"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Jeu 6 Juin - 15:01
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Le monde extérieur n’existait soudainement plus au moment où il sentit les doigts d’Angelica se glisser dans ses épais cheveux bruns. Son corps contre le sien, il s’abandonnait entièrement à elle sans crainte et sans retenue, ses paupières se fermant, pour seulement savourer la douceur de ses caresses et le son apaisant de sa voix. Angelica était l’unique raison qui le contraignait à poursuivre sa campagne sénatoriale. S’il était assuré qu’elle resterait à ses côtés à l’issue de leur accord, il abandonnerait sans réserve sa carrière politique. Mais il n’avait aucune garantie… Bien que son comportement à son égard, ses sourires, ses regards, ses gestes à son encontre, à l’instar de ce soir, ressemblait à la promesse de plus qu’une simple collaboration. Il n’en était pas assuré. Alors il était prêt à endurer chaque journée, si le soir venu, ça lui permettait de partager ces moments-ci avec elle. Au moins, ne serait-ce que les quelques mois qu’elle avait accepté de lui donner en apposant sa signature sur ce morceau de papier. C’était mieux que rien. Au moins, cela lui permettait d’apprendre à la connaître, de se délecter de ses rires cristallins qui ne pouvaient que le faire sourire. Comme ce soir. « C’est une bonne idée ». Les paupières toujours closes, sa tête posée contre la jeune femme, il fut surprit d’entendre qu’Adam était en avance au rendez-vous. « Il faut croire qu’il souhaitait faire bonne impression ». L’auteur à succès n’aurait dorénavant plus d’excuses pour ne plus être ponctuel lors de leur prochaine rencontre, maintenant qu’il était informé que ce dernier était capable d’être à l’heure à un rendez-vous donné. Sous les caresses d’Angelica, le politicien ne put retenir cette confidence entre ses lèvres. Il aimait sentir les doigts de la jeune femme se perdre dans son cou, caresser ainsi sa peau avec douceur, jusqu’à l’en faire frissonner. Mais plus encore, cette manière de susurrer à son oreille mettait son corps en émoi, qu’il tentait de réprimer au mieux pour ne pas succomber à l’appel de ses lèvres contre les siennes… « Adam a toujours été curieux » lui fit-il observer, et reprit « Curieux comment ? » parce qu’il avait dû l’être tout particulièrement pour que la jeune femme le souligne ainsi.
Un nouveau soupir de bien-être lui échappa malgré lui, en sentant ses doigts retourner dans ses cheveux et sa nuque. Elle était parvenue à dissiper toute la tension qui s’était calfeutrée dans chacun de ses muscles. « Oui ». Que dire de plus ? Se retrouver confrontée à la famille de la victime, la mère plus désemparée que jamais d’avoir perdue son enfant dans une fusillade … Mais il ne voulait plus y penser. Pas ce soir. « Bien » fut sa seule réponse alors qu’il se redressait sur ses jambes, le verre de whisky vide dans une main, tandis que l’autre se saisit de son menton, réprimant une envie insatiable de goûter ses lèvres, de lui confier silencieusement ce qu’il éprouvait pour elle, ce qu’elle était capable de faire naître en lui. Il déposa finalement un baiser sur son front pour la remercier de sa douceur à son encontre, et quitta la terrasse. Le verre dans le fond de l’évier, et lui sous l’eau chaude quelques minutes plus tard. Qu’est-ce que tu fous, bon sang, Edward ?! clama sa petite voix intérieure. Il était incapable de répondre à sa propre question, tout comme il n’éprouvait pas la moindre envie de prendre ses distances. La vie devenait si douce à ses côtés, pourquoi s’en éloigner ?! En arrivant dans le salon, Angelica était déjà installée dans le canapé et vêtue d’une simple robe qui mettait ses jambes à nue. Mon dieu. Elle me torture de la manière la plus délicieuse qui soit .... Il déposa le plaid sur le canapé, si jamais elle ressentait l’envie de couvrir son corps « Grâce à toi » répondit-il en prenant place à ses côtés. « Vois-tu une autre femme dans cette pièce ? » lui demanda-t-il, faussement inquisiteur. « Tu cuisinais souvent avec elle ? » l’interrogea-t-il alors qu’Angelica venait de créer une brèche sur sa vie à elle dans laquelle il s’engouffra sans hésitation. Il voulait la connaître, apprendre d’elle, de sa vie passée et présente. « Je le serais » clama-t-il avec tendresse « Des gnocchis maison. Est-ce que ça te conviens ? ». Il tendit l’oreille en entendant sonner, et posa machinalement sa main sur sa cuisse nue « Je reviens » et s’éloigna, pour revenir avec la pizza qu’il disposa au centre de la table basse, ouvrant le couvercle pour découvrir l’imposante pizza dont les effluves lui donnait faim. « Bon appétit » et en prit une part qu’il porta aussitôt à ses lèvres.
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Charly
Jeu 6 Juin - 15:43
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -je pourrais sans doute lancer une nouvelle mode. » s’amusa Angie, heureuse de l’entendre plaisanter. « -il avait pas besoin de ça pour m’impressionner. C’est assez déstabilisant de collaborer avec un homme dont j’admire réellement le travail. » Elle adorait ce qu’Adam était capable d’écrire. Il avait une plume particulière, elle était capable de rire, tout comme de pleurer devant un de ses livres. Pas les premiers, mais les cinq ou six derniers… quelque chose avait changé, c’était plus profond, plus vrai… Elle fut heureuse d’entendre qu’Edward appréciait ces quelques caresses, et ravie de le sentit doucement se détendre. « -il m’a demandé comment j’étais tombée amoureuse de toi. Du coup je lui ai dit la vérité. » elle se reprit : « -enfin je lui ai parlé de ce que j’apprécie chez toi, pas qu’on est pas ensemble véritablement. » non, elle n’avait pas parlé du contrat. Elle s’était seulement montrée le plus sincère possible.
Lorsqu’elle ferma la porte de sa chambre et qu’elle colla son dos contre, comme si elle faisait barrière à ses propres envies indécentes, elle éprouva de nouveau cette sensation d’être perdu face à Edward. Elle savait parfaitement que leurs deux mondes n’étaient pas compatible et surtout qu’elle n’était pas ici pour tomber sous son charme. Voir même tomber amoureuse. A nouveau, elle tenta de bien s’encrer dans la tête qu’il était un loup solitaire et qu’il n’avait pas besoin d’elle de cette manière-là. Seulement… elle avait été incapable de le laisser ainsi, abattu, sombre. Elle avait besoin de lui apporter du réconfort, à sa façon. Et là tout de suite, elle avait bien d’autres envies… il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait déclencher chez elle. Elle avait coupé l’eau chaude, et s’était forcée à rester sous l’eau froide comme pour se punir de ressentir cela.
