J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Seth lui présentait des excuses alors qu’il n’y était pour rien. C’était le comportement de sa mère le problème. En réalité, il n’avait fait que prendre la défense de la petite blonde et s’était cela qu’elle l’embrassait. Parce que c’était la première fois que quelqu’un faisait ça pour elle. Qu’on prenait sa défense au sein de sa famille. Josh avait vite comprit que pour être bien avec eux, il fallait participer à l’ironie constante et rire avec les autres. Mais ce soir Seth avait à nouveau eut ce comportement de preux chevalier. Il avait haussé le ton face à la mère d’Abby, et c’était allé droit au cœur de la jeune femme. Alors oui, elle l’avait embrassé avec passion. Pas avec envie. Mais avec passion. Un peu comme ces baisers qu’on pouvait lire dans les romans à l’eau de rose. L’orage autour d’eux se prêtant parfaitement au décor. Elle avait saisir sa chemise pour se raccrocher à lui. Cela pouvait passer pour un merci. Le front contre le sien, le souffle aussi court que lui, elle lui avait soufflé qu’il n’y était pour rien. Puis elle s’était détacher à contre cœur, avec lenteur. A nouveau son cœur se gonfla de tendresse. Il était resté pour elle.
Abby le laissa prendre ses chaussures et entrelaça ses doigts aux siens sans rien dire de plus. Elle garda le silence dans la voiture, ne réalisant pas qu’elle serrait avec force les doigts de Seth entre les siens. A dire vrai, elle avait envie de se blottir dans ses bras. Mais il en avait déjà fait beaucoup pour elle ce soir. C’était lui qui se ferait des idées si elle continuait ainsi. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne à cause de ça. Silence dans l’appartement. Abby se sentait comme exténuée. Trop d’émotions fortes en l’espace de quelques heures. Sans compter son nez qui était toujours douloureux. Elle bougea les doigts lorsqu’il libéra sa main, avant de hocher lentement la tête. Sans rien dire, elle gravit les marches qui menait à l’étage et se dirigea vers sa chambre afin de prendre des affaires sèches. En passant, elle vit la porte de la chambre de Chris entre-ouverte. Il n’était pas là non plus. Elle leva les yeux sur Seth en le croisant dans le couloir. « -fatiguée… » souffla-t-elle avant de se rendre à la salle de bain. Le regard dans le vague, elle se déshabilla avec la même lenteur, avant de passer sous l’eau brulante.
Elle y resta un long moment, avant de se dire que Seth avait lui aussi besoin d’eau chaude. Alors elle sortit, se sécha et enfila un short et un t-shirt trop grand pour elle. Les cheveux encore humide, elle n’eut pas la force de sortir le sèche-cheveux. Il faisait chaud à l’étage de toute façon. Impossible d’ouvrir les fenêtre vu le déluge qui tombait dehors. Elle ferma la porte de sa chambre, collant son dos contre quelques secondes, le regard toujours dans le vague. Puis elle ferma les paupières et se remit à pleurer. Pour la dispute, pour les mots de sa mère, pour son beau père qui n’avait rien dit, pour avoir gâché l’annonce de la grossesse de sa sœur. Mais aussi pour l’enfant qu’elle n’aurait jamais. Cela faisait presque deux ans maintenant qu’elle était au courant. Elle était stérile. Jamais elle ne pourrait avoir d’enfant. Jamais elle ne sentirait un bébé bouger dans son ventre. Jamais elle ne donnerait la vie. Lorsqu’on lui avait annoncé la triste nouvelle, on lui avait conseillé de voir un psy pour assimiler tout ça, pour avancer malgré cette sentence. Elle n’avait jamais fait la démarche. Avec lenteur, elle s’était allongée dans son lit, tournée vers le mur, ses bras croisés autour d’elle, comme pour se faire un auto câlin. Puis elle se remit à pleurer.
