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LE TEMPS D'UN RP

"Un corps peut-il guérir, dont le coeur est malade ?" [Ft. Charly]

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 8 Mai - 19:54

Ian Edwards
J'ai 42 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis formateur au FBI et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis séparé et je le vis, très mal.

A venir ...

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La porte s’ouvrit puis se referma aussitôt sans qu’il ne sorte de la pièce intimiste dans laquelle il avait trouvé refuge quelques minutes auparavant. Il était la raison de la venue de l’agent Brennan en ces lieux. La jeune femme condamnait son choix de l’intégrer à l’infiltration sans avoir pris la peine de se concerter avec elle au préalable. Était-ce parce que c’était lui ou tous les autres agents auraient bénéficiés du même accueil ?! Il avait levé les yeux au Ciel en entendant Ezékiel faire la description peu flatteuse de l’homme qu’il était avant, comme s’il ne se résumait qu’à ses élans de violence et son alcoolisme… Autant l’un que l’autre n’était pas avare de compliments à son encontre. Ce qui était ironique, bien évidemment. Eli le considérait comme incapable de le protéger pendant que de son côté, Ezékiel ne manquait pas d’adjectifs pour décrire l’homme néfaste qu’il avait pu être pour sa protégée dans le passé. Néanmoins, il resta cloitré dans cette petite pièce tout en continuant de prêter une oreille attentive à leur échange. Jusqu’à ce moment où il sentit son cœur raté un battement. Alors qu’il observait le bout de ses chaussures cirées d’un œil distrait, il entendit les mots que venaient de hurler Elionor dans la pièce d’interrogatoire. Aussitôt son regard s’était posé sur elle, au travers du miroir qui lui offrait une vue imprenable sur leur discussion. Elle croyait l’aimer … Des mots qu’il aurait souhaité ne jamais entendre de la bouche de celle que lui avait tant aimé.

D’un geste précipité, Ian quitta la pièce dans laquelle il s’était enfermé quelques minutes auparavant, afin de se hâter jusqu’aux toilettes à proximité. Ses deux mains sur le rebord du vasque, il sentait sa poitrine se lever et s’abaisser à chacune de ses respirations saccadées. Il glissa ses deux mains sous l’eau froide et aspergea son visage d’un geste. Il réitéra le même mouvement une seconde fois, puis croisa son regard dans le reflet du miroir face à lui. La porte s’ouvrit derrière lui, le contraignant à se redresser et s’essuyez le visage « Tout va bien ? » « Oui. Seulement un petit coup de chaud ». Le gardien était sceptique, mais acquiesça malgré tout. Quant à l’agent du FBI, il demanda à une des gardiennes sous ses ordres de ramener la jeune femme à sa cellule à l’issue de l’entrevue avec son avocat.

Les deux semaines qui suivirent, Ian resta à distance plus que raisonnable de la belle brune. Elle ne voulait pas de lui entre ces murs, et encore moins dans sa vie. Ian l’avait parfaitement compris au cours de l’entrevue. Il lui offrait donc tout l’espace nécessaire à son évolution au sein du pénitencier. Jusqu’à ce fameux déjeuner au cours duquel il reçut l’appel de Megan pour lui signaler une bagarre générale au réfectoire. Elisabeth O’connor en était à l’origine et venait d’être placée en isolement pour les prochains jours. Il attendit le soir venu, alors que le pénitencier dormait à poing fermé, pour se rendre jusqu’à sa cellule. En échange de deux places pour le prochain match de football de l’équipe du Colorado, Ian avait obtenu de Megan qu’elle éteigne les caméras de la cellule de la belle brune. « Tu comptes la baiser ? Non parce que si c'est le cas, je ne veux... » avait-elle tout de même demander avant qu'il ne l'interrompt « Non. J’ai trop de vertèbres pour elle » avait-il répondu avec un sourire, en référence aux premiers mots qu’elle lui avait adressé lors de son arrivée à Florence. Elle se mit à rire à sa plaisanterie légère « Je veux seulement lui parler ». Elle avait accepté. Voilà comme il s’était retrouvé à refermer la porte de la cellule d’isolement derrière lui, se retrouvant face à face avec la femme de son passé « Bonsoir Eli. Je crois qu’on doit parler tous les deux ». Le dos posé contre la porte, ses mains jointes faisant barrière entre le métal froid et la chaleur de son corps, Ian ajouta « Pourquoi tu as fait ça ? »

Charly
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Charly
Mer 8 Mai - 21:07

Elionor Griffins
J'ai 36 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis séparée et je le vis, mal.



