Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Jeu 2 Nov - 21:33
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Elle m’avait déstabilisé en quelques minutes. En quelques minutes j’avais compris, ou du moins je pense que je comprenais, qu’elle ne m’avait pas oublié. Qu’elle aussi avait tout tenté pour faire comme si rien ne s'était passé. Pendant un an j’avais tenté de me convaincre que je n’avais rien été pour elle que le mec qui lui plaisait mais sans plus. Oui c’était long un an à tenter de se convaincre et d’aller contre son sentiment profond. C’était long un an à tenter de trouver une personne qui n’était ne serait-ce qu’un peu comme elle. Mais Taylor était unique, elle était… Taylor. Je ne pourrais jamais la retrouver dans d'autres femmes même si je le voulais. Je ne trouvais pas d'autres mots et elle était si près. Tellement proche que je pouvais sentir son souffle sur mon visage, je suis certain que si j’écoutais un peu j’entendrais son coeur battre. C’est un peu stupidement que je pris son visage et plaquai mes lèvres aux siennes en l’adossant a la porte coincée contre moi.
Si au départ j’avais peur qu’elle se défile ou me repousse, mon coeur bondit violemment dans ma poitrine en voyant qu’elle répondait à mon baiser avec la même passion et la même ferveur. C’était peut-être complètement con mais putin que ça faisait du bien de me sentir bien et complet à nouveau. C’est le front collé au sien que je m’excusais en disant que c’était plus fort que moi. Plus fort que ma volonté même. Une petite ĥrase de rien du tout pouffé entre ses lèvres qui me fit frissonner. Je m’étais ennuyé de ça, de ses petits rires qui me rendait aussi stupide qu’un lampadaire. Retournant à mes lèvres qu’elle prit d’assaut, et je sentis son petit corps se coller au mien alors que je passai mes bras autour d’elle. Elle prolongea le baiser, elle le fit durer et je ne le coupais même pas sauf pour aller mordiller la peau tendre de son cou, la chair pulpeuses de ses lèvres. Avant même que je m’en rende compte mes mains fiévreuse la dévêtir autant que les siennes. Les vêtements étaient épars dans cette petite pièce sombre et je ne voulais qu’une chose: Elle.
Le bureau avait été un beau témoin de notre union. Ce fût… hum… comment dire. Assez passionné et assez compréhensible pour que l’autre comprenne combien il nous avait manqué. Encore le souffle court j’étais penché sur elle embrassant sa peau chaude et humide. Frottant mon nez contre son cou en humant l’odeur de sa peau en me disant que ça aussi je l’avais oublié. Je me redressai lentement et fouillai son regard avant de lui faire un sourire tendre et lui voler un baiser tout aussi tendre.
- Je crois qu’on es mieux de se vêtir si on ne veut pas se faire prendre… les culottes à terre.
Jeu de mots de merde qui me fit rire comme un con. Je lui redonnais ses vêtements alors que j’enfilais les miens et nouai ma cravate mais comme il n’y avait aucun miroir je poussai un soupir.
- Tu veux m’aider? dis-je doucement.
Elle avait quelques mèches rebelles qui lui descendaient sur la nuque, et je chassai celle de son visage de poupée. Je me passai les main dans les cheveux pour les remettre en ordre attendant qu’elle finisse.
- Merci. Je suis de nouveau présentable? dis-je avec un sourire. Au fait… je suis désolé de t’avoir dit toutes ses horreurs Taylor. Il y a des choses qui ont dépassé ma pensée et… enfin… je voulais que tu saches qu’en fait… je ne t’ai pas détesté tant que ça.
Je lui fis un sourire désolé et attrapai mon veston qui avait attérit dans une étagère et le secouai pour enlever la poussière. Je m’assied directement sur le bureau et lui fit signe de venir me rejoindre.
- C’est vrai ce que tu m’as dit? Que tu as tout fais toi aussi pour arrêter de penser à moi?
Je me demandais surtout c’était quoi ce “Tout fait”... je la connaissais bien cadré, jamais rien de croche et d’irréfléchi. Elle avait fait quoi pendant un an?
