"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Ven 2 Aoû - 15:07
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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En sentant son corps chaud dans le creux de ses bras, lui permettant d’humer les effluves de son parfum se mêler aux notes épicées du sien, Edward ne désirait être nulle part ailleurs qu’ici-même, avec elle. Angelica suffisait à son bonheur. Bien que ce dernier ait été quelque peu chamboulé par la présence de son entourage. Leur escapade romantique virait au cauchemar pour l’un et l’autre, et le politicien n’était pas certain de parvenir à réprimer l’ensemble de ses ressentiments sur toute la durée du séjour restant. « Je sais la mia luce ». Seulement, Edward aspirait à un prompt retour au calme. Il n’imaginait pas la déception qui devait l’accabler, alors qu’elle avait perçut en cette visite, une manière de lier une amitié avec sa jeune sœur. Il n’en était rien. Elle subissait, au même titre que lui, les remarques désobligeantes et les interrogations intrusives sur leur vie personnelle. Ce n’était pas ce qu’avait souhaité le politicien en organisant ce séjour au pied levé la veille aux aurores. Pourquoi ne parvenaient-ils pas à être heureux ensemble plus de quelques heures ?! Quel était cet acharnement à leur encontre ?! « Entendre le frottement de tes pieds nus sur le parquet au petit matin, et t’écouter évoquer ta journée le soir venu » renchérit-il avec douceur. La jolie rousse avait raison. Ils étaient heureux à leur manière, malgré les tourments en ce début de relation. C’étaient également pour toutes ses raisons qu’il désirait passer le restant de sa vie à ses côtés, et le cas échéant, qu’elle porte un jour son nom. Bien que, comme elle le précisa si bien, de son ton malicieux qu’il affectionnait tant, elle détenait déjà un anneau qui pendait jusqu’à sa poitrine. Edward laissa explicitement ses yeux bleus glisser jusqu’au bijou et sourit « Un anneau pour te rappeler que tu m’es destiné » souffla-t-il, avant de préciser « Je regarde le bijou, bien évidemment » et émit un petit rire, parce qu’il n’en était rien. « Je t’aime tellement » murmura-t-il en venant déposer ses lèvres tout contre les siennes.
Lassé des sous-entendus et des sujets à controverses, Edward parvenait difficilement à réprimer son irritation. Apprendre que son ami de longue date avait eu une aventure avec sa sœur n’était pas facilement acceptable, mais l’entendre évoquer que ce dernier avait toutes les caractéristiques du gendre idéal, et qu’il était de surcroît bon amant, fut l’élément déclencheur pour le politicien qui perdit toute once de patience. Ne souhaitant pas obscurcir davantage la soirée, il fit le choix de quitter la table pour trouver refuge dans la cuisine, laissant Angelica poursuivre la conversation si elle le désirait. Iris ne semblait pas plus offusquée que cela du départ précipité de son frère, et reporta toute son attention sur la petite-amie de ce dernier qui l’accabla de questions plus intrusives les unes que les autres sur la vie intime qu’elle avait partagé avec Adam et celle qu’elle avait dorénavant avec Conrad « Tu sembles amer Angelica. Arais-je touché un point sensible ? » souligna-t-elle sans perdre son flegme britannique hérité de son paternel « Et pour te répondre parce qu’il n’était qu’une passade. Conrad ne sera jamais aussi bon amant, mais il me satisfait. Il est un père exceptionnel pour Sofia et Alicia, et c’est un brillant avocat qui a tout autant d’ambition que moi » déclara-t-elle en posant un bref regard sur ce dernier qui s’amusait avec les enfants à proximité « Nous sommes restés un mois ensemble, mais comme je te l’ai dit, c’était purement physique ». Elle n’aurait jamais présenté un auteur à succès à ses parents. Iris se saisit de sa tasse de café pour s’abreuvoir de la dernière gorgée et répondit à la question de la jeune femme devant elle « Parce que crois-le ou non, mais un jour mon frère te causera du mal, comme il l’a fait à un moment ou un autre avec chacun d’entre nous. Tu essaies de rendre un loup aussi doux qu’un agneau. Tôt ou tard, il te mordra la main. J’aime mon frère de tout mon cœur, mais tu ne peux changer un homme qui a vécu égoïstement des années durant, juste en quelques mois ». Iris poussa un soupir, passant ses doigts dans ses cheveux « Quand je t’ai vu collaborer avec Adam, j’ai réellement cru que ça allait aboutir à plus entre vous deux, et j’ai la sensation que je n’ai pas eu totalement tort de le penser, n’est-ce pas ? » et désigna la porte d’entrée d’un regard « Sa réaction ne trompe personne, encore moins celle qui a grandi avec lui ». La jeune sœur se rapprocha du bord de sa chaise « J’ai la sensation parfois de retrouver mon frère, puis il agit comme il vient de le faire et … Je sais alors qu’il ne redeviendra jamais réellement la personne qu’il était. Je n’ai pas envie que tu te berces d’illusion à son sujet. Son travail est et sera toujours toute sa vie, et tu passeras en second plan à chaque fois qu’il aura une réunion ou une conférence de presse. Comme nos parents, comme moi-même ou mes filles… Parce qu’il est ainsi. Il sera toujours celui qui te fera une remarque désobligeante parce que sa journée a été mauvaise, ou qui s’enfermera dans son mutisme jusqu’à ce qu’il en décide autrement… Tu l’acceptes pour le moment parce que tu l’aimes, puis un jour, il dira un mot de trop ou ne sera pas présent pour ton anniversaire, une fois encore, et tu seras fatiguée. On ne fait pas d’Edward un homme à marier et un père… ». Elle passa ses deux mains sur son visage et souffla « Tu dois me trouver horrible … Mais crois-moi, je l’aime et j’aime le voir heureux ainsi. Je ne l’ai jamais vu ainsi et c’est grâce à toi. Je t’en serais éternellement reconnaissante, mais je ne veux pas qu’il te fasse du mal … ».
