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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 29 Mai - 21:45

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les fiançailles. Le mariage. Les enfants… Bien que ça soit sa sœur qui était confortablement installée dans le fauteuil capitonné, installé face à eux, son verre de whisky à peine entamé disposé sur l’accoudoir, c’était la voix de ses parents qu’il percevait dans sa question. Raison pour laquelle il refusait d’apporter une réponse satisfaisante. Ce fut pour cela qu’Iris jeta son dévolu sur Angelica, espérant probablement obtenir une ébauche de leurs projets futurs en tant que couple, mais cette dernière opta pour l’esquive, avec une habilité qui le fit sourire. Ainsi, l’influenceuse venait de leur obtenir une trêve, malgré qu’il soit contraint de rappeler à sa jeune sœur que leur relation ne répondait à aucun diktat de la société. Mais cela n’avait plus réellement d’importance au moment où Angelica décida de s’éloigner quelques instants d’eux deux. Edward demanda de l’espace à Iris pour les prochaines minutes, bien que dans sa bouche, toute demande prenait une allure d’exigence. Mais sa jeune sœur ne s’en offusqua pas. C’était pratiquement devenu une normalité entre eux, et obéit en s’éclipsant sur la terrasse pour s’imprégner de la vue imprenable qu’elle offrait. Edward profita de cette intimité qu’elle leur offrait pour se rapprocher d’Angelica, glissant sa main dans son dos tout en l’interrogeant sur un probable impair qu’il aurait pu commettre au cours de ces dernières heures. Il n’en était rien. La réponse le soulagea. Peut-être que la présence de sa sœur était devenue trop pesante pour la jeune femme et qu’elle désirait que cette dernière prendre congés. « Je pourrais » rétorqua-t-il du tac ô tac, de la même voix basse.

Angelica avait raison. Ils n’avaient jamais envisagé de rencontrer leur famille respective, et jusqu’à aujourd’hui, elle ignorait l’existence même de sa sœur, lui rappelant qu’ils ignoraient encore tant l’un de l’autre. « Je sais » murmura-t-il, confus par ce qu’il lui faisait endurer ce soir. « Dis-lui la vérité » déclara-t-il par la suite avec conviction. Au cours de ces dernières semaines, le politicien avait été témoin de son travail, de ses collaborations, de cet investissement sans faille qu’elle faisait preuve. Il ne souhaitait donc pas qu’elle se cache parce qu’elle n’embrassait pas une carrière d’avocate, de chirurgien ou de politicienne. Elle était libre de ses choix, quels qu’ils soient. Il se mit à sourire à l’idée qui l’assaillit par la suite et glissa l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille « Je sais ». La journée avait été éreintante pour l’influenceuse, et elle avait sûrement dû aspirée à une soirée plus tranquille que de devoir faire bonne figure face à sa jeune sœur. Sans bouger, Edward la laissa se rapprocher de lui et ressentit une chaleur l’envahir à ses mots. Rien que tous les deux. Lui aussi avait désiré une telle soirée. En fait, il se découvrait un attrait certain pour ses soirées rien que tous les deux.

Son regard l’enveloppa avec tendresse en entendant Angelica le remercier de sa présence sur cette plage en cette fin d’après-midi. « J’avais envie d’être présent pour toi » souffla-t-il, avant d’adresser un bref regard à Iris qui les épiait de derrière la baie vitrée. En se rapprochant du visage de la jeune femme, il pouvait sentir son cœur faire des soubresauts dans sa poitrine, mais se concentra sur ce faux baiser qu’il donnait à sa prétendue petite-amie, puis la laissa reculer. « Non » rétorqua-t-il avec aplomb, tout en venant la blottir dans ses bras, pour venir ajouter rien que pour elle « Je le ferais si tu cesses d’être toi-même pour leur plaire» et déposa un baiser sur son front. Il se recula et désigna les sushis proprement disposés « Je présume que le dîner est prêt ? », et fit signe de la main à Iris pour qu’elle revienne « Je me suis sentie de trop les amoureux, vous savez » « Iris » « Quoi ?! New York, je connais. Mon frère avec une femme, beaucoup moins ». Edward adressa un clin d’œil à Angelica pour la détendre un tant soit peu, et prit place sur l’un des tabourets, piochant le premier sushi qu’il porta à ses lèvres.


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Mer 29 Mai - 22:15

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -non, elle va croire que c’est mon idée ou que je ne l’apprécie pas. » ce qui était totalement faux. Pour l’instant, elles n’avaient que très peu échangé toutes les deux. Angy n’avait pas vraiment prit par au dialogue, un poil trop stressée pour cela, ne sachant pas comment aborder tout ça. « -dis pas ça comme ça, c’est pas ta faute. C’est bien fait pour nous, on a pas tout envisagé… il va falloir y remédier. » elle entendait par là, avoir une stratégie à suivre mais aussi apprendre à mieux se connaitre. Elle lui avait promis de ne jamais le forcé à s’ouvrir, par conséquent, elle n’avait jamais posé de question intime. Angelica n’était pas très à l’aise en ce qui concernait la famille. Edward semblait avoir une entente cordiale avec sa sœur. C’était déjà ça. Elle lui demanda quoi dire au sujet de son job et la réponse lui fit marquer un temps d’arrêt. « -tu es sûr ? » elle le dévisagea. « -parce que si mes souvenirs sont bons, ça t’a légèrement rebuté lorsqu’on s’est rencontré… » elle l’avait d’ailleurs très mal prit. Mais elle décida de faire confiance à Edward, avant d’élaborer un stratagème. Elle allait poser les questions, faire parler Iris et éviterait ainsi d’être le centre de l’attention. « -donnes moi quelques infos, elle est avocate, elle a des enfants ? Un mari ? Un chien ? »

Lorsqu’il glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle lui en voulu d’être si doux ce soir avec elle. Il y avait eut un tel changement chez lui, comme ne pas être déstabiliser. Comment ne pas entendre la voix de Flynn dans sa tête. Iris avait eut exactement les mêmes mots. « -enfin je dis ça, mais tu n’as pas eu une journée reposante non plus… » Flynn avait fait son enquête. Elle était au courant de la conférence de presse. Elle comprenait mieux son humeur de la veille. Mais ce sujet allait devoir attendre un peu. Elle préféra le remercier pour sa présence en fin de journée, son implication également alors qu’il n’était obligé de rien.