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Manhattan Redlish
Mar 8 Aoû - 13:40
Seth Hobbes
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Ce baiser qu’elle lui donna sonnait comme un remerciement silencieux pour ce qu’il avait fait, pour ce qu’il avait dit autour de cette table. Il s’était attendu à une toute autre réaction de sa part. Après tout, il s’était dressé face à chacun des membres de cette famille alors qu’il n’était qu’un invité. Il n’était personne pour Abigail, à part être son ami. Même si en sentant les lèvres de la jeune femme contre les siennes et ses mains se saisirent ainsi de sa chemise, il s’interrogeait sur ce qu’ils étaient vraiment. Son front contre le sien, elle ne lui en voulait pas. Pas à lui. Seth se saisit de ses talons hauts et de sa main. Il était temps de rentrer chez eux. De retrouver une certaine quiétude dorénavant. Dans le taxi, il avait sentit la pression des doigts d’Abigail s’intensifier sur les siens. Il se retint de la serrer dans ses bras, même si l’envie était bien présente. En arrivant à l’appartement, Seth demanda à la jeune femme de prendre une douche. Elle risquait d’attraper froid dans cet état-là. Il l’observa gravir quelques secondes les marches puis se concentra sur le mot laissé par Kim. Elle n’était pas à l’appartement ce soir. Ainsi, ils n’auraient pas d’explications a donner sur l’état émotionnel de la jolie blonde.
Fatiguée… Seth acquiesça. C’était légitime qu’elle soit épuisée face à tout cela. Lui aussi l’était et pourtant ce n’était même pas sa famille. Parfois, dans ces moments là, il appréciait l’idée d’avoir grandit seul avec son oncle… Il la laissa se rendre dans la salle de bain pendant qu’il se saisissait d’affaires sèches dans sa chambre, et prit la place de cette dernière sous la douche chaude pendant de longues minutes. Pas qu’il avait particulièrement froid, mais il en avait besoin. Il ressortit de la pièce vêtu d’un short et d’un t-shirt, et j’étais un coup d’œil à la porte entrouverte de Chris. Il était lui aussi absent. Un regard pour la porte close de la jeune femme et se dirigea dans sa propre antre dans l’optique de travailler. Mais au bout de dix minutes assis devant son écran noir, Seth se leva et quitta sa chambre. Il se dirigea d’un pas silencieux jusqu’à celle d’Abigail et s’en frapper, il entra.
Seth s’approcha du lit et se glissa derrière elle. Elle pleurait. Il glissa son bras autour de sa taille et posa sa jambe sur les siennes. Il embrassa sa chevelure humide avant de venir poser sa tête contre la sienne. Il ignorait tout de ce qui s’était passé après son départ, mais il se doutait bien que ce n’était pas son intervention à table qui l’avait mise dans un tel état. La conversation qui avait suivit à sûrement été difficile et il ne savait pas quelle parole prononcer pour la rassurer, alors il resta là, silencieux à la serrer dans ses bras.
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Charly
Mar 8 Aoû - 14:57
Abby Davis
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Abby se sentait comme épuisée. Ecrasée par ces émotions négative. La douche réchauffa son corps. Pour ce qui était de son cœur, c’était une toute autre histoire. Elle regrettait d’être allée à se diner, d’avoir encore une fois dit oui. D’avoir cru possible le moindre changement de la part de son entourage. Allongée sur son lit, elle pensa à Seth. Est-ce qu’elle aurait avoué son terrible secret s’il n’avait pas lancé les hostilités face à sa mère ? Est-ce que s’était une bonne chose que tout ait été dit ? Et lui, que pensait-il de tout ça ? Regrettait il d’avoir voulu s’impliquer dans la vie de sa petite blonde de colocataire ? Abby avait cette horrible sensation d’avoir tout fait de travers. Finalement, assise dans la salle de bain de sa sœur, elle ne se sentait pas si mal que ça. Maintenant c’était bien pire. Elle repensa au regard que sa mère avait posé sur elle lors de sa révélation. Au fait que s’était sa sœur qui l’avait rejoint pour s’excuser et non sa mère.
Puis elle sursauta en sentant une présence prendre place sur le lit. Elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, encore moins des pas approcher. Elle savait que c’était Seth. Kim et Chris était absents. Et il n’y avait que lui pour marcher si silencieusement. Abby chassa ses larmes. Elle était déjà tellement pitoyable… qu’est-ce qu’il faisait là ? « -j’ai besoin de rester un peu seule… » avait elle soufflé la voix pleine de chagrin. Mais il avait passé ses bras autour d’elle. A cet instant Abby su qu’il n’écouterait pas sa demande. Elle ne bougea pas, trouvant un peu de réconfort dans sa présence rassurante. La fatigue eut raison d’elle et Abby finit par s’endormir.