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Et voilà ! A nouveau il lui sortait la carte du respect… oui d’accord il était son supérieur. Elle serra les dents une fois de plus. A nouveau on lui disait qu’elle n’allait pas bien. Au fond d’elle, elle le savait. Elle ne voulait seulement pas le voir, pas l’admettre. Elle ne pouvait pas flancher. C’était impossible. Brennan prétendit qu’Ian avait changé. Mais changé en quoi ?! Comment ? Qu’est ce que ça pouvait faire de toute manière qu’il ait changé. Leur histoire était terminé. N’en restait que des ruines, et des sentiments amer. De la douleur au creux du ventre et dans le cœur. Au début, elle s’était raccrochée aux souvenirs des moments heureux passés avec lui, aujourd’hui, tout cela n’avait plus aucune importance. Elle avait fait une erreur. Celle de croire qu’elle serait capable d’aimer à nouveau. Et d’être aimer en retour. Ian l’avait trahit. Il lui avait menti en la regardant droit dans les yeux. Comment pardonner ? Comme ne pas avoir de rancune ? Pourtant elle avait voulu l’aimer. Avec force. Elle avait fait passé ses propres problèmes après ceux d’Ian. Seulement elle n’était pas assez forte pour cela et il avait comprit qu’elle l’abandonnait. De son côté, elle s’était sentie encore une fois incomprise. Elle n’avait jamais voulu en arriver là, jamais voulu le quitter, cesser de l’aimer. Tenter en tout cas. Elle avait voulu prendre soin de lui, l’aider, faire en sorte que leur histoire marche. Il n’avait pas souhaiter fait les efforts. Brennan lui-même était également en train de la laisser tomber. Ça aussi ça faisait terriblement mal.

Quelques semaines plus tard, elle se retrouvait à nouveau en isolement. Dans son uniforme orange, elle s’était roulée en boule sur le lit, visage vers le mur, dos à la caméra de surveillance. Elle aurait aimé que son cerveau la laisse tranquille. Mais ça ne cessait de tourner dans son esprit. Trop… tout le temps… lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir, Eli ne bougea pas. Au parfum, elle su qui était là. Ian… elle n’avait pas la moindre envie de le voir. Il prit la parole. Elle garda le silence. Parler ? Pourquoi ? Pourquoi faire ? Avec lenteur, elle se tourna, et se redressa, son dos contre le mur, les jambes remonter jusqu’à son menton. Le voyant de la caméra était éteint. « -qu’est ce que ça peut te foutre… » avait elle répondu après quelques minutes de silence. Sa voix était lasse, monotone. Elle distinguait sa stature dans la pénombre de la pièce. « -c’est vraiment de ça que tu veux parler ? » finit elle par demander sans bouger.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 9 Mai - 11:37

Ian Edwards
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Les semaines qui suivirent l’aveu de la jeune femme, Ian avait maintenu la distance entre eux. Non seulement pour qu’elle ne soit pas la cible de ses codétenues, mais également parce qu’il devait accepter que cette femme ne l’avait jamais réellement aimé. Elle l’avait cru. Tels avaient été ses mots face à Brennan. L’agent n’éprouvait aucune rancœur vis-à-vis d’Eli pour autant. Elle avait le droit de constater que finalement, leurs sentiments n’étaient pas réciproques. Néanmoins, cela n’apaisait pas la douleur qu’il éprouvait depuis. Parce qu’il l’avait aimé et l’aimait toujours autant. Un regard avait suffit pour le lui rappeler. Elle était la raison pour laquelle il avait décidé de se battre. Même si pour cela, il avait fallu qu’il la laisse partir et qu’il s’enfonce un peu plus dans sa dépendance. Le chemin avait été long et semé d’embûche, mais il continuait de s’accrocher à l’idée qu’il puisse la reconquérir un jour. Finalement, il n’en serait rien. Aujourd’hui, Ian allait devoir seulement continuer d’avancer pour lui-même, pour son bien-être. Quant à la mission, il mettrait tout en œuvre pour que la belle brune ressorte de ces murs saine et sauve. Ensuite, ils reprendraient le cours de leur existence. Eli n’avait aucune envie de le voir. Elle avait été suffisamment limpide à ce sujet pour qu’il n’en doute pas une seconde. Sa présence n’était pas la bienvenue. Ce n’était pas pour autant qu’il méprisait la jeune femme. Bien au contraire. Elle était et restait sa priorité. Il l’aimait toujours autant, même s’il allait devoir lutter contre ses sentiments…

Donc lorsqu’Eli fut conduite une fois encore en isolement après avoir déclenchée une bagarre générale au réfectoire, Ian avait usé de ses talents de négociateur pour obtenir de Megan que la caméra de surveillance cesse de fonctionner. Au moins le temps de son entrevue avec la prisonnière. Mais maintenant qu’il se trouvait dans la pièce, le dos contre la porte en acier, face à femme qui n’avait aucune envie de le voir se tenir devant elle, il s’interrogea sur la pertinence de son idée. Que faisait-il ici ?! Il tentait de lui tendre un rameau d’olivier, tentative désespérée de parvenir à faire la paix avec elle, mais au lieu de ça, elle le lui renvoyait à la figure. Il baissa alors la tête d’un geste las, laissant échapper un bref soupir « Qu’est-ce que je fiche ici ? » s’interrogea-t-il lui-même, et finit par relever son regard sur Eli qui venait de reprendre la parole « Je… Je ne sais pas de quoi je peux parler avec toi Eli… » et remua légèrement contre la porte, trahissant sa soudaine nervosité. Le silence les enveloppa de nouveau, et reprit tout en l’observant fixement « Je suis désolé Eli … » finit-il par répliquer avant d’ajouter après un bref silence « J’aurais aimé remonter le temps pour que tu ne t’attaches jamais à moi … J’ai entendu ce que tu as dit à Brennan. Que tu avais cru m’aimer et … » il leva la main en sa direction « Laisse-moi finir, s’il te plaît, Eli », puis reprit avec un doux sourire « Je comprends. On était dans une situation stressante, avec la peur viciée au ventre. J’étais là, j’étais du bon côté… Seulement, j’ai fini par te briser. J’ai terminé le travail. Je t’ai détruite et je m’en veux pour ça. Parce que … Parce que je n’ai pas su être présent pour toi, pour te soutenir alors que tu avais tes propres Démons… J’ai été un homme égoïste qui noyait son désespoir dans l’alcool… Ce que je t’ai dit au commissariat, c’était pour t’éloigner de moi. Pour te protéger de l’homme que j’étais. Je me disais que si je te faisais suffisamment de mal, alors tu partirais et je te sauverais ainsi ». Il émit un petit rire nerveux « C’était un peu stupide, je le consens. Mais je n’ai jamais dit que j’étais intelligent quand j’aimais ».