Angy proposa un faux baiser, juste pour en mettre plein les yeux à sa sœur. Lorsque ses lèvres touchèrent son pouce, elle se demanda quel gout pouvait avoir celles d’Edward. Alors pour éviter un nouveau trouble à ajouter à la liste, elle demanda avec humour si il lui dirait de quitter les lieux si jamais elle n’assurant pas dans son rôle. Elle lui sourit, mais ne put empêcher le trouble lorsqu'il la serra contre lui. Avec lenteur, comme si elle n'avait elle ne voulait pas reculer mais qu'il le fallait, Angy se recula, avant de dévisager quelques secondes son soit disant petit ami. Est-ce qu’il appréciait vraiment la femme qu’elle était ? « -oui. Mangeons avant que ça soit froid. » s’amusa Angy, chassant ainsi les questions qui venaient lui envahir l'esprit.Elle s’installa à côté d’Edward, et sourit à Iris. « -désolée… on a pas eu l’occasion de beaucoup se voir aujourd’hui… » oh le beau mensonge. Angy se servit et demanda : « -tu ouvres du vin mon amour ? » oui, ça serait vraiment bien ! Après avoir manger le premier sushi, elle dégaina sa première question : « -alors comme ça tu as deux filles ? » autant évite le sujet du boulot tout de suite…

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Jeu 30 Mai - 9:31

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Pour ne placer Angelica dans une situation plus inconfortable qu’elle ne l’était déjà, Edward était prêt à demander à sa jeune sœur de rentrer à Staten Island ce soir. Toutefois, l’argument que lui opposa cette dernière était pertinent. Ça risquait de tendre leur relation, et il ne faisait nul doute qu’Iris aurait des doutes sur qui était à l’origine de cette demande. Il abdiqua donc dans son sens « Bien ». Ils allaient jouer au couple uni et heureux jusqu’au petit matin, et reprendrait ensuite leurs habitudes à la suite de son départ. « Oui. J’ai omis quelques détails », comme les visites inopinées de sa famille, par exemple. Edward allait devoir se livrer davantage sur certains détails de sa vie personnelle, ainsi qu’en apprendre davantage sur Angelica, pour éviter de se retrouver dans une telle situation à l’avenir. Parce qu’il ne faisait aucun doute que certains détails finiraient par les trahir tôt ou tard. Quant à la carrière d’Angelica, le politicien était prêt à ce qu’elle confie la vérité à sa sœur. Bien évidemment, sa décision ne pouvait que surprendre la jeune femme qui avait subi un certain dédain de sa part le jour de leur rencontre, et ensuite. Toutefois, il avait changé. Cette relation le changeait peu à peu. « Je sais » avoua-t-il, avant de reprendre « Seulement maintenant, je vois une femme qui mène ses réseaux sociaux à l’image d’une véritable entreprise, qui s’investit corps et âme pour offrir un endroit sûr et bienveillant à ses followers. C’est aussi une partie de toi ce métier, et je n’ai pas envie que tu mentes. C’est peut-être une manière d’abattre tous ses clichés auxquels je me suis accroché moi aussi, avant de constater que vous n’étiez pas tous similaires. Pour certains, c’est un gagne-pain comme un autre, puis il y a des personnes comme toi, qui veut utiliser son métier pour transmettre un message de bien-être. Alors ne mens pas » et lui sourit « Je serais-là pour te soutenir quoiqu’il arrive ». Angelica ne devait pas avoir honte de son métier, bien qu’il ait su lui faire comprendre le contraire au début de leur relation. Mais il avait changé. Elle le faisait changer. Elle lui ouvrait de nouveaux horizons et il ne voulait pas qu’elle se cache derrière ses mensonges. Si Iris avait un commentaire, il saurait faire barrage pour que ça ne l’atteigne le moins possible. Il s’en fit la promesse. « Elle est avocate, bientôt associée, au même titre que son mari Conrad. Ils ont deux petites filles, Alicia qui va fêter ses 6 ans et Sophie qui a eu 3 ans il y a deux mois » et ajouta sur un ton plus léger « Pas de chien. Elle en a peur depuis qu’elle a été coursé par l’un d’eux lorsqu’elle n’avait que sept ans ». Ça l’avait traumatisé.

