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LE TEMPS D'UN RP

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 28 Mai - 20:11

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les suggestions du photographe avaient décimé l’insouciance qui les avait assaillit un peu plus tôt. Jouer un couple avait également ses situations délicates. Aucun d’eux ne s’était autorisé à refuser pour maintenir l’illusion qu’ils étaient unis dans la vie. Néanmoins, c’était là toute la complexité de leur mensonge. Leur liaison n’était qu’une illusion qu’ils offraient au monde. Ils ignoraient encore tant de l’un et l’autre. Bien qu’Edward était convaincu qu’il n’était pas insensible à la jeune femme, et qu’une certaine réciproque existait. En commun accord, ils acceptèrent de placer une limite. Ils ne s’embrasseraient pas. Mais pas en raison du contrat dont la clause rédigeait ne condamnait pas ce rapprochement, il nécessitait uniquement l’accord des deux parties. En cet instant, aucune des parties n’était d’accord pour franchir cette limite. Un baiser, c’était personnel et non dépourvu de signification. C’était capable de trahir tant d’émotions, de sentiments. Le politicien n’envisageait pas que leur relation enclenche une telle tournure sur cette plage. « Il existe bel et bien une clause, mais elle n’interdit pas que nous nous embrassions. Elle mentionne seulement que nous devons être tous les deux d’accord. Ce n’est pas le cas aujourd’hui ». Dans une tentative désespérée de la faire sourire, il avait prétexté ne pas vouloir donner leur premier baiser sous le regard indiscret de toute l’équipe ici présente. Pour autant, Edward n’était pas parvenu à anticiper la réponse pour le moins troublante d’Angelica. Il s’apprêtait à lui répondre que la jeune femme coupa court à leur conversation. « Bien » fut ainsi la seule réponse qui lui confia.

Malgré toute sa bonne volonté à rester impassible pour ne croître le malaise d’Angelica, il n’était pas parvenu à retenir un semblant de sourire espiègle. Il rétorqua un « Non » faussement intrigué, comme s’il tentait de déceler la vérité derrière ce lapsus maladroit. « C’est parce que nous ne sommes pas à l’abri chez nous. On est constamment épié, sans compter le photographe. Tout ira bien ». Edward inspira profondément et décida d’omettre les tourments qui l’assaillait. Il se saisit des mains d’Angelica pour les poser sur son torse, ainsi elle saurait qu’elle n’était pas seule à être déstabilisée par cette proximité soudaine. Il glissa ensuite les siennes sur sa peau jusqu’à ses hanches et laissa Dean œuvrer. S’en suivit la seconde posture, qui fut plus intime encore. Il s’autorisa un baiser pour le moins chaste dans son cou, et ils pouvaient enclencher la troisième prise. Mais lorsque la séance fut terminée, Edward ne parvenait pas à se détacher d’elle. Ce fut son rire qui lui permit de se reconnecter à la réalité qui les entourait « Sûrement » répondit-il simplement, tout en talonnant Angelica jusqu’à le sable. Il nota que son comportement était brusquement différent. Il se saisit de la serviette et se sécha sans patienter. Il s’interrompit le temps de serrer la main à Flynn « Moi aussi ». Il reporta son attention sur Angelica qui l’invita à quitter la plage sans elle « Oui… Si tu veux ». Edward n’était plus certain de savoir ce qui le déstabilisait le plus. Était-ce la séance photo ou bien le comportement plus distant d’Angelica à l’issue. Il récupéra ses effets personnels, marqua une pause, et ajouta « A ce soir alors » qui ressemblait plus à une interrogation qu’à une réelle déclaration, et s’éclipsa, non sans un dernier regard à l’attention de l’influenceuse restée sur la plage.


Charly
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Charly
Mar 28 Mai - 21:05

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -ah ok… j’ai dû mal lire… » grimaça Angy qui avait pourtant lu très attentivement le contrat avant de le signer. « -merci. » fut sa seule réponse face à l’énormité qu’elle avait osé dire. Non, elle ne voulait pas qu’il réponde quoi que ce soit ! Surtout pas ! En tout cas pas maintenant. Connaissant Edward, ça referait surface à un moment ou à un autre, tout comme les explications de leurs disputes de la veille, qui paraissaient bien lointaine maintenant. Second lapsus en quoi… deux minutes à peine, c’était un record ! Du grand n’importe quoi. « -arrête de te foutre de moi, tu as très bien compris. Intérieurement tu rigoles, je le vois dans tes yeux ! » en réalité, voir ce petit sourire l’aida à se détendre un tout petit peu. Mais c’était sens compter les caresses des mains d’Edward sur sa peau. Et puis s’en suivit ce baiser dans son cou. Celui-ci c’était uniquement pour la déstabiliser un peu plus, elle en était certaine ! Et ça marchait en plus !

Les photos terminées, ils avaient du mal à se lâcher. Mais Angy trouva la force de le faire. Maintenant que son corps était séparé de celui d’Edward, elle avait froid. Alors elle l’invita à gagner la plage avec elle, afin qu’ils trouvent refuge sous des serviettes sèches. Elle apprécia l’intervention de Flynn, et jeta un coup d’œil intrigué à Edward. Le comportement était totalement différent de la première rencontre. Angy mit en avant le fait qu’elle avait encore un peu de travail avant de pouvoir rentrer. Elle ne cherchait pas à le repousser, seulement à lui éviter d’attendre ici et d’attraper la mort ! « -oui, je serais rentrée dans une petite heure. » elle lui sourit avec douceur, avant de se concentrer de nouveau sur la fin du shooting. Ce n’était que du blabla. Mais ça devait être fait.

