, de nouveau la gorge nouée. Il ne désirait pas pleurer une fois encore. Il ne se l’autorisait pas. Quand la jolie rousse reprit parole, il inspira profondément pour retenir de nouveau ses larmes, et émit un petit rire sombre quand elle le complimenta sur son apparence « Seulement tu oublies mon amour que tu ne peux pas toujours tout accepter de moi parce que tu m’aimes. Tu me rassures, tu me réconfortes, tu affrontes ma famille quand je n’en ai plus la force … Et maintenant tu essuies mes larmes. Tu ne mérites pas ça, et je ne t’accablerais pas de nouveau de tous mes maux… Je veux être fort pour toi, pour nous. Je veux être l’homme sur lequel tu peux te reposer chaque jour sans crainte, me sentant suffisamment solide pour tout accepter, tout supporter… Je vais me reprendre et tout ira pour le mieux » déclara-t-il avec douceur, sa main caressant la sienne « Mais sache que je te remercie d’être toujours là pour moi mon amour ».
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Sam 3 Aoû - 20:20
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Edward blottit contre elle, Angie tenta de trouver des mots capables d’apaiser sa douleur. « -ta sœur aussi était jeune… elle n’a pas non plus cicatrisé ses blessures du passé… » ça ne voulait pas dire qu’Edward était responsable de tout. « -elle t’en veux encore comme une enfant… » ce qu’Angie trouvait vraiment immature et dommage. Iris était assez équilibrée mentalement pour prendre l’initiative de voir un psy… pour se sentir mieux… A nouveau Edward souhaita la rassurer ou la persuader qu’il n’était pas un homme mauvais. Seulement, elle le savait déjà. « -Edward… le discours de ta sœur n’a eu aucun impact sur mes sentiments pour toi. » la jolie rousse était plus que sérieuse. Elle n’avait rien prit à cœur. Elle était assez forte pour ne pas se laisser manipuler de la sorte. « -je te connais assez pour être certaine que j’ai fais le bon choix, que mon cœur ne s’est pas trompé en te choisissant. » elle qui ne voulait pas retomber amoureuse, qui avait déjà souffert par le passé à cause d’un homme… ça n’avait rien avoir. Un hochement de tête alors qu’il déclarait ne pas en vouloir à ses parents. « -alors ne t’en veux pas à toi non plus. » insista Angie.
Lorsqu’il reprit contenance, Angie chercha à éviter cela. Elle voulait qu’il comprenne qu’avec elle, il pouvait laisser tomber le masque. Il pouvait se montrer fragile et sensible. Il pouvait pleurer, ce n’était pas un drame. « -je n’ai pas dit que c’était agréable… mais lorsqu’on garde tout en soit, cela crée des blocages dans la tête, et des douleurs dans le corps… » elle sourit un peu plus et ajouta avec une pointe d’humour : « -je te conseille mon compte instagram… » elle se pinça les lèvres lorsqu’il lui demanda implicitement et avec délicatesse de se taire. Sans le quitter des yeux, elle écouta sa tirade. « -seulement c’est ça aimer. Aimer véritablement. C’est accepter la personne dans sa totalité. Dans ses bons comme dans ses mauvais jours. Avec ses qualités, ses défauts, ses moments de bonheurs et ses démons. » elle fit un non de la tête : « -arrête de croire que je mérite un homme parfait sous tous les angles. Je te veux toi. Le vrai toi. Celui qui bouillonne de rage, qui aime le silence, qui sais faire de merveilleuse surprise et qui parfois dépose les armes. » un nouveau sourire : « -ce n’est pas parce qu’aujourd’hui tu verses quelques larmes que cela fait de toi quelqu’un de faible et sur qui je ne peux pas compter. D’où tu sors de pareil conneries ? » s’amusa Angie. « -aujourd’hui je vais bien, mais peut-être que demain ça ne sera pas le cas. Et je sais que tu seras là pour moi. » elle baissa les yeux sur les photos d’eux, restant silencieuse à son remerciement. Ce n’était pas ce qu’elle avait envie d’entendre. « -je n’ai pas envie que tu fasses semblant d’aller bien parce que c’est comme ça que tu as été éduqué ou parce que tu es un homme. » elle déglutit. « -maintenant, je comprends que tu ne désires plus en parler. » elle garda le silence quelques secondes. « -j’imagine que tu as besoin d’être un peu seul… alors… je t’attends sur la terrasse. Prends le temps qu’il te faut. » elle embrassa sa joue, avant de se lever et de quitter la pièce, pour rejoindre la terrasse, sur laquelle, elle récupéra son verre de vin, avant de mettre les pieds dans l’eau.