Dans un geste, il replaça délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille et fronça les sourcils « Tu sais ? » demanda-t-il quelque peu intrigué. Il n’avait pas parlé de son travail ou des derniers évènements qui avaient causé leur dispute à la jeune femme. Enfin, sa conférence de presse avait diffusé sur plus d’une chaine de télévision. Il serait difficile de passer outre la bavure du policier qui avait tiré sur l’enfant sans évaluer son environnement au préalable. Une enquête interne avait été diligentée, et ils attendaient les nouveaux éléments. Son cœur entreprit des battements plus soutenus en approchant son visage du sien, ses doigts faisant barrage à leurs lèvres. Il avait envie de savoir quel goût aurait ses lèvres si elle l’avait réellement embrassé. De whisky sûrement. La question que posa ensuite Angelica coupa court à ses réflexions et sa réponse fut sans appel. Non, il ne la jetterai pas dehors si elle commettait un impair. Il déposa ensuite un baiser sur son front tout en l’attirant à lui, et lui confia qu’il le ferait si elle cessait d’être elle-même pour convenir à ses proches. Elle était libre d’être qui elle était. Il voulait qu’elle le sache. Il se recula avec lenteur, et à contrecœur notamment « Oui, ça serait dommage » rétorqua ce dernier avec un sourire, et laissa Iris revenir jusqu’à eux pour dîner. « Ne t’excuses pas. Je n’ai jamais dit que ça me dérangeait. En fait, je trouve que l’amour lui va bien au teint » répliqua sa jeune sœur en tapotant sa joue mal rasée « Va t’asseoir » répliqua Edward pour ne pas l’inviter à poursuivre dans son élan et acquiesça à la demande d’Angelica. Mon amour. Il allait vraiment prendre goût à ce surnom. Il porta son dévolu sur un Bourgogne millésimé qu’il servit aux deux femmes, avant de s’octroyer également un verre. « Oui. Alicia et Sophie. Vous devriez venir à son anniversaire ! » s’exclama ensuite Iris « J’ai du travail Iris » « Tu dis ça à chaque fois. Elles ont envie de voir un peu leur oncle. Tu nous manques ». La mâchoire d’Edward se crispa, et sa jambe remua sous l’agacement « Tu as encore le temps d’y réfléchir » souffla Iris tout en se rapprochant d’Angelica « Si tu pouvais essayer de le convaincre, je t'en serais reconnaissante », avant de lui donner un petit coup d’épaule. « En parlant travail, qu’est-ce que tu fais dans la vie Angelica ? » demanda sa sœur avant d’enfourner un sushi dans sa bouche.


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Jeu 30 Mai - 10:04

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Il était hors de question de chasser Iris de l’appartement ce soir. Visiblement, elle avait certaines habitudes, comme celle de débarquer sans prévenir et de dormir chez son frère sans que cela soit prévu. Angy ne souhaitait pas que la sœur d’Edward pense qu’elle ne l’apprécie pas. Alors, elle resterait dormir ce soir, et eux, et bien ils allaient improviser. Même si l’idée de dormir dans la chambre d’Edward en sa compagnie n’était, selon Angy pas une grande idée. Ils n’en étaient pas encore là. Chaque chose en son temps. Pour l’instant, il fallait déjà passer la soirée sans faire de boulette. Par exemple, parler ouvertement de son métier… est ce que c’était une bonne chose ? Angy se souvenait parfaitement de la réaction d’Edward lorsqu’il avait appris ce qu’elle faisait dans la vie. Elle ne tenait pas à recevoir le même genre de discours de la part d’Iris. Jugement de valeur… Elle avait tellement de mal avec ça. Mais elle ne voulait pas non plus le mettre mal à l’aise. Alors elle insista. Est-ce qu’il était certain de la réponse qu’il venait de lui donner ? Ce qu’il ajouta comme argumentaire la mise presque mal à l’aise. Il avait vraiment changé de point de vue… « -merci… » avait elle soufflé avant de hocher la tête. « -d’accord pas de mensonge là-dessus. » elle aimait son travail, elle aimait la façon dont elle le faisait. Et visiblement, c’était également le cas pour Edward. Alors elle resterait elle-même. Ils verraient bien le résultat…

Elle nota mentalement les information qu’Edward lui donna sur sa sœur. Mariée, deux enfants, avocate. Pff ça forçait le respect. Même si dans l’esprit d’Angy, elle avait du mal à imaginer des familles comme celle des Wyler passer du temps avec leurs enfants… elle ne dit rien à ce sujet, elle se trompait peut-être. Elle ne souhaitait pas émettre de jugement de valeur. Iris la stressait parce qu’elle était la sœur d’Edward. Mais elles seraient peut-être capable de s’entendre. Un nouveau hochement de tête. Elle se morfondait mais Edward n’avait pas eut une belle journée. « -pendant la préparation du shooting, Flynn m’en a parlé. » elle adressa un sourire doux à l’homme qui se tenait juste à côté d’elle. Elle comprenait mieux la réaction d’Edward la veille. Enfermée dans son stress, elle n’avait pas su voir qu’il n’allait pas bien. Et finalement il avait eut raison, ses propres inquiétudes étaient minimes…

Il était temps de passer à table, de s’éloigner quelque peu l’un de l’autre, même si Iris semblait vraiment emballée par leur relation. Angy n’avait pas s’empêcher de sourire avec tendresse à Edward, qui semblait sur la défensive constamment avec sa sœur. « -j’aime beaucoup leurs prénoms… » commenta Angy. Quant à venir à l’anniversaire… cela ne semblait pas plaire à Edward. De son côté, elle n’était pas partante du tout. Ça voulait dire plonger dans l’univers Wyler, sans doute rencontrer les parents… elle n’était pas prête à ça. « -et bien… ça dépendra de la date… » elle n’allait pas dire haut et fort que c’était non ! Elle ne voulait surtout pas mettre Edward dans une position fâcheuse. Il avait sans doute ses raisons de refuser un tel événement. De son côté, les fêtes de familles… c’était de mauvais souvenirs… Mais elle pensait aussi à cette petite fille qui allait souffler ses bougies. A sept ans, Angy aurait aimé être entouré des personnes qui l’aimait. Ils en reparleraient… décidément, elle allait devoir faire une liste des sujets à évoquer. Elle s’allongeait d’heure en heure.