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Charly
Ven 2 Aoû - 15:44
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Angie était parfois un vrai binounours. Comment avait elle pu croire que la soirée se passerait bien, qu’ils allaient rire ensemble et se quitter bons amis au petit matin. C’était la sœur d’Edward qui se tenait là. Iris Wyler, l’avocate. Angie avait cru voir un signe dans cette venue non prévue. Elle était en train de déchanter. Elle était même en train de s’en vouloir d’avoir pu faire croire à Edward que la soirée allait bien se passer. Lorsqu’il quitta la terrasse, elle le laissa s’en aller sans chercher à le retenir. Elle prit le temps de répondre à Iris, cherchant à savoir pourquoi est ce qu’elle avait préféré Conrad à Adam, vu qu’elle en faisait tant d’éloges. « -oui je suis amer Iris. Parce que je ne parviens pas à comprendre ce que cela t’apporte d’agir ainsi. » Angie allait resté franche. Elle n’avait pas la prétention de jouer dans la même cours qu’Iris. Peut-être qu’elle allait se faire manger. Peut-être pas.
La jolie soupira, en reculant dans le canapé. Bien entendu qu’Adam n’avait été qu’une passade. Encore une fois, Iris voulait lui faire comprendre à sa manière qu’elle n’était pas faite pour son frère. « -c’est dommage, parce que c’est un homme intelligent, cultivé et avec beaucoup d’humour. » ce qui aurait pu faire du bien à Iris Wyler.qu’est ce qui avait pu séduire Adam chez Iris ? Angie avait un peu de mal à comprendre. Enfin… peut importait. Elle écouta Iris répondre à sa question. « -nous n’avons visiblement pas la même définition de l’amour. » souligna la jeune femme avec aplomb. Elle constata également que sa sœur ne le connaissait pas. Elle le pensait égoïste, il était seulement blessé. Angie finit par sourire et dire : « -je n’ai pas eu d’aventure avec Adam si c’est ce que tu cherches à savoir. Quoi que ça ne te regarde pas. Ma proximité avec lui à causer quelques vagues dans notre couple. » pourquoi mentir, elle avait raison, l’attitude d’Edward ne trompait personne. « -cela fait peu de temps que nous sommes ensemble, alors nous avons seulement besoin de nous accorder et nous faire confiance. » ce qui était le cas maintenant.
Angie écouta la suite du discours d’Iris, tentant de comprendre là ou elle voulait en venir. Elle finit par rire. « -attends, tu es en train de me dire que c’est pour moi que tu t’inquiètes ? » non mais alors là c’était n’importe quoi. « -Edward est peut-être ton frère, je sais qu’il est un Wyler et que pour vous, cela représente beaucoup. Pour moi, il est seulement l’homme de qui je suis tombée amoureuse sans m’y attendre. » un haussement d’épaule en disant cela avant de poursuivre : « -tu ne connais rien de moi, rien de mon passé. Je n’ai pas besoin de ta protection ou de tes mises en garde. » elle eut un léger rire amer : « -lorsque vous êtes arrivés, Edward s’est excusé. J’ai ri et je lui ai dit que c’était peut-être l’occasion pour toi et moi d’apprendre à mieux se connaitre. » un nouveau rire : « -visiblement je me suis lourdement trompée. Vous cherchez tous à diriger sa vie, à lui faire croire que vous savez tous ce qui est de mieux pour lui. Mais aucun de vous n’a cherché à savoir s’il était heureux avant que je débarque dans sa vie. Aucun de vous ne semblent être capable d’être content pour lui. » sa propre famille était merdique mais finalement, celle d’Edward n’était pas mieux. Pire peut-être. Sur ses mots, Angie se leva et déclara : « -on va vous laissez le chalet. Cette soirée ne mènera à rien. » Angie avait apprit à reconnaitre un environnement toxique. Et elle avait surtout apprit à s'en protéger. Elle ne subirait pas cela toute la soirée. Et Edward non plus.
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Ven 2 Aoû - 16:49
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Ce n’était pas ainsi que leur séjour aurait dû se dérouler initialement. Une fois encore, il avait l’amer sensation de ne pas être à la hauteur des attentes de la famille Wyler, et que peu importe les choix qu’il pourrait faire au cours de son existence, il ne parviendrait jamais à les satisfaire d’une manière ou d’une autre. C’était la raison pour laquelle Edward avait pris congés, au risque de s’avérer désobligeant à l’encontre de sa jeune sœur. Toutefois, une fois le seuil du chalet franchit, il culpabilisa de laisser la jeune femme mener à bien cette conversation, pendant qu’il se dérobait à ses obligations qui était de la soutenir, peu importe les circonstances. Il s’apprêtait à rebrousser chemin quand son pas s’arrêta à proximité de la porte d’entrée restée entrouverte. L’oreille tendue vers l’extérieur, le politicien fut témoin de la suite de leur échange, et il pouvait d’ores et déjà assurer qu’il n’appréciait aucunement la tournure que ce dernier prenait en son absence… « Tu es amoureuse de lui pour le moment, tu n’es pas prête à comprendre dans l’immédiat » avait-il entendu Iris répondre à Angelica qui s’obstinait à vouloir comprendre les intentions hostiles de l’avocate qui se tenait devant elle. Ils évoquèrent Adam. Son ami de longue date n’avait été qu’une passade dans l’existence de sa jeune sœur, avant de jeter son dévolu sur celui qui était dorénavant le père de ses enfants. Le politicien glissa ses deux mains dans les poches de son jean, la tête légèrement inclinée vers le bas, continuant de prêter une oreille attentive à leur tête-à-tête. Il tenta de faire abstraction à cette bouffée de jalousie qui envahit l’ensemble de sa poitrine en écoutant Angelica vantait les qualités de l’auteur à succès. C’était de lui dont elle était tombée amoureuse, et non d’Adam. Sans intervenir, il les laissa poursuivre « Je ne vais pas te contredire, mais j’aime ma vie telle qu’elle est aujourd’hui » reprit Iris sans se débiner devant les arguments pertinents de l’influenceuse. « Tu tiens ce discours parce que pour le moment, tu es amoureuse Angelica ». Tapi dans l’ombre, le candidat au Sénat sentit sa mâchoire se crisper davantage aux propos tenus par sa jeune sœur. Comment pouvait-elle se permettre de mettre en garde la femme qu’il aimait après qu’il leur ait avoué qu’elle était l’amour de sa vie ?! Il avait la sensation d’être trahi par les siens… C’était douloureux. « Edward a toujours été d’une nature jalouse et possessive. Je me suis doutée après ta remise en contexte qu’il s’était passé quelque chose avec mon frère … Il ne fait confiance à personne d’autre… ».
