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LE TEMPS D'UN RP

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 5 Juin - 13:13

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Angelica avait raison. Un jour ou l’autre, leur relation, bien que fictive, serait dévoilée par la presse New-yorkaise. Si pour le moment ils bénéficiaient d’un certain répit, ce n’était pour nulle autre raison qu’Ava qui tenait à distance les journalistes à la demande de la jeune femme, ainsi qu’en raison de leur apparente discrétion. « Tu es prête pour cela ? » osa-t-il donc demander. Après tout, l’influenceuse avait souhaité que son identité ne soit jamais dévoilé au début de leur collaboration. Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ? Après tout, le mystère autour de leur relation aiguisait l’intérêt de ses followers, tandis que d’autres condamnaient sa décision d’être en couple « Tu sembles plutôt libre pour une prisonnière » commenta Edward avec légèreté. Il y a encore quelques semaines, le politicien partageait cette même pensée. Les relations amoureuses, au même titre que l’amour, emprisonnaient les Hommes, annihiler tout raisonnement pragmatique, se laissant uniquement conduire par cet organe dont la seule mission devrait être de diffuser le sang dans l’organisme, au lieu de dicter la conduite à ces hommes et ces femmes au nom d’un sentiment. Cependant, sa cohabitation avec Angelica lui avait donné envie de nuancer quelque peu son postulat. Peu à peu, il commençait à comprendre la raison qui poussait toutes ces personnes à tenir les unes aux autres… « Peut-être que c’est un prix que je suis prêt à payer pour être heureux. Peut-être ». Il n'était pas certain de parvenir à s’émanciper complètement de l’opinion de sa famille pour le moment, mais il aimerait un jour en être capable, à l’instar d’Angelica. Parce que pour la première fois depuis l’accident qui avait coûté la vie à Tommy, il s’était sentit heureux et léger. Insouciant. Il n’était pas prêt à tirer un trait sur ce bonheur qui était à porté de main s’il le désirait. « Si tu formules un tel refus, penses-tu qu’on sera autorisé à les garder malgré tout ? ». Après tout, ces photos étaient un souvenir intemporel de cette fin d’après-midi l’un avec l’autre, profitant uniquement de l’instant présent.

Contre toute attente, Angelica avait finalement passé la suite de la soirée pelotonnée dans ses bras jusqu’à l’issue du film devant lequel, elle avait déversé toutes les larmes de son corps. Le politicien avait trouvé cela adorable. Quant à l’influenceuse, elle ne partageait aucunement son avis sur ce point « Oui », avant de sourire à la réponse. En effet, l’histoire des deux protagonistes était compliquée et triste. « Dois-je comprendre que tu en souhaites une toi aussi ? ». Une histoire d’amour à son image et qui n’appartient qu’à elle. Il émit un petit rire « Je n’ai rien contre l’idée, mais Yuma, par contre … » en faisant référence aux draps qu’elle le lui avait fait changer ce matin parce qu’ils étaient recouverts de son odeur. Si elle savait qu’il appréciait le parfum de sa peau… « Non » répondit-il simplement à la question qui suivit tout en observant Angelica se saisir de son poignet pour jeter un coup d’œil à l’heure. Il était tard. Cela signifiait qu’elle prenait la décision de rejoindre les bras de Morphée plutôt que les siens. « Une série. Laquelle ? ». Edward se leva ensuite, prenant soin de plier le plaid qu’il coinça sous son bras, et se retourna en direction de l’influenceuse qui venait de s’avancer jusqu’à lui. « Oui » murmura-t-il tout en se laissant surprendre par le baiser qu’elle venait de déposer sur sa joue. C’était la première fois qu’elle s’autorisait un tel geste à son encontre, sans qu’il n’y ait de témoin. « Bonne nuit Angie » et l’observa s’éloigner. Un coup d’œil à sa montre, et au plaid sous son bras. Lui aussi prit la décision d’aller se coucher à son tour.

Au petit matin, Edward, vêtu de l'un de ses habituel costume, était appuyé contre le comptoir de la cuisine, entre l’évier et la machine à café, une tasse dans une main et le New York Times dans l’autre, balayant l’actualité du jour d’un regard, ne s’attardant que sur les articles qu’il jugeait suffisamment pertinent pour leur octroyer toute son attention. Bien que chaque matin, la seule qui parvenait à l’obtenir sans concession, c’était Angelica qui déambulait pieds nus jusqu’à lui. Un regard discret au-dessus des pages du journal pour laisser ses prunelles azurées la contempler, puis laissa un « Bonjour Angelica » lui échapper avec douceur. Ce n’était toutefois qu’au moment où elle prenait place sur le tabouret que le politicien pliait le New York Times en deux, le disposant à ses côtés, et qu’il portait sa tasse de café jamaïcain jusqu’à ses lèvres, inspirant les effluves épicées en même temps, pour en croître les saveurs. « Te sens-tu parfaite ce matin ? ».

