J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Qu’est ce qui lui avait pris ? Pourquoi est ce qu’elle avait mit fin à la soirée de cette façon ? Parce qu’il avait glisser ses doigts dans ses cheveux tout en discutant avec enthousiasme au sujet d’un roman qu’elle n’écrirait surement jamais. C’était pourtant si parfait et appréciable comme moment. Abby analysa assez vite ce qui se passait. C’était le bordel dans sa tête. Et elle le confia à Seth lorsqu’il lui posa la question. Ce n’était pas une question de sommeil. C’était une question d’émotions voir même de sentiments ! En ce moment, elle était bien assez en montagne russe…. La journée passée, n’avait rien arrangé. Seth était… prévenant et doux avec elle. Il prenait le temps de l’écouter, de la consoler et d’être présent. Alors elle finit par ouvrir la bouche et lui expliquer comme elle pouvait qu’en gros, elle ne voulait pas tout mélanger. Il avait été claire, elle était perdue, et en réalité, elle ne voulait simplement pas souffrir, le faire souffrir en retour et tout perdre. Sauf qu’elle ne fut pas aussi claire.
A cet instant, Abby avait la sensation que son colocataire voulait… avait besoin d’entendre ce qu’elle ressentait pour savoir où aller lui aussi. Et si il se trompait ? Il revenait sur ses mots ? Il avait des doutes ? Abby se raccrochait à ça pour éviter de laisser ses sentiments s’emballer. Elle se connaissait assez pour savoir qu’elle pouvait tomber amoureuse. Jusqu’à présent, ils avaient bien classé les choses. Pas le moment, pas le bon mec… mais la définition de Seth collait assez mal avec ce qu’il était en réalité. Alors oui, et si il se trompait ?
Alors elle décida de briser ce moment. De revenir un pas en arrière. De mettre tout ca sur le compte de la fatigue et de la journée. C’était probablement le cas pour Seth également. Envie de lui… c’était la vérité, elle en avait envie, mais de façon différente… Alors… lorsqu’il la repoussa, Abby ne dit rien. Elle avait espéré que cette proposition éviterait le sujet. Elle n’avait pas envie d’avoir cette conversation. Parce que ça rendait les choses différentes et trop… palpable ? Elle soupira. Contre elle. Pas contre lui ou sa réaction. « -je sais… » souffla Abby de façon presque inaudible. Bien sur qu’elle était au courant que ça n’était pas la solution à tout. Elle avait bêtement espéré qu’il ne tenait pas vraiment à avoir la réponse à sa question. Elle le laissa se lever, bloquer, et quitter sa chambre sans rien dire. Assise entre les draps, son poing devant les lèvres, coude sur le genou, elle se sentait mal… Surtout parce que c’était sa faute. C’était elle qui avait mit fin à la soirée. Elle qui avait provoqué ça !
Après quelques minutes, Abby prit son courage à deux mains et se leva pour rejoindre la chambre de Seth. Avec lenteur, parce qu’il faisait nuit et parce qu’elle détestait ça ! Une fois sur le palier de la porte de sa chambre et cria un : « -Seth ! » ça l’arrangerait qu’il revienne. Elle fit un pas, puis un autre. « -Seth ! » cria-t-elle de nouveau. Elle resta figée au milieu du couloir : « -ok ! ok ! » elle souffla un coup : « -je vais rester là, parce que je suis incapable d’avancer plus ! » un main sur le mur, elle n’arrivait pas à faire un pas de plus. Mais c’était pas grave, elle allait lui crier ce qu’elle avait à dire. « -fais pas la gueule s’te plait. » commença Abby. « -à cause de moi on est en train de se prendre là tête alors qu’en vérité ça devrait être simple ! » elle reprit son souffle : « -on s’aime bien, ça match bien, et le sexe… » un léger rire nerveux. « - on s’engueule bien aussi ! » ajouta la jeune femme. « -je sais pas ce que je ressens pour toi ! » cria elle à nouveau après un léger moment de silence angoissant. « -et je crois que les choses n’ont pas changé depuis la première fois qu’on s’est embrassé. Je suis pas prête pour une histoire et toi ba… ba t’en veux pas. » elle se pinça les lèvres. « -donc… donc on devrait arrêter de tourner en rond comme des poissons dans leur… bocal… » pourquoi elle disait ça ?! « -bref… je crois qu’on… enfin en tout cas que JE me prends la tête pour rien. Et que… qu’on a là je l’aime bien. » il allait finir par sortir ou dire quelque chose bordel ?! « -alors… alors à moins que tu es changé d’avis… ou que tu sois tombé sur la tête… » ou parce qu’elle ne voyait pas comment c’était possible autrement qu’il s’attache à elle. « -moi je suis trop en vrac pour quoi que se soit de plus. Je suis encore en train de le prouver là tout de suite… » elle grimaça : « -si ça trouve tu t’es barré prendre l’air et je cris comme une conne pour rien. » elle bougea la tête de gauche à droite : « -enfin en même temps il fait moche dehors alors… »
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Sam 12 Aoû - 12:05
Seth Hobbes