Elle ouvrit les yeux durant la nuit. Seth était toujours là, blottit contre elle. Il faisait nuit noire dans sa chambre. Elle chercha rapidement son téléphone sur la table de nuit, sentant déjà monter une angoisse. Elle avait toujours eu peur du noir. Elle pressa le doigt sur l’option lampe de son téléphone. Soulagement lorsqu’elle eut enfin de la lumière. Elle avait plusieurs appels en absence de sa sœur. Abby hésita quelques secondes. Elle avait terriblement soif. posa les pieds au sol, espérant ne pas avoir réveillé Seth. A l’aide de son téléphone, elle quitta sa chambre. Elle alluma le couloir et gagna la cuisine pour se servir un grand verre d’eau. Tout en buvant, elle passa une main dans ses cheveux, puis sur sa nuque, avant de bouger la tête de gauche à droite. Le verre termina dans l’évier, et Abby devant la fenêtre. L’orage n’était toujours pas passé. Un frisson la parcouru alors que éclair zébrait le ciel et la faisait reculer d’un pas, croisant ses bras sous sa poitrine.
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Manhattan Redlish
Mar 8 Aoû - 17:25
Seth Hobbes
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Après une douche chaude pour tenter d’oublier le désastre qu’avait été le repas avec la famille d’Abigail, le trentenaire avait rejoint sa propre chambre afin de trouver refuge dans le travail. En vain. Ses pensées n’avaient de cesse que d’être dirigées en direction de la jeune femme seule dans sa chambre. Il quitta donc son antre pour entrer dans la pièce voisine, s’avançant à pas de loup jusqu’au lit. Il ignora les paroles d’Abigail. Elle n’avait pas envie d’être seule. Elle ne voulait simplement pas se montrer si fragile devant lui et lui, il s’en moquait bien. Il voulait être présent pour elle. Seth se glissa donc dans son dos, son bras autour de sa taille, sa jambe sur la sienne et son nez niché dans son cou. Finalement, la fatigue eut raison de lui peu de temps après Abigail, sombrent dans les bras de Morphée.
Il ne saurait dire ce qui l’en avait extirpé au milieu de la nuit. L’orage qui grondait toujours dehors ou l’absence de la jeune femme dans le lit. Il se redressa alors sur ses coudes, tentant de discerner un semblant de silhouette au milieu de la pénombre. Il semblait être seul. Il se frotta les yeux et décida de quitter la chambre. La lumière de la cuisine rayonnait jusque dans les marches, lui donnant une indication sur la localisation d’Abigail dans l’appartement. Il fit un rapide détour par la salle de bain pour vider sa vessie et se laver les mains, et ne rejoignit qu’ensuite la jolie blonde qui lui tournait le dos.
Il arriva au moment où un éclair foudroya le ciel de plein fouet , faisant reculer Abigail d’un pas. Sans un mot, il se servit un verre d’eau quoi but d’une traite, puis se rapprocha de cette dernière, sa main caressait son dos en passant derrière elle « Mauvais rêve ? » Demanda-t-il tout en laissant ses doigts à hauteur de ses reins « Est-ce que tu m’en veux de mon intervention ? » puis finit par souffler « Tu veux m’en parler ? Ou que je me taise et rejoigne mon lit ». Il ne savait pas quelle était la marche à suivre soudainement. Elle n’était jamais ainsi, ou que rarement. Seth se sentait presque désœuvré.