Dans la voiture de Flynn qui la ramenait chez Edward, elle finit par lâcher un : « -quoi ? » elle sentait parfaitement son regard qui ne cessait de dévier de la route. « -t’as rien à me dire ? » demanda son meilleur ami. « -qu’est ce que tu veux que je te dise ? Je sais plus vraiment quoi penser non plus. J’ai du mal à le cerner… » « -je crois que tu lui plais. » « -j’en sais rien. Je veux pas savoir. Techniquement c’est une relation d’affaire. Et s’il te plait, ne t’en mêle pas. » « -Angy… je veux seulement que tu sois heureuse, tu le sais… » Elle tourna enfin la tête pour le regarder : « -merci. Tu n’as pas à te faire de souci. Tout roule. » Flynn hocha la tête, puis il lui souhaita une belle soirée en la serrant contre lui. Angy gagna l’appartement d’Edward, leur chez eux, comme il l’avait appeler… ce qui avait été étrange à entendre… Elle posa rapidement ses chaussures, son sac à main. « -je suis rentrée ! » puis elle enchaina sans même savoir s’il était présent dans la pièce : « -je vais prendre une douche rapide, je meurs de faim. Ça doit être le bord de mer. Tu as mangé ? » lorsqu'elle redressa le nez de ses chaussures, elle se trouva nez à nez avec une jeune femme. "-vous êtes qui?" demanda Angy surprise avant de fermer les paupières, secouer la tête et dire: "-pardon... bonsoir... vous êtes?"

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 28 Mai - 22:01

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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« Oui » Trois clauses. Le baiser. Le sexe. L’amour. Edward était à l’origine de chacune d’entre elles. C’était donc serein qu’il affirmait que le baiser n’avait jamais été proscrit, mais seulement strictement encadré. Cependant, ils avaient une conception bien personnel d’un baiser, et de surcroît d’un premier baiser. Aucun d’eux ne désirait le partager à la vue de tous. Le lapsus d’Angelica fut suffisamment explicite pour terminer de le convaincre, bien que cela n’était pas nécessaire. À sa demande, Edward ne s’engouffra pas immédiatement dans la faille pour enclencher une telle conversation. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour cela. Toutefois, le politicien ne s’était pas attendu que la jeune femme soit si troublée par leur soudaine proximité qu’elle se laisse déstabiliser de la sorte. Il préféra s’en amuser, que de creuser davantage le malaise qui accablait l’influenceuse. « Oui. J’ai très bien compris » finit-il par avouer d’un regard rieur, et de ce petit sourire en coin qui n’était réservé qu’à elle. Ils effectuèrent les différentes postures suggérées par Angelica, les obligeant à une proximité qui les déstabilisa aussi bien l’un que l’autre. Sans le rire joyeux de la jeune femme qui le ramena bien vite sur Terre, il serait difficilement parvenu à dissiper sa confusion, qui finalement s’accrût avec le comportement brusquement distant de l’influenceuse. Cette relation risquait de se complexifier davantage si le politicien ne parvenait plus à différencier le réel de l’illusion habilement menée par Angelica. La barrière était si mince qu’il s’y perdait. Mais pour le moment, la jeune femme le congédia avec politesse. Il accepta, et conclut cette séance photo par un « À tout à l’heure alors ».

Pieds nus et uniquement vêtu d’un jean humide, tenant le reste de ses effets personnels sous le bras, Edward avait conscience d’attirer les regards indiscrets des passants, durant cette minute qui s’écoula entre la voiture de maître et le hall de son immeuble. Il n’eut le temps de franchir le seuil de son appartement que des notes de lavande, de néroli ainsi que de mandarine lui parvinrent. « Iris » murmura Edward tout en poussant la porte d’entrée. « Edward ! » s’exclama-t-elle, un verre de single malt d’ores et déjà dans sa main « Qu’est-ce que tu fais ici ? » « Bonjour, je suis ravie de te voir aussi grand-frère. Je suis venue te rendre visite » « Staten Island est à deux pas » « L’amour ne t’a pas rendu plus chaleureux mon frère » précisa-t-il en arborant ce sourire énigmatique, ravi de son effet. Le politicien l’ignora sciemment et se dirigea jusqu’à sa chambre « Tu ne te demandes pas comment j’ai su ? » l’interrogea cette dernière en haussant la voix pour qu’elle lui parvienne « Je présume que tu l’as appris grâce à la presse ». Sa réponse la fit bougonner dans la pièce de vie, tandis qu’il se déshabillait pour prendre une longue douche, qu’il éternisa volontairement, évitant ainsi l’offensive de questions qui l’attendait à son retour. Iris était une avocate redoutable dans une salle d’audience, mais l’était d’autant plus avec son frère lorsqu’il s’agissait de lui extirper des informations sur sa vie privée.