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Charly
Mer 5 Juin - 16:33

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je sais pas… je repense encore à ce que ta sœur à dit. Et si mon métier portait préjudice à ta carrière ? Si ça n’avait pas l’effet recherché au final ? » oui, elle se posait vraiment la question. Ils devaient y réfléchir ensemble, trouver le moyen de transformer tout cela en positif. Parce qu’à la base, ce contrat n’avait pas été signé pour qu’ils deviennent proche l’un de l’autre et qu’ils aient de la compagnie. C’était bien pour l’image et les élections à venir qu’Ava avait imaginé ce plan. « -les gens peuvent penser ce qu’ils veulent. Je n’ai jamais affirmé être une amazone, détestant les hommes ou une none faisant vœux d’abstinence et de célibat. » c’était le souci des réseaux sociaux, les gens disaient haut et fort des choses, jugeaient sans savoir, donnaient leur avis sans qu’on leur ait demandé. Elle sourit à ce qu’il tenta d’affirmer ensuite. C’était tout ce qu’elle souhaitait pour lui. Qu’il soit heureux. Chose qui semblait bien rare malheureusement. Mais à la plage, malgré le photographe, lorsqu’ils étaient dans l’eau en train de jouer comme deux gamins, elle l’avait vu heureux. Et ça lui allait tellement bien… « -bien sûr. » oui, bien entendu qu’ils pourraient garder les photos pour eux même s’ils ne voulaient pas qu’ils soient rendu public.

Après avoir pleuré devant le film, après avoir passé une bonne heure blotti dans les bras d’Edward, elle se sentait maintenant vulnérable face à lui. Elle n’avait pas imaginé pleurer autant. Même si ce n’était rien au final. Seulement le reflet d’émotions. « -je… je sais pas trop. Avec la bonne personne, un jour peut-être oui… » elle avait des craintes, à cause de son passé. Elle n’avait pas envie de perdre sa liberté. Mais elle devait reconnaitre que c’était agréable d’avoir quelqu’un avec qui parler, passer du temps lorsqu’elle rentrait le soir. Une vraie personne. D’avoir quelqu’un qui tenait à elle, autre que Flynn. Parce que c’était ce qu’ils avaient là, avec Edward. Il tenait à elle, tout comme elle tenait à lui. Sans pour autant être devenu un couple. « -elle dois trouver ça étrange qu’on fasse chambre à part non ? » demanda Angie en évitant de relevé le fait qu’Edward venait d’affirmer que cela ne le gênait pas qu’elle dorme dans son lit.

Edward ne semblait pas vouloir que la soirée se termine. Seulement Angie était fatiguée, et c’était aussi une manière de remettre un peu de distance entre eux. « -tu verras. » le baiser sur la joue fut une sorte de merci silencieux, pour sa présence durant le film. Elle tourna un moment dans les draps avant de parvenir à trouver le sommeil. Au matin, elle eut du mal à se sortir du lit. Mais en voyant l’heure, elle fit l’effort, uniquement pour voir Edward quelques minutes avant qu’il ne parte travailler. Elle saisit son téléphone, fit une petite vidéo en traversant le salon, mit en ligne et laissa son téléphone glisser sur l’ilot central de la cuisine, comme chaque matin. Elle se prépara à manger, s’installa et sourit à Edward lorsqu’il la salua : « -bonjour… » elle bloqua quelques secondes le regard dans le vide, faisant uniquement bouger son sachet de thé dans l’eau chaude. « -parfaite ? Pourquoi ? Tu as une conférence de presse et je dois être présente ? » demanda Angie d’une voix encore ensommeillée. « -va me falloir une petite heure pour… » elle fit bouger sa main devant son visage, comme si cela parlait mieux que des mots. Elle colla sa joue contre son poing, coude sur le plan de travail et elle demanda : « -tu as bien dormi ? » un regard, puis son téléphone vibra. En gros il y était écrit : Adam Speirs. Elle ferma son téléphone. Elle rappellerait. Elle n’avait pas envie d’abréger leur rituel du matin.

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Manhattan Redlish
Mer 5 Juin - 17:19

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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L’ouragan Iris avait laissé des traces dans son sillage. Angelica craignait que son statut d’influenceuse porte préjudice à sa campagne sénatoriale. Le politicien n’avait pas besoin de la jeune femme pour torpiller sa carrière politique, il y parvenait parfaitement bien tout seul. « Je m’en moque ». Il prit une gorgée d’eau, et poursuivit « Si j’échoue, ça ne sera aucunement de ta faute, et uniquement de la mienne ». Edward tenait à ce que la jeune femme en ait conscience. Perdre aux élections sénatoriales sonnerait le glas, bénie, de sa carrière politique et probablement le début d’une nouvelle aventure professionnelle loin des caméras et des longs discours ineptes. « Les réseaux sociaux sont une fenêtre ouverte sur ta vie. Ça ne doit pas être facile tous les jours d’être constamment jugée… ». C’était comme si devenir une personnalité publique octroyait un droit au jugement au monde entier, sans devoir subir les conséquences de leurs paroles. C’était un aspect de sa vie de politicien qui le déplaisait particulièrement. Il imaginait sans mal que ça en devait être ainsi également pour Angelica certains jours, bien qu’elle prétendait se moquer de l’opinion du monde. Quant à lui, il devait également subir l’opinion de ses proches sur tout ce qu’il entreprenait et qu’ils considéraient bien insuffisant pour un Wyler. Comme si leur nom de famille était devenue une marque de fabrique à elle seule. La marque de la réussite. Alors il ne peinait aucunement à imaginer leur réaction s’ils apercevaient leur unique fils posé pour une collection de maillot de bain en compagnie de la jeune femme … Bien qu’aucun d’eux n’était encore certain de donner leur accord. « J’aimerais en garder un exemplaire. En souvenir » précisa-t-il.

