J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’espérais vraiment que Jane n’était pas entrain de flipper sa vie vu mon retard. Je me ruais à l’intérieur et m’excuser de mon retard mais cette histoire de fleurs me surprit et en même temps pas vraiment. C’était bizarre en fait comme sentiment. Me tournant vers elle je lui demandais de m’expliquer et là ce fut un mélange de colère, d’inquiétude et ce puissant instinct de protection. Mon regard tomba sur la poubelle qu’elle me désigna et je n’eus même pas le temps de bouger qu’elle me tendit un carton que je lu rapidement. C’était un menace ça non? Enfin… moi je l’interprétais ainsi.
- Je suis désolé Jane. Allez viens là.
Je la pris contre moi me disant que veiller comme un loup serait une putin de bonne idée. Mais le manque de sommeil aurait raison de moi. C’était difficile de se sentir aussi inutile et démuni. Quand elle me demanda pour ma voiture je relâchai légèrement mon étreinte en soupirant lentement et haussant les épaules.
- Ils vont voir avec l’équipe de nuit s’il n’ont pas entendu ou vu quelque chose. J’ai fait une déposition et ils ont même avancé que c'est un des jeunes du gym. Ils vont faire leur enquête. dis-je avec un sourire désolé mais je fronçai les sourcils une seconde en entendant son offre. Non. Non Jane, je ne peux pas accepter ça. T’inquiète, je vais trouver. Je suis assez débrouillard dans mon genre.
Le père de Jared avait justement un garage où il retapais des bagnoles, peut-être en avait-il une pas trop mal qui était disponible. L’homme bossait en malade et quand Jared est venu s’inscrire il avait peu de moyen alors il me payait un petit montant par semaine. J’avais toujours réussi à me dépatouiller pas trop mal alors je pense que ma bonne étoile m’aiderait. On quitta donc le centre main dans la main et c’est en voulant rejoindre la voiture qu’on le vis dans une voiture noire. Mon regard se darda sur lui et je lâchai la main de Jane mais après un signe de main il démarra alors que je retins la plaque d’immatriculation. Rapidement je pris mon téléphone et composai le numéro de la police et leur dit ce qu’il avait fait et leur donnai le numéro de plaque. Je raccrochai et me tournai vers Jane.
- Ils vont le chopper, je viens de leur donner la plaque. Viens on a encore du temps avant que j’aille chercher Max.
On alla à mon appartement et juste profiter d’être seuls pour se coller, S’étendre dans le lit sans rien dire et juste laisser la tendresse nous envelopper pour qu’elle se détende. Au retour de Max, je préparais le souper et il nous divertit avec ses péripéties d’école. La soirée s’écoula quand même bien. Même Max demanda à Jane de lui lire une histoire bien installée dans le canapé, Max collé contre elle alors que je finissais de ramasser la cuisine et préparait son lunch pour le lendemain. La soirée s’écoula tout aussi lentement et la nuit fut paisible malgré la crainte qu’il ne soit tapi dans l’ombre. Le lendemain, même routine, même chose sauf que cette fois je dis à Jane de verrouiller la porte et de ne répondre à personne sauf moi, Ben étant toujours dans le gym. Je sortis donc avec Max qui babillait joyeusement et on contourna le gym pour aller prendre la voiture de Stan. Max devant sautillant dans les flaques d’eau on était environ à la hauteur de la fenêtre du salon et je vis la voiture noire. La même que la veille. Je n’avais pas besoin de regarder qui était à l’intérieur, je savais. - Max, retourne à la maison…
- Mais l’école…
- Tout de suite. Tiens la clé. Tu cours le plus vite possible et tu verrouille derrière toi. dis-je sans lâcher l’homme du regard. Maintenant Max.
Le petit ne comprenant pas trop, détala comme un lapin et je me redressai droit comme un i et regardais là où les patrouilleurs devaient être et… merde. Ils n’étaient pas là. Le changement de garde sans doute. Mon regard se tourna vers Nate qui venait de sortir de la voiture. En plus il prenait cette chance?! Mais quel con! Je ne bougeais pas du trottoir, guettant son arrivée. J’étudiais sa démarche, son allure, son attitude. Mes vieux réflexes de boxeur prirent le dessus. Si dehors j’étais d’un calme olympien, en-dedans ça bouillait, ça grouillait.
- Tu as kidnapper ma femme.
Je ne répondis rien me contentant de le dévisager durement.
- Je vais aller la voir et toi tu vas rester sagement ici.
- Tu n’entre pas…
- Quoi pardon?
- Tu as bien entendu. Tu entres, c’est une intrusion de domicile et j’ai le droit de me défendre.
Je le dis fermement, assuré. Qu’il essaie juste d’ouvrir la porte du gym il perd ses dents. Il fit un rire de mépris et s’approcha de moi, plantant son regard dans le mien, provocateur, me défiant même à demi-mot de le frapper. Ouais… comme si j’allais lever la main le premier pauvre con. Demeurer impassible, calme en apparence. L’aviser qu’il n’était pas bienvenu juste pour qu’il pète un câble et qu’il sorte de ses gonds. J’avais l’habitude de se genre de mec dans un ring, alors il n’était pas différent des autres. Il me mettait tout les maux de la Terre sur le dos. Le déménagement de Jane, qu’elle ne réponde pas à ses appels, que je l’ai “envoûté” et monté contre lui et encore toute de belles choses qui était tellement irrationnelles. Je ne dis rien, je ne répondais rien à ses accusations débiles. Valait mieux pas.
