Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Mar 30 Jan - 21:17
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
J’avais peu dormi, mon esprit divaguant complètement entre les souvenirs de ce moment extraordinaire, la blessure profonde qu’elle m’avait ensuite infligé et la révélation inespérée qui était arrivée pour mon plus grand soulagement.
Ca faisait un beau bordel émotionnel que j’avais toujours un peu de mal à digérer. J’avais commencé ma journée en coupant beaucoup de bois, c’était une activité qui m’avait toujours détendu. Ensuite, j’avais rangé ma cabane et passé un coup de balais avant de saisir la couverture. Je plantais le nez dedans, inspirant son odeur à elle avant d’envisager de la laver. Non ! Tu vas le regretter ! Me lançait Ulvar. Pas pour le fait même de la laver, mais pour la symbolique, tu es en rognes, alors laisse son odeur là où elle est et va la voir.
J’ai pas envie ! Grognais-je. Hier, tu as dit que tu irais la voir aujourd’hui ! Nous sommes aujourd’hui ! Vas-y ! Ouai, mais hier, c'était hier, j’ai réfléchi depuis, qu’elle marine encore un peu ! Il se mit à rire sans retenue. “Réfléchis” ? Tu as “réfléchis” ? Les trois quarts de ta nuit ont été occupés par les images et les sensations de votre accouplement. Le reste du temps, tu as pensé à ce que tu m’as empêché de te dire au bon moment et qui s’avère être une excellente nouvelle... Tu ne te souviens que tu lui en veux que depuis que tu es debout ! Alors, va la voir ! Ne fais pas ton Alaïs !Me lançait-il avec une véracité implacable.
Je poussais un profond soupir avant d’enfiler une chemise et de quitter la cabane.
Selon toi, je devrais la pardonner dès maintenant ? Tu l’aimes plus que tout ? Alors oui, pardonne-la, mais explique lui en quoi elle t’a blessé. Une nuit, c’est bien assez, surtout avec l’angoisse qui doit la ronger.
Je marchais donc en direction de la grotte, apercevant la rouquine occupée à étendre son linge sur les branches d’un hêtre. J’approchais tranquillement de façon à être vu et à ne pas la surprendre.
Alaïs, j’aimerais te parler, peut-on aller dans la grotte une fois que tu auras terminé ? Demandais-je d'une voix trahissant malgré tout encore un peu mon émotion.
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Arthécate
Mar 30 Jan - 22:18
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Dis, je me posais une question… – Encore une ? je souffle en étendant une tunique. – Tu fais exprès d'être aussi désagréable ou c'est naturel ? – D'après toi ? Je croyais que tu savais tout… – Oh, mais je le sais. Je voulais que toi tu y réfléchisses…
Je soupire.
– Ouais, je sais… La franchise, c'est trop te demander.
Oui bon, je ne me vois pas protester pour cela. Elle a raison après tout. Je préfère me cacher derrière mon caractère et ma fierté que d'accepter la réalité. Je trouve cela tellement plus simple…
– Il est là … chuchote-t-elle comme si je n'étais pas la seule à pouvoir l'entendre. –Alaïs, j’aimerais te parler, peut-on aller dans la grotte une fois que tu auras terminé ? – Je crois qu'il est en colère… – Pourquoi ne pas discuter ici ? je rétorque tout en récupérant un pantalon. Nous sommes seuls …
Je suis nerveuse… Je détourne le regard pour ne pas le voir, mais c'est difficile d'ignorer mon cœur qui s'affole… Foutu traître.
–Oh, ça fait boom-boom là-dedans…
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Mar 30 Jan - 22:48
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Comme tu préfères. Lançais-je sans chercher lorsqu’elle annonça qu’on pouvait tout aussi bien discuter ici. Je n’avais aucune envie que l’on se dispute pour savoir s’il valait mieux rester dehors ou aller dedans.
Je m’approche donc pour, doucement, me saisir du pantalon, plus pour attirer son attention que pour le prendre. Je tentais de saisir son regard mais c’était compliqué.