La serviette nouée autour de la taille, sa peau encore légèrement humide, Edward n’eut le temps d’atteindre son dressing que la voix d’Angelica lui parvint de l’autre bout du couloir. Il était inenvisageable de laisser la jeune femme aux mains de sa jeune sœur. Cette dernière ne reculerait devant rien pour obtenir les informations qu’elle souhaitait détenir. Sans se soucier de sa tenue, Edward se hâta donc jusqu’à la pièce principale, tout en rétorquant d’une voix qui se voulait calme et posée « Ce n’est pas ce que tu crois ». Bien que sa nudité à peine dissimulée par sa serviette de bain ne prêchait pas en sa faveur. Évidemment, Iris ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel dans une posture nonchalante, son verre de whisky toujours en main « Les hommes disent tout ça, mais on sait perpétuellement qu’ils mentent ». Le regard s’assombrit aussi hâtivement que sa voix lorsqu’il prononça le prénom de sa sœur « Iris », qui était familier à l’intéressée. Iris l’ignora et tendit sa main libre en direction d’Angelica « Je suis Iris. Sa sœur. Vous devez être l’amour de sa vie ». De nouveau ce « Iris » s’extirpa dangereusement de la bouche du politicien qui la sommait de se taire. « Tu devrais t’habiller Edward. Je ne suis pas venue ici pour te voir jouer ton mâle en rut. Allez ! Oust ! » déclara-t-elle sur un ton léger. Avec une appréhension certaine, le candidat au Sénat délaissa momentanément la jeune femme aux mains de sa sœur pour s’habiller d’un jean et d’une chemise ouverte au col et aux manches retroussées. Il passa outre le coup de peigne dans ses cheveux d’ébène ou les quelques gouttes de parfum qu’il disposait habituellement dans son cou, pour se rendre jusqu’au salon où les attendait les deux femmes « C’est bien mieux » commenta-t-elle « Angie, chérie, si tu veux aller te doucher, tu peux ». C'était un moyen comme un autre de l'éloigner momentanément de sa sœur.


Charly
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Mer 29 Mai - 11:57

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy ne savait pas exactement si elle avait bien agit en proposant à Edward de rentrer sans elle. De loin, elle l’avait regarder partir et elle s’était sentit mal. Il avait fait un effort monumental en venant sur cette plage aujourd’hui, malgré la dispute qu’ils avaient eu. Il avait accepté de participer au shooting, alors qu’il n’était obligé de rien. Seulement la fin de la séance photo avait été… perturbante et elle avait eut besoin d’un peu de temps ou peut-être de remettre un peu de distance. Sans compter qu’Edward était trempé de la tête aux pieds… La conversation avec son meilleur ami dans la voiture n’avait pas forcement aider la jeune femme à y voir plus claire. Il risquait d’avoir une longue conversation durant la soirée… elle n’était pas certaine de vouloir aborder tout les sujets.

Quoi qu’il en soit, elle rentra contente de sa journée, et même si elle n’avait pas envie de se l’avouer, elle était heureuse de retrouver Edward et de passer la soirée avec lui. Dans l’ascenseur, elle avait décidé de ne pas se prendre la tête. Ça risquait de tout gâcher alors que petit à petit Edward s’ouvrait… C’était donc d’une voix enjouée qu’elle avait lancé ses premiers mots. La surprise se lu dans ses yeux lorsqu’elle se retrouva en face d’une femme qu’elle ne connaissait pas. Pas une seule seconde elle n’avait imaginé Edward en train de s’envoyer une nana sur le canapé. L’idée arriva lorsqu’elle le vit se pointer en serviette de bain et clamant que ce n’était pas ce qu’elle pensait. Angy ouvrit la bouche, regarda la femme puis Edward. Elle était à des lieux de penser à ça, mais là tout de suite, elle était censée jouer les petites amies… Alors qu’en réalité il avait parfaitement le droit de faire ce qu’il voulait… Elle ferma les yeux plus pour éviter de regarder Edward qui ne portait qu’une serviette autour de la taille, leva les deux mains et souffla un : « -ok… » comme pour montrer qu’elle tentait de croire Edward. La dénommée Iris se présenta alors, et Angelica ne ressentit pas du tout le soulagement espéré. Elle aurait peut-être préféré entendre que c’était sa régulière finalement… Iris était la sœur d’Edward ! Sa sœur ! Elle lui serra la main et ajouta : « -sa sœur évidement… » elle recula sa main et ajouta : « -l’amour de sa vie je n’en sais rien, celle qui partage actuellement sa vie, oui. » avec un sourire avant de jeter un petit regard à Edward. Roh ce torse. « -oui, oui, je suis d’accord, tu devrais aller t’habiller. » elle espéra pouvoir en faire de même, mais Iris lança la conversation : « -vous buvez quelque chose ? » oui, c’était peut-être pas une idée absurde. Angy désirait prendre une douche, même si elle avait eut le loisir de se laver les pieds. « -la même chose. » répondit Angy comme si c’était elle l’invitée.