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Charly
Mar 8 Aoû - 18:14
Abby Davis
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Malgré les quelques heures de sommeil et le présence rassurante de Seth à ses côtés dans son lit, Abby ne se sentait pas mieux. Elle s’était endormie sans laisser de lumière en veilleuse, ce qui lui avait causé une angoisse à peine les paupières ouvertes. Et puis il y avait l’orage qui ne cessait de gronder au dehors. Impossible de sortir prendre l’air sur la terrasse. Impossible de raccrocher à un peu de lumière. Pourquoi s’était elle approchée de la fenêtre d’ailleurs… l’éclaire lui fit faire un pas en arrière. Un second sursaut en entendant le tintement d’un verre. Abby s’était tournée vers la cuisine. Elle l’avait réveillé… Seth était debout au milieu de la cuisine. Elle fit deux pas pour prendre un gilet à elle qui trainait là. Elle avait froid. Ce qui était fou étant donné la lourdeur de l’atmosphère que créait l’orage. Elle n’osa pas relever les yeux sur Seth lorsqu’il s’approcha. « -non. » avait elle répondit en glissant ses cheveux derrières son oreille.
Mais elle finit par lever le visage en se tournant légèrement vers lui. « -non. » répondit la jeune femme en posant sa main sur l’avant-bras de son colocataire. « -je pensais que tu l’avais compris… » souffla Abby en l’interrogeant du regard avec une certaine douceur dans les prunelles. « -tu es le seul qui ait jamais prit ma défense, comment est ce que je pourrais t’en vouloir ? » elle ne comprenait pas son résonnement. « -tu as décidé de dire des conneries toute la nuit ? » demanda Abby avec un léger sourire pourtant plein de tristesse. « -je me suis levée parce que j’avais soif… » commença la jeune femme avant de se détacher avec lenteur de lui pour retourner d’un pas lent vers la cuisine. « -t’as faim ? » demanda Abby toujours de la même petite voix éteinte. « -moi un peu… » ajouta la jeune femme avant d’ouvrir le frigo. Elle regarda quelques secondes ce qu’elle pouvait trouvé, et finit par en sortir de la confiture de framboise. Elle ferma le frigo, chercha du pain de mie et le beurre de cacahuète. Elle commença à se faire un sandwich, le regard baisser sur sa préparation. Elle n’était pas certaine de le finir, mais ça lui avait toujours remonté le moral. Aller savoir pourquoi.
« -je suis désolée que tu es assisté à tout ça et que… » elle posa le dos de sa main sur le bout de son nez. Elle l’avait presque oublié celui-ci… Une légère grimace avant de se dire qu’elle devait vraiment ressembler à rien. Le regard baissé sur la tartine qui allait ressembler à une œuvre d’art à force qu’elle ne cesse de la tartiner encore et encore, Abby se pinça les lèvres : « -que tu te sois senti obligé d’intervenir et de me défendre. » elle posa la tartine beurre de cacahuète sur celle confiture et prit le temps de refermer l’un des pots avec lenteur. « -en tout cas, très beau jeu d’acteur. Je pense qu’ils sont persuadé qu’on est ensemble. » un léger rire ironique mais toujours sans joie. Elle voulait parlé de ce qu’il avait dit. De cette histoire de le réveiller la nuit pour lui faire l’amour, la grâce matinée blotti dans ses bras. Elle avait été troublée par ces paroles. Une petite bouchée de ce qu’elle avait préparé, avant de le regarder enfin : « -merci pour tout à l’heure aussi… j’avais pas envie d’être seule… » elle ne savait pas vraiment si elle avait envie de discuter avec lui de la suite qu’avait prit la conversation, enfin la dispute avec sa mère. "-je voulais seulement pas que tu me vois pleurer. A nouveau..."
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Mar 8 Aoû - 18:57
Seth Hobbes
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Seth ne saurait dire ce qui l’avait réellement réveillé au beau milieu de la nuit. Était-ce l’orage grondant avec puissance à l’extérieur de ces murs ou la place froide qu’avait laissé Abigail qui quittant ses bras ? Cela n’avait que peu d’importance en finalité. Il était dorénavant réveillé et était surtout soucieux de savoir où se trouvait la jeune femme et comment elle se sentait après cette fin de journée éprouvante émotionnellement. Le trentenaire avait donc descendu les marches le menant jusqu’à la cuisine éclairée où se trouvait Abigail. Il se servit un verre d’eau qu’il avala d’une seule traite, et se rapprocha de la jolie blonde, sa main glissant dans son dos. Inquiet, il s’interrogeait sur ce qui l’avait extirpé des bras de Morphée à une heure si tardive. Pas de mauvais rêve. Elle n’en dit pas plus. Dans d’autres circonstances, il lui aurait sûrement fait la remarque qu’elle était aussi loquace que lui ce soir. Est-ce qu’elle lui en voulait de son intervention ?! Ses yeux se posèrent brièvement sur le bras qu’elle venait de poser sur son avant-bras, puis recroisa ses prunelles claires, soulagée d’entendre cette réponse négative. « Tu aurais pu changer d’avis » souffla-t-il avec tout autant de douceur qu’elle pouvait mettre dans le regard qu’elle posait sur lui. Seth fut surprit de la révélation qui suivit. Le seul à avoir pris sa défense… Cet aveu lui serra le cœur. Aucun n’avait osé se dresser contre sa famille pour la protéger… « Parce que j’ai créé une belle pagaille également » répliqua-t-il donc avec une légère moue.
