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LE TEMPS D'UN RP

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 31 Mai - 14:37

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La réussite était une constante dans la famille Wyler. Parents, grands-parents, arrière-grands-parents. Aucune génération n’échappait à cette exigence. Toutefois, Edward avait souhaité s’émanciper de cette apologie de la réussite dès son plus jeune âge. Il n’avait jamais aspiré à la vie qu’il menait aujourd’hui, et sans cet accident de voiture qui avait remis toute sa vie en perspective, il ne serait pas cet homme-là aujourd’hui. Il serait sûrement devenu le photographe qu’il avait toujours désiré être, aurait parcouru le monde pour en saisir chaque instant par le biais de son objectif. Mais la vie n’était pas un long fleuve tranquille où il était aisé de mener sa barque. Des évènements chamboulaient à jamais des gens, des existences. Edward était devenu le fils qu’avait tant espéré ses parents, se pliant à leur exigence sans mot dire pour être ce candidat au Sénat qui faisait en partie leur fierté. Parce qu’à l’exception de sa carrière professionnelle, il n’était qu’une déception. Et parce qu’il ne connaissait que trop bien le poids que cette pression familiale, Edward avait tenté de protéger au mieux Angelica des jugements de valeurs de sa sœur Iris. Digne héritière de la famille Wyler. Ils ne parviendraient pas à imposer leurs exigences à la jeune femme. Il souhaitait qu’elle reste libre d’être qui elle désirait, sans contrainte, et bien moins encore d’une famille à qui elle ne devait rien. Une réalité qu’avait difficilement accepté Iris, mais il s’assurerait de l’avoir à l’usure. Toute la durée du contrat durant, l’influenceuse n’aurait pas à subir les critiques gratuites de ses proches. Il s’en assurerait personnellement. Toutefois, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la culpabilité d’avoir laissé cette soirée se produire… Angelica avait contrôlé au mieux ses émotions avec une habilité rare, mais elle n’avait pas signé pour être si peu considérée par des inconnus…

C’était donc tout naturellement qu’en entendant les mots d’Angelica dans la pénombre de leur chambre, il puisse envisager le regret derrière ses paroles. En la sentant remuer sur son côté du lit, Edward tourna lentement la tête en sa direction. Elle avait retiré le coussin qui faisait barrage « Tu as dit que l’idée d’Ava n’était peut-être pas si bonne que ça ». Pour lui, ça ne pouvait qu’avoir une seule et unique signification. Angelica regrettait leur rencontre. « Tu m’apprécies de plus en plus ? » murmura-t-il, comme s’il craignait que ça soit un mauvais tour de son esprit, et qu’elle n’ait jamais prononcé ses mots qui pourtant le touchaient en plein cœur. Il se tourna entièrement sa direction, ses deux mains jointes, faisant barrage entre sa joue et l’oreiller, pour observer la femme qui se tenait face à lui, et dont il parvenait à discerner les traits grâce à la lumière qui filtrait par la fenêtre de la pièce. « Tu aurais le droit de regretter de m’avoir connu » commença-t-il et reprit après un bref silence, et un léger silence. Il se repositionna sur le dos, les deux mains sur son torse et les yeux rivés sur le plafond « J’ai la sensation que ce contrat te retiens à moi, comme la Belle est retenue par la Bête… ». Edward tourna la tête en direction de la jeune femme « Tu es pétillante, lumineuse, intelligente et d’une douceur rare, et tu viens de sombrer dans un comte de Grimm dont je suis l’antagoniste ». Un soupir et fixa de nouveau le plafond « J’ai été odieux avec toi, et quand même bien je tente de te dévoiler l’homme que je suis au fond et que j’ai sincèrement envie d’être pour toi, il suffit d’un rien pour que je redevienne un réel cauchemar. Tu vis au quotidien avec un homme dont tu ne peux pas anticiper la réaction le soir, lorsqu’il rentre… Et comme si cela ne suffisait pas, tu viens d’avoir un aperçut de ma famille ce soir. J’ai… Je pensais Iris mon alliée, et elle est à l’image de ma famille, percevant tous les gens autour d’eux par le prisme de la réussite » et posa de nouveau son regard sur Angelica « Alors que tout ce qui m’importe, c’est que tu sois heureuse et épanouie au quotidien, peu importe la manière dont tu y parviens… Et ça, je l’ai compris grâce à toi ». De nouveau à fixer le plafond, comme s’il craignait de déceler dans son regard un détail qui pourrait lui faire plus de mal « C’est épuisant. Donc tu as le droit de regretter de m’avoir connu, d’avoir apposé ta signature sur ce foutu contrat que tu dois maudire encore plus ce soir, de vouloir retourner à ta vie d’avant, et retrouver une certaine quiétude en rentrant chez toi le soir ».