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Sam 3 Aoû - 21:23
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Les paroles d’Angelica ravivèrent de douloureux souvenirs dans la mémoire du politicien. Iris n’était en effet qu’une enfant lorsque l’accident se produisit. Suffisamment âgée pour comprendre qu’elle aurait pu perdre son frère cette nuit-là, mais pas assez pour appréhender l’impact désastreux que ce drame avait pu engendrer chez ce dernier. Sans mal, Edward se souvint de son retour à la résidence principale de la famille Wyler après plusieurs jours d’hospitalisation. Il tenait tout juste debout à l’aide de ses béquilles. Iris avait tout juste dix-ans à ce moment-ci et s’était ruée jusqu’à lui pour se blottir dans les bras de celui qu’elle pensait encore être son frère à ce moment-ci. Face à l’étreinte de l’enfant, Edward se souvint être resté impassible, incapable de se mouvoir pour lui apporter le réconfort dont elle avait tant besoin. Il n’éprouvait plus aucune émotion à l’exception d’une profonde colère qui ne l’avait finalement plus jamais quitté au cours des prochaines décennies. Son regard était alors vide de toute expression, comme si plus aucune vie ne l’animait. Une part de lui était resté dans cette voiture, aux côtés du corps inanimé de son meilleur ami. À compter de ce jour, il n’avait plus jamais été le frère aimant et complice qu’avait toujours connu Iris. Il n’était plus qu’un corps sans âme, qui n’avait de cesse de repousser les vaines tentatives de sa jeune sœur de lier de nouveau le contact… Leur lien s’était brisé ce jour-là. Il avait profondément enfoui cette période sombre de son existence, qui avait pourtant permis au politicien de devenir l’homme qu’il était, jusqu’à en omettre tout le mal qu’il avait causé à sa petite-sœur. « Je me suis renfermé sur moi-même pour ne plus souffrir, jusqu’à en oublier son existence … » constata-t-il avec déchirement. Seulement, aujourd’hui, il était dorénavant prêt à écrire une nouvelle page de son existence, main dans la main avec Angelica, ce qui n’était pas encore le cas d’Iris qui n’avait eu de cesse de dresser la jolie rousse contre lui afin qu’elle prenne la décision de mettre un terme à leur relation… Edward avait laissé cette dernière le diffamer en silence, le décrivant comme un être malveillant et hostile. Ce qu’il n’était aucunement. Il aimait profondément la femme qui le gardait blottit tout contre elle, le réconfortant avec une tendresse infinie. Il ne lui ferait jamais le moindre mal. « Je ne veux pas te perdre ». Un maigre sourire étira lentement ses lèvres, et laissa échapper un simple « Bien. Parce que le mien aime profondément le tiens maintenant ». Edward détourna ensuite le regard « Je dois parler à ma sœur… ». Pour cela, il devait renouer le contact et mettre des mots sur ce qui s’était produit à l’époque.