Et pourtant, elle avait enfilé une robe, légère, qui laissait voir ses jambes jusqu’à mi-cuisse. Elle avait eu envie d’être belle pour lui… Belle au naturelle. Parce qu’elle avait cette sensation qu’il n’y avait pas besoin d’artifice entre eux. « -je suis contente… » souffla Angie alors qu’il la remerciait à sa façon. Heureuse aussi de voir qu’il avait retrouver le sourire. Surprise également par la proposition qu’il fit. « -ah cette femme, je l’ai jeter dans la piscine. » en indiquant du doigt la baie vitrée qui donnait sur la terrasse. « -quand mes parents ont divorcé, j’étais souvent chez elle. Grâce à elle, je suis la pro des cookies et de la tarte aux pommes. J’adorais la voir éplucher les pommes tu sais en faisant un ruban avec le peau. J’ai passé des heures à tenter d’en faire autant… sans jamais grand succès. » son téléphone vibra sur la table basse. De nouveau Adam. Elle ne répondit pas et ajouta : « -quand j’étais ado, on avait nos petites habitudes. Je passais la voir les samedi. On prenait le thé en début d’après-midi, je lui racontais ma vie, je lui posais des questions sur la sienne. Je lui faisais écouter des musiques que j’aimais bien, elle en faisait autant. Puis on faisait une activité. On allait marcher ou on cuisinait. Suivant l’envie. Elle était toujours de bons conseils, douce et attentive. » Angie avait adoré passer tout ce temps avec cette formidable qu’était sa grand-mère. Aujourd’hui, forcement elle lui manquait. Mais elle le savait mieux là où elle se trouvait.
« -interdiction de me crier dessus ! » renchérit Angie alors qu’il affirmait qu’il serait patient. « -oh carrément ! J’en ai jamais fait. Mais j’adore ça. » elle était totalement partante pour un cours de cuisine improvisé. Même si elle doutait d’être la meilleure élève du monde. Elle imaginait Edward assez rigoureux et avec une cuisine bien organisée. Elle, elle aimait cuisiner en musique, faire semblant de chanter dans la cuillère, gouter tout ce qui passait sous son nez… Elle ferait un effort pour ne pas le sortir de ses gongs. Angie hocha la tête lorsqu’il s’éloigna pour la pizza, hurlant intérieurement : tu l’as bien chercher ! fallait mettre un pantalon ! Calme ! Respire. Elle ferma les yeux : c’est pas possible sérieux… c’est juste sa main sur ma cuisse. Elle s’était imaginée s’en mal le retenir à elle, l’embrasser à pleine bouche, l’invitant silencieusement à remonter sa main plus encore, en écartant légèrement les cuisses… Elle saisit son téléphone, répondit rapidement à Adam un : on s’appelle demain, bonne soirée. Avant de mettre son téléphone en silencieux. Elle sourit à Edward lorsqu’il revint avec la pizza et alluma la télé. Elle prit une part de pizza mordit dedans et lui fit un rapide descriptif de la série. « -grosso modo, c’est une série hospitalière. » elle lui donna la titre. « -tu connais pas ? » c’était pourtant connu. « -tu le dis si tu n’aimes pas, je regarderais en replay. »
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Jeu 6 Juin - 16:36
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Les paupières toujours closes, de petites rides étaient apparues au coin de ses yeux alors qu’il riait silencieusement aux mots d’Angelica qui laissait ses doigts se perdre dans ses cheveux bruns « Sûrement ». Mais son sourire se dissipa lentement. La jeune femme était impressionnée et à la fois déstabilisée par Adam… Pourquoi c’était étrangement douloureux de l’entendre percevoir son ami ainsi ? Sans les caresses de cette dernière sur sa peau, il se serait sûrement raidit à cet aveu. « Déstabilisant ? ». Edward l’interrogeait sans être certain convaincu de vouloir entendre la jeune femme déblatérer toute une liste exhaustive ou de non de raisons qui rendait l’auteur à succès si déstabilisant à ses yeux. Adam était si opposé à lui que les gens ne cachaient pas leur stupéfaction en apprenant qu’ils étaient des amis de longue date. C’était l’homme que toute les mères rêvaient pour leur fille. Le gentil garçon meurtrie par l’amour et qui n’aspirait qu’à aimer comme les protagonistes de ses romans. L’unique défaut dont il disposait était sa curiosité maladive que ne put s’empêcher de souligner la jeune femme. « Qu’est-ce qui t’as fait tomber amoureuse de moi ? Que lui as-tu répondu ? ». Bien qu’il lui était sûrement toujours impensable de parvenir à tomber amoureuse d’un homme tel que lui. Le suppôt de Satan désigné par la presse n’était en rien un homme dont une femme, telle qu’Angelica, pouvait tomber amoureuse. Ça provoquerait sûrement un séisme au Japon ou un Tsunami en Floride si ça venait à se produire un jour. Pourtant, ça ne l’empêchait pas d’espérer secrètement …
Belle. C’était le premier mot qui l’assaillit lorsqu’Edward découvrit l’influenceuse sur le canapé, vêtue avec cette petite robe légère qui lui sied à merveilles, et qui laissait entrevoir ses jambes jusqu’à mi-cuisses. Une vue qui ne le laissait aucunement insensible, bien qu’il tentait de rester impassible à la vue qu’elle lui offrait. « C’est comme si tu savais exactement ce dont j’avais besoin pour apaiser tous mes maux » déclara-t-il en prenant place à ses côtés. Un petit rire le gagna tout en suivant le doigt de la jeune femme qui désignait la piscine extérieure « Bien » et précisa « Tu me suffit amplement » tout en venant poser son dos contre le dossier du canapé. Un coup d’œil au portable d’Angelica qui venait de vibrer et qu’elle ignora pour poursuivre, tandis qu’il était pendu à ses lèvres, imaginant sans mal la scène qui se dessinait dans son esprit. « Elle te manque ? » osa-t-il demander avec douceur, et ajouta « Tu pourrais m’apprendre à faire des cookies et des tartes aux pommes ? ». Sa demande était sérieuse. Le politicien n’était pas familier de la pâtisserie et appréciait l’idée qu’elle puisse lui enseigner quelques recettes, en souvenir de sa grand-mère. « Elle vivait ici, à New York ? ». Un nouveau rire discret jaillit de sa gorge, levant les mains en l’air en signe de reddition « Promis ! ». Il laissa ses mains retomber sur le canapé « C’est la recette de Nonna. Tu devrais aimer ». C’était une manière comme une autre de passer du temps en compagnie d’Angelica, et peut-être d’envisager un nouveau rituel si elle appréciait cuisiner en sa compagnie.