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Ven 3 Nov - 1:46
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Il y a des moments comme ça, où il est facile d'oublier où on est et surtout pourquoi on y est… Des moments où l'on se laisse porter par l'instant, par toutes ces émotions complexes qui vous inondent si brusquement… Jamais je n'aurais pu imaginer faire ça au boulot… Certainement pas. Cela allait totalement à l'encontre de mes principes, enfin… Des quelques principes qui me restaient encore. Malgré tout, même après que ces fichus instincts primaires furent entièrement comblés, il m'était impossible de le regretter.
Là, contre lui, je me trouvais tout simplement bien… Une sensation totalement oubliée depuis ce temps que je n'avais pas perdu tant que ça finalement parce que … Je n'éprouvais plus du tout l'envie de fuir. Au contraire, le temps pouvait bien s'arrêter ici, maintenant, je ne trouverai strictement rien pour protester.
–Je crois qu’on ferait mieux de se vêtir si on ne veut pas se faire prendre… les culottes à terre.
–Hm… Ça, c'est ta spécialité, pas la mienne, raillais-je gentiment tout en me redressant pour attraper les différents éléments qui composaient ma tenue du jour.
J'enfilais le tout, regrettant tout de même de ne pas pouvoir prendre de douche… Je songeais alors à descendre au dojo afin de profiter de celle qui se trouvait dans les vestiaires… Ah oui, j'avais presque oublié un minuscule détail. Nous étions toujours enfermés dans cette pièce… De son côté, Phillip semblait se battre avec une cravate récalcitrante ce qui m'arracha un petit sourire… Jusqu'à ce qu'il me demande de l'aider à la nouer. J'acquiesçais, bien-sûr, même si cela faisait bien des années que je ne m'étais pas prêtée à un tel exercice. La dernière fois, c'était avec Luke le jour de l'enterrement de l'une de nos grandes tantes… Au moins dix ans auparavant. Autant dire que j'avais clairement besoin de ses instructions pour accomplir cette tâche que je jugeais totalement inhumaine.
– Tu es parfait, rétorquais-je en venant m'asseoir sur le bureau. À peu de choses près. –Au fait… je suis désolé de t’avoir dit toutes ses horreurs Taylor. Il y a des choses qui ont dépassé ma pensée et… enfin… je voulais que tu saches qu’en fait… je ne t’ai pas détesté tant que ça. – Oh non, ne t'excuse surtout pas pour ça… Au contraire, j'avais besoin de l'entendre, avouais-je en souriant doucement.
J'avais agi par pur égoïsme, même si j'essayais de trouver des excuses pour affirmer le contraire afin de … je ne sais pas. Faire la paix avec mon ego, peut-être ? Mais le fait est que je l'avais fait souffrir, beaucoup…Mes actes avaient des conséquences, et ceci n'est pas une chose que l'on peut considérer comme excusable. Ce serait beaucoup trop facile en réalité.
– Je l'ai bien mérité, va. – C’est vrai ce que tu m’as dit? Que tu as tout fais toi aussi pour arrêter de penser à moi? – Et bien… Oui ? répondis-je, un peu gênée parce que je savais que, forcément, il devait se demander ce que j'avais fait pour ça… Honnêtement, j'ai un peu… beaucoup déconné par moment… Et j'ai fait des choses dont je ne suis vraiment pas très fière...
Il l'apprendrait, un jour où l'autre, alors autant lui dire la vérité.
– Disons que cette fois, ma réputation je me l'a suis construite toute seule, très connement… Et pour rien du tout parce que, bien-sûr, cela ne s'est pas montré très efficace, bien au contraire… Ils n'étaient pas… toi. Et plus ça allait, plus je me rendais compte d'à quel point tu me manquais et surtout d'à quel point je me suis montrée débile d'avoir tout gâché avec toi.
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Ven 3 Nov - 16:14
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je n’avais pas particulièrement envie de bouger. J’avais peur qu’en le faisant je me réveille et que je retombe dans la réalité froide et crue. Mais je savais que c’était réel, que c’était vrai. Ce n’était aucunement réfléchi, ce que nous venions de faire. C’était instinctif, animal. Mais est-ce que je le regrettais? Pas du tout. Il me semble que pour uen fois depuis un an, cette tempête grondante au fond du ventre venait de se calmer et de s’apaiser. On se rhabilla donc et même que je dû demander de l’aide pour ma cravate qui avait décidé d’en faire à sa tête. Enfin j’étais de nouveau présentable… parfait selon Taylor. D’ailleurs j’en profitais pour m’excuser de certaines choses que j’avais dit. Je ne les avaient pas toutes pensé, comme je ne l'avais pas détester aussi violemment que je l'avais dit. Cependant quand elle dit de ne pas m’excuser pour ça et qu’elle avait besoin de l’entendre, je tournai un regard vachement surpris vers elle me décalant un peu. Elle était devenue maso depuis quand elle?