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L’oreiller serré dans ses bras et son visage tout contre, il s’interrogeait sur son changement de comportement soudain. Qu’est-ce qui était en train de se produire ?! Est-ce qu’il était en train de tomber amoureux d’Abigail ?! Est-ce que c’était ce rôle de petit-ami qui l’avait séduit en finalité ?! Il venait tout de même de refuser les avances de la jeune femme alors qu’elle avait désiré son corps. Qui refusait de telles avances ?! Puis son prénom résonna dans le couloir. Une première fois. Une seconde fois. Il se redressa sur ses coudes, tendant l’oreille vers la porte, et leva les yeux au ciel alors que sa peur du noir l’empêchait de s’enfoncer dans le couloir plongé dans une totale pénombre. Sa mâchoire se crispa. Il ne faisait pas la gueule. Il avait seulement besoin de réfléchir. Il finit par se redresser, posant les pieds au sol et se décida, au fil du monologue de cette dernière, de se lever pour atteindre la porte qu’il ouvrit silencieusement. Seth ne trouva pas utile de l’avertir de sa présence, il la laissa poursuivre sans mot dire. Abigail n’était pas prête pour davantage. Pas maintenant. Pas avec lui sûrement. Il fit quelques pas silencieux jusqu’à elle et souffla un « Non. Je suis là ». Il l’observa dans la pénombre. Pourquoi ne se satisfait-il pas de ce qu’ils avaient aujourd’hui ? Il n’avait que les bons côtés. Du sexe, des disputes et des conversations au beau milieu de la nuit. « Tu as toujours très envie de moi ? » et se rapprocha d’elle jusqu’à blottir son corps contre le sien, la dévorant du regard « Je ne sais pas ce qui se passe non plus… Mais je n’ai pas non plus envie de perdre ce qu’on a tous les deux », et s’avança pour la faire reculer jusqu’au lit. Il lui retira son t-shirt trop large et laissa son regard la déshabiller avec envie « Pour ton information, je ne suis pas tombé sur la tête. Tu me plait, mais je ne sais pas encore dans quel sens » et s’approcha, déposa ses lèvres dans son cou, soufflant entre les baisers « J’aime… Te…Faire…L’amour… Et… » puis croisa son regard, retira son t-shirt à son tour qu’il jeta au sol, et lui retira son short tout en prenant possession de ses lèvres, poursuivant « J’aime… nos…conversations… ».
Le short tomba au sol et ôta son boxer à son tour, se retrouvant aussi nu qu’elle « Je ne sais pas ce que je veux pour après entre toi et moi » et lui fit signe de prendre place sur le lit et s’installa au-dessus d’elle, embrassant de nouveau son cou, et descendit jusqu’à sa poitrine tout en continuant de la regarder « Je n’ai pas envie de me pourrir l’esprit avec tout ça » et poursuivit sa descente jusqu’à sa féminité, jouant habilement de sa langue tout contre son intimité, une de ses mains caressant sa poitrine. Il s’appliqua dans son entreprise, puis remonta lentement jusqu’à ses lèvres, mêlant sa langue à la sienne, et ses mains sur ses hanches, il la fit tourner dos à lui, et la pénétra d’un coup de rein, son torse contre son dos « Je veux continuer tout ça avec toi » et commença à onduler lascivement des hanches, soupirant de plaisir à son oreille et des « Oh Abigail… », et tout en la guidant pour qu’elle le suive, il se mit à genoux derrière elle, tenant fermement son bassin, puis se montra plus rigoureux, comme elle l’aimait tant. Chaque coup de reins était plus puissant, lui tirant des gémissements en prononçant son prénom d’une voix rauque de désir, puis il accéléra de plus en plus, jusqu’à la jouissance qui l’accabla de plein fouet. Seth se laissa retomber tout contre cette dernière, soufflant un « Tu vas me tuer… » et déposa ses lèvre sur sa peau avant de se laisser glisser sur le côté, tendant le bras pour qu’elle vienne tout contre lui « Je suis… Désolé… pour tout à l’heure ».
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Sam 12 Aoû - 13:38
Abby Davis
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Elle poussa un cri en entendant la voix de Seth, là juste à côté d’elle. « -putain t’es là depuis combien de temps ? » râla Abby. « -t’es con ! tu sais très bien que je suis flippée dans le nuit ! » ajouta la jeune femme en ne sachant même pas où il se trouvait exactement. Elle tenta de se concentrer un minimum et de le discerner dans le noir. « -heu… je … heu… » voilà à peu près ce qu’elle bafouilla comme réponse à sa question. Elle se reprit : « -je t’avoue que là tout de suite, ça m’a un peu… » mais elle sentit son corps se blottir contre le sien et elle termina sa phrase avec lenteur : « -passé… » elle l’écouta ensuite, son cœur battant un peu plus vite. Elle le laissa lui retirer son t-shirt, le distinguant un peu mieux maintenant qu’ils étaient dans sa chambre, grâce à la lumière de la lune par la fenêtre. Un léger sourire alors qu’il avouait qu’elle lui plaisait. Son sourire s’étira : « -je te plais autant… de face… que de dos… » souffla la blondinette alors qu’il jouait avec elle, embrassant son cou. Elle l’écoutait avec un peu moins d’attention, il fallait bien l’avouer… mais elle saisit l’idée soupirant contre les lèvres de Seth.