La sonnette de la porte retentit et Edward posa sa main sur sa cuisse nue, lui demandant de l’attendre alors qu’il s’éclipsait jusqu’à la porte d’entrée pour récupérer la pizza. Sa peau est si chaude et douce … Il remercia le livreur et ramena la pizza sur la table basse, ouvrant le couvercle et reprit place à ses côtés. Il l’écouta lui faire un rapide descriptif de la série TV, sans être réellement convaincu d’éprouver un certain attrait à l’égard de ce genre de série, mais ça semblait faire plaisir à Angelica. « Non » fut sa réponse en mordant dans la pizza et fit un signe négatif de la tête « Oui » et mordit de nouveau dans la part, avant de préciser « Je ne regarde jamais la télévision quand je suis seul ». Ce qui faisait qu’il était particulièrement inculte en culture cinématographique. La série démarra, et jeta un coup d’œil à son portable pour vérifier ses mails en même temps. Un soupir et ajouta « Je reviens. Continue ». Il récupéra son ordinateur portable qu’il disposa sur la table basse. La part de pizza dans la bouche, il répondit à son premier mail tout en jetant quelques brefs coup d’œil à la télévision. Mais au fil de l’épisode, il avait finalement délaissé son ordinateur sans en prendre conscience, se laissant happer par la série TV d’Angelica. Il ne s’autorisa à se lever pour se laver les mains qu’à la publicité, prenant soin de ramener deux tasses de thés chauds en revenant. Il déposa les deux récipients sur la table basse, alors qu’il se retrouva à fixer de nouveau la télévision, et récupéra le plaid qu’il avait ramené pour le passer autour de leurs épaules, et laissa glisser son bras autour de sa taille, sa main se posant sur sa hanche « Et lui ? Il sort avec son interne ? » demanda-t-il réellement intéressé « Mais lui, il n’est pas amoureux d’elle ? Pourquoi elle ne le voit pas ? Ça semble évident pourtant ». Ses yeux rivés sur l’écran plat, il se pencha pour se saisir de la tasse d’Angelica « Tiens » souffla-t-il « Attention, c’est chaud la mia luce » lui précisa-t-il sans détourner le regard de la série, et récupéra la sienne qu’il porta à ses lèvres, sans se rendre compte qu’il dessinait des petits cercles avec ses doigts sur la taille de l’influenceuse.
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Charly
Jeu 6 Juin - 21:04
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui déstabilisant parce que de base je suis une vulgaire fan de ses bouquins. Et là je me retrouve en face de lui, à discuter de tout et de rien, enfin surtout de ses talents d’auteurs, de sa vision de l’amour, de comment il parvient à trouver l’inspiration. » elle avait encore un peu de mal à réaliser qu’elle allait collaborer avec Adam Speirs, même si finalement, c’était un type tout simple, sans prétention, parfois timide et maladroit. Curieux également. Surtout au sujet du couple qu’elle formait avec Edward. « -je suis restée fidèle à la réalité. Je lui ai dit qu’à départ, c’était loin d’être gagné et que petit à petit, j’ai découvert un homme doux et prévenant. Quelqu’un d’attentionné, à l’écoute aussi. Je lui ai dit que j’aimais ta façon de me regarder, ta voix grave, ton accent italien lorsque tu parlais cette langue, nos moments à deux, nos conversation… » elle réalisa que ses doigts avaient ralentit en disant tout cela. « - je voulais pas trop en dire non plus, et j’ai fait ajouté dans le contrat qu’il n’était pas autorisé à s’inspirer de notre histoire d’amour. » avait elle ajouté en souriant. Que ces mots étaient étranges dit ainsi… Comment es tu tombé amoureuse de moi ? Notre histoire d’amour… Et si c’était réellement ce qui était en train de lui arriver ? Si elle était en train de tomber petit à petit amoureuse ? Afin de couper court à ses pensées, elle proposa à Edward de prendre une douche. Lorsqu’il saisit son menton, elle fut incapable de le quitter des yeux. Soit il jouait avec elle, soit il en avait eut envie également. Est-ce qu’il luttait lui aussi ?
De nouveau dans le salon, après avoir remit ses idées en place, elle fut heureuse de savoir qu’il se sentait mieux, et que c’était un peu grâce à elle. « -tu m’accordes beaucoup d’importance là tu sais… c’était seulement un massage. » avait elle répliqué avec douceur. « -tu as raison deux comme moi, ça ferait trop. » puis elle évoqua la cuisine qu’elle pouvait pratiqué avec sa grand-mère, en écho à la proposition d’Edward. « -oui, forcement. C’était quelqu’un de doux. Elle adorait rire, chanter, danser. Elle aimait la vie. Un peu exubérante, elle n’avait pas sa langue dans sa poche. » Angie chérissait tous les moments qu’elle avait passé avec sa grand-mère. Elle s’était montrée forte jusqu’au bout, malgré la maladie, la chimio, la douleur… « -avec grand plaisir. » répondit Angelica plus que sincère. « -je ferais un détour chez moi pour récupérer son livre de recette. Ça évitera une catastrophe culinaire. » elle était incapable de se souvenir des proportions. « -à Brooklyn. Prêt du jardin botanique. » Quand Angie était petite, elle l’emmenait pendant de longues heures en promenades là-bas. A côté il y avait le zoo qui avait toujours illuminé les yeux de la petite Angie. La grande Angie elle, adora de nouveau entendre ce rire si franc et joyeux. « -parle-moi un peu d’elle. » elle savait qu’il aimait sa grand-mère, ça se sentait. Il ne devait pas la voir souvent. L’Italie n’était pas la porte à côté.