- Qu’est-ce que vous avez fait de Taylor Martinez? dis-je me moquant doucement
Oui j’avais au mal mais je ne penses pas que ce soit la meilleure raison pour lui balancer un tas d’horreurs… enfin… pas celle que je la détestais en fait. Oui j’avais souffert de tout ça et au bout du compte c’est moi qui c’était refermé aux autres préférant faire mon bonhomme de chemin seul au lieu de me sentir trahi. Je n’ajoutais rien même si elle me dit qu’elle l’avais mérité. C’était peut-être mon côté “bon garçon” qui me disait de ne pas faire de mal à une fille… j’en sais rien mais j’enchaînai en lui demandant si c’était vrai ce qu’elle m’avait dit: tout faire pour m’oublier. Elle avait déconné… ouais… elle s'est enfiler une boîte de chocolats? Wow. Hé bien non! Elle me fit hausser les sourcils de surprise quand elle parla de sa réputation mais que cette fois elle se l’était faite toute seule. Ah ouais… quand même. Je mis mes mains à plat sur le bureau en l’écoutant attentivement. Je lui fis un sourire compatissant, comme quoi on avait eu chacun notre manière de passer au travers qui s'était révélé complètement inefficace.
- Tu sais que je n’écoute pas les rumeurs et ça ne changera pas parce que je suis ici. Puis tu sais, je me rapprochai un peu en me penchant vers elle, il n’y a rien qui ne se répare pas. Je dis pas demain matin qu’on se fréquente à toutes les semaines mais on peut y aller lentement.
Bon en même temps… on devait bosser aussi. Alors trouve le temps, ça risque d’être compliqué mais justement. On avait le temps. Je me redressai en prenant un grande inspiration en fixant la porte devant nous. - J’ai peut-être été trop empressé aussi. Il peut y avoir plein de choses pour que ça ai dérapé de cette façon. je me tournais une nouvelle fois vers elle, mais si je suis ici c’est qu’il doit avoir une raison non? J’en sais trop rien mais… je me dis que rien arrive pour rien.
Je la regardais un peu plus longuement cette fois, mon regard finissant par revenir à cette fichue porte de merde.
- Tu crois qu’on va nous trouver ou on va mourir ici? Ce qui est drôle, c’est que maintenant c’est moi qui vais avoir droit au milles questions “Est-ce que c’est vrai que…” dis-je pour me moquer.
Valait mieux en rire qu’en pleurer en fait.
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Ven 3 Nov - 16:57
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Qu’est-ce que vous avez fait de Taylor Martinez? me lança-t-il d'un ton railleur. – Elle m'agaçait alors j'ai décidé de la faire taire, rétorquais-je en faisant mine de me trancher la gorge avec mon doigt avant d'éclater tout bonnement de rire. Disons que j'ai entrepris de faire un gros travail sur moi-même. Bon… Le chantier est toujours en cours, mais mon nouveau psy pense que je suis en bonne voie.
Le docteur Shelton avait une technique bien à elle pour faire ouvrir les yeux de ses patients… Elle enchaînait les questions jusqu'à nous faire péter les plombs dans son cabinet… Je ne comptais même plus le nombre de fois où je quittais son bureau en larmes et en sueur après avoir cogné dans l'énorme sac de frappe qui s'y trouvait.
– Elle m'a fait réaliser à quel point je pouvais être un ennemi redoutable …
"Sois proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis", disait-elle. Cette phrase stupide était même directement peinte sur l'un des murs de son bureau.
Je lui parlais ensuite de mes "écarts" et même si cela semblait l'avoir un peu choqué, de prime abord du moins, il ne tarda pas à afficher un sourire plus rassurant. J'écoutais tout ce qu'il avait à me dire sans rien ajouter… Je me contentais simplement de sourire simplement pour lui faire comprendre que je ne comptais plus me mettre la moindre pression. Enfin… plutôt que j'essaierai de ne pas me mettre de pression.