- Tu dis rien? Tu es tellement loser… je ne sais même pas ce qu’elle te trouve.
- Peut-être parce que moi je n’ai pas besoin de l’envoyer à l’hôpital pour qu’elle me regarde…
Ouais… je le provoquais, un peu. Et ça fonctionnait! Il se rua sur moi me plaquant au mur durement et me flanqué un un coup de poing sur la gueule. Oh… mais… fais-moi plaisir! Frappe encore. Je lui dis de me lâcher sinon il allait le regretter et con comme il était… il ne le fit. Je remerciais mes semaines d’entraînements et je lui flanquais un coup au ventre pour lui couper le souffle et remontai mes poings pour me protéger. Un coup, une esquive, un autre coup. Je cognais aussi fort que si j’avais des gants et je devait admettre qu’il avait une tolérance incroyable. Oui bon je mangeais des coup aussi mais moins pire que lui. Je ne sais pas combien de temps on se cogna dessus, mais assez pour que les flics arrivent et nous séparent. On me recula au mur pendant qu’on examinait l’homme ensanglanté sur le trottoir. Peut-être nous foutrait-il la paix finalement. J’essuyai ma lèvre fendue essoufflé, les poings en sang, l’arcade sourcilière fendue également. ************* Max gravit les escaliers comme si sa vie en dépendait. Il verrouilla la porte comme son père l’avait demandé et c’était lancé à la fenêtre du salon. Il avait l’air en colère et il aimait pas ça quand son père était en colère. Perché sur le cadre de fenêtre il regardait en bas.
- C’est lui le méchant monsieur Jane! Il m’a parlé et papa était pas content.
Le petit continuait de regarder en-bas attentif à se qui se passait. Il fut surprit de voir l’homme s’attaquer à son père et la colère flamba dans son petit corps d’enfant. Pourquoi il faisait ça à son papa? Fronçant les sourcils, il était même surpris que son père ne frappe pas. Pourtant il l’avait vu dans un ring. Quand il vit son père lever les poings, Max observait. Et s’ensuivit une bagarre et il n’était pas inquiet, son papa avait des gros muscles.
- Jane! Papa veut pas qu’on sorte. dit le petit en retenant sa main valide, Papa est bon à la boxe regarde!
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Jeu 26 Oct - 20:40
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Peu importe mes efforts pour paraître "normale", je ne me faisais guère d'illusion, Adam savait que je n'allais pas bien. Cela se voyait à son attitude surprotectrice, sa façon de me serrer dans ses bras… Les regards qu'il me lançais constamment. J'étais inquiète, en permanence. Je sentais que quelque chose allait se produire, quelque chose qui ne me plairait certainement pas. Je dormais mal, mangeais peu.. Je guettais le moment où tout allait déraper.
Concernant la voiture d'Adam, je ne cherchais pas à argumenter davantage. Je savais que cela serait inutile et je n'avais pas spécialement la force pour lutter pour l'instant. Sourire sans en avoir réellement envie demandait beaucoup plus d'énergie que ce que je pouvais imaginer.
Ce matin-là, j'attendis que Max parte pour l'école avant de commencer à me préparer. J'étais particulièrement lente ce matin-là, sans doute à cause de la fatigue qui commençait à s'accumuler. Je rentrais tout juste dans la salle de bain lorsque la porte d'entrée s'ouvrit sur un Max complètement essoufflé. Mon cœur sembla s'arrêter brusquement. Pourquoi était-il revenu si vite ? Où était Adam ?
L'enfant accourut jusqu'à la fenêtre du salon, celle qui donnait sur la ruelle… Que se passait-il ?
– C’est lui le méchant monsieur Jane! Il m’a parlé et papa était pas content.
– Quoi ?? je me précipitais à sa suite, juste au moment où Nate plaqua Adam contre le mur…
Non…
Je savais qu'Adam pouvait se défendre, mais cela ne m'empêcha pas d'être inquiète. Et si Nate possédait une arme ? Il était fou…Mais… pourquoi Adam ne se défendait-il pas ?
Je me précipitais vers la porte mais Max l'avait verrouillée.
–Jane! Papa veut pas qu’on sorte. me dit-il tout en me retenant par la main gauche. Papa est bon à la boxe regarde! – Max, s'il te plaît, lâche-moi… Il faut que j'y aille.
Ma voix, prise par la peur et la colère, se fit beaucoup plus grave. Je tremblais comme une feuille… Je ne voulais pas le bousculer et encore moins l'effrayer. Je prenais sur moi pour regagner un peu de patience et de calme, mais je perdais énormément de temps… Le bruit des coups parvenaient jusqu'à nous et je craignais que tout cela aille beaucoup trop loin.
