Ils étaient autant fatigué l’un que l’autre. Pour une fois, ce fut douche séparée. Une demande d’Angie, faite en riant, sachant parfaitement qu’il serait capable d’à nouveau la prendre contre le mur. En sortant de la salle de bain, elle colla son épaule contre la porte et souffla un : « -je meurs de faim… » tout en le détaillant du regard. Elle s’approcha, tendit ses lèvres et l’embrassa avec tendresse. « -on mange devant le film ? » il l’avait épuisé. Elle le laissa aller prendre sa douche, s’habillant uniquement d’une nuisette. En arrivant dans la cuisine, toujours pieds nus, elle décida d’ouvrir du vin. Elle avait envie d’un verre de rosé bien frais.

Parce que plus que prévisible, Angelica avait décidé d’épargner leurs corps d’une nouvelle étreinte torride en suggérant qu’une douche séparée serait une idée pertinente. Le politicien ne sut si c’était la sagesse de ses mots ou le joli rire qui s’extirpa de ses lèvres qui le convainquit, mais il obtempéra sans la moindre résistance. Allongé de tout son long sur les draps froissés et souillés par leurs semences, il sursauta légèrement à la voix de sa moitié qui retentit dans la pièce. Se redressant difficilement sur ses coudes, Edward s’autorisa un long regard sur sa silhouette affutée, jusqu’à finir par croiser son regard d’émeraude qu’il chérissait tant « Je ne serais pas au menu ce soir. Tu m’as épuisé ». Quand elle combla l’espace entre eux, il déposa instinctivement une main sur sa hanche et lui rendit son baiser « Pizza ? Je te laisse commander ? ». Après un dernier baiser, il puisa dans ses dernières forces pour se rendre jusqu’à la salle de bain. Un soupir de bien-être s’échappa d’entre ses lèvres au contact de l’eau chaude se déversant sur sa peau, et recouvrit bien vite son corps de gel douche. Quand il sortit, Edward ne fit pas l’affront de se vêtir uniquement d’une serviette de bain, et se vêtit d’un bas de pyjama écossais sombres et d’un débardeur blanc, mettant sa musculature naturelle en valeur. Quand il rejoignit Angelica dans la pièce de vie, cette dernière dégustait d’ores et déjà un verre de rosée frais, tandis que son propre verre l’attendait patiemment sur le rebord de l’établit en marbre. « Merci » et se saisit du récipient, le portant à ses lèvres. Amateur de bon vin depuis des années maintenant, Edward prenait toujours le temps d’en déguster chaque saveur, devinant ainsi les notes fruitées derrière la fermentation et ses effluves parfumées. Il s’autorisa une nouvelle gorgée, avant de délaisser le verre ballon pour venir nouer ses bras autour de la taille d’Angie « Je t’aime » et embrassa son front « Comment tu te sens ? ».

« -ne sois pas désolé… je crois qu’on a atteint l’un comme l’autre nos limites… » elle sourit : « -je suis épuisée aussi… » et ce fut pour cela qu’elle prit la décision de prendre sa douche en solitaire. Elle prit son temps, et lorsqu’elle revint dans la chambre, elle cru qu’Edward s’était endormi. Il n’en était rien, mais il était bien fatigué. Elle rit joyeusement devant l’accusation. « -JE t’ai épuisé ? » elle l’embrassa avec douceur, souriant contre ses lèvres. « -d’accord… » puis elle le laissa prendre possession de la salle de bain. Elle enfila une nuisette et gagna la cuisine, les cheveux humides et les pieds nus. Après avoir téléphoner pour se faire livrer des pizzas, elle prit le temps d’ouvrir du vin, dont elle rempli deux verres. Angie s’autorisa à le gouter avant qu’Edward n’arrive dans la cuisine. Elle lui sourit en le voyant arriver, portant son verre à ses lèvres, avant de blottir ses hanches contre les siennes. « -moi aussi… » en le gratifiant d’un sourire tendre. « -hé bien… fatiguée… heureuse… un peu comme sur un petit nuage… » elle était tout simplement la plus heureuse des femmes. Heureuse de ce weekend hors du temps, heureuse d’être avec lui, heureuse de l’aimer et d’être tant aimer en retour. « -et toi ? »