– Sandra est curieuse, elle va finir par nous chercher partout juste pour savoir ce que l'on fait tous les deux… Faut juste espérer qu'elle pense à fouiller par ici … raillais-je avant de m'asseoir sur le bureau. Tu verras qu'ici… L'ambiance est totalement différente. Ils ont leur propre vision du boulot… Faut dire que bosser sur des affaires aussi vieilles nous fait facilement oublier toute notion d'urgence…
Je lui expliquais, grosso-modo, comment se déroulait le boulot dans ce service. Déjà, nous y passons tant de temps à bosser tous ensembles, que nous avons pris l'habitude de sortir régulièrement. Les simples collègues n'existaient pas ici. Ils étaient tous amis… Voire même beaucoup plus dans certains cas.
– Sandra, par exemple, est mariée avec Bret. Ils ont deux gosses ensemble. Comme Gillian et Steve… Ou Bonnie et William. Quand je suis arrivée ici, j'ai tout de suite comparée ce service à une agence matrimoniale… En même temps, à force de partager les mêmes hôtels lors des divers déplacements… Bah ça créer des liens, vraisemblablement.
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Sam 4 Nov - 17:13
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
C’est le sourcil haussé je je la regardais imiter un tranchage de gorge. Hé bien, hé bien… est-ce que Taylors Martinez aurait attrapé la fièvre de l’humour? Cependant je l’écoutais me dire qu’elle avait entrepris un gros travail sur elle-même et que c’était encore en cours. C’était bien qu’elle ai réussi à trouver quelqu’un pour l’aider à surmonter tout ça.
- On est toujours notre pire ennemi Taylor.
L’humain était certes capable de grandes choses, mais on est aussi super pour se mettre des bâtons dans les roues et même se taper dessus joyeusement. Si ses écarts de conduites me surprenaient, je me rendis compte à se moment qu’on avait choisi notre moyen pour passer au travers. Bon dans mon cas ce n’était peut-être pas la meilleure solution de me renfermer mais c’était mon mécanisme de défense. En même temps, je m’étais peut-être trop empressé, trop désireux de lui faire comprendre qu’on serait bien ensemble. J’en sais trop rien mais c’était peut-être une possibilité de ses petites crises de panique. Néanmoins je me demandais si on allait finir par nous trouver ou simplement mourir ici. On avait de la chance, Sandra était curieuse… si elle venait par ici. Ça serait vachement cool ça. Pas que je n’appréciais pas la compagnie de Taylor mais sans eau et nourriture on allait clairement finir par se sauter à la gueule… ou dessus pour tromper l’ennui. Je tournai la tête vers elle quand elle me dit que l’ambiance était différente ici et qu’il n’y avait pas se sentiment d’urgence perpétuel. En même temps… des colds case on pouvait prendre le temps de bien examiner le tout.
- Ça m’arrangerait que ce soit moins… pressant.
Les mains toujours appuyées sur le bureau je l’écoutais comment ça fonctionnait. Ce qui me surprit c’est qu’elle mettait beaucoup d’emphase sur la relation amicale entre les collègues utilisant même le mot “ami”. Ce qui était surprenant c’était que moi je m’étais échiner à l’être et elle m’avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas. Bon en vrai, on avait été beaucoup plus intime que des amis mais je doute qu’on ai sauter vraiment un pas important d’intimité. On se parlais par petites bribes, dévoilant un peu de notre passé. Des fois beaucoup mais j’avais toujours senti qu’elle ne me laissait pas totalement entrer dans son intimité. Comme quoi… encore une fois elle me surprit. Elle me fit état des couples qui c’était formés au sein même de l’équipe du FBI et… je n’en connaissais pas un. Enfin si: Sandra. Je fis un petit rire en penchant la tête.
- C’est drôle d’entendre que tu as maintenant des amis, dis-je en relevant la tête vers elle, Ce n’est pas un reproche je t’assure. C’est juste… surprenant. Tu crois qu’ils sont venu me chercher parce qu’on était un bon match ou parce que je suis vraiment doué dans mon boulot? me moquais-je gentiment.
Certes je ne l’avais pas oublié mais j’avais été échaudé aussi. Certes je l’aimais encore, c’était même rageant de voir comment ma colère était tombé rapidement mais je ne penses pas que je retournerais à tenter de la convaincre d’avoir un rencard avec moi. Il faudrait que je sois assuré que ça ne me revient pas à la gueule. N’empêche, j’étais content de faire équipe avec elle. Pour le boulot je ne m’inquiétais pas, on était un bon binôme et on bossait plutôt bien.