Toujours le dos contre la porte, il l’observa toujours avec ce sourire doux sur les lèvres « Je disparaîtrais quand toute cette affaire sera terminée. Je cesserais de venir te hanter si c’est ce que tu désires Eli. Mais en attendant, laisse-moi faire mon travail. D’accord ? ». Il n'osait pas s'approcher de risque de la voir se ruer de nouveau sur lui « Si tu as des questions, poses-les moi. J’y répondrai. Sans exception ».


Charly
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Jeu 9 Mai - 15:08

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A chaque fois qu’elle se retrouvait enfermée dans cette cellule, c’était presque un soulagement. Le silence, la solitude… la sécurité. Ça durant quelques heures et puis après… après son esprit se remettait en marche. La conversation qu’elle avait eu avec Brennan ne l’avait pas laissé de marbre. L’analyse qu’elle en avait fait n’était pas très complexe. Il la laissait tombé. Elle n’avait pas voulu écouter ses conseils concernant Ian. L’homme en qui elle avait le plus confiance lui avait dit de se démerder avec ses problèmes de cœur. Elle n’avait pas voulu voir, aujourd’hui elle devait assumer ses conneries. Voilà ce qu’elle avait compris. Faite votre boulot et fermer votre gueule. Eli se sentait plus seul que jamais. Ian d’abord, maintenant Brennan… elle en venait à se dire que si elle était morte avec cette bombe, cela aurait été une meilleure chose. Incapable d’aimer, incapable de faire son job comme il le fallait… elle était une déception pour eux… elle avait vu la peur dans les yeux d’Ian l’autre jour. Elle avait vu le désarroi dans celui de Brennan.

Eli aurait aimé pouvoir mettre son cerveau sur pause. S’évader, sortir d’ici, juste mentalement. Seulement c’était comme si son esprit était totalement bloqué. Elle était en train de désespérer lorsque la porte de la cellule s’ouvrit. Pas la peine de chercher bien longtemps qui se trouvait dans la même pièce. Son parfum… ce parfum qui avait cette capacité à lui faire accélérer le cœur… ce parfum qui avant la rassurait et qui aujourd’hui lui créait une sorte d’angoisse, de douleur horrible. Pourquoi avait-il accepté de venir ? Brennan lui avait conseillé de poser ses question au principal intéressé. Est-ce que c’était le moment ? La première question qui sortie de la bouche d’Eli n’avait rien avoir. « -t’as qu’à vider ton sac… » avait répondu alors qu’il semblait perdu. Ils n’avaient pas besoin d’un sujet précis. Il n’avait qu’à… ouvrir les vannes et laisser se déverser ce qu’il avait à dire.

Il était désolé… de quoi exactement ? C’était si douloureux de la voir là, proche et à la fois si distant. Elle en était à arriver à un point qu’elle l’aimait autant qu’elle le détestait. Remonter le temps… qu’elle ne s’attache pas à lui. Elle ne répondit rien, fixant le mur en face d’elle plutôt que lui. Mais elle tourna la visage. Il avait entendu. « -j’en étais sur… » oui, elle était à peu prêt certaine qu’il n’avait pas quitté la pièce. Elle ouvrit la bouche dans l’espoir de lui expliquer ce qu’elle avait dit. Mais il lui demanda de se taire. « -tu comprends… non tu comprends rien du tout ! C’est vraiment ce que tu penses ? » s’emporta la jeune femme. Il pensait qu’elle s’était servit de lui. Combien de fois allait elle recevoir ce coup de poignard dans le ventre. Puis elle tenta de suivre le résonnement d’Ian. Elle ne comprenait plus rien… Est-ce qu’il avait tout ça pour l’éloigner de lui ? Pour la protéger de lui ? C’était… c’était insensé…

La jeune femme se cacha le visage dans les mains. Puis elle les fit glisser dans ses cheveux, avant de regarder de nouveau Ian. « -Tu hantes mes jours et mes nuits Ian. Que tu sois présent ou non. Tu es toujours dans un coin de mon esprit, dans mes rêves, dans mes cauchemars. Tu es toujours là… » elle pointa son index sur sa tempe. « -Brennan a dit que tu avais changé… tu l’as dit également. Qu’est ce qui a changé ? » elle ne pouvait pas répondre à ce qu’il venait de dire. Ça ne tenait pas debout.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 9 Mai - 15:43