Abby recula lentement sur le lit, à mesure qu’il avançait. Un nouveau soupire lorsqu’il revint dans son cou. « -moi non plus… » souffla Abby le souffle court à l’idée qu’il descende encore et encore sur son corps. Ça faisait un millénaire qu’on ne lui avait pas fait ça ! Comme ça aussi d’ailleurs ! Sa sachant uniquement avec Seth à l’appartement, Abby ne retint aucun de ses soupirs. Aucun gémissement. « -tu me rends dingue… » laissa-t-elle échappé la voix pleine de plaisir. Elle le laissa diriger, se tourna lorsqu’il le demanda, et laissa passé un cri quand il entra en elle. « -moi aussi… » souffla Abby entre deux va et vient langoureux. Seth décida d’accéléré le rythme. Elle se redressa sur les genoux, cambrant les reins. A nouveau elle ne se priva pas d’exprimer son plaisir. Elle les aimait déjà tant ces coups de reins puissant. Tout comme la force qu’il avait dans les mains pour tenir ses hanches. Elle ne voulait pas arrêter ça. Pas arrêter leurs conversations par peur d’avoir un jour des sentiments. C’était trop bête de se priver de lui par simple peur.
L’orgasme fut puissant et intense. Abby se laissa retomber sur le ventre, à bout de souffle. « -non c’est toi qui va me tuer. » répliqua la belle blonde, le visage à moitié dans l’oreiller. Elle puisa dans ses dernières forces pour venir se blottir contre lui. « -tu devrais… arrêter tout le temps t'excuser pour tout. » s’amusa à lui répondre Abby avant d’ajouter : « -et je crois que… oh merde faut vraiment que je reprenne le sport, j’ai plus de souffle » elle marqua une pause : « -et je crois que tu sais très bien te faire pardonner… » elle sourit et vint l’embrasser. « -on… on peut pas arrêter ça. Ça serait du… du gâchis. » reprit Abby avant de laisser passer un léger silence. Son visage dans le cou de Seth, elle ajouta : « -on se prends plus la tête. On profite c’est tout. » voilà, c’était la meilleure solution. Enfin en tout cas c’était la seule option qu’elle voulait prendre pour le moment. Même si c’était peut-être une belle connerie.
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Sam 12 Aoû - 14:02
Seth Hobbes
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Silencieusement, Seth avait profité de l’obscurité pour se rapprocher de la jeune femme tout en prêtant une oreille attentive à son monologue. Il n’était pas le seul à être un peu perdu face à la tournure des évènements. À la seule différence, c’était qu’Abigail savait qu’elle n’était pas prête à accueillir qui que ce soit dans sa vie. Pas même lui. Le cri qu’elle poussa quand il signifia sa présence le fit sourire « Pratiquement depuis le début » et hocha de la tête dans la pénombre « Oui ». Il savait pertinemment qu’elle avait peur dans le noir, mais il n’avait pas souhaité l’interrompre d’aucune manière dans son discours. Il avait besoin de réponses. Il en avait obtenu une partie et ça suffirait pour le moment. La fixa avec une certaine intensité, il souffla un « Je te perturbe » alors qu’elle bafouilla face à lui, et vint se blottir tout contre son corps, lui demandant si elle le désirait tout autant. L’envie s’était estompé avec sa disparition soudaine de la chambre. C’était légitime « Ça va revenir » souffla-t-il telle une promesse. Il savait quoi faire pour rallumer l’envie chez son amante. Son t-shirt tomba au sol et lui confia qu’elle lui plaisait. Ce n’était plus un secret dorénavant. Un petit sourire en coin étira les lèvres du beau brun face au sous-entendu de sa colocataire « Entre autre » et déposa ses lèvres dans son cou. Un point sensible avec lequel le trentenaire avait décidé de jouer.