La question tomba. Son métier. Angy prit le temps de boire une gorgée de vin, qu’elle trouva délicieux. « -je suis ce qu’on appelle vulgairement une influenceuse. Même si je n’aime pas vraiment ce mot. » elle joua quelques secondes avec le sushi qui se trouvait dans son assiettes. « -le but de mon entreprise est de booster les femmes, principalement, à donner le meilleur d’elles-mêmes, à croire en elles aussi… J’ai… j’ai plusieurs cordes à mon arc… on va dire ça comme ça… » Iris la regarda, puis regarda son frère. La surprise pouvait se lire dans ses yeux. « -c’est… inattendue. » commenta la sœur d’Edward. Angy ne su pas vraiment comment prendre ce mot. Mais elle décida d’ajouter : « -oui… je veux bien croire que tu imaginais une autre carrière pour la petite amie de ton frère. »

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Jeu 30 Mai - 14:14

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Lors de leur rencontre, Edward avait souvenir de s’être montré particulièrement méprisant à l’encontre d’Angelica et de son métier. À ses yeux, l’influence était un monde superficiel qui idéalisait une vie sur fond de manipulation et de mensonge. Toutefois, la jeune femme n’appartenait pas à cette catégorie. Elle avait créé une réelle entreprise fondée sur le bien-être des femmes. C’était un métier et il avait pu le constater de lui-même au fil de leur colocation. Par conséquent, le politicien ne souhaitait pas qu’elle mente pour correspondre à l’image que désirait sa famille. Ça signifiait censurer une part d’elle-même, et il ne le cautionnait pas. Quant à la probable désapprobation d’Iris, la jeune femme pouvait compter sur son soutien au moment venu. « Pas de mensonge là-dessus » confirma-t-il avec douceur. Mais Angelica avait raison. Lancer la conversation lui permettrait de gagner en sympathie à l’égard de sa jeune sœur, et pour cela, il lui livra quelques informations. Enfants, carrière, et l’absence de chien dans le jardin. Après ces deux derniers jours, Edward aurait mille fois préféré s’enfoncer dans le canapé dans une tenue décontractée, en compagnie d’Angelica, pour visionner un film ou seulement profiter de la présence de l’un et de l’autre, discutant jusqu’à tard dans la nuit, comme ils en prenaient parfois l’habitude. Mais tous leurs projets venaient de tomber à l’eau avec la visite inopinée de sa jeune sœur, mettant leur conversation en attente. Pourtant, Edward avait envie de lui parler, de s’excuser et de justifier son comportement de la veille. Angelica n’avait pas mérité un tel accueil, une si maigre considération de ses angoisses. Bien qu’au vu des paroles de la jeune femme, elle semblait avoir été informée des derniers évènements qui avaient rendu son petit-ami particulièrement exécrable. « Ça n’excuse pas tout, je le sais », mais dorénavant l’influenceuse savait que son comportement odieux à son encontre n’avait été gratuit.

Edward avait fait le choix de ne pas encourager sa sœur quand elle évoquait l’amour qu’ils étaient supposés se porter l’un à l’autre. Par chance, son inhospitalité relevant pratiquement de sa seconde nature, notamment à l’encontre de ses proches, Iris ne s’en offusqua pas outre-mesure et prit place comme il le lui demanda, tandis qu’il se servait du vin. « Sophie pour notre grand-mère maternelle, et Alicia pour celle de Conrad » précisa sa sœur comme si ça avait une importance pour la suite de la conversation. Alors qu’en réalité, tout ce dont désirait cette dernière, s’était de les mener jusqu’à l’invitation à l’anniversaire de sa nièce. Edward n'avait jamais été adepte des conventions sociales, ce qui incluait les réunions de famille. Ne vous méprenez pas, il affectionnait réellement et sincèrement chacun des membres composant son entourage. Toutefois, chaque réunion apportait son lot d’interrogations sur ses ambitions politiques, sa vie personnelle, l’absence de petits-enfants que ses parents désespéraient d’obtenir de son côté, sans compter la déception qu’il lisait dans les yeux de ces derniers lorsqu’il se renfermait un peu plus sur lui-même à chaque question, jusqu’à décider qu’il était l’heure pour lui de s’éclipser. Une situation que méconnaissait sa sœur qui était parvenue à réussir à tous les échelons. Des enfants, un mariage stable et heureux, ainsi qu’une carrière trépidante. Donc, une fois encore, Edward déclina l’invitation. Il sentit tout son corps se tendre à la réponse d’Iris, sa mâchoire se crispant davantage au moment où Iris trouva opportun de rallier l’influenceuse à sa cause. Cette dernière botta en touche, évitant de le placer dans une situation inconfortable et la remercia intérieurement pour sa délicatesse. « Tu l’as bien choisie » « Je sais » confirma-t-il tout en fixant le vin qu’il faisait tourner dans le fond de son verre ballon.

