« -j'ai pris beaucoup de plaisir… crois moi. » la prochaine fois ils conjugueraient tout ça au reste. Et ça serait encore meilleur. Enfin si c’était possible. « -d'accord… » avait elle soufflé avec douceur. Voilà il suffisait d'un peu de communication. Il acceptait de sortir, et ça c’était une seconde victoire pour Abby. Pas de Kim et de soirée débridée. Pas de soucis. « -je plaisante Seth. » avait elle répondu. « -maintenant que j’ai vu l'effet que ça te fait… crois moi je recommencerais… », et elle avait adoré prendre le dessus , le contrôle. Abby avait ensuite les plans prévus. Pas de soirée ailleurs qu'ici avec Seth. Et cette soirée avait été délicieuse. Vraiment délicieuse.

Quelques jours plus tard, elle débarquait à nouveau dans la chambre de Seth. Elle avait prit l’habitude de coller son dos à la porte à peine entrer. Bon cette fois pas de moment torride en vu. Elle était venue le chercher pour qu’il assiste à l’entretien du prochain colocataire potentielle. « -hum… » demanda Abby comme si elle n’avait pas écouté. En fait, elle n’avait pas vraiment écouter, son imagination dérivant déjà sur un tout autre sujet. Le voir dans son fauteuil, s’installer au font. Elle là contre la porte. Un scénario de patron convoquant se secrétaire dans son bureau… « -pardon ? Non… non c’est bien que tu sois là. » répondit Abby après s’être raclé la gorge discrètement. Oh et voila qu’il se levait et qu’il approchait… elle entendit la porte se verrouiller, et se sentit fondre sous les lèvres de Seth. Son cou… « -on a… on a pas assez de temps… » souffla Abby voulant sous entendre qu’il n’était pas capable de faire ça seulement en 5min. Parce qu’il ne faisait pas partie des petits joueurs. Elle se pinça les lèvres. Oh que c’était frustrant. Elle embrassa le cou de Seth, huma son odeur avant de dire : « - on a qu’à déménager… » c’était une idée en l’air. « -sauf qu’on ferait que ça… » elle glissa une main sous le t-shirt de Seth. Oh que c’était dur de résister.

Elle inspira un grand coup avant de sortir. Non sans s’arrêter en haut des marches, histoire de se coller une dernière fois à Seth. Et pour jouer un peu avec lui. Une fois en bas, elle regarda Seth se faire un café. « -quoi ? Je pensais que tu descendais pour ça ? » Rah mais quelle de tête de con. Kim ouvrit la porte et Abby se tourna pour aller dire bonjour mais elle n’eut pas le temps de dire quoi que se soit que Seth prenait la parole en premier. « -vous vous connaissez ? » Demanda la petite blonde. « -ah mais c’est super ça ! » s’amusa Kim. Oui, enfin le dénommé Tom avait beau sourire, Seth ne semblait pas très ravie de le voir ici. « -salut Seth ! Le monde est petit ! Je… ba je suis là pour la chambre. » Avait répondu le nouveau venu, comme si c’était logique. « -donc tu es Kim et tu dois être Abby. » ajouta Tom. « -oui Abby est la dernière arrivée à la coloc. On passe au salon ? » La blondinette se dirigea vers la cuisine pour faire un café à Tom et demanda à Seth à voix basse : « -tu devrais rester… vraiment. » si il le connaissait, ça pouvait être très positif. Tout comme l’inverse.

Les mains jointent dans le bas du dos d’Abigail assise sur ses genoux, le trentenaire la dévorait du regard en entendant ces mots. Elle avait aimé s’occuper de son plaisir, de le sentir entièrement à sa merci. Les rôles s’étaient inversés durant quelques minutes et il avait adoré ça « Je l’ai vu à ton regard » répliqua-t-il tout en déposant ses lèvres sur les siennes. En ce qui concernait la soirée avec Kim, le trentenaire n’avait pas changé d’avis pour autant, et lui proposa une alternative. Il ne voyait pas d’inconvénient à sortir, mais seulement avec la jeune femme et sans ivresse. Elle accepta et il lui sourit. Cette précision faite, Seth trouva pertinent de revenir sur le plaisir qu’elle lui avait donné avec sa bouche et pencha la tête sur le côté. Elle plaisantait. Il déposa ses lèvres dans son cou, et remonta jusqu’à son oreille « Je suis tout à toi ». Habituellement dominant dans leurs ébats, Seth avait plus qu’apprécié que les rôles s’inversent et qu’il soit à la merci de sa bouche et sa langue habile, qu’il devienne le dominé. Il apprécia également que la jeune femme décline l’invitation de leur colocataire pour rester avec lui, dans ses bras. Et lorsque, quelques jours plus tard, elle franchissait la porte de sa chambre à nouveau, posant son dos contre cette dernière, Seth eut en souvenir ce qu’elle lui avait fait. Contre toute attente, elle l’informait seulement que ça serait pertinent qu’il vienne accueillir le prochain candidat en leur compagnie. Le trentenaire ne voyait pas en quoi sa présence était conseillée, de toute manière, son avis importait peu. Un petit sourire en coin se glissa sur les lèvres de Seth alors qu’il vit bien qu’Abigail était ailleurs en cet instant et se rapprocha de cette dernière « Oh ! Je ne pense pas ».