Dans l’attente de ce moment, Edward prit la décision de reprendre contenance pour ne pas accabler davantage la jeune femme de ses états d’âmes. Au cours de ces dernières semaines, Angelica n’avait eu de cesse d’être son point d’ancrage, le rassurant inlassablement depuis le début de leur union. Il ne pouvait pas être constamment un fardeau pour cette dernière. Ce n’était pas l’homme dont elle était tombée amoureuse, bien qu’elle l’encourageait à exprimer ses sentiments librement « J’ai survécu durant plus de vingt-ans, je devrais pouvoir parvenir en faire vingt ans de plus » répliqua-t-il en s’essuyant vulgairement le visage, non sans esquisser un petit sourire quand elle évoqua son compte Instagram. Pour autant, le politicien lui demanda de ne plus prononcer le moindre mot. Il était lassé d’être si vulnérable devant elle. Il voulait être l’homme sur lequel elle pouvait constamment se reposer sans craindre qu’il faillisse. Il ne serait pas un poids pour la femme qu’il aimait, bien qu’elle puisse prétendre le contraire en posant ses yeux sur lui… Sans mot dire, Edward lui prêta une oreille attentive, acceptant chacun de ses mots sans la contredire, sans s’opposer à sa conception de l’amour qu’elle souhaitait lui porter. Angelica était tombée amoureuse de lui et de tous les aspects de sa personnalité. « Seulement depuis que nous sommes ensemble, j’ai la sensation que tu ne cesses que de me rassurer et de me réconforter. Je n’ai jamais été assez solide pour nous deux. Tu n’as jamais eu à te reposer sur moi… Je veux aussi être ton point d’ancrage Angie…Et pas seulement celui qui doute constamment et qui traine ses démons peu importe où il se rend… ». À sa tentative désespérée de le faire sourire un tant soit peu, il répondit par un simple « Je l’ignore… ». Probablement de la conscience générale selon laquelle un homme doit être constamment fort et insensible. Les sourcils au milieu du front, il resserra son emprise sur sa main « Bien sûr que je serais présent pour toi Angie » déclara-t-il comme si c’était l’évidence même. Edward serait toujours présent pour elle, peu importe les circonstances.
Un silence pesant les enveloppa par la suite. Aucun d’eux n’osait prononcer le moindre mot le temps de quelques instants. Ils seraient probablement restés ainsi, assis sur le canapé, de longues minutes durant, si Angelica n’avait pas reprit parole. Bien que quand il entendit ses premiers mots, Edward aurait préféré qu’elle reste murée dans son mutisme. La jolie rousse abdiquait devant la conception masculine que lui présentait le politicien. Son cœur enserré dans un étau, il la laissa partir sans mot dire, acceptant difficilement de la voir s’éloigner, mais plus encore, de sentir ses lèvres sur sa joue. Fixant quelques instants la place qu’elle occupait précédemment à ses côtés, le quadragénaire prit la décision de quitter la pièce à son tour. Edward se laissa mener par ses pas jusqu’à la piscine où se trouvait la jolie rousse. Toujours aussi belle, pensa-t-il en la contemplant de la pièce de vie. Il descendit les quelques marches le menant dans l’eau, et s’avança jusqu’entre ses jambes, ses mains sur ses cuisses « Je ne vais pas bien… Je n’irais pas bien encore quelques jours… Parce que j’ai été seul pour gérer un drame qui ne devrait pas se produire quand on est dans la fleur de l’âge et qu’aujourd’hui, on me reproche d’avoir grandi trop vite et de m'être renfermé pour ne plus avoir mal… » avoua-t-il avec sincérité. Il l’observa un instant et reprit « Je ne vais pas bien non plus parce que j’ai blessé ma copine, qui est également mon amante, ma meilleure amie, ma partenaire de vie, mon roc au quotidien, l’amour de ma vie, parce que j’ai agis comme un imbécile en pensant que l’homme parfait pour elle, c’est d’être insensible. Je crois qu’elle ne veut pas d’un mâle alpha tous les jours auprès d’elle, même s’ils sont très attirants, intelligents, charismatiques et j’en passe… - Il sourit - Alors je me demande si cette femme-là accepterait bien de me pardonner. Je voulais aussi savoir si elle accepterait de continuer le repas dans le canapé, pour regarder notre série… ».
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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Du point de vu d’Angie, la petite fille de dix années qu’était Iris à l’époque du drame, était toujours là, bien présente en elle. Elle souffrait, et elle voulait que son frère entende cette souffrance. « -tu n’étais pas capable de gérer ta douleur et la sienne. Vous aviez des parents pour ça. Ce n’était pas ton rôle. » Angie insista sur le fait qu’elle n’avait pas été impactée par le discours tenue par Iris. « -ça n’arrivera pas. » pas à cause de la conversation qu’elle avait eu avec Iris en tout cas. Angie n’était pas devin, elle ne savait pas de quoi l’avenir était fait. Peut-être qu’un jour ils finiraient pas se séparer. Elle n’avait pas envie d’y penser. Parce qu’actuellement, elle vivait avec lui, sa plus belle histoire d’amour. Malgré les hauts et les bas, elle était éperdument heureuse avec lui. « -c’est un sage décision. » oui, il devait parlé avec Iris. Mais il devait prendre le temps pour ça. Laisser retomber les choses. Agir en adulte. Lui demander pardon, pour enfin être en paix. Angie espérait qu’Iris serait assez ouverte d’esprit pour accepter cela.