La question à laquelle s’était préparée Angelica ne se fit pas attendre. Elle ne changea pas de fusil d’épaule et se montra sincère, exposant également une image différente de ce milieu, comme pour convaincre sa sœur que c’était plus que son métier, ce n’était pas seulement placer des produits. La réponse d’Iris ne se fit pas attendre. Inattendue. Cela signifiait dans la bouche de sa jeune sœur qu’elle n’adhérait pas à l’idée. Edward posa aussitôt sa main sur la cuisse d’Angelica, resserrant son emprise tandis qu’il fixait sa sœur, d’un regard presque caustique, la mettant en garde sur la suite de ses propos alors que la jeune femme mettait des mots sur le fond de sa pensée. « Je n’ai pas dit cela. Ne te méprends pas Angelica, je t’apprécie. Seulement, mon frère aspire à une belle carrière politique et ça pourrait lui porter préjudice ». Il décida d’intervenir « Vous aspirez à une belle carrière politique » et leva sa main libre, lui signifiant qu’il n’avait pas terminé « Son métier ne diffère pas de celui d’une Community manager dans une grande entreprise, ou du journalisme spécialisé. Elle fait ce qu’elle aime et j’aime ça. J’aime l’idée qu’elle s’épanouisse dans sa carrière. Je ne vais pas censurer ma petite-amie pour convenir aux diktats de la société, et plus encore de ma famille. Notre relation, et Angelica plus précisément me plait telle qu’elle est. Quand je la vois, je ne vois pas un CV, mais la femme que je t’ai décris tout à l’heure. Maintenant mange tes sushis, ils vont refroidir » précisa avec un humour pince-sans-rire. « Oui. Je suis désolée. Tu as raison. Je n’aurais pas dû. Seulement tu sais… Nos parents ont toujours mis un point d’honneur à qu’on embrasse de belles carrières, et … » « Je m’en moque » précisa Edward avec aplomb « Tu as raison. Désolée Angelica. Bon, eh bien dis m’en plus. Pourquoi as-tu choisi de devenir influenceuse ? ».


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Jeu 30 Mai - 20:45

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy abordait le repas de façon plus sereine. Cette petite conversation avec Edward lui avait fait du bien, tout comme cette étreinte ou encore ce baiser qu’il avait déposé sur son front. Plus jours avançaient, plus elle avait la sensation que la ligne de démarcation devenait flou. Quoi qu’il en soit, elle avait faim, mais elle devait aussi participer à la conversation. Qu’elle engagea d’ailleurs afin de ne pas être prise au dépourvu. « -oh… » elle regarda Edward : « -tu portes aussi le prénom de quelqu’un de ta famille ? » elle avait toujours trouvé ça vieux jeu. Sans compter le côté spirituel de la chose et les répercutions transgénérationnelle… mais elle évita d’en parler de peur de passer pour une dingue. Il y allait déjà avoir la question sur son métier qui allait mettre tout le monde bien à l’aise… autant ne pas en rajouter. Pour ce qui était de l’anniversaire de la petite, Angy décida de ne pas trop s’avancer. D’une parce qu’Edward ne semblait pas vouloir y aller. De deux, parce qu’elle n’en avait pas la moindre envie non plus ! Lorsqu’il confirma les mots de sa sœur, Angy pencha légèrement la tête, un léger sourire timide sur les lèvres. Encore une fois cette interrogation : est-ce que c’était sincère ?

Et puis la question tant redoutée tomba. Angie suivit les conseils d’Edward et annonça donc la vérité. Qu’elle était influenceuse sur les réseaux sociaux, et que son but était l’épanouissement des femmes. La réaction d’Iris ne se fit pas attendre. Angy n’était pas dingue, elle savait parfaitement que son métier ne collait pas avec le standing Wyler. Angy sourit de façon assez acide. « -m’apprécier est un grand mot je pense. » elles se connaissaient depuis quoi, deux heures à peines. « -et j’ai conscience de tout ça merci. La preuve, j’ai demandé à Edward ce que je devais te dire si tu posais cette question. La vérité qui n’allait pas plaire, ou un mensonge pour faire joli. » Iris ouvrit la bouche mais Edward décida d’intervenir. Elle sentait sa main sur sa cuisse. En l’écoutant, elle eut presque du mal à avaler sa gorgée de vin. Etrangement cette fois elle n’avait pas de doute sur la sincérité de ces mots. Elle se demanda comment il l’avait décrite.

Iris sembla se confondre en excuse. « -il a déjà une belle carrière. » précisa Angy, comme si le poste qu’il occupait aujourd’hui n’était pas suffisant. « -lorsque vous avez eu vent de la relation d’Edward dans la presse, vous ne saviez pas qui j’étais. Nous avons pensé à cela. Avec mon métier nous espérons changer les mentalités des électeurs, montrer que la politique, ça peut aussi être quelque chose qui concerne tout le monde. » à la base, le but de leur collaboration c’était ça, faire gagner des voix à Edward. Mais alors qu’elle en parlait, elle se demanda si c’était vraiment ce qu’il voulait finalement… Est-ce qu’il aimait son travail ? Ses responsabilité ? « -parlons plutôt de toi ou de tout autre chose tu veux bien ? » demanda la jeune femme qui ne supportait pas d’être juger de la sorte pour un mot et un métier que ces gens ne connaissaient pas. Elle était fatiguée, et n’était pas d’humeur à répondre plus poliment. Edward lui en voudrait peut-être… « -parlons de ton métier, est-ce une passion ? Est-ce que tu aimes ce que tu fais ? Qu’est ce que tu fais d’ailleurs exactement parce avocate… il en existe bien des sortes… » elle se saisit à nouveau de son verre de vin pour en prendre une nouvelle gorgée. Finalement entre la fatigue et l’alcool, elle allait s’endormir comme un bébé même si elle partageait le même lit qu’Edward.