Arrivé près de son corps, l’agent de terrain verrouilla la porte de sa chambre d’un tour de clef alors qu’il embrassait d’ores et déjà son cou, et murmura entre deux baisers « Je peux seulement m’occuper de toi, tu sais » alors qu’il s’afférait à lui déboutonner son short, mais la voix de Kim leur parvint et il se retrouva à poser son front contre la porte, fulminant contre leur colocataire. Il ferma les yeux en sentant les lèvres d’Abigail dans son cou, le faisant frissonner « Est-ce que ça serait si terrible que ça ?! » demanda-t-il en posant son regard sur elle. La jeune femme le désirait tout autant et il apprécia la sensation de ses doigts sur son torse. Mais ils devaient descendre. C’était frustrant ! Et Abigail ne l’aida pas, alors il lui lança un regard mi-réprobateur, mi-complice parce qu’il aimait lorsqu’elle jouait ainsi avec lui. En arrivant à l’étage inférieur, Seth se dirigea vers la cuisine pour se préparer un café, exprimant sa frustration à sa manière à l’encontre de Kim, puis regarda Abigail qui était surprise qu’il ne participe pas à la rencontre avec le probable futur locataire « Je n’ai jamais dit ça ». Mais l’arrivée du candidat bouscula quelque peu les plans de ce dernier qui était de retourner dans sa chambre, ronger sa frustration à coup de grande gorgée de café et de travail. Tom. Qu’est-ce qu’il foutait là celui-ci ?! Il posa son regard sur Abigail « Oui ». Et voilà que l’analyste jouait les amicaux. Là pour la chambre. Mon cul ! Seth lui lança un regard noir alors que la jolie blonde attira son attention. Elle voulait qu’il reste. « C’est mon collègue de travail » rétorqua-t-il comme si ça pouvait être un argument choc pour ne pas l’accueillir dans la colocation. Mais Kim riait déjà comme une poule en chaleur qui n’avait pas croisé la route d’un coq depuis le règne de Lincoln.

Seth prit une longue gorgée de café, délaissa sa tasse sur l’établi et désigna Tom du doigt « Toi et moi, dehors ! ». L’analyste ne se fit pas particulièrement prier, s’excusant auprès des deux femmes et suivant l’agent de terrain en extérieur. Quelques pas pour s’assurer qu’ils ne soient pas écoutés par Abigail et Kim, et Seth commença à fulminer à l’encontre de ce dernier « Qu’est-ce que tu fous ?! » « Cooper à trouver que c’était une bonne idée » « Cooper ?! Cooper est un con » « On pourrait travailler ensemble. Deux têtes valent mieux qu’une ». Seth se passa une main lasse sur le visage et fit quelques pas sur place, tel un lion en cage, et refit face à Tom qui restait impassible, habitué par le mauvais caractère de l’agent « Cette mission est une chance en or pour qu’ils décident de me passer agent de terrain Seth. Ne gâche pas tout ! ». Le trentenaire l’observa quelques secondes « Ou alors ce n’est pas ça. Tu veux seulement garder les deux nanas pour toi seul. C’est laquelle la chienne au fait ? ». Seth lui saisit le col de son t-shirt « Ne t’avise jamais de l’appeler de nouveau ainsi » « Eh mollo ! Je ne fais que reprendre tes termes Seth ». L’intéressé le lâcha en le poussant légèrement « Peu importe, je ne veux plus que ce mot sorte de ta bouche. Compris ?! ». Tom acquiesça en levant les mains, pas déstabilisé par le comportement spontané de son ami et laissa l’agent rester silencieux quelques secondes. Cela signifiait que son cerveau était en fonction « Ok » « J’ai mal entendu ?! » « Tu peux rejoindre la colocation, mais ici, je suis profe… » « Professeur de géopolitique à l’université. Je sais. C’est moi qui ait bossé ton dossier, tu te rappelles ?! ». Seth acquiesça lentement de la tête et tourna les talons pour rejoindre l’appartement, mais s’arrêta devant la porte « Tu aimes le basket ? » « Oui, pourquoi ? » « Comme ça… » et ouvrit la porte sur les deux femmes « C’est OK. Il peut prendre la chambre de Chris » et après un dernier regard pour Abigail, il retourna dans sa chambre.