« -je crois que tu viens d’utiliser le mot exact. Survivre… » souligna la jeune femme. Et ce n’était pas vivre. Sauf qu’elle voulait qu’il vivre vraiment ! Qu’il embrasse cette vie qui lui tendait les bras. Il le lui avait dit au chalet, il était prêt à avancer, à tourner la page, à faire la paix avec son passé. « -tu devrais peut-être aller parler à Tommy aussi… » souffla Angie en espérant ne pas remettre le couteau dans la plaie. Lui dire pardon, lui dire adieu… Elle eut un léger frisson en pensant à cela. Un peu comme une confirmation. Angie ne voulait pas qu’il s’autodétruise encore et encore. Il devait stopper cela. Mais elle ne pouvait pas le faire pour lui. « -au risque de me répéter. Je vais bien. Alors que toi non. » elle se pinça les lèvres rapidement et ajouta : « -j’ai passé un temps fou à me reconstruire. J’ai pris le temps de regarder mes blessures, je me suis mis des coups de pieds au cul pour sortir la tête de l’eau. Je me suis fait aider. J’ai accepté de me faire aider. Lorsqu’on souffre, il ne suffit pas de mettre tout ça dans un coin et de faire comme si ce n’était pas là. Un jour ou l’autre, ça s’embrasse et les dégâts sont encore pires… » elle espérait le faire réfléchir sans passer pour une folle ou une sorte de gourou.
La jeune femme décida de quitter la pièce et de laisser Edward prendre un peu de temps seul. Cela faisait beaucoup… Elle ne pouvait pas le forcer à changer. Elle lui avait dit qu’elle ne le ferait jamais. Il était maitre de sa vie et de ses choix. La belle rousse s’installa les deux pieds dans l’eau, avec son verre de vin, soupirant avant d’en prendre une longue gorgée. Elle ferma les yeux avant d’inspirer et d’expirer avec lenteur, postant ses deux mains en arrière de ses fesses. Lorsqu’elle entendit le clapotis de l’eau, Angie ouvrit les paupières pour voir Edward rentrer dans l’eau. Elle le laissa approcher sans rien dire. Puis l’écouta avec attention. Elle finit par lui sourire en penchant légèrement la tête sur le côté. « -je n’ai pas à te pardonner d’être toi. » souffla la jeune femme. « -je ne suis pas blessée. Je veux seulement que tu sois vrai avec moi. Et je sais également que parfois tu as besoin d'être seul pour faire le point.» elle ne voulait pas qu’il se cache derrière de faux sourires. « -et je ne voyais pas d’autre programme pour notre fin de soirée… » souffla-t-elle avec douceur, avant de passer ses bras autour de son cou et de l’embrasser. « -va prendre une douche chaude… je m’occupe du reste. » ainsi il serait un peu plus détendu, pourrait passer une tenue plus décontractée.