– Papa veut qu'on reste ici ! – Max !
Je dû le surprendre puisqu'il finit par m'obéir et me lâchais. Je lui demandais de fermer derrière moi tandis que je courais déjà dans les escaliers. Lorsque je parvins enfin à les rejoindre, la police était là… Nate se trouvait au sol, le visage tuméfié et ensanglanté. Un juste retour des choses, songeais-je tandis que mon regard se portait sur Adam… Un policier le maintenait contre le mur…
– Adam ! Tu vas bien ? demandais-je tout en me précipitant vers lui… Cette fois, je parvins au moins à pleurer. J'étais triste… Triste de le voir comme ça. Triste de l'avoir poussé à se battre à cause de moi… Mais j'étais surtout soulagée. Tout était fini.
Un peu plus tard, j'eu le droit à une confrontation avec mon cher mari. Ce dernier piqua une crise mémorable au beau milieu de la salle d'interrogatoire et eut la bonne idée de me menacer de mort devant deux policiers… L'entretien était, bien évidemment, filmé… De même que la scène de bagarre où l'on voyait bien que c'était Nate qui avait provoqué tout ça… De quoi remplir un dossier déjà bien garni.
Pendant ce temps, une infirmière vint soigner Adam et lorsque je fus enfin autorisée à le retrouver, je me jetais dans ses bras sans réfléchir.
– C'est fini ! Tout est fini ! m'écriais-je tout en couvrant son visage de baisers délicats pour ne pas lui faire mal.
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Ven 27 Oct - 5:47
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je me défoulais joyeusement sur lui. Pour tout ce qu’il avait fait à Jane, ce qu’elle devait subir en ce moment, la peur qui lui vrillait les entrailles. La peur qui la faisait trembler comme une feuille. Qu’il s’attaque à mes chose, à moi, qu’il s’approche de mon fils. Je sortais tout sur sa gueule. Je ne sais pas combien de temps on se tapa dessus mais les policiers nous séparèrent et je me retrouvais un mur la main d’un policier sur mon torse alors que je regardais ce connard grognant au sol. Quand j’entendis la voix de Jane je tournai la tête vers elle fronçant les sourcils. Max était où?
- Oui ça va. T’inquiètes pas…
En même temps je ne devais pas être joli à voir. Même Ben n’osa pas parler en me voyant. Les larmes de Jane me creva le coeur mais je me devais de me tenir tranquille alors que je crevais d’envie de la prendre dans mes bras. Alors qu’on embarquait Nate qui se .battait avec le peu de force qui lui restait, on demanda à Jane de les suivre au poste. Alors que j’étais toujours appuyé au mur. Je lui fit un signe de tête d’y aller alors que le policier lui dit qu’il m’apportait à l’hôpital après ma déposition. Déposition qui fut rapidement donnée et je fini par aller à l’hôpital. Des radiographies pour s’assurer que rien n’était cassé. Mes jointures étaient somme toutes intactes malgré qu’elle était en sang. On fis des point pour mon sourcil, mis des bandages sur mes mains et me dire de me tenir tranquille pour les jours à venir et que j’aurais quelques ecchymoses mais rien de majeur. Quand on autorisa Jane à entrer j’étais toujours assis sur le lit inconfortable et je serrai un bras autour d’elle alors qu’elle couvrait mon visage de baisers mais même délicats… il y en avait qui faisait un peu mal.
- Je suis content que se soit terminé ma petite reine…
La porte s’ouvrit de nouveau sur un “Papa” qui mourut sur les lèvres de Max. Il grimpa vers moi et me donna un câlin qui me fit grimacer légèrement.
- Doucement Microbe…
- Tu as été trop bon! J’ai tout vu de la fenêtre du salon! Tu es le meilleur!
- Merci mais tu sais ce n’est pas bien de se battre.
- Oui mais le méchant monsieur reviendra pas hein?
- Non il ne reviendra pas.
Il se colla contre moi et je remarquai qu’il n'avait même pas accordé un regard à Jane. Pourquoi? Je n’allais pas élaboré la question ici alors je glissai du lit et on retourna à la maison. Max entre nous était tellement collé sur moi que s’il aurait pu embarqué dans ma poche de pantalon il l’aurait fait. J’échangeai un regard curieux à Jane. Ok… il pouvait avoir un illiers de raisons pour lesquelles il agissait ainsi. Mais malgré toutes celles que j’énumérais je ne trouvais pas. Retour à la maison, j’appelais l’école pour l’absence de Max et allai m’asseoir à la table de la cuisine en soupirant lentement. Max alla dans sa chambre probablement jouer avec ses figurines.
- Il s'est passé quelque chose avec Max?
Je ne la réprimandais pas, je voulais juste comprendre son comportement et une fois fait je pourrais aller lui parler. Parce que vu comme il évitait Jane, il ne lui parlerait pas, il pouvait être une petite mule quand il voulait.