Un petit rire résonna dans la cuisine, discret, comme à son habitude « Non ». Il hocha de la tête en faisant un signe positif de la tête, la suivant du regard alors qu’elle s’éloignait de lui pour se rendre auprès du réfrigérateur. Abigail ne lui disait pas tout. Il le savait. Il le sentait. Mais ne renchérit pas. Elle viendrait à lui lorsqu’elle se sentirait prête. En attendant, Seth resta silencieux à l’observer étaler le beurre de cacahuète et se pencha pour attraper le pain de mie, commençant à l’imiter. Il releva son regard sur cette dernière sans suivre sa tête qui resta penchée au-dessus de son sandwich « Je ne me suis pas sentit obligé de quoi que ce soit » répliqua-t-il avec aplomb « J’avais envie de le faire parce que c’était important pour toi. Je suis seulement désolé qu’aucun n’ait pris cette initiative avant… ». Josh ou les autres. Tous étaient restés silencieux face à chacun des membres de cette famille. Seth referma son sandwich au beurre de cacahuète et en croqua un morceau alors qu’Abigail souligna son talent d’acteur. Il prit le temps de mâcher puis d’avaler sa bouchée avant de rétorquer « Ce n’était pas un jeu d’acteur. En tant que petit-ami, ce que j’étais à ce moment-là pour toi, et tous les gens présents dans cette pièce, c’est ainsi que j’aurais voulu que soit notre vie ». C’était aussi simple que cela. Il n’avait pas mentit.
Il rebaissa son attention sur le sandwich entre ses doigts et reprit une bouchée tout en relevant ses yeux bleus sur elle, soufflant un « Je sais » après avoir calé sa nourriture dans un coin afin que ça soit plus audible lorsqu’il s’adressa à elle, puis avala, déposa son sandwich sur le comptoir et posa également ses mains « Qu’est-ce que ça peut faire que je te vois pleurer ? ». Oui, il voulait savoir « Je ne suis pas ta famille » et reprit son casse-croûte entre les doigts « J’ai envie que tu te sentes en sécurité d’exprimer toute ta palette d’émotion avec moi, aussi irritable puisse-t-elle être certains jours » et désigna le sandwich d’Abigail d’un signe de tête « Mange encore un peu ».
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Mar 8 Aoû - 19:27
Abby Davis
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« -non. Ce n’est pas sur toi que j’ai changé d’avis. » avait répondit Abby en le regardant droit dans les yeux. Son regard avait surtout changé sur sa famille. Elle leur avait toujours trouvé des excuses. Encore l’autre soir, sur la terrasse, elle expliquait à Seth que c’était par amour que sa mère agissait ainsi. Aujourd’hui, elle avait réalisé que sa mère ne pensait qu’à elle. Et non au bonheur de sa fille. Elle n’avait pas la moindre idée du mal qu’elle faisait éprouver à Abby. « -disons que ça a… libéré ma parole… » oui, ainsi elle avait pu exprimer sa colère et enfin dire la vérité. Elle avait envoyé chier sa mère, et surtout lui avait exprimé ce qu’elle ressentait. Le fait qu’elle ne serait jamais à la hauteur de ses attentes, qu’elle ne prenait pas en compte ses sentiments… C’était sans doute un mal pour un bien.