Il la laissa prendre place sur les draps tout en poursuivant son discours. Il ne savait pas ce qu’il voulait pour eux. Elle non plus. Mais il ne voulait pas perdre ce qu’ils avaient actuellement. Il descendit peu à peu jusqu’à sa féminité et se délecta de ses soupirs de plaisir au contact de sa langue, et remonta jusqu’à son visage « C’est le but » et la fit sienne d’un coup de rein qui lui tira un cri de plaisir. Seth lui fit l’amour comme elle l’aimait tant. De manière presque animale, brutale, comme pour combler une envie irrépressible et soudaine. Il savoura chacun de ses cris comme elle se délectait de chacun de ses coups de reins. Il ne se priva pas pour exprimer sa jouissance, tout autant que son amante qui retomba, avec lui, dans les draps qu’ils venaient de froisser de leurs ébats. Un petit rire en entendant le commentaire d’Abigail « Je ne découvre que ton corps ». C’était pour cela qu’il s’était aventuré jusqu’à sa féminité. Il voulait découvrir ce qui la faisait vibrer, qui la faisait crier. Il se laissa tomber sur le dos et l’invita à se blottir tout contre lui, posa sa main sur ses côtes et laissa danser ses doigts sur son corps nu « Tu retournes mes arguments contre moi ?! » et se mit à sourire, satisfait de voir l’effet qu’il avait sur elle « C’est ce qu’on vient de faire » et émit un petit rire « Je vais y prendre goût ». Se faire pardonner de cette manière était tout bonnement délicieuse.
Seth lui rendit son baiser et acquiesça au constat qu’elle venait de faire « Tu as raison… ». Si encore le sexe était mauvais. Mais ce n’était nullement le cas. Bien au contraire. Ils s’accordaient parfaitement dans l’intimité. Il posa sa tête contre la sienne et hocha lentement de la tête « Ok ». Mais au fond de lui, il pouvait entendre une petite voix le mettre en garde. Tout en continuant de caresser sa peau, il rétorqua un « Tu as aimé ce que je t’ai fait ? » pour ne pas se torturer l'esprit à penser à eux, à ce qu'il adviendra de leur relation, et ajouta « Je ne savais pas si tu te sentais prête pour ça… Mais j’en avais envie et je ne voulais pas tout gâcher en te demandant l’autorisation ». Il déposa ses lèvres sur les siennes, se pencha ensuite pour saisir le portable de cette dernière pour regarder l’heure, et reprit possession de ses lèvres tout en prenant place au-dessus d’elle, s’aventurant sensuellement dans son cou « Chris et Kim ne sont pas là cette nuit et j’ai envie d’en profiter… On dormira mieux demain… ».
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Sam 12 Aoû - 14:50
Abby Davis
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« -t’es sérieux ? Tu m’as laissé hurler comme une débile au milieu du couloir alors que tu étais à côté ? » non mais sérieusement ! « -je te jure… » râla la jeune femme pour elle-même avant de le sentir se rapprocher, se coller à elle et d’entendre sa question. « -non ! Non bien sur que non ! » railla-t-elle ensuite alors qu’elle ne trouvait pas ses mots. « -je pense oui… » avait elle soufflé en retour sentant déjà un délicieux frisson lui parcourir le corps alors qu’il n’avait fait que murmurer à son oreille.
Ensuite ce fut un mélange de conversation et de sexe des plus excitant et délicieux. Abby termina à bout de souffle. Il venait de lui donner un orgasme incroyable. Et elle avait bien du mal à s’en remettre. Comblée, souriante, elle se blottit contre lui sans la moindre retenue. « -c’était trop bon. » conclue la jeune femme. « -exactement ! » s’amusa Abby avant de rire : « -oui enfin… faudrait que je fasse les deux alors ! » puis elle évoqua cette manière de se faire pardonner, que c’était bon, pas la peine de s’excuser. Elle aima l’entendre rire. « -tu peux… » ça lui allait parfaitement. « -je préfère ça à des fleurs ! » ce qui était la vérité ! Elle énonça ensuite à voix haute ce dont elle avait envie pour eux. Ils prenaient l’option sans prise de tête. Et ils improviseraient. « -ok… » souffla Abby en écho.
« -tu te sens vraiment obligé de demandé ? T’as besoin d’être rassuré ? » s’amusa la jeune femme. Comment pouvait il avoir des doutes. « -oh… » elle hocha la tête. « -j’ai adoré… » elle caressa le biceps de Seth et reprit : « -surprise sur le coup… mais j’ai adoré… je pensais que tu l’aurais compris tout seul… » elle n’avait pas été des plus discrète. Incapable surtout de retenir son plaisir en elle. Lorsqu’il regarda l’heure, elle fronça les sourcils. Elle gloussa en sentait déjà contre ses cuisses, l’envie qu’il avait d’elle. « -t’es sérieux ? » demanda Abby alors qu’elle n’allait surement pas dire non. Elle pensait simplement qu’il n’était pas forcement en mesure de se rechercher si vite ! Seth l’épuisa jusqu’au petit matin, et Abby avait finir par s’endormir totalement nue dans ses bras.
