Adam observe la femme dans son lit. Sa main sur son dos, il caresse la peau tendrement en remontant vers ses omoplates. La jeune femme gémit de bonheur alors qu’elle se retourne pour faire face à son élève. Elle sait qu’elle ne doit pas le faire… mais Adam, dix-sept ans et onze mois, est un Dieu du sexe parfaitement endurant. Adam lui sourit avec une fausse tendresse. Il se penche et l’embrasse avant de recommencer des caresses intimes qui fait gémit la jeune femme. Elle jouit encore trois fois avant de s’effondrer. Adam sourit. C’est si simple d’utiliser une femme quand elle est qu’une nymphomane prête à écarter les jambes. Il se lève alors qu’elle dort paisiblement. Il regarde ce dos qu’il a meurtri en la plaquant contre le mur. Il sourit encore. Il a dix sept ans et onze mois… et jusqu’à la fin de sa vie, cette femme saura qu’elle a détourné un mineur qui le menace. Il se lève, reprend son uniforme qui a été lancé dans la pièce. Maintenant que l’action a eu lieu, il peut passer à la seconde étape de son plan. Il se déplace dans la chambre de l’enseignante. Il ne prend pas longtemps à trouver son sac. Il le prend. Il l’ouvre et trouve tout de suite les corrigés des prochains examens. Il jette un regard vers la professeure et écarte les lèvres dans une expression sadique. Les femmes sont si faibles que ça en devient ridicule. Il étale les réponses aux examens. Il les prend en photo. Et il range le tout. Il revient dans le lit, embrasse la jeune femme dans sa nuque. Elle gémit.

- Je dois aller en cours, Madame Elise.
- Mhhh…
- J’ai cours avec votre mari dans une heure.
- Mhhh…, elle se réveille doucement avant d’écarquiller les yeux, ne lui dit rien pour nous.

Adam s’approche et l’embrasse en prenant sa poitrine dans les mains. Elle se recouche en ronronnant. Il adore quand les femmes sont si facilement utilisables. C’est tellement pratique. Cette femme ne parlera jamais de leur ébat, et il pourra continuer à faire du sport sans risque pour que ça n’impacte sur sa réputation. Il l’embrasse encore et la laisse. Il s’en va. Avec le sourire de vainqueur sur ses lèvres. Il sort dans le couloir, traverse l’aile des profs sans faire de bruits et rejoint le doctoir des garçons de sa classe. Tout de suite, ses amis s’approchent. Un autre sort son téléphone et présente une photo des corrigés pour les mathématiques. Adam a eu les réponses pour la physique-chimie. Ils s’échangèrent les images. Un ami arrive encore et donne les réponses en anglais. Il ne manque plus que l’histoire. Le dernier arrive. Le professeur d’Histoire est le mari de la professeur de Physique-chimie. Le garçon sourit de toutes ses dents. Les quatre sont les meilleurs pour faire plaisir à leur instituteur et récupéraient ce qu’il faut. On rigole encore entre les quatre quand ils rejoignent le premier cours. Le professeur d’Histoire ne regarde pas son élève et commence le cours. Les quatre sont au fond de la salle, ils s’en fichent du cours. Quand le professeur passe parmi eux, Silas empoigne en toute discrétion les fesses de l’homme. Adam fait semblant de rien voir.

Sauf les quatre, personne ne se doute de la duplicité et de la cruauté du membre de leur groupe. Ils se font passés pour un groupe de bons vivants. Intelligents, riches, beaux et populaires. Ensemble, ils ont pratiquement baisé toutes les personnes de cette école… surtout dans leur tranche d’âge. Silas a baisé la plupart des mecs, et il adore s’en amuser. Adam… il a pris toutes les blondes. Il adore les blondes. C’est un petit bonheur de pouvoir les faire jouir en attrapant leur queue de cheval. Il les force à mettre leur visage dans leur oreiller et il les fait jouir. Avec toutes les filles qu’il a eu sous ses coups, il est étrange que personne ne sache qu’il n’est pas sérieux… Ou alors, est-ce parce que les filles de cette école rêvent de se faire baiser par des brutes ? Il ne sait pas. Il s’en fou. Tant que la fille le fait pas chier avec des sentiments, ça lui convient. Et ses amis sont pareils. Ils sont unis, et ça suffit.