C’était la première fois depuis leur rencontre où il percevait Angelica comme une femme vulnérable, alors qu’elle venait de passer la soirée blottie dans ses bras. Elle n’était pas infaillible, et ça ne lui donnait que plus envie d’être présent pour elle, et de la protéger, même si c’était de la tristesse éprouvée après un film d’amour dramatique. Edward constata qu’il n’était pas le seul à avoir changé au cours de ces dernières semaines. Elle aussi. Celle qui ne croyait pas en l’amour à la signature du contrat, était prête à envisager que cela soit possible avec la bonne personne. Il sourit à ces mots « Je te le souhaite » murmura-t-il avec douceur, avant qu’ils n’évoquent Yuma, sa femme de ménage « Sûrement. Si tel est le cas, elle n’osera jamais le formuler à voix haute ». Elle le craignait bien trop pour cela. « Ou bien elle considère que je suis si antipathique qu’il est préférable pour toi de dormir seule ». Il l’ignorait et ne l’interrogerait pas à ce sujet de toute manière. Ça resterait un mystère. Cette fois-ci, ce fut Angelica qui déposa ses lèvres sur sa joue en le remerciant de ne pas s’être moqué de ses larmes, et lui souhaita une bonne nuit, signant la fin de cette soirée. Il rejoignit les bras de Morphée peu de temps après elle.

Au petit matin, et comme chaque jour depuis l’arrivée d’Angelica à l’appartement, il lisait le journal jusqu’à ce que ses pieds viennent frotter le parquet. Il s’autorisa un regard en sa direction, qui relevait plus de la contemplation qu’autre chose, et finissait toujours par plier le New York Times en deux, qu’il déposa aux côtés de la cafetière, et tout cela, afin de pouvoir porter son entière attention sur elle, et elle seule. Son regard s’illumina d’une lueur amusée en constatant qu’elle n’était pas encore parfaitement réveillée, avec ses cheveux en bataille qui lui sied à merveille « Non » répondit-il simplement, en la laissant réfléchir encore un peu, puis mit un terme à sa torture après une gorgée de café « Sept heures de sommeil pour être parfaite. Ce sont tes mots ». Il la couva du regard avec douceur en la voyant poser sa joue contre son poing « Oui », et jeta un coup d’œil au portable qui venait de vibrer, reconnaissant le nom sur l’écran. Il apprécia qu’elle ne réponde pas, et ajouta « Tu aurais pu dormir un peu ce matin ». Un coup d’œil à sa montre. Il avait encore quelques minutes. « Raconte-moi tes projets pour la journée ».


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Mer 5 Juin - 19:24

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie resta sans rien dire face à la réponse que venait de lui donner Edward. Il se moquait de l’impact que pouvait avoir sa carrière d’influenceuse sur son image… Elle avait de plus en plus de mal à comprendre pourquoi est ce qu’il se présentait. Cela ne semblait pas le motivé, pas du tout lui faire envie. Mais il lui avait affirmé lorsqu’ils étaient dans la piscine, qu’il ne pouvait pas décevoir les siens, qu’il était engagé, qu’il ne pouvait pas renoncer. Ce n’était peut-être pas la bonne soirée pour parler de ça. Le sujet reviendrait. « -ça fait partie de mon job… il y a forcement des commentaires qui font plus mal que d’autres… mais je ne peux pas plaire à tout le monde. » tout comme lui en politique. Pour ce qui était des photos prisent lors de la séance à la plage, Angie était catégorique, elle dirait non à leur publication si elle considérait que ces photos ne reflétaient pas la marque ou étaient trop intime. Elles n’étaient pas prévues de base dans le contrat. « -moi aussi… » elle avait vraiment envie de voir ce que cela rendait. Même si elle avait légèrement peur que le trouble qui l’avait envahit se voit trop.