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Ven 27 Oct - 6:10
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Le soulagement que je pouvais ressentir ne dura malheureusement pas. L'attitude de Max ne m'avait pas échappée et je me doutais bien des raisons qui le poussaient à m'ignorer de la sorte. Arrivés chez les Collins, le petit garçon s'était isolé dans sa chambre. Je l'avais suivi des yeux, le cœur gros… J'avais bel et bien merdé.
Je restais debout, bras croisés et le regard porté sur cette porte fermée. Adam s'était assis à la table de la cuisine et son long soupir attira mon attention bien avant sa question.
– Je ne sais pas avec exactitude, mais je pense que je lui ai fait peur, soupirais-je à mon tour, la mine sincèrement désolée.
Je lui racontais ce qu'il s'était passé sans chercher à cacher quoique ce soit. Il était même possible que la colère et la peur que j'avais pu ressentir à ce moment-là ait accentué ce dont moi, je me souvenais. Le pauvre petit s'était retrouvé seul dans cet appartement parce que j'ai eu peur pour son père… C'était stupide et irresponsable…
– Je m'en veux, terriblement… Et je ne sais vraiment pas quoi faire pour rattraper ça. J'ai été incroyablement stupide et probablement injuste envers lui… Il n'avait certainement pas besoin de ça.
De près ou de loin, je n'avais rien d'une mère ou encore d'une belle-mère. J'étais sans doute une baby-sitter potable, mais ça s'arrêtait là.
– Je vais faire un tour… Tu pourras probablement discuter avec lui plus facilement si je ne suis pas dans les parages. J'en profiterai pour téléphoner à mes parents.
Je m'en voulais tellement que je n'osais même pas l'embrasser. Après tout, lui aussi devait être en colère après moi, mais ça, on le réglerait plus tard. Je quittais donc l'appartement pour errer un peu dans les rues. Je n'avais plus rien à craindre à présent, autant en profiter pour prendre un peu l'air, histoire de me remettre les idées en place.
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Ven 27 Oct - 7:28
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je trouvais curieux que mon petitbout ignore Jane. Il l’adorait pourtant… Je sais que l’hôpital et la banquette arrière de la voiture n'étaient pas le lieu pour discuter de tout ça. Revenant à la maison, Max fila dans sa chambre en fermant la porte, me faisant hausser un sourcil. Ok… alors là c’était plu “grave” que je pensais. M’asseyant en poussant un soupir je finis par lui demandé s’il c’était passé quelque chose avec lui. Quand elle dit qu’elle ne savait pas exactement mais qu’elle pensait lui avoir fait peur, je haussai un sourcil. Elle? Lui faire peur? Je restais attentif à ce qu’elle me disait et je compris le pourquoi de l’attitude de Max.
- Mais non ne t’en veux pas. Je vais aller lui parler, ça va aller.
Bon il faudra que j’use de doigté et de beaucoup de douceur mais il comprendrait. C’était difficile le monde des adultes pour un enfant. Quand elle ajouta qu’elle allait faire un tour je voulu protester mais elle ne m’en donna même pas la chance alors qu’elle sortit. Je poussai un long soupir en me frottant le front. Comme si j’avais besoin d’un enfant boudeur en prime. Je me levai lentement et entrai doucement dans la chambre de Max.
- Je peux te parler bonhomme?
Un petit hochement de tête et j’allais m’asseoir sur le lit de mon fils.
- Il s'est passé quelque chose avec Jane n’est-ce pas? Il me dévisagea quelques minutes avant de baisser le regard muré dans son mutisme.
- Je ne te dispute pas. Jane m’a raconté mais elle ne comprend pas ce qu’elle a fait et moi non plus je dois te dire. Tu veux m’expliquer?
Il posa ses figurines poussant un long soupir digne d’un adolescent blasé et remonta son regard vers moi. J’attendis en haussant un sourcil pour qu’il parle. - J’ai fait comme tu m’as dit. J’ai couru vite et j’ai barré la porte et je suis allé à la fenêtre. Mais Jane voulais sortir. Je l’ai retenu par la main mais elle ne voulait pas. Je lui ai répété que tu ne voulais pas qu’on sorte mais elle a pris une grosse voix. J’étais tout seul, je n’avais pas peur mais Jane n’a pas écouté ce que tu as dit. Elle m’a grondé… comme maman fait des fois.
Ooook…. alors il emmêlait les choses. J’avais quelques élancements qui me coupait le souffle mais je tentais de rester impassible. Au moins le temps que je parle à Max.
- Tu sais, Jane avais peur et elle ne savait pas ce qui se passait. Elle n’a pas voulu prendre une grosse voix. Mais c’était juste parce qu’elle avait peur pour moi, pour ce qui allait se passer. C’est pour ça que tu ne lui a pas parlé? Tu lui en voulais?
- Oui… et non… J’aime pas quand on parle fort. dit-il d’une petite voix en baissant les yeux.
- Oui mais moi quand je te parle fort tu parles quand même. dis-je en baissant la tête vers lui,
- Oui mais toi ce n'est pas pareil! Tu ne me parle pas fort souvent!
- Et Jane alors? Elle le fait tout le temps?
Il planta son regard dans le mien soudainement muet. Je compris qu’il réfléchissait pour finalement secouer la tête lentement.