Ian Edwards
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L’accueil que lui réserva la jeune femme, alors qu’il ne souhaitait que comprendre les raisons qui l’avait poussé à enclencher une telle bagarre, le fit douter sur la pertinence de sa présence ici-même. Et alors qu’une certaine lassitude l’accable, Eli lui offrit une possibilité d’enclencher la conversation. Sur tout, sauf cette querelle au réfectoire. Il y avait tant de sujets à aborder, et à la fois, il craignait de le faire. Il n’était plus certain de connaître encore la femme qui se trouvait face à lui. Un petit rictus lui échappa alors que la belle brune lui proposait de mettre des mots sur ce qui lui pesait. Vider son sac. Ian obtempéra donc et se lança dans un monologue sur ce qu’il éprouvait vis-à-vis de leur histoire, de l’aveu qu’elle avait formulé à voix haute à l’agent Brennan. Qu’elle avait cru l’aimer. Ces paroles le hantait encore et toujours. Alors qu’Eli s’apprêtait à contre-argumenter sur les propos qu’elle avait tenu dans cette pièce, le quadragénaire l’interrompit dans son élan. Il souhaitait poursuivre sans être interrompu. La réaction de la belle brune ne se fit pas attendre et il resta impassible face à son apparent agacement « Je ne pense rien. Tu as dit que tu avais cru m’aimer Eli. Je ne vois pas quelle interprétation je peux donner à de tels mots. Mais ça se produit parfois. J’essaie seulement de trouver un raisonnement… Mais si je fais fausse route, alors dis-le moi. Je suis prêt à tout entendre Eli ». Il avait la sensation d’avoir mal interprété au vu de la réaction de la jeune femme, alors il lui laissait toute la liberté nécessaire pour rétablir la vérité, remettre ses paroles dans le contexte. Il voulait que cette lueur d’espoir qu’elle venait d’allumer se pérennise. Il avait envie de croire qu’elle l’avait aimé sincèrement, et que c’était peut-être toujours le cas … Peut-être…

Ian laissa le silence les envelopper, l’observant dans l’obscurité qu’offrait la pièce à cette heure tardive. Cette manière de passer ses mains dans ses cheveux n’a jamais été annonciateur d’une conversation plaisante et empreint d’optimisme. Aux premiers mots qu’elle prononça, l’agent sentit son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Cette sensation de chaleur dans l’estomac talonnait chaque battement de son cœur. Il était omniprésent dans son esprit, jusque dans ses nuits. « J’ai tenté de rester à distance pourtant ... » souffla-t-il avant de baisser les yeux sur ses chaussures. Un petit sourire étira ses lèvres alors qu’il ne releva que ses yeux, gardant sa tête inclinée sur le bas « Oui, j’ai changé » confirma-t-il. Il n’était pas le seul. Elle aussi… Il fixa de nouveau le sol quelques secondes, puis reprit parole « À notre séparation, j’ai voulu mourir… » Il n’en était pas fier, et c’était la raison pour laquelle il continuait de fixer le sol de la sorte « La mort me semblait la seule issue pour ne plus avoir mal. J’ai donc continué à boire, jusqu’à l’excès. J’espérais qu’un jour viendrait où je ne me réveillerais pas ». Ian osa un rapide regard sur Eli « Tu te doutes que ça ne s’est pas produit ». De nouveau, son regard fixa le béton recouvrant la cellule de la jeune femme « Bennie et Brennan m’ont fait interner dans un centre de désintoxication. J’y suis resté deux mois. En parallèle, j’ai suivi une thérapie avec le Docteur Wyatt. Trois fois par semaine ». Il remua légèrement contre la porte en acier et releva finalement son regard sombre sur la femme face à lui « Quand je suis sortie, Andrews m’a proposé de me rendre mon poste, que j’ai refusé. Je suis partit une semaine au bord d’un lac. J’ai campé, je me suis ressourcé, coupé de tout contact avec l’extérieur sauf le lundi. Quand je suis finalement rentré à Washington, il m’a proposé un poste différent. J’enseigne aujourd’hui aux futurs agents du FBI, à Quantico ». Il se mit à sourire « Je ne l’aurais pas pensé, mais j’aime beaucoup ça » et reprit « J’ai cessé de boire depuis ma cure. Je vais aux rendez-vous des alcooliques anonymes toutes les semaines, et je continue de voir mon thérapeute trois fois par mois, parfois plus si c’est nécessaire. Je cours, et je nage aussi maintenant. Je n’ai plus d’élan de violence également envers les cons » Il laissa échapper un petit rire « J’ai compris beaucoup de choses, également celle qui a mené à notre séparation Eli ». Il croisa les chevilles tout en gardant toujours ses mains dans le dos « Et que je ne cesserai jamais de t’aimer… ». Il retira l’une de ses mains de son dos pour désigner du pouce la porte derrière lui « La fois dernière, j’ai menti à l’infirmière. Je n’ai personne. Je voulais qu’on me laisse tranquille » et glissa de nouveau sa main contre la porte « Voilà. Je pense que tu sais à peu près tout de ma vie de ces derniers mois ».