Edward apprit au même moment que la jeune femme, que l’attitude de sa sœur était seulement menée par son désir de la protéger elle. Quant était-il devenu un homme si antipathique et nocif aux yeux des siens ?! Il déglutit avec difficulté, espérant, priant, pour qu’Angelica ne croit pas les élucubrations de son entourage. La seule idée de la perdre pour si peu lui était insoutenable. Son épaule se posa contre le mur, et il sentit son amour pour Angelica se décupler au fur et à mesure qu’elle s’opposait à Iris. « Oui, je m’inquiète pour toi ». Il n’entendit soudainement plus la voix de sa jeune sœur, laissant tout le loisir à la jolie rousse d’exprimer ce qu’elle avait sur le cœur. Elle le défendait contre vents et marées, sans jamais faillir. Elle l’aimait autant qu’il pouvait le lire dans son regard à chaque fois qu’elle posait ses yeux sur lui. « Il ne semblait pas malheureux avant ton arrivée » déclara sa jeune sœur sans réelle conviction dans la voix. Quand l’influenceuse mit un terme à leur conversation, Edward prit la décision de quitter l’obscurité dans laquelle il était tapi depuis quelques minutes maintenant et arriva derrière Angelica d’un pas silencieux, laissant ses mains se poser sur ses hanches. « Tu sais Iris, je ne suis pas l’être démoniaque que tu sembles croire. J’ai commis des erreurs par le passé, et je le regrette. Je m’excuse pour le mal que j’ai pu te faire à toi, et tous les autres. Toutefois, j’apprécierais que tu ne ligues pas ma femme contre moi. Angie est tout pour moi, et bien que je me montre parfois être un véritable … connard… à son égard, elle sait aussi que je l’aime plus que la vie elle-même ». Il posa un bref regard sur Angie et reprit « Maintenant, je pense qu’il est temps de rentrer à New York ». Il se recula d’un pas, se détachant de la jeune femme et retourna dans le chalet afin d’appeler un taxi. Il gravit ensuite les marches jusqu’à leur chambre et rassembla l’ensemble de leurs effets personnels dans leurs bagages respectifs. « Ne partez pas Edward… Je suis désolée… » « Non. C’est trop facile maintenant Iris. Tu ne peux pas débouler ainsi dans notre vie et la mettre sans dessus-dessous parce que tu as peur que je la brise. Je ne lui ferais jamais de mal. Tu n’as pas conscience à quel point elle est importante pour moi. Aucun de vous n’en a conscience. Je ne suis pas l’homme antipathique que vous pensez tous que je suis. Elle est la seule à avoir su voir au-delà des apparences et à m’aimer pour l’homme que je suis vraiment » déclara-t-il en faisant face à sa jeune sœur, et poussa un soupir, en reprenant le rangement de leurs effets personnels « On rentre à New York ce soir » « Edward ... » « Ne t'avise pas de prononcer un mot de plus » répliqua-t-il, presque menaçant. La mâchoire crispée, il la fixa avec froideur, jusqu'à ce qu'elle daigne quitter la pièce.
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Ven 2 Aoû - 17:53
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -pour le moment ? » Angie eut de nouveau ce petit rire qui prouvait qu’elle trouvait les arguments d’Iris complètement absurde. Encore une fois, Iris n’avait pas la moindre d’idée du connard qu’Angie avait connu avant Edward. Elle se permettait de lui donner des conseils ou des mises en garde alors qu’elle n’en avait aucun droit. « -c’est toi qui ne veux pas comprendre que tu n’as pas ton opinion à donner. » la femme qui était en face d’elle, était avocate. Elle savait manier les mots, tromper les gens, les manipuler aussi certainement. Angie elle, jouait avec la sincérité, l’authenticité. Elle parlait avec son cœur voir même son âme, plutôt qu’avec sa raison. Iris ne lui faisait pas peur. Et elle ne comptait pas la laisser dénigrer Edward de la sorte. « -arrête de croire que ça sera une passade. Je n’ai pas quinze ans. Et je n’ai pas besoin d’être… » elle grimaça devant le mot : « -protégée. » il n’avait pas lieu d’être. « -c’est vrai, il l’est. » avant d’ajouter : « -ça c’est ta manière de le percevoir. »
Elle soupira avant de rire. Iris s’inquiétait pour elle. Alors là c’était vraiment le pompon ! Angie décida qu’il était temps pour Iris de la fermer. Temps pour elle de prendre la parole et de défendre l’homme qu’elle aimait. « -j’imagine qu’il t’a blessé ou déçu. Que tu dois lui en vouloir pour quelque chose. Que tu souhaites lui faire payer d’une manière ou d’une autre. Tu prétends aimer ton frère, vouloir le voir heureux seulement ça ne colle pas avec ce que tu avances Iris. Ce n’est pas ainsi qu’on aime les gens dans la vraie vie. » sous entendant que chez les Wyler il devait y avoir une autre manière de faire. Angelica prit sa décision. Elle savait qu’Edward serait d’accord avec elle. Elle eut un léger sursaut en sentant la main d’Edward se poser sur sa hanche, ne se doutant pas qu’il était là, et qu’il avait probablement tout entendu. Elle sourit lorsqu’il souligna son attitude de connard. Oui, elle était au courant, quoi que veuille croire Iris. Un hochement de tête. Oui, il était tant de partir.