- Tu sais Max, ce n’est pas parce que maman le fait et qu’elle te fait de la peine que se sera la même chose avec Jane. Elle plutôt cool avec toi non? Puis c’est elle qui a eut l’idée de la boîte à cauchemar. C’est aussi elle qui t’a aidé pour ta sculpture et qui est venue te reconduire au gym. Tu ne penses pas qu’elle a fait plus de choses gentilles que de choses méchantes?
Toujours pas de réponse mais il hocha la tête lentement.
- Tu sais ce que tu vas faire?
- M’excuser? Je ne voulais pas lui faire de la peine…
- Je pense que si tu t'excuses, un gros câlin et elle n’aura plus de peine.
Je lui fis un sourire et lui fis un signe de tête pour qu’il vienne me faire un câlin et il se laissa tomber sur moi alors que je grognais de douleur mais il s’excusa rapidement. Je le laissai jouer dans sa chambre alors que j’allais m’étendre sur le canapé le temps que Jane revienne. Au moins comme ça j’avais un peu moins mal. C’est même étendu sur le canapé que je me dis que des sandwich serait un merveilleux souper. Quand la porte ouvrit je tournai mon regard vers elle.
- Je lui ai parlé. Ça va aller. Il est juste… tu sais habitué que ça mère parle fort et c’est ça qui l’a surprit. Mais ça va maintenant. Je pense que…
Et je fus interrompu pas les pas de Max qui se rua sur Jane, enserra sa taille avec un “Je m’excuse beaucoup Jane” bien collé contre la rousse. Je lui fis un sourire, haussant même les sourcils l’air de dire “Je t’avais dit que ça irait”
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Ven 27 Oct - 7:55
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne m'absentais pas bien longtemps. Déjà parce que McCall était une petite ville dont on pouvait rapidement faire le tour et ensuite… Parce qu'il faisait un froid de canard et que je ne portais qu'un petit chandail ridicule. Je décidais de faire un crochet par chez Carol où j'achetais quelques burgers et autres frites à emporter. Sans oublier la tarte aux pommes que Max semblait adorer. Sur le retour, je téléphonais à mes parents pour leur raconter les derniers événements. Leur soulagement était parfaitement perceptible, même à travers mes oreillettes. Ils me demandèrent d'embrasser Adam pour le remercier.
Lorsque je fus de retour chez les Collins, je n'eu guère le temps de faire quelques pas. Depuis le canapé, mon compagnon me raconta brièvement leur discussion avant que le petit garçon ne se jette dans mes bras. Soulagée, je lui offris un grand sourire.
– C'est moi qui suis désolée, Max… Je ne voulais vraiment pas te faire peur, lui dis-je, en essayant de le serrer dans mes bras malgré le sac plein de nourriture dans ma main gauche. – C'est quoi dedans, ça sent trop bon ? – Des bonnes choses réconfortantes… Je pense qu'on en a tous besoin, rétorquais-je tout sourire. Tu m'aides ? – Oui !
Sans rien ajouter, Max s'empara du sac et alla le déposer sur la table. Il en tira les différentes boîtes et il y en avait probablement beaucoup trop pour seulement trois personnes. Mais je voulais qu'ils aient le choix alors j'avais acheté un peu de tout.
– Tarte aux pommes ! s'écria-t-il. – Pour le dessert, pas avant, raillais-je avant d'aller embrasser Adam. –[i] Papa, viens manger ![/b]
Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur. Après le souper, Max alla faire sa toilette avant de se poser devant la télé avec son père. J'en profitais pour nettoyer un peu avant de les rejoindre jusqu'à ce que vienne l'heure du coucher pour le mini Collins. Une fois qu'il fut au lit, je pus offrir un gros câlin à cet homme merveilleux qui s'était battu, corps et âme, pour protéger sa famille.
– Dis, tu sais que je t'aime toi ? dis-je en lui offrant un délicat baiser sur le front. Dommage que tu sois tout cassé, j'aurais pu te montrer à quel point, ajoutais-je, taquine.
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Sam 28 Oct - 17:18
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Ce n’était qu’une question de temps. Le temps d’expliquer à Max que la réaction de Jane était légitime et qu’il n’était en aucun cas question de le gronder ou qu’elle ai été “méchante”. C’est avec les explications de Max que je compris que les blessures de sa mère avaient laissé des traces. Je me fis donc patient et je lui expliquai que Jane avait fait plus de choses bien que de choses moches. Comme de lui faire comprendre que ce n’est pas parce que Jane lui avait parlé fort que, nécessairement, elle l’aimait moins. Il comprit et je pu aller m’étendre un peu sur le canapé pour relaxer mon corps et mes muscles endoloris. Après une brève explication ce fut un câlin de Max qui vint clore l’incident, si on peut appeler ça un incident ceci dit. Le sac sur la table et Max debout sur une chaise à déballer le sac il me cria de venir manger. Ouais… là il fallait que je me lève. J’y parvins lentement et le repas était juste parfait! Jane était plus détendue, Max plus que content et moi rassurée de savoir enfin ma famille tranquille. Une fois Max lavé et en pyjama on écouta un peu la télé avant qu’il ne sombre dans les bras de Morphée. Je retournai sur le canapé, m’étendant à nouveau sur le canapé la tête sur les cuisses de Jane après un gros câlin. Je glissai mes doigts sur sa main l’esprit enfin calme. Je n’aurais plus à surveiller chaque coin de rue, chaque personne qui s'approchait de nous. Je pouvais retourner à une vie normale. Les yeux clos en souriant doucement de ce moment de plénitude je les ouvris lentement en l,entendant me parler et sourire bêtement et simplement.