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Jeu 9 Mai - 21:33

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« -tu penses sincèrement que je… je me suis servis de toi ? Qu’il n’y avait rien de sincère lorsque je t’ai regardé dans le fond des yeux en te disant je t’aime ? » Comment osait il dire qu’il ne faisait pas d’interprétation. « -je pensais t’aimer de la meilleure des manières… sauf que je me suis trompée… » elle sentit une boule dans sa gorge. « -visiblement tu n’es pas resté jusqu’à la fin de la conversation. » à quoi est ce que ça servait d’en parler aujourd’hui ? C’était comme remuer le couteau dans la plaie. C’était atrocement douloureux. Après quelques minutes, Eli ouvrit de nouveau la bouche. Qu’il soit présent ou non physiquement ne changeait rien. Il avait emménagé dans sa tête. « -la distance ne change rien. » avait elle répliqué avant de lui demandé ce en quoi il avait changé. Oui, elle avait décidé d’écouter Brennan. De poser la question.

Eli ferma les paupières en entendant la première partie de la réponse. Son cœur se serra tout autant que ses mains sur ses avant-bras, croisé autour de ses jambes. Il n’avait donc rien écouté ce soir-là, devant le commissariat ? Elle lui avait demandé de se soigner. Et qu’ensuite… ils pourraient parlé d’eux. Elle n’osa pas parler. Elle ferma les yeux lentement, tout en l’écoutant. Brennan était venu l’aider… cela lui tira un léger sourire. Il cachait bien son jeu. Mais ce qu’elle retenait surtout, c’était qu’il s’était soigné. Qu’il avait une nouvelle vie. Qu’il était un nouvel homme. Il avait changé… seulement elle aussi. Mais pas de la même manière… il semblait en paix avec lui-même. Heureux de ce nouveau départ.

Elle était heureuse pour lui. « -et pourtant du devrait… » avait alors soufflé. Oui, il devait arrêté de l’aimer. Parce qu’elle ne pouvait appartenir à ce joli tableau qu’il était en train de lui dépeindre. Elle ferait trop… tâche. Elle ne cesserait de lui rappeler son passé. Eli se mordit les lèvres, parce qu’elle avait envie de lui crier qu’elle l’aimait toujours. Qu’elle l’avait aimé sincèrement, vraiment, mais pas comme il le fallait. Aujourd’hui, elle était incapable de recoller les morceaux. Elle ne voulait pas le détruire à nouveau alors qu’il semblait aller mieux. « -Brennan n’aurait jamais dû te demander de venir ici. » avait-elle ajouté : « -pas après tous les efforts que tu as fourni pour cette nouvelle vie. Et tu ne devrais pas t’accrocher à ces sentiments que tu as encore pour moi. Parce que… je fais partie de ce passé douloureux, ce passé que tu as laissé derrière et que tu souhaites oublié. » en résumé, il devait l’oublier aussi. « -tu as dis avoir comprit des choses sur notre séparation… qu’est ce que tu as compris ? » elle osa le regarder quelques secondes, mais elle détourna la regard parce que c’était trop dur… Un partie d’elle voulait le supplier de la sortir d’ici, de la prendre dans ses bras. Mais l’autre, la plus forte, savait que ce n’était pas le choix à faire. Pas le bon choix.

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Manhattan Redlish
Jeu 9 Mai - 22:27

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A venir ...

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Ian n’avait eu de cesse que de ressasser inlassablement les paroles qu’il avait tendu ce fameux jour. Je croyais l’aimer. Mais ce soir, dans la pénombre de sa cellule, la jeune femme venait d’allumer en lui une lueur d’espoir. Il avait désespérément envie de croire qu’elle l’aimait encore, ou qu’elle avait au moins aimé ce lapse de temps que la Vie leur avait offert, avant qu’il ne détruise tout de leur relation. Maintenant toujours une distance entre leurs deux corps, Ian resta appuyé contre la porte sans pour autant détourner le regard de la jeune femme. Le son de sa voix lui avait manqué, l’entendre lui redire ces trois petits mots, même hors de son contexte, venait de créer une sensation dans son ventre. Il ne répondit pas immédiatement à sa question, la laissant poursuivre. La tête légèrement inclinée sur le côté, il lui adressa un doux sourire « Je n’ai jamais pensé que tu t’étais servie de moi Eli. Je sais que les sentiments peuvent être trompeurs dans certaines situations et ça aurait pu être le cas entre nous. Ça ne l’était pas et je suis heureux de l’entendre ». Il avait envie de s’approcher d’elle, de la prendre dans ses bras après tout ce temps, de la toucher, mais se retint. Il n’en avait pas… plus le droit. « Tu m’as aimé de la meilleure des façons Eli. Crois-moi. Tu as été … » et émit un petit rire « Ma plus belle histoire. La plus forte. C’est moi qui n’ait pas su te rendre cet amour de la manière dont tu le méritais. J’étais trop brisé pour cela ». Leur histoire, aussi brève avait-elle pu être, aurait méritée une fin différente. Alors après cette séparation brutale et dont il était l’unique responsable, Ian avait cessé toute communication avec la jeune femme. Il parvenait à obtenir des informations sur Eli grâce à l’agent Brennan qui avait l’amabilité de répondre chaque semaine à son appel. Mais apparemment, cette distance n’avait servi à rien. Il avait continué de hanter la jeune femme … « Je sais » souffla-t-il en connaissance de cause.