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Charly
Ven 31 Mai - 16:09

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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La soirée était terminée. Edward venait de la rejoindre. Ils étaient l’un et l’autre en pyjama. Et ils allaient se mettre au lit comme un petit couple. Si on omettait la grande muraille qu’avait érigé Edward entre eux. Est-ce qu’il avait peur de dormir avec elle ? Elle ne se posa même pas la question en se glissant sous les draps, Angy voulait seulement s’allonger. La fatigue était là. Elle avait passé la moitié de sa journée en borde de plage, dans l’eau froide… l’air de la mer l’avait toujours mise hs. Pourtant, elle ne put s’empêcher de faire une phrase complète plutôt que de dire simplement un : bonne nuit. Phrase qu’Edward interpréta à sa façon. En quelques secondes, elle lui faisait face et détruisait une partie de la muraille pour parvenir à le distinguer. « -ba je sais ce que j’ai dit merci. » ironisa la belle rousse. Mais elle n’avait pas voulu dire qu’elle regrettait de l’avoir rencontrer. Et elle lui fit savoir. « -oui… ça semble si fou que ça ? » s’amusa légèrement Angy dans l’espoir de le voir sourire de nouveau. Elle n’était pas la seule à avoir passé une rude soirée en face d’Iris. « -oui, mais ce n’est pas le cas. » appuya Angy alors qu’il lui faisait face, exactement dans la même position quelle.

Elle baissa les yeux lorsqu’il se détourna pour fixer le plafond. « -sacrée comparaison. Tu es légèrement moins poilu… » elle n’aimait pas du tout ce qu’elle entendait. « -Edward… » souffla Angy mais il reprit son discours et elle l’écouta jusqu’au bout avant de déclarer un : « -ok stop… t’as fini c’est bon ? » elle se retourna afin d’allumer la lampe de chevet, puis elle se tourna, et passa un bras par-dessus la muraille, surplombant ainsi quelque peu Edward. « -alors déjà, je ne suis pas ta prisonnière. Le jour où je voudrais partir, je le ferai. » ça déjà c’était dit. « -il est tout à fait logique qu’on ait du mal à comprendre ou anticiper la réaction de l’autre. On ne se connait pas Edward. Enfin très peu. Techniquement, on a un peu tout fait à l’envers. » elle lui sourit avec douceur. « -normalement, les gens apprennent à se connaitre avant d’emménager ensemble. Ils savent un minimum comment communiquer, comme va réagir l’autre… c’est pas encore notre cas, mais on va s’améliorer. Enfin si tu en as envi aussi. » après la soirée qui venait de se dérouler, il avait peut-être envie de tout stopper aussi.

Angy se rallongea, les deux mains sous la joue, tournée vers lui. « -quant au jugement de ta sœur… ta famille devrait se pencher un peu sur ma réussite au lieu de se borner à une seule mot qui leur fait peur. » elle ajouta : « -c’est possible que je gagne plus quelle… » avec un légère grimace. Angy n’avait aucun souci financier. « -je vais pas mentir, j’aurai préféré me passer de cette soirée… mais j’ai… on a survécu. » elle eut un léger rire. « -ce que je voulais dire, c’est qu’on a pas assez parlé des tous les cas de figure possible qui vont nous tomber dessus. » elle l’observa quelques instants. « -et peut-être que ta sœur a raison. Qu’une relation avec une influenceuse serait peut-être plus nocif à ta carrière que de rester seul. » elle se pinça les lèvres et ajouta : « -est ce que tu aimes ce que tu fais dans la vie ? La politique, tes responsabilités… » elle espérait qu’il répondrait, et qu’il le ferait sincèrement.

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Manhattan Redlish
Ven 31 Mai - 17:05

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Angelica était la première femme qui pénétrait dans sa chambre, et plus encore pour passer la nuit à ses côtés. Et quand bien même il avait érigé une frontière à l’aide de coussins, l’idée de partager son lit avec la jeune femme ne le troublait pas. Probablement que cela résultait du fait que la soirée avait été particulièrement anxiogène, et qu’il souhaitait au plus vite l’oublier dans les bras de Morphée. Ce qu’il aurait sûrement fait si la voix de l’influenceuse ne lui était pas parvenue. Des mots qui étaient annonciateurs d’une longue conversation, parce cela avait fait germé quelques craintes dans l’esprit du politicien. Malgré cela, Angelica parvint à lui extirper un maigre sourire, avant qu’elle n’infirme ses doutes. Ce soir, sous les draps de soie, la jeune femme ne regrettait pas le contrat qu’ils avaient signé précédemment, tout simplement parce qu’elle commençait à apprécier l’homme qui se dévoilait à eux. Des paroles qui le touchèrent tout particulièrement. De nouveau, il esquissa un sourire plus timide cette fois-ci tout en répondant un « Oui. Assez ». Les gens ne l’appréciaient pas. Au mieux, ils l’ignoraient. Au pire, ils le détestaient lui et ses idées. Imitant Angelica, il se tourna sur le côté, joignant ses mains sous sa joue afin de lui faire face. Une fois encore, elle lui confirma ne pas regretter son choix. Pourtant, elle avait tant de raison de le faire, et se chargea d’en énumérer les principales tout en fixant le plafond de sa chambre, ignorant la tentative d’Angelica de tourner ses mots à la dérision. Puis il y a eu cette manière de prononcer son prénom qui produisait toujours une sensation en lui… Il tourna la tête en sa direction, son silence répondant à sa question.