Je voulais te dire qu’hier, j’ai été particulièrement blessé par tes propos. Vraiment, cela m’a fait très mal. Je sais que tu étais en panique, à juste titre, mais tu y as été bien trop fort. Commençais-je. Mais voilà, je sais aussi que ta fierté t’empêche de t’excuser alors, je prends les devants et je viens te dire que je ne t’en veux pas. Concluais-je sur ce point.
Je poussais un soupir avant de continuer.
Je te présente également mes excuses pour ce que j’ai fait, pour l’angoisse que cela t’a donné et pour les mots probablement trop forts que j’ai utilisés moi aussi. Pour tout cela, je te demande pardon.
Une boule c’était brusquement formée dans ma gorge alors que je devais aborder le dernier point. Ulvar me secoua les puces mentalement pour que je me ressaisisse.
Il y a… Une dernière chose que je dois te dire et qui est extrêmement importante… Ulvar m’a fait part de quelque chose que Conrad m’a confirmé…
Cette fois, je dus baisser les yeux, tellement l’idée de dire ce que je devais dire me renvoyait à ce moment délicieux. Pourtant, je pris sur moi et relevais les yeux.
Nous ne pouvons pas avoir d’enfant… Chacun avec d’autres, oui, mais… Pas ensemble, pas depuis que je t’ai transmis mon sang… Du coup… Ce qu’il s'est passé hier est sans conséquence de ce côté-là et cela n’en aura jamais…
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Mar 30 Jan - 23:09
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je m'apprête à protester lorsqu'il m'empêche d'étendre le vêtement que je tenais en main. Il s'en saisit sans brusquerie… Il n'est clairement pas là provoquer une nouvelle dispute. Je prends donc sur moi pour garder mon calme, même si je me sens agressée par les premières explications qui sortent de sa bouche. Je sais que ce n'est pas ce qu'il fait, mais c'est ainsi que je le ressens bien malgré moi.
–Mais voilà, je sais aussi que ta fierté t’empêche de t’excuser alors, je prends les devants et je viens te dire que je ne t’en veux pas.
Oui bon, d'accord… Je dois reconnaître qu'il me connait plutôt bien. Jamais je ne serais revenue vers lui pour lui présenter mes excuses. Et ce constat me pousse à soupirer… Oui, je suis une belle garce, d'autant plus que, malgré ça, je continue d'adopter une attitude fermée. Les excuses qui suivent n'y changent rien. Mes bras se croisent, mon regard reste fuyant . J'ai vraiment beaucoup de mal à lui faire face.
Mais même si je reste silencieuse, j'écoute.
– Nous ne pouvons pas avoir d’enfant… Chacun avec d’autres, oui, mais… Pas ensemble, pas depuis que je t’ai transmis mon sang… Du coup… Ce qu’il s'est passé hier est sans conséquence de ce côté-là et cela n’en aura jamais… – Vraiment ?
D'abord surprise, je me contente de le dévisager, essayant de savoir comment lui prenait la nouvelle. Puis vient le soulagement, apporté par cette sensation de légèreté… Un poids retiré.
– Oh dommage… souffle-t-elle, visiblement très déçue. – C'est… Une bonne nouvelle, n'est-ce pas ?
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Mer 31 Jan - 1:41
Roland
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Elle est braquée et elle a le regard fuyant, mais elle m’écoute. Certes, elle ne semble pas bien recevoir mes premières paroles, ce qui est logique puisque je lui rappel ce qu’elle m’a dit. Je lui renvoie la façon dont elle m’a parlé et les blessures qu’elle m’a infligé.
Lorsque je lui annonce que je la pardonne, elle croise les bras, se fermant complètement, cherchant à se rendre hermétique. Je comprends donc que je l’ai touché en lui disant que je venais la pardonner sans attendre d’elle de véritables excuses. Cependant, elle écoute toujours, en atteste son regard fuyant lorsque je m’excuse auprès d’elle. On dirait qu’elle ne tint pas en place. Elle n’a pas desserré les lèvres, aussi, même si je sais qu’elle écoute, je ne sais pas ce qu’elle pense.
Alors, je me lance dans ma dernière information, débitant cela sur un ton presque neutre, bredouillant même parfois. Mais je le lui dis. Là, elle me regarde soudainement, observant mon visage d’un air surpris.