- Dis-moi… ça te dis de jouer un tour à la curieuse Sandra? dis-je à Taylor en haussant un sourcil, le sourire gamin. Je me doutes que ma gueule n’a pas dû échapper à son oeil avisé, si on lui faisait croire qu’on est encore en pétard?
Je lui offris le grand sourire de gamin espiègle possible.
- On va bien l’entendre ouvrir la porte, on joue la mine en pétard et voilà… Pas longtemps promis. T’en penses quoi?
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Sam 4 Nov - 18:23
Taylor Martinez
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Qualifier mes collègues d'amis me semblait encore quelque peu… prématuré. Ils l'étaient entre eux, sans aucun doute, mais je restais tout de même sur la réserve. Sandra et Bonnie me le reprochaient régulièrement d'ailleurs et tentaient de se rapprocher de moi à travers diverses manœuvres souvent ridicules. Néanmoins, cela m'avait permis de reconnaître leur propre ténacité. Assez du moins pour m'encourager à faire quelques efforts dans leur direction.
–Tu crois qu’ils sont venu me chercher parce qu’on était un bon match ou parce que je suis vraiment doué dans mon boulot? – Je pencherai plutôt pour la seconde option, affirmais-je en souriant. Où alors ils ont cherché parmi mes anciens coéquipiers et… Puisque tu es le seul à être encore en vie…
L'humour noir restait probablement mon préféré sans doute parce que je me surprenais à apprécier le choc outragé que ce dernier provoquait. Évidemment, ce dernier n'était certainement pas toléré par tout le monde, mais c'est probablement ce qui me plaisait le plus.
Et voilà que Phillip Ford décidait de faire des siennes en piégeant sa nouvelle collègue. Légèrement surprise, je le dévisageais un instant, le regard plissé… Oh, bien-sûr, il ne connaissait pas encore Sandra, aussi, il ne pouvait pas se douter que cette dernière était comme dotée d'un sixième sens qui avait le don de nous laisser pantois.
– J'en pense que JE vais bien rire.
La porte s'ouvrit quelques minutes après cette dernière remarque. Et si je décidais de jouer le jeu en faisant mine de bouder, la jolie blonde ne semblait plus sérieuse que jamais en nous observant les bras croisés.
– Vous… Vous venez de coucher ensemble… dit-elle en nous lançant un regard noir. Pour ton premier jour ici… et bien, ça promet…
Je quittais la pièce en essayant de contenir mon hilarité… Chose franchement impossible quand on se retrouve face à une Sandra Jefferson aussi sérieuse… J'éclatais donc tout bonnement de rire.
– Je savais que ce moment viendrait… Ça se voyait dans votre… tension. Et ce n'est certainement pas la première fois que vous faites ça.
– Allez, au boulot ! grondais-je gentiment depuis le couloir.
– Ouais ! C'est ça !
Je passais le reste de la matinée à présenter les différentes affaires qui m'avaient été attribuées. Ces dernières dépassaient largement les frontières de l'Illinois et exigeaient quelques déplacements à travers tout le pays.
– J'ai eu des infos sur celle-ci, dis-je en ouvrant un dossier aussi épais qu'un dictionnaire. Elle était classée jusqu'il y a peu. Ils l'avaient collé sur le dos de Ted Bundy bien que la dernière victime soit décédée après son incarcération… Des conneries du genre, il y en a des tas… C'est vraiment affligeant, mais on s'y habitue assez vite au final. – Il y a également beaucoup d'indices qui retournent au labo… précisa Bret avant de se présenter plus officiellement en lui tendant la main. – Bref, pour celle-ci, il va falloir préparer tes valises puisqu'on part pour la Floride dans deux jours… Et la MDPD est… particulière. – Ils sont insupportables ouais, pouffa Bret depuis son bureau. Vous comptez déjeuner seuls ou vous vous joignez à nous ?
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Sam 4 Nov - 20:56
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Ce n’était pas un lieu de travail selon ses dires mais une agence de rencontre! Enfin j’étais quand même surpris de savoir que Taylor avait des amis et je me permis même une petite vanne bien idiote mais à sa réponse je fis une petite moue boudeuse et fini par rire de sa blague disons assez limite.