La lumière qui éclaira de nouveau la pièce le fit légèrement grimacer, l’espace de quelques secondes, jusqu’à ce qu’il habitue à la luminosité, et déposa son regard sur Angelica qui le dominait légèrement. Angelica était si douce, si patiente avec lui. Il ne méritait pas tant de bienveillance de sa part, pensa-t-il. « Oui » et décida d’agrémenter sa réponse de quelques mots « Oui, bien sûr que j’en ai envie ». Si tel n’était pas le cas, il y aurait longtemps que leur contrat aurait été rompu. « Ils ne le feront pas, et c’est pour ça que je dois te tenir éloignée d’eux. Pour te protéger », précisa-t-il, en appuyant sur les trois derniers mots. Elle ne devait pas pâtir des critiques acerbes de son entourage. Edward se tourna de nouveau en sa direction, glissant ses mains sous sa joue, pour mieux entrevoir le visage de la jeune femme qui se tenait à ses côtés « Moi aussi » murmura-t-il « J’avais organisé toute une soirée pour nous deux, tu sais. Rien d’extraordinaire… J’avais récupéré le numéro d’une nouvelle enseigne qui a ouvert à deux rues d’ici et qui propose des burgers sain et bio… Et on aurait dîner dans le salon, devant un film. Une comédie peut-être… ». Iris avait réellement tout gâché ce soir, de telle sorte qu’Angelica venait elle aussi à douter de la pertinence de leur idée. « Il y aurait deux mois, j’aurais confirmé vos dires à toutes les deux. Ce soir, je m’en moque. Tu m’apportes plus que des voix ». Elle lui apprenait à sourire de nouveau, à apprécier de rentrer à l’appartement le soir venu pour discuter de sa journée. Il aimait aussi faire semblant de lire le New York Times au moment où l’aiguille approchée dangereusement de 7H30, afin de pouvoir la voir entrer dans la cuisine. Elle lui apprenait à percevoir la vie autrement, et c’était tout ça qui était le plus important pour lui aujourd’hui. À la question qui suivit, Edward se renferma dans son mutisme peut-être une minute de trop, mais finit tout de même par répondre par un simple « Non », dans un premier temps, avant de poursuivre « Non. Je n’ai jamais souhaité cette vie-là, et même si je l’ai toujours su au fond de moi, je crois que je commence à le réaliser peu à peu ».


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Ven 31 Mai - 17:36

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je crois que tu es fatigué… c’est pour ça que tu dis n’importe quoi. La plus part des gens connaissent uniquement l’homme que tu as été avec moi durant les deux premières semaines… le vrai toi… » parce que oui, elle considérait que c’était sa vraie personnalité qu’il lui offrait lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. « -je commence vraiment à l’apprécier… » elle voulait qu’il le sache, et qu’il l’imprime dans son esprit. Elle avait besoin de vraiment bien voir son visage pour le reste de la conversation. Alors elle alluma la lampe de chevet, souriant devant la grimace d’Edward. Elle avait débarqué chez lui du jour au lendemain. Ils ne se connaissaient pas. Alors pour elle, c’était logique qu’ils aient encore du mal à appréhender les réactions et les émotions de l’autre. Ils faisaient tout à l’envers. Et puis leur relation était particulière. Ils étaient un couple sans en être un. Il y avait ce rôle à jouer face aux autres, ces rôles qui parfois semait le trouble. Qui faisait naitre des questions, sur la sincérité de ce qui était dit. Elle voulait croire qu’Edward l’était, comme lors de la soirée poker. Que finalement, il n’y avait que ces petits surnoms qu’ils se donnaient devant les autres qui était du cinéma. « -ok… on peut que faire mieux de toute manière. » avait répondu Angy avec un petit sourire amusé.

Quant à ce que pouvait penser la famille d’Edward… « -Edward, dans mon monde aussi il y a des gens qui ne m’aime pas. Sauf que d’ordinaire ils sont de l’autre côté de mon écran, pas en face à face comme ce soir. » elle avait envie de caresser sa joue, mais elle se refreina. C’était mieux. « -on ira pas à l’anniversaire et si jamais ils débarquent, tu m’envoie un message et j’irais dormir chez moi. Ça t’évitera des problèmes. » c’était des options qui pouvaient être misent en place. Des idées. « -oh… tu m’intrigues… » il avait pensé à la soirée… « -j’aurai vraiment préféré cette soirée-là. On la fera demain d’accord ? » ce n’était que partie remise. Ils prendraient ce temps ensemble, tranquillement. Angy ne su pas quoi répondre à ce qu’il ajouta par la suite. Elle se contenta de sourire presque timidement.

Quelques minutes plus tard, elle lui demanda s’il aimait son job. Elle avait la sensation qu’il occupait une place qui ne lui convenait pas. Devant son silence, elle comprit que c’était peut-être la question de trop. Il avait le droit de ne pas répondre. Mais contre toute attente, il finit par avouer. Angy eut un pincement au cœur. Plutôt que de lui dire qu’il pouvait encore changer, qu’il pouvait tout laisser tomber ou encore ne pas se présenter aux élections, elle lui sourit avec douceur et demanda : « -qu’est ce que tu voulais faire quand tu étais plus jeune ? » il y avait certainement des raisons, familiale… ou autre pour qu’il décide tout de même de mener cette carrière.