Le film qui avait provoqué les larmes d’Angie, provoquait une conversation autour de l’amour. Est-ce qu’elle désirait vraiment vivre ça ? Elle n’en était pas certaine. A nouveau Edward balaya l’étrange petite lueur d’espoir qui s’était allumée dans l’esprit d’Angie. Je te le souhaite… ce qui revenait à dire, avec un autre homme que moi. Je ne serais pas de la partie. Encore une fois, elle se traita mentalement d’idiote. Ils avaient de l’affection l’un pour l’autre, un attirance physique, mais Edward était un loup solitaire. « -oui c’est sur… » Yuma redoutait son patron. C’était une femme discrète et dévouée. « -ne dit pas n’importe quoi. » avait ajouté Angelica, qui n’aimait pas lorsqu’il se traitait de la sorte. Elle osa un baiser sur la joue d’Edward, pour le remercier silencieusement, avant d’aller dormir.

Au matin, elle peinait à se réveiller convenablement. La question d’Edward la surprise, enfin surprit surtout son cerveau encore endormi. Est-ce qu’elle avait oublié quelque chose. « -oh ! » avait elle soufflé. « -oh ça… j’ai pas super bien dormi. J’ai pas mal brassé… donc non, la tout de suite, je suis pas en mode perfection. » elle lui sourit amusée, amusée de le voir amusée. Adorant le voir sourire ainsi de grand matin, même si c’était à ses dépens. « -c’est vrai… » mais elle ne l’aurait pas vu… Son téléphone vibra, mais elle ignora l’appel d’Adam. Ce n’était pas le moment. Angie mordit dans sa tartine, prit le temps d’avaler et répondit : « -yoga, et ça va me faire le plus grand bien. J’ai rendez-vous avez Adam en fin de matinée, on va déjeuner ensemble. Enfin de base c’est pour parler affaire. Peut-être qu’il appelait pour annuler. » une grimace. C’était trop tôt. « -et dans l’après-midi j’ai des essayages pour un shooting photo. Tiens d’ailleurs, vu qu’on en parle, tu serais d’accord pour que le shooting se fasse ici ? » elle avala une gorgée de thé. « -c’est pour des vêtements de yoga. J’aurai voulu garder le cadre des séances du matin. » elle reprit un morceau de tartine et ajouta : « -je comprendrais que tu dises non. Je vais trouver une autre idée… c’est rien. Oublie. » elle se cacha derrière sa tasse et ajouta : « -et toi ? Ta journée ? »


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Mer 5 Juin - 19:57

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ne souhaitant pas s’étendre davantage sur le sujet, Edward apprécia que la jeune femme ne se montre pas davantage plus curieuse. Il ne pouvait pas lui avouer que le Sénat ne faisait dorénavant plus partie de ses objectifs de carrière, sans prendre le risque qu’elle mette un terme à leur collaboration. Il s’intéressa donc aux commentaires que recevaient constamment Angelica en raison de son métier, qu’elle craignait tant qu’il lui porte préjudice dans sa course au Sénat « Tu peux m’en parler. Si c’est difficile parfois ». Il n’était pas certain de parvenir à apaiser le mal-être qui en découlerait, comme il était parvenu à apaiser ses pleurs par la suite, devant ce film, mais il pourrait essayer. Il ne s’était toutefois pas attendu à ce qu’Angelica lui confirme à demi-mots qu’elle souhaitait une histoire d’amour, elle aussi. Avec la bonne personne. J’ai envie de l’être pour toi… C’étaient les mots qui lui avait brûlé les lèvres, mais il s’était résolu à formuler un tel aveu. Il n’était qu’un collaborateur. Les clauses du contrat étaient établies, et il doutait fortement qu’elle nourrissait ce genre de sentiments à son encontre. Après tout, elle le lui avait dit. Comment pourrait-elle tomber amoureuse d’un homme comme lui… « Tu es la seule à me voir comme un homme gentil, Angie. Cela ne signifie pas pour autant que je le suis » et la laissa déposer un baiser sur sa joue avant de se rendre dans sa chambre à son tour.

Le lendemain matin, Edward put constater que la nuit d’Angelica avait été plus que courte, ou plus agitée qu’à la normale, car elle ne reconnu pas ses propres mots dans la bouche du politicien qui décida de mettre un terme à la torture de si bon matin en exprimant le fond de sa pensée. « C’est à cause du film d’hier soir ? » demanda-t-il tout en portant sa tasse de café à ses lèvres, sans pour autant détourner son regard d’elle. Il ne se montra pas plus curieux à sa réponse. Elle aurait pu dormir, mais elle n’en avait rien fait. Était-ce lié au fait qu’ils n’avaient pas pu respecter leur rituel la veille, et qu’elle ne souhaitait pas que cet impair se répète aujourd’hui ? Mais finalement, elle avait une séance de yoga le matin et un rendez-vous avec Adam Speers ensuite. « Tu devrais le rappeler » lui conseilla-t-il d’une voix trainante tandis qu’il terminait son café d’une dernière gorgée, disposant la tasse de café au fond de l’évier. Il se saisit du New York Times sous le coude et reporta son attention sur Angelica qui évoqua une séance photo pour des vêtements de sport. Elle souhaitait qu’elle se déroule ici-même, dans leur appartement. Edward n’eut le temps de répondre qu’elle prit la décision de répondre à sa place. Il récupéra sa mallette dans l’entrée, revint sur ses pas « Je dois rencontrer le policier qui a tiré sur cette enfant lundi, ainsi que les parents de la victime. Ensuite, j’ai une succession de réunions peu attrayantes ». Budget, économie, sécurité et travaux. Le politicien risquait d’être éreinté en rentrant ce soir. « La prochaine fois que tu me poses une question, attends ma réponse. C’est oui pour la séance photo » rétorqua-t-il légèrement penché en sa direction et embrassa sa chevelure rousse « A ce soir la mia luce » et se rendit au travail comme chaque matin.