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Jeu 30 Mai - 21:50

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Pour maintenir un certain contrôle sur les échanges à venir, Angelica avait fait le choix d’engager la prochaine conversation en s’intéressant aux enfants de sa jeune sœur. Ses nièces. Il ne parvenait pas à prendre le temps de les voir grandir, et sans les nombreuses photographies que lui envoyait Iris, il n’était pas certain qu’il aurait été capable de mettre encore un visage sur leur nom. Il culpabilisait chaque jour de sacrifier ce temps au profit de son travail, et plus encore en présence d’Iris qui lui rappelait constamment son absence. Toutefois, il ne supportait plus l’ingérence de ses proches, et bien que l’idée de les confronter était séduisante, ils restaient tous des gens auxquels il tenait tout particulièrement. L’absence était donc une alternative acceptable pour chacun d’entre eux. « Non. C’est une tradition du côté de Conrad » répondit Edward à la question et reprit « Mes deux prénoms me raccrochent à mes origines européennes. Edward, pour le Royaume-Uni d’où est originaire mon père et Andrea pour l’Italie, d’où est originaire ma mère ». Il portait bien suffisamment le poids de la pression familiale, pour devoir également supporter leur prénom. Il porta son verre de Bourgogne à ses lèvres, dont l’acidité agréable se mariait parfaitement au dîner de ce soir, soulevant la saveur des différents poissons présentaient à eux. Il reposa lentement son verre tandis qu’il laissait Angelica répondre à sa sœur concernant son choix de carrière qui était implicitement condamné par Iris dont la réaction ne se fit pas attendre. « C’est une manière de parler Angelica » reprit sa jeune sœur qui avait usé de ce moment uniquement par politesse. « Je suppose donc que mon frère a préféré la vérité au mensonge » déclara cette dernière en adressant un bref coup d’œil à son grand-frère qui se tenait derrière elle, la surplantant de quelques centimètres.

Comme Iris avait sûrement du le présager, Edward décida d’intervenir pour couper court à la conversation qui prenait forme, et plus précisément aux jugements de valeurs portés par sa sœur à l’encontre de la jeune femme. La main sur la cuisse d’Angelica, il se lança dans une diatribe à l’unique attention de cette dernière, ne souhaitant pas que sa famille ne contrôle également la carrière de l’influenceuse. Elle était libre de mener son entreprise comme elle le désirait, et il n’hésiterait pas à faire barrage à la moindre de leur intervention durant toute la durée de leur contrat si jamais si ses proches s’octroyaient un droit de juger Angelica de biens des manières. Cela eut pour effet d’adoucir sa sœur, laissant ensuite Angelica reprendre, tandis qu’il reprenait un sushis, signifiant que son intervention était terminée. « Ce n’est que le début. Le Sénat qu’est une étape dans son ascension ». Ces mots tendirent aussitôt le politicien qui n’était plus certain d’avoir d’appétit soudainement. La mâchoire crispée, il se retint de commenter la décision que prenait ses proches sur la manière de conduire sa carrière politique. « Mon frère ne bénéficie pas d’une bonne presse. Je doute que votre relation ne lui octroie davantage de voix. Il doit seulement se montrer plus chaleureux avec les gens, et ils le lui rendront par leurs votes. Il doit conquérir ce poste seul » déclara Iris d’une voix presque solennelle qui conduit Edward a laissé échapper un petit rire nerveux qui ne présageait rien d’encourageant pour la suite de la conversation « J’ai l’impression d’entendre notre père, et grand-père Joe également » « Edward » « La conversation est close ». Iris ne tenta pas de le contrarier sous son propre toit, d’autant plus lorsqu’il usait de ce ton si froid qu’elle parvenait à oublier le jeune homme qu’il était antan…

Entendre Angelica menait à nouveau leur échange lui permis de laisser retomber la pression qui avait tendu l’ensemble de son corps. Il déposa sa main sur sa cuisse de nouveau, caressant sa peau de son pouce, la remerciant silencieusement de cette initiative, et se saisit de ses baguettes de son autre main. « Si tu veux » l’encouragea Iris qui avait posé un bref regard sur son frère qui venait de se renfermer, constatant que seule Angelica détenait la clef. « Je suis avocate en droit des affaires, c’est Shore & Crane depuis maintenant huit ans. Et oui, c’est une passion... » Iris comprit et sourit, lui adressant son sourire le plus chaleureux qu’elle détenait en réserve « Je sais ce que tu essaies de faire. Tu es passionnée toi aussi par ton métier, et tu veux créer un parallèle. Je comprends Angelica. Et si ça ne dérange par Edward, alors parfait ». Un peu plus d’une heure plus tard, Edward disposait une barrière entre les deux côtés du lit, fait d’oreillers qu’il avait récupéré dans les différentes chambres du penthouse, et releva son regard sur Angelica « Je me suis dit que tu te sentirais plus à l’aise de partager le même lit si j’instaurais une frontière ».

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Ven 31 Mai - 11:11

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait hoché la tête, avant de sourire : « -j’adore Andrea… » c’était la stricte vérité. Ce prénom lui allait tout aussi bien que le premier. Mais ce petit moment sympathique de dura pas. Iris voulu savoir quel était le métier d’Angelica, et cette dernière opta donc pour la sincérité comme le lui avait demandé Edward. Une vérité qui ne sembla pas plaire à la jeune sœur… A la réponse qu’Iris formula, Angy sentie quelque chose se tendre en elle. Elle préféra reposer son verre, tout comme les baguettes… C’est une manière de parler. Voilà, pensa Angy, le petit jeu de sympathie vient de finir. Par ces quelques mots, Iris venait de se définir comme supérieure à elle. Elle la prenait pour une femme sans cervelle. La jolie rousse inspira lentement et discrètement, afin de ne pas répondre quelque chose du genre : oh vraiment, je n’avais pas saisi. Angy avait envi d’en finir avec cette conversation, avec cette soirée. Elle était fatiguée et clairement elle savait qu’elle n’aurait pas le tact et la patience nécessaire pour rester de marbre face à Iris. Edward ne voulait pas qu’elle gomme sa personnalité. Elle ne le ferait pas.