Vraiment ! Jamais ! Ulvar le pensait, Conrad l’a certifié sans la moindre hésitation. Répondis-je avec aplomb, sans être réellement certain de comment elle prenait la chose. Brièvement, elle sembla soulagée, mais la question qu’elle posa ensuite me collait un doute monstrueux. L’idée de ne jamais pouvoir avoir d’enfant avec moi la soulageait-elle réellement ? Je pris une inspiration avant de me planter dans son regard.
Comme je te l’ai dit au Chêneraie, je ne veux pas d’un enfant qui a toutes les chances d’être un lycan et qui devra alors fuir toute sa vie. Il n’y aurait pas la lycanthropie, je penserais peut-être autrement, mais elle est là. Par ailleurs, je ne souhaite pas partager ma couche avec une autre que toi. Alors, que l’on ne puisse pas avoir d’enfant me convient parfaitement ! Pour moi, oui, c’est une bonne nouvelle. Expliquais-je en redoutant que, de son côté, l’information soit probablement plus compliquée à assimiler. Après tout, la tournure de sa question n’était pas très claire.
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Mer 31 Jan - 7:00
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– D'accord, rétorqué-je, un peu sonnée par la nouvelle.
Je ne comprends pas moi-même cette réaction étrange de ma part. Après tout, je n'ai jamais voulu d'enfant. L'idée même d'en porter me répugne… Mais, je ne sais pas. Quelque part, je suis … déçue. Et cela me perturbe grandement.
Je recule de quelques pas pour m'asseoir sur une souche d'arbre recouverte de mousse et de rosée.
– Je comprends oui, je soupire. Je suis navrée, je ne sais pas ce qu'il me prend… Je devrais sauter de joie, là tout de suite.. – C'est rien, tu viens juste d'apprendre que, cette fois, tu n'as même pas la possibilité de changer d'avis…En tout cas, pas avec lui… – Oui, peut-être… je réponds avant de relever le regard vers lui. Je suis désolée pour ma réaction d'hier… Tout ce que je t'ai dit…Bref, je suis désolée.
Je continue de penser que c'était une erreur pourtant, même si à présent je n'ai plus de bonne raison pour justifier cette pensée. Et cela aussi, c'est dérangeant pour moi. C'est peut-être même ce qui me gêne le plus dans cette histoire… Ne plus avoir de "bonne" raison pour le tenir à l'écart.
– Tu peux aussi juste arrêter de chercher des excuses… Ça ne tourne vraiment pas rond dans ta tête.
Là aussi, elle a raison et je le sais pertinemment, même si ce n'est pas quelque chose que je peux reconnaître à voix haute. Où est donc passée cette prétendue liste du pour et du contre ? Je me le demande …
– Alors, j'ai beau être dans ta tête, j'avoue ne pas comprendre… C'est vraiment le bordel là-dedans. Qu'est-ce que tu lui reproches à la fin?!
Rien… Rien du tout hormis le fait d'être là et de vouloir à ce point de moi dans sa vie. Ça me dérange, me perturbe, m'inquiète. J'ai déjà été beaucoup trop blessée pour m'abandonner totalement. Ma tête et mon cœur se disputent la raison sans jamais se mettre d'accord. J'oscille sans cesse entre l'un et l'autre et je sais que ce n'est juste pour Roland mais… Je ne sais pas faire autrement.
Mais là, tout de suite, je suis beaucoup trop sonnée pour réagir.
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Edward
Mer 31 Jan - 7:25
Roland
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Sa réaction est… Bizarre.
Je m’attendais à la voir, au minimum, exprimer un soulagement, assurer qu’elle était heureuse qu’il n’y ait, finalement, aucune conséquence possible derrière notre geste. Pourtant, elle se contente de me répondre laconiquement avant d’avouer ne pas comprendre sa réaction, s’étant alors réfugiée sur une souche.
Si déjà, elle, elle ne la comprend pas, moi, je suis complètement largué. Je ne sais même pas si cela signifie qu’il y a un espoir pour nous ou si, malgré tout, c’est définitivement mort et enterré. Bon, même enterré, j’irais la chercher, parce que moi, j’y crois. Cela a été bien trop intense hier, pour qu’elle n’ait ressenti qu’un simple plaisir charnel.