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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Ce matin, elle n’était pas autant en forme que d’ordinaire. Ils s’étaient couchés tard, et la veille également. Sans compter qu’Angie avait assez mal dormi. Ce n’était donc pas avec la même vitalité que les autres jours, qu’elle débarquait dans la cuisine au petit matin. Edward semblait également à lui-même, voir même assez enjoué puisqu’il se moqua gentiment d’elle. « -en partie oui. De notre conversation également. Histoire d’amour, tout ça tout ça. » son ex était réapparu dans ses rêves. Le genre de chose qui n’arrivait que très rarement. Est-ce que c’était lié à cette conversation sur son envie de vivre une histoire d’amour… oui certainement. Edward avait raison, elle aurait pu dormir ce matin, mais elle n’avait pas eu envie de louper un petit déjeuner de plus. Elle aimait ce petit moment ensemble au matin.

Adam téléphona, et elle ignora l’appel. Trop tôt, pas le bon moment. « -je le ferai oui, tout à l’heure. » elle avait encore le cerveau embrumée. Et elle savait qu’Edward allait partir pour sa journée de travail. Alors Adam allait attendre. Elle lui raconta le programme de sa journée, et réfuta toute seule son idée de séance photo ici. C’était chez lui. C’était déplacé comme demande. Elle écouta ce qu’il avait de prévu aujourd’hui et elle souffla un : « -bon courage… » avec beaucoup de tendresse dans la voix. Ça n’allait pas être matinée aussi appréciable que la sienne. « -je m’occupe de commander à diner si tu veux. » il allait sans doute rentré fatigué de tout ça. Alors elle allait commander des pizzas et ils allaient passer la soirée devant la série qu’elle voulait voir. Edward pourrait s’endormir devant si jamais il ne l’appréciait pas. S’il n’était pas haut dessus de sa tête, il l’aurait sans doute vu rougir légèrement, comme prise en faute. « -merci… » souffla Angie alors qu’il venait d’accepter la séance photo. « -à ce soir. » et elle le suivit de regard, jusqu’à ce qu’il quitte l’appartement.

Elle prit le temps de déjeuner et de s’habiller avant de repeler Adam. Il voulait seulement avoir confirmation qu’ils se voyaient dans deux heures. Angie donna ensuite sa séance de yoga. Elle parla du film vu la veille, des larmes qu’elle avait versé, et demanda à ses followers de lui raconter en commentaire leurs histoires d’amour ou celles qu’elles aimeraient vivre. Sous la photo de couple qu’elle avait posté la veille, il y avait un commentaire d’un follower avec un nom étrange. Il ne te mérite pas. En le lisant, elle eut une drôle de sensation. Qu’est-ce qu’il en savait ? Sa journée se déroula sans accro, et le soir venu, elle avait décidé à nouveau de faire quelques longueurs dans la piscine en attendant le retour d’Edward. Il faisait beau et chaud, c’était agréable. Lorsqu’elle entendit la porte d’entrer, elle était allongée en maillot, un peignoir par-dessus, et lisait sur la terrasse. Comme chaque soir, elle laissa Edward venir à elle.
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Manhattan Redlish
Mer 5 Juin - 21:54

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La nuit d’Angelica n’avait pas été aussi reposante que la sienne. Le film n’en était pas la seule raison, la conversation qui en avait découlé l’était également. « Veux-tu m’en parler ce matin ? » demanda-t-il quelque peu soucieux de savoir que cette simple conversation l’avait suffisamment perturbée pour en impacter sa nuit, tout en laissant sous-entendre qu’il était tout disposé à en parler le soir venu. L’appel d’Adam les interrompit que brièvement. L’influenceuse ne désirait pas échanger avec lui dans l’immédiat, malgré son conseil de le recontacter qu’elle déclina aussitôt. Ça attendrait. Probablement que pour la jeune femme, cela n’avait que peu d’importance de reporter un appel professionnel au profit de cet instant qu’elle partageait avec lui, mais pour le candidat au Sénat, cela signifiait beaucoup. Bien qu’il ne laissa rien transparaitre, se limitant à un simple « Bien », pour s’intéresser ensuite au déroulé de sa journée. Pour une femme qui avait peu dormie, elle déblatéra beaucoup et avec une telle hâte qu’elle ne lui octroya pas le moindre droit de réponse alors qu’il était pourtant le destinataire de sa question. Au lieu de revenir sur le sujet de la séance photo, le politicien détailla dans les grandes lignes la journée peu réjouissante qui l’attendait, répondant un « Merci » aux mots d’encouragement d’Angelica, et s’éclipsa le temps de récupérer sa mallette, tout en répondant un « Oui » simple et habituel. Ne souhaitant pas quitter l’appartement sans une attention particulière pour la jeune femme, il revint sur ses pas et lui conseilla de ne pas anticiper sa réponse, d’autant plus qu’elle s’était fourvoyée, envisageant d’ores et déjà qu’il s’opposerait à la séance photo au penthouse. Il n’en était rien. Il déposa ses lèvres sur sa chevelure rousse tout en lui répétant ces habituels mots – A ce soir – tel une rengaine bien huilée entre eux, et quitta l’appartement.