Néanmoins, lui était parvenu à changer avec le temps et l’aide nécessaire. Cela n’avait pas été une mission aisée que d’accepter de l’aide de professionnels, de replonger dans son passé tumultueux, mais il y était parvenu. Aujourd’hui, il était un homme nouveau, encore quelque peu boiteux, mais il avait l’espoir que dans un an ou peut-être mois, il parvienne à vivre au quotidien sans tous ces rendez-vous. Il s’était constamment accroché à l’idée qu’il voulait être différent lorsqu’il recroiserait la route d’Eli. C’était le cas. Malheureusement, l’accueil ne fut pas celui espéré et il avait rapidement constaté les stigmates qu’avaient laissé son passé en elle, notamment leur séparation. Une réalité douloureuse. Encore plus au moment où la belle brune lui demanda de cesser de l’aimer. Son cœur s’était serré comme dans un étau, et il avait répondu par un « Je n’en ai pas la moindre envie ». Ce qui était vrai. Il l’aimait et ne souhaitait pas que ses sentiments disparaissent. Peu importe ce qu’elle pouvait en dire. Mais peut-être devrait-il … Il s’interrogea quand la jeune femme reprit parole.

Sa présence n’était pas la bienvenue, malgré leur conversation nocturne et ses excuses sincères. Une fois encore, Eli se flagellait comme si elle était l’unique responsable. « Je n’ai jamais dit que je devais oublier mon passé. J’apprends à vivre avec. Et … Tu m’as dit que si je me soignais qu’on pourrait reparler de notre relation. Pourquoi tu décides pour nous deux aujourd’hui … Tu te vois maintenant comme la personne que je dois oublier … Et comment je fais Eli ? Je veux savoir comment je dois faire. Parce que tu es ma plus belle et ma plus douloureuse histoire d’amour. Tu as réussie à imprégner chaque parcelle de mon être et tout ce que je veux, c’est toi. Tu es la pièce manquante à ma vie. Et t’entendre me dire … C’est comme ça que tu m’as vu quand tu as accepté cette mission ? Comme un passé que tu dois laisser derrière toi ? Tu m’as dit qu’on reparlerais de nous deux, juste pour t’assurer que je me soignerais ? ». Lui avait-elle menti ? Il n’avait pas envie de le croire. Un soupir de lassitude lui échappa. Eli aussi avait changé. Ian releva son regard sur la jeune femme après avoir observé le sol un instant et acquiesça « Que j’ai eu raison de te quitter ». Ian marqua une pause et reprit de sa voix toujours aussi posée et presque douce ce soir « Parce que je n’étais que le reflet de celui qui t’a détruit quand tu n’étais encore qu’une enfant. Je n'avais pas envie que tu vois ton père à chaque fois que tu posais les yeux sur moi… Je savais qu’un jour, tu finirais par avoir peur de moi. C’était inimaginable. Peur que je rentre un jour trop ivre et que je te batte jusqu’à l’épuisement… Parce que c’était ta crainte, n’est-ce pas ? » finit-il par lâcher « T’éloigner de moi, c’était t’ôter cette peur de tes épaules… ». Il resta un nouvel instant silencieux, puis reprit « En te mentant et en te l’avouant, je voulais te tenir à distance de l’homme que j’étais en train de devenir. Je ne voulais pas que tu aimes cet homme-là. Il n’était pas bon pour toi. Brennan avait raison. Je … Je voulais que tu tombes amoureuses de l’homme que j’avais envie de devenir, et que je suis aujourd’hui… Je veux que tu tombes amoureuse de cet homme-là Eli… » et l’observa un instant « Mais j’ai la sensation que tu n’en as pas envie… Pourquoi ? ».

Charly
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Charly
Ven 10 Mai - 15:06

Elionor Griffins
J'ai 36 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis séparée et je le vis, mal.



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Il avait douté… Il avait douté des sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Il s’était demandé si elle avait joué avec lui… Il semblait soulagé d’apprendre qu’Eli avait été sincère. La relation qu’ils avaient tenté de construire avait vraiment des bases fragiles. Eli s’en voulait aujourd’hui de ne pas avoir écouté Brennan. El s’entêtant à vouloir un peu de bonheur avec Ian, elle n’avait finalement que déclenché de la souffrance. Chez lui, comme chez elle. Ils s’étaient fait plus de mal que de bien. Malgré ce qu’ils avaient pu se dire allongés nus dans le même lit. Ils s’étaient détruits l’un l’autre alors qu’ils ne désiraient que s’aimer. « -Ian, on va pas se renvoyer la balle pendant des heures… » rien que dire son prénom était étrange. Elle s’en voulait. Il s’en voulait. « -on pouvait tout simplement pas être heureux longtemps… » on entendait de la résignation dans la voix d’Eli. Elle ne pensait. Ils avaient eu quelques jours, quelques heures, quelques moments de parfait bonheur. Seulement ça n’avait pas durée. Elle se sentait coupable. Lui aussi visiblement. A quoi bon remuer tout ça.

Si Ian avait reprit sa vie en main, de son côté Eli n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle ne pouvait pas accepté qu’il revienne dans sa vie. Qu’il continue de l’aimer. « -parce que moi aussi j’ai changé… » avait elle répondu. « -j’en sais rien… » il n’avait qu’à trouver un moyen. « -non… non je le pensais… » seulement les choses avaient évolué. Elle marqua un silence, ses souvenirs refaisant surfaces. « -quand j’ai accepté cette mission, je n’ai pas pensé à toi. » elle déglutit. « -je n'ai pensé qu’à moi. J’ai pris la fuite parce que je ne pouvais plus supporter de te voir te détruire et d’être tellement impuissante. J’avais… » elle se pinça les lèvres. « -j’avais besoin de me sentir utile, de retrouver quelque chose de connu, de me focaliser sur autre chose. » ce qui n’avait pas été sa plus belle réussite.