Un sourire pour le verre tendu vers elle, puis elle dit : « -Edward ne m’a rien dit de votre venue. » « -il n’était pas au courant, petite surprise. » ah ! pour une surprise, c’était une surprise. « -vous restez pour diner ? » c’était une question et une proposition au passage, même si Angy espérait vraiment qu’elle allait répondre non. « -oui, et à dormir aussi. Visiblement Edward ne parle pas beaucoup de sa famille… » pas vraiment non… Heureusement, Edward réapparu assez rapidement et elle sourit : « -oui, j’y vais." elle avala cul sec son verre et ajouta: "- Tu m’accordes quelques secondes ? » elle l’entraina avec elle jusqu’à sa chambre, ferma la porte et lança un : « -comment ça elle reste dormir ici ?" à voix basse, avec une petite pointe de panique dans la voix et dans le regard. « -elle est au courant de quoi ? Je savais même pas que tu avais une sœur ! »

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Mer 29 Mai - 13:26

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Avant le retour d’Angelica, le politicien aurait souhaité profiter de cette prochaine heure d’accalmie pour réorganiser la moindre de ses pensées embrumées par ce qui venait de se dérouler sur la plage entre eux deux. Edward ne parvenait plus à déceler le factice de l’authentique avec la jeune femme. À quel moment jouait-elle son rôle de petite-amie, et quand cessait-il pour n’être qu’elle-même ? Mais c’était sans compter sur la visite inopinée d’Iris. Six années séparaient leurs deux dates de naissance, et bien qu’ils appartenaient à la même fratrie, ils étaient diamétralement opposés sur bien des points. L’ambitieuse avocate était également la mère épanouie de deux petites filles qu’elle avait eu avec son amour de l’Université, et qu’ils élevaient dans une jolie maison de banlieue à Staten Island. À l’exception de leur code génétique, ils ne partageaient rien d’autres que les traits physiques propres à la famille Wyler. Ce qui signifiaient les yeux bleus azuréens de leur père, et la chevelure d’ébène de leur mère. Quant à la froideur naturelle de leurs traits, Iris parvenait à la dissiper d’un simple sourire et d’un soupçon d’humour pour enclencher n’importe quelle conversation. Quand bien même qu’il aimait de tout cœur sa jeune sœur, il n’était jamais parvenu à se familiariser avec ses visites inopinées, et celle-ci était particulièrement malvenue. Toutefois, il s’abstint de la chasser hors de son appartement et préféra la fuir en quittant la pièce de vie pour sa salle de bain. La douche chaude lui ôta les reliquats de sables dont son corps était jonché. La serviette autour de la taille pour cacher le reste de sa nudité, il s’apprêtait à se vêtir lorsqu’il entendit la voix d’Angelica lui parvenir. Sans une once d’hésitation, il s’était hâté jusqu’à l’entrée pour dissiper tout soupçon d’aventure. Elle n’était que sa sœur. Il croisa le regard de la jeune femme qui confirma les dires de sa sœur. Il devait aller se vêtir. Il obtempéra sans contestation, revenant quelques minutes après dans une tenue plus ou moins décontractée.

En arrivant dans le salon, les deux femmes discutaient autour d’un verre de whisky, et Edward décida d’octroyer une trêve à Angelica en lui proposant d’aller se doucher à son tour. Sa manière d’avaler une traite le fond de son verre n’échappa pas au politicien qui talonna la jeune femme jusqu’à la chambre de cette dernière, prenant soin de refermer la porte derrière eux « Je suis aussi surprit que toi » précisa-t-il d’une voix tout aussi basse que celle de l’influenceuse « On n’a pas eu réellement le temps d’évoquer nos familles respectives » et ajouta aussitôt « J’ai aussi deux parents, si tu veux tout savoir » en se montrant quelque peu sarcastique « Elle est pire qu’une fouine et envahissante au possible ». Ce qui signifiait qu’ils allaient devoir se montrer plus que convainquant dans leur manière de jouer au couple heureux. « Pourquoi tu as voulu que je quitte la plage tout à l’heure Angelica ? ». Oui, son interrogation tombait comme un cheveu sur la soupe, mais il avait envie de savoir. Il avait besoin de savoir. « Edward ! Qu’est-ce que vous voulez manger pour le dîner ? ». Le politicien posa sa tête contre la porte en fermant les paupières avec force, un soupir de lassitude lui échappant. « Je te laisse prendre ta douche ». Sa main appuya sur la poignet de la porte, mais ne l’ouvrit pas immédiatement pour autant « Tu dors avec moi ce soir » et quitta aussitôt la pièce, n’attendant pas sa réponse. Ce n’était pas une question, de toute manière. Une longue inspiration et arpenta le couloir jusqu’à la pièce de vie, retrouvant Iris au téléphone « Sushis ? » « Oui ». Il la laissa passer commande pour le dîner, tandis qu’il se rendait jusqu’au bar pour se servir un single malt dont le premier verre fut ingurgité d’une seule traite. « Comment vous vous êtes rencontrés ? » « Lors d’un voyage en Italie. Nous partagions le même hôtel ». Iris ignorait tout de ses allées et venues, notamment lorsqu’il s’éclipsait en Europe pour quelques jours. « Elle m’a l’air charmante » « Elle l’est » « C’est tout ? » « Que veux-tu que je te dise Iris ? » « Je ne sais pas moi. Normalement, l’amour donne des ailes et tu as envie que tout le monde sache…. Enfin tout le monde, sauf toi » « C’est ma vie privée ». Il pouvait reconnaître ce regard entre milles. Inquisiteur et soupçonneux. Il était l’heure de se servir un deuxième verre, et vint s’installer dans le canapé, les jambes croisées, son bras posé le long du dossier, dans une posture élégante « Angelica est pétillante, lumineuse, drôle et empathique. Elle sait se montrer aussi tendre qu’impossible. Elle est ma lumière tandis que je suis son obscurité... Elle est capable de voir au-delà du masque que j'arbore au quotidien, et de m’atteindre d’une manière qu’elle seule est capable » déclara le politicien, ce qui fit sourire Iris assise en face de lui « Elle te plaît » constata-t-il sans pour autant l’interroger sur ses sentiments. Elle savait qu’un rien pouvait le braquer. Elle ne tenterait donc pas le Diable ce soir.