Finalement, afin de terminer de me larguer en chemin, la voilà qui s’excuse pour ses propos de la veille. Là, j’ouvre de grands yeux ronds, incapable de dissimuler ma surprise. Elle s’excuse, pour tout. Vraiment tout ? “L’erreur” ? Le refus d’accepter que ce moment avait été le nôtre ? Non, définitivement, je ne savais pas où j’allais et, encore moins où elle pouvait bien aller elle-même. Alors, je réfléchis, du moins, j’essaie. Fronçant les sourcils, je m’approche d’un pas.
Et pour toi ? C’est une bonne nouvelle ? Demandais-je, un peu beaucoup perdu.
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Mer 31 Jan - 8:12
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– Et pour toi ? C’est une bonne nouvelle ?
La question me surprend, malgré la légitimité de cette dernière. Ma réaction n'a rien de bien enjouée, même si je me sens soulagée. Néanmoins, cela reste délicat à expliquer tant tout se bouscule rapidement dans mon esprit.
– Oui… Oui ! je rétorque en m'efforçant de montrer un peu plus d'entrain. Je ne me vois pas devenir mère un jour. Ce n'est pas vraiment une chose qui m'attire… C'est juste que…
Je soupire en baissant les yeux sur mes mains jointes. Je ne m'étais pas aperçue que je les serrais aussi fort. Les phalanges sont carrément blanches…
– J'aurais aimé avoir le choix… C'est tout. Ces derniers temps, j'ai l'impression de ne plus rien maîtriser du tout… Tout se bouscule, s'enchaîne… Je n'ai plus vraiment la possibilité de faire le moindre choix, de contrôler ma vie.
Nos retrouvailles, les sentiments qui ressurgissent sans crier gare… Cette transmission de lycanthropie qui me prive de mon intimité, du droit de disposer de ma vie, de mon corps et de mon esprit comme cela me chante… Et maintenant ça. Je ne veux pas d'enfant, pas plus que je ne veux me marier… Mais le fait est que c'est encore quelque chose que l'on m'enlève sans me laisser la possibilité de décider… Je n'ai même pas le droit de changer d'avis, puisque, dans tous les cas, c'est impossible.
– Depuis que l'on s'est retrouvés, toi et moi, j'ai l'impression de me perdre complètement… Et, je ne suis pas sûre de vouloir de ça…
Je suis calme, cette fois. C'est une sorte de résignation contrainte que l'on perçoit dans ma voix. Je ne suis pas vraiment triste, pas vraiment en colère non plus… Juste vide et c'est très perturbant à vivre.
– Enfin bref, je suis désolée de m'être mise en colère…
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Mer 31 Jan - 9:03
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Comme elle un peu plus tôt, probablement un réflexe par mimétisme, je me mets à l’observer les bras croisés.
Ainsi, elle me confirme tout d’abord qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, même si elle semble avoir un peu de mal à être certaine. Elle ne se voit pas mère, mais ! Car il y en a toujours un. Je la laisse parler, observant ses mains lorsqu’elle baisse le regard dessus. Elles sont terriblement crispées et j’ai même l’impression qu’elle va se transpercer les mains à serrer aussi fort.
Alors, elle lâche ce qui la dérange vraiment. Elle ne veut pas d’enfant, mais elle aurait préféré avoir le choix. Sauf que le choix, elle l’a. Pas avec moi, mais si d’aventure elle changeait d’avis, alors elle pourrait enfanter. Encore une fois, cela me laisse croire que, peut-être, j’ai gagné ma place. Sauf que, évidemment, rien n’est réellement clair. Elle avoue avoir l’impression de ne rien contrôler de sa vie depuis quelque temps, que les choix ne lui appartiennent pas, qu’elle se perd.
Son aveu est touchant et je perçois sa sincérité et sa réelle détresse. D’une façon surprenante, je la sens encore plus vulnérable là, assise sur cette souche à me livrer tout cela que la veille, nue dans mon lit.