Ça devenait presque une torture. Plus les jours passaient et plus elle était accro. Accro à lui, à son corps, son odeur mais aussi cette relation aussi particulière qu'enivrante. Kim avait été régulièrement en déplacement, et cela leur avait permis de profiter l'un de l'autre sans trop de contrainte. Alors forcément en se pointant là dans sa chambre, Abby avait des idées qui se dessinaient. Elle n'avait plus envie de sortir d'ici. Mais malheureusement ils n'avaient clairement pas le temps de faire quoi que se soit. Surtout que Kim l’appelait déjà en bas. « -non… » avait soufflé la jeune femme presque déjà en train de gémir. « -me touche pas… sinon je réponds plus de rien… » ajouta Abby qui prenait vraiment sur elle là. Ils se firent violence autant l’un que l’autre pour sortir de la chambre et rejoindre le salon. « Tu viens seulement… te faire un café » constata Abby blasée. Mais la situation prit une torture totalement inattendu en l’espace de quelques secondes. Seth connaissait le potentiel colocataire. « -ok… et… » et ça voulait dire quoi ? Que c’était bien ? Pas bien ? Abby n’arrivait pas à lire les pensées de Seth. En entendant Kim rire, Abby savait déjà que la décision serait rapide.

Elle regarda tour à tour les deux hommes avant qu’ils ne sortent. Elle mourrait d’envie de savoir ce qu’ils se disaient. La conversation fut interminable aux yeux d’Abby, et elle resta sur place, médusée, en entendant la réponse de Seth. Ok il était d’accord. Elle laissa passer dix minutes et s’éloigna pour le rejoindre dans sa chambre. A nouveau elle entra sans frapper et se plaqua à la porte. « -tu m’expliques ? » Demanda la jeune femme.

Ils n’avaient pas le temps… Ces mots n’eurent pas raison de l’envie de Seth pour autant qui embrassait le cou de la jolie blonde pendant que ses mains s’afféraient à lui défaire le short, bien décidé à lui faire du bien dans le lapse de temps qu’ils avaient. Non… L’agent se mit à sourire, se réjouissant de l’effet qu’il produisait chez Abigail. De toute manière, Kim ne leur laissa pas le temps nécessaire pour davantage. Il retira ses mains de son short et ses lèvres dans son cou, mais ne s’éloigna pas pour autant, soufflant tout contre sa peau, effleurant ses lèvres alors qu’il la dévorait du regard « C’est une torture… », mais ils risquaient de se faire surprendre à agir ainsi, alors ils parvinrent tout de même à quitter la chambre pour rejoindre le salon. Enfin la cuisine pour Seth qui ne comptait pas faire acte de présence. Un regard pour Abigail qui semblait déçue qu’il ne s’intègre pas davantage dans la vie de la colocation. Mais contre toute attente, l’arrivée du nouveau candidat bouscula quelque peu les plans du trentenaire. Tom. Il resta silencieux à la question de la jolie blonde et entraîna l’analyste de la CIA avec lui dans le couloir. Thomas, de son nom entier, n’était pas sensible à la personnalité versatile de l’agent de terrain. Cela faisait plusieurs années qu’ils collaboraient ensemble, alors il resta impassible, même lorsqu’il lui saisit le t-shirt d’un ton menaçant. Au bout de quelques minutes, les deux hommes retournèrent dans l’appartement et Seth donna son aval pour l’arrivée de Tom dans la colocation, puis se rendit dans sa chambre. Kim n’attendait que cela pour écarter les jambes et l’accueillir en son sein de toute manière.

De retour dans son antre, Seth prit quelques secondes pour lui et prit place dans son siège de bureau, se mettant au travail afin d’avancer dans le dossier russe. Quelques minutes plus tard, voilà que la jeune femme fit de nouveau son entrée dans la chambre. L’agent prit soin de refermer son ordinateur à son arrivée et se tourna légèrement dans sa direction « Thomas travaille avec moi à l’Université ». Il finit par se lever en se doutant pertinemment que ça ne suffirait pas à la jeune femme pour justifier sa décision « Jeune divorcé, sa femme lui a tout prix et a gardé leur appartement en centre-ville. Il n’a plus d’endroit où vivre alors j’accepte qu’il vienne vivre ici. Je pensais que tu apprécierais que je participe à tout ce beau bordel de colocation ». Le trentenaire s’approcha davantage de la jolie blonde, réitérant son geste en fermant la porte à clef derrière elle « Tu voulais que j’ai un ami masculin dans la colocation. Contente ? » et ajouta en déboutonnant le short de cette dernière « Mais cela signifie également qu’il va travailler aussi à domicile certains jours… » et laissa son short tomber au sol, suivi de sa culotte, puis prit place à genoux devant elle « Au revoir les parties de jambes en l’air sauvage et incontrôlée », puis posa l’une de jambes d’Abigail sur son épaule pour avoir un meilleur accès à sa féminité, laissant sa langue habile la caresser sensuellement, ses mains caressant ses fesses rebondies. Un regard pour cette dernière, souriant tout contre sa féminité, et poursuivit avec application son entreprise, se délectant de la sentir ainsi s’abandonner à lui alors qu’il embrassait son intimité. Il retira ensuite sa jambe de son épaule, l’aida à se revêtir et se mit à sourire, l’embrassant langoureusement avant de se reculer « Je dois travailler maintenant. À moins que tu es d'autres questions ? » et tourna la clef dans la serrure, déverrouillant la porte.