Elle quitta ses bras pour se rendre à la porte lorsqu’on sonna. Elle paya et réceptionna les pizzas, dont elle déposa les deux boites sur le comptoir. « -je savais pas trop ce que tu voulais alors j’en ai pris deux. » commenta la jeune femme avant d’ouvrir les cartons pour découvrir le repas. Ils passèrent au salon, lancèrent finalement la série qu’ils affectionnaient tous les deux, avant de manger en regardant l’écran. Quelques heures plus tard, l’écran était noir et ils gagnaient leur chambre. Angie vint se blottir dans les bras d’Edward avant de lui souhaiter une douce nuit.

Jamais Edward n’aurait envisagé faire l’amour jusqu’à l’épuisement, et pourtant, c’était bel et bien ce qui venait de se produire. Ces quelques jours d’étreintes charnelles torrides avaient eu raison de sa personne. La vitalité de ses jeunes années n’était plus. Il devait se faire à l’évidence. Il était éreinté et chacun de ses muscles lui serait probablement douloureux au petit matin. De ce fait, le politicien était dans l’incapacité de respecter la promesse formulée à l’aube de leurs ébats. Ce qui ne semblait pas importuner la jolie rousse qui avoua être à bout de force également. « Chocolat ?! » osa-t-il prononcer à la place d’Angelica, sur un ton espiègle. Durant la douche de cette dernière, il s’autorisa un instant d’accalmie, reposant son corps vieillissant sur les draps froissés. Sans la voix de l’influenceuse résonnant soudainement dans la pièce, il aurait sans nul doute sombré dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard. Se redressant en position assise, il déposa ses pieds nus sur le parquet frais de leur chambre, et rendit son baiser à sa belle et douce moitié qui lui tira un petit rire sous cape « On. On s’est épuisé mutuellement » se corrigea-t-il devant l’air offusqué d’Angelica. Ses lèvres contre les siennes, il lui confia la mission de commander le repas de ce soir qui se composerait uniquement de pizzas. Il n’était nullement disposé à cuisiner ce soir. La chaleur de l’eau recouvrant sa peau était pour le moins opportune, et apprécia cet instant de quiétude seul avec lui-même. La journée qui venait de s’écouler avait été pour le moins prodigieuse, et s’était délecté de chaque seconde. Toutefois, il avait conscience que la réalité ne tarderait pas à les rattraper, et appréhendait quelque peu ce retour à la normale qui n’avait eu de cesse de nuire à leur relation …

La découvrir dans la cuisine, vêtue d’une simple nuisette, tout en dégustant un verre de vin rosée, suffit à dissiper la moindre de ses appréhensions. Demain serait un autre jour. Pour le moment, ils continuaient de vivre dans cette parenthèse de bonheur utopique qu’ils étaient parvenus à construire ces derniers jours. Après une gorgée appréciatrice du vin millésimée qu’avait débouché la jeune femme, il combla l’espace entre leurs deux corps pour venir nouer ses bras autour de sa taille. Comme si l’avoir dans le creux de ses bras était dorénavant devenu un besoin primordial, presque vital, à son existence. Il ignorait ce que l’avenir leur réservait, mais ce dont il était certain en cet instant, alors qu’il lui murmurait à quel point il l’aimait, c’était qu’elle était son plus beau présent. Un cadeau estimable offert par la Vie. Un doux sourire habilla ses lèvres en prêtant une oreille attentive à sa réponse. « Tout ce que je désire dans la vie, c’est ton bonheur » et la gratifia un baiser sur son front pour sceller ses propres mots. « Fatigué. Heureux. Amoureux ». Elle était l’unique responsable de tout cela. Dans une caresse, Edward retira ses bras de sa taille pour la laisser récupérer leur commande. Deux pizzas. Les effluves mélangées de fromages et d’herbes de Provences le faisait d’ores et déjà saliver, constatant que son estomac criait famine. « C’est parfait ». Comme ils l’avaient initialement prévus, ils dînèrent devant la télévision et profitèrent de la présence de l’un et l’autre dans un silence complet et apaisant. Toutefois, lassé de lutter constamment contre la lourdeur de ses paupières, le politicien avait rejoint leur lit en compagnie de la jolie rousse qui s’était aussitôt blottie dans ses bras « Ce week-end a été magique… » murmura-t-il d’une voix empreint d’épuisement, avant de sombrer par la suite dans les bras de Morphée.