Tu n’aurais jamais vraiment eu ce choix Alaïs, vu que je n’en veux pas. D’une certaine façon, c’était une possibilité qui était déjà écartée. Cette information ne la rend que plus concrète. Tu as toujours le choix de devenir mère si un jour cela devient ton désir.
Je m’approchais doucement pour venir m’agenouiller devant elle.
Tu n’as pas choisi la lycanthropie, c’est vrai. En revanche, c’est bien toi qui as finalement décidé de trouver un moyen pour qu’elle reste. Demandais-je d’une voix douce, laissant un petit temps mort.
Je pense que tu es simplement en train de découvrir tes émotions, de redécouvrir tes sentiments. Hier, je ne t’ai pas forcé, j’ai provoqué ton désir, peut-être, mais je ne t’ai pas forcé. De la même manière, c’est toi qui as décidé de me demander de t’embrasser lorsque tu étais sur mon lit. Ce n’est pas moi, ni Elle. Repense à tout ce qu’il t’est arrivé ces derniers jours et regarde bien qui prend les décisions au final. En effet, j’ai influencé certains choix, tout comme Elle, mais au final, c’est toi qui tranches. Annonçais-je sans me défaire de ma voix douce.
Tu crois te perdre ? Moi je suis convaincu au contraire que tu es en train de te retrouver et que cela t'effraie. Concluais-je avant de me relever.
Tu viens dans mes bras ? Demandais-je alors, autant par désir de la serrer contre moi que pour signifier une paix réelle et durable. Et puis, j’ai besoin de savoir si elle estime envisageable d’essayer de se donner une chance.
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Mer 31 Jan - 9:33
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Peut-être oui, je soupire lorsqu'il parle des enfants que nous n'aurions, dans tous les cas, jamais eu ensemble…
Mais en même temps, avec qui d'autre aurais-je pu en vouloir ? Personne, évidemment, il n'y a toujours eu que Roland, même si c'est une réalité que je désapprouve.
Il s'agenouille devant moi, mais je garde la tête baissée. Je l'écoute et s'il veut bénéficier de toute mon attention, il vaut mieux pour nous deux que je ne le regarde pas dans les yeux. Il parle de la lycanthropie que je n'ai pas choisi, mais que j'ai fini par accepter, ce qui me pousse à détourner le regard sur le côté… Il évoque nos ébats, ce qui ne tarde pas à me faire rougir… Comment peut-il seulement en parler aussi calmement alors que j'ai encore tant de mal à réaliser ce qu'il s'est passé ?
–Repense à tout ce qu’il t’est arrivé ces derniers jours et regarde bien qui prend les décisions au final. En effet, j’ai influencé certains choix, tout comme Elle, mais au final, c’est toi qui tranches. – Peut-être… Honnêtement, je ne sais plus… –Tu crois te perdre ? Moi je suis convaincu au contraire que tu es en train de te retrouver et que cela t'effraie. – Il marque un point, je me trompe ?
Je ne prends même pas la peine de lui demander de se taire… Après tout, ils ont raison, tous les deux. J'ai extrêmement peur de chuter encore et de ne pas réussir à me relever cette fois. Parce que oui, c'est effrayant pour moi de me retrouver dans cette situation là, après tous les efforts que j'ai dû fournir pour enfin parvenir à laisser tout cela au passé. J'ai grandi, j'ai changé, et je pensais même m'être endurcie. Et c'est difficile de reconnaître que je ne suis pas aussi forte et invulnérable que je l'avais imaginé. Moi qui pensais pouvoir tout contrôler, je me rends compte que ce n'est pas le cas… Pas entièrement du moins puisque je me retrouve à trancher des décisions que je n'aurais jamais eu à prendre sans lui.
Alors je soupire, encore… Les mots me manquent et je suis fatiguée. J'en ai marre de me battre contre des moulins à vent et de nager à contre-courant. Qu'importe mes efforts, il finit toujours par me retrouver, même lorsque moi je me sens incroyablement perdue.
–Tu viens dans mes bras ? me demande-t-il après s'être relevé.
Je pouffe, un maigre sourire sur les lèvres… J'hésite quelques secondes, question d'habitude… Je finis néanmoins par me relever pour me lover contre lui…
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