La pizza était là, et la série allait commencer. Elle lui dressa un rapide tableau et précisa qu’il pouvait lui dire s’il n’accrochait pas. « -ça tombe bien on est deux ! » elle regardait rarement la télé, mais cette série, elle était accro. Elle voulait savoir la suite ! Lorsqu’elle le vit se lever au bout de quelques minutes, elle se dit que c’était loupé, qu’il n’aimait pas… Angie lui lança un regard noir, enfin c’était plutôt adressé à l’ordinateur. Pendant la pub, elle s’éclipsa pour une pause pipi et lavage de main. Elle revint presque en courant de peur de louper la reprise de l’épisode. La jolie rousse remonta ses jambes sur le côté, sourit rapidement à Edward, alors que les images reprenaient à l’écran. Elle sourit en le voyant soudainement comme captivé. Angie se concentra de nouveau sur l’épisode, mais bougea légèrement la tête en sentant le bras d’Edward venir se glisser autour de sa taille. Un sourire amusé en entendant la question. Il était à fond dedans ! « -oui, enfin non, c’est un peu compliqué. Il sais que c’est pas une bonne idée… » elle était vraiment amusée et très heureuse de voir qu’il se prenait au jeu. Elle avait eut peur qu’il trouve cela un peu trop niannian. Mais le pc et le travail avait été mis de côté rapidement. A la place, elle se retrouve coller à lui, sans oser se détacher. « -mais si ! Depuis le début ! Il a mis du temps à s’en rendre compte. Elle, elle aimerait mais elle doute qu’il puisse s’intéresser à une femme comme elle. Tant qu’il osera pas lui dire vraiment… ils vont faire que se tourner autour. » elle tendit les mains pour récupérer la tasse qu’elle porta directement vers ses lèvres, juste après l’avoir remercier. Chose qu’elle fit une seconde fois, grâce à lui, elle avait évité de se brûler la langue. Sa tasse entre les mains, poser sur ses genoux, elle eut soudainement du mal à se concentrer sur les images. Tout ces gestes étaient si… naturel… Edward était captivé par la série tv, il n’avait rien calculé. Ça ne ressemblait pas à un étirement pour venir glisser son bras derrière elle. Il avait seulement voulu être proche. Inconsciemment peut-être d’ailleurs. « -oh non… » souffla Angie alors que l’épisode venait de se terminer. Il y avait de nouveau une pub puis un autre épisode. Elle tourna la tête vers Edward et sourit plus qu’amusé : « -alors verdict… t'as aimé ah oui! »
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Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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C’était relativement étrange d’entendre Angelica évoquer son déjeuner avec l’auteur à succès comme si ces quelques heures étaient inconcevable en raison de son statut. Pour lui, il n’était qu’Adam Speirs. Un britannique qui avait passé les premiers mois de sa vie américaine sur la banquette arrière de sa Chevrolet caprice de 1992. « Il n’est qu’un homme, tu sais » lui fit-il observer avec douceur, sans ouvrir les paupières, continuant de savourer la caresse de ses doigts qui ôtait peu à peu cette tension qui raidissait chacun de ses muscles. Ce déjeuner était également l’occasion toute désignée pour Adam de combler sa curiosité obsessionnelle. Lui qui n’avait jamais connu son ami de longue date éprit d’une femme, voilà qu’il rencontrait sa prétendue petite-amie au cours d’un gala et qu’elle devenait sa collaboratrice pour la promotion de son nouveau libre. Bien évidemment que son intérêt s’était concentré sur le lien qui les unissait l’un à l’autre. Au fil des mots d’Angelica, le politicien ouvrit lentement les yeux, sentant chaque battement de son cœur retentir dans sa cage thoracique. Il remarqua également que les doigts d’Angelica ralentissaient leurs caresses sur sa peau au même moment. Il déglutit avec lenteur. Es-tu en train de tomber amoureuse de moi, telle était la question qui lui brûlait les lèvres en cet instant, mais la passa sous silence. C’était absurde. Angelica ne pouvait pas tomber amoureuse de lui. Elle méritait mieux que le suppôt de Satan. « Il doit sûrement pensé que c’est un subterfuge pour te faire succomber et que tôt ou tard, je redeviendrais le connard irascible que tout le monde connaît ». Il resta un moment silencieux, et murmura « Mais c’est faux… ». Parce qu’il n’avait jamais été aussi sincère qu’avec Angelica. C’était cet homme-là qu’il désirait être pour elle, au quotidien. Les paroles qui suivirent ne le laissèrent pas insensible. Notre histoire d’amour. Ces mots eurent raison des papillons dans son ventre dont il pouvait sentir chaque battements d’ailes. « Il a accepté ? ».
En retournant dans le salon, Edward se sentait plus détendu. Une sérénité qu’il ne devait à nulle autre qu’Angelica, bien qu’elle refusait qu’il lui accorde une telle importance. « Tu ne devrais pas faire ça » déclara-t-il avec douceur tout en prenant place à ses côtés « Ne te déprécie pas. S’il te plaît ». Ce n’était pas la première fois qu’il surprenait la jeune femme à se dévaloriser ou bien à se méprendre sur ses mots. Et bien qu’il tentait de rétablir la vérité à maintes reprises, il avait cœur qu’un jour, il ne soit plus nécessaire d’agir en ce sens, et qu’elle prenne conscience de la valeur qu’elle avait à ses yeux. « Je n’ai pas dit ça » la corrigea-t-il une fois encore, avec cette même douceur dans la voix. La conversation dévia ensuite sur la grand-mère d’Angelica. Une femme qui lui manquait et dont la description lui rappelait vaguement une certaine influenceuse assise à ses côtés. « Tu lui ressembles beaucoup ». Ce n’était pas une question, mais un constat. Il lui proposa alors de cuisiner des pâtisseries avec lui. Ainsi, elle aurait peut-être la sensation de l’avoir à ses côtés le temps de la recette. « Oui. Bien sûr ». Il était préférable. « Vous vous y rendiez souvent ? ». Jusqu’il y a peu, ces conversations étaient des futilités sans nom, ne représentant pas le moindre intérêt. Aujourd’hui, il souhaitait tout savoir d’elle. Sa couleur préférée, les films qu’elle détestait regarder, ou bien encore si elle aimait se rendre dans le jardin botanique de Brooklyn avec sa grand-mère. Le rire d’Edward résonna légèrement aux oreilles de la jeune femme, qui souhaitait en apprendre davantage sur Nonna. « Elle vit en Italie, à Tivoli, à proximité de Rome. Ma mère tient son goût pour la cuisine de Nonna, et moi, d’un peu des deux ». Il sourit et reprit « Tu l’aimerais beaucoup. Elle est la seule de ma famille à toujours avoir cru en moi, et elle a été déçue de me voir entrer en politique… Elle espérait sûrement que je devienne photographe ou que je passe ma vie à tester ses recettes de cuisine » et émit ce petit rire discret et nostalgique qui creusait les rides aux coins de ses yeux.
L’arrivée de la pizza signait le début de la soirée prévue par Angelica, la laissant allumer la télévision pour regarder la série TV dont elle lui avait fait un rapide résumé au préalable. Toutefois, au bout de quelques minutes, Edward se retrouva le nez plongé dans son ordinateur, à répondre à ses mails. Au début. Parce que les nombreux coups d’œil qu’il avait lancé à la télévision avait finit par avoir raison de son attention. Il avait alors délaissé son travail pour s’enfoncer dans le canapé et se laisser happé par la série TV. La pause lui permis de préparer deux tasses de thé fumante, et lorsqu’il reprit place, il avait oublié la présence de son ordinateur. Son bras s’était machinalement glissé dans le dos d’Angelica, sa main sur sa taille et l’interrogea au sujet des évènements qui se déroulaient devant es yeux. « Dommage » commenta-t-il comme si soudainement, ces personnages étaient devenus réels. Il écouta les explications d’Angelica et fronça les sourcils « Pourquoi c’est lui qui doit oser faire le premier pas ? Probablement qu’il ait effrayé lui aussi que ça ne soit pas réciproque et que ça nuise à leur relation… C’est absurde de penser qu’il ne peut pas s’intéresser à une femme comme elle. Il y a des signes qui ne trompent pas » déclara-t-il d’une voix basse, comme pour ne pas les empêcher d’écouter également les dialogues, et tendit la tasse de thé à la jeune femme, la mettant en garde sur la chaleur du liquide, ne souhaitant pas qu’elle se brûle. « Il y en a un autre ? » et aperçut l’extrait de l’épisode qui allait suivre. Il tourna la tête en direction de la jeune femme, cachant son visage et son sourire derrière sa tasse, prit une gorgée et abdiqua « Oui. J’aime bien » et se pencha pour déposer sa tasse sur la table passe, sans cesser de caresser la peau d’Angie à travers le tissu « Je ne suis pas parvenu à répondre à mes mails. Et en parlant de ça… » il se pencha de nouveau pour fermer l’ordinateur « Tu regardes cette série depuis longtemps ? ».
