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LE TEMPS D'UN RP

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Mer 25 Oct - 7:17

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

Max, mon fils, mon microbe
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Pour vrai j’étais enchanté de l’avoir ici. Bon je ne pensais pas cohabiter si rapidement mais il semblait que le destin, aussi tragique a-t-il été, avait décidé de se précipiter un peu. Mais je n’avais même pas hésité, c’était même normal qu’elle soit ici et je ne la voulais nul part ailleurs. D’ailleurs en s’occupant elle fit une bande dessinée avec Max mais quand la crayon tomba sur le sol, je vis son air je compris que ça l’avait ébranlée mais elle le cacha pour ne pas troubler mon petit bout. Je ne dis rien sachant combien la peinture était importante pour elle. Le soir venu je regardais mon fils complètement épuisé et quand Jane vint me rejoindre le passai un bras autour d’elle en lui proposant de prendre un bain et pour la suite… bien on verra pour la suite.

- Ah ouais cette vilaine main… dis-je en feignant une fausse surprise. Mademoiselle,c’est vilain de jouer les voyeuses…

Je lui retournai son baiser avec la même malice. Je la suivis dans la salle de bain et pendant qu’elle faisait couler l’eau, je sortis les serviettes. Une Fois devant moi, juste sentir sa main sous mon chandail me fit palpiter le coeur plus rapidement et j’envoyais mon chandail dans le panier à linge. Je fis un sourire quand elle me demanda de l’aider en brandissant sa main et mon sourire s’élargit lentement à sa question.

- Je peux t’aider oui… dis-je en glissant mes mains sous son chandail en caressant sa peau chaude pour lui passer par-dessus la tête, Puis répondre à ta question… tu peux faire tout se qui te passe par la tête.

Je l'aidais à se départir de ses vêtements avec sensualité pour l’aider à se glisser dans le bain ensuite. Bain où j’allais la rejoindre ensuite. Si au départ, c’était un bain bien banal, force d’admettre que les semaines à ne pas se toucher eurent raison de ma volonté. Volonté bien faible car le bais fut un des plus chauds de l’histoire des bains! Elle était belle comme le jour, radieuse comme un soleil d’été et j'avais terriblement envie d’elle! Sortant du bain, je l’enveloppais dans une serviette et direction ma chambre où je fermais la porte. Au moins comme ça j’étais certain que Max ne viendrait pas demain matin. Même dans la chambre, ce fut chaud. J’y allais lentement aussi voulant profiter du moment oui mais aussi elle se remettait à peine de ses blessures alors y aller avec passion… ce n’était pas au menu.

C’est donc le coeur battant, elle les joues rouges qu'on se retrouva collé l’un à l’autre alors que je farfouillais ses cheveux de mon nez. J’avais remonté une jambe sur moi caressant sa cuisse du bout des doigts. Je fermais les yeux en souriant bêtement. Je baissai le visage vers elle et lui sourit doucement mes doigts glissant dans ses cheveux.

- Je ne me doutais pas que tu avais autant d’imagination…dis-je en riant doucement. J’ai pas détesté ceci dit.

J’étirais le cou pour aller l’embrasser avant de me plonger dans son regard un moment. J’étais présentement le plus heureux des hommes en ce bas monde.

- Je t’aime.

Dis-je simplement, un premier je t’aime loin de tout le monde et qui pour dire vrai,sonnait encore plus vrai en ce moment.
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Mer 25 Oct - 8:27

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Avec tendresse mais aussi beaucoup de retenue, nous nous appliquâmes à combler le manque laissé par mon hospitalisation. Il n'existait rien de plus agréable que le fait de le découvrir, lui, sa passion, sa douceur… La chaleur de sa peau contre la mienne. Ses baisers que je me fis un plaisir de lui rendre… Un à un… Renchérissant de quelques-uns simplement pour le simple bonheur de pouvoir lui arracher quelques frissons. Cette rencontre se poursuivit tout naturellement dans la chambre…

Je ne me doutais pas que tu avais autant d’imagination... J’ai pas détesté ceci dit.
C'est l'apanage des artistes, que veux-tu, raillais-je tout en venant déposer un baiser sur son épaule. Ravie d'apprendre que tu n'as pas détesté.

L'instant suivant, après un baiser et un regard aussi profond que l'océan, Adam me livra son tout premier "Je t'aime".

Je t'aime aussi, chuchotais-je avant de l'embrasser tendrement.

Le lendemain, je fus éveillée bien avant l'aube. Quelques grattements timides sur la porte de la chambre attirèrent mon attention. Surprise et encore un peu vaseuse, je me levais pour enfiler quelque chose avant d'aller ouvrir. Je me retrouvais alors devant un Max aux cheveux tout ébouriffés.

Qu'est-ce qu'il t'arrive petit chat ? lui demandais-je en avisant son regard effaré.
Papa ?
Il est juste-là, il dort, dis-je en ouvrant la porte pour qu'il puisse le voir. Tu as fait un cauchemar ?

Il me fit signe que oui… L'air aussi désolé que inquiet. Je lui tendis alors la main pour le conduire à la cuisine.

J'ai le remède parfait pour ça… Mais je vais avoir besoin de ton aide.