Un léger sursaut lorsque la porte de l’appartement claqua. Chris ne savait pas rentrer silencieusement. Abby ouvrit un œil, Seth niché dans son cou. En entendant les pas dans l’escalier, elle trouva que ça faisait bien trop de bruit. « -merde la porte… » souffla la jeune femme en s’extirpant du lit, entrainant le drap avec elle. Abby ferma la porte le plus discrètement possible, et elle tourna même le verrou. Elle n’avait pas la moindre envie que Chris mette son nez dans leur histoire. Et Seth était tout de même allongé nu sur son lit. D’ailleurs elle apprécia ce spectacle de grand matin. Bien vite, elle grimpa sur lit, haut dessus de Seth. Elle l’embrassa et souffla un : « -bonjour… » elle lui sourit : « -Chris est rentré… » souffla la jeune femme avant de guider son membre entre ses cuisses, apposant son index sur les lèvres de son colocataire pour lui signifier de se taire. Abby sortie de la chambre en premier. « -il est sous la douche… va s’y. » souffla la jeune femme à Seth afin qu’il regagne sa chambre. Voilà, leur petit jeu de jambes en l’air clandestin avait commencé. Elle prit sa douche et descendit ensuite à la cuisine. Elle mourrait de faim… « -je peux savoir ce qui c’est passé ici hier soir ? » demanda Kim en voyant toutes ses bougies dans le salon. « -coupure d’électricité. » marmonna Abby le bouche pleine la main dans le paquet de céréale. Kim plissa les yeux, l’air suspicieux.
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Sam 12 Aoû - 15:28
Seth Hobbes
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Abigail lui en voulait quelque peu de l’avoir surprit dans la pénombre qu’offrait le couloir de l’étage supérieur, il esquissa un sourire « Tu sais que j’aime t’entendre crier » rétorqua-t-il pour seul argument. En réalité, il préférait l’entendre crier dans un tout autre contexte que celui-ci, mais elle n’avait pas besoin qu’il précise davantage. Seth se rapprocha d’elle, constatant qu’il avait un certain effet sur elle, peu importe ce qu’elle pouvait en dire « Tu mens », et il le lui prouva par la suite. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle le désire de nouveau, pour qu’elle crie son plaisir à chacun des coups de reins, qu’elle savoure tout autant que lui l’orgasme à l’issue de leurs ébats. Son corps nu blottit tout contre le sien, il sourit aux mots d’Abigail alors qu’il posa son regard sur elle « Oui ». Il n’allait pas dire le contraire. Le sexe était exaltant et intense avec la jeune femme. Il n’était pas certain d’avoir connu une femme aussi excitante par le passé et il se demandait encore comment il avait pu refuser ses avances quelques minutes plus tôt. Il apprécia ce rire qui jaillit de sa gorge « Je peux être ton coach personnel, si ce n’est que ça ». Il n’était pas contre l’idée de l’emmener courir avec lui dans les rues de New York, puis de la prendre dans la douche en rentrant. Dorénavant, Seth savait comment se faire pardonner en cas d’impair « Même si tu es très en colère contre moi ? ». Enfin, jusqu’alors, ça ne les avait jamais empêché de s’envoyer en l’air. Bien au contraire, ça avait commencé ainsi entre eux. Une dispute, une tension sexuelle palpable et leur relation avait prit un virage à 180°.
Ils n’étaient pas prêt, autant l’un que l’autre, à tirer un trait sur ces avantages en nature. Le sexe entre eux, c’était une parfaite communion des sens. C’était abrupte et délicieux. Pourquoi dire non à un tel plaisir ?! Et en parlant de ça, Seth voulait s’assurer que son initiative n’avait pas été mal perçue par son amante qui l’interrogea sur son besoin d’être rassuré « Non, seulement… C’était différent de d’habitude ». Il voulait savoir si elle s’était sentie prête, avec lui, à ce qu’il descende si bas avec ses lèvres. Elle avait aimé. Enfin adoré. Un sourire alors que le trentenaire posa son regard sur elle « Oui, je l’avais compris ». Lui aussi avait aimé se concentrer sur son plaisir à elle, la sentir à sa merci, se délecter de ce qu’il lui faisait en se concentrant uniquement sur ce qu’elle éprouvait elle. Il se pencha ensuite pour regarder l’heure. Ils avaient encore quelques heures devant eux. Un sourire « Tu n’en as pas envie ? » parce que pour sa part, il la désirait déjà. Il l’empêcha donc de rejoindre les bras de Morphée jusqu’au petit matin, puis finit par tomber de sommeil, épuisé, la jeune femme dans ses bras.
Ce ne fut pas la porte qui eut raison de sa nuit sans rêve, mais le départ d’Abigail du lit en entrainant les draps. Une petite brise vint caresser son corps entièrement nu. Il se redressa sur ses coudes, mais se rallongea bien vite au moment où Abigail revint vers lui « Bonjour toi » et acquiesça, sentant que le retour de Chris ne retirait en rien l’envie qu’elle avait pour lui alors qu’elle entraina en elle. Il tenta donc de se montrer silencieux, puis quitta sa chambre à pas de loup pour rejoindre la sienne. C’étaient dans ces moments-là que la colocation lui pesait. Il enfila rapidement un boxer et un débardeur, puis se dirigea dans la salle de bain après Abby pour prendre une douche et descendit rejoindre l’ensemble des colocataires vêtu d’un short et d’un t-shirt. « Vous vous êtes offert une soirée romantique tous les deux ? » lança Chris avec enthousiasme, et reçu rapidement un regard noir de la part de Seth « De quoi je me mêle ?! » « Ça veut tout dire » « Il y a une coupure d’électricité, je n’ai jamais aimé être plongé dans le noir total alors on a allumé des bougies. C’est bon ou tu comptes m’emmerder de bon matin ?! » rétorqua le trentenaire sur un ton qui ne laissait aucune place à une réponse, puis se servit un café pour lui et Abigail par habitude.