Abby fut un poil déçu d’entendre que Seth n’avait pas l’intention de se joindre à l’entretien. A croire qu’il était ici uniquement pour avoir une chambre. Elle trouvait ça dommage qu’il ne souhaite pas participer un peu plus à la vie de la colocation. « -si on choisi un con, faudra pas venir te plaindre. » avait elle répliqué. Abby n’avait pas beaucoup de poids dans la décision. Kim restait la fille de la proprio de l’appartement… si le type qui allait se pointer était mignon et sympa, l’hôtesse de l’air allait le choisir au lieu d’un autre. Pour le moment, elle les avait tous recaler. Et pourtant, en ouvrant la porte, Abby su d’avance que ça allait être différent ce coup-ci. Tout comme elle resta interloqué de voir que Seth connaissait l’homme qui venait d’entrer. Thomas. Tom. Pas le temps de proposer un café que Seth ordonnait à Tom de le suivre. Quand il revint, il avait déjà accepté. La jolie blonde resta dubitative devant ce choix. Il n’avait pas semblé emballé de voir quelqu’un qu’il connaissait ici.

Alors pour en avoir le cœur net et quelques explications, elle monta l’escalier et entra dans la chambre de Seth. Elle le regarda quelques secondes et demanda des explications. « -ok. » un collègue donc. Ça il l’avait déjà dit. « -tu semblais pas emballer de le voir alors… » mais il avait reprit la parole en s’approchant d’elle. « -j’ai pas dit que… » elle entendit la clé se tourner dans la serrure. Elle tenta de resté concentré sur la conversation : « -non c’est bien mais… » il venait de déboutonner son short. Le regard d’Abby passa de son short au visage de Seth. Elle pencha légèrement la tête sur le côté comme pour lui dire : on parle là… « -et donc, t’as accepté ? » demanda Abby que la nouvelle contrariait légèrement. C’était pas un openspace ici ! Ils étaient déjà deux à partager l’appartement en journée pour bosser. Et puis… « -Seth… » souffla Abby en le voyant se mettre à genoux. « -justement… » oui, c’était ça qui la dérangeait le plus dans l’histoire ! « -Seth… » souffla Abby même si clairement elle le laissait faire ce qu’il voulait d’elle, là tout de suite. Un soupire passa ses lèvres alors qu’elle glissait une main dans le cheveux de son colocataire pour l’inviter à poursuivre. Elle se mordit les lèvres. Elle ne fut pas longue à jouir, retenant au mieux un gémissement. Le visage vers le plafond, elle reposa sa jambe au sol et le regarda se relever. Un fois habillée, elle l’embrassa en retour avant de sourire. « -une seule : tu t’entends bien avec lui ? » elle sourit : « -parce que c’est avec moi que tu t’engueules le mieux ici… j’ai pas envie d’être remplacé… » elle posa sa main sur la poignée, tournant le dos à Seth pour sortir. Mais avant de le faire elle dit : « -on… on se montrera inventif… » voulant parlé du sexe qui risquait de devenir compliqué à cause de la présence de Tom à l’appartement.

Pas besoin d’être fin observateur pour constater que son comportement nonchalant à l’égard de la vie en colocation déroutait quelque peu Abigail qui lui rappela qu’il n’aurait pas le droit de se plaindre à l’issue. Ce à quoi il répliqua par un « C’est ce qu’a fait Chris et Kim et pourtant tu ne t’en plains pas » en faisant référence à sa propre personne. Ils allaient avoir quelques difficultés à trouver plus tête de con que lui. Il ne s’inquiétait pas pour cela. Puis le nouveau prétendant à la colocation fit son entrée, et rien qu’à voir l’accueil réservé par Kim, cette dernière devait d’ores et déjà être humide à l’entre-jambe rien qu’à poser son regard sur lui. En ce qui concernait Seth, il lui fit un accueil moins cordial et décida de discuter en aparté pour connaître les raisons de sa venue ici. Lorsque ce fut chose faite, Seth donna son accord pour que Tom rejoigne l’appartement et occupe dorénavant la chambre de Chris. Un choix surprenant qui poussa Abigail à l’interrompre en plein travail quelques minutes plus tard. Seth expliqua que leur nouveau colocataire exerçait au sein de la même Université que lui « C’est un collègue de travail, et je n’ai pas envie que ma vie privée parvienne aux oreilles des autres professeurs ». Argument qui n’était pas totalement dénué de bon sens. Même si sur ce point, il savait que Tom savait faire preuve de discrétion, mais qu’entre ces murs, elle risquait toutefois d’être limitée. Il avait la langue bien pendue dans son genre.