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Ven 31 Mai - 20:16

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Jusqu’il y a peu, Edward ignorait que coexistait en lui deux hommes. Le politicien, qui était dépeint comme antipathique et acariâtre par la presse et l’opinion publique, et celui qu’il dévoilait peu à peu à Angelica, et qu’elle commençait à apprécier. C’était ce dernier qu’il souhaitait être lorsqu’il était à ses côtés, et l’entendre formuler un tel aveu ne pouvait que l’atteindre de la manière la plus agréable qui soit. Si la pénombre ne masquait pas en partie ses traits, elle l’aurait sûrement surprit en train de rougir à ses mots, mais se contenta de sourire, tout en lui avouant « Il n’existe que pour toi ». Il n’était pas prêt à se dévoiler tel qu’il était au reste du monde, et n’était pas certain de le désirer non plus. Il aimait l’idée qu’il était ainsi uniquement en sa présence, qu’elle soit la seule à être capable d’extirper un peu de sa lumière dans l’obscurité qui l’enveloppait. Et en parlant de lumière… Angelica alluma sa lampe de chevet afin de pouvoir mieux se discerner tandis qu’ils échangeaient sur cette soirée qui ne les avait pas laissé indemne. Ils avaient pu constater au cours de ces dernières heures, que des ajustements devaient être effectués pour approfondir leur relation de couple aux yeux des autres « Je trouvais qu’on s’en sortait plutôt bien » précisa malgré tout Edward en esquissant un maigre sourire à l’attention de la jeune femme allongée à ses côtés. Quant à sa famille, et plus précisément sa sœur, elle était l’unique fautive de la tournure de cette soirée désastreuse. Elle était à l’image de la famille Wyler, observant le monde avec des œillères, sans prendre conscience qu’Angelica était tellement plus qu’une simple influenceuse. « Tu peux les bloquer sur un téléphone. Tandis que ma famille, c’est impossible ». Il acquiesça d’un seul signe de tête, puis fronça les sourcils « Ce sont eux le problème Angelica et tu… tu imagines si tu étais réellement ma petite-amie ? Tu aurais passé la nuit chez Flynn pour les éviter. C’est insensé » et poussa un long soupir en fermant un instant les paupières. Il aurait aimé qu’Iris se montre moins intransigeante. En fait, il aurait aimé que la soirée se soit déroulée telle qu’il l’avait imaginé. Des burgers de la nouvelle enseigne, un plaid, et tous les deux dans le canapé à regarder un film. « Demain. ».

Lorsqu’Angelica décida de nager dans le sens du courant initié par sa sœur, Edward décida de mettre fin à cette idée. Le politicien n’avait de faire que des voix de ses électeurs ou bien encore de sa réussite au Sénat. La jeune femme lui avait apporté tellement plus depuis qu’elle était entrée dans sa vie. Et c’était ce qui importait pour Edward. Il ne sut comment interpréter le sourire et le silence d’Angelica, mais ne l’interrogea pas pour autant. Il respectait sa réponse silencieuse, comme elle respecta le fait qu’il ne formule pas de réponse dans l’immédiat, et qu’elle lui accorde le temps nécessaire pour lui répondre. La politique n’avait jamais été une idée de carrière pour lui. Il n’avait jamais aspiré à devenir adjoint du maire de New York ou bien candidat au Sénat, et moins bien encore de gravir les échelons jusqu’à la Maison-Blanche. C’étaient les aspirations de ses parents, pas les siennes. La question qui suivit le fit se redresser un moment dans le lit, occupant son esprit en retirant les coussins un à un, les jetant au sol « Je crois que ça n’a plus vraiment d’utilité » et reprit sa place initiale dans le lit, dans une posture identique à celle d’Angelica « Photographe » et sans savoir le pourquoi du comment, il continua dans sa lancée « J’étais à l’image de Peter Parker lorsque j’étais adolescent. Réservé et timide, je passais mon temps à photographier tout et tout le monde. J’avais constamment mon appareil autour du cou, mon skateboard sous le bras et une casquette à l’envers qui cachait ma tignasse brune que je peinais à ordonner à l’époque ». Il sourit « J’avais été même accepté dans une école renommée ici-même à New York lors de ma dernière année de terminale. Mon avenir était tracé… ». Il se voyait photographe de mode ou de guerre, son cœur balançait entre ses deux univers… « La famille de Tommy a emménagé dans l’appartement voisin lorsque j’avais 3 ans. On est donc naturellement devenu amis. On passait tout notre temps ensemble, et il m’entraînait souvent en soirée. Ce jour-là, la fête avait lieu dans la maison d’un de ses amis de l’équipe de football. On était jeune, insouciant et on fêtait la fin de nos examens de fin d’année. On avait bien trop bu, et il a insisté pour prendre le volant. J’étais sûrement plus ivre que lui de tout manière, alors je l’ai laissé faire. Je suis monté du côté passager, et sa petite-amie se trouvait à l’arrière ». Il baissa son regard qui s’était brusquement assombrit, non pas de colère, mais par la tristesse qui l’accabla tandis qu’il poursuivait son récit « Je ne pourrais pas te dire comment a eu lieu l’accident, ce qui s’est passé. On chantait à tue-tête l’une des chansons du groupe Abba, Et la minute d’après, Tommy était sur le capot de la voiture, mort sur l’instant et… » sa gorge se noua. Il inspira profondément « Je peux encore entendre sa petite-amie hurler à l’arrière… Je m’en suis seulement sortit avec le bras cassé et une plaie ouverte au bras à cause des éclats de vitres… ». Une nouvelle inspiration « Je suis resté enfermer dans ma chambre durant les six mois qui suivirent. Ma mère venait me déposer mon repas devant la porte. Je n’ai jamais intégré l’école de photographie… Je suis entré à l’université de droit au semestre suivant grâce à un ami de ma mère ». Il ne releva pas son regard sur Angelica, soucieux de croiser ses prunelles émeraudes et d’y lire quelque chose qu’il ne pourrait pas supporter « Tu connais toute l’histoire » murmura-t-il.