Il me fallait une main droite… Ou alors deux petites mains en pleine santé pour ouvrir la bouteille de lait et en verser un peu dans une casserole. J'ajoutais un peu de miel et mis le tout à chauffer sans laisser le contenu bouillir. Je pus ensuite tout transférer dans une tasse que je déposais devant lui.

Je lui demandais ensuite de me parler de ce mauvais rêve, ce qu'il fit tout en buvant le contenu de sa tasse. Le pauvre enfant avait si peur de voir son père s'éloigner qu'il en rêvait presque chaque nuit… Au moins, je connaissais à présent l'origine de ces petits cernes qui entouraient ses jolis yeux. Je l'invitais alors à s'asseoir sur mes genoux, afin de continuer à me parler tout en bénéficiant d'un câlin qui, je l'espérais, ferait office de soutien physique et moral. Quand il eut terminé son remède, il ne voulait toujours pas retourner au lit. Alors je lui proposais de sortir papier et crayons afin de dessiner son cauchemar… Il s'exécuta avec frénésie. Je lui avais demandé de mettre toutes ses émotions dans ses gestes, dans le choix des couleurs… Le noir dominait sur cette feuille. Une fois son œuvre achevée, je lui demandais de chercher une boîte à chaussures et de placer le dessin à l'intérieur.

Nous la décorerons demain…Mais voilà ta petite boîte à cauchemars. À chaque fois que quelque chose te fera peur, tu procéderas de la même manière… Un dessin que tu rangeras dans cette boîte pour enfermer le mauvais rêve à l'intérieur. Est-ce que tu te sens mieux maintenant ?
Oui, beaucoup.

Le soleil se levait à présent, il était sans doute beaucoup trop tard pour retourner au lit, mais je lui proposais de m'aider à préparer le petit déjeuner. Quand Adam s'éveilla à son tour, tout était fin prêt et le petit garçon se fit un plaisir de présenter la fameuse boîte. Une nouvelle journée pouvait commencer à présent.

Est-ce que… Ça t'ennuierait de me conduire chez moi ? J'aimerais récupérer quelques affaires… lui demandais-je avant de bailler bruyamment.






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Mer 25 Oct - 19:39

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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Ces semaines ou je ne pouvais pratiquement pas la toucher ou simplement lui donner un chaste baiser comme sa mère refusait de quitter son chevet, ont été difficile point de vue “intimité”. Alors même si je voulais bien rester sage, mes gestes, et les siens, nous ont rapidement trahi. J’ai adoré chaque seconde où nos corps répondait à l'appel de l’autre et pour vrai… faim de son petit corps que je remis le couvert une fois dans la chambre. elle était maintenant contre moi alors que je laissais mes doigts glisser sur sa cuisse que j’avais remonter sur moi. Je me laissais prendre au parfum du savon en fermant les yeux. Puis… ouais elle avait eue quand même de l’imagination pour cette nuit d’amour qui était très importante en ce moment.

- Ah ces artistes! Toujours pleins d’idées… dis-je en soupirant doucement, mais je suis bien prêt à être ton cobaye ceci dit.

Puis j’allais me perdre dans ses iris vert émeraude. Cet endroit ou plus rien n’existait sauf elle, ce monde qu’elle arrivait à construire d’un sourire. Les couleurs qu’elle y mettait en un rire. J’étais fou de cette femme et même gamin je lui aurais donné la lune si elle me l’avait demandé. Ce fut là que je lui dit un “je t’aime”, un premier vrai je t’aime bien senti. Personne autour de nous. Personne pour entendre. Juste elle, moi et ce moment suspendu dans le temps. Quand elle me répondit en m’embrassant tendrement je me dis, que là j’avais ma moitié. Maintenant j’étais parfaitement complet. Je m’endormis avec elle. Si au départ elle était collée contre moi, je me retrouvais rapidement collé à son dos, le nez dans son cou et un bras l’entourant. C’était la meilleure nuit de ma vie. La première depuis longtemps ou mon esprit ne semblait pas occupé par mille choses… ou elle m’avait vachement bien épuisé au choix!

Je dormais tellement bien que je la sentis à peine sortir du lit. Je soupirais doucement, remontant la couverture sur moi et continuer simplement à dormir. Je ne sais pas si je me suis même ouvert un oeil mais quand je me réveillais, je m’étirais longuement et je réalisais rapidement que j’étais seul dans lit. Je me redressai rapidement, légèrement paniqué pour que je me dise que Max aussi bon soit-il avec les rôties, ça ne sentirait pas aussi bon. Je mis un pantalon de pyjama en regardant l’heure. Je haussai les sourcils constatant qu’il était plus tard que l’heure que je me levais d’habitude. Pourquoi elle ne m’avait pas réveillée? Je sortis de la chambre en leur disant bonjour. Bien sûr j’allais donner un baiser rapide à Jane et force de constater que je n’avais rien à faire. Max vint me faire un câlin tout content d’avoir aider Jane avant de se tortiller pour aller chercher sa boîte et il m’expliqua le but de ceci. Je lui souris doucement en lui disant que c’était une excellente idée. Il retourna ranger sa boîte alors qu’on s’installait pour manger.