Au petit matin, Edward avait prit la décision de modifier quelque peu leur rituel habituel en se rendant jusqu’à la chambre à coucher avant l’heure. Entièrement vêtu d’un costume trois pièces signé d’une grande maison parisienne, et parfumé de notes épicées et boisées, il se dirigea d’un pas trainant jusqu’au rebord du lit sur lequel il prit place, croisant les jambes avec élégance tout en prenant appui sur sa main qui venait de trouver refuge aux côtés d’Angie. L’actualité du New York Times n’était pas parvenu à accaparer l’entièreté de son attention en ce début de semaine, délaissant ainsi le morceau de papier au profit de la compagnie de la jolie rousse qui dormait encore du sommeil du juste. Après une gorgée du liquide brun Jamaïcain qui lui permettait d’amorcer sa journée du bon pied, il se délesta de la tasse sur la table de nuit, aux côtés de la lampe de chevet. D’un geste délicat, il dégagea du bout des doigts les quelques mèches rebelles qui recouvraient son visage, et se pencha pour venir déposer ses lèvres sur son épaule nue « Bonjour la mia luce », et sourit en constatant qu’elle ouvrait peu à peu les paupières « Bien dormi ? ».

« -chocolat… » avait elle reprit en lui adressant un sourire complice, avant de s’éclipser dans la salle de bain. Ils avaient passé une fin de soirée toute en douceur, appréciant la présence de l’autre sans chercher à faire la conversation. Ils avaient mangé, bu du vin, rit et commenté la série. Une soirée toute en complicité. Puis ils s’étaient couchés, heureux, amoureux, sourire aux lèvres. Angie n’avait pas entendu Edward se lever. Elle n’était pas forcement du matin, encore moins lorsqu’elle était épuisée. Ce weekend n’avait pas été reposant, bien au contraire. Mais elle ne regrettait pas une seule seconde de ces quelques jours passés avec lui. Un froncement de sourcil alors qu’elle ne parvenait pas à ouvrir les yeux. C’était l’odeur du café qui venait de la réveiller. Un sourire étira lentement ses lèvres en sentant celles d’Edward se poser sur sa peau. « -bonjour… » souffla la jolie rousse, la voix encore pleine de sommeil. Elle s’étira dans le lit, avant d’ouvrir les yeux et de les poser sur lui. Elle hocha la tête et répondit : « -oui… et toi ? » elle approcha sa main pour caresser sa joue avant de capter qu’il était habillé. « -tu ne travailles pas d’ici aujourd’hui ? » demanda la jeune femme qui réalisait qu’elle n’avait pas penser à tout cela du weekend.

Elle se mit à genoux et passa ses bras tour du cou d’Edward. « -tu as encore quelques minutes à m’accorder avant de partir ? » demanda la jeune femme avant de l’embrasser. Juste pour passer quelques minutes ensemble dans la cuisine, comme ils en avaient prit l’habitude. Elle descendit du lit, l’entrainant par la main jusqu’à la cuisine, ses pieds glissant sur le parquet. Comme chaque matin, elle se pencha dans le frigo après avoir mit en route la bouilloire. « -je crois que la séance de yoga va me faire un bien fou… » commenta Angie en versant l’eau chaude dans son mug. Quel délaissa lorsqu’Edward eut avaler la dernière goute de son café. Elle s’approcha de lui, colla son corps au sien et l’embrassa en agrippant sa cravate : « -j’ai déjà envie de te la retirer… » souffla la jeune femme en lui adressant un sourire plein d’envie. « -Yuma n’est pas encore arrivée ? » demanda Angie qui savait que la femme de ménage ne serait pas présente avant 20 bonnes minutes.