Elle le laissa passer un coup de téléphone pour commander un taxi, et se dirigea vers le salon pour récupérer leurs affaires. Elle l’entendit grimper les escaliers, Iris sur ses talons. Angie grimpa les trois premières marches mais décida de rester là. Elle ne put que sourire avec douceur en l’écoutant. Elle décida de rester en retrait, et adressa un regard sombre à Iris lorsqu’elle la croisa dans les escaliers. Une fois en haut, elle s’avança rapidement vers Edward pour l’embrasser à pleine bouche, avant de lui murmurer : « -je t’aime, et si je le pouvais je te ferais l’amour, là tout de suite. » elle entoura son visage de ses deux mains et ajouta : « -on s’en va. » Quelques minutes plus tard, Angie descendait jusqu’au salon, laissant Edward terminer sa valise. Conrad ouvrit la bouche et elle le stoppa : « -s’il te plait. Je n’ai rien contre ta femme. Seulement je n’apprécie pas qu’on veuille gérer ma vie à ma place. Edward reste son frère. Alors le jour où elle voudra lui parler, lui présenter de véritable excuses ou enfin comprendre, et bien elle pourra venir. » Edward arriva et Angie souhaita un bon séjour à Conrad, lui demandant de saluer Iris et les enfants pour eux. Sans un mot de plus, elle s’engouffra dans le taxi.
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Ven 2 Aoû - 19:04
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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La presse n’avait jamais été avare de mots pour le désigner depuis son entrée en politique, et plus encore depuis qu’il était devenu l’un des principaux candidat dans la course au Sénat. Acariâtre, antipathique, présomptueux, égoïste… Les adjectifs n’avaient jamais manqué. Jusqu’alors, Edward s’était toujours accommodé d’être ainsi perçut par l’opinion publique, parce que leur jugement n’avait que peu d’importance à ses yeux. Toutefois, il n’aurait jamais envisagé que sa propre famille puisse le percevoir ainsi, jusqu’à prendre l’initiative de tout mettre en œuvre pour protéger Angelica de sa personne. Bien qu’il tenta de réprimer le moindre ressentiment que ce discours vindicatif à son encontre pouvait faire émerger, la douleur était toutefois bel et bien présente. Tapi dans l’ombre, il se laissait accabler par les reproches de sa jeune sœur qui ignorait sa présence derrière la porte, pendant que la jeune femme s’employait à le défendre sans faillir. Résistant à l’envie de les interrompre, il prêta une oreille attentive à la suite de leur échange « Il ne sera qu’une passade, comme l’Adam l’a été pour moi ». La mâchoire crispée à s’en la briser, le politicien tenta au mieux de rester impassible face aux propos tenus par nulle autre que sa jeune sœur, au risque d’envenimer la situation en s’ingérant dans la conversation. « Je suis sa sœur ». Pourtant, en cet instant, il n’avait pas la sensation d’être liée par le sang à cette femme qui le désavouait dans son dos, comme s’il n’était qu’un inconnu à ses yeux. Comment pouvait-elle prétendre être sa sœur, et à la fois le diffamer ainsi devant la femme qu’il aimait ?! « Tu ne le sais pas encore », et il put l’entendre sourire quand Iris renchérit par un « Ça va nuire à votre relation tôt ou tard Angelica ». Edward ferma les paupières avec violence, particulièrement impacté par les mots prononcés par Iris. Leur complicité d’antan n’avait plus d’existence, et il se sentait trahie par son propre sang au fur et à mesure qu’elle mettait en garde Angelica contre lui.
« Il m’a abandonné ! » déclara par la suite Iris avec une rancœur dans la voix qu’il ne lui connaissait pas. Le politicien n’avait pas besoin d’en entendre davantage. Il savait à quoi sa sœur faisait référence. La mort de Tommy avait brisé leur lien et l’avait profondément transformé. Mais alors qu’il était prêt à avancer par amour pour l’influenceuse, sa sœur en était encore incapable. Qu’il en soit ainsi. Il ne désirait pas se battre contre des moulins à vent. Dorénavant, Edward avait une existence à mener, et elle était intrinsèquement liée à celle d’Angelica qui avait su lui prouver, à chaque mot, qu’elle aimait d’un amour inconditionnel. Bien qu’il n’avait pas besoin d’une telle débâcle pour en avoir conscience. Sa présence a ses côtés lui suffisait pour cela. Il décida de sortir de l’ombre dans laquelle il se dissimulait depuis plusieurs minutes, et clôtura la conversation en rappelant à sa sœur qu’il n’était pas l’être belliqueux qu’elle croyait. Il aimait la jolie rousse et mettrait tout en œuvre pour la combler de bonheur jusqu’à son dernier souffle de vie. Qu’elle le croit ou non, ça n’avait plus aucune espèce d’importance dorénavant. Ce soir, ils rentraient à New York et le politicien ne reculerait pas devant sa décision. Le taxi commandé pour l’heure suivante, il s’activa à l’étage pour rassembler l’ensemble de leurs effets personnels malgré la présence d’Iris dans la chambre. Elle voulait s’excuser et il n’était pas prêt à l’entendre. Pas après la manière dont elle l’avait diffamé devant Angelica. Il prit toutefois une minute pour lui faire part des sentiments qu’il éprouvait pour Angie et l’importance qu’elle avait à ses yeux, afin que sa jeune sœur n’oublie jamais que la femme qui était entrée dans sa vie était devenue une part importance de son existence dorénavant.