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Ven 7 Juin - 12:19
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui, je m’en suis rendu compte… C’est vraiment quelqu’un de simple, qui se prend pas la tête… » seulement de base, Adam représentait pour elle, quelqu’un à qui elle ne pourrait jamais parler. Aujourd’hui, ils avaient signé un contrat professionnel, ils allaient collaborer. Pour Angie ce n’était pas rien. Ça représentait un belle publicité pour elle. Mais Adam faisait également partie de belle rencontre que son métier lui permettaient d’avoir. Comme elle venait de le dire, c’était un homme normal, malgré le romantisme qui coulait dans ses veines. Ainsi que la curiosité. Même si l’entretien qu’ils avaient eut été de nature professionnel, elle était la petite amie d’Edward. Adam et lui étaient amis, ils avaient un passé commun. Ils s’appréciaient beaucoup. Alors forcément, l’écrivain avait voulu en savoir un peu plus. La jeune femme avait alors donner quelques détails sur ce qui l’avait fait techniquement, tomber amoureuse d’Edward. Elle s’était calquée sur la réalité, sur ce qu’elle aimait chez lui. Même si elle avait évité de parler des frissons qu’il était capable de déclenché dans son corps, de cette attirance physique, de cette envie de le voir heureux, de l’entendre rire. « -je pense pas non… Il te connait assez pour savoir que tu ne cherchais, et que tu ne cherches d’ailleurs, pas une femme pour partager ta vie. Je lui ai expliqué que ça nous était tombé dessus sans qu’on s’y attende. » est ce que c’était réellement ce qui était en train de se produire… Elle ne voulait pas savoir. Simplement parce qu’elle ne voulait pas que ça s’arrête. Elle aimait découvrir cet homme, elle aimait sa conversation, passer du temps avec lui, de plus en plus de temps. Elle aimait aussi sa façon de la regarder, l’intérêt qu’il pouvait avoir pour son métier alors qu’il n’y connaissait rien et que finalement c’était très futile à comparé de son propre emploi et de ses responsabilités. « -je sais… » avait elle soufflé ensuite. Elle savait que ce n’était pas une manipulation. Edward n’avait rien à gagné à se montrer fragile face à elle. « -il n’a pas eu le choix. » Angie savait se montrer ferme et intransigeante lorsqu’il s’agissait d’affaire, encore plus de sa vie privée.
Assise dans la canapé, elle fronça légèrement les sourcils. Qu’est ce qu’elle ne devait pas faire ? Mettre les pieds dessus ? Edward précisa sa pensée. Elle se contenta d’un sourire pour seule réponse, avant de détourner le regard. S’il savait à quel point c’était compliqué pour elle. Angie évoqua ensuite sa grand-mère et se livra sur ses souvenirs de cette femme qui avait beaucoup compté dans sa vie. « -elle était heureuse, et j’ai envie de ça aussi. Être heureuse le plus possible. Pour elle, la vie devait être savourée et non subit. Elle m’a élevé ainsi. » elle évoqua la jardin botanique et hocha la tête : « -c’est tellement beau là-bas au printemps… » elle en avait de merveilleux souvenirs. Les rôles s’inversèrent et Edward parla à son tour de sa grand-mère. « -elle serait peut-être heureuse que tu arrêtes et que tu reviennes à la photo… » ajouta Angie avant de se pincer les lèvres, comme si elle n’assumait pas tout à fait ce qu’elle venait de dire. « -tu vas la voir souvent ? » elle imaginait que non. L’Italie, ce n’était pas seulement une heure de voiture dans le weekend…
Par la suite, Angie fut plus que ravie de voir qu’Edward délaissait son portable et son pc, surtout le travail, pour plonger sans retenu dans la série. Elle lui expliqua en même temps certaines histoires entre les personnages. « -elle osera jamais… mais oui, je suis d’accord il y a des signes… » cela restait une série, il fallait faire durer l’intrigue. Pourtant l’analyse d’Edward faisait étrangement écho en elle. Esa tasse de thé entre les mains, le bras d’Edward autour de sa taille, Angie se sentait bien… Heureuse… « -oui il y en a un autre. Le pire ça sera à la fin de celui-ci, ils laissent tellement le suspens… c’est pour ça que la série est addictive. » elle porta ta main devant les yeux d’Edward et lança en riant : « -ne regarde pas le lancement, c’est de la triche ! » puis elle lui demanda ce qu’il en avait pensé : « -je suis contente que ça te plaise ! » oui vraiment. Elle perdit son sourire lorsqu’il parla de ses mails et qu’il se pencha vers l’ordinateur. Mais en le voyant le fermer, elle sourit avec tendresse. « -ce n’est que la deuxième saison. J’ai adoré la première. D’ailleurs, on devrait peut-être plutôt commencer par celle-ci, si tu veux pouvoir mieux suivre… » elle avala ce qui restait dans sa tasse, et la déposa sur la table basse en avançant, se détachant ainsi d’Edward. Rien à foutre. Elle lui tourna la dos, allongea ses jambes et vint se coller à lui, le laissa passer de nouveau son bras autour d’elle. Elle se sentait trop bien dans ses bras pour le pas en profiter encore pendant 45 minutes. Durant le générique, elle présenta les persos à Edward, avec un bref résumé sur chacun. « -lui, je crois que c’est mon préféré. J’adore sa naïveté et son côté maladroit. Lui par contre, il est trop sur de lui, tu as du mal à l’apprécier au départ. Mais petit à petit, tu t’y attaches. »
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Ven 7 Juin - 14:34
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Adam était un homme simple dont la soudaine richesse n’avait pas altéré la personnalité. C’était la raison pour laquelle leur amitié s’était pérennisé dans le temps. « Il te ressemble sur ce point » avait-il décidé de préciser, omettant l’étrange sensation désagréable qui germait au creux de l’estomac, et qui s’apparentait, sans nul doute, à une certaine jalousie. Ce n’était qu’une collaboration professionnelle, se martela-t-il pour faire taire ce ressentiment qui n’avait pas lieu d’être. Mais bien que l’auteur à succès débordait de qualité, il était notamment doté d’un défaut en particulier qui avait tendance à irriter Edward. Sa curiosité sans vergogne. Malheureusement, le déjeuner d’affaire avait quelque peu tourné à l’interrogatoire personnel pour Angelica qui en subissait les frais et qui n’avait d’autres choix que de tenter de combler sa curiosité, afin qu’il ne devienne pas soudainement suspicieux. Il ne faisait nul doute qu’Adam devait d’ores et déjà envisager un subterfuge monté de toute pièce dans l’unique objectif de charmer la jeune femme, et redeviendrait l’homme irascible qu’il avait toujours été lorsqu’il se serait assuré qu’elle était suffisamment tombée amoureuse de lui pour ne pas le fuir. Une pensée qui lui était douloureuse, car elle n’était en rien vraie. Pourtant, combien ont pu penser ainsi à la lecture de l’article qui avait suivi leur premier gala ?! « Oui. Sans que l’on s’y attende » souligna-t-il pensif. Bien qu’il ignorait réellement ce qu’il éprouvait pour Angelica, il restait néanmoins certains qu’il n’envisageait plus sa vie autrement qu’avec elle à ses côtés. Il ne pourrait plus lire le New York Times chaque matin sans attendre le frottement de ses pieds sur le sol et ce bonjour endormi qu’elle lui adressait en arrivant à sa hauteur. Il ne pourrait plus rentrer le soir venu sans cette envie pratiquement vitale de la retrouver pour lui conter sa journée en attendant qu’elle en fasse ainsi à son tour. Et tout cela, Edward ne souhaitait pas le lire dans l’un des romans à l’eau de rose d’Adam. De toute façon, la jeune femme s’en était assurée et cela le fit sourire « Autoritaire» murmura-t-il avec une certaine satisfaction dans la voix.