- Pas de problème. Tu es debout depuis quand toi?

Je mangeais de bon appétit, en même temps vu l’exercice physique de la veille un peu normal. Quand Max demanda s’il pouvait venir avec nous, j’échangeais un regard avec Jane ne sachant pas trop comment on allait trouver son appartement. En même temps, Jane allait peut-être avoir quelques souvenirs de ce qu’elle avait vécu et je m’inquiétais comment Max pourrait voir ça. Je lui dis que pour le moment il resterait ici mais une prochaine fois. S’il ne semblait pas apprécier il ne dit rien continuant de manger. Je lui promis que la prochaine fois il pourrait nous accompagner. Je le laissais donc avec Stan et accompagnait la jeune femme. Je me garais devant la fleuriste et me tournai vers elle.

- Attends-toi à ce que Clara, vienne te voir. Comment tu te sens?

Je me doutais que ça ne devait pas être évident pour elle et je serais à ses côtés s’il arrivait quoique se soit.
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Mer 25 Oct - 20:24

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Lorsque Adam vint finalement nous rejoindre, le petit déjeuner l'attendait sur la table déjà dressée pour le petit déjeuner. Nous n'avions pas cuisiné grand-chose, des œufs, du bacon et quelques toasts. Des mets faciles à préparer avec une seule main valide. Je l'embrassais, en guise de bonjour, avant de me mettre à table et de lui demander s'il pouvait me conduire chez moi. Lorsqu'il me demanda depuis combien de temps j'étais levée, je ne pu m'empêcher de sourire.

Quelques petites heures… rétorquais-je. Je pense que Max et moi, nous aurons le plaisir de faire une petite sieste, plus tard dans la journée.
J'aime pas les siestes moi…
Juste moi, dans ce cas. J'adore les siestes.

L'idée de retourner chez moi ne m'enchantait pas plus que ça. Je n'y avais plus mis les pieds depuis la nuit de mon agression et je dois bien avouer que cela m'angoissait un peu… Je ne tenais vraiment pas à retrouver mes souvenirs de l'agression. Encore moins depuis que le psychiatre de l'hôpital m'avait parlé du mécanisme de protection psychologique … Si mon cerveau voulait me protéger de ça, c'est forcément que ce n'était pas un instant agréable.

Mon angoisse monta d'un cran lorsque la voiture d'Adam se gara devant la boutique… Néanmoins, ne voulant pas l'inquiéter davantage, je veillais à garder le sourire…

Ça va… Je suppose, mentis-je avant de quitter la voiture.

Il faisait plutôt frais ce jour-là. Le vent soufflait et s'engouffrait bruyamment dans les ruelles… Le son ainsi produit me rappelait des hurlements aigus… Je détestais cela et me dépêchais d'entrer dans le bâtiment. Comme Adam l'avait prédit, Clara vint aussitôt à ma rencontre. Elle prit quelques nouvelles mais voyant que je ne tenais pas particulièrement à parler, elle n'insista pas…

Arrivés devant les escaliers… Je me figeais. Je savais que c'était là, juste en bas, que Clara m'avait découverte au petit matin. Quelques traces de sang coloraient encore la moquette … Mon sang. Je déglutis puis me décidais à grimper les marches jusqu'à la porte de mon appartement. Ma main gauche, tenant mes clés, tremblait d'hésitation, mais je finis néanmoins par réussir à ouvrir la porte.

À peine à l'intérieur, je remarquais qu'il manquait de nombreux objets… Le vase dans lequel j'avais posé les fleurs que Adam m'avait offertes lors de notre premier rendez-vous. Un cadre où se trouvait une photo de mes parents… Une plante… Une chaise aussi… Les avait-il utilisé sur moi ?

Je secouais la tête et me précipitais dans ma chambre pour remplir une valise de vêtements. Pendant ce temps, je demandais à Adam de récupérer le matériel qui reposait sur ma table à dessin. Je ne pourrais certainement pas l'utiliser de sitôt, mais peut-être que Max en aurait l'utilité, notamment pour décorer sa boîte à cauchemar… Mais dans ma chambre, plusieurs choses n'allaient pas. La première, la plus évidente, c'était le tas de papier déchiré qui reposait sur mon lit… Les lettres que j'avais écrites à Adam … Comment était-ce possible ? Mes parents avaient dormi ici durant mon hospitalisation… Jamais ils n'auraient touché à mes affaires…

Adam ! hurlais-je lorsque je réalisais que Nate était venu ici cette nuit.

Quand mon compagnon vint me rejoindre, je lui montrais l'état de mon lit… Avant d'ouvrir mon placard pour découvrir que tous mes vêtements avaient subi le même sort…

Il était forcément ici cette nuit…





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Mer 25 Oct - 22:11

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Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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Elle était debout depuis quelques petites heures… donc Max c’était levé finalement. Je comprenais maintenant la boîte à cauchemar. Je fis un petit rire quand elle dit qu’elle et Max aurait besoin d’une sieste et évidemment, petit homme refusa net. Chose qui risquait fort d’arriver mais tant qu’elle pouvait se reposer alors ça irait. Retourner chez-elle semblait la rendre nerveuse et je pouvais la comprendre, on le serait à moins. Je refusais que Max nous accompagne, je voulais être là si Jane se rappelait quelque chose et qu’elle tombait en état de panique. Même en étant garé devant la boutique, je compris qu’elle tentait de garder le contrôle mais je voyais bien que ce n'était pas le cas. Je ne relevais pas, elle en avait assez comme ça à gérer.