Une fois dans la cuisine, elle se mit à faire un casse dalle, essayant de mettre des mots sur ce qu’elle retenait au fond d’elle. Elle leva rapidement les yeux sur lui en ralentissant son geste. Il n’avait pas prit sa défense par obligation ? Important pour elle ? Envie de le faire ? Elle baissa de nouveau les yeux, mal à l’aise devant ces révélation. Elle évoqua ensuite le talent d’acteur de Seth qui l’avait tant perturbé. Abby releva uniquement les yeux alors qu’il lui expliquait ne pas avoir joué de rôle. « -c’est une jolie version… » souffla Abby avant de regarder son sandwich. Elle avait l’estomac noué. Un merci pour sa présence. Un léger sourire. Bien sur qu’il savait. Ça aussi c’était perturbant. Il lisait si facilement en elle. « -j’en sais rien. » répondit Abby dans un murmure, sans le regarder. Peut-être parce qu’ils n’étaient pas encore tout à fait des amis. Que leur relation était brouillon. Elle reprit son sandwich, prit une nouvelle petite bouchée avant de jouer quelques secondes avec le croute. « -ça me gêne… » voilà ce qu’elle dit. « -ça me gêne que tu me vois comme ça. Impuissante et… et soumise face à tout ça. » elle se détourna pour remettre de l’eau dans son verre. « -tu en veux ? » demanda la jeune femme en prenant le verre de Seth pour le servir sans attendre sa réponse. « -ça me gêne parce que tu as certainement mieux à faire que de subir les conneries de ma mère et mes histoires de famille. » elle regarda le verre qu’elle posa enfin, la main légèrement tremblante : « -ça me gêne parce que je veux pas que tu me vois comme une pauvre fille incapable de faire face à sa mère. » un léger rire nerveux : « -même si aujourd’hui… j’ai quand même réussi à l’envier se faire foutre. » un regard fuyant, un léger sourire comme pour lui faire croire qu’elle allait bien. « -je ne sais pas ce qui m’a fait le plus mal en réalité. Le bouchon de champagne, l’annonce de ma sœur ou les paroles de mère… » puis elle reposa son sandwich qu'elle avait seulement prit entre ses doigts sans en prendre une bouchée: "-et je me sens redevable aussi envers toi, et j'aime pas ça."
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Mar 8 Aoû - 20:12
Seth Hobbes
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Abigail n’éprouvait aucune colère à son encontre pour son intervention cinglante et soudaine. Peut-être parce qu’il avait été le seul à dire stop à toute cette mascarade dans laquelle la jeune femme n’avait d’autres choix que d’évoluer. En finalité, cela lui avait permis également de prendre la parole et de se dresser à son tour contre ses proches qui étaient nocifs pour elle. Seth trouva également pertinent de corriger cette dernière concernant son intervention. Il ne s’était pas sentit obligé de se dresser contre chacun des membres de sa famille. Il en avait eu envie pour faire cesser ces remarques désobligeantes dont était victime Abigail. Parce que c’était important que le rapport de force s’inverse un instant parce que la jeune femme en souffrait, tout simplement et ça déplaisait au trentenaire. Elle devait se sentir libre de mener sa vie comme elle l’entendait. Seth respecta le silence qui suivit son aveu et sourit à son commentaire quand il expliqua ne pas avoir joué un quelconque rôle autour de cette table « Je trouve aussi ». Toutefois, ils n’étaient que des amis, ou en tout cas ils avaient une relation qui s’en rapprochait, avec un bénéfice en nature lorsque l’occasion se présentait. Même si tout cela semblait hors de contrôle et qu’ils allaient finir par se brûler les ailes à poursuivre ainsi. Tôt ou tard. Pour le moment, Seth ne se posait pas réellement de questions et se laissait guider à l’aveugle, comme ce soir en la rejoignant dans son lit alors qu’elle prétextait vouloir être seule. Ce qui n’était nullement le cas. Elle venait de le confirmer.