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -j’en suis honorée, mais je te l’ai déjà dit, je trouve ça dommage… » elle sourit et ajouta : « -parce que tu es une belle personne Edward… » même s’il semblait vouloir se convaincre que non. Elle alluma la lumière, souhaitant le voir. Beaucoup de choses passaient par le regard avec Edward, et rester dans la pénombre, c’était prendre le risque de passer à côté de quelque chose. Elle lui adressa un sourire moqueur. « -on peut faire mieux. » se répéta Angy. Oui, ils s’en sortaient bien… c’est ce qui les avaient conduit à se faire la gueule toute une soirée parce qu’ils avaient été incapable de communiquer convenablement… Ils allaient apprendre à mieux se connaitre. Pas parce qu’il le fallait, mais parce qu’ils en avaient envie. Ça n’avait rien avoir. Elle n'avait pas envie de lui déballer sa vie pour qu’il soit au courant si jamais on lui posait une question à son sujet. Elle voulait lui parler de sa vie parce qu’il en avait envie, parce qu’il voulait mieux la connaitre. Et elle était convaincue que c’était pareil pour lui. « -et pourtant, c’est un peu ce que tu fais non ? En évitant les repas de famille… » elle savait qu’elle touchait un point sensible. « -oh non, si j’avais réellement été ta petite amie, ta sœur aurait sans doute quitté la maison toute seule… » sous entendant par-là, que ce soir, elle s’était montrée sous son meilleur jour. « -la famille… ce sont les personnes qui sont censées t’aimer le plus, et finalement plus on est loin mieux c’est… » c’était clairement sa façon de penser. Elle entretenait très peu de relation avec ses parents. Et c’était bien mieux ainsi. Ils passeraient une meilleure soirée demain. C’était certain.

Pour la suite, elle resta silencieuse face à ce qu’il venait de dire. Parce que les mots ne voulaient pas sortir. Ou bien parce qu’elle ne voulait pas exactement savoir ce qu’elle lui apportait. Quoi qu’il en soit, cette affirmation lui allait droit au cœur. Lorsque se fut son tour de poser sa question, elle cru l’espace de quelques secondes qu’Edward allait se lever. Mais il ne fit que retirer les coussins qu’il avait prit le temps de placer afin de séparer leurs deux corps durant la nuit. Cela la fit sourire. « -j’ai toujours les pieds froids… » s’amusa la belle rousse, lui souriant lorsqu’il reprit sa place. Son sourire s’étira un peu plus lorsqu’il commença à se confier. Photographe… Lentement, elle cessa de sourire en écoutant la suite, avec une furieuse envie de le prendre dans ses bras. Roh et puis merde, lorsqu’il termina son histoire, elle caressa sa joue quelques instants. « -merci de me faire assez confiance pour te livrer ainsi… » elle savait parfaitement que ce n’était pas rien de raconter ce genre de chose, sortie tout droit du passé. Pour ce que ça valait, elle souffla un « -je suis désolée… » Puis elle retira sa main avec douceur, sans pour autant le quitter des yeux. Cet épisode de sa vie était toujours douloureux, ça se voyait, ça se sentait. Est-ce qu’il s’en voulait ? Sans doute… elle n’aurait pas le culot de dire comme tous les autres, que ce n’était pas de sa faute, qu’ils étaient jeunes, que c’était sans doute écrit… Angy respecta un silence que quelques minutes, en le regardant toujours avec douceur. Pas de pitié ou de tristesse, seulement de la douceur. "-parle moi de lui..." Angy lui laissa le temps pour répondre, remontant légèrement les draps parce qu'elle avait froid, sans doute à cause de la fatigue et non parce que l'esprit de Tommy avait décidé de leur rendre visite... ça faisait du bien de penser aux personnes disparues, de penser aux beaux souvenirs.




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Ven 31 Mai - 22:08

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Une belle personne… « Ne dit pas ça » murmura-t-il à son attention. Il n’était pas une belle personne. Il était tout juste agréable à vivre au quotidien pour la jeune femme. Ne se souvenait-elle pas de son comportement à son égard lors de leur rencontre et des semaines qui suivirent ? De la douceur dont elle avait su faire preuve à son encontre, avant qu’il ne balaye tout cela d’un revers de main brutal, et qui l’avait particulièrement blessé ? Non, il n’était pas une belle personne. Bien qu’il mettait tout en œuvre pour le devenir à ses côtés, pour ne plus lui faire du mal par ses réactions soudaines et hasardeuses qu’elle ne méritait aucunement. Probablement qu’Angelica avait raison. Ils étaient capables de faire mieux, sans prendre le risque de faire pire que leurs débuts de colocation. Il sourit alors à la jeune femme, en répétant « On peut faire mieux ». Les élections n’étaient pas pour demain. Il restait encore quelques mois de campagnes et tout ce temps pour s’appréhender mutuellement, connaître leurs histoires personnelles, les détails insignifiants qui rendaient toutes les personnes un peu spéciale. Ce soir, Angelica avait pu découvrir une part de sa vie en rencontrant sa sœur, constatant que ses relations avec sa famille étaient loin d’être chaleureuses. Pas de repas le dimanche midi tous ensemble, à échanger et à rire aux éclats. Ça n’existait pas et ça ne serait jamais le cas. Plus encore après le comportement de sa jeune sœur à l’encontre d’Angelica qui était un dommage collatéral de tous les dysfonctionnements qui frappaient la famille Wyler. « C’est… Différent. Parce que même si je ne suis pas présent, je peux encore sentir toute la déception que je leur inspire ». Parce qu’un fils candidat au Sénat, mais décrié par l’opinion publique, ce n’était pas le plan de vie qu’ils avaient envisagé pour lui… Un sourire étira les lèvres d’Angelica qui précisa ses dires « Je t’ai demandé pourtant de rester toi-même. Je ne me serais pas mis en colère si tu l’avais fait, tu sais » déclara-t-il avec douceur. Ça aurait été légitime. Bien qu’impassible en apparence, Edward fut particulièrement intrigué par les mots employés par Angelica « Je t’écoute ». Parce que les mots employés n’étaient pas anodin à son sens et il voulait savoir. Il voulait être présent pour elle aussi.