Son attention entièrement focalisé sur le rangement de leurs effets personnels, pliant soigneusement chacun de leurs vêtements pour les enfourner ensuite dans le sac de voyage, Edward n’entendit les pas de la jeune femme que lorsqu’elle arriva à sa hauteur. Il se redressa aussitôt, prêt à prendre parole, mais elle l’interrompit en venant poser sa bouche contre la sienne, l’embrassant avec appétence. Il lui rendit son baiser avec la même énergie, laissant s’aventurer sa langue jusqu’à la sienne, et la laissa se reculer, sentant encore son souffle contre sa peau. Quand Angie prononça ces quelques mots, il sut. Il sut qu’elle avait entendu la tirade qu’il avait prononcé à l’encontre d’Iris. Il sourit avec douceur, sa main se posant sur la sienne « Je serais tout à toi dans quelques heures » lui promit-il et acquiesça, avant de l’interpeller « Angie… Je t’aime aussi ». Il la laissa descendre les marches le temps de clôturer leurs valises qu’il confia au chauffeur dès son arrivée devant l’entrée, et s’engouffra dans l’habitacle aux côtés de la jolie rousse. Son coude posé contre la portière, il laissa son menton reposer contre ses doigts et observa, songeur, le paysage qui défilait devant ses yeux. Il ne prononça pas le moindre mot jusqu’à atterrir à New York et qu’ils eurent franchir le seuil de leur appartement. Se délestant de son fardeau dans l’entrée, il se retourna pour lui faire face « Je n’aurais jamais dû te laisser seule pour l’affronter Angie… Pardonne-moi » finit-il par lâcher, le poids de la culpabilité pesant sur ses épaules depuis leur départ se faisant ressentir dans chacun de ses mots. « Et en même temps, je suis tombé un peu plus encore amoureux de toi… ». Il glissa ses mains dans les siennes, et vint blottir son front contre le sien « J’aurais aimé que ça se déroule autrement… Et à la fois, je suis heureux qu’on soit enfin chez nous ». Il déposa ses lèvres sur sa peau et reprit « Est-ce que je peux te laisser déposer les valises dans notre chambre. Je m’occupe du dîner ».
Son portable blottit habilement entre son épaule et son oreille, Edward s’évertua à passer commande auprès du traiteur japonais au coin de la rue, malgré l’heure tardive, tout en s’affairant à disposer des bougies tout autour de la piscine. Quand Angelica revint dans la pièce de vie, il terminait de débouchonner la bouteille de Domaine de la Grande des Pères, à pratiquement 500 dollars la bouteille. Il versa délicatement le liquide dorée dans les verres prévues à cet effet, et en tendit un à la jolie rousse qu’il conduisit jusqu’à la terrasse « Ce n’est pas un jacuzzi, mais l’eau est chaude et la vue… » il la fixa « ... est magnifique ». Il dégusta une gorgée avant d’ajouter « Les sushis devraient arriver d’ici peu ».
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Ven 2 Aoû - 20:22
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -pourquoi veux-tu croire cela ? Qu’est ce qui te gêne à ce point de nous voir heureux au point de me décrire un homme qu’il n’est pas ? » Angie avait mal pour elle. Et elle finit par poser des mots sur ce que devait ressentir Iris. Elle lui en voulait, il avait sans doute fait quelque chose qui l’avait blessé, et Iris ne parvenait pas à lui pardonner. En posant la question elle avait une petite idée de la réponse. Avec Edward, ils en avaient parlé la veille, sur le lac. Relation frère sœur. La réponse d’Iris ne se fit pas attendre et pour une fois Angie la trouva vivante. « -je pense que tu as des choses à dire à ton frère. Seulement ce n’est pas ainsi que tu règleras les choses. Tu souhaites le faire souffrir autant que tu as souffert ? » elle dévisagea Iris. « -je crois qu’il a assez souffert, pendant déjà bien trop d’années. » elle se leva et ajouta : « -tu devrais réfléchir à cela si ne veux pas le perdre définitivement. » sur ce, elle déclara qu’ils allaient s’en aller et leur laisser le chalet.
Du bas des escaliers, elle entendit Iris s’excuser, demander à Edward de ne pas partir. La suite de la conversation lui gonfla le cœur d’un amour immense pour cet homme. Elle était également heureuse qu’il décide de ne pas se laisser faire, de ne pas pardonner aussi vite. Qu’il prenne également sa défense avec autant de force. Lorsqu’elle arriva dans la chambre, elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Elle lui sourit en prenant la direction de la salle de bain : « -j’en suis persuadée mon amour. » oui, elle le savait et il venait de nouveau de lui démontrer. Une fois dans le taxi, elle laissa Edward à son mutisme. Ce qui venait de se dérouler au chalet n’était pas rien. Ne voulant pas rompre le contacte physique, elle posa uniquement sa main sur sa cuisse, caressant sa jambe avec douceur, tout en regardant le paysage en évitant de repenser à tout cela.
Elle soupira de bonheur en retrouvant le calme de l’appartement. Un froncement de sourcils en écoutant les premiers mots d’Edward. « -il n’y a rien à pardonner. Tu avais tout à fait le droit de te protéger. » elle sourit et ajouta : « -et je vais bien. » elle sourit un peu plus encore à la déclaration qui suivit. « -je te l’ai dit, je ne laisserais personne te dire que tu n’as pas le droit au bonheur. » que cette personne soit de la famille d’Edward ou non. « -moi aussi… j’ai été un peu trop candide je crois… » murmura Angie. « -je suis contente qu’on soit rentré. » c’était comme si elle respirait bien mieux ici qu’au chalet en compagnie de la famille d’Edward. « -pas de souci. » elle déposa ses lèvres dans son cou, avant de partir dans le couloir avec les valises. Angie sourit jusqu’aux oreilles en voyant que la femme de ménage avait déposer les serviettes de toilettes en forme de cœur sur le lit. Elle prit le temps d’ouvrir les valises et de mettre dans le panier de ligne ce qu’il y avait à laver. Elle déposa dans le tiroir de la table de nuit d’Edward, ce qu’il avait acheté pour leur vie intime, au matin. Puis elle se changea, enfilant une tenue plus décontractée, abandonnant au passage son soutien-gorge.
Lorsqu’elle revint, elle lança : « -Yuma nous a fait une jolie surp… » mais elle ne termina pas sa phrase en apercevant les bougies autour de la piscine, puis le verre de vin. Elle eut soudainement comme une boule dans la gorge. Une envie de pleurer de bonheur. « -merci… » souffla Angie en le suivant sur la terrasse, son verre de vin dans la main. « -parfait… » souffla-t-elle avec tendresse. Après quelques secondes de silence, elle reprit : « -je suis désolée de t’avoir laissé croire que ça pourrait potentiellement bien se passer avec ta sœur. » elle le prit par la main et vint s’asseoir sur le bord de la piscine, ses jambes dans l’eau. Angie fixa l’eau durant quelques secondes et ajouta : « -mais le point positif de tout ça, c’est que j’ai réalisé que le souci ne venait pas de moi. Ni même de toi d’ailleurs. » non, c’était la rancœur d’enfance d’Iris qui parlait à chaque fois.