Au cours de leur cohabitation, le politicien avait à maintes reprises surprit Angelica à se déprécier, à l’instar de maintenant, et il décida d’intervenir pour la première fois. Elle ne semblait pas avoir idée de la manière dont il pouvait la percevoir, du regard qu’il portait sur elle. Il n’était sûrement pas le seul. Toutes ces personnes qui la suivait sur les réseaux sociaux affectionnait la femme qu’elle était, et pourtant, rien ne pouvait la contraindre à cesser de se dévaloriser de la sorte. Il n’insista pas sur le sujet, se doutant d’ores et déjà que la jeune femme lui donnerait de prochaines opportunités de le lui rappeler à l’avenir. Pour le moment, il voulait en savoir davantage sur cette femme qui avait su s’occuper d’elle lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Sa grand-mère. « Elle a parfaitement réussie » déclara-t-il tout en acquiesçant « Tu t’y rends de temps à autre depuis son décès ? ». Quant à lui, Nonna était toujours de ce monde. Par chance. Bien qu’elle vivait de l’autre côté de l’Atlantique, rendant les visites plus complexes que si elle vivait dans le quartier voisin au sien, ici, à New York. « Elle le serait. Réellement ». Depuis leur échange, dans ce lit qu’ils avaient partagé, l’idée avait germé dans l’esprit du politicien qui aspirait dorénavant à une vie différente. Mais il avait avant tout une campagne à mener, profitant ainsi de la présence d’Angelica à ses côtés quelques semaines encore. « Une fois par an. Je dois me rendre en Italie prochainement » et fixa un instant la jeune femme, avant de lui demander « Tu aimerais m’accompagner ? ». La question était sérieuse. L’arrivée du livreur de pizza interrompit leur conversation, et la série commença au moment où le carton se déposa sur la table basse devant eux. Tandis qu’il rédigea un mail ou deux le temps des premières minutes, Edward se retrouva rapidement happé par la série TV et avait définitivement délaissé le travail pour seulement profiter de l’instant présent avec Angie. « C’est probablement plus flagrant pour nous que pour elle » murmura-t-il, son bras autour de la taille de la jeune femme, comme si cette proximité lui était dorénavant nécessaire. En tout cas, si les protagonistes ne les percevaient pas, il espérait que ça serait le cas pour l’influenceuse. Tôt ou tard.
« La série n’est pas disponible sur les sites de streaming ? » l’interrogea Edward, ne souhaitant pas attendre la semaine prochaine pour connaître la suite du dénouement. Un petit rire s’extirpa de sa gorge en sentant les mains de la jeune femme sur ses yeux « Angie ! » avait-il clamé aussitôt avec amusement, tentant faussement de se dégager, puis décida de lui avouer qu’en effet, il appréciait la série TV. Un simple hochement de tête, avant de désigner son ordinateur et les innombrables mails qu’affichaient sa boite mail… qui attendront demain. Parce qu’Edward avait fait le choix de privilégier sa vie personnelle que professionnelle ce soir, et rabattit l’écran de l’ordinateur « On pourrait passer la nuit à regarder la première saison. Qu’en penses-tu ? ». Le politicien détenait plus d’une centaine de jours de congés qu’il n’avait jamais été disposé, ou ne serait-ce qu’enclin, à déposer au cours de ces dernières années. Il pourrait probablement se faire porter pâle le lendemain, sans que cela n’éveille les soupçons de l’équipe. Une intoxication alimentaire pouvait frapper tout le monde, notamment le candidat au Sénat. Son bras toujours tendu, il attendait patiemment qu’Angelica ne reprenne sa place initiale. Ce qu’elle ne fit aucunement. Au lieu de ça, elle lui tourna le dos et ce fut contre lui qu’elle décida de se blottir. Elle n’avait probablement pas idée de ce qu’elle était capable de lui faire ressentir par tous ces gestes sûrement anodins à ses yeux, mais qui le rendait tout simplement un peu plus … amoureux ?! d’elle. Es-tu sûr que tu es en train de tomber amoureux ? Tu ignores tout de l’amour… lui martela cette petite voix intérieure. Peut-être ignorait-il tout de l’amour, mais ce qu’il éprouvait de la jeune femme ne devait pas en être si éloigné, non ? Edward s’enfonça davantage dans le canapé, allongeant ses jambes de chaque côtés de la jeune femme qu’il avait attiré contre lui, son dos contre son torse, et glissa ses deux bras autour de sa taille, tout en venant blottir sa tête contre la sienne. S’il devait définir le bonheur, il pourrait citer ces moments-ci sans la moindre hésitation. Parce qu’Angelica le rendait pleinement heureux pas sa seule présence à ses côtés. Il posa son regard sur l’écran qui diffusait le générique, tout en lui prêtant une oreille attentive « Lequel tu choisirais en finalité ? » lui murmura-t-il à l’oreille, tout en profitant pour humer son odeur de gel douche « Je sens que je vais l’apprécier celui-ci » en faisant référence à celui qui dégageait une assurance naturelle qui pouvait paraître déplaisante aux premiers abords. « Dis-moi si mes mains te dérangent » alors qu’il les avait joint sur son ventre.