La matinée avait été à l’image des deux premières journées de la semaine. Éprouvante. Toute la culpabilité pesait sur les épaules de l’officier en uniforme qui avait fait feu et tué l’enfant. Quant à la famille, elle était inconsolable. Et bien que l’après-midi avait été jonchée de réunions en tout genre, il parvenait difficilement à reprendre totalement contenance. Donc en rentrant le soir venu, Edward s’était délesté de sa mallette dans l’entrée, comme chaque soir, avant retiré également sa veste de costume, desserré son nœud de cravate et détaché les premiers boutons de sa chemise. Toutefois, au lieu d’aller à la rencontre d’Angelica dans l’immédiat, il se dirigea en direction du bar pour avaler d’une traite le single malt qu’il affectionnait tout particulièrement, et se servit un second verre qu’il entraina avec lui tout en se rendant d’un pas trainant sur la terrasse où se trouvait Angelica, en pleine lecture d’un roman. Il posa sa main sur son épaule « Bonsoir » souffla-t-il tout en se penchant pour embrasser le sommet de sa tête imprégnée d’odeur de chlore, et disposa le verre devant elle « Tu en veux ? », avant de prendre place sur la chaise longue, les coudes sur ses genoux, les mains nouées derrière sa nuque, fixant un point invisible sur le sol. Edward resta ainsi quelques minutes, recroquevillé sur lui-même, sans mot dire et sans l’envie de prononcer la moindre syllabe pour le moment. Il ne souhaitait pas faire subir à l’influenceuse les aléas d’une semaine particulièrement difficile. Lorsqu’il retrouva un semblant de sérénité, il laissa échapper un soupir et releva ses prunelles azurées sur cette dernière « Comment s’est passée ta journée ? Raconte-moi ».



Charly
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Charly
Jeu 6 Juin - 9:20

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Le regard de la jeune femme s’était posée sur Edward et malgré le sommeil encore présent, il devait pouvoir y déceler beaucoup de douceur. « -pas maintenant non… » sous entendant que c’était gentil, mais qu’il n’avait pas le temps. Ça laissait aussi le temps à Angie de faire le tri dans son esprit. Il y avait le film, cette histoire d’amour, est ce qu’elle en avait envie… et puis il y avait lui… ses regards, ses mains, sa douceur, ses étreintes, ses silences, ses confidences… Il y avait lui, pour qui elle s’était tirée du lit ce matin, pour qui elle refusait l’appel d’Adam alors qu’elle était une grande fan de l’écrivain. Lui dont elle aimait la présence au matin, sa voix grave, son parfum et même cette odeur de café…

Sans doute pour éviter de laisse son cerveau trop réfléchir, elle parla du programme de sa journée, demanda au passage pour son idée de séance photo. Avant de la jeter à la poubelle toute seule. Elle su d’avance qu’Edward allait rentrer ce soir, vidé de son énergie. Elle s’occuperait du diner. Elle s’occuperait de lui… elle aurait assez d’énergie pour lui en donner. Comme chaque soir, elle laissa Edward prendre son temps. Même s’il lui avait dit apprécier sa présence, il avait ses habitudes, il avait également ses mauvais moments, ses besoins de solitude aussi. En ne le voyant pas arriver tout de suite, elle su qu’il était épuisé. Impossible de se concentrer de nouveau sur le roman qu’elle tenait entre les mains. Même si c’était le dernier d’Adam Speirs, celui qu’elle avait le droit de lire avant tout le monde ! Là tout de suite, ce n’était pas le roman qui la préoccupait. Elle fit mine de lire en entendant les pas d’Edward se rapprocher. « -bonsoir… » souffla Angie en collant sa joue quelques secondes sur l’avant-bras d’Edward, alors qu’il posait sa main sur son épaule. « -non pas ce soir merci… » souffla Angie. Il semblait en avoir bien plus besoin quelle.