Depuis près de deux décennies, Edward amorçait sa journée avec le même rituel qui consistait à petit-déjeuner dans un calme dès plus absolu. S’en suivait par la suite une simple douche et son habillement. Tout était aussi millimétré que du papier à musique. Ce n’était que lorsqu’il était apprêté et tout disposé à se rendre à la Mairie de New York qu’il s’autorisait une dernière tasse de café noir devant la lecture transversale du New York Times. La venue d’Angelica avait quelque peu remaniait ses habitudes. Dorénavant, il attendait toujours avec une certaine frénésie sa venue quelques minutes avant son départ, afin d’échanger de simples banalités d’usage. Ce dont il avait en horreur jusqu’à sa rencontre. Aujourd’hui, il considérait ces frivolités comme indispensable à son existence. Toutefois, ce matin, Edward prit la décision de bouleverser une fois encore ses traditions pourtant bien ancrées en lui. Une main dans la poche, et l’autre tenant fermement sa tasse de café, le politicien avait parcouru les quelques mètres qui séparait la pièce de vie de leur chambre, d’un pas trainant. Il se délesta du récipient en verre sur le rebord de la table de chevet, et se pencha légèrement afin de déposer un baiser du bout de ses lèvres sur son épaule dénudée. Un geste qui suffit à l’extirper des bras de Morphée tout en douceur. Sa simple manière de le saluer de si bon matin, de sa voix teintée de sommeil, le fit sourire avec douceur. Il la laissa s’étirer de son long au milieu de l’alcôve qu’il avait dressé au-dessus d’elle avec son bras. Il laissa ses prunelles azurées l’envelopper avec tendresse, tandis qu’il se contenta d’un « Humhum » pour lui répondre. Il bougea légèrement le visage pour venir déposer ses lèvres dans la paume de cette main qu’elle avait déposé sur sa joue dans une caresse, puis baissa brièvement les yeux sur le costume trois pièces qu’il avait revêtit un peu plus tôt dans la matinée. Il glissa ses doigts le long de ses cheveux roux tout en acquiesçant « Non » et vint préciser par la suite « Je suis attendu pour une réunion ». Il avait pris connaissance de cette information au pied-levé ce matin-même.

C’était pour ces matins enchantés qu’Edward respirait. Pour cette manière qu’avait Angie de venir se blottir tout contre lui et de nouer ses bras à son cou, ou encore pour ce regard qu’elle n’avait de cesse de poser sur sa personne. Instinctivement, il déposa ses doigts au creux de sa taille tout en lui adressant un simple sourire « Toujours la mia luce ». C’était la raison pour laquelle il avait délaissé l’actualité du New York Times. Parce qu’il voulait octroyer ce temps à la jeune femme pour simplement prendre connaissance de son emploi du temps de la journée, l’encourager si nécessaire. Des conversations probablement anodines, mais qu’il affectionnait tout particulièrement. Sans mot dire, le politicien se laissa guider jusqu’à la pièce de vie, avant de laisser s’activer en cuisine comme chaque matin, afin de préparer son habituel petit-déjeuner composé de tout un tas de graines dont il ignorait toujours le goût. Appuyé entre la machine à café et l’évier, comme à son habitude, Edward esquissa un sourire amusé aux mots de la jolie rousse « Courbaturée mon amour ?! » osa-t-il la questionner, tout en se doutant d’ores et déjà de sa réponse. Il termina la dernière goutte de café qui stagnait au fond du récipient et se délesta de son fardeau dans le fond de l’évier. Il n’eut le temps de se détacher du comptoir en marbre que le corps chaud d’Angie vint se blottir tout contre lui, sa main enserrant sa cravate « Je n’aurais pas le temps… » avoua-t-il à voix basse et d’une profondeur qui trahissait son soudain désir qu’elle venait d’éveiller en quelques mots. Après un bref coup d’œil sur les aiguilles de sa montre, il murmura un « Dans… » et déglutit avec lenteur « 20 minutes ».

