Univers fétiche : Réel mais ouverte aux autres univers
Préférence de jeu : Homme
Amity
Mer 27 Juin - 11:43
Asma Messaoudi
J'ai 22 ans et je vis à Le Caire, Egypte, mais je suis une expatriée originaire de Paris. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors très bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, je suis célibataire, and I don't care . Devait faire cette croisière sur le nil en mai 2016. Son amie qui devait la rejoindre était dans le vol d'Egyptair qui s'est crashé.
Tu te fais démasquer tout de suite sur ta nationalité. Ca te blesse un petit peu de voir que ton accent game est pas au point. Tu préfères quand on te dit que tu parles vraiment bien anglais. Pas aujourd’hui. Tu souris un petit peu, hochant la tête, essayant de pas montrer que ça te plaît pas des masses.
« Je suis française oui. »
T’en bois un peu ton cocktail pour tenter de faire passer la pilule.
« T’es d’où toi ? Je suis pas douée pour reconnaître les accents. »
Tu veux lui faire comprendre que c’est pas parce qu’elle parle bien anglais qu’elle n’en a pas.
I thought I was so much more than this. When I look back at everything I've touched I see the lives I've ruined, dirty fingerprints. We are the common folk. We live our lives to die alone. Share our beds when the nights get cold
Invité
Mer 27 Juin - 15:52
Anatole Tristan
J'ai 24 ans et je vis à Lyon, France. Dans la vie, je suis développeur et entrepreneur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien : je n'ai pas vraiment eu le temps pour ça. Pendant ses études à Centrale Lyon, Anatole a créé une start-up avec un-e ami-e. Ils ont ainsi développé une application mobile qui a dépassé toutes leurs attentes. Forts de leur succès, ils ont décidé de dépenser leur nouvel argent dans une belle croisière sur le Nil.
Il sait bien qu'elle aussi s'acclimate doucement à leur nouvelle vie. Même si elle a toujours cru en eux, elle n'aurait sûrement pas prédit un tel succès.
Anatole ne peut qu'acquiescer lorsqu'elle remarque qu'ils ont eu si peu de temps libre. Et en effet, leur vie sociale a souffert de la création de leur start-up. Si bien qu'ils ne voyaient quasiment plus d'autres personnes. C'était juste eux deux, leur duo d'acharnés, marquant leur place, petit à petit. Un lien très fort les unit à présent, condensé de toutes ces heures passées ensemble, à rire, à pleurer, à bosser toute la nuit, à crier comme des fous... Ils sont liés pour la vie
Le jeune homme se lève de sa chaise longue à la question de sa camarade. Il époussette son short avant de lui répondre, un grand sourire sur le visage :
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Univers fétiche : science-fiction, fantasy, réel
Préférence de jeu : Femme
winter
Jeu 28 Juin - 3:50
Johanna Renaud
J'ai 25 ans et je vis à Lyon, France. Dans la vie, je suis entrepreneure et je m'en sors extrêmement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je vis avec pour l'instant. Confiante, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle sait prendre des risques lorsqu'elle voit le potentiel dans quelque chose et que ça la passionne. Les risques qu'elle a pris ont portés leurs fruits lorsque le start-up qu'elle a créé avec Anatole Tristan les a rendu riches.
Dès qu'elle pose sa question, Anatole se lève et lui répond, et Johanna ne peut s'empêcher de sourire à son tour. « J'aime ton enthousiasme, » déclare-t-elle, faisant quelques pas rapides pour le rattraper. Lorsqu'elle est à sa hauteur, elle passe son bras dans le sien...
Le buffet est un étalage luxueux d'aliments et de plats qui ont tous l'air plus appétissants les uns que les autres. Johanna ne reconnaît pas la plupart des mets, mais a certainement hâte de les essayer. Elle laisse tomber le bras d'Anatole pour attraper une assiette, qu'elle commence à remplir. Puis, devant l'un des plats, elle pause. « Tu penses que c'est trop cliché si on essaie le caviar ? » demande-t-elle, rieuse.
J'ai 51 ans et je vis en Egypte. Dans la vie, je suis mécanicien à bord du Steam Ship Sudan et je m'en sors puisque je suis encore là. Sinon, grâce à mes erreurs, je suis célibataire et je le vis plutôt comme une punition. J'ai tué ma femme et l'enfant qu'elle portait. Je me suis abandonné à la route. Clandestin. J'ai fui. J'ai fait le chemin inverse des migrants qui fuient ce côté de Méditerranée. J'ai fini à la nage. J'ai abordé sur une côte. J'ai marché jusqu'à un fleuve. J'ai changé d'identité. J'ai trouvé un travail. J'ai trouvé une vie.
Le chemin vers les abysses. Vers l’enfer. La chaleur éprouvante. Etouffante. Je l’emprunte dix, vingt fois par jour, la montée, la descente. Un temps de fraicheur, parce que l'eau, parce l'air qui frôle la peau et sèche la sueur. Le temps de vérifier que je suis vivant. Je ne suis pas un rouage de plus dans la mécanique, une simple action, le graissage.