- Mince… moi qui pensait que c’était pour ma belle gueule, je suis déçu. Je vais devoir montrer que je bosse bien alors.
Mais si elle était capable d’humour, moi aussi. Je lui exposai donc mon idée de jouer un tour à sa copine Sandra. Question de lui faire croire qu’on était encore en pétard. J’aimiais bien on idée même si sa réponse aurait dû éveiller mes soupçons. Alors qu’elle jouait la mine boudeuse, je sautai en bas du bureau allant m’appuyé sur une étagère avec ma mine renfrogné des mauvais jours et… Rien. Elle dit de but en blanc qu’on avait couché ensemble tout en me jetant un regard noir en appuyant sur le fait que c’était mon premier jour. Hé merde! Alors qu’elle tourna les talons, je jetais un regard d’incompréhension à Taylor en lui disant sans sons “Comment elle a fait pour savoir?” De même quand Taylor éclata de rire, je sentis ce frisson agréable courir le long de mon échine. C’était si mélodieux ce rire! Je devais bien admettre que je m’étais ennuyé de ce son. Sandra me sctocha une fois de plus en disant qu’elle savait que ça viendrait vu notre tension Et à quel moment je lui ai donné cette impression? J’étais tout sauf enclin à la culbuter à mon arrivée! En prime elle ajouta que ce n’était pas la première fois qu’on le faisait. Mais…. elle savait ça comment?? Je jetais un regard vers Taylor me demandant si au final elle n’avait pas été plus bavarde qu’elle me l’avait dit.
Finalement on revint s’installer à nos bureaux alors qu’elle me présentait les affaires qui lui avaient été attribuées et je parcourais les pages en l’écoutant attentivement. Je lisais les preuves recueillies, la liste des témoins, la victime, les suspects potentiels. Je portais une attention particulière à celle où elle avait eue de nouvelles informations. Un victime qu’il avait collé sur le dos de Bundy mais morte après l’incarcération de celui-ci. Je relevai un regard vers Taylor. Donc c’était une révision complète du dossier. Un homme arriva et se présenta comme Bret. Je me présentai à mon tour pour apprendre qu’on partait deux jours en Floride. Déjà? Mais je venais à peine d’arriver! Ok… attends ça va un peu trop rapidement là.
- Ok une chose à la fois. dis-je en souriant gentiment. Je ne comprends pas pourquoi elle a été collé à Bundy. Bundy aimait les femme brune avec une séparation au centre, elle… dis-je en regardant la photo, elle est blonde, châtain clair à la limite.
Je sais qu’ils avaient dû tout passer en revue des milliers de fois, mais moi ça c’était la première fois que je voyais ce dossier. Il y avait clairement quelques inexactitudes, des choses qui n’ont pas été vérifié qui allait être un putin de cauchemar vu le temps passé. La joie quoi… mais c’est pour ça que je faisais ce boulot.
- Je pense que je vais prendre connaissance de tout ça pour être prêt pour notre départ, dis-je toujours les yeux dans le dossier, Il ne faudrait pas que… je relevais le regard en les regardant tour à tour. Ce n’était pas vraiment une question si je comprends bien?
- Pas vraiment non mais si vous voulez être seuls… ajouta Sandra
Je soupirais et jetai un coup d’oeil à Taylor avant de le reporter sur Sandra et Bret. Est-ce que j’étais prêt à affronter leur questions? Je levais les main en signe de reddition.
- Parfait allons manger ensemble! dis-je en laissant tomber mon stylo sur le dossier, Mais après vous me laisser prendre connaissance de tout ça.
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Sam 4 Nov - 21:23
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– C'est pas vraiment la première fois que Bundy est pointé du doigt, il faisait fureur… Surtout à cette époque, regarde la date, lui dis-je en pointant le gros 1974. Le truc c'est que ce gros malin a reconnu plus de trente-cinq meurtres et que les enquêteurs de l'époque en ont estimé le triple… Fallait bien garnir les tableaux. – Beaucoup d'enquêtes ont été parasitées par les médias. Ce qui a permis à de nombreux criminels de passer à travers les mailles du filet, ajouta Sandra avant de s'asseoir sur mon bureau… Et mon dossier. – Roh, mais lèves donc tes fesses de là…
J'essayais de livrer autant de détails que possible afin d'aider Ford à se familiariser avec cette affaire. Nous n'avions que très peu de temps avant notre départ et les Jefferson ne semblaient pas s'en inquiéter du tout, au contraire… Ils s'amusaient.