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Sam 12 Aoû - 16:19
Abby Davis
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« -t’es con, tu le sais au moins. » avait répondu Abby tout en souriant et cela s’entendait dans sa voix. « -oui roh ba ça va… » avait elle de nouveau râlé même si elle devait bien reconnaitre, rien que ça façon de lui dire ces deux mots avait suffit à faire grimper le mercure. Qui augmenta encore et encore. C’était à bout de souffle que la jeune femme s’était effondrée dans les bras de Seth. « -c’est une… très bonne idée ça dit moi ! » avait elle répondu en s’imaginant déjà la douche d’après le sport. Un léger rire : « -si mes souvenirs sont bons… la colère est un déclencheur de sexe entre toi et moi… » donc… il se ferait pardonner. Et elle également. Mais elle ne voulait pas se priver de ça par peur. Ils verraient bien ce que ça donnerait. Peut-être que ça allait en rester là. Peut-être que ça évoluerait, qu’il changerait d’avis, qu’elle se sentirait prête… Quant à ce qu’il avait osé lui faire, il pouvait parfaitement être rassuré. « -je te l’aurai dit si je n’étais pas d’accord… » oui, elle l’aurait fait remonter, ou bien lui aurait demandé d’arrêter. C’était vrai qu’il faisait d’elle ce qu’il voulait au lit, elle le laissait prendre les commandes sans dire quoi que se soit. Mais jusqu’à présent, rien ne l’avait dérangé. Elle avait apprécié que les choses se passent assez vite et qu’elle n’ait pas le temps de réfléchir. Elle n’en avait que plus apprécié le moment. Lorsque Seth revint à la charge, elle rit guidant la main de Seth jusqu’à son bas ventre : « -oh que si… » souffla la jeune femme avant de l’embrasser.
Au petit matin, elle s’était précipitée pour fermer la porte de sa chambre. Pas pour cacher l’homme qui se trouvait dans son lit. Mais surtout parce qu’elle ne voulait pas que les autres soient au courant. C’était leur histoire, leur truc à eux, et Kim et Chris n’avaient ni à savoir si à donner leur avis. Lorsqu’elle s’était retournée, la vue lui donna forcement faim… et elle ne se priva pas pour faire de Seth son petit déjeuner. Une fois dans la cuisine, elle se frotta un œil en répondant à Chris : « -ouais et après on a baiser dans ta chambre. On s’est trompé, tu nous en veux pas. » La réponse de Seth fut bien moins pleine de seconde degré. Abby baissa les yeux dans le paquet de céréale. « -commencez pas… » souffla Kim. Mais Abby n’en avait pas fini : « -et toi du coup ? C’était chaud ou c’est toujours d’actualité le truc de, elle se sent pas prête avec son préjugé raciste comme quoi tu en aurais une grosse ? » Chris ouvrit de grands yeux en la fusillant du regard. « -Quoi ?! C’est Kim qui me l’a dit ! » Chris fusilla Kim du regard avant de répondre : « -tu sais quoi, on l’a fait et crois moi, ça l’a pas gêné du tout ! » Kim et Abby se mirent à crier en cœur et applaudirent : « -whouhou ! » Abby sauta de comptoir de la cuisine où elle se trouvait, récupéra son café des mains de Seth en lui soufflant un merci avant d’ajouter en pointant Chris du doigt : « -la prochaine fois que tu rentres en claquant la porte, t’as intérêt à courir vite. » quoi que ça l’avait aidé à ouvrir les yeux et fermer la porte ! Elle se mit à se chamailler avec lui, riant à moitié. Avant que ça se termine par un : « -t’es sérieux tu vas quitter la coloc ? » elle en l’avait pas vu venir celle-ci.