- Qui a baisé Annabelle Mriost ?
- Moi, répond Donovan, et clairement vous pouvez vous la faire, elle est sexuellement soumise et ça fait un bien fou, je vous jure. En plus, elle couine quand tu lui pinces la poitrine.
- Silas, ça couine les mecs quand tu les baises ? reprit Lane.
- On couine pas nous, on est des bonhommes ! assure Donovan
- Tu veux essayer ? Je peux te faire couiner comme un petit cochon, répond ce dernier en venant l’attaquer pour essayer de pincer sa poitrine.

Ils finissent par se battre avec des oreilles. Lane continue de faire des marques sur le trombinoscope. Il y a là un véritable florilège de visage féminin. Toutes les filles de l’école. Elles ne sont pas si nombreuses, encore moins si on compte la proviseur et les professeurs. Il  a plus de femmes, cependant, parce que les parents de bourges pensent qu’en les amener ici, elles seront protégés de la tentation. Mais pour ça, il faudrait que les quatre fantastiques n’existent pas.

- Silas, reprit Lane en évitant un projectile envoyé par Donovan, pourquoi tu as noté avoir baisé avec Florence Lamontagne ?
- Parce que, fait-il en enlevant le bras contre son cou, je l’ai baisé.
- Tu es bi ? s’étonne Lane avant de froncer les sourcils, ça va niqué toutes les statistiques ! Tu restes gay s’il te plait !
- C’est mort. J’aime passer dans tous les trous qui passent. Je continuerais à me faire tout ce que je veux. Mais ne vous en faites, je préfère détourner les hommes de vos proies.
- Merci. Continue comme ça… Donovan, si tu ne le lâches pas il va mourir, il est en train de devenir rouge.

Don le lâche et Silas reprend le combat. C’est un combat. Adam joue avec une balle qu’il envoie contre le plafond pendant que Lane continue à faire sa mise à jour.

- Personne n’a pris la petite nouvelle ? continue Lane trop précis dans ses notes.
- Tu parles de la petite grosse ? questionne Donovan. J’ai essayé de l’approcher, elle a l’air méfiante, j’ai eu la flemme de tenter.
- Moi j’allais pour lui parler, et j’ai vue le concierge, et lui il est si sexy que je ne peux pas m’empêcher de lui faire une fe….
- APHFZHf, hurla Donovan en foutant sa main dans la bouche de Silas, oui oui, dans, ta gueule. On ne veut rien savoir de ce que tu fais avec le monsieur crado.
- Ioleg escht pas cradosch, il enlève la main de Donovan, il n’est pas crado. Il est vraiment cool pour un mec pauvre. Soyez gentil avec lui.
- On l’est ! réponds les trois autres.
- Juste pour toi, d’ailleurs, reprends Lane. Si ce n’était pas pour toi, je ne lui dirais même pas boujour.
- Il a dix-neuf ans, à peine et il travaille, ça force le respect, et puis… même si je veux lui faire des choses, il refuse pour une raison stupide. Je le trouve mignon.
- Beurk. Tu es amoureux, fait Donovan en le lâchant comme s’il avait la peste ou une autre maladie infectieuse.
- N'importe quoi !
- Revenons à nos moutons ! stoppe le débat Lane, personne n’a pris Erin Lynch ?
- Elle doit attendre l’amour, comme toutes les petites grosses romantiques, fait remarquer Donovan.
- Bonne chance à elle. Elle est pauvre, moche et grosse. Est-ce qu’elle est intelligente au moins ? demande Silas qui n’est gentil envers qu’une personne dans cette école, et certainement pas la routière.
- Elle l’est, répond Lane. Assez en tout cas pour avoir une bourse ici. Mais je me demande si elle le mérite réellement.
- Je parie qu’elle est frigide et qu’elle ne baisera jamais sans amour, grimace Donovan.
- Je parie qu’elle n’écartera pas les jambes que par amour, reprit Lane en rigolant.
- Je parie que je peux la baiser, conclut Adam.

Tous les yeux se tournent vers lui. Il eut un petit rire avant de s’approcher de Lane.