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait imaginé une toute autre soirée que celle qui se dessinait lentement devant ses yeux. Iris s’imposait ce soir, ici, pour le diner mais également pour la nuit… L’influenceuse n’osa rien dire, c’était peut-être parfaitement normal dans la famille Wyler ! Quoi qu’il en soit, cela créait une vague d’angoisse chez la jeune femme, qui entraina Edward avec afin d’établir un plan de bataille. « -ahah très drôle. » grimaça Angy en lui faisant face. « -ah géniale. Me voilà parfaitement rassurée ! » ironisa Angy avec un ton digne d’une diva. « -mince Edward qu’est-ce qu’on va fa… » elle ne termina pas sa phrase, scotchée par la question qu’il venait de poser. Toujours à voix basse, elle répliqua du tac au tac en avançant jusqu’à lui : « -tu penses vraiment que c’est le moment ? C’est vraiment ce qui te préoccupe en premier là tout de suite ? » ce n’était pas n’importe qui dans la salon, s’était sa frangine ! « -roh mince… » marmonna Angy en entendant la voix d’Iris. « -pourquoi tu lui dis pas la vérité ? » c’était sa sœur, sa famille…

« -oui ça serait mieux. » claqua Angy en partant en direction de la salle de bain. A la phrase suivante elle eut juste le temps de se retourner pour voir la porte se refermer sur Edward. Comment ça elle dormait avec lui ? C’était quoi ça un ordre ? ça serait tout de même bien plus simple de tout avouer maintenant… Elle grogna avant de retirer ses vêtements et de se glisser sous l’eau chaude. Dormir avec lui… n’importe quoi ! ça aussi elle aurait dû le mettre dans le contrat. Elle n’avait pas envisagé trois secondes qu’ils se retrouveraient dans de telle situation. Clairement, elle passa une éternité sous la douche. Simplement parce qu’elle avait besoin de temps pour appréhender tout ça. Elle ne cessait de repenser à la question qu’Edward avait posé. Que pouvait-elle répondre ! Que c’était mieux qu’il s’éloigne gentiment parce qu’elle était une femme, une femme qui n’avait pas toucher ou été touché par un homme depuis déjà trop longtemps peut-être… Que la séance photo l’avait troublé et qu’elle ne savait pas trop quoi penser de tout ça ? Sans compte sa venue sur la plage ! Il avait changé de comportement du tout au tout ! Elle avait le droit d’être un peu perdue non ?

Angy s’adressa un grimace face au miroir. Elle était fatiguée. Et en même temps, comment dire : je vais me coucher ! Elle prit le temps de se sécher les cheveux, de se maquiller légèrement même si elle avait une flemme monumentale, avant d’enfiler la tenue de la parfaite petite amie du politicien aisé, alors qu’elle rêvait seulement de mettre un jogging molletonné et de s’écrouler devant la télé. Le genre de truc qu’elle ne faisait jamais, mais qu’elle aurait adoré faire ce soir. Elle hésita avant de sortir, mais enfila tout de même des escarpins. Lorsqu’elle réapparu enfin dans le salon, elle s’excusa tout de suite : « -pardon, j’ai été un peu longue… » elle vint prendre place à côté d’Edward, remontant ses jambes sur le canapé, constatant avec plaisir qu’il lui avait servit un autre verre. Est-ce qu’elle était censée engager la conversation ?

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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne s’opposa pas à la demande d’Angelica qui désirait une aparté avec lui, loin des oreilles indiscrètes de sa jeune sœur. Cloitré derrière la porte de sa chambre, la jeune femme semblait désarçonnée par la visite inopinée de sa jeune sœur, tout autant que d’apprendre qu’il n’était pas enfant unique, bien que son comportement au quotidien laissait à penser le contraire. « On est parvenu à leurrer tout le monde jusqu’alors. Tout ira bien » déclara Edward à voix basse et dévia brusquement la conversation sur la manière dont l’influenceuse l’avait congédié à l’issue de la séance photos. Il recula à chaque pas qu’elle faisait en sa direction, jusqu’à ce que son dos ne rencontre la porte de sa chambre « Peut-être pas dans l’immédiat, mais j’y pense, oui ». Ce qui signifiait que ce n’était que partie remise si elle décidait de ne pas apporter les réponses qu’il attendait pour justifier son changement de comportement soudain à l’issue de la séance photos. La voix d’Iris leur parvint, les avertissant que leur absence ne tarderait pas à se faire ressentir par sa jeune sœur. « Parce que si tu penses que tu viens d’atterrir en Enfer, tu n’as pas idée de ce qui nous attend si elle apprend qu’on est lié par un contrat » précisa Edward qui ne souhaitait pas s’embarrasser à expliquer le pourquoi du comment à sa sœur qui risquait de les assaillir d’interrogations en tout genre, et dont la seule limite serait son imagination. La journée avait été particulièrement éreintante et il n’était pas prêt à affronter Iris ce soir. Maintenant, il devait rejoindre cette dernière dans la pièce de vie avant qu’elle ne s’impatiente et parte en quête de les retrouver. Le politicien profita de la porte encore verrouillée, pour informer Angelica qu’elle ne dormirait pas dans son propre lit cette nuit, mais dans le sien, puis s’éclipsa aussitôt pour ne pas avoir à supporter une quelconque réponse de cette dernière.