Le vent froid d’automne soufflait fort et sifflait contre les commerces, dans les ruelles. La suivant, Clara vint aux nouvelles mais compris rapidement qu'elle n’avait pas envie de parler. Arrivée au escalier elle se figea et je restai près d’elle en posant une main au bas de son dos. Je vis des taches de sang et je sentis mon cœur se serrer mais elle grimpa les escaliers et je la suivis juste derrière. Elle resta immobile une fois entré et son regard se posa un peu partout dans son appart, je lui jetai un regard en coin. Elle semblait tellement tendue et tellement pas à l’aise d’être ici! Quand elle me demanda de ramasser le matériel d’art sur sa table à dessin, je hochai la tête et m’apprêtai à le faire. Je rangeais les crayons dans leur étui, mis des tablettes de papier en une pile, un cahier à croquis et autre matériel. Moi non plus je ne voulais pas traîner ici. Plus vite c’était ramassé, plus vite on partirait. Quand elle hurla mon nom je laissai tomber une boîte de crayons qui s’étala sur sol et je me ruais dans sa chambre.

- Qu’est-ce qu’il y a?

Elle me désigna son lit et je tournai mon regard vers celui-ci et je fis la petite montagne de papier déchiré. Il ne fallait pas être devin pour ne pas savoir ce que c’était, les lettres qu’elle m’avait écrites. Je ne bougeai pas mon regard se posant partout et tendant l’oreille alors qu’elle ouvrit le placard.

- J’appelle la police. Ne touche plus à rien…

Je composait le 911 et lui fis signe de venir me rejoindre. Après leur promesse qu’ils allaient arriver rapidement, je pris Jane contre moi en refermant mes bras autour d’elle comme si je pouvais la protéger de tout. Comme si mes bras étaient une barrière ultime contre le monde. McCall étant ce qu’elle était, les policiers furent rapidement dans l’appartement de la jeune femme. Je la gardais contre moi, un bras à sa taille alors que les policiers posaient des questions.

- Et vous monsieur, vous avez entendu ou vu quelque chose? Votre gym n’est pas loin.

- Non je n’ai rien vu ni rien entendu. Mais je peux demander à mes jeunes des fois qu’ils…

- On va aller vérifier avec eux M. Collins.


Hé merde…

- Monsieur l’agent, j’ai mon fils qui est là. Est-ce que ça serait possible d’attendre un peu que je le mette loin de tout ça? Il a cinq ans et… je ne voudrais pas le perturber vous comprenez?

- Bien sûr, je comprends. Écoutez, on a des choses à vérifier. Vous avez besoin de quelque chose?

- Je ramassai le matériel d’art je peux…

- Oui c’est bon et vous mademoiselle?


Il n’avait pas vu l’état de la penderie pour dire ça. Je lui fis un sourire rassurant et allai ramasser le matériel et attendit qu’on puisse quitter pour regagner le gym. Je me tournai vers elle et soupirer longuement.

- Monte, essaie de te reposer. Je vais devoir rester en bas pour ne pas que mes jeunes soient trop hostiles.

J’étais inquiet pour elle, j’espérais qu’elle ne ferait pas une crise de panique mais en entrant Max se dirigea vers nous et je lui tendit le matériel d’art en lui disant qu’il pourrait aller décorer sa boîte avec Jane le temps que je parle à tout le monde. Ce que je fis et bien sûr mes petits durs croisèrent les bras en signe de défi me faisant rouler les yeux.

- Ce n’est pas vous qu’ils soupçonnent. Ils veulent seulement savoir si vous avez vu ou entendu quelque chose. On est pas loin de la boutique de Clara, puis certains d’entre vous demeure pas loin. Je pense que vous êtes capable de faire ça pour Jane non?

La porte ouvrit et je vis deux policiers dans l’embrasure et je tournai mon regard vers eux, qui semblait aussi surpris de voir autant de jeunes. Je leur donnai mon bureau et allait m’installer avec les policiers pour éviter qu’un de mes jeunes les prennent de haut. Je demeurais silencieux les bras croisés, parlant simplement si un point devait être éclairci. Malheureusement… personne n’avait rien entendu et encore moins vu quelque chose. Je m’adossai à mon dossier en soupirant. Connerie… Jared, le petit dernier à être interrogé, entra et je lui parlais pour qu’il comprenne bien pourquoi il était ici, doutant qu’il dise plus que les autres.

- Bien… j’ai vu une forme noire tourner autour de chez Clara…

- C’était quand demanda l’agent

- Bien il a été un bon bout de temps. Des semaines je dirais. Toujours le soir je ne l’ai pas vu ma chambre est trop loin.

- Il ne faisait rien?

- Il regardait par les fenêtres mais les rideaux étaient toujours tirés donc il ne devait pas voir grand chose.