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Sam 3 Aoû - 22:39
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Au cours de ces deux dernières décennies, Edward avait à maintes fois songer à la disparition de Tommy et la manière dont son décès avait impacté son existence, sans pour autant remettre en cause le moindre de ses choix. Toutefois, jusqu’à la venue impromptue d’Angelica dans sa vie. La jeune femme avait pour le moins bouleversé son quotidien, le contraignant à appréhender chaque étape de son existence sous un prisme nouveau. Il en avait été de même pour Iris qui avait fini par mettre des mots sur ce qu’elle éprouvait. C’était la raison pour laquelle, alors que la moitié de la ville dormait d’ores et déjà à poing fermé, Edward se retrouvait à se remémorer de douloureux souvenirs qui étaient la cause des maux dans sa relation avec sa jeune sœur. Ils n’étaient que des enfants qui n’avaient pas su être protégés correctement par leurs parents, dépassés par les évènements. Angelica avait raison. Une fois encore. Il était incapable de gérer sa propre souffrance, et celle de sa sœur. Il n’était pas en âge de le faire. Il souffla alors un simple « Je sais… ». Cependant, Edward aurait souhaité prendre conscience de tout cela avant que ça ne soit la jolie rousse qui l’aide à effectuer ce cheminement. Ainsi, elle aurait probablement éviter les attaques sournoises de sa sœur vouées à le décrédibiliser et nuire à leur union. Sans l’amour qu’ils se portaient mutuellement, leur relation se serait probablement effritée face aux mises en garde virulentes d’Iris. Toutefois, Angelica n’avait nulle besoin d’être protégée de lui. Elle l’aimait et n’avait prêté aucune attention aux propos dénigrant de son entourage. Des paroles rassurantes pour celui qui n’était pas prêt à la perdre…
Ne désirant pas se montrer davantage vulnérable aux yeux de la jeune femme, Edward essuya ses larmes du revers de sa main, reprenant ainsi promptement contenance. Bien que sa décision ne fut pas au goût d’Angelica qui ne se fit pas prier pour condamner son comportement. Elle ne voulait pas qu’il réprime sans cesse ses émotions comme il l’avait toujours fait. La jolie rousse voulait qu’il se sente libre de vivre pleinement ses sentiments, quels qu’ils soient. Toutefois, ce n’était pas ainsi que le politicien concevait le fait d’être un homme. Depuis toujours, il avait enfoui profondément tout ce qu’il était capable d’éprouver, et ça ne l’avait jamais mené à sa perte. Pourquoi changerait-il aujourd’hui ?! Parce que comme le précisa si bien l’influenceuse, il n’avait fait que survivre au cours de ces deux dernières décennies… Sa mâchoire se crispa et répliqua avec un soupçon de froideur dans la voix « Ce n’est que de la sémantique ». Ce n’étaient que des mots. La pression se dissipa aussitôt qu’Angelica évoqua explicitement feu son meilleur ami « Lui parler… ». Il n’était pas certain du bien-fondé de cette idée, tout comme celle de cesser de réprimer constamment ses émotions pour les exprimer librement. Edward ne désirait pas être un fardeau pour la femme qu’il aimait, mais davantage un être solide sur lequel elle pourrait se reposer au quotidien dès qu’elle en sentirait le besoin. Plus Angelica parlait, et plus il avait conscience de la pertinence de ses propos. Toutefois, il n’était pas prêt à les entendre pour le moment. Elle était sa lumière, parce qu’elle avait appris à le devenir. Néanmoins, il avait passé tant de temps dans l’obscurité, qu’il n’était pas certain d’être capable de vivre autrement. « Tu as raison, mais je ne suis pas encore prêt à l’entendre pour le moment la mia luce ».
Parce qu’après des années de solitude, Edward appréciait toujours autant de se retrouver seul, dans le calme le plus absolu, il ne s’opposa pas au départ soudain de la jeune femme. Bien qu’il aurait préféré que son départ ne se déroule dans d’autres circonstances. Que cela soit ses mots ou encore le baiser sur sa joue, son éloignement fut quelque peu douloureux pour celui qui avait conscience que son obstination avait eu raison de son éclipse. À l’issue de quelques minutes seul avec ses propres pensées, le politicien rejoignit Angie qui se plaisait à profiter de l’instant présent sur le rebord de la piscine, le verre de vin toujours à porté de main. Il combla l’espace entre leurs deux corps tout en se confondant, à sa manière, en excuse. Quand il aperçut un sourire étirer ses lèvres, il sut. Edward était parvenu à se faire pardonner, quoi qu’elle en dise « Ne pas vouloir me montrer vulnérable devant toi, ne signifie pas que je ne suis pas sincère… Cela veut dire que je ne veux pas être un fardeau pour toi » et leva son index qu’il déposa sur les lèvres de la jolie rousse « Mais… » et se mit à sourire « Je fournirais les efforts nécessaire pour apprendre ». Il avait seulement besoin de temps pour en être pleinement capable. En attendant, ils pouvaient profiter du reste de la soirée dans le canapé, blottit l’un contre l’autre, à déguster la suite des sushis devant un agréable programme télévisuel. Il lui rendit son baiser et acquiesça, la laissant s’éloigner « Angie. Je t’aime. Ne l’oublie jamais ». Il quitta ensuite la piscine, ses vêtements imbibés de l'eau chlorée, et se rendit sous la douche chaude. Quand il retourna dans la pièce de vie, il avait revêtu un simple pyjama, et avait glissé sous son bras, un plaid. En souvenir de leur première soirée en tête-à-tête qui avait enclenché leur relation.