Elle lui demanda ce qu’il avait compris. La réponse fut un nouveau coup de poignard dans le creux du bide. « -alors pourquoi tu voudrais revenir… » souffla la jeune femme qui était aveuglée par ses propres ressentis. « -aujourd’hui… c’est toi qui a peur de moi... » qu’il ne dise pas le contraire, elle l’avait lu dans ses yeux. « -parce moi aussi j’ai changé Ian. Parce que je ne suis pas tout à fait ou plus du tout, celle que tu dis encore aimé. Tu… m’as éloigné de toi parce que tu étais toxique… c’est ce que tu viens de dire… alors tu peux comprendre… » elle tourna la tête vers lui. « -tu peux aisément comprendre que je ne peux pas te laisser m’approcher. Te laisser m’aimer à nouveau… aujourd’hui c’est moi qui ne suis plus assez bien pour l’homme que tu es devenu. » elle s’était levée avec lenteur pour se rapprocher doucement. « -j’ai envie de le découvrir, j’ai envie de tomber amoureuse de cet homme Ian… » elle retenait ses larmes, ça s’entendait. « -seulement je peux pas… si je t’ai demandé de te soigner, c’est pas pour te détruire à nouveau… tu comprends ? Dis-moi que tu comprends… » elle resta à un mètre de lui et ajouta: "-je t'en supplie, prends la fuite..."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 10 Mai - 15:44

Ian Edwards
J'ai 42 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis formateur au FBI et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis séparé et je le vis, très mal.

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« On ne se renvoie pas la balle Eli. Je t’explique » avait alors répliqué Ian en sentant sa mâchoire se crisper légèrement. Elle semblait penser qu’elle avait tous les torts. Il n’en était rien. Lui aussi avait sa part de responsabilité dans l’échec de leur histoire. Il n’avait pas su être suffisamment lucide pour comprendre qu’il s’enfonçait dans sa dépendance, et qu’il entrainait Eli dans sa descente aux Enfers. « On n’était pas encore prêt à ce moment-là ». Mais est-ce que ça signifiait qu’ils étaient destinés à poursuivre des chemins séparés dès maintenant ? Eli lui demandait de l’oublier alors qu’il n’en éprouvait pas la moindre envie. Son cœur lui appartenait aussi longtemps qu’il respirerait. C’était la promesse d’un probable futur à deux qui lui avait permis de poursuivre sa guérison avec autant d’investissement, et maintenant … La belle brune avait changé. Elle aussi, et peut-être pas de la manière à laquelle il s’y était attendu ces six derniers mois. Il s’était attendu au pire, mais pas à celui-ci. « Je sais … » avait-il donc soufflé lorsqu’elle le lui rappela ne plus être la personne qu’il avait rencontré quelques mois auparavant, dans ce garage désaffecté, son arme pointait en sa direction. Et maintenant qu’elle s’était immiscée dans chaque parcelle de son être, s’imprimant jusque dans son âme, Eli lui demandait de l’oublier. Mais comment ? Elle n’en savait rien. Lui non plus. « Mais ce n’est plus d’actualité, n’est-ce pas ? » finit-il par souffler avec déception. C’était lui que la jeune femme avait souhaité fuir en acceptant cette mission périlleuse… Son cœur se serra et sa gorge se noua à cette pensée « Je… Je suis désolé Eli… ». C’était sincère. Il aurait aimé être suffisamment fort pour accepter qu’il avait besoin d’aide de professionnels pour surmonter sa dépendance. S’il en avait été capable, ils n’en seraient pas là aujourd’hui.

Aujourd’hui, Ian avait accepté cette aide et en était ressortit plus fort et lucide que jamais. Il était en paix avec lui-même, avec son passé, avec les personnes qui avaient quitté brutalement sa vie depuis qu’il était enfant. Il n’avait plus besoin de bourbon pour oublier ses Démons d’antan. Il avait accepté sa vie telle qu’elle avait été vécue, avec ses drames et ses moments de joies. C’était ainsi qu’il avait compris que sa séparation avec Eli avait été nécessaire. Pour la protéger de lui, pour qu’il puisse sombrer suffisamment et qu’il n’ait d’autres choix que de remonter à la surface ensuite. Mais il eut la sensation que la jeune femme ne le comprenait pas ainsi. « Parce que je t’aime toujours et que je pense être capable de te rendre heureuse aujourd’hui Eli. J’en ai envie ». Il voulait lui offrir cette vie qu’elle méritait tant après toutes ces années de douleurs, de souffrances. Mais il détourna son regard au moment où Eli lui rappela que la femme qu’elle était devenue aujourd’hui lui faisait peur. Il finit par tourner de nouveau la tête en sa direction « Tu t’es ruée sur moi comme si j’étais le pire des enfoirés de cette Terre Eli… Tu as passée six mois avec des assassins de la pire espèce … Tout ça… Oui, j’ai eu peur et pourtant, regarde-moi. Je suis là, dans cette cellule avec toi, sans arme et sans caméra pour veiller à ma sécurité. Est-ce que je te donne l’impression de te craindre Eli ? ». Il n’avait pas peur d’elle. Sinon il ne serait jamais venu jusqu’à elle ce soir.