Je pinçai les lèvres fortement. Donc le temps que Jane était à l’hôpital il rôdait autour de chez-elle. Est-ce qu’il espionnait ici aussi? L’interrogatoire terminé, il me demandèrent ou il pouvait trouver Jane. Refusant toujours que Max soit au centre de tout ceci, j’allais chercher la jeune femme et revint avec elle au devants des policiers.
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Mer 25 Oct - 23:02

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

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Cette découverte me choqua tant et si bien que je me refermais aussitôt sur moi-même. J'observais derrière une brume étrange, une sorte de voile blanc, légèrement translucide qui dissimulait les détails pour ne laisser passer sur des formes indistrinctes. J'écoutais sans entendre… Rien ne semblait pouvoir percer les bourdonnements qui résonnaient dans mon crâne… Quelle sensation étrange d'être là… Sans l'être réellement. Je savais qu'Adam me tenait contre lui… Je pouvais sentir sa chaleur… son parfum. Mais c'était à peu près tout. Toutes mes pensées allaient vers cette intrusion… Ce lieu que j'aimais tant et qui se retrouvait souillé par sa présence…

Pourquoi voulait-il à ce point me briser ? Que lui avais-je fait sinon de le quitter pour cette toxicité qui continuait de me poursuivre ?

Je fus reconduite chez les Collins. On me laissa avec Max devant lequel je devais me montrer rassurante. On préserve toujours les enfants… On les protège parce qu'ils sont vulnérables, fragiles… Le petit garçon me lança un regard inquiet. Des milliers de questions se reflétaient dans ses yeux… Mais je n'avais aucune réponse à lui donner. Je restais près de lui, toujours silencieuse. Les mots restaient bloqués dans ma gorge. J'avais l'impression d'avoir avalé une boule de papier.

J'étais triste, mais surtout en colère… Ce lâche préférait agir dans l'ombre, il se cachait en attendant que l'on lui tourne le dos pour bondir… S'en prendre à mes lettres, à mes souvenirs et mes regrets de jeunesse. En soit, il y avait là une certaine logique… Mais mes vêtements ? Pourquoi ? Il savait que je n'étais pas matérialiste pourtant. Il ne s'agissait-là que de quelques bouts de tissus sans la moindre valeur… Cherchait-il autre chose dans ce cas ? Mais quoi ?

Quelques instants plus tard, Adam vint me chercher. La police voulait me parler… Encore… Mais de quoi ? Je n'avais rien à leur dire de plus. Ils m'apprirent que Nate avait pris l'habitude d'observer mon appartement durant mon hospitalisation… D'observer mes parents, donc… Ces derniers allaient bien, je les avais eu au téléphone la veille, juste après leur arrivée… Le fait qu'il se soit introduit chez moi durant la dernière nuit, prouvait qu'il était ici et non à New-York… Il ne s'en prendrait donc pas à mes parents…

– Tout va bien madame ?

Non… Bien-sûr que non. Comment pourrais-je aller "bien", alors que ce taré était toujours là, à rôder dans le coin. Ils attendaient quoi pour le coincer ?

Mais de nouveau, je ne répondis rien. Je restais là, neutre, impassible… Je devais ressembler à l'une de ces poupées de porcelaine totalement flippantes qui trônent dans les vitrines des antiquaires…

– Madame ?

Je secouais la tête. Non, ça n'allait vraiment pas. L'un des policiers me guida jusqu'à une chaise pour me pousser à m'y asseoir… J'étais donc réellement devenue une poupée.

– Une voiture restera garée devant le bâtiment, juste pour vérifier. On a pris ses empreintes et après vérification, nous sommes certains qu'il s'agit bel et bien de votre mari…

C'est vrai, nous n'étions pas encore officiellement divorcés… Il serait grand temps qu'ils se bougent au tribunal. En attendant que le juge ne rende son verdict, Nate me considérait toujours comme sa propriété.

– Son portrait-robot a été envoyé dans tous les commissariats du comté… Vous ne risquez rien, votre ami et son fils non plus… Je vous le promets.

Quelle manie stupide de faire des promesses à tout va lorsque l'on est sur de rien. Enfin, je pouvais relativiser sur une seule chose, il n'avait fait de mal à personne…

– Nous le recherchons activement…

Ça ne se voyait pas vraiment… Lorsqu'ils eurent terminé leur petite affaire, les deux hommes quittèrent le bureau et le bâtiment. Je lançais un regard à Adam avant de soupirer bruyamment… Je ne savais que faire… Alors je montais, toujours silencieuse, et allais me coucher. Je ne dormis pas, bien-sûr. Je restais là, allongée… Je regard posé sur le mur …

C'est Max qui vint me tirer de ma torpeur… Il tenait une boîte en carton entre ses petites mains.

Celle-là, elle est pour toi. C'est ta boîte à cauchemars. Faut juste que tu me dises quoi dessiner et je le ferai à ta place.

Ce gosse… Bon sang. Quel amour. Je ne trouvais rien à dire, mais je me redressais pour le serrer dans mes bras.




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Jeu 26 Oct - 8:48

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

Max, mon fils, mon microbe
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Elle ne parlait pas, ne disait rien se laissant conduire simplement. Même quand les policiers partirent, elle me regarda sans un mot et monta simplement. Mon regard la suivait alors que je paniquais de la voir ainsi. Je baissai la tête sur mes mains que je triturais. Ce fut Stan qui vint s’asseoir à mes côtés en me tapant le dos.