L’ordinateur fermé, Seth se leva pour venir verrouiller la porte de sa chambre, puis s’attela à défaire le bouton du short de la jolie blonde tout en poursuivant la conversation « Mais quoi ?! Je m’entends bien avec lui, il travaille et Kim est sûrement en train de fantasmer sur lui. Ce n’est pas ce que tu souhaitais ? » et croisa le regard d’Abigail qui voulait lui rappeler qu’ils discutaient sérieusement, mais complètement à sa merci, il savait qu’elle en avait tout autant envie que lui « Oui ». Qu’aurait-il pu faire autrement ?! Cooper le lui aurait imposé de toute manière. Genoux au sol, il leva la tête en sa direction en l’entendant souffler son prénom « Tu en as envie » surtout qu’avec l’arrivée de Tom, ça allait rendre ces moments de plus en plus compliqué, voire impossible. Il était hors de question que ce dernier apprenne qu’il avait une aventure avec Abigail « Je sais… ». De nouveau, elle prononça son prénom dans un souffle, n’ayant pas la force de l’arrêter dans son élan « Tu vas aimer », et approcha ses lèvres de sa féminité. Elle soupira de plaisir sous l’habilité de sa langue, et ses doigts dans ses cheveux étaient un appel silencieux à poursuivre dans son entreprise. Il continua ainsi jusqu’à l’entendre jouir, aimant la voir se battre contre elle-même pour ne pas se montrer trop bruyante, et la laissa reposer le pied au sol alors qu’il se redressa également après l’avoir aidé à se revêtir. Il l’embrassa avec envie, puis lui signala qu’il avait du travail sauf si elle avait encore des questions « Oui » et ajouta « Si c’est ce qui t’inquiète, oublie tout de suite. C’est ton corps qui me fait fantasmer, pas le sien » et il le lui avait prouvé à l’instant. Un sourire à ces mots qui sonnèrent comme une promesse et la laissa partir de sa chambre.

Néanmoins, l’arrivée de Tom au sein de la colocation bouleversa quelque peu leurs plans. Les ambitions de ce dernier à vouloir devenir un agent de terrain opérationnel à l’issue de cette mission les poussèrent à travailler davantage sur le dossier russe. Lorsqu’ils n’étaient pas enfermés dans l’une de leurs chambre respective, ils passaient le plus clairs de leurs temps à filer les deux russes survivants dans les rues de New York. Seth ne faisait plus que croiser Abigail au détour d’un couloir, ou au petit-déjeuner. Quelques mots échangés, brièvement. Il ne pouvait pas se montrer plus attentionné ou faire un geste tendre à son attention sans prendre le risque d’être repéré par leur nouveau colocataire. Cela faisait donc plus d’un mois qu’il n’avait pas eu une véritable conversation avec la jolie blonde, et tout autant de temps qu’il n’avait pas goûté ses lèvres ou sa peau. Lorsque ce n’étaient pas ses cauchemars qui le réveillaient au beau milieu de la nuit, c’était un rêve érotique avec pour protagoniste principale, sa voisine de chambre. Ce pour cela que Seth pénétra dans la chambre de cette dernière alors que Thomas s’était absenté pour assurer un cours à l’Université. À peine entré qu’il avait fermé la porte à clef et s’était précipité jusqu’à la jeune femme tout en retirant ses chaussures et son t-shirt en même temps. Il avait fermé l’ordinateur portable qu’il avait posé brusquement au sol, puis avait retiré son jean qu’il laissa tomber au sol « On a qu’une demi-heure devant nous et je vais crever si je ne te prends pas maintenant » répliqua-t-il en aidant la jolie blonde à retirer ses fringues, puis prit place au-dessus d’elle, l’embrassant avec une envie certaine, alors que sa virilité était déjà à l’étroit dans son boxer. Il commença à retirer son boxer que des pas se firent entendre dans les marches « Quel fils de pute ! Il est déjà rentré ! » et voilà qu’il frappait à la porte de cette dernière.

« -et donc tu acceptes quand même qu’il vienne vivre ici ? » elle avait du mal à suivre son résonnement. Ils avaient parfois bien du mal à garder leur relation discrète et secrète. Kim avait parfois des soupçons. Ils étaient toujours parvenu à trouver une excuse ou un truc pour dissiper ses doutes. Mais là, il s’agissait d’un collègue de boulot. Et si jamais il apprenait que Seth se tapait sa colocataire ? Enfin en même temps, il n’avait pas son mot à dire, ils géraient leur vie comme ils le souhaitaient. En fait, ce qui gênait Abby, c’était de devoir arrêter. Arrêter de passer du temps ensemble, de s’envoyer en l’air quand l’envie les prenait. Ils allaient devoir redoubler d’attention et de discrétion. « -si… Si… » souffla Abby qui avait la sensation qu’elle ne pourrait pas dissuader Seth. Dans le genre buter il se posait là. Il avait prit sa décision, alors c’était irrévocable. Il avait accepté malgré les contraintes que ça pouvaient leur imposer à eux.