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Ven 2 Aoû - 21:13
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Iris nourrissait à l’encontre de son frère une rancœur tenace qui mettait en péril leur lien fraternel. Elle avait vocation à détruire toute once de bonheur dans la vie de ce dernier, peu importe qu’il puisse en souffrir par la suite et s’éloigner de nouveau. Les interrogations successives d’Angelica la contraint à mener une introspection sur les véritables raisons qui la poussait à diffamer ainsi le politicien, qui restait tapi dans l’ombre, dans l’attente d’une explication, lui aussi. « Ça n’a pas d’importance ». La jeune femme finit par récolter le fruit de son acharnement quand sa jeune sœur exprima sans attendre l’animosité qui l’animait depuis toutes ces années durant. Edward n’était peut-être pas décédé dans cet accident de voiture, mais il en était ainsi pour son entourage. Les paupières de ce dernier se fermèrent avec force et sa gorge se noua à cet aveu. Bien qu’il ait toujours eu conscience d’avoir changé subitement après la mort de Tommy, il n’avait jamais envisagé que cette distance qu’il avait imposé à son entourage puisse être la source de toutes ces tensions accumulées au cours de ces deux dernières décennies. Cependant, alors qu’il devenait peu à peu un homme nouveau, sa famille s’obstinait à le délaisser, méprisant également la femme dont il était tombé éperdument amoureux au cours de ces dernières semaines. « Je veux qu’il sache ce que ça fait de voir sa famille s’éloigner quand on a le plus besoin d’elle ! » renchérit Iris avec rancune. Les mots prononcés par Angelica eurent pour effet de le toucher en plein cœur, mais également de lui faire affreusement mal. Elle n’était présente dans sa vie que depuis quelques mois seulement, et elle semblait la seule à comprendre réellement ce qu’il avait pu ressentir au cours de ces dernières années, de la souffrance qui avait quelque peu paralysé sa vie au cours de ces dernières décennies. Tandis que sa propre famille semblait vouloir l’ignorer et le tenir responsable de tous leurs maux… C’était le cœur lourd qu’Edward confirma qu’il était temps pour eux de quitter cet endroit. Sans surprise, Iris tenta de rétablir le contact, mais il n’était pas suffisamment crédule pour l’accepter. Pas après le dénigrement dont il avait été témoin, pas après qu’elle ait tenté de mettre un terme à sa relation avec Angelica. Il ne lui pardonnerait pas. Pas cette fois-ci. Si son entourage n’était pas prêt à accepter sa relation, qu’il en soit ainsi. Mais en ce qui le concernait, la jeune femme était devenue sa raison de vivre, et il comptait bel et bien se battre envers et contre tous pour eux deux. Il l’aimait, comme il tint à le lui rappeler dans la chambre, après ce baiser qui trahissait tout ce qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre. Un sourire étira aussitôt ses lèvres à sa remarque.
Le retour jusqu’à New York se fit dans le calme le plus absolu à la demande silencieuse du politicien. Edward avait besoin de temps pour assimiler les derniers évènements. L’aveu de sa sœur était douloureux, tout autant que de l’entendre le considérer comme un être malveillant, prêt à tout pour nuire à la jeune femme… Il prit conscience que son mutisme était quelque peu inquiétant quand la main d’Angie se glissa jusqu’à sa cuisse. Sans mot dire, et sans même un regard à son attention, Edward vint déposer la sienne par-dessus. Il était et serait toujours présent pour elle, peu importe l’adversité ou ses préoccupations. Ces derniers évènements ne l’éloigneraient nullement de la femme assise à ses côtés. Quand ils franchirent enfin le seuil de leur appartement, Edward s’autorisa à prendre la parole pour la première fois depuis des heures maintenant, et ce fut pour s’excuser dont la tournure catastrophique que venait de prendre leur escapade romantique. « Pas à ton détriment » renchérit-il. Toutefois, il était tombé un peu plus amoureux d’elle au fur et à mesure qu’elle s’était dressée contre Iris pour le défendre « Tu es mon bonheur » souffla-t-il avec douceur « Non. Iris nous a manipulé ». Sa jeune sœur était l’unique responsable de ces désagrément qui avaient coupé court à leur week-end. Il hocha simplement de la tête pour seule réponse, et sourit au contact de ses lèvres dans son cou. Il profita de son absence momentanée pour adoucir quelque peu cette fin de soirée, disposant des bougies tout autour de la piscine et débouchonnant un grand millésime. Quand elle arriva à sa hauteur, il lui tendit le verre et sourit en constatant qu’elle était pratiquement sans voix devant la surprise qu’il venait de préparer promptement « Tu disais ? » en l’interrogeant sur la surprise de Yuma. Un coup d’œil ensuite vers la piscine et sourit à Angelica « Notre week-end en amoureux n’est pas terminé ». Il porta le liquide doré à ses lèvres, profitant de cette accalmie de quelques secondes. « Ne t’excuse jamais de croire que tout est possible Angie. J’aime ton optimisme à toute épreuve. La seule responsable de cette débâcle, c’est Iris. Toi, tu as été tout simplement parfaite la mia luce » déclara-t-il en se laissant conduire jusqu’à la piscine. Il remonta le jean jusqu’à ses genoux et imita la jolie rousse, plongeant ses jambes dans l’eau à température ambiante. « Non. Il vient d’eux et uniquement d’eux ». Il observa les étoiles au-dessus d’eux, vaguement dissimulé par la pollution lumineuse de New York, et ajouta « J’ai réalisé aujourd’hui que notre relation est plus solide que jamais elle ne l’a été jusqu’alors » et posa ses prunelles azurées sur la jeune femme « Nous deux contre le monde entier » et émit un petit rire qui fut interrompu par la sonnerie « Je reviens ». Il s’éclipsa une seconde pour revenir avec le dîner qu’il disposa entre eux deux « Dînons et ensuite, j’ai quelque chose à te montrer ».