Avant de m’engouffrer dans l’escalier, je me retourne. Elle est là. Je m’arrête. Son regard me retient comme dans une addition inachevée, notre rencontre. « Si vous ne craignez pas la chaleur et le bruit, je peux vous faire découvrir le ventre de la bête. » Mon langage est chargé d’accents, celui de ma terre natale, celui de mon fleuve d’adoption. Par crainte qu’elle se méprenne sur mon langage, j’ôte les images. « La salle des machines. »
J'ai 18 ans et je vivais à Seoul, Corée du Sud, mais plus maintenant parce que je viens de m'enfuir. Dans la vie, je suis chanteuse et danseuse et je m'en sors mal. Sinon, grâce aux manigances des managers, je suis célibataire et ça n'a pas d'importance pour le moment. Eun-bi (alias Dani) est chanteuse et danseuse dans SevenSuns, un girls' band de K-pop. Elle y partage la vedette avec six autres filles. De loin, tout paraît parfait, mais à l'intérieur c'est l'enfer. Tout ce qu'elle mange, respire, fait est contrôlé par ses managers. Pire, l'un d'eux a même abusé d'elle. Alors, elle a pris le premier avion et elle s'est enfuie de Corée. En arrivant en Egypte, elle est tombée par hasard sur cette croisière et a acheté la dernière place.
Il se retourne, et il te voit. Il a l'air un peu fatigué, de plus près. Il te propose quelque chose en anglais, mais ce n'est pas ta langue maternelle, alors tu ne comprends pas ses images.
Peut-être qu'il lit ton incompréhension, parce qu'il reformule sa demande. La salle des machines ? Tu ne sais pas trop pourquoi il t'emmènerait là-bas.
« Je... »
Tu as un peu peur, tu le regardes en essayant de comprendre. Tu ne fais même pas attention aux jeunes gens qui viennent d'entrer dans la salle du buffet.
« Est-ce que c'est loin ? »
Tu sais que ta question est stupide. La salle des machines, tu l'imagines très loin, enfouie tout au fond du bateau. C'est juste que tu n'oses pas vraiment suivre un inconnu.
J'ai 24 ans et je vis à Lyon, France. Dans la vie, je suis développeur et entrepreneur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien : je n'ai pas vraiment eu le temps pour ça. Pendant ses études à Centrale Lyon, Anatole a créé une start-up avec un-e ami-e. Ils ont ainsi développé une application mobile qui a dépassé toutes leurs attentes. Forts de leur succès, ils ont décidé de dépenser leur nouvel argent dans une belle croisière sur le Nil.
Devant lui, un étalage de nourriture comme jamais il n'en a vu. Il sourit en pensant avoir fait un bon investissement. Les organisateurs de cette croisière ne lésinent pas sur les bonnes choses ! Il y a même... du caviar ! Johanna propose d'en goûter
« Peut-être, mais qui a dit qu'on se préoccupait des clichés ? »
Il se sert d'un peu de cette nourriture luxueuse, pas certain d'aimer ça quand même. Il vaut mieux être prudent plutôt que de devoir tout jeter après ! Avec ça, Anatole du saumon fumé en toasts, ainsi que du mac and cheese, apparemment une spécialité américaine -- en tout cas, c'est des pâtes et ça au moins il est sûr d'aimer !
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Univers fétiche : science-fiction, fantasy, réel
Préférence de jeu : Femme
winter
Mer 4 Juil - 1:39
Johanna Renaud
J'ai 25 ans et je vis à Lyon, France. Dans la vie, je suis entrepreneure et je m'en sors extrêmement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je vis avec pour l'instant. Confiante, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle sait prendre des risques lorsqu'elle voit le potentiel dans quelque chose et que ça la passionne. Les risques qu'elle a pris ont portés leurs fruits lorsque le start-up qu'elle a créé avec Anatole Tristan les a rendu riches.
« Bien dit, » répond Johanna. Elle voit qu'Anatole est prudent, n'en prend pas trop à la fois, et elle fait de même. Tous deux, ils essaient différents plats, et certains sont délicieux, d'autres sont potables, d'autres sont à peine mangeables... Au final, peu importe à quel point c'est luxueux, ça reste de la nourriture. Johanna songe qu'elle devrait avoir une philosophie semblable pour sa propre existence : peu importe à quel point elle est riche, elle reste elle.
Son expression est sérieuse, pensive. « Qu'est-ce qu'on va faire, maintenant ? » Johanna plonge son regard dans celui d'Anatole, et elle sait qu'il comprendra ce qu'elle veut dire. Elle ne parle pas de la croisière. Elle parle de leurs vies. Leur création leur rapporte suffisamment d'argent que, s'ils l'investissent et l'économisent intelligemment, ils n'auront plus besoin de travailler de leur vie. Alors, quoi faire lorsqu'on n'a plus de responsabilité ? Lorsqu'on sait qu'on peut vivre et payer les factures sans inquiétude, sans effort ?