- Je te dirais que tu pourrais pleinement profiter de la situation mais je doute que mon corps veuille vraiment. Donne-moi quelques jours.
J’allais être ankylosé quelque jours et j’avais les côtes qui me tiraillaient également. Mais pour le moment, son sourire me remplissait de joie. On finit par aller se coucher et on se colla comme on pouvait. Les jours s’écoulaient lentement comme une rivière et oui j’eus quelques ecchymoses et lentement elles s’estompèrent et le temps où je ne pouvais, qu’on ne pouvaient, se montrer comment on s’aimaient on le rattrapait joyeusement. Stan avait pris Max pour le week-end justement pour qu’on puisse avoir du temps pour nous. Max avait été fou de joie de passer du temps avec Stan qu’il considérait comme son grand-père plus que mon propre père. J’étais donc à préparer sa petite valise pour le week-end et il sautillait autour de moi comme une sauterelle.
- Tu vas mettre Mr. Poulpe?
- Oui je vais le mettre mais avant les vêtements…
- Est-ce que tu vas mettre mes BD aussi?
- Oui Max promis. Mais tu sais que tu ne pars que pour deux jours non? On n’est pas obligé de vider ta chambre.
J’eus dû l’arrêter alors qu’il sortait des figurines, des voitures, des blocs. Mais je pus boucler sa valise alors que Stan venait d’arriver discutant avec Jane et que Max sauta de son lit et se rua sur le vieil homme me faisant rouler des yeux doucement. Après des câlins,des bisous et milles promesses de bien écouter, Max quitta avec Stan. Je refermai la porte en soupirant lentement et m’appuyant dessus.
- Mon Dieu, il était branché sur une prise de courant! dis-je en me redressant lentement et me dirigeant vers elle, mais on a un week-end juste pour nous. Et tu sais quoi?
Je passai mes bras autour d’elle en la rapprochant de moi, effleurant mes lèvres aux siennes.
- Je suis en pleine forme. dis-je allant presser mes lèvres aux siennes, je peux te donner un aperçu tout de suite si tu veux.
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Dim 29 Oct - 6:34
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Les jours s'écoulaient plus tranquillement à présent. Je pouvais respirer, réellement respirer tant je me sentais soulagé. Je commençais enfin à faire des progrès visibles en rééducation. Même si je manquais encore de force, je pouvais attraper plusieurs objets de différentes tailles ! Enfin, le plus difficile restait de les garder en main. Cela viendrait, je le savais ! Il me fallait juste garder confiance et travailler encore et encore.
Parallèlement aux séances de rééducation, j'improvisais quelques exercices pour aller un peu plus vite. Plier du linge, par exemple… Vous n'imaginez pas l'effort que cela demande. Plus particulièrement sur des vêtements aussi lourds que ceux d'Adam. Je m'étais également acheté une sorte de balle antistress que je devais serrer de toutes mes forces… Et puis… Essayer de pincer des pinceaux et brosses de différents gabarits… Je n'étais certainement pas prête de pouvoir saisir les plus petits …
Les jours suivants, j'avais résilier mon bail. Chose que Clara a parfaitement comprise puisqu'elle est même venue m'aider à emballer mes affaires. J'avais loué un garde meuble pour ranger tout ça en attendant de trouver un nouveau logement. J'allais mieux, Nate venait d'être incarcéré dans une prison New-yorkaise, je pouvais très bien me débrouiller toute seule à présent. Et je ne voulais pas continuer à m'imposer chez les Collins… Adam ne me mettait certainement pas à la porte, mais il ne m'avait pas non plus demandé de rester… Et puis, de toute façon, cet endroit était leur domaine à eux…
Je commençais donc à me renseigner sur les locations dans le coin… Mon conseiller financier pensait, au contraire, qu'il serait plus raisonnable d'acheter pour de bon. Ce n'était pas une mauvaise idée, d'autant plus qu'il existait beaucoup plus de biens à vendre qu'à louer dans les environs. Pour l'heure, je me contentais simplement de regarder les annonces. Cela faisait tout de même un moment que je vivais avec eux et je ne voulais pas que mon départ se fasse d'une manière que Max trouverait trop brutale.
Ce jour-là, le petit garçon se préparait à passer le weekend chez l'ancien coach de son père. Stan, j'aimais beaucoup cet homme pour sa gentillesse et sa bienveillance envers les Collins. Il les aimait énormément, allant même jusqu'à les considérer comme des membres à part entière de sa famille. Je trouvais cela tellement touchant et je ne pouvais m'empêcher de lui en être reconnaissante. Les parents d'Adam se montraient toujours si exigeants envers lui. Ils étaient toxiques, à bien des égards… C'était rassurant de savoir que Stan était là pour compenser.