Le premier verre de whisky qu’Edward s’autorisa fut ingurgité d’une seule et unique traite, préparant ainsi son œsophage aux prochains. Au pluriel. Parce qu’il sentait qu’il en aurait besoin. Il remplit de nouveau son verre, ainsi que celui d’Angelica, du liquide ambré, déposant l’un des verres sur la table, tandis que le second se posa sur sa cuisse, fermement enserré par ses doigts. Iris se montra dubitatif à son encontre quand il évoqua succinctement sa relation avec l’influenceuse. Il oubliait parfois qu’elle était une avocate redoutable dans une salle d’audience, et qu’elle savait utiliser son don à bon escient lorsque ça concernait notamment son frère. Iris arriva à la conclusion que la jeune femme lui plaisait et ça semblait la satisfaire. Bien. Edward prit la décision de distraire sa sœur dans l’attente du livreur et du retour de sa petite-amie qui se faisait désirer. Il prit ainsi des nouvelles de ses deux nièces qu’il ne voyait que rarement au cours de l’année, de son beau-frère également avocat qui ne tarderait pas à passer associé dans un mois ou deux tout au plus, ainsi que de leurs parents. Pas particulièrement loquace au quotidien, il ne l’était pas davantage en présence de ses proches. Donc il éprouva un certain soulagement en entendant les talons hauts d’Angelica retentir sur le parquet. Les prunelles azurées du politicien se perdirent dans la contemplation de la jeune femme, dans cette tenue simple, mais qui lui allait à ravir, et lui adressa un sourire au moment de prendre place à ses côtés. Sa main tenant toujours son verre de single malt sur sa cuisse, il déposa l’autre sur la cuisse d’Angelica « On a eu le temps de discuter » précisa Iris en s’adressant à l’influenceuse « Vous avez su charmer mon frère. Une remise de prix devrait être organisée. J’évoquerais cette idée à la prochaine réunion de famille » « Tu comprends mieux pourquoi je ne m’essaie pas à l’humour mi amor ? » et se leva du canapé en entendant la sonnette retentir. Il avala d’une seule traite son verre qu’il déposa sur la table basse, et récupéra la commande auprès du livreur. Il lui confia un pourboire intéressant, et referma la porte derrière lui, déposant les sushis sur la table basse. Il s’éclipsa jusqu’au bar pour se resservir un whisky, et retrouva sa place dans le canapé, aux côtés d’Angelica, sa main se posa de nouveau sur sa cuisse « Quelle est la prochaine étape ? Les fiançailles ? Les enfants ? » « On n’a pas encore abordé le sujet » « Après plusieurs mois ? Voyons Edward ! » et Iris s’intéressa à Angelica, en ignorant volontairement le regard noir de son frère « Je te tutoie, ça ne te dérange pas ? Alors ? ». Leur mensonge rencontrait quelques failles qui s'agrandissaient au fil des questions de l'avocate...
 


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Mer 29 Mai - 17:31

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -quoi comment ça tout ira bien ?! Tu viens de me dire que c’était une fouine ! » comment pouvait il être convaincu que tout allait bien se dérouler ! « -arrête de reculer, je vais pas te mordre ! » cette conversation à voix basse comme s’ils étaient en mission secrète, c’était du n’importe quoi. Devant sa réponse elle ouvrit la bouche puis la referma et ajouta dans un gémissement : « -c’est pas du tout la soirée que j’aurai voulu… » il avait raison, ils avaient des sujets à aborder. « -on en parlera plus tard… » tout comme sa venue sur la plage, l’engeulade de la veille… oui, ils en parleraient plus tard. Les épaules d’Angy s’affaissèrent, et elle soupira un : « -et c’est censée me rassurer ce genre de discours ? » de tout manière, elle n’avait pas le choix. Tout comme visiblement elle n’avait pas son mot à dire sur la décision qu’il prit de l’obligé à dormir avec lui. D’accord, c’était logique dans leur histoire dans leur mensonge… mais après la fin d’après-midi qu’ils venaient de passer… clairement ce n’était pas l’idée du siècle.

