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LE TEMPS D'UN RP

Au fond du trou

Arthécate
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Arthécate
Mar 26 Sep - 19:38

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Avant de partir, je prépare tout de même un petit sac. Pas grand-chose, juste de quoi tenir quelques jours si la situation tournait au vinaigre. Je sais que je n'ai pas grand chose à craindre niveau sécurité… Mais sait-on jamais. La situation peut très rapidement dégénérer en ce monde…

Je suis plus que ravie de retrouver la terre ferme… Même si j'ai bien du mal à marcher. On dirait presque que je ne sais plus faire… À force de marcher sur un sol instable, on prend de drôle d'habitude… Et surtout, on oublie comment s'y prendre. J'essaie de garder un rythme correct, je n'ai pas particulièrement envie de lui imposer ma lenteur… Même si je vois bien que cela ne le gêne pas. Max a adapté sa marche à la mienne.

Au bon d'un certain temps, nous arrivons dans un endroit calme. Un petit point d'eau entouré de d'arbres. L'endroit est agréable. C'est tout à fait le genre de paysage qui vous donne envie d'y construire une cabane et de ne plus jamais le quitter. Ce genre de choses est totalement impossible de nos jours. Le danger pouvant surgir à tout moment, de n'importe où. Alors, à défaut, je veille à profiter de l'instant présent et de la beauté du paysage.

Je prends une profonde inspiration, avant de m'asseoir sur une vieille digue. Le bois est quelque peu pourri, mais les planches ne bougent pas pour autant. La jetée tient bon, en tout cas, pour l'instant.

Dire qu'avant, on aurait pu voir ça sur des cartes postales … On aurait pu prendre des photos… soupiré-je en étendant ma jambe devant moi. Mon pied me fait un peu mal, mais cela reste supportable.



Edward
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Edward
Mar 26 Sep - 21:01

Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal.

Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

C’est vrai ! C’est un chouette coin ! Confirmais-je, satisfait de mon choix et, surtout, de l’avis positif qu’elle portrait sur le lieu.

Je déposais mon sac au sol, observant la jeune femme assise sur cette vieille jetée en bois. Lançant un sourire malicieux, j’ouvrais l’une des poches extérieures de mon bagage pour en sortir un appareil polaroid. J’avais, sur le bateau, plusieurs appareils photos argentiques, glanés çà et là et, dans mes projets, l’aménagement d’une salle noire était prévue. Pour l’heure, un simple croquis dans un carnet, ce polaroid était ma seule façon d’immortaliser des instants de cette nouvelle vie.
Je m’accroupis pour admirer la jeune femme qui, étendant sa jambe au-dessus de l’eau, semblait presque une simple touriste de l’ancien monde. Les rayons du soleil se reflétaient sur l’eau et donnaient à sa crinière des halos dorés. Je visais avec mon appareil et, après avoir correctement cadré, un petit “clic” retentit avant que le mécanisme interne ne se mette en branle.

On peut toujours ! Lançais-je, taquin en récupérant le cliché que je secouais avant de le regarder et de sourire, satisfait. Je déposais l’appareil sur mon sac avant de me diriger vers la digue pour lui montrer le resultat, mais à peine posais-je un pied sur le bois que ce dernier grinça.

Hmpf ! Soupirais-je. Je coinçais alors la photo entre mes lèvres pour défaire mon harnais de combat, le posant au sol, avant de faire glisser, de mes épaules à mes chevilles, les deux fermetures éclaires de ma combinaison. Dévoilant un t-shirt gris et un short de course à pied, je laissais tomber ma combinaison usée qui émit un léger tintement métallique. Ce bruit, trahis les doublures blindées que j’avais installées et, grâce auxquelles, j’avais survécu lors de différents accrochages. Le dernier en date datant de quinze jours, dans le port, là où trois balles avaient ricochées dessus.

Maintenant débarrassé d’une quinzaine de kilos, je pus aller la rejoindre sans que les planches protestent, lui montrant le résultat de ma prise de vue.
Honnêtement, j’étais content du résultat. Elle regardait devant elle, une jambe vers l’eau, l’autre tendue, le soleil emprisonné dans sa chevelure et le teint illuminé par la lumière tandis que l’eau renvoyait les reflets de la végétation alentour. Même son visage paraissait détendu.
Une belle photo d’une belle femme.

Arthécate
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Arthécate
Mar 26 Sep - 21:35

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

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Quand je parlais de photo… Je parlais d'immortaliser le paysage… Uniquement le paysage, dis-je après avoir entendu le fameux "clic" que j'étais certaine de ne plus jamais entendre un jour.