Enfin pour le moment, il semblait vouloir profiter encore une fois d’être seulement tous les deux, et Abby n’avait pas la moindre envie de le repousser. Oui, comme il venait de le dire, elle en avait très envie. Alors elle le laissa jouer avec elle et son plaisir, jusqu’à jouir la plus discrètement possible. Une fois ses lèvres contre les siennes, elle finit par soupirer un : « -c’est tellement frustrant de ne pas pouvoir crier… » et ça n’allait pas aller en s’arrangeant. Une dernière question avant de le laisser. Un mois plus tard, les craintes d’Abby s’avérèrent vraies. Impossible d’avoir une conversation sans que Tom soit dans les parages. Il passait son temps à l’appartement, alors Seth et Abby n’avait pas eu la moindre occasion d’avoir une soirée à deux. Rien que tout les deux. Une mois qu’ils ne s’étaient pas touché non plus. Un mois de contrôle et de frustration. Cela jouait sur l’humeur de la jeune femme, qui avait bien du mal à se montrer aimable avec le nouvel arrivant. Elle qui avait tout fait pour que Seth sorte de sa chambre, c’était un retour en arrière. De pire en pire.

Assise sur son lit, son pc sur les genoux, Abby était concentrée sur ce qu’elle faisait. Un sursaut quand la porte s’ouvrit. Elle leva le visage sur un Seth qui commençait à se déshabiller à peine entrer. « -qu’est ce que tu… » elle réalisa la stupidité de sa question : « -non laisse tomber. » ajouta-t-elle en se levant, virant son tshirt aussi rapidement que lui. Son envie de lui redoubla en entendant ses mots. « -oh j’en peux plus… » souffla la jeune femme en reculant sur le lit tout en entrainant Seth avec elle, l’embrassant à perdre haleine. Elle l’imaginait déjà agripper ses hanches. Mais elle se figea, sa bouche sur celle de Seth. Elle recula, le dévisagea : « -tu te fou de ma gueule ? » non mais non ! Il débarquait, l’allumait et il s’était planté sur le timing ?! Et voilà que l’autre sangsue frappait à sa porte. Elle poussa Seth du lit et lui balança ses affaires au nez. « -planques toi ! Je vais me le faire ! » râla Abby à voix basse. Elle enfila rapidement son jean et son tshirt avant d’ouvrir la porte : « -quoi ?! » cria la jeune femme. « -woh on se détends ! » souffla Tom en reculant d’un pas. « -qu’est ce que tu veux ? » reprit Abby toujours sur un ton peu amical. « -je voulais savoir si tu savais où était Seth. » « -sans blague ?! Tu peux pas lui laisser un peu d’air de temps à autre ? Il est sorti. Je suis pas sa mère, ni sa secrétaire, je connais pas son emploi du temps alors me demande pas où part pitié. » Tom sourit. Elle ouvrit des grands yeux et ajouta : « -y’a autre chose ? Parce que j’ai du boulot ! »

« Je ne vais pas le laisser dépenser son pauvre salaire de professeur dans un hôtel » renchérit-il pour tenter de convaincre la jeune femme de la pertinence de sa décision. En réalité, Seth était contraint d’accepter ce dernier entre ces murs. S’il ne le faisait pas de lui-même, son supérieur hiérarchique s’en chargerait à sa place, et il ne désirait pas que ce dernier interfère davantage dans sa mission. Il aurait aimé pouvoir tout lui dire, mais ça signifiait également lui avouer que c’était un agent de la CIA, et il n’en avait pas le droit. Son métier comportait des avantages, mais également des inconvénients, et nécessitaient des concessions, comme celle-ci. Ils allaient devoir se montrer encore plus discret qu’à leur habitude s’ils souhaitaient coucher ensemble. En attendant l’arrivée de Tom dans la colocation, le trentenaire s’aventura jusqu’à la féminité de son amante et la fit gémir de plaisir sous les caresses de sa langue, et sourit en entendant son commentaire « Chacun son tour » avec un petit sourire en coin. À ce moment-là, Seth était loin de se douter que ça serait la dernière fois qu’il goûterait à son corps, ou encore qu’il échangerait autant de mots. L’arrivée de Thomas au sein de la colocation bouleversa leur quotidien. Le travail était devenu encore plus prépondérant dans son quotidien qu’à l’arrivée d’Abigail à l’appartement. Il n’y avait plus de pause-café en compagnie de la jolie blonde pour discuter quelques minutes, plus de courses à pied deux fois par semaines dans les rues de New York, et encore moins de réelles conversations ou de sexe. La frustration était palpable chez Seth qui devenait bien plus con qu’à son habitude d’après les dires de Kim, un soir en milieu de semaine, alors que ce dernier avait fait une remarque désobligeante à son encontre.