Angy prit le temps de retomber en pression. Ça allait bien se passer. Edward avait raison, ils s’en étaient parfaitement sortie jusqu’à présent. Elle n’avait qu’à… le laisser parler. Et tout irait bien. Petite robe noire, escarpins, elle collait au style du salon, et à la classe qu’Edward avait H24. Elle se dirigea vers lui, s’excusa avant de prendre place à ses côtés. Elle inspira lentement lorsqu’il posa sa main sur sa cuisse. Lorsqu’il lui adressa de nouveau ce petit surnom, elle posa sa main sur la sienne, et lui sourit avec douceur. « -parce qu’il y a des réunions de famille ? » demanda elle d’un ton poli et détaché. Lorsqu’il se leva du canapé, elle eut la sensation d’être jeté dans le grand bain sans avoir de bouée. Elle se saisit alors de son verre et prit une gorgée alors qu’Iris prenait la parole : « -vous lui plaisez… ça se voit. » en lui adressant un clin d’œil. Que répondre à ça… Ces mots faisaient échos aux paroles de Flynn un peu plus tôt… Heureusement elle sentit bientôt la main d’Edward sur sa cuisse et elle manqua cracher dans son verre à la question qui suivit.

Elle posa son verre sur la table basse, et hocha la tête : « -aucun souci. » puis elle ajouta : « -alors… et bien… » elle regarda Edward en serrant un peu plus sa main : « -l’objectif premier c’est la carrière d’Edward. Pour la suite… on verra. » un léger haussement d’épaules, prenant tout cela un peu à la légère, mais jouant son rôle avec sérieux. « -ça vous gêne si on mange, je meurs de faim… » Angy n’avait pas l’intention de travestir totalement qui elle était. Là tout de suite, elle avait faim après sa journée. Elle reprit son verre, et le termina avant de se lever. « -je vais disposer tout ça. » elle récupéra le repas et partie en direction de la cuisine, sans demander son reste.


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Mer 29 Mai - 18:22

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La scène pouvait presque paraître irréaliste. Ils étaient tous les deux enfermés dans la chambre d’Angelica, à communiquer à voix basse, comme s’ils étaient les intrus dans leur propre appartement. « Parce que je suis là » déclara avec aplomb Edward dans une tentative, probablement vaine, de la rassurer. Il veillerait à ce que sa sœur respecte les limites de la curiosité que pouvait tolérer le politicien à l’encontre de sa vie privée. Peu importe qu’ils partagent le même sang, il maintenait une limite entre ses différentes vies pour en préserver chacune d’entre elle. Même celle qui était fictive. « Je ne peux plus me reculer de toute façon » en désignant la porte contre laquelle il était appuyée. « Moi non plus » précisa-t-il en confirmant les dires d’Angelica. Ce n’était pas cette soirée qu’il avait imaginé pour retrouver un semblant de normalité entre eux à l’issue de la séance de photo, qui avait été pour le moins troublante. Ils en avaient conscience autant l’un que l’autre. « Oui ». Bien évidemment qu’ils allaient aborder de nouveau le sujet. Il y avait bien trop de non-dits pour les passer sous silence. « Un tout petit peu, oui » rétorqua-t-il avant de s’éclipser de la chambre pour rejoindre Iris.

L’influenceuse sut se faire désirer, et sa venue arriva à point nommé tandis qu’Edward venait d’épuiser tous les sujets de conversation neutre qu’il avait en sa possession. Ce qui retint l’attention du candidat au Sénat l’espace de quelques secondes, ce fut la tenue qu’avait revêtu la jeune femme, avec une élégance certaine. De la simplicité qui lui sciait à merveille. Il la laissa prendre place à ses côtés, et déposa sa main machinalement sur sa cuisse, tenant son verre de l’autre. Iris restait quelque peu interloquée qu’une femme soit parvenue à le charmer, et n’hésiterait pas à en faire part à leurs parents, si ce n’était pas déjà fait. Un trait d’humour qui n’amusait pas particulièrement Edward qui s’adressa à Angelica pour justifier la raison pour laquelle il en était dénoué. D’humour. Il lui rendit son sourire, non sans un coup d’œil dès plus brefs sur leurs mains jointes. « Oui » fut la seule réponse que lui donna le politicien, pendant qu’Iris renchérissait « Deux fois par an, on essaie de se réunir… Tous les trois. Edward considère qu’il n’est pas tenu de respecter ses engagements de frère et de fils » « Ne commence pas Iris ». Il ne voyait aucun intérêt à se réunir tous ensemble, en évoquant leurs carrières respectives, les avancées des uns et des autres, la famille de sa sœur qui avait réussi sur tous les plans, tandis qu’il restait renfermé dans son habituel mutisme toute la durée du dîner, jusqu’à la libération de l’otage. Il s’autorisa à finir son second verre de whisky avec la même hâte que le premier, et s’éclipsa le temps de récupérer la commande passée antérieurement par sa sœur.