- Elle est sous le choc p’tit. Elle va aller mieux.

- Oui quand on aura attrapé ce taré.
dis-je platement mais avec une pointe de colère.

- Adam, là elle a besoin de toi. Max aussi. Je vais m’occuper d’ici, toi tu t’occupes de ta famille. Elle a besoin de toi.

Je tournai un regard vers le vieil homme et hochai la tête lentement. Je me levai lentement comme si le poids du monde me tombait dessus. Je remerciais les jeunes avant de leur dire que pour un moment, d’écouter Stan. Je remontai lentement et avant d’ouvrir la porte, je pris une grande inspiration pour avoir l’air en contrôle alors que pas du tout. J’entrai dans l’appartement pour voir le matériel de Jane sur la table basse du salon, des retailles de papier sur le sol mais je m’en occuperais plus tard. La petite voix de Max qui parlait tout bas et je me dirigeait vers celle-ci pour voir mon petit bonhomme tendre une boîte décorée à Jane. Je fis un sourire attendrit et entrai doucement alors qu’ils étaient en pleine accolade.

- On fait un gros câlin Max?

Il grimpa dans le lit et se mit face à Jane alors que j’allais me coller dans le dos de la rousse et les entourait de mon bras. Je ne pouvais faire plus en ce moment. Je n’avais pas de pouvoir pour savoir où il se trouvait, je ne pouvais rien lui promettre sauf que je la protègerait du mieux que je pouvais.

- Jane, le mot de passe c’est Mr. Poulpe. Si le méchant monsieur revient tu lui demande le mot de passe et s’il le sait pas, tu cries fort à l’aide. C’est papa qui me l’a dit.

Le nez niché dans le cou de la jeune femme, je relevai le regard vers Max. Si seulement ça fonctionnait comme ça fils… Si seulement.

Les jours passèrent et toujours aucune piste. Ben dormait toujours en-bas et maintenant il faisait des tours de guet. Mais il n’avait jamais rien à signaler. Les jours se changèrent en semaines et si Jane reprenait un peu de vigueur, il n’en reste pas moins qu’elle avait toujours peur. Elle ne le disait pas, mais je le sentais. Je le savais. Soit par un regard, un sourire ou même la manière qu’elle avait de se coller dans ces moments-là. Je l’accompagnais à ses rendez-vous, sa mère était venue pour son intervention mais on lui a fortement conseillé de prendre une chambre dans un hôtel et de n’ouvrir à personne. Je m’assurais de la conduire auprès de sa fille et de la reconduire à l’hôtel. On l’avait même invité à manger et Max fut fou de joie de revoir Barbara. On la garda même un soir à coucher pour lui assurer que ça allait. Mes jeunes eux ne relâchais pas leur surveillance, comme s’ils étaient dotés d'une mission quelconque.

En ville il y avait eu quelques actes de vandalisme mais rien d’alarmant pour une petite ville comme ici. C’était même habituel. Des jeunes qui s’emmerdent et qui foutent le bordel dont la plupart n’y portait pas vraiment attention, moi le premier. Un matin d’école comme bien d’autre je préparais Max pour l’école et une fois tout prêt, son sac à dos sur le dos, il alla faire un câlin à Jane et je lui promis de revenir rapidement pour son rendez-vous du jour. On descendit donc sur un “Bonne journée Jane!” lancé par un Max tout joyeux. En sortant pour aller à ma voiture, je me figeais. Mais… c’était quoi ça? Mes pneus avaient été crevés, mes vitres cassées et en prime tout cabossé.

- Papa? Pourquoi on a détruit ta voiture?

- Je ne sais pas Microbe. On va devoir marcher jusqu’à l’école ce matin. Ça te dit de faire une course?


L’école n’était pas loin mais je ne me sentais soudainement pas sécure de me balader à pied me doutant bien qui avait fait ça. Ben n’a sûrement rien entendu comme ma bagnole était stationnée derrière le gym dans une petite ruelle commerciale. Max détala comme un lapin et je le dépassait, pour le laisser gagner une fois dans la cour d’école.

- J’ai gagné! Je suis vite hein?

- Un vrai petit Flash. Tu vas être plus rapide que lui si tu continues. Je vais revenir te chercher ce soir. Je vais demander à Mr. Robbins de me prêter sa voiture.

- Oh cool! Bonne journée papa!


Je lui souris doucement et remontai la rue les mains dans les poches. Si c’était Nate, comment il avait fait pour passer les deux patrouilles de police stationnées en permanence devant le gym et qui faisait des rondes? J’allais prendre deux cafés pour revenir chercher Jane. Heureusement Stan me prêta ses clés de voiture et je montai. Maintenant… comment dire ça à Jane? Ma voiture n’était même pas dans l’angle des caméras extérieures… quel con!

- Et un café pour ma toute belle. dis-je avec un sourire crispé.

Je ne voulais pas l’inquiéter, peut-être que c’était des jeunes qui s’emmerdaient et qui ont vu une opportunité de s’amuser aussi.