Donc quand l’emploi du temps de Tom leur octroya un créneau d’une demi-heure, Seth se hâta jusqu’à la chambre de la jeune femme qui avait le nez dans son ordinateur. La porte verrouillée derrière lui, il se dépêcha de retirer ses chaussures et son t-shirt en chemin, alors que la jeune femme formula un début de question stupide. Un sourire quand elle comprit l’inutilité de son interrogation, l’imitant en retirant ses propres fringues. Le jean tomba ensuite au sol en arrivant à sa hauteur et prit place au-dessus d’elle. Il avait besoin de se sentir en elle. Ses lèvres contre les siennes, sa langue cherchait avidement la sienne, jusqu’à ce qu’il reconnaisse le pas de Thomas dans les escaliers. Un soupir de frustration passa la barrière de ses lèvres, insultant ce dernier vulgairement et posa son regard sur Abigail « Oui, j’adore plaisanter ». Seth se redressa sur ses jambes, et récupéra ses affaires jeter à la va-vite par la jolie blonde, et se glissa sous le lit. Dans d’autres circonstances, il aurait surement fait un trait d’humour vis-à-vis des mots utilisés par cette dernière, mais il était plus que frustré en cet instant pour se le permettre. Et au vu du ton employé par la jeune femme, il n’était pas le seul dans cet état. De sous le lit, il entrevit le sourire de Tom qui l’agaça au plus haut point. Il entendit ce dernier répondre à Abigail « Je crois qu’on a mal commencé tous les deux et j’aimerais me faire pardonner. Ça te dirais qu’on aille boire un verre demain soir tous les deux ? ». La mâchoire du trentenaire se crispa, se retenant de jaillir de sous le lit pour lui demander de dégager avec perte et fracas.

« -depuis quand tu joues les mères Thérèsa toi ? » avait demandé Abby dérouté par l’argument que Seth venait de lui servir. « -t’as refusé de porter mes valises quand je suis arrivée et lui… lui il aurait droit à un pauvre petit lapin sans maison… » elle se foutait de sa gueule et en même temps, elle ne comprenait pas pourquoi il acceptait si facilement. Et à mesure que les jours passaient, elle comprenait de moins en moins. Ou alors elle était jalouse ? Parce que c’était avec Tom que Seth passait la majeure partie de son temps ! Il ne prenait même plus la peine d’aller courir le soir ! Elle y allait toute seule. Et sous la douche, elle ne pouvait pas faire autrement que de ressentir un manque de lui. Il y avait le manque physique, mais aussi le manque de sa présence tout simplement.

Alors forcément, elle fut surprise de le voir débarquer dans sa chambre alors qu’elle était en plein travail. La porte fermée à clé, elle l’observa retirer ses vêtements avant de retirer sa question stupide et d’en faire de même avec le même empressement. Baiser passionné et fiévreux, elle soupira de plaisir en le sentant dur contre ses cuisses. Enfin ! Mais alors qu’ils allaient passer aux choses sérieuses, des pas se firent entendre et on frappa à la porte. « -chut ! » râla Abby alors que Seth répondait avec ironie. Elle se leva rapidement, s’habilla tout aussi vite et se dirigea vers la porte dont elle actionna la poignée avant de pester par ce qu’elle était fermée à clé. Une fois la porte ouverte, elle ne se montra pas des plus amicale envers Tom. Clairement, ce n’était pas le moment. Elle plissa les yeux et répondit : « -oh quelle merveilleuse idée ! » l’ironie s’entendait dans sa voix. « -c’est vrai t’es d’accord ? » demanda Tom avant qu’Abby plisse les yeux : « -non. » et voilà qu’elle se mettait à répondre de la même manière que Seth. Tom jeta un coup d’œil dans la chambre d’Abby et cette dernière tourna la tête pour suivre son regard : « -je peux te demander ce que tu cherches ? » non mais sérieux ?! « -pardon… » souffla Tom en levant les deux mains vers elle. « -je me… je me demandais seulement pourquoi tu bossais la porte fermée à clé. » Abby ne se laissa pas déstabiliser et répliqua : « -qu’est ce que ça peut te foutre ? » non mais franchement. « -salut ! » et elle lui ferma la porte au nez avant de la fermer de nouveau à clé et de coller son oreille contre le bois. Elle attendit cinq bonnes minutes ainsi, jusqu’à ce que les pas de Tom s’éloignent. Un long soupire passa les lèvres de la belle blonde. « -je le déteste… » plus pour elle-même que pour Seth toujours planqué sous le lit.

Elle se retourna et soupira de nouveau, avant de constaté qu’une chaussette de Seth était resté à joncher le sol. Merde. A voix basse et toujours autant agacée, elle demanda : « -sérieusement il a pas de vie ? J’en peux plus qu’il soit toujours présent. » elle vint s’asseoir sur le bord du lit en serrant les dents. « -quelle idée de merde d’avoir dit oui. » c’était un reproche non dissimulé.