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Ven 7 Juin - 16:36
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -peut-être oui, c’est certainement pour cela qu’on s’entends bien depuis le début. » un léger haussement d’épaules. Angie n’avait pas voulu partir dans des mensonges. Elle s’était simple inspiré de ce qu’ils vivaient avec Edward, afin de répondre aux question de l’écrivain. Elle avait énoncé des choses qui lui plaisait vraiment. Trop sans doute… Peut-être qu’elle était en train de tomber amoureuse. Mais elle ne voulait pas mettre de mot là-dessus. Si elle développait vraiment ce genre de sentiment, ça sonnerait la fin du contrat, la fin de cette colocation étrange. Elle le verrait moins, puis plus du tout, vu qu’Edward deviendrait sénateur. Sa famille ferait barrage, et il finirait par abdiquer, se dire qu’ils avaient raison. Il oublierait rapidement l’influenceuse avec qui il avait pourtant passé de beaux moments. Non, Angie n’avait pas envie de penser à demain, mais préférait se concentré sur ce qu’il se passait là tout de suite. Profiter du moment, simplement. Sans prise de tête justement. « -quand il le faut oui » avait répliqué Angie fière d’elle.
« -parfaitement… non. Mais être heureux H24 c’est impossible. J’essaie de prendre du recule et de me dire : hé Angie, stop. Profite, c’est tout. » ce n’était pas facile tout le temps. Mais ça rendait la vie bien meilleur. C’était un entrainement. Mettre son cerveau en pause, décidé de vraiment vivre l’instant présent. Ne rien contrôler. Ni les pensées, ni les rires, ni les gestes et surtout pas les conséquences que cela pouvait avoir. « -oui, ça m’arrive, surtout quand je pense trop et que j’ai besoin de faire un peu le point. » c’était un peu son lieu détente mentale… « -toi aussi je pense… » osa ajouter Angie sans le regarder. Oui, s’il arrêtait cette course au sénat, reprenait la photo, il serait sans doute bien plus épanouit et heureux. Et sa carrière ne serait plus un obstacle à un bonheur commun. Il n’abandonnera pas, il te la dit. « -seulement… » souffla la jeune femme, c’était peu une fois par an. Surtout lorsque la personne était une personne âgée… Angie resta figé, à l’observer juste après sa question. Est-ce qu’il était sérieux ? Elle n’eut pas la temps de répondre ou de poser la moindre question. La pizza était là, la conversation s’arrêta.
« -c’est la carrière de Glenn qui la bloque. Son avenir est tout tracé. Elle ne colle pas dans le décor. » avait répondu la jeune femme au sujet des personnages de la série. « -je sais pas, faudrait regarder. » elle tenta de lui cacher les yeux, et elle adora son rire enfantin. La proposition qu’il lui fit la surprise. « -tu es sûr ? » oui, elle s’inquiétait de son planning de ministre. « -je serais pas parfaitement demain matin, mais je m’en fou royalement ! » ajouta Angie, ce qui veut dire qu’elle était d’accord. Vivre le moment présent. Si Edward était partant, alors elle aussi ! Elle ne voulait pas ce que cette soirée s’arrête maintenant. Et ce fut pour cela qu’elle envoya se faire foutre ses peurs et fausses idées, et qu’elle décida de venir s’installer contre lui. Deux immenses canapés à leur dispo, et ils se retrouvaient collé l’un à l’autre. C’était bien qu’ils le voulaient. Là tout de suite, elle ne désirait rien d’autre.
Angie fit un petit topo sur chaque personnage, expliquant rapidement les relations. « -le premier pour une simple amitié. Le deuxième pour plus. » affirma la belle rousse sans hésitation aucune. Elle sourit au commentaire d’Edward. Le regard fixé sur l’écran, plongeant de nouveau dans l’histoire, elle répondit : « -ne change rien. » elle était parfaitement installée, et elle n’avait pas la moindre envie qu’il retire ses mains. Après quelques minutes elle mit pause : « -on devrait regarder si on a la saison une non ? Je te laisse chercher. » elle se détacha de lui et se leva pour gagner la cuisine. Deux minutes plus tard, elle revint avec du chocolat, Edward avait trouvé. Il lança tout ça sur la télé et elle revint s’installer contre lui : « -t’en veux ? C’est une marque que j’ai testé t’inquiète pas. Ils sont super bons. Surtout… » elle fouilla dans le paquet : « -ceux-là ! Enfin si tu aimes le caramel. Tu aimes le caramel ? » demanda elle en tournant la tête pour le regarder tendant la chocolat vers les lèvres d’Edward pour finir par le manger elle en riant. « -t’as pas répondu assez vite ! » renchérit Angie tout sourire. Voilà… c’était ça profiter de l’instant. Ne pas se poser de question. Juste profiter de ce qu’ils avaient là. Sans le définir. Sans chercher à comprendre.
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Ven 7 Juin - 19:51
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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La journée avait été suffisamment éreintante pour ne pas accabler davantage son esprit avec des craintes infondées à l’égard de sa relation avec l’écrivain. Ce n’était qu’une collaboration professionnelle, après tout, et il en était à l’origine. C’était lui qui les avait encouragé à coopérer, percevant cette association comme pertinente pour l’un et l’autre. Le politicien n’avait aucune raison légitime de se montrer particulièrement jaloux à l’encontre d’Adam, combien ils pouvaient s’apprécier. Pour ne pas encourager la conversation en ce sens et prendre le risque de trahir son ressentiment naissant, il se limita à un simple « Probablement », continuant d’apprécier les caresses d’Angelica. Bien que la suite de la conversation décontenança Edward qui se retrouvait à espérer silencieusement que les propos tenus face à l’auteur à succès soit plus proche de la réalité que de la fabulation, afin de le convaincre de leur relation. Parce qu’une part de lui aimait l’idée qu’elle puisse tomber amoureuse de lui pour toutes ces raisons qu’elle avait énuméré, tandis que l’autre, n’était pas certain du bien-fondé de cette histoire naissante entre eux deux, craignant qu’à espérer ainsi, il n’en ait le cœur brisé en constatant que ce n’était pas réciproque. Mais comment lui résister ?! Elle était un doux mélange de lumière, de douceur, de tendresse, de bienveillance, d’autorité et de caractère robuste qui l’irritait de temps à autre, tout en sachant pertinemment que cette liste était loin d’être exhaustive la concernant.