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Seth savait qu’il était con. Il savait également que la jeune femme était incapable de lui résister, et elle le lui prouva une fois encore en se donnant à lui sans la moindre retenue, finissant entièrement nue et à bout de souffle dans ses bras. Ses doigts dansant sur sa peau encore humide de leurs ébats, ils se mirent à converser en évoquant la possibilité qu’il devienne son coach personnel. Il avait d’ores et déjà le programme en tête et il semblait séduire Abigail qui ne s’en cacha pas « On pourrait commencer dès demain ». Il avait la sensation que les entraînements allaient devenir soudainement plus régulier que les deux soirs qu’il s’imposait par semaine. La course à pied allait prendre une tournure bien plus séduisante si la jolie blonde participait. Le sexe allait également être une manière, pour Seth, de se faire pardonner lors de ses impairs et esquissa un sourire à l’observation de cette dernière « Ils sont très bons ». Il fallait croire que leur dispute avait tendance à entrainer une tension sexuelle palpable à laquelle ils succombaient sans mal. Et au fur et à mesure de leurs ébats, le trentenaire avait envie d’expérimenter d’autres manières de la faire jouir à son contact. Comme ce soir. Il voulait seulement s’assurer qu’elle avait apprécié tout autant que lui, si ce n’était plus, et qu’elle était en accord avec cela. Un sourire tout en acquiesça devant les paroles rassurantes de son amante « C’est tout ce que je voulais entendre ». Jusqu’alors, Seth avait majoritairement dominé leurs ébats, et il avait besoin d’entendre qu’elle se sentait assez en confiance avec lui pour exprimer son désaccord si besoin. Mais en sentant sa main conduire la sienne jusqu’à son bas ventre, il sut alors qu’elle avait apprécié son initiative et qu’elle n’était pas contre l’idée qu’il continue dans sa lancée.
Le lendemain matin, ce fut Abigail qui l’extirpa des bras de Morphée, mais de la meilleure manière qui soit. Il avait apprécié cette manière de lu dire bonjour. Une dernière étreinte avant de retrouver leurs colocataires. Il ne fallut pas longtemps pour que Chris sous-entende qu’ils entretenaient une relation. Abigail y alla de sa réponse pour le moins surprenante. Mais parfois, évoquer une demi-vérité pouvait rendre soudainement tout cela saugrenue dans leurs esprits. Toutefois ça n’empêcha pas de faire réagir Seth qui n’appréciait pas sa manière de s’ingérer dans sa vie personnelle. Un regard pour Kim et décida de rester silencieux, tendant la tasse de café à Abigail et lui adressa un léger sourire à son remerciement, avant de prendre place sur le comptoir de la cuisine, lui offrant une vue agréable sur le corps de son amante occasionnel. Seth haussa les sourcils devant le franc-parler de cette dernière, et s’éloigna pour répondre à son téléphone. Quelques coups d’œil en direction du trio à quelques mètres de lui, et acquiesça aux paroles de son interlocuteur, puis raccrocha. Il termina son café à distance et entendit la nouvelle qu’en revenant en leur direction. Chris partait. Il s’en moquait bien. Toutefois, il savait que c’était différent pour Abigail qui éprouvait une certaine affection pour l’afro-américain. Il rejoignit sa chambre sans mot dire, et prépara son sac. La CIA le rappelait au siège pour quelques jours. Apparemment, son affaire prenait une tournure différente.
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Charly
Sam 12 Aoû - 17:31
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
En apprenant que Chris avait décidé de quitter la colocation, Abby eut une légère baisse de moral momentané. Elle s’entendait bien avec, même si parfois il pouvait être agaçant. Abby s’était habituée à leur petit équilibre tous les quatre. Elle avait finit par s’asseoir et discuté de façon plus posé avec Kim et Chris. Ça fonctionnait bien avec la nana qu’il avait rencontré. Elle voulait essayer de voir ce que ça donnait s’il vivait ensemble. Il avait accepté. Ce n’était pas plus compliqué que ça. Il partait la semaine suivante. « -ah ouais… c’est… rapide… » souffla la jeune femme. Kim de son côté pensa au loyer. Qu’il fallait trouver un nouveau coloc. Abby hocha la tête. Elle allait devoir s’y faire. Lorsqu’elle remonta à l’étage, elle frappa à la porte de Seth. Aller savoir pourquoi elle avait frappé d’ailleurs… Abby entra, ferma la porte et colla son dos contre, les bras croisés. Elle marmonna un : « -ça va faire bizarre… » même si elle savait que du côté de Seth, ça ne lui changerait pas grand-chose. Un froncement de sourcils : « -tu… tu fais ton sac ? » elle l’avait écouté et lui avait souhaité un bon voyage, avant de quitter la chambre pour regagner la sienne.
Avec Kim, elles s’étaient mise d’accord sur le fait qu’elles voulaient un autre homme dans la colocation. Kim pour se le faire, Abby parce qu’elle ne souhaitait pas voir une bombe débarquer ici. Et puis avec trois nanas dans les parages, Seth allaient finir ermite ! Kim avait mit une annonce, elle a eut pas mal de demande. Abby de son côté avait passé son temps entre travail, rejet d’appels de sa sœur, et écriture de son roman. Elle s’était enfin lancée. Et ça devenait presque une sorte d’addiction. Et ça lui évitait de penser à Seth. Ce qu’elle s’interdisait. Elle ne voulait pas ressentir de manque. Parce qu’ils étaient amis. Elle hésita un soir, à lui envoyer un message, puis se résigna. C’était mieux ainsi. Elles avaient vu trois candidat potentiel pour l’appartement, Kim décrétant que de toute manière que Seth soit là ou non, ça ne changerait pas grand-chose.