Elle posa sa main sur celle d’Edward, juste sur sa cuisse. Elle sentait que tout cela le contrariait. « -c’est amusant, maintenant que tu connais mon métier, notre relation semble bien moins te plaire. » avait elle répliqué sans pour autant s’énerver. Cela sous entendait simplement que depuis le départ, cela sonnait faux. Edward était assez âgé pour décidé ce qu’il voulait faire de sa vie, ou de comment gérer sa carrière. Angelica décida de changer de sujet, de recentrer la conversation sur Iris. Elle écouta avec attention Iris, souhaitant véritable s’intéresser à sa personne. « -non, j’essaie sincèrement d’apprendre à te connaitre. » avait répondit la belle rousse d’un ton posé. Tout n’était pas que manipulation.

La soirée lui avait paru interminable. Iris leur avait laissé quelques minutes de répit pour appeler son mari et ses filles. Angy avait déclaré qu’elle allait se coucher. Elle récupéra un pyjama dans sa chambre, prit le temps de se démaquiller et de retirer ses talons. Puis elle avait gagné la chambre d’Edward, qui lui avait donné la permission d’y entrer, avant qu’il ne soit présent, le temps qu’il souhaite une bonne soirée à sa sœur. Angy s’était enfermée dans la salle de bain, s’était changée, puis l’avait attendu, emmitouflé dans un kimono de soie. Un regard lorsqu’il était rentré. Puis elle l’avait laissé prendre possession de la salle de bain à son tour. Elle l’observa construire la grande muraille de Chine au milieu de l’immense lit et releva son regard sur lui lorsqu’il prit la parole : « -t’as peur que je colle mes pieds froids contre tes mollets ? » demanda Angy avec ironie. « -je t’avoue que tout à l’heure ça me posait problème, mais là, je suis tellement fatiguée, que je m’en moque. » elle retira le kimono après avoir éteint la lampe de chevet et se glissa sous les draps. Elle se positionna sur le côté, regardant la table de nuit, les mains sous le visage et après une petite minute de silence elle souffla un : « -je ne sais pas si l’idée d’Ava se révèle être une si bonne idée que ça… »


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Ven 31 Mai - 11:52

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward expliqua l’origine de ses deux prénoms, qui n’étaient aucunement liés à un membre de sa famille, mais unique un rappel permanent de ses origines européennes. Et durant ces quelques secondes, alors qu’il la couvait du regard avec douceur, il avait la sensation qu’ils n’étaient plus que tous les deux face au comptoir, murmurant pour elle seule un « Moi aussi » sur un ton complice. Toutefois, cette parenthèse fut brève puisqu’Iris lança les hostilités par son seul comportement. Edward n’avait pas songé que sa jeune sœur puisse réagir ainsi, et émettre un tel jugement de valeur, à l’encontre d’Angelica, tout simplement parce qu’elle ne correspondait pas aux standards édictés par leur famille. Il la pensait son allié, elle ne l’était aucunement en finalité. Elle n’était que la bouche de leurs parents. C’était la raison pour laquelle le politicien avait prit de la distance avec ses proches, et cette soirée n’était qu’un douloureux rappel. Pour autant, Edward ne se désolidarisa pas de la jeune femme, lui rappelant à voix haute qu’elle avait tout son soutien dans ce qu’elle entreprenait, peu importe l’opinion de sa sœur. Toutefois, plus la conversation se perpétuait dans le temps, et moins le politicien parvenait à réprimer son agacement vis-à-vis de sa jeune sœur. Donc tout en lui rappelant son soutien silencieux en glissant sa main sur sa cuisse, il cherchait également une manière d’apaiser la tension qui se percevait dans sa manière de se tenir, dans ses muscles qui dansaient sous la peau de sa mâchoire. Il adressa un regard à Angelica qui venait de poser sa main sur la sienne, et entrelaça leurs doigts comme pour la sentir plus près encore. « Ne te méprends pas Angelica. Je n’ai rien contre votre relation. Mais… » Iris ne put poursuivre qu’elle fut interrompu par la voix dangereusement basse d’Edward « Si », et tourna la tête en direction de sa sœur « Par chance, je n’attends pas votre agrément » « Edward… ». Pour lui, la conversation était close, et la jeune femme tenta de dévier la conversation sur un autre sujet. Elle, entre autre. En vain. « Eh bien d’accord… ».

La suite du dîner fut particulièrement pesante, et Edward ne retint pas la jeune femme lorsqu’elle déclara vouloir rejoindre les bras de Morphée. Sa chambre était tout à elle, comme il le lui précisa à demi-mots pour ne pas éveiller les soupçons d’Iris aux côtés de qui il resta le temps d’un dernier café de fin de soirée. « Plus jamais. Tu m’entends ?! Plus jamais tu ne la considère ainsi à nouveau, encore moins sous mon toit » « Que crois-tu que vont penser papa et maman en l’apprenant ? ». Edward délaissa sa tasse de café sur le rebord de l’évier, se rapprocha de l’ilot central et déposa ses mains à plat sur le marbre, son regard azuréen s’assombrissant « Elle n’est pas prostituée ou call-girl. Elle est influenceuse et elle aime son métier. Ça m’ait suffisant, et de facto, ça l’est également pour vous ». Sa voix signifiait que le sujet était clos. Il se retourna face à l’évier, versa le reste du liquide brun jamaïcain dans le fond de l’évier, adressa un dernier regard à sa sœur « On m’a dit que la nuit portait conseil » et par ces mots mit fin à la conversation. Iris savait où se trouvait sa chambre, elle n’avait nullement besoin de lui.