Mais voilà, Abigail ne voulait pas qu’il la voit pleurer dans son lit. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire ?! Il n’eut le temps de répondre à la question sur le verre d’eau qu’elle le servit. Il la remercia donc dans un murmure, se concentrant sur ses explications. En entendant le discours de cette dernière, il se demandait qui l’avait le plus détruit. Josh ou sa famille. Il entendant des mots qui lui déplaisait. Des « impuissante », des « soumises » ou encore des « redevable ». Tout le long de son monologue, Seth avait poursuivit la dégustation de son sandwich au beurre de cacahuètes et à la confiture. Il se frotta les mains entre elles discrètement, puis les posa sur le comptoir de la cuisine « Je ne sais qui t’a foutu en l’air comme ça Abigail, mais ça a été fait de manière magistrale » commenta-t-il dans un premier temps. « Si c’est ainsi que tu conçois le regard que j’ai de toi, alors tu es complètement à côté de la plaque. Tu t’es entendu ?! Pas une seule fois tu as utilisé un adjectif positif pour te désigner. Tu parles de toi comme étant impuissante, soumise, incapable. Tu n’es même pas fière de toi d’avoir tenu tête à ta mère ». Il contourna l’ilot central pour venir à sa hauteur, lui saisissant le menton pour qu’elle lève ses yeux sur lui « J’en ai rien à foutre de tes histoires de famille. Je t’ai vu pleurer et alors ?! Je te vois plus bas que terre ce soir, et alors ?! Ce n’est pas pour autant que je pense une seconde tout ce que tu as dit. Dans cette pièce, tu es la seule à avoir cette opinion de toi ». Et relâcha son emprise « Par contre, je n’en ai pas rien à foutre que tu sois malheureuse. Tu as gardé le silence pour ne pas leur faire de mal. Je ne trouve pas ça être faible. Je les aurais déjà enterré dans le jardin depuis bien longtemps ».
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Mar 8 Aoû - 20:49
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Un faible sourire. Il aimait également sa vision des choses. C’était presque risible. Pourquoi est ce qu’elle accordait autant d’importance à ces mots alors qu’ils avaient été prononcé dans un contexte de mensonge total sur l’identité de Seth. Il s’était positionné en tant que petit ami, mais ce genre de chose n’arriverait pas. Même si elle aurait voulu y croire quelques secondes. Ils en avaient parlé. Ce n’était pas envisageable. Donc elle devait parvenir à se détacher de ça.
Elle avoua enfin ce qui lui pesait, ce qui la gênait. Il n’y avait pas que les pleurs. Il y avait bien plus. Ce n’était pas l’image qu’elle voulait ou souhaitait renvoyer d’elle. Abby avait relevé ses yeux avec lenteur, comme prise en faute lorsqu’il parla. Elle se sentait vraiment comme une merde, là face à lui dans cette cuisine. Pourtant en soit, il y avait bien pire que sa vie non ?! Elle devait seulement apprendre à faire avec. Couper les ponts avec sa famille peut-être. Vivre pour elle, sans attendre bêtement un peu de reconnaissance de leur part. A mesure qu’il parlait, le menton d’Abby se mit à trembler. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas se mettre totalement à pleurer. Il ne la voyait pas ainsi… Elle baissa les yeux. Mais il n’en avait pas terminé et s’approcha. Elle résista quelques secondes à ses doigts sous son menton, mais finit par lever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Elle aurait pu rire à son histoire de jardin, mais au lieu de ça, elle se laissa tomber contre son torse et se mit à pleurer.
Quelques minutes plus tard, elle se détacha de lui, chassant ses larmes des deux mains. « -pardon… » elle renifla et grimaça à cause de son nez blessé. Elle saisit son verre et bu une grande gorgée, avant d’inspirer et expirer à fond. « -je sais pas comment te remercier… » commença Abby avec une petite voix. Elle ne savait même pas pourquoi il faisait ça. « -je sais que mes problèmes sont bien ridicule à comparé de ce que d’autres peuvent vivre. C’est juste que… » un pincement de lèvres. « -c’est juste que ça fait mal de ne jamais se sentir bonne à rien. » elle fit glisser son pouce sur le verre, ne le quittant pas des yeux. « -dans son discours ma mère a mit le doigt sur quelque chose de… » elle ferma les yeux, avant de sursauter à cause de l’orage. La lumière se coupa. Abby se figea sur place, agrippant le bas du débardeur de Seth. Putain d’orage… Elle chercha rapidement d’une main tremblante son téléphone et alluma la lampe. Elle relâcha le tissu. « -excuses moi… » bafouilla la jeune femme. Au point où elle en était. « -je suis pas du tout à l’aise dans le noir… » elle bougea une main et renversa son verre d’eau qui vint exploser sur le sol. « -oh non merde ! » cria la jolie blonde. Ils étaient pieds nu autant l’un que l’autre. « -tu... tu sais où se trouve l’armoire électrique ? » Parce que de son côté, elle n'en avait pas la moindre idée.