- Note-le. Je baiserais cette petite pute d’ici la fin de l’année.
- La fin de l’année ? Tu es sérieux ? Il reste encore presque sept mois.
- On parle d’amour mon gars. Si elle est méfiante, il me faudra au moins ça. Mais croyez-moi, je lui ferais l’amour avant le bal de fin d’année, et je vous enverrais les photos tout de suite après.
- On place le pari à dix milles dollars ? Moi je mets dix milles sur la prude, fait Donovan avant de regarder Adam, même avec ta belle gueule, tu n’arriveras pas à te la faire.
- Je place aussi dix milles sur l’amoureuse romantique. Si elle attend l’amour pour perdre sa virginité, même en mentant tu n’arrivera pas à la détendre, reprend Silas avant de frapper Donovan.
- Je place dix milles sur l’intelligence. Elle doit bien savoir que tu es un homme à femme, même si tu leur fait terriblement du bien, rit Lane.
- Vous êtes tous contre moi ? Vous allez voir, je baiserais la petite grosse et je vais adorer vous plumer de trente milles dollars.




- Bon, coupe-t-elle son cours pour en arriver à la demande de son élève. Je vais faire des binômes et je vous donnerais un travail en groupe.  

Elle se met à faire des groupes de deux. Silas finit avec un garçon. Silas a sourit à son meilleur ami. Depuis le début de l’année, il n’était pas particulièrement attiré par ce type en particulier… mais depuis quelques semaines, ce type l’enquiquine et arrive même à le détourner de son concierge. Silas n’est pas au courant, comme le reste du monde, que le garçon est en réalité une fille… Mais il risque de le découvrir, et d’en profiter. Lane finit avec la gothique de la classe. Une fille qui n’a pas encore été prise par leur groupe. Il fait un pouce à Adam pour le remercier. Il a hâte d’initier cette petite gothique à la volupté… Est-ce qu’elle serait aussi sombre dans le sexe ? Lane sait qu’il peut l’aider et la libérer.  Donovan, lui, finit avec MacKenzie Sullivan, une fille chaude comme la braise qui n’hésite pas à tout faire. Il sait qu’elle vit avec une colocataire d’une autre école. Il a déjà proposé de se faire les deux en même temps, mais MacKenzie lui a déjà certifié qu’elle ne voudrait pas. Sa coloc n’est pas comme elle. Il ne sait pas, comme les trois autres, que cette rencontre fortuite amènerait une histoire de connard, puis de rédemption. Parce qu’un jour MacKenzie partira et Donovan s’amusera de la solitude de sa colocataire. Les meilleures histoires commencent dans les larmes, non ?

Mais bon, ce n’est pas le moment de parler de Silas avec sa fille travestie, de Lane avec sa gothique curieuse ou de Donovan avec la triste fille qu’il rencontrera plus tard… Non.

Le groupe le plus intéressant est Adam et Erin. Il s’assit à côté d’elle, lui fait un sourire en lui tendant la main. De plus prés, elle peut être jolie. La jeune femme a une fossette qu’il trouve mignonne. Il commencera certainement par embrasser ce trait de visage pour la faire fondre. Puis, il lui fera l’amour sauvagement. Heureusement, il est assez fort pour pouvoir la manipuler.

- Je suis Adam Hotchner, ton nouveau binôme pour l’exposé. Ravi de te rencontrer. Tu as une idée de …
- Les enfants ! coupe la professeur. Je n’ai pas fini. Je vous donne une semaine et demi pour parler avec votre binôme et trouver un sujet à présenter à la classe. Un véritable sujet, pas quelque chose de survolé. Je compte sur vous. Sur ce, je termine le cours ici, je vous laisse réfléchir.

La professeure prit ses affaires et s’enfuit, non sans un regard vers Adam qui ne la regarde plus. Il se concentre sur la jeune boursière. Il se penche sur la table.

- Alors, ma petite Erin, tu as des passions ou des envies pour notre devoir ? J’ai appris que tu étais une major de notre promo, on ne peut pas faire n’importe quoi. Crois-moi mon expérience, il faut quelque chose d’intelligent mais aussi intéressant, captivant voir, sexy… et ça tombe bien, tu as l’homme le plus sexy à ta disposition.

Il rit et caresse sa main qu’il ne lui a pas rendue. Il fait semblant de le remarquer et la lâche avec un sourire timide. Ouais… il est trop bon pour mentir. L’idée de l’avoir et de gagner le pari ça donne de la motivation. Il penche la tête et prend son cahier de cours. Même s’il comprend tout, il ne fait pas attention et il s’en fou. Il n’est pas particulièrement intelligent, encore moins en chimie. La chimie il s’en fou. Ce qu’il aime, c’est la mécanique. Il montre des dessins de moteur.

- On pourrait faire une voiture de course, mais ça n’a rien de sexy, sauf si je suis torse nu mais pour l’équité des sexes il faudra que tu le sois aussi, il fait un clin d’œil.