Toujours le dos contre la porte d’acier, Ian ne quittait pas la belle brune du regard alors que cette dernière peinait à affronter son regard. Son cœur saignait à ses mots. Elle avait changé et elle n’était plus à la hauteur pour l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. « Seulement, nous étions tous les deux brisés à l’époque. Aujourd’hui, je ne le suis plus. Je peux être celui qui te soutiendra chaque jour, jusqu’à ce que tu ailles mieux toi aussi… ». Il n’avait pas envie d’imaginer une vie sans elle à ses côtés. Et encore moins après que cette dernière lui avoue vouloir découvrir cet homme qu’il était devenu et en tomber amoureuse. « Tu ne risques plus rien à le faire Eli… » murmura-t-il. Elle lui posa une question, mais la passa sous silence. Au lieu de ça, Ian combla l’espace entre eux deux et la serra dans ses bras, sa tête blottie contre sa chevelure brune, alors que ses doigts se perdaient dans ses cheveux et que l’autre caresser son dos « Tu ne peux pas me détruire. Je te le promets Eli… Alors ne me demande pas de t’abandonner à nouveau… Je préfère une vie à d’attendre des décennies, dans l’espoir que tu me reviennes, plutôt qu’une vie aux côtés d’une autre ».


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Ven 10 Mai - 16:54

Elionor Griffins
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Pas prêt à ce moment-là ? Est-ce qu’ils l’étaient plus aujourd’hui ? La réponse était non. Eli était heureuse qu’il soit parvenu à aller mieux. Qu’il ait accepté de se soigner, qu’il soit un nouvel homme aujourd’hui. Elle le sentait. Il était différent. Rien que dans sa façon de s’adresser à elle. Il y avait cette douceur dans la voix qui lui faisait du bien autant qu’elle l’énervait. Elle n’était plus la femme qu’il avait aimé non plus. Aujourd’hui, Eli était comme un champ de ruine. Elle ne pouvait pas l’encourager à rester prêt d’elle, à continuer de l’aimer. C’était impossible. « -je… » que cette conversation était complexe et douloureuse. Eli faisait son possible pour ne pas se mettre à crier, pour ne pas lui faire plus de mal encore. Elle se contrôlait au maximum. Ian n’avait pas la moindre idée de la noirceur de son âme… Elle le lui avait dit ce soir-là, au commissariat. Petit à petit, en étant ici, la noirceur avait gagné du terrain. Il prenait le dessus. A voir toutes ses femmes, elle était maintenant convaincue qu’elle ne valait pas mieux. Brennan avait cru voir quelque chose en elle, des années plus tôt. Il avait décidé de la faire sortir de prison pour en faire un agent. Aujourd’hui, il doutait d’elle, il doutait certainement de son choix… peut-être même qu’il regrettait ! Elle lui demandait de la laisser faire son travail, elle en était incapable. Rien ne fonctionnait… rester ici, c’était comme une sorte d’évidence. C’était sa place. C’était sa punition pour avoir du sang sur les mains. « -tu ne peux pas m’aider… » voilà ce qu’elle lui répondit finalement pour éviter de dire une vérité douloureuse, qu’il avait pourtant compris. Il n’y avait pas de eux possible. Plus aujourd’hui. S’ils tentaient quelques choses, elle détruirait tout ce qu’il avait fait en six mois. Elle ne le voulait pas.

« -sauf que moi je ne peux pas te rendre heureux Ian ! » est ce qu’il allait finir par lâcher l’affaire, soupirer et partir. « -tu devrais pourtant… parce que je fais partie de ces femmes. Parce que moi aussi j’ai du sang sur les mains. Parce que moi aussi je suis un assassin. Je l’ai compris peu de temps après mon arrivée ici. Je ne vaux pas mieux quelles… » il devait le comprendre. « -Brennan a voulu me faire croire le contraire pendant toutes ces années. Mais je suis comme elles… » à nouveau une certaine dose de folie prenait possession d’Eli. C’était non. Elle ne laisserait pas revenir dans sa vie. « -non ! » avait elle craché. « -non tu ne peux pas Ian ! » même s’il allait mieux, on ne soignait pas des années en à peine six mois. Et si il replongeait à cause d’elle ? Elle ne le supporterait pas. Elle bougea lentement la tête de gauche à droite, les larmes à la limites de ses yeux. Elle, elle ne risquait rien. Mais lui…

Elle s’était rapprochée pour voir si il allait reculer, se figer, ou bien lire de la peur dans ses yeux. Elle n’avait pas imaginé qu’il la prendrait dans ses bras. Eli reçu en pleine face tout ce qu’elle avait aimé chez lui dès le départ. Son parfum, la puissance de ses bras, cette espèce d’aura rassurante… Automatiquement, elle eut envie de lui. Cela fit germer une idée dans son esprit abimé. Elle chercha ses lèvres rapidement, glissa ses mains sous sa chemise. C’était une manière comme une autre de l’éloigner. Il était trop droit, il ne succomberait pas. Si jamais il cédait, elle userait de ça pour le faire s’éloigner, rapportant qu’il l’avait forcé… il serait obligé de quitter les lieux. Il comprendrait qu’elle n’était pas celle qu’il voulait aimer. Il aurait mal quelques temps, puis il passerait à autre chose…

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