Edward avait été particulièrement déstabilisé par la question relative à son rôle de politicien, mais le fut plus encore lorsqu’Angelica l’interrogea sur le métier qu’il aurait aimé exercer. Tout simplement parce que ça le ramenait à des décennies plus tôt, et à cette accident qui avait tout bouleversé dans sa vie. Mais avant de répondre à sa question, il se redressa et délesta le lit de tous ses coussins finalement inutiles. Ils s’étaient rapprochés malgré leurs présences et aucun d’eux n’en semblait troublé. « Je m’en accommoderais » lui répondit-il avec douceur, tout en reprenant place face à l’influenceuse. Il ne fut pas vraiment la raison qui l’avait poussé à se confier ainsi, mais il en avait eu envie ce soir, dans cette chambre péniblement éclairée par la lampe de chevet, auprès d’Angelica. Edward releva lentement ses prunelles azurées sur la jeune femme qui venait de caresser sa joue, et posa sa main sur la sienne, comme pour la retenir un instant de plus. « Oui. Aveuglément » murmura-t-il en écho à ces mots prononcés à son retour de son escapade de quelques jours. Dans une caresse, il retira sa main de la sienne et la laissa en faire de même. Il ne répondit rien, ne souhaitant pas trahir la boule qui venait de se former dans le fond de sa gorge. Son regard toujours ancré dans le sien, ils restèrent ainsi à s’observer mutuellement, dans un silence reposant. Il déglutit avec lenteur « Il adorait se poster devant l’objectif quand je bossais, à faire le pitre sans arrêt. Il était tout le contraire de moi. Un blond aux yeux noirs, légèrement plus petit que moi, mais moins maigrelet. Il était aussi très populaire à l’école, et il en jouait avec les filles. Ce qui lui a valu de chopper la syphilis » et Edward se mit à rire à ce souvenir « Quand il me l’a appris, je me suis foutu de lui pendant des semaines entières ». Il passa ses doigts dans les cheveux roux d’Angelica « Il t’aurais beaucoup aimé je pense. Et toi aussi » et retira sa main « Il voulait devenir footballeur professionnel, et à l’instar de mes parents, les siens étaient tout aussi exigeant. Ils lui avaient laissé deux choix de carrière. Le droit ou la médecine. Il aurait été un piètre avocat, et il aurait véhiculé plus de MST que quiconque en tant que médecin ». De nouveau ce rire silencieux. « Finalement, il n’est devenu aucun des trois ». Son regard s’était assombrit et plus aucun sourire. « Iris l’ignore, mais si elle a couru sur cinquante mètres, poursuivie par ce chien, c’était de la faute à Tommy. Il avait glissé du bacon dans la poche arrière de son jean » et de nouveau ce sourire, qui se fit peu à peu plus doux au fur et à mesure qu’il couvait tendrement du regard la femme devant lui « Merci… Merci pour tout, mais surtout, d’être entré dans ma vie Angie ».


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Sam 1 Juin - 12:09

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -pourquoi ? » demanda Angy avec beaucoup de douceur dans la voix. « -pourquoi refuses tu de te considérer ainsi ? » elle lui sourit : « -je m’en fou, tu m’empêcheras pas de le penser. » avait elle ajouté comme si cela allait conclure la conversation. Plus Edward s’ouvrait et plus elle appréciait l’homme qu’elle voyait apparaitre. Derrière son armure, il y avait une belle personne. Quoi que pouvait penser les autres ou encore sa famille. « -et c’est important ? Pour toi, de ne pas les décevoir ? » elle s’était imaginée qu’il vivait sa vie tel qu’il l’entendait, mais visiblement le poids familiale pesait dans la balance et lui faisait du mal. Elle ne pouvait pas lui affirmer que la famille s’était la chose la plus importante du monde. Elle ne pensait pas de cette manière. Angy sourit. Soit elle en avait trop dit, soit pas assez. Pas assez visiblement, vu la question d’Edward. « -mes parents ont divorcé quand j’étais petite. J’ai grandit au milieu de deux personnes qui me donnaient beaucoup, beaucoup trop mais pas pour les bonnes raisons. Les cadeaux d’anniversaires n’étaient pas réfléchit pour moi, mais pour faire mieux que l’autre… les vacances s’était la même chose. Ça fait des années que j’ai pris de la distance avec eux. J’ai quelques nouvelle de mon père, qui a refait sa vie avec une femme qui semble vraiment l’aimer. On s’appelle… je sais pas tous les deux mois… Quant à ma mère, moins j’ai de nouvelles mieux je me porte. Quand elle appelle, c’est pour mener son enquête sur mon père, le critiquer ou trouver un nouveau moyen de lui pourrir la vie. Ou alors parce qu’elle a besoin d’argent. » elle leva les yeux au ciel. « -je vis bien mieux sans eux. Je ne peux que te comprendre. Sauf que je me suis détachée de ce qu’ils pouvaient penser de moi. » chose qu’Edward ne parvenait pas à faire totalement, d’après Angy.