- Jane, on va devoir prendre la voiture de Stan ce matin. dis-je doucement, on a cassé ma voiture. Mais attends, ce n’est peut-être pas Nate, c’est peut-être des jeunes qui s’emmerdaient. Je vais aller voir la police et les patrouilleurs devant le gym. Ils ont peut-être attrapé les fautifs. Je vais aller te porter à ton rendez-vous, je vais aller à la police et toi tu ne bouge pas de l’hôpital jusqu’à ce que je revienne d’accord?
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Jeu 26 Oct - 9:24

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Les semaines passèrent et tout sembla revenir à la normale. Enfin, plus ou moins. Je ne me sentais jamais vraiment en sécurité. Je doutais presque constamment et même si j'évitais d'en parler pour éviter de transmettre mon stress, je voyais bien que Adam se doutait de quelque chose.

Ma troisième opération se déroula sans encombres. Je ne pouvais pas encore refermer ma main, mais je mettais beaucoup de cœur à ma rééducation… Peut-être même un peu trop. J'avais beau savoir que ce genre de chose prenait du temps, mais cela ne m'empêchait pas de me sentir frustrée. La peinture était mon exutoire, mon moyen de décharger la pression et les idées noires… En être privée commençait sérieusement à me taper sur les nerfs… Ma patience commençait à frôler ses limites. J'étais même si tendue qu'il m'arrivait souvent de m'énerver durant mes séances de kinésithérapie… Il m'est même arrivé d'insulter le pauvre infirmier qui avait cherché à m'encourager. Bon sang… Je me sentais tellement mal après ça…

Ce matin-là, je me préparais tandis que Adam accompagnait son fils à l'école. Je regardais ma main et essayais tant bien que mal de la refermer. Encore et encore… Lorsque mon compagnon revint, café en main, je vis bien que quelque chose n'allait pas… Il prit beaucoup de pincettes pour m'expliquer l'origine de son trouble. Il ne voulait pas m'inquiéter, évidemment.

Bon sang… Je suis vraiment désolée, Adam.

Pour moi, il n'y avait pas de doutes possible. C'était forcément l'œuvre de Nate. J'avais passé les semaines précédentes à harceler le tribunal pour qu'ils accélèrent les démarches concernant notre divorce. Son avocat l'avait forcément tenu au courant et il semblait plutôt logique qu'il colle tout cela sur le dos de l'homme avec lequel je vivais à présent.

Sois prudent, d'accord ?

Je craignais de plus en plus qu'il s'en prenne plus directement à lui. C'était bien son genre de jouer ainsi avec les nerfs de ses victimes. Un peu plus tard, Adam me déposa devant le service de rééducation. Je l'embrassais mais mon inquiétude semblait croître, encore et encore… Je ne fus d'ailleurs pas très performante ce jour-là, mon attention se portait constamment vers l'horloge…

Lorsque j'eu terminé, Adam n'était toujours pas de retour… Alors je décidais de l'attendre en prenant un café à la machine. Une infirmière tenant un gros bouquet de roses bleues vint me rejoindre, sourire aux lèvres…

– C'est pour vous, de la part de votre mari… Quelle délicate attention, me dit-elle en me tendant le bouquet…

Mon mari ?

Il y avait une carte accrochée aux tiges… Sur cette carte, un poème intitulé " La mort des amants". Je connaissais ce poème de Charles Baudelaire, extrait de son recueil "Les fleurs du mal"… C'est moi qui l'avait fait découvrir à Nate.

"Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d’étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l’envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d’adieux ;

Et plus tard un Ange, entr’ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes."

Je jetais le bouquet et récupérais mon téléphone… Évidemment, j'eu le réflexe d'essayer de l'attraper avec la main droite… L'objet m'échappa et alla s'écraser sur le sol, l'écran se fissura aussitôt. Je le ramassais en tremblant et recherchais le numéro d'Adam… Mais, évidemment, la fissure se trouvait pile au niveau du bouton appel… Impossible d'appuyer dessus. Je paniquais…



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Jeu 26 Oct - 15:36

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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Elle ne gobait pas cette histoire de jeunes en mal d’amusement, pas plus que je gobais mon histoire. On savait qui avait fait ça, on avait pas besoin d’être devin. Je garai toujours ma voiture là et jamais rien n’était arrivé alors pourquoi maintenant? Le problème était maintenant de me trouver une autre bagnole et vu mes moyens…ce n’était pas gagné! Enfin je verrais ça plus tard. Je reconduis Jane à son rendez-vous et ne partit une fois qu’elle eut franchi les portes. Je retournai voir les patrouilleurs de garde et leur expliquai pour ma voiture. Un des agents vint avec moi derrière et fit le tour de la voiture.

- C’est la première fois que ça arrive?

- Oui. Je la gare toujours derrière pour laisser le stationnement libre. Jamais ce n’est arrivé. Je doute que se soit des jeunes qui ont voulu s’amuser…


Le regard du policier tomba dans le mien. Je n’avais pas besoin d’en dire plus, lui aussi devais savoir qui a fait ça. Quand il me demanda l’accès à mes caméra je lui fis voir, sachant pertinemment qu’on ne verrait rien et comme je le pensais… on ne voyait rien. Sauf de grosses roches rebondir sur ma carrosserie.