La scène suivante est tout bonnement à mourir de rire. Pour avancer sans prendre de risque, Max est obligé de se dévêtir presque entièrement, sa tenue de survie terminant sur le sol.

Ça, par contre, ça méritait très certainement une photo, raillé-je tout en l'observant se rapprocher avant de me tendre le cliché.

C'est une belle photo, il serait bien stupide de ma part de le reconnaître. J'ai même l'impression que cette dernière sort d'une boîte à souvenirs tant elle me paraît "hors du temps". Je suis presque belle sur cette image.

Prendre une si jolie photo avec un appareil aussi minable… Ça tient du talent, Max, le félicité-je en rangeant la photo dans mon sac. Je la garde, pour la peine. J'ai trop peur que tu l'accroches sur le mur de ta cabine.

Je n'ai pas peur du tout, je le taquine tout simplement. C'est de bonne guerre après tout. Je me mets ensuite à imaginer ce que je pourrai faire en ces lieux.

Alors, juste là, dis-je en désignant la rive droite du lac. J'y mettrais une cabane. Une toute petite, avec de la pierre et du bois. Avec une terrasse qui donne sur le lac, pour le café clope du matin… Et le café whisky du soir… je lui lance un coup d'oeil et éclate de rire. Quoi ? Dans mon rêve, y'a pas de pénurie de poison !

Je montre un autre coin, où placer le potager. Un autre pour la chèvrerie… Le hangar pour ranger le bois et les outils. Le petit atelier de poterie… Parce que j'ai toujours rêvé d'apprendre la poterie. Tranquillement, je construis mon petit monde imaginaire, comme je pouvais le faire durant mon enfance. J'ai toujours adoré faire ça…




Edward
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Edward
Mar 26 Sep - 22:58

Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal.

Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Ah ! Mais il y a du paysage aussi ! Rétorquais-je à sa réflexion avant de me débarrasser de tout mon bordel.
J’étais sincèrement heureux de l’entendre me chambrer lorsque, ma combinaison au sol, elle pouffait en signalant que ma tenue valait une photo. Aimant les défis, je lui montrais l’appareil. Tu sais où il est…

Tandis qu’elle observait la photo, je m’asseyais auprès d’elle, admirant le paysage à mon tour jusqu’à entendre les compliments qu’elle me fit. Je tournais la tête vers elle, sincèrement touché qu’elle apprécie ma photo. Merci Lya ! Dis-je avec un sourire alors qu’elle faisait disparaitre la preuve dans son sac.
Je lui tirais la langue lorsqu’elle expliqua pourquoi elle voulait conserver le portrait. Au fond de moi, j’espérais surtout qu’elle se trouvait un peu à son avantage dessus. Pas autant que je l’y voyais moi, mais… Un peu, ce serait vraiment bien.

Elle se lança alors dans une description de comment elle s’imaginait aménager l’endroit pour y vivre. Dans son esprit, ici une cabane, là une terrasse dans un beau mélange de pierre et de bois. Une architecture un peu trappeur, notamment avec cette histoire de café clope ou de café whisky du soir. Je nous imaginais, tous les deux, sur cette terrasse, un verre à la main, appréciant le calme et le plaisir simple d’être ensemble dans un paysage aussi sauvage que luxuriant.
Je dégustais le son de son rire tout en me joignant à elle.

Je vois ça ! Pouffais-je alors qu’elle me montrait le reste. Le potager, l’atelier, l’enclos des chèvres… Tout cela me plaisait. Je ne voyais pas forcément la même utilité à chaque chose, mais dans l’ensemble, ce qu’elle décrivait se mariait plutôt bien avec mon propre imaginaire.
Lorsqu’elle eut terminé, un silence rêveur s’installa jusqu’à ce que je claque mes mains sur mes cuisses d’un air décidé.

Au boulot alors ! Lançais-je avec un naturel qui pouvait la surprendre. Je me relevais pour retourner à mon sac, sortant une scie pliante et une hachette que je brandissais ensuite devant elle.
‘Tain, imaginez la dégaine ! T-shirt gris sur short de sport moulant faisant penser à une culotte du XVIIIème et grosses godasses de marche avec chaussettes apparentes, brandissant une scie et une hache. Le bucheron bof en vacances !

Arthécate
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Mer 27 Sep - 7:59

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

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Cet exercice ne me demande guère d'effort. En tout cas, pas avec un tel paysage. L'endroit m'apaise tout en éveillant mon imagination. Il me ressource. Alors, tout naturellement, je partage les idées idiotes qui me viennent en tête. Je sais bien qu'elles sont totalement impossibles à réaliser ou du moins, qu'elles n'ont aucune viabilité dans ce monde violent. La nature a peut-être repris ses droits, mais les Hommes ont perdu leur humanité… Enfin, en imaginant que ce mot ait encore un quelconque sens.