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Charly
Sam 3 Aoû - 23:00
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Lorsqu’il avait répondu avec une certaine froideur, Angie su qu’elle était probablement aller trop loin, même si elle était convaincue d’avoir raison. Il pouvait bien dire ce qu’il voulait, jusqu’à présent, il n’avait jamais vraiment vécu. Vécu pour lui. Vécu pleinement. Il s’était enfermé dans une carrière qui ne lui plaisait pas. Il avait repoussé ses passions et ce qui faisait réellement vibrer son âme. Il ne s’autorisait jamais à sourire, encore moins à rire. Il repoussait constamment les autres, s’enfermant dans une existence solitaire et réglé comme du papier à musique. Du point de vu de la jolie rousse, ce n’était pas ça vivre. Mais elle avait travaillé sur elle, prit du temps pour le comprendre avant lui. Pour se reconstruire, pour se retrouver et devenir la version d’elle qu’elle était aujourd’hui. Plus pétillante, plus insouciante, capable de voir du beau dans à peu prêt tout ce qui l’entourait. Elle avait encore des choses à travailler, mais elle allait tellement mieux, se sentait tellement plus alignée. « -oui… » elle n’était pas certaine que ça soit le moment de parler des morts, de leurs capacités à être présent, à entendre et écouter. Cela faisait partie de ses propres croyances. Mais sans aller jusque-là, peut-être que se tenir devant la tombe de son meilleur ami et de s’adresser à lui, pouvait faire du bien à Edward. « -je le fais avec ma grand-mère… » ajouta-t-elle malgré tout. Elle aimait aller au cimetière, entretenir la tombe tout en discutant avec sa grand-mère si elle était encore là. Elle lui racontait sa vie, ce qui lui arrivait. Elle lui confiait aussi ce qu’elle avait sur le cœur, lui demandant ce qu’elle ferait à sa place ou quels conseils elle lui aurait donné.
Angie décida de laisser un peu de temps et d’espace à Edward. Si elle restait, l’un ou l’autre risquait de se braquer. Et elle ne souhaitait pas que cela arrive. Ils n’avaient pas besoin de ça. Alors elle gagna la terrasse, relâchant la pression à sa manière, les pieds dans l’eau. Quelques minutes plus tard, elle observait Edward approcher dans l’eau, avant de l’écouter avec attention. Elle ouvrit la bouche lorsqu’il parla de fardeau, mais il connaissait assez pour la couper dans son élan. « -tu ne l’ai pas. J’aimerais que tu le comprennes et que l’assimile. » elle lui sourit avec douceur. « -merci… » elle appréciait qu’il ait méditer sur ce qu’elle avait dit. Et elle lui laissait du temps. Pour ce qui était du reste de la soirée, elle était d’accord. Elle lui conseilla une douche, pendant qu’elle s’occupait de dresser le diner sur la table basse. « -j’ai bonne mémoire ne t’en fait pas. » précisa la jolie rousse avec un sourire malicieux. Elle le regarda sortir de l’eau en le caressant du regard. Les sushis étaient sur la table basse, tout comme le vin et leurs deux verres remplis. Elle avait cherché les épisodes de la soirée. Sans un mot, elle le laissa prendre place sur le canapé, et lança la série en lui souhaitant un bon appétit. Petit à petit, elle se laissa enveloppée par les intrigues. Lorsqu'elle posa ses baguettes, sans quitter l'écran des yeux, Angie recula dans le canapé, remontant ses pieds sous ses fesses, pour venir se blottir contre Edward.
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