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Préférence de jeu : Homme
.excelsior
Mer 4 Juil - 19:21
Matthew Harlow
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis futur pdg d'une multinationale dans les cosmétiques et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Futur pdg, la vie de Matthew était toute tracée. C'est sans compté le décès de sa fiancée, il y a un an. Depuis, Matthew n'est plus que l'ombre de lui-même. Il s'est renfermé et ses parents décident de le mettre sur le bateau dans l'espoir qu'il arrive à passer outre son traumatisme.
Tu hausses les épaules quand il te demande de où tu viens pour être autant sur tes gardes. « New-York » que tu réponds, t'es bien loin de chez toi. Tu devrais être ravi de ce voyage, mais il semblerait que tu as perdu toutes envies de quoique ce soit. Tes doigts passent dans ta nuque. Tu tournes légèrement la tête vers l'homme qu'il désigne et un léger sourire se dessine sur tes lèvres à ses mots. « Vous seriez donc un piètre voleur, incapable de repérer les bonnes cibles. » tu n'en as peut-être pas l'air, mais tu ne doutes pas faire partie des personnes les plus fortunés sur ce bateau. Enfin, techniquement, c'est ton père qui est à la tête de cette fortune, mais tu en as toujours profité et bientôt, elle t'appartiendra. Tu reportes ton attention sur l'homme qui t'a approché « Il est donc évident que vous n'êtes pas le nouveau Arsène Lupin, alors qu'est-ce que vous faites sur ce bateau ? »
J'ai 46 ans et je vis à Bruxelles, Belgique. Dans la vie, je suis photographe pour le National Geographic et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et père de deux enfants et je le vis très bien. Je pense être dans les meilleures années de ma vie. Je suis mariée depuis 12 ans avec une femme magnifique et mes deux belles filles sont maintenant en âge de faire des choix dans leur vie. J'ai atteint mon plus grand rêve à l'age de trente ans. Je suis devenu l'un des principaux photographe de la faune dans le très célèbre National Geographic. Ma vie va pour le mieux. Je suis très heureux dans ma quarantaine.
Tu écarquilles les yeux lorsque le jeune homme te révèle sa ville natale. Ou, du moins, la ville dans laquelle il habite. Tu es souvent allé en amérique; ton travail t'y oblige. Toutefois, jamais tu n'as posé le pied dans la grosse pomme. Il n'y a pas beaucoup de faune et de flore à photographier dans une ville aussi gigantesque. « Wow ! C'est donc ça l'accent New Yorkais. J'ai entendu dire que New-York est la ville de l'ambition et de la réalisation de projets. Alors, dis-moi. Qu'est-ce que tu fais, là-bas ? » Tes paroles s'étaient accompagnées d'un ton de voix assez enfantin. Tu avais l'habitude de parler ainsi à tes filles et tu ne te rendais pas compte de cela en parlant avec des adultes. Souvent, on te le reprochait. Puis, tu oubliais à nouveau. Les mots du jeune te firent ricaner. Tu fais basculer ta tête de droite à gauche, l'air pensif. « C'est exactement ça. » Ton attention se tourne un instant vers les paysages, vers l'eau du Nil qui guide le navire. Tu tiens bien fort ta caméra dans tes mains; tu ne fais pas confiance au simple cordon accroché autour de ton cou. « Arsène Lupin ? Je pensais que cette référence était bien trop vieille pour être utilisée par un jeune comme toi ! » Tu es impressionné. Il connait ses classiques. « Je fuis ma femme et mes enfants. » Réponse classique du père qui se croit hilarant. « Non, je plaisante. Je suis venu photographier les oiseaux. Je travaille au National Geographic. Je ne devrais pas te parler, d'ailleurs, je suis en plein travail. Mais personne ne le saura. » Tu lui fais un clin d'oeil. Un clin d'oeil de papa.
J'ai 51 ans et je vis en Egypte. Dans la vie, je suis mécanicien à bord du Steam Ship Sudan et je m'en sors puisque je suis encore là. Sinon, grâce à mes erreurs, je suis célibataire et je le vis plutôt comme une punition. J'ai tué ma femme et l'enfant qu'elle portait. Je me suis abandonné à la route. Clandestin. J'ai fui. J'ai fait le chemin inverse des migrants qui fuient ce côté de Méditerranée. J'ai fini à la nage. J'ai abordé sur une côte. J'ai marché jusqu'à un fleuve. J'ai changé d'identité. J'ai trouvé un travail. J'ai trouvé une vie.
Elle parait craintive. Ma proposition n’a rien d’étonnant pourtant. Sa question par contre... J’essaie de lui offrir mon plus doux sourire pour la rassurer. « En bas de l’escalier. » Loin ? Non. Quelques pas. Oui. A l’opposé des vies qui sillonnent le pont et dorment dans les cabines. « Les voyageurs aiment prendre des photos des machines, des roues, pour montrer à leurs amis qu’ils sont à bord du célèbre Steam Ship Sudan. » Cela fait partie du rituel.
Fragile jeune femme. Son chemin a un point de départ et un lieu d’arrivée. Nous sommes entre les deux. Je suis resté dans l’entre-deux. Elle semble perdue. J’aimerai lui prendre la main et la rassurée. Elle pourrait y voir de l’insistance déplacée. J’évite. Je ne veux pas la brusquer. Uniquement l'emmener jusqu'à bon port.