Je ne m'attends donc pas à la réaction de Max. Je sursaute lorsqu'il claque ses mains sur ses cuisses. Je le dévisage tandis qu'il se lève en abandonnant son appareil à polaroïd pour retourner à son sac et fouiller dedans. Il en sort une scie et une hachette… Et moi, j'éclate tout bonnement de rire en le voyant brandir le tout avec sa dégaine de cycliste du dimanche.

Hey ! MacGyver ! l'appelé-je avant de le prendre en photo afin d'immortaliser cette allure étrange, totalement inadaptée à … tout. Rien n'allait dans sa tenue. Mais c'est surtout sa mine fière qui est bonne à photographier. Tu comptes faire quoi au juste ?

Je me demande ce qu'il transporte exactement dans ce sac… On dirait une variante de celui de Mary Poppins.

T'as pas bientôt fini tes bêtises … dis-je en secouant la tête.




Edward
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Mer 27 Sep - 9:04

Max
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Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Je gardais ma posture absolument grotesque pendant qu’elle prenait la photo, m’affublant au passage du nom d’un iconique héros de série télé. Un personnage dont je ne pensais plus entendre parler un jour et qui, armé de son petit couteau suisse, m’avait fait rêver durant mon enfance.

La question qu’elle posa ensuite me fit sourire plus encore. J’observe mes outils l’un après l’autre, avant de hausser les épaules. Donner vie à ton imagination ? Suggérais-je avant de me diriger vers deux petits troncs morts avant de m’attaquer à les débarrasser des restes de branches mortes.

Jamais ! Répondis-je à sa dernière question, un sourire rayonnant et espiègle sur la face, une lueur de détermination dans le regard.

Rapidement, j’assemblais la structure d’une cabane en forme de tente, assemblant les éléments de bois entre eux avec de la ficelle avant de m’attaquer à réunir les branchages nécessaires à faire le toit. Quelques pierres, entourant la base, venaient consolider cet abri tout en respectant les éléments descriptif de son imagination. En une heure, c’en était terminé de ce refuge de bois.

Ce n’était certes pas la cabane qu’elle avait décrite, mais elle était bel et bien constituée de bois et de pierre et se trouvait à peu près à l’endroit qu’elle avait indiqué. Un tapis de feuille en couvrait le sol et l’ouverture donnait sur le lac. J’observais le résultat, plutôt fier de moi.

Alors ? N’est-ce pas plus beau encore que dans ton imagination ? La taquinais-je, conscient qu’on en était bien loin.

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Mer 27 Sep - 9:38

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Que faire face à tant de détermination… et de bêtise ? Rien du tout, mis à part le regarder faire en me demandant ce qui peut bien se passer dans sa tête. En une heure, un petit abri de fortune fut construit, non loin de l'endroit que j'ai indiqué un peu plus tôt. Je me suis évidemment rapprochée pour le regarder faire, fascinée par sa concentration. Tout du long, je suis restée silencieuse, ne sachant que dire…

Lorsqu'il a terminé son œuvre et qu'il me demande fièrement si tout ceci n'est pas encore plus beau que dans mon imagination, j'éclate de rire.

Non dis-je, hilare, en me rapprochant pour mieux l'observer, les bras croisés. Mais ça s'en rapproche.

Bien-sûr, je sais qu'il n'a pas d'autre intention que celle de me faire rire. J'en suis profondément touchée et c'est d'ailleurs pour ça que je me laisse autant aller.

Il manque le whisky et les clopes. Mais c'est pas mal, le taquiné-je en touchant l'un des morceaux de bois.

Il a beau avoir construit ça à la va-vite, rien ne bouge. C'est du solide … Comme lui, finalement. Réalisant ça, mon sourire s'assombrit rapidement. Ce qu'il vient de faire… Personne ne l'a fait avant lui. Personne n'a jamais rien fait pour moi. Alors, forcément… Je suis émue.

Max… Tu penses vraiment pouvoir me supporter ?

Je sais bien qu'il a déjà répondu à cette question... il n'y a encore que quelques heures. Sauf que, cette fois, j'ai vraiment envie de le croire.