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Charly
Ven 2 Aoû - 21:46
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Angie avait sourit avec douceur, face à une Iris qui laissait enfin tomber le masque. « -tu crois réellement qu’il a besoin de vous ? » demanda-t-elle, un peu comme pour mettre le coup de grâce. « -l’autre jour tu étais heureuse parce que tu retrouvais ton frère. Aujourd’hui tu le dénigres et désir le faire souffrir… j’ai du mal à te suivre. Je comprends simplement qu’il y a une petite fille en toi qui a mal et qui ne sais pas comment s’y prendre pour faire comprendre certaines choses à son frère. » Angie n’était pas diplômée en psychologie. Elle avait seulement beaucoup travaillé sur elle-même et ses propres blessures d’enfance. Un jour viendrait, où Edward et sa sœur auraient une vraie conversation. Peut-être qu’un jour, elle parviendrait à lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Et qu’ils se pardonneraient l’un l’autre. Mais ce n’était pas pour ce soir.
Le voyage retour fut silencieux. Edward devait probablement souffrir de tout cela. De son côté, Angie était heureuse d’être parvenue à faire sortir la vérité de la bouche d’Iris. Les personnes capables de faire souffrir les autres, sont généralement celles qui souffrent le plus. Même si du point de vu d’Angie, Iris avait une réaction de petite fille gâtée. Jamais elle n’avait prit en compte la douleur de son frère… Une fois à l’appartement, la jolie rousse fut contente de retrouver les lieux. Elle n’avait pas envisagé qu’Edward allait s’excuser. Elle ne voulait pas de ses excuses. Pour elle, il n’était pas en tort. « -je vais bien Edward. » insista la jeune femme. Celui qui souffrait de tout cela, c’était lui. « -et je souhaite le rester aussi longtemps que possible. » ces mots étaient pour lui, mais aussi pour l’univers, comme une sorte de vœux.
Lorsqu’elle revint de la chambre, Angie ne termina pas sa phrase en voyant ce qu’il avait préparé pour eux. « -hum… oui, je… » bafouilla la belle rousse en réceptionnant le verre qu’il lui tendait. « -Yuma a fait un cœur avec les serviettes de toilettes sur le lit. J’ai trouvé ça adorable. » mais pas autant que ces bougies qui illuminaient la terrasse. « -ça fait trop si je te dis que je t’aime, encore une fois ? » demanda la jeune femme avec des yeux pleins d’étoiles. Angie baissa les yeux. « -j’ai simplement chercher à comprendre pourquoi elle faisait ça… j’ai peut-être fait pire que mieux au final… » le souci n’était pas elle, ni sa carrière. Le souci venait de la famille d’Edward. Ils souffraient tous de ce qu’il lui était arrivé. A leur manière. Elle l’observa regarder les étoiles. Encore une fois, elle le trouva beau. Elle sourit avec douceur pour elle-même, avant de hocher la tête : « -c’est vrai… » mais ce n’était pas le fruit du hasard. Ils avaient su communiqué, se comprendre aussi. « -nous deux dans notre monde de bonheur… » elle ne voulait pas de bataille. C’était de la perte d’énergie. Elle le laissa aller récupéré le diner, bougeant avec lenteur ses jambes dans l’eau, jusqu’à se redresser pour l’accompagner et manger en tête à tête. « -tu as piqué ma curiosité, tu le sais n’est-ce pas ? » elle prit un premier sushi et ajouta : « -hum… c’est le colis ! » cherchant ce que cela pouvait être.
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Ven 2 Aoû - 22:45
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Après des années à enfouir au plus profond d’elle-même ce qu’elle ressentait vis-à-vis de son frère, Iris était parvenue extérioriser l’animosité qu’elle éprouvait à l’égard d’Edward sous l’insistance de l’influenceuse. Les paroles d’Angelica étaient éprouvantes à entendre, tout autant pour sa jeune sœur que pour le politicien qui restait dissimulé derrière la porte d’entrée du chalet, sans pour autant être dénués de vérité. Les mots manquèrent soudainement à Iris qui resta silencieuse devant le fait accompli. La jolie rousse était parvenue à désigner du doigt le fond du problème. Toutefois, elle était la seule à même de pouvoir le résoudre si elle désirait que leur relation fraternelle subsiste dans le temps. Dans l’attente de ce moment, qui n’arriverait probablement jamais, ils prirent la décision de rentrer tous deux à New York, retrouvant ainsi la quiétude qu’offrait leur appartement. Mais à peine eurent-ils franchit le seuil du penthouse qu’Edward se confondit en excuse après les derniers évènements de ce soir. La culpabilité l’accablait en songeant à la manière dont il avait agi, la laissant affronter seule sa jeune sœur alors qu’il était l’unique responsable du mal-être qui régnait dans cette famille depuis toutes ces années. Le politicien hocha sensiblement la tête tout en laissant échapper un simple « D’accord » peu audible, et finit néanmoins par sourire aux mots qu’elle prononça par la suite « Je le désire tout autant ». Il ne restait plus qu’à prier pour que le Ciel les entende désirer ce bonheur simple qu’ils étaient capable de s’apporter mutuellement.
Les quelques bougies disséminées autour de la piscine eurent raison des mots d’Angie qui resta sans voix. Leur escapade romantique n’était pas encore terminée. La destination avait peut-être été modifiée, mais le temps continuait de leur appartenir. Un doux sourire étira les lèvres de ce dernier qui la caressait de ses prunelles azurées alors qu’elle tentait de rassembler au mieux ses pensées « Cela ne pouvait pas être plus parfait », touché par l’attention de son employée de maison. Comblant l’espace entre leurs deux corps, le politicien déposa ses lèvres sur les siennes avant de souffler avec douceur « Non. Au contraire. Dis-les moi sans cesse et de la manière dont tu le désires ». Tout comme sa présence à ses côtés, il était incapable de se lasser de l’entendre prononcer ces trois petits mots à son attention. Elle l’aimait et l’entendre le lui rappeler au quotidien était la plus douce des mélodies à son oreille. Ça lui permettait de se souvenir à quel point elle le rendait heureux et qu’il était chanceux de l’avoir dans sa vie, chaque jour que Dieu faisait. Sa main dans la sienne, et son verre de vin dans l’autre, le quadragénaire se laissa conduire jusqu’à la piscine autour de laquelle ils prirent place « Non Angie. Ne dit pas ça. Tu as permis de mettre en évidence le problème qui gangrène notre famille depuis des années … » même si cela avait été douloureux à entendre… Cela leur avait permis de comprendre notamment que le métier d’Angie n’était aucunement le problème dans sa relation avec ses proches, mais aussi, que leur relation était plus solide qu’ils avaient pu le penser jusqu’alors. Il sourit en entendant Angie confirmer sa pensée tout en reportant son attention sur elle « Oui ».