Elle le laissa s’installer, décalant ses jambes, appréciant déjà cette proximité. Elle garda le silence, évitant de l’assaillir de questions. Il n’avait pas besoin de ça. Son livre sur les genoux, elle jeta quelques coups d’œil à Edward, jusqu’à ce qu’il se décide à parler. Angie posa son roman, perdant la plage au passage. Mais ça n’avait pas d’importance. Elle vint s’installer sur les genoux, derrière Edward, et souffla un : « -viens là… » alors qu’elle glissait ses mains dans ses cheveux. « -j’ai fait une belle séance de yoga. J’ai glissé sur le bord de la piscine et j’ai eu de la chance de ne pas tomber dedans… » elle sourit en disant cela, tout en massant les tempes d’Edward avec lenteur. « -je suis arrivée en retard à mon rendez-vous avec Adam. J’ai décidé de m’y rendre à pieds, et je me suis perdue… » ça avait bien fait rire Adam. « -du coup, j’ai eu droit à son prochain roman en exclusivité ! C’était assez étrange comme rendez-vous. » elle glissa ses mains le long du cou d’Edward et continua : « -les essayages se sont bien passé. » elle remonta ses doigts : « -je t’ai envoyé un maximum d’onde positive pour t’aider dans ta journée… » mais visiblement ça n’avait pas été assez. « -va prendre une douche chaude pour te détendre. Change toi et si ça te va, on mangera pizza devant la télé… » c’était son programme de la soirée. Elle espérait que ça lui irait.

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Jeu 6 Juin - 13:21

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Angelica parvenait difficilement à sortir de sa torpeur ce matin, encore perturbée par leur conversation de la veille. Bien qu’il ne lui restait que quelques minutes avant de se rendre au travail, Edward était désireux de lui prêter une oreille attentive si elle le souhaitait. Une invitation qu’elle déclina avec toute la douceur du monde dans ses prunelles émeraudes, ne le laissant pas insensible, éprouvant une douce chaleur se diffuser en lui. « Quand tu le voudras » murmura-t-il aussitôt, puis dévia la conversation sur la suite de la journée. L’heure de partir s’affichait sur le cadran de sa montre, signant la fin de leur rituel matinal. Le sourire qu’il arborait avec douceur le matin même s’était dissipé. Comme le politicien l’avait anticipé, sa journée avait été particulièrement éprouvante, et c’était un homme accablé qui venait de franchir la porte d’entrée de leur appartement le soir venu. Il se délesta tour à tour de sa mallette et de sa veste de costume tandis qu’il se rapprochait du bar pour s’octroyer un verre de consolation. La première et unique gorgée qui vida son verre de whisky lui laissa une sensation de brûlure pour le moins agréable le long de l’œsophage. Il fit de nouveau couler le liquide ambré au fond du verre, qu’il se saisit cette fois-ci afin de l’accompagner jusqu’à la terrasse où se trouvait Angelica, en pleine lecture d’un roman dont le titre lui échappa, ne portant pas plus attention au livre qu’outre-mesure. Il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme, la saluant dans un murmure et apprécia le contact de sa joue contre son avant-bras. Il pouvait sentir la chaleur de sa peau contre la sienne à travers le tissu de sa chemise. Il déposa ses lèvres sur sa chevelure rousse aux odeurs de chlore, puis lui tendit le verre qu’elle déclina. Il déposa donc le récipient au sol après en avoir avalé le contenu d’une seule gorgée.

Edward s’installa sur le rebord de la chaise longue sur laquelle s’était établie l’influenceuse, et se recroquevillant presque sur lui-même, se murant dans un silence de plomb au cours des minutes qui suivirent. Le candidat au Sénat apprécia qu’Angelica ne prononce pas le moindre mot à son attention, lui octroyant le temps nécessaire pour qu’il retrouve un semblant de sérénité, et ce ne fut que lorsqu’il était certain d’avoir reprit le contrôle de lui-même, qu’il leva ses prunelles azurées sur la jeune femme, l’interrogeant sur sa journée. Il avait envie de savoir, de lui entendre lui raconter les évènements qui avaient parsemé ces quelques heures loin de lui. De manière inattendue, Angelica se glissa derrière lui, l’invitant à appuyer son dos contre sa poitrine, laissant ses doigts glisser dans ses cheveux bruns. Il ne put réprimer un petit soupir de bien-être sous ses caresses, s’autorisant à fermer les yeux à son contact. Il aimait lorsque la jeune femme prenait soin de lui ainsi. « Je ferais installer une barrière enfant, si tu veux » murmura-t-il pince-sans-rire. Sa tête blottie contre elle, il se délectait de son étreinte comme si elle était le remède à tous ses maux. « Adam est rarement à l’heure » commenta-t-il d’une voix trainante. Peu à peu, Edward pouvait sentir chacun de ses muscles se détendre, et il n’aurait eu aucun mal à s’endormir sous la caresse de ses doigts en cet instant. « Pourquoi ça ? » et souffla « J’aime quand tu fais ça » en évoquant ses mains caressant son cou, frissonnant légèrement sous ses mains « Tu t’es inquiétée ? » osa-t-il demander toujours à voix basse, comme s’il était incapable de parler plus fort au contact d’Angelica « Je n’en ai pas pour longtemps » et rouvrit les paupières, se redressant à contrecœur, mais si détendu qu’il pourrait rejoindre les bras de Morphée sans mal. Il se saisit du verre de whisky posé au sol, et se retourna en direction de l’influenceuse, glissa le menton de cette dernière entre son menton et son index. Il pouvait sentir son propre regard s’attarder sur les lèvres rosées de la jeune femme, mais se résigna, soufflant un « Merci la mia luce », et déposa ses lèvres sur son front avec douceur, avant de s’éloigner. Il déposa le verre dans le fond de l’évier et se rendit sous la douche aussi chaude que sa peau pouvait le supporter. Il revint dans le salon uniquement vêtu d’un bas de pyjama et d’un débardeur, ses pieds nus frottant le parquet, et déposa le plaid sur le canapé « C’est pour toi », tout en prenant place sur la table déjà prête « Je pourrais préparer le dîner samedi soir et tu pourrais m’aider, qu’en penses-tu ? ».