Elle lui demanda ensuite ce qu’il voulait faire de sa vie, avant d’embrasser cette carrière politique qui ressemblait presque à une prison. Photographe… elle écouta Edward avec une grande attention, et toujours avec autant de douceur dans les yeux. Il avait perdu son meilleur ami de façon tragique. Ça l’avait marqué à vie. Ça l’avait fait changé… Plutôt que de donner des conseils ou de s’apitoyer sur lui, elle le remercia de se confier à elle de cette manière. Elle aima sa réponse. Aveuglément… elle n’était pas certaine de mériter autant… toujours autant de tendresse, elle lui demanda de lui parler de Tommy. De faire revivre le temps de quelques mots ce jeune homme qu’il avait été, avec qui Edward avait partagé son enfance et son adolescence. Elle laissa le temps qu’il fallait à Edward pour répondre, ou ne pas répondre d’ailleurs, caressant son visage avec ses yeux. Elle sourit en écoutant le début du récit. « -roh non… » grimaça Angy amusée. Elle laissa Edward caresser ses cheveux. Pourquoi les parents décidaient ainsi pour leurs enfants ? Pour leur bien ? Elle sourit de nouveau en écoutant l’anecdote sur le chien. « -viens là… » souffla la belle rousse en ouvrant les bras, l’invitant à venir se blottir dans ses bras quelques minutes. Elle caressa ses cheveux, comme elle l’avait fait l’autre soir, alors qu’il était au plus mal. C’était peut-être déplacé, mais elle s’en fichait. Edward était un homme fort, qui avait simplement besoin de tendresse. Ce soir, elle était là pour lui. Pour lui en offrir un peu, juste pour qu’il se sente mieux. Après quelques minutes, elle osa demander : « -pourquoi avoir changé ? Pourquoi avoir décidé de coller aux projets de tes parents ? " elle ne comprenait pas le rapport avec la mort de son meilleur ami.

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Sam 1 Juin - 13:48

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne s’était jamais considéré comme un homme bien, et il ne parvenait pas à comprendre comment Angelica pouvait le percevoir ainsi. Elle ne tentait pas de flatter son égo. Ses paroles étaient sincères. Il pouvait l’entendre dans le ton de sa voix, l’entrevoir dans le regard qu’elle posait sur lui. « J’ai été odieux avec toi, je t’ai fait du mal, je t’ai poussé à me fuir pendant une semaine… Je ne donne pas de mon temps aux autres, je ne suis pas un gentil garçon » et l’observa un instant « J’ignore comment tu parviens à me voir Angelica, et pourquoi… Je sais juste que j’ai plus peur encore de te décevoir ». Parce que ça se produirait tôt ou tard. Il n’avait pas le moindre doute sur sa capacité si singulière à la blesser, ou encore à la décevoir. Parce que c’était ce qu’il faisait de mieux. Il le faisait au quotidien avec ses proches. « C’est dur de lire la déception dans le regard des gens qu’on aime. De constater que nous ne serons jamais à la hauteur de leurs espérances ». Et quand bien même Edward tentait de s’émanciper de leur opinion en ne se prêtant pas au jeu des réunions familiales, il n’en restait pas moins que les soirées comme celle qu’ils venaient de passer, était un rappel constant que ses choix n’étaient jamais en adéquation avec les espoirs de la famille Wyler. Toutefois, le politicien avait la sensation de ne pas être le seul dans cette pièce à disposer d’une famille conflictuelle. Il voulait dorénavant en savoir davantage. Edward souhaitait être également celui qui écoutait, pour apprendre à mieux connaître la femme qui était si douce et bienveillante à son encontre. « Ils ne te manquent pas au quotidien ? » osa-t-il demander, avant de sourire « Tu es plus forte que moi sur ce point ». Parce qu’il en était tout bonnement incapable. Cela se percevait dans son choix de carrière, dans les visites intempestives de sa sœur, dans la culpabilité qu’il éprouvait à être absent aux anniversaires de ses nièces, par exemple…