L’absence fut de courte durée et Edward déposa le dîner sur la table, laissant Angie le rejoindre quelques secondes après. Il sourit devant sa curiosité et émit un petit rire sous cape à sa question « Je le sais » tout en enfournant un sushi dans sa bouche. Il inclina de gauche à droite la tête, avant de laisser sous-entendre que ce n’était pas uniquement cela par un « En autre ». Il reprit un sushi, puis délaissa ses baguettes, enjoignant Angie de l’imiter. Sa main se glissant dans la sienne, il l’entraina jusque devant la porte de son ancienne chambre, de laquelle émanait un résiduel d’effluves de peinture fraiche. « Si tu n’aimes pas, Louisa fera les modifications que tu désires ». Il se positionna dans son dos, sa main recouvrant son regard d’émeraude, et ouvrit la porte avant de la laisser pénétrer dans ce qui serait dorénavant son antre, son refuge. Sa décoratrice d’intérieur avait opté pour des couleurs boisées et beige, quelques plantes vertes, un canapé d’angle et une balançoire en bambou. Elle avait également disposé quelques guirlandes lumineuses, et jonché les assise de plaid et de coussins. Il retira ses doigts de son visage, la laissant découvrir la pièce qu’il avait souhaité pour elle « Je voulais que tu ais un endroit pour toi. On y a longuement discuté ces derniers jours avec Louisa et on est arrivé à cette idée-là » déclara-t-il en désignant la pièce de la main. Il s’avança ensuite jusqu’au colis posté sur le rebord de la table basse en bois et le tendit à Angie « Tiens ». Il contenait les photos de leur séance photo, mais également certaines d’eux deux qu’ils avaient prise au cours de leur relation fictive pour alimenter les réseaux sociaux. Le tout avait été soigneusement encadré et prêt à prendre place dans l’appartement. Soudainement silencieux, il l’observa découvrir les différentes photographies d’eux deux, puis sa gorge se noua soudainement et il souffla « J’ai détruit ma famille… », comme son esprit venait de prendre conscience de l’aveu d’Iris quelques heures auparavant. Les larmes embuèrent ses prunelles azurées et ferma avec force les paupières, se pinçant l’arête du nez pour retenir les larmes. Jamais il n’avait pleuré auparavant…
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Ven 2 Aoû - 23:14
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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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En poussant Iris à parler ouvertement, Angie avait peut-être provoqué un cataclysme. L’accident qui avait causé la mort de Tommy n’avait pas seulement détruit Edward. Il avait bouleversé toute sa famille. Et cela avait créé des tensions, des non-dits et des rancunes. Elle avait la sensation d’avoir donné un coup de pieds dans la fourmilière… Mais elle espérait de tout cœur qu’Iris prendrait du recule, et se remettrait en question. Elle espérait également qu’Edward ne serait pas trop impacté par tout cela. Même si elle en doutait. « -j’espère, naïvement peut-être, lui avoir fait réaliser certaines choses… » elle sourit avec douceur à Edward. « -l’avenir nous le dira. » oui, ils n’auraient pas de réponses ce soir.
Une fois à table, la jeune femme souligna le fait qu’il avait fait naitre de la curiosité chez elle. « -et tu vas me laisser chercher longtemps ? » demanda Angie avec un sourire amusé. Elle savait qu’ils faisaient un peu semblant l’un comme l’autre ce soir, que tout allait bien. Mais cela faisait du bien, durant quelques minutes. « -oh maintenant ? » demanda Angie en laissant tomber ses baguettes rapidement pour le suivre. Un froncement de sourcils devant la porte de ce qui avait été sa chambre durant quelques mois. Son espace à elle ! Il lui en avait parlé. Elle ferma les yeux lorsqu’il déposa ses mains dessus, et se laissa guider. La jolie rousse écarquilla les yeux et positionna une main devant sa bouche. La pièce était totalement différente. Et c’était magnifique. « -oh mon amour… j’adore… » elle était des plus sincères. C’était cosy, douillet, ça respirait le calme. Elle prit le colis entre ses mains et l’ouvrit avec délicatesse, avant de se mordre les lèvres en voyant les photos dans les cadres. Elle allait de surprises en surprises. Mais celle qui la choqua le plus, fut de voir Edward au bord des larmes lorsqu’elle releva les yeux à ces mots.
Elle délaissa les cadres sur la table basse et s’approcha de lui pour l’entourer de ses bras. « -mon amour… » souffla Angie avec douceur. « -viens… » elle le guida jusqu’au canapé et s’installa afin qu’il posa sa tête sur sa poitrine. Elle n’ajouta pas un mot. Pas tout de suite. S’il avait besoin de pleurer, alors c’était le moment de le faire. Elle se contenta d’être là, de caresser ses cheveux avec une infime douceur et de le couver du regard. « -tu n’es responsable de rien… » souffla-t-elle au bout d’un moment. « -tu n’es pas responsable de l’accident… et tu as enduré cette épreuve comme tu as pu à l’époque… » il ne devait pas s’en vouloir. « -tu n’es pas non plus responsable de ce que ta sœur a pu ressentir. » elle continua à caresser ses cheveux tout en parlant : « -tu étais jeune… personne ne devrait avoir à supporter de telle chagrin et de telle douleur. » malheureusement, cela faisait partie de la vie…
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