- Je peux voir avec l’équipe de nuit mais s’il n’ont rien entendu…

- C’est pas possible, ça doit s’entendre du verre qui brise, des roche lancer sur la carrosserie!

- Ce que je vous conseille M. Collins est d’aller faire une déposition. Je contacte une équipe peut-être trouveront-ils quelque chose.


J’allais donc au poste pour faire une déposition de bris de voiture. J’étais donc avec deux policiers expliquant l’affaire et en mettant l’accent sur Nate mais ça ne semblait pas les convaincre. Ils me sortaient des trucs du genre qu’on ne pouvait accuser sans preuves, que c’était peut-être de petite délinquants, peut-être même un de mes jeunes. Ce commentaire me fit flamber de colère.

- Ce n’est pas mes jeunes! Ils sont peut-être issu de milieux difficiles mais je les connais et pas uns n’oseraient faire ça! Je vous dit que c’est Nate!

- Pourquoi affirmez-vous ça? Vous avez été en contact avec lui?


Je me passais les mains au visage exaspéré, las de toujours expliquer.

- Il a envoyé ma copine à l’hôpital, il a parlé à mon gamin. Il doit croire que je suis l’obstacle à Jane. Putin mais vous avez lu le dossier de ce type? Jane est morte de peur, je ne sais plus quoi faire pour la rassurer et VOUS, vous me dites que ces mes jeunes? Ils sont toujours à mon gym pour la protéger, j’en ai un qui dort en bas et fait des tours de guet pour qu’on dorme tranquille.J’ai un gamin de 5 ans à protéger. S’il s’approche trop, je vous assure que c’est moi qui l’envoie à l’hôpital.

- M. Collins, calmez-vous. Ce que vous dites c’est une menace de voies de faits.

- Non, je vous avise que j’userais de légitime défense pour ma famille. Est-ce qu’on a terminé? Je suis en retard.


Je signai la déposition et retournai à la voiture profondément irrité. En même temps, je pouvais comprendre, ils ne pouvaient pas tout exclure comme possibilité. J'allais être en retard et j'espérais que Jane ne soit pas à deux doigts de perdre la raison. Je me ruais à l’intérieur du centre et la trouvai à la cafétéria.

- Désolé ma petite reine, ça été plus long au poste. Je suis désolé. dis-je en l’embrassant tendrement,

- Oh! Je ne savais pas que votre mari était Adam! Elles sont très jolies les fleurs!

Dit une infirmière avec un sourire gentil avant de quitter. Pour toute réponse je jouais la carte innocente en disant un “Merci” mais je tournai le regard vers Jane. C’était quoi cette connerie encore?

- C’est quoi cette histoire de fleurs?

Elle était pâle comme un linge, j’étais inquiet qu’elle ne tourne de l’oeil maintenant.
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Jeu 26 Oct - 15:57

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Lorsque Adam revint enfin, j'étais assise dans la salle d'attente, juste en face de la poubelle, mon téléphone brisé dans les mains. J'en avais marre… Je sentais qu'il ne fallait plus grand-chose pour que mes nerfs lâchent et que je ne perde la tête. Je me levais dès que je le vis… Mais je ne me sentais aucunement soulagée. Je l'embrassais sans savoir que dire jusqu'à ce que l'infirmière ne mette les pieds dans le plat.

C’est quoi cette histoire de fleurs? me demanda-t-il surprit… Ouais, il y avait de quoi. Il le saurait s'il m'avait offert des fleurs.

Sans un mot, je désignais la poubelle, quelques roses s'en échappaient… Puis avant qu'il n'ait dans l'idée de fouiller dedans, je lui tendis la fameuse carte…

Un cadeau de Nate… Ou une nouvelle menace, au choix. Je pense qu'il a changé de stratégie… Il essaie de me rendre barge et je sens qu'il est à deux doigts d'y parvenir. J'ai cassé mon téléphone aussi… Super journée, n'est-ce pas ?

C'était probablement le moment idéal pour fondre en larmes, n'est-ce pas ? Sauf que je n'y arrivais pas… Non, j'avais plutôt une grosse envie de vomir que je parvins néanmoins à contrôler.

Et pour ta voiture ? lui demandais-je tout de même, autant par sincère inquiétude que pour un besoin évident de changer de sujet. Adam… Si tu as besoin d'une nouvelle… Je peux très bien la payer… J'ai de l'argent de côté et puis, c'est à cause de moi qu'elle se retrouve dans cet état…

Sans parler du fait qu'il me logeait depuis des semaines en refusant que je paye ma part de loyer… J'arrivais à gruger pour les courses, mais pour le reste, j'étais un peu trop traitée comme une reine. Je savais qu'il n'aimerait pas ma proposition. Adam était un homme fier… Je l'aimais pour cela aussi… Mais je ne pouvais pas non plus vivre à ses crochets sans rien en retour.

C'est en quittant l'hôpital que je l'aperçus… Là, assis dans une voiture noire. Il ne se cachait absolument pas… non, ce gros malin se permettait même de me faire un "coucou" avant de démarrer…

Quel enfoiré ! m'écriais-je, folle de rage.


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