Max n'était pas en reste, loin de là. Il voyait en ce vieil homme le grand-père parfait. Et il était très heureux de pouvoir passer ces deux jours entiers juste avec lui. Il saurait partout avec une impatience que je trouvais plutôt amusante malgré le nombre de fois où je vis Adam soupirer. L'enfant épuisait son père qui, jamais, ne manquait de patience.
Quand le petit garçon et les vieil homme eurent quitté l'appartement, ce dernier me sembla bien calme tout à coup. Je ris à la remarque d'Adam concernant le tempérament électrique de son fils avant d'accueillir son câlin et ses baisers.
– Deux jours entiers, juste toi et moi… Je me demande bien comment nous allons pouvoir nous occuper… lançais-je avec malice.
–Je suis en pleine forme, me dit-il avant de venir quérir mes lèvres gourmandes et impatientes. Je peux te donner un aperçu tout de suite si tu veux.
– Oh ? Vraiment ? rétorquais-je, déposant quelques baisers le long de sa mâchoire avant de descendre dans son cou tandis que mes mains curieuses passaient sous son chandail afin d'effleurer sa peau et ses muscles. Je serais bien tentée de t'épuiser un peu, dans ce cas.
Quelques instants plus tard, mon corps couvert de sueur reposait sur le sien… Le souffle court, je profitais tout simplement de cet instant de tendresse après le moment plus passionné et plus… bestial, que nous venions de partager. À l'évidence, nous nous étions manqués, lui et moi.
– Qu'as-tu prévu pour ces deux jours ? lui demandais-je. Je ne serais pas contre l'idée de rester dans cette chambre, mais je crains fort que mon coeur n'y résiste pas …
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Dim 29 Oct - 21:50
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Jane travaillait tellement fort pour réhabiliter sa main. Je la voyait continuer jour après jour et même si elle était loin de peindre à nouveau, au moins elle arrivait à fermer ses doigts… mais échapper l’objet en question. Elle n’avait pas besoin de me dire qu’elle était agacée, je le voyais mais je tentais au mieux de l’encourager. Quand Stan me dit qu’il prenait Max pour la fin de semaine je fus tenter de m’opposer mais il coupa court à toute protestations en disant que ça nous ferait du bien. Préparant la petite valise avec Max qui sautillait partout, je me retins de ne pas perdre patience. Mais je ne le fis pas, c’était bon de voir Max aussi enjoué. Donc une fois pas porte close je m’adossais à celle-ci en soupirant longuement.
Deux jours à nous. Deux jours tranquille où on pourrait dormir longuement, et paresser au lit jusqu’à pas d’heure. Manger… s’aimer… enfin faire les choses qu’on voulait bien et qu’on ne faisait pas vraiment en temps normal. M’approchant d'elle, j'avais bien l’intention de lui démontrer qu’on pouvait bien débuter ce week-end. C’est ce qu’on fit! De manière passionnée, intense. Ces jours où on ne pouvait rien faire ou à tout le moins pas trop fort pour un petit garçon qui aurait pu nous surprendre. C’est donc à bout de souffle, nos corps moites de sueur qu’on termina cet acte d’amour. Je glissai mes doigts le long de sa colonne, mon nez dans sa tignasse rousse, mon autre bras enserrant sa taille. Je souris doucement contre ses cheveux en soupirant de bien-être.
- Bien… c’est ce que j’avais prévu mais comme ton coeur ne tiendra pas, je vais revoir mes plans.
Dis-je avec un petit rire et déposant un baiser sur sa petite tête chaude.
- J’avais pensé à aller se balader près du lac, manger des tonnes de beignets. Dormir jusqu’à pas d'heure. Paresser au lit où madame aura de petits-déjeuner au lit… et tout autre chose qu’on voudra faire. Mais pour l’instant… je suis très bien.
Je serrais mon bras autour d’elle tendrement et laissais les minutes s’écouler lentement oubliant le temps et l’espace où on était. Je profitais de cet instant de calme, de paix où l’amour flottait encore dans la chambre. Je fermais les yeux doucement pour en profiter encore plus. Je pris une inspiration car il y avait une chose que je voulais discuter avec elle et je ne savais pas trop comment ni quand apporter le sujet.
- J’ai l’intention de demander la garde égale de Max. dis-je de but en blanc. Mon regard rencontra le sien et je me mordis la lèvre un instant m’en voulant presque de balancer ça comme ça. Je voulais t’en parler parce qu’en demandant ça il sera toujours avec moi. Je me demandais… si ça te dérangeais. Parce que mine de rien tu fais partie de ma vie, et de la sienne.
Je gardais mon regard dans le sien de peur de voir une protestation quelconque.
- Je vais en parler à Max bien sûr mais je dois attendre un peu. La raison est surtout de trouver un avocat digne de ce nom et qui ne demandera pas la moitié de mon fric et de voir si sa mère va donner des nouvelles ou même revenir.