Un mois auparavant, Seth avait justifié sa décision d’accepter l’analyste au sein de la colocation par une espèce de solidarité masculine alors que ses précédents arguments n’étaient pas parvenus à la convaincre. Aujourd’hui, le trentenaire regrettait quelque peu son choix d’avoir donné son accord pour qu’il occupe la chambre de Chris. Tout simplement parce que depuis un mois, le trentenaire n’avait fait que travailler, et qu’Abigail lui manquait tout simplement. Pas seulement le sexe avec elle, mais dans son entièreté. Il voulait pouvoir passer du temps en sa compagnie, discuter quelques minutes devant un café avant de vaquer chacun à leurs occupations respectives. Il avait vu en l’arrivée de Tom, une manière de prendre ses distances avec la jolie blonde alors qu’il sentait qu’il s’attachait de plus en plus à cette dernière. En finalité, ça ne lui avait fait que croître le manque qu’il avait d’elle, qu’il soit physique ou émotionnel. Ce pour cela qu’il se retrouva pratiquement nu au-dessus d’elle au moment où le poing de Thomas s’abattu sur la porte close de la chambre d’Abigail. Est-ce qu’il avait commis une erreur en prenant connaissance du planning de ce dernier ?! Il se retrouva rapidement sous le lit de cette dernière, ses vêtements à ses côtés, observant et écoutant l’échange entre ces deux colocataires. En entendant Thomas lui proposer de sortir, Seth avait éprouvé une soudaine envie de s’extraire de sous le lit pour avertir qu’ils n’étaient pas seuls, mais n’en fit rien. Le trentenaire écouta l’échange et constata qu’il avait quelque peu déteint sur la jolie blonde.

Lorsque la porte se referma sur l’analyste de la CIA, Seth se décida à sortir de sous le lit de cette dernière, déposant ses effets personnels sur le lit, et enfila son jean tout en prêtant une oreille attentive aux reproches formulées par Abigail au sujet de son collègue « Il espère décrocher une promotion, et pour cela, il doit travailler d’arrache-pied. Je suis le seul autre spécialiste en géopolitique qu’il connaisse ». C’était le seul argument dont il disposait pour justifier le comportement de Thomas. En réalité, le dossier russe devenait tendu et la pression de leur hiérarchie ne leur laissait pas le moindre répit. Les attentions de Dimitri Kirsanov et de Sergei Leonov n’étaient pas encore identifiées, les rendant plus dangereux qu’ils ne l’auraient pensé jusqu’alors… Mais ce n’était pas le sujet actuellement alors que Seth terminait de se revêtir entièrement, faisant le tour du lit pour récupérer la chaussette abandonnée au milieu du parquet vieillit « J’ai donné mon avis. Je n’étais pas seul décisionnaire ». Kim avait également accepté la venue du joli garçon, comme elle l’avait désigné après son départ. Le trentenaire prit place aux côtés de la jolie blonde à ses côtés « Ce qui m’intrigue, c’est davantage la manière dont tu lui parles… Je vous ai écouté et on dirait nous. Seulement les rôles sont inversés. Tu es devenue moi et lui toi… Et quand on voit ce qu’on est devenu… ». Seth n’avait pas particulièrement envie de la partager avec Thomas. Il se leva du rebord du lit et rétorqua un « Il ne me reste plus qu’à rejoindre ma chambre et prendre l’escalier de secours pour atteindre la rue et revenir à l’appartement par la porte d’entrée ».

L’agent tendit l’oreille pour s’assurer que Tom n’était pas dans les parages, puis ouvrit lentement la porte et sortit pour rejoindre son antre. Il descendit pas l’escalier de secours et rentra par la porte d’entrée comme prévu, comme si de rien n’était. Son collègue se trouvait dans la cuisine, devant un verre de jus de fruits, scrollant sur son écran quand il arriva « Je t’ai cherché » « Pourquoi ? » « Le travail ». Seth hocha de la tête tout en se dirigeant jusqu’au réfrigérateur et prit une bière qu’il décapsula et la porte à ses lèvres « Je crois qu’Abby craque pour moi », ce qui fit avaler de travers le trentenaire « Qu’est-ce qui te fait croire ça ? » « Elle m’envoie chier à chaque fois que je lui parle ». Peu convaincu, il l’observa tout en hochant la tête « Dans tes rêves ». « Enfin, à moins que… » rétorqua Thomas en tendant la main en direction de l’espion « Que quoi ? » « Que tu sois amoureux d’elle ». Seth le fixa quelques secondes sans mot dire avant de répondre « Il n’y a rien entre Abigail et moi » « Donc ça ne te dérange pas si je tente ma chance ? Parce que ça a l’air d’être un bon coup. Je suis sûr qu’elle baise bien, enfin entre … » et n’eut le temps de terminer sa phrase que le poing de Seth s’écrasa sur le bas de son visage juste après qu’il se soit libéré de sa bière sur le comptoir de la cuisine. Il se rapprocha de Tom au sol, le saisissant par le col de sa chemise « Plus… » et fronça les sourcils en voyant son collègue sourire, la lèvre en sang « Qu’est-ce… » et répliqua un « Jolies chaussettes » qui fit lâcher prise à Seth en soufflant un « Espèce d’enfoiré ». Il se recula, le laissant se relever et récupérer de la glace dans le congélateur qu’il déposa vulgairement dans le torchon de la cuisine pour poser le tout sur sa lèvre endolorie « On va faire un tour ? ». Seth leva son regard sur les escaliers et acquiesça, quittant tous les deux l’appartement.