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Manhattan Redlish
Mar 8 Aoû - 21:15
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
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Comment une personne pouvait en arriver à ce percevoir de cette manière ?! Est-ce que c’était la vie qui l’avait mis à genoux ou simplement son entourage ? Parce que la femme qui se trouvait face à lui était tout simplement détruite, et il n’aimait pas cette idée. Derrière toute cette musique et ces sourires, se cachait finalement une personne qui se considérait comme futile, impuissante et soumise. Pour Seth, c’était tout différent. Ce n’était pas ce regard-là qu’il portait sur elle ce soir, malgré les larmes qui embrumés ses prunelles claires. Il ne l’avait jamais perçu ainsi, et ce n’était pas des larmes ou une famille dysfonctionnelle qui le ferait changer d’avis sur cette dernière. Lorsqu’Abigail se blottit tout contre son torse pour pleurer à chaudes larmes, le trentenaire entoura son corps de ses bras et posa son menton sur sa chevelure blonde. Pas un mot. Pas de paroles rassurantes. Il la laissa exprimer ce qu’elle ressentait, ce qui était enfoui au fond d’elle. Pleurer était libérateur. Lorsqu’elle se recula, il répliqua un « Tu devrais arrêter de t’excuser pour tout et rien ». C’était le premier conseil, et sûrement le plus avisé de la soirée. Il l’observa boire avaler son verre d’eau et répliqua un « Tu n’as pas à le faire ». Le remercier de quoi après tout ? D’être présent pour elle ? Comme elle l’a été le jour où il était rentré du Yémen, blessé et paniqué à la simple idée de dormir seul ?!
« Alors arrête de ressentir cela » répliqua avec aplomb l’agent gouvernemental au moment où Abigail se confia sur cette lassitude qui l’accablait d’éprouver cette sensation d’être minable. Ce n’était pas le cas. Pas pour lui. Sûrement pas pour Chris et Kim également, même si leurs avis importaient peu en réalité aux yeux du trentenaire. Un regard pour l’orage qui grondait dehors et qui avait fait sursauter la jolie blonde au moment où elle s’apprêtait à se confier sur ce qui la peinait tant. Ils furent rapidement plongé dans une totale pénombre et sentit immédiatement la main d’Abigail s’agripper à son bras comme s’il était son seul point de repère soudainement. Elle alluma rapidement la lumière de son téléphone portable et il souffla un « Ce n’est rien » et esquissa un sourire « C’est ce que j’ai pu comprendre » répliqua-t-il sur un ton taquin. Il n’aurait pas pensé découvrir en l’espace d’une soirée une Abigail apeurée, triste et maladroite. C’était charmant de voir qu’elle n’était pas toujours débordante d’enthousiasme et de joie. « Fait attention de ne pas te blesser » répliqua-t-il tout en l’attirant jusque derrière lui alors qu’il reculait de quelques pas. La journée avait été bien assez éprouvante pour se retrouver aux urgences car ils avaient marché sur du verre brisé. « C’est la première chose que je demande quand j’emménage » rétorqua le trentenaire sur un ton légèrement sarcastique « Toutefois, je sais où se trouve les bougies ». Kim avait une fascination pour les bains dans une ambiance tamisée. Par conséquent, ils n’étaient jamais en rupture de stock d’éclairage de bonne fortune. Il les alluma donc une par une, les disposant un peu partout dans le salon, et prit place dans le canapé « La coupure semble être générale » avait-il constaté après un coup d’œil pour le quartier plongé dans une totale pénombre « Tu as peur du noir depuis toute petite ou s’est venu après ? ». Après tout, soit ils dormaient sur le canapé, soit ils discutaient encore un peu.