– Vous n'avez pas de travail vous ? – Si, mais nous ne sommes pas restés coincés pendant des heures dans un placard, rétorqua Sandra en se relevant. Et… Vous devez avoir faim… Moi j'ai toujours faim après… – Après quoi ? – Rien du tout, chéri… Rien du tout, pouffa-t-elle. On va chez Barney, juste en dessous… Vous venez ? – On vous rejoindra plus tard… soupirais-je avant de m'asseoir. Décidément, cette journée s'annonçait particulièrement longue.
Je donnais autant de détails que possible, prenant également le temps de répondre à ses questions. Cette affaire était un véritable bordel. Un foutoir à informations où les enquêteurs semblaient avoir regroupé tous les crimes d'une même période comme s'ils tenaient absolument à surfer sur la vague du tueur en série.
– On a pu identifier la victime grâce au croisement d'ADN. Les légistes ont pu déterminer la cause de la mort… Du poison apparemment… Regarde, c'est noté …. par là.
Mon téléphone sonna à ce moment-là… Sandra, bien-sûr… Elle s'impatientait de ne pas nous voir arriver.
– Bien… Allons-y avant qu'ils en viennent au harcèlement. Je crois que tu as éveillé leur curiosité, soufflais-je en me relevant. Tu viens ? On pourra toujours parler boulot en mangeant… Je suis certaine que ça peut les rendre chèvre.
– C'est pas trop tôt ! s'écria la blonde en nous voyant arriver. Je vous ai commandé des burgers. Ça vous va ? – Mais oui… rétorquais-je en m'installant à table. – Alors, Phillip, dis nous tout… D'où tu viens ? Hm … Et pourquoi tu la dévores des yeux comme ça ? – Sandra… Ça suffit… – Quoi ?! Pour une fois qu'on peut apprendre un petit truc privé sur toi…
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Dim 5 Nov - 0:19
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’écoutais ce qu’ils me disaient et il est vrai qu’un moment tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un tueur en série on le foutait dans le même dossier. Le hic c’est que les années suivantes ça fait que les enquêteurs se sont aperçu que ce n'était pas ça et la raison pourquoi on faisait ce boulot. Sandra vint même s’asseoir sur le bureau et sur le dossier que Taylor m’expliquait.me faisant sourire doucement. On reprit donc et je tentais d’assimiler rapidement les informations qu’ils me donnaient pour ne pas avoir l’air d’un total imbécile devant les policiers de la Floride. Mais bon difficile de se concentré quand il y a deux autres qui semblaient s’amuser. Je ne dis rien mais quand elle dit que nous devions avoir faim et que ELLE avait faim après. je sentis mon sang se figer dans mes veines. Elle ne venait pas de dire ça devant son mari? Il ne semblait pas savoir de quoi elle parlait et j’espérais que ça reste ainsi. Quoique… j’en doute.
Une fois qu’ils eurent quittés, on pu se mettre au boulot sérieusement et cette fois je pus me concentrer totalement et ainsi poser les questions qui s’imposait. Mais je devais admettre que c’était un putin de foutoir et que faire le tri là-dedans serait un défi oui mais un miracle en soit si on arrivait à une piste.
- On sait si elle l’a ingéré ou si ça lui a été injecté? Parce que ça peut peut-être changé le profil…
Dis-je en tirant le dossier à moi. Si elle l’avait ingéré la dose pouvait un peu à la fois. Injecté, c’était peut-être une dose massive. Son téléphone sonna alors que je survolais les feuilles de notes. Il faudrait que se soit un peu en ordre, se bâtir un timeline… à supposé qu’il y en ai un. Parler à la famille… enfin si c,était fait. Je relevais la tête du dossier alors que Taylor me dit qu’on devrait y aller.
- J’ai éveillé leur curiosité ou c’est Sandra qui est curieuse de savoir le pourquoi de ce qui c’est passé dans le placard? dis-je en attachant mon veston et la suivant, Tu veux dévier l’attention de ta pote sur l’enquête?
J’avais la vague impression qu’on aurait du mal à justement la tourner en bourrique. Je n’avais pas réussi quand elle est venue ouvrir la porte. À peine assis et avoir dis que c’était parfait pour les burgers, Sandra capta mon attention me figeant un peu. Je la dévores des yeux? Heu… non. Pas tant que ça quand même! Je savais me tenir!