Angie avait hoché la tête. D’ordinaire, le mardi il travaillait de l’appartement. Mais il était presque logique qu’après quelques jours d’absences, il soit dans l’obligation de se rendre à la Mairie. Une réunion. « -directement dans le bain… » souffla-t-elle avec ironie. Ava devait déjà frétiller d’impatience de pouvoir lui faire un résumer de tout ce qui s’était déroulé en son absence. Elle avait été incapable de tenir et l’avait déjà appeler la veille… Elle lui demanda ensuite s’il avait encore quelques minutes à lui accorder. Peut-être qu’il l’avait laissé dormir et que finalement il allait être en retard. Ce qui ferait qu’il subirait de nouveau les remarques d’Ava… Mais il n’en était rien, il avait encore un peu de temps devant lui. Sans plus attendre, Angie se leva du lit pour l’entrainer avec elle dans la cuisine. Elle prépara ce dont elle avait besoin, avant de répondre avec humour : « -un tout petit peu… » comme si ce n’était vraiment rien et que limite, elle n’en avait pas eu assez.

Edward s’avéra particulièrement laconique sur la teneur de son emploi du temps, ne désirant pas entacher cette agréable matinée qui s’annonçait avec une quelconque désapprobation. L’ironie de son ton ne lui échappa aucunement, et se résolu à prononcer un simple « Angie, ne commence pas… S’il te plaît » qu’il ponctua sciemment d’un sourire. Le politicien n’était pas suffisamment crédule pour avoir envisagé un instant qu’elle se réjouirait de son retour à la mairie. Lui-même n’était pas certain que cette réalité l’enthousiasmait tout particulièrement. Bien que c’était en raison de son choix de carrière que leur rencontre s’était orchestrée de telle manière, qu’aujourd’hui, ils vivaient leur plus belle histoire d’amour, il n’en restait pas moins qu’il comprenait la lassitude d’Angelica. À mainte fois, la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle avait été poreuse. Son emploi du temps rythmait tout autant ses journées que l’humeur de ce dernier, influant malgré lui sur la relation qu’il entretenait avec la jolie rousse, qui n’avait d’autres choix que de s’accommoder à son tempérament chancelant. C’était la raison pour laquelle, le quadragénaire ne lui tenait pas rigueur de l’ironie de son ton qui dissimulait probablement une remarque sarcastique qu’elle s’efforçait de ne pas formuler à voix haute. Par ailleurs, Edward ne désirait pas mettre à profit ces quelques minutes d’accalmie pour se soucier d’une carrière qui n’aurait plus d’existence à ses yeux dans quelques jours seulement. Il préférait se prévaloir de ce temps pour échanger quelques banalités avec Angelica avant son départ.

Néanmoins, Edward fut pour le moins déconcerté face au rapprochement soudain de leurs deux corps, la main de la jolie rousse enserrant cette cravate qu’elle désirait d’ores et déjà lui ôter. A contrecœur, il n’eut d’autres choix que de sonner le glas de son envie soudaine, malgré la sensation de palpitation dans son membre. Il ne pouvait aucunement se permettre de se rendre à la réunion avec, ne serait-ce qu’une simple minute de retard. D’après le mémo d’Ava, il était le chef d’orchestre de cette rencontre professionnelle, et ne pouvait se dérober face à ses obligations professionnelles. Peu importe que sa petite-amie se montre particulièrement encline à lui faire amour… Il n’avait toutefois pas envisager la témérité de son amante qui n’avait que faire de ses impératifs. Angie libéra sa queue grossie, cette délatrice, qui venait de trahir toute l’attirance qu’il était capable d’éprouver pour elle. Parce qu’il semblait que les caresses voluptueuses autour de son membre ne se justifiaient pas d’elles-mêmes, Edward trouva pertinent de l’interroger sur ses intentions à son égard. Bien qu’elles semblaient évidentes. « Oublie ». Finalement, il se contenterait de savourer l’habilité de ses doigts qui le caressait jusqu’à le rendre aussi dure que le marbre qui recouvrait actuellement son mobilier de cuisine. « Oh mon dieu, Angie… Tu me fait bander… ». Les mots qu’elle prononça était suffisamment pour le tendre jusqu’à son paroxysme.