Edward se délesta de son fardeau sur la table basse et s’installa de nouveau dans le canapé, sa main se posant aussitôt sur la cuisse d’Angelica. Ce geste pouvait paraître anodin, mais il voulait que la jeune femme le perçoit comme une parole silencieuse. Un : Je suis là, je veille sur toi. Tout ira bien. Sans surprise, Iris s’engagea sur la question du mariage et des enfants. Une suite logique dictée par la société, mais qui n’était pas la leur. Le politicien tenta d’apporter une réponse qui n’engageait à aucune promesse, mais elle ne satisfaisait pas sa sœur qui jeta son dévolu sur Angelica. Il resserra son emprise sur sa cuisse avec douceur et sourit à la réponse de cette dernière, qui releva son regard sur elle. « On avance à notre rythme Iris, et j’apprécierais que tu le respectes » « Je le fais » répondit Iris avec une décontraction déconcertante, tout en sirotant le single malt comme si le liquide ambré était rare et précieux. Sa main glissa dans une caresse de la cuisse de la jeune femme au moment de se lever du canapé, et la laissa se saisir de la commande pour se rendre dans la cuisine, sous le regard intrigué du politicien. « Tu m’accordes un instant Iris » « Je vais aller profiter de la vue sur la terrasse », ce qui signifiait dans la bouche de sa sœur, qu’elle lui laissait l’espace et le temps nécessaire. Edward la remercia d’un simple regard, et se dirigea jusqu’à Angelica d’un pas trainant, glissant sa main dans son dos « Angelica… Est-ce que j’ai dit ou fait quelque chose que je n’aurais pas dû ? » et jeta un rapide coup d’œil à la terrasse, avant de reporter son attention sur la jeune femme « Je peux demander à Iris de partir si c’est ce que tu désires ».

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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait finit par sortir de sa chambre, habillée de façon élégante, afin de coller au standing Wyler. Elle était venue s’installer à côté de lui, et afin finit par poser sa main sur celle d’Edward. Un moyen comme un autre de communiqué de manière silencieuse. Envoyer des signaux genre : au secours, à l’aide, réponds pour moi ! ça donnait également l’impression qu’ils étaient de jeune amoureux. Ils ne se seraient jamais autant touché qu’aujourd’hui… Elle se contenta de hocher la tête pour l’histoire des réunions de famille, priant pour que ça n’arrive jamais. Elle ne se sentait déjà pas du tout à l’aise face à Iris, alors si elle se retrouvait face aux parents d’Edward ! Impossible !

Enfant, fiançailles ! Tout allait vite dans ce milieu ? Ou alors Iris n’avait aucun pitié pour Angy ou pour son frère. C’était les vieux qui d’ordinaire posait ce genre de questions ! Angy estima avoir donné une bonne réponse, le sourire d’Edward lui confirma. Iris avait un sacré répondant. Mais l’homme qui se trouvait sur le canapé était son frère après tout… c’était peut-être logique et normal. Angy saisit la première occasion pour se défiler et s’éloigner. Il n’y avait eu qu’une question. D’autres allaient suivre et elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle devait dire. Silencieusement, elle prit un plat, après avoir chercher dans trois placards différents avant de trouver. Elle prit une pince pour déplacer chaque sushi. Elle adorait manger japonais… au moins quelque chose qui la ferait sourire dans la soirée. Même si elle ne mangerait certainement pas à sa faim, histoire de donner une belle image. Elle était en train de se dire : merde, c’est la sœur d’Edward, pas la reine d’Egypte ! lorsqu’il approcha dans la cuisine. Elle releva les yeux sur lui en fronçant légèrement les sourcils. « -non… non du tout. » pourquoi posait il cette question. C’était elle du coup, visiblement qui avait mal agit. Elle avait seulement dit qu’elle avait faim et gagné la cuisine, ce n’était pas un drame ?

Elle baissa les yeux sur ce qu’elle faisait, puis elle secoua la tête et regarda de nouveau Edward. « -non enfin voyons, il s’agit de ta sœur. Tu ne vas pas la mettre dehors. » en parlant de nouveau à voix basse. ça devenait ridicule. Elle avait terminé de placer les sushis, posa la pince et fixa de nouveau Edward du regard, reprenant à voix basse : « -c’est juste qu’on a jamais envisagé que je puisse rencontrer ta famille, et que… » il voulait bien faire un effort pour comprendre. « -je… je réponds quoi si elle me demande ce que je fais dans la vie ? » au vu de la réaction qu’il avait eu lui-même lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle était influenceuse… Angy n’était pas convaincue que ça plaise beaucoup à sa sœur. « -ou alors… » elle plissa les yeux et fit bouger la pince entre eux, comme si elle venait de trouver la solution : « -je vais poser les questions. Oui, c’est ça… elle va m’adorer. » elle ferma les yeux… « -roh je suis fatiguée… » elle posa la pince et en voyant qu’Iris jetait un œil par la vitre, elle en profita pour se rapprocher d’Edward. « -je pensais qu’on aurait une soirée rien que tous les deux… mais c’est pas grave. Et je… » elle sourit : « -je voulais te dire merci pour tout à l’heure. D’être venu, d’avoir accepté… Je sais que la conversation sera plus longue que ça, je le sais… » elle avait levé les deux mains devant elle en disant cela. « -mais je vous que tu saches que ça m’a vraiment vraiment fait plaisir. » en insistant sur le vraiment. « -maintenant, approche toi, on va faire mine de s’embrasser parce que ta sœur n’arrête pas de regarder. » elle se hissa sur le pointe des pieds, entoura le visage d’Edward de ses mains, et colla un de ses pouces entre leurs lèvres. Elle recula et ajouta : « -tu vas pas me virer si je fais une boulette hein ? » elle sourit amusée, essayant de se détendre un peu.

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