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Lorsqu’elle le voyait rentré ainsi, les épaules basses, le regard sombre, le visage fermé, Angie ne pouvait s’empêcher de se demander comment il pouvait vouloir participer à ces élections. La jolie rousse avait une vision bien précise du travail. Les gens passaient la plus part de leur temps au travail. A quoi bon se lever le matin si ce n’était pas pour prendre du plaisir ? Si c’était uniquement pour subir… Edward n’avait jamais voulu de cette vie politique et de ses responsabilité. Elle n’osa rien dire. Il n’était pas prêt à tout lâcher, il le lui avait déjà dit. Il avait besoin de quelques minutes de silence et d’un peu de douceur. Douceur qu’elle s’autorisa à lui donner malgré ce que ça pouvait engendrer, tout en lui racontant sa journée. Un petit rire passa ses lèvres. « -je mettrais des brassards la prochaine fois, juste au cas où. » Puis elle évoqua son rendez-vous avec l’écrivain. « -ah bon ? il m’a dit qu’il m’attendait depuis plus de 30 minutes. » c’était plus une interrogation personnelle. Est-ce qu’il s’était foutu d’elle et qu’il venait seulement d’arriver ? L’écrivain était peut-être arrivé à l’heure. Après tout, il avait téléphoné à 8h00 du mat pour confirmer ce rendez-vous… Elle sourit en entendant le commentaire d’Edward. « -tant mieux… » avait elle soufflé à son oreille, avant de répondre à la question précédente. « -et pour te répondre, c’était étrange parce que ça n’avait rien avoir avec mes autres rendez-vous professionnel. Adam est… est tellement simple. Sans filtre aussi. Et extrêmement curieux. » l’écrivain avait posé pas mal de questions au sujet du couple qu’elle était censée former avec Edward. Elle avait fait de son mieux pour éluder, détourner, même si elle avait tout de même répondu un peu, sans mentir d’ailleurs. Lorsqu’il lui avait demandé ce qui l’avait séduit chez Edward, elle avait sourit et répondu qu’elle avait aimé découvrir l’homme attentif, affectueux et tendre qu’il cachait derrière l’homme politique.

« -non, Mais je savais que ça serait une journée complexe pour toi… » avait elle confié en laissant ses doigts glisser entre les cheveux et la nuque d’Edward. « -prends ton temps… je vais prendre ma douche aussi. » ses doigts s’étaient déposés sur les épaules larges d’Edward en disant cela, son cerveau hurlait des : et si on la prenait ensemble ! Puis un embrasse moi lorsqu’il se saisit de son menton avec douceur. « -de rien… » elle le laissa partir et poussa un long soupire en levant la tête vers le ciel. Puis elle récupéra le roman, et rejoignit sa chambre, non sans hésiter quelques secondes à ouvrir la porte de la pièce en face de la sienne et rejoindre Edward. Angie arrête… Pas comme ça, se martela la jeune femme en collant son dos à la porte de sa chambre une fois à l’intérieur.

Angie enfila une robe légère après s’être douchée. Elle avait attaché ses cheveux rapidement dans un chignon, tout en rejoignant le salon. Elle installa seulement des verres sur la table basse du salon, face à la télé. Elle s’était assise au sol, jambes en tailleur, son téléphone entre les mains. Adam voulait savoir ce qu’elle pensait du début du livre. Elle lui répondit qu’il ne fallait pas être impatient, et qu’elle lui dirait bien vite. Lorsqu’Edward arriva, elle sourit en voyant le plaid. « -merci. Le livreur sera là dans quinze minutes. Ça va mieux ?» ils allaient devoir attendre un peu avant de manger. « -moi ? tu veux que moi je t’aide à cuisiner ? » elle sourit amusé. « -et bien… ça va dépendre du niveau de difficulté de préparation du repas. Je suis pas très bonne pour suivre les recettes à la lettre… ça faisait rire ma grand-mère. » elle sourit en évoquant sa grand-mère. « -si tu as assez de patience pour m’apprendre un peu, je suis partante. »


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