Lorsqu’Edward pénétra dans sa chambre, la jeune femme était d’ores et déjà présente. Il prit soin de refermer la porte derrière lui, et prit appui tout contre, en laissant échapper un long soupir, les paupières closes. Il s’autorisa une longue minute ainsi posté, et se dirigea ensuite dans la salle de bain pour enfiler un pas de pyjama et un débardeur. En revenant auprès du lit, il installa une délimitation entre eux afin qu’Angelica se sente plus à l’aise en sa compagnie. La soirée avait été suffisamment éprouvante, il ne souhaitait pas que sa nuit le soit également. L’influenceuse parvint à lui tirer un sourire tandis qu’il relevait ses prunelles azures sur elle « Oui », avant de se justifier. Il resta silencieux, l’observant retirer son kimono pour dévoiler une tenue plus légère, et rejoignit à son tour les draps de soie. Allongé sur le dos, les deux mains posées sur son torse, fixant le plafond de sa chambre qui venait de sombrer dans une totale pénombre, il ressassa le déroulé de la soirée jusqu’à ce qu’Angelica n’évoque ses regrets à voix haute. Son cœur se serra d’une manière qui lui était peu familière, mais ça n’en restait pas moins douloureux. « Tu regrettes notre rencontre Angelica ? ».


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Ven 31 Mai - 13:55

Angelica Gordon
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Comment Iris pouvait prétendre apprécier le couple qu’ils formaient. C’était un mensonge. Elle jugeait le métier d’Angy, mais également les gouts de son frère en matière de petite amie. Edward avait changé d’avis, même si à peine deux mois plus tôt, il tenait presque le même discours que sa petite sœur. Angelica avait l’habitude d’être jugé sur son travail. On la considérait directement comme une femme sans cervelle, quelqu’un qui voulait faire de l’argent facilement au détriment des autres. Quelqu’un capable de vendre n’importe quoi pour son profit. Ce n’était pas vrai. Elle ne faisait pas partie de ce genre d’influenceuse. Et elle ne voulait jamais le devenir. Son job lui plaisait parce qu’il lui offrait une liberté certaine, une revenue régulier et plus que plaisant. Mais ce qu’elle aimait, c’était surtout apporter du bien-être aux femmes de sa communauté. Elle prenait le temps de répondre aux commentaires, mais aussi aux messages privés. Elle donnait des conseils, sans jamais affirmer qu’elle avait la science infuse. Elle tentait de rester humble et droite. Elle ne prônait pas la beauté du corps, mais la beauté de l’âme. Elle souhaitait que toutes les femmes qui la suivaient, puissent s’épanouir dans un monde cruel envers le sexe soit disant faible.

Iris n’avait même pas chercher à savoir ce qu’elle faisait exactement. Elle jugeait seulement sur un mot. Heureusement, Edward était présent pour prendre la défense de la belle rousse qui se retenait vraiment pour ne pas se montrer malpoli. Elle tentait de ne pas perdre de vue que c’était la sœur d’Edward qui se trouvait en face d’elle. Angy avait fait un légère grimace, alors qu’Edward venait de trancher. Si, Iris avait quelque chose contre eux. Contre Angelica. Contre ce job qui ne collait pas à la vie bien rangée et toute tracée de l’homme politique qu’était son frère.

Angy se retira, laissant Edward avec sa sœur. Juste quelques minutes seule afin de faire retomber la tension. La fatigue était présente, le malaise de dormir dans la même chambre que lui l’avait quitté. Elle voulait seulement s’allonger et se reposer. Que cette soirée se termine. Elle espérait qu’Iris partirait tôt le lendemain. Peut-être en même temps qu’Edward. Lorsqu’il entra dans la pièce, elle était déjà prête, ayant prit soin d’enfiler un pyjama le moins osé qu’elle avait, même s’il avait vu bien plus de son anatomie cet après-midi. Elle parvint à lui tirer un semblant de sourire en commentant les oreillers. Puis elle s’allongea dans les draps qui portaient l’odeur d’Edward. Dos à lui, elle finit par dire quelques mots. Elle entendit sa réponse mais répondit à côté à cause de la fatigue, comme si les mots n’avaient pas fait le chemin : « -on a pas réfélchit à toutes les configura… attends quoi ? » elle se tourna pour se retrouver nez à nez avec un oreiller. « -roh. » râla la jeune femme, avant de le soulever pour voir le visage d’Edward. « -je n’ai pas dit ça. Pourquoi tu dis ça ? » elle distinguait légèrement les traits de son visage malgré la pénombre. Elle finit par déposer l’oreiller un peu plus loin sur les couvertures et ajouta : « -si tu m’avais posé cette question il y a quelques semaines, lorsque je suis partie loin, j’aurai probablement dit oui. Sans vraiment le penser. Mais non, Edward, je ne regrette pas notre rencontre. Et j’apprécie un peu plus de jour en jour l’homme que tu me laisses découvrir. » elle reposa la tête sur l’oreiller, en faisant toujours face à Edward : « -parles moi. Explique moi. » le ton était doux. Elle voulait comprendre.

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