C’était toujours un putin de casse-tête mais si la majorité des gens me disaient qu’ils parlerait en ma faveur comme j’étais toujours présent. Je prenais soin de Max et que j’étais toujours présent. Je ne dis pas que sa mère le négligeait quand elle était présente mais clairement il passait loin derrière ses rêves de princesse. Je me sentais mal de briser un peu le moment mais je pouvais lui en parler sans que des petites oreilles traînent. Puis autant régler le sujet maintenant pour que ça me sorte de la tête une bonne fois pour toute.
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Lun 30 Oct - 7:05
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Finalement, le plan d'Adam consistait à manger, dormir et faire l'amour…Sans oublier la petite balade. Une idée qui me poussa forcément à sourire, simplement parce qu'elle prouvait l'état de fatigue du boxeur. Et il y avait de quoi après ces dernières semaines…Ces derniers mois compliqués où, finalement, tout reposait sur ses épaules.
– Je valide tout, sauf le fait de rester au lit … C'est même la dernière fois que l'on y fait l'amour du weekend, soufflais-je doucement à son oreilles avant de couvrir sa mâchoire de baiser. Sauf si tu tiens tant que ça à dormir et dans ce cas, je peux te laisser seul avec ton oreiller.
Je comprenais, oui… Mais cela faisait des semaines que je ne quittais plus cet appartement sauf pour les divers rendez-vous médicaux. Ce lit, je le connaissais par cœur pour y avoir passé des journées entières à regarder le plafond. Et même si sa douce compagnie aidait à transformer cette "prison" en petit paradis molletonné, je détestais l'idée d'y passer encore deux jours.
Cependant, je ne livrais rien de tout ceci. Adam n'avait certainement pas besoin de m'entendre râler à ce propos. Il semblait si épuisé… Préoccupé aussi, même si je ne savais pas encore pourquoi. J'étais bien tentée de l'interroger sur le sujet, savoir pourquoi son humeur paraissait changée… Mais j'avais pris l'habitude d'attendre simplement qu'il se décide à me parler de lui-même. Je savais qu'il le ferait, là, dans ce lit qu'il voyait comme un petit cocon sécure… Ce qu'il ne tarda pas à faire.
Il me dit qu'il voulait demander la garde exclusive de Max… Savoir si cela me dérangeait d'une quelconque manière. En entendant cela, je me redressais aussitôt pour le dévisager.
– Pourquoi penses-tu que cela pourrait me déranger, Adam ? rétorquais-je un peu choquée par ses propos.
Max était ici chez lui… Dans cet appartement, il était heureux parce que son père était là pour lui. Il prenait soin de lui. Il veillait sur lui… Max avait besoin de cette stabilité… C'était même vital pour lui. De cela, j'en avais parfaitement conscience puisque je connaissais chacun des mauvais rêves qu'il avait soigneusement rangés dans la boîte qui se trouvait sous son lit.
– Enfin, Adam… C'est ton fils… lâchais-je comme une évidence… Parce que c'en était justement une. Il fait partie de l'équation depuis le début de notre relation… T'ai-je déjà donné l'impression que sa présence me dérangeait ?
Je m'étranglais presque avec ce dernier mot. A dire vrai, je me sentais presque insultée par ses doutes. Il me parla de sa décision de faire appel à un avocat, même si la question financière risquait fort de mettre un grand frein dans ses démarches.
– Adam… Bon sang, si tu as besoin d'argent tu sais très bien que je peux t'aider. Je ne suis tellement pas dépensière que j'ai gardé la plupart de mes gains sur un compte à part. Si tu en as besoin pour te payer un avocat, je serais plus que ravie de te faire un chèque, même plusieurs si cela peut garantir la sécurité de ton fils…
J'éprouvais soudainement le besoin de boire un café. Alors, je me levais et enfilais son t-shirt qui gisait sur le sol. Il ne m'en voudrait pas pour cet emprunt… des T-shirts, il en avait plein le placard.
– Bon sang… J'ose espérer que tu jetterais dehors toute femme qui te dirait que la présence de ton fils, chez lui, la gênerait… grognais-je avant de quitter la chambre.
Faire un simple café avec une main et demie n'avait rien de très aisé. Cela prenait bien plus de temps que d'ordinaire, mais cela n'avait rien d'impossible. Je pris le temps nécessaire, me concentrant sur chaque geste pour éviter de tout renverser ou de casser quoique ce soit. Alors certes, je restais très maladroite, mais je réussissais néanmoins à me débrouiller entièrement seule.
– Moi aussi j'ai quelque chose à te dire, lançais-je en appuyant sur le bouton On de la cafetière. J'ai libéré mon appartement. Tous mes meubles et mes cartons sont dans un garde-meubles en attendant que je trouve un autre endroit où les poser. J'envisage d'acheter une petite maison dans le coin. Il y en a quelques-unes de disponibles sur les hauteurs de McCall. La question que je me pose en réalité, c'est de savoir si… Si je dois choisir entre deux et trois chambres, ajoutais-je en me tournant vers lui en espérant qu'il comprenne où je voulais en venir exactement.