Le vendredi soir, Abby était seule à l’appartement. Aucune idée de quand rentrait Seth. Kim était de sortie. Elle avait décidé de se faire une soirée remontage de moral. Donc elle avait lancé des popcorn, et après avoir hésité quelques secondes, elle s’était laissée emportée par la musique qui emplissait tout l’appartement. Lost de Linkin Park. Elle avait fermé les yeux, avait saisit une cuillère en bois dans la cuisine et s’était mise à chanter. Son corps avait suivit le rythme. Les paroles pouvaient clairement s’appliquer à elle. Et pourtant en interprétant cette chanson avec tout son cœur, Abby avait presque l’impression de faire sortir toute sa peine et son mal être. Elle allait reprendre le dessus ! Reprendre vraiment sa vie en main ! C’était une vraie décision !
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Manhattan Redlish
Sam 12 Aoû - 18:48
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Le départ de Chris n’impacta pas le moins du monde l’agent de terrain. En réalité, il s’en moquait bien, et de toute manière, ses supérieurs de Langley le rappelait à eux concernant sa mission en cours. Il était donc retourné dans sa chambre en silence, ne désirant pas briser l’échange entre ses trois colocataires et commença à faire son sac. Il terminait de mettre ses derniers effets personnels lorsqu’on frappa à la porte. En constatant que c’était Abigail, il fut surprit de sa démarche. Renfermé dans son mutisme, il l’observa un instant quand elle commenta le départ de l’afro-américain, puis posa ses yeux sur le sac qu’il venait de fermer « Oui. Ce n’était pas prévu, mais un professeur s’est débiné pour plusieurs colloques sur la côte et l’université m’a convié à le remplacer ». Il commençait à ne pas apprécier de lui mentir continuellement sur sa double-vie. Son sac dans la main, Seth s’était approché et avait déposé ses lèvres sur sa joue, puis avait quitté l’appartement, en prenant soin de souhaiter une bonne continuation à Chris pour cette nouvelle étape dans sa vie. Cinq heures après, il franchissait les portes du siège de la CIA. Il eut cette envie de lui envoyer un message pour lui assurer qu’il arrivé à bon port, mais s’abstint. Elle s’en moquait sûrement de toute manière. « Monsieur Hobbes, vous avez fait vite. Suivez-moi ». C’était son supérieur hiérarchique, Harrison Cooper. « Que se passe-t-il ? » demanda immédiatement l’agent en talonnant ce dernier qui se rendait en salle de réunion d’un pas pressé dans laquelle se trouvait le Secrétaire d’État, le chef d’État-Major, son propre directeur, ainsi que quelques agents dont Tom qui lui adressa un signe de tête.
L’un des trois russe qui se trouvait sur leur surveillance s’était fait exécuter au beau milieu de l’Atlantic Avenue, à New York. Andreï Lermakov, leur principal suspect. Tom et Seth échangèrent un regard, alors que l’assemblée s’échauffait sous ses révélations. Plusieurs théories se mirent à émerger peu à peu. Le Président l’aurait fait assassiner, ou alors une milice opposée au régime en place. La Chine aurait commandité le meurtre de ce dernier pour croître les tensions entre la Russie et les États-Unis. La thèse de l’intervention des services secrets français avait également émergé au milieu d’un brouhaha dont Seth était uniquement spectateur. À l’issue, le trentenaire fut convié à rester à Langley pour approfondir le dossier. Quant à l’analyste, il était renvoyé à New York, en tant que soutien de l’agent de terrain. La tournure des évènements laissait envisager que personne n’était à l’abri, et qu’ils étaient néophytes finalement, sur ce dossier. Au lieu de la semaine initialement prévue, Seth passa pratiquement trois semaines à Washington. Plus d’une fois, il avait eu envie d’appeler Abigail, mais il était bien trop tard à chaque fois qu’il rejoignait son appartement. Un message ?! Finalement, il s’abstint à chaque fois. Il n’était pas son petit-ami.
Ce ne fut pas pour autant que le trentenaire n’eut pas hâte de retourner à New York à l’issue de ces trois semaines passées loin d’Abigail. Costume trois pièces, sac de voyage sur l’épaule, et lunette sur le nez, il glissa ses clefs dans la serrure tout en tendant l’oreille pour la musique qui jaillissait de l’appartement, et poussa la porte pour se retrouver face à une Abigail qui chantait de tout son cœur au milieu de la pièce. Lentement et silencieusement, il referma la porte derrière lui, se délesta de son sac à ses pieds, puis s’appuya contre la porte d’entrée, sourire aux lèvres en l’observant jusqu’à la fin de la chanson. Il se mit à applaudit tout en se détachant de la porte « Jolie interprétation », et écarta les bras pour inviter la jeune femme à venir lui sauter au cou parce qu’elle lui avait manqué tout simplement. Pas le sexe. Elle.