Pourtant, Edward était devenu cet homme pour eux. Devenir candidat au Sénat n’avait jamais été un rêve d’enfant pour celui qui avait toujours désiré devenir photographe. Mais cet accident de voiture avait remis toute sa vie en perspective, avait balayé ses rêves d’un revers de main, et avait détruit une part de lui. Physiquement, il s’en était peut-être sortie indemne de cet accident, mais il portait tout de même les stigmates de cette soirée. Et bien qu’il parvenait à parler de Tommy en souriant, la douleur était toujours omniprésente. Pourtant, parler de feu son meilleur ami lui fit du bien et la remercia pour cela. Si elle n’était pas entrée dans sa vie, il ne serait pas devenu l’homme qui se dévoilait à elle un peu plus chaque jour. Il retira ses doigts de ses cheveux roux pour venir se blottir tout contre elle à sa demande. Il glissa son bras autour de sa taille, tandis qu’il nichait son visage dans son cou, humant son odeur de gel douche qui se mêlait parfaitement à celle de sa peau. Il ferma les yeux, et se laissa bercer par les caresses de ses doigts dans ses cheveux, de la proximité de leurs deux corps. Ils restèrent ainsi blottit l’un contre l’autre l’espace de quelques minutes, jusqu’à ce qu’Angelica ne brise le silence avec une nouvelle question. Le politicien se recula à peine, sa main se posant dans le creux de sa taille, mais suffisamment pour entrevoir ses prunelles émeraudes. Son autre main rapprocha l’oreiller, et se glissa entre sa mâchoire et le tissu de soie « Parce que quand je suis enfin sortie de ma chambre, j’avais loupé la rentrée à l’école de photographie. J’ai pensé que les rêves devaient rester des rêves. L’insouciance de la jeunesse m’avait coûté mon meilleur ami, et je devais dorénavant agir en tant qu’adulte responsable. Cela signifiait entrer dans le rang dicté par ma famille ». Il lui adressa un maigre sourire « Je ne regrette pas entièrement mon choix. Sans cette décision, je n’aurais jamais rencontré Adam, ou encore Ava. Quant à toi… Je t’aurais probablement prit en photo sur cette plage cette après-midi ». Au vu de la carrière choisie par Angelica, il aurait sûrement croisé sa route au cours de sa carrière. Enfin, il aimait penser ainsi.


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Sam 1 Juin - 18:29

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -tout le monde à droit à une seconde chance Edward. Oui on est pas parti sur de bonnes bases. Mais on a surmonté ça. Aujourd’hui c’est pas parfait, mais on vient de le dire, on a encore beaucoup de chose à apprendre l’un de l’autre » elle ouvrit de grands yeux en entendant la suite. « -non, non, je t’arrête tout de suite. Je veux pas entendre ça. Parce que tu ne me dois rien, que tu n’as rien à me prouver et que je ne suis pas mieux que qui que ce soit. » non mais c’était du n’importe quoi là. « -je veux la même chose que toi. Je veux que tu sois heureux. C’est tout. » c’était tout ce qui comptait dans le fond. Et dans la vie. Être heureux, parce qu’ils n’étaient que de passage ici-bas. La plus part des gens rendaient la vie trop sérieuse, trop chiante. Edward semblait se fondre dans ce moule. Mais il n’était pas heureux. Elle en était certaine. « -je comprends ce que tu dis… seulement… ce que eux ils veulent, ce n’est pas forcement ce que toi tu veux. » elle était assez mal placé pour donner des conseils là-dessus. Elle qui avait toujours besoin de se sentir aimé par les être, d’être à la hauteur. Ils allaient apprendre ensemble… « -mais oui, je suis d’accord, ça fait mal. » Elle en vint à lui parler de ses propres parents, de cette enfance au milieu de deux personnes qui étaient passés de l’amour à la haine. « -non. Aujourd’hui j’ai 35 ans, et j’estime que je peux clairement me passer d’eux pour quoi que se soit. Aujourd’hui ma famille s’est Flynn, c’est d’autres amis… mes parents c’est… secondaire. » elle n’avait jamais eut leur approbation, et elle s’en foutait. Elle vivait la vie qu’elle voulait vivre. Et c’était le plus important à ses yeux. « -pas que pour ça. » avait répondu Angy avec un clin d’œil pour le faire sourire.

Rien à foutre d’être en pyjama, dans le même lit… Rien à foutre de ce qu’elle avait pu éprouvé dans l’après-midi. Comme souvent, elle écoutant son cœur plutôt que son mental et là tout de suite, elle voulait apporter de la tendresse à cet homme qui en manquait tant. Alors oui, elle l’invita à venir dans le creux de ses bras pour y trouver un refuge sécuritaire. Elle caressa ses cheveux sans rien dire, laissant doucement la douleur s’apaiser. Pourquoi avoir changer de choix de carrière… cela l’intriguait. Elle le laissa reculer légèrement, sans pour autant quitter totalement ses bras. Elle hocha la tête. Triste façon de penser… selon elle. « -tu n’en fais plus ? » elle précisa : « -de la photo… » elle l’observa quelques secondes et osa demander : « -tu t’es déjà demandé, ce qu’il en penserait… ton meilleur ami… de ta vie actuelle ? De l’homme que tu es devenu ? Que tu es abandonné ton rêve… » Elle posa sa main sur la d’Edward et ajouta : « -je ne cherche pas à te faire mal… je te le promets. Seulement… on a qu’une vie Edward… » et elle était parfois très courte… Tommy était décédé sans regret, il avait vécu une merveilleuse jeunesse. Aujourd’hui Edward semblait subir sa vie plutôt que d’en être acteur… Elle voulait seulement le faire réfléchir un peu. Sans jamais l’obliger en rien. Il n’était pas obligé de rester enfermé dans ce personnage sombre et froid.

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