- Bien… d’abord je viens de Chicago. J’ai bossé au Chicago police d’abord comme patrouilleur et ensuite pendant 12 ans comme enquêteur à la criminelle. Sinon… je ne dévore pas Taylor du regard, c’est une fille sympa et une bonne flic.
Ils pensaient vraiment que j’allais cracher des infos sur Taylor? Si mes anciens employeurs n’avaient pas réussi, elle non plus.
- Alors, c’est bon ici? Je n’ai jamais tenté ce resto. D’ailleurs, comme je suis le petit nouveau et qu’on doit quitter dans deux jours, je pense que le mieux serait de parler du dossier non?
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Arthécate
Dim 5 Nov - 1:12
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– C'est là que ça devient "intéressant". Les légistes de l'époque pensaient que la substance avait été ingérée via un liquide. Un grand classique de l'empoisonnement volontaire… Sauf que l'autopsie post-exhumation montre, au contraire, des traces d'arsenic sur le peau de la victime…
En somme, un bon vieil empoisonnement de contact… Un mode opératoire extrêmement rare et difficile à déterminer lorsque la victime est retrouvée entièrement nue. A cette époque, ils ne possédaient pas de test à large spectre. Si le corps comportait des restes de tissus verts, alors peut-être auraient-ils songé à analyser la peau ou les cheveux de la pauvre Karen Grims.
Lorsque je raccrochais après l'appel de Sandra, je ne pus retenir ce long soupir las qui ressemblait de plus en plus à une vieille habitude.
– Le plus compliqué ici c'est de garder sa vie privée… privée, dis-je en récupérant mon manteau et mon sac. Donc oui, parlons boulot… et un peu du boulot aussi… Et pourquoi pas du boulot tiens.
Heureusement pour moi, Phillip avait l'habitude d'affronter la curiosité des femmes… Avec deux grandes sœurs, il était aussi bien rodé qu'un vieux moteur. Alors même si les questions de ma collègue me gênaient pour leur côté déplacé, je ne m'inquiétais pas plus que ça…
– C'est pas mauvais, rétorquais-je avant de mordre dans mon burger.
De son côté, Bret se montra bien plus professionnel que son épouse. Soucieux d'aider Ford à s'intégrer, il l'aida à mieux comprendre cette affaire épineuse sur laquelle nous travaillions depuis plus de trois mois.
– En gros, il n'y a plus aucun parent vivant à interroger. Elle a des neveux et nièces mais ces derniers sont nés après sa mort. Il ne reste plus qu'un seul témoin encore en vie, mais elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer… On en tirera rien du tout, lui dit-il. – Nous ne possédons pas l'intégralité du dossier… La MDPD n'a pas souhaité le partager avec nous. Il va donc falloir fouiller dans leurs archives, ajoutais-je. – Et on s'en réjouit par avance, ponctua Sandra avant de finir son Milkshake. Bien, vous êtes trop lents et on a du boulot … Alors on vous laisse …
Devant une telle manœuvre particulièrement ridicule, je ne pus que lever les yeux au ciel. – N'oubliez pas le verre ce soir… – Je peux pas, j'ai piscine ! – Mais bien-sûr … – J'aurais essayé, dis-je en haussant les épaules.
Je poursuivis alors les explications concernant l'enquête que nous aurions à mener. Le monde des Cold cases est vraiment très particulier. L'on ne pouvait donc pas appliquer nos méthodes habituelles pour progresser… Certaines, d'ailleurs, étaient plutôt originales.
– Tu as déjà entendu parler de Alban Perez ? C'est un écrivain… Il a écrit ce livre "La mort verte" … Il est sorti dans les années quatre-vingt. Ça parle d'une femme, une française venue à la Nouvelle Orléans pour devenir couturière ou que sais-je encore. Bref. Au milieu du bouquin, la demoiselle s'est mise à tuer des femmes à l'aide de ses robes vertes… Teintes à l'arsenic. Intéressant, non ?
Il y avait de très nombreux points communs entre notre enquête et ce roman… Trop pour que je puisse les citer de mémoire. Néanmoins, je les avais listé sur mon carnet de note.
– Les noms différents, les lieux aussi … En revanche, les meurtres décrits correspondent aux cadavres découverts.
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