Edward
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Mer 27 Sep - 10:11

Max
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Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Je ris de bon cœur avec elle lorsque, évidemment, elle répond que, non, ce n’est pas plus beau que dans ses rêves.
Je la laisse observer mon travail, en éprouver la solidité, le maintient. Alors, elle empoigne des bouts pour les secouer un peu et cela ne bouge pas, merci l’armée. Elle plaisante qu’il manque le whisky et les clopes et je réponds par un simple sourire. Mon sac est gros et prévus pour plusieurs jours, quel survivant digne de ce nom ne se trimballerait pas avec, au moins, une flasque d’alcool ?

Poche de droite ! Indiquais-je en pointant mon paquetage du menton. Ce n’est pas du whisky, mais à défaut hein ! Quant aux clopes, depuis que j’ai arrêté, je n’en ai pas retouché, trop compliqué.

Elle tourne autour de l’abri, semble l’observer sous tous les angles comme un véritable inspecteur des travaux finis avant de s’assombrir soudainement. Je fronce un sourcil devant ce revirement d’humeur, m’attendant au pire. Alors, avec une voix qui trahit son émotion, elle me demande, de nouveau, si je peux la supporter.

Oui ! Répondis-je simplement, avec sincérité, avant de m’approcher d’elle doucement. Et toi, tu penses pouvoir accepter que quelqu’un te supporte ? Tu penses pouvoir essayer de l’accepter ? Demandais-je tranquillement, d’une voix douce tout en lui prenant la main.

Arthécate
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Mer 27 Sep - 10:41

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MaxGyver a de la ressource. À l'image de son sac renfermant toujours tout ce dont on peut avoir besoin, il a toujours une réponse aux questions que je me pose… Contrairement à moi, visiblement. Suis-je vraiment capable d'accepter le support de quelqu'un ? Le sien ? Suis-je prête à essayer ?

Je ne sais pas…

Ma réponse est sincère. Je n'en sais rien. Je suis indécise, comme à mon habitude. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il me prend la main, je ne bouge pas. Cette main sur la mienne, je me contente de l'observer… Sa taille, suffisamment grande pour faire disparaître la mienne dans sa paume. Elle est sale, bien-sûr, après avoir travaillé… Et malgré sa rugosité, elle reste tendre et solide à la fois.

Mais, pour combien de temps ? Quand va-t-il réaliser que c'est beaucoup trop difficile pour lui ? Que c'est trop lourd, trop chiant, trop contraignant ? Qu'une autre femme serait certainement plus agréable ? Qu'elle serait plus facile à convaincre, plus facile à toucher…

C'est juste une affaire de temps, je le sais … Lui, en revanche, il ne s'en rend toujours pas compte. Il fait pourtant des efforts. Je sais qu'il va tout faire pour me rassurer… Mais il se lassera bien vite en réalisant que tous ces efforts ne porteront pas forcément leurs fruits… En tout cas, pas suffisamment vite pour être acceptable.

Mais j'aimerais essayer. Vraiment…



Edward
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Mer 27 Sep - 11:27

Max
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Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Plus tôt, dans la journée, je lui ai fait une promesse. Celle d’aller à son rythme.
Aussi, lorsque je lui pose cette question en lui saisissant doucement la main, je reste ensuite immobile, patient, à attendre qu’elle réponde.
Il m’a fallu le temps pour comprendre, mais maintenant, j’ai compris. J’ai compris que, pour avancer avec elle, il faut prendre son temps. Comme lorsque, en vacances, vous prenez le temps d’admirer un paysage, même si c’est celui depuis votre fenêtre. Comme lorsque vous prenez le temps de cuisiner, de faire les choses joliment, même lorsqu’il s’agit d’un plat de pâtes assez simple.

Prendre le temps, ce que dans le monde d’avant, on ne faisait pas. On gâchait le temps, éventuellement, on le passait, mais on ne le prenait que rarement.

Ne pas se contenter d’un “Je ne sais pas” avant de passer à autre chose, prendre le temps de laisser l’autre assimiler une information, en peser le pour et le contre. Car aujourd’hui, le temps est peut-être la seule richesse qu’il nous reste en dehors des sentiments et des émotions.
Je souris lorsqu’elle indique vouloir essayer, insistant sur la volonté qu’elle a.

Je pose mon autre main sur sa joue, glissant jusqu’à atterrir sur sa nuque que j’enlace sans la tenir vraiment.

Alors, essayons ! Dis-je avec douceur avant de venir déposer un bref baiser sur ses lèvres. Je le fis bref exprès. Pour lui confirmer par le geste que je la désirais toujours autant sans être trop invasif, si tant est qu’un baiser, même bref, ne soit pas invasif. Je lui ouvrais également la porte à un baiser plus…long, si elle le souhaitait.

Restons ici cette nuit, nous ne sommes pas loin du bateau et cela permet de profiter un peu de cet endroit. Proposais-je alors.

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