Un sourire attendri étira ses lèvres. La grand-mère d’Angelica avait su être présente pour cette enfant prise entre deux feux dans un divorce pénible. Et lorsqu’elle se confia sur cette vieille femme qui n’était dorénavant plus de ce monde, il avait l’impression de la voir en la jeune femme, bien que cette dernière trouva pertinent de nuancer sa pensée « Et cela fonctionne ? » demanda-t-il avec curiosité. Est-ce qu’elle s’était souvent laissé entrainer par les craintes, au point d’exiger d’elle-même de seulement profiter de l’instant présent, depuis qu’elle était entre ces murs, avec lui ? « Tu te sens mieux ensuite ? ». Ce n’était pas tous les jours qu’il avait l’opportunité d’apprendre à connaître la jeune femme, et il ne souhaitait pas laisser s’échapper cette occasion entre ses doigts, décidant de l’assaillir de questions si nécessaires. Toutefois, Angelica était tout aussi curieuse que lui et se retrouva à converser au sujet de Nonna, qui vivait encore et toujours dans son Italie natale. Elle était la seule à l’accepter tel qu’il était, sans en exiger davantage. Elle aurait souhaité qu’il devienne ce photographe qu’il avait toujours rêvé d’être, malgré les oppositions du reste de sa famille. Il sourit à la remarque d’Angelica « Oui » confirma-t-il, et précisa « Seulement, je dois finir cette campagne sénatoriale au préalable » et bien évidemment, il devait échouer aux élections. Mais comment lui avouer qu’il s’infligeait cela uniquement pour la garder à ses côtés ?! Parce qu’il craignait qu’elle s’évanouisse dans la nature si le contrat n’avait plus lieu d’être, et que cette pensée lui était trop douloureuse maintenant qu’elle avait fait naître en lui des sentiments qu’il avait toujours méconnu jusqu’alors. C’était impossible. « J’aimerais passer la moitié de mon temps là-bas. Crois-moi ». Mais il était tenu à des obligations ici-même à New York. Mais d’ici quelques semaines, il s’envolerait de nouveau pour l’Italie et il souhaitait qu’Angelica l’accompagne. Son silence le déstabilisa et il ne put obtenir la moindre réponse, le livreur venait de sonner.
L’Italie lui parut bien loin maintenant qu’il s’était laissé entraîner par la série TV qu’affectionnait tant Angelica, et qui avait la bienveillance de lui apporter quelques explications au fil de l’épisode. « Elle ne devrait pas penser à sa place. Parce que s’il l’aime, alors … » et déposa son regard sur la jeune femme à ses côtés « Il sera capable de tous les sacrifices pour la garder à ses côtés ». Il laissa son regard se river à nouveau sur l’écran devant eux, tandis que l’épisode touchait à sa fin, et qu’Angelica l’empêcha de s’attarder sur la bande annonce du prochain épisode. Un rire sincère jaillit de sa gorge, tentant de passer outre sa main, en vain. Il ne sut pour quelle raison, mais Edward proposa de rester toute la nuit dans le canapé pour regarder la première saison. « Oui » confirma-t-il alors que l’influenceuse semblait s’inquiéter de sa carrière politique. « Tu es toujours parfaite » murmura-t-il en posant ses prunelles azurées sur elle. Angelica n’avait pas conscience à quel point elle était parfaite à ses yeux. Contre toute attente, Angelica décida de venir se blottir tout contre lui. Une initiative qui le réchauffa de l’intérieur, d’une manière qu’elle seule était capable de lui faire éprouver. Il disposa son dos contre l’assise, ses jambes de chaque côtés du corps d’Angelica qu’il dominait de plus d’une vingtaine de centimètres, et entoura sa taille de ses bras pour la tenir tout contre lui. Il ne souhaitait être nulle part ailleurs en cet instant précis. « Pourquoi ? » l’interrogea-t-il par la suite au sujet de ces deux personnages, sans se douter un instant que sa réponse était exactement celle qu’il espérait entendre. Un sourire étira ses lèvres tout en resserrant son étreinte, son nez dans sa chevelure rousse. Parfaite.
L’étreinte fut de courte durée et laissa Angelica s’éclipser le temps qu’il ne se perde sur les différentes applications à sa disposition et parvint à trouver la première saison sans la moindre difficulté. En revenant à lui, elle tenait entre ses mains un sachet de chocolats « Oui » tout en la laissant prendre de nouveau place dans ses bras. Il n’eut le temps de répondre à sa question qu’elle récupéra le caramel pour le glisser dans sa proche bouche. Un réel rire lui échappa alors qu’il posa sa tête contre le dossier du canapé, et la redressa pour croiser le regard d’Angelica, qu’il décida de chatouiller, finissant par récupérer le paquet « C’est moi qui donne la becquet maintenant » et piocha au hasard « Quelle saveur ? » et le tendit à Angelica, avant de finalement le glisser entre ses lèvres « C’est un coup bas. Je sais », avant de grimacer « C’est à la liqueur », cherchant un endroit où le recracher, pour finalement décider de l’avaler à contrecœur, arborant une grimace de dégout et lui rendit le paquet « Je te le laisse ». Edward se pencha pour récupérer son portable, et entoura de nouveau la taille d’Angelica, laissant le téléphone à la vue de cette dernière, et posa ses lèvres dans son cou, rédigeant un rapide message à Ava : Je suis malade. Absent demain. Elle répondit aussitôt : Tu veux que je vienne t’apporter les rapports ?, il tapota sur l’écran, sans détacher ses lèvres de la peau d’Angelica : Non. Et prit soin d’éteindre son téléphone, qu’il jeta à l’autre bout du canapé « Voilà » rétorqua-t-il en détachant ses lèvres de son cou après un baiser, et lança le premier épisode, gardant sa mâchoire contre les cheveux roux d’Angie « Tu peux m’en trouver un au caramel, s’il te plaît ».
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Charly
Sam 8 Juin - 10:58
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -c’est… un entrainement. » oui, ce n’était pas inné. L’humain n’était pas conditionné ainsi. La société allait vite, tout allait vite. Trop vite. Prendre le temps, seulement savourer le moment… c’était compliqué pour beaucoup de personne. Les pensées étaient sans cessent en boucles. Et si je dis, ça, et si je fais ça, et je ne le fais pas, que va-t-il penser… Alors oui, c’était une sorte de gymnastique de parvenir à dire stop, et de seulement prendre ce qui était doux et bon dans l’instant. « -oui, ça marche… hier soir, je me suis pas demandé si ça allait te mettre mal à l’aise de venir te baigner avec moi. Je me suis seulement dit que c’était un chouette moment de détente. » elle avait eu du mal à mettre son esprit sur pause. Mais finalement, elle avait vraiment apprécier ce moment, la conversation. Pour ce qui était du jardin botanique, elle s’y rendait lorsqu’elle avait besoin de faire le point, un peu comme si elle était encore connectée à sa grand-mère lorsqu’elle était là-bas. « -généralement oui… » c’était important de prendre du temps seul avec soit même de temps en temps, pour faire le point. Angie se permit d’insister, elle avait besoin de comprendre : « -mais pourquoi ? » il y avait toujours de la douceur dans sa voix. « -pourquoi tu t’infliges ça alors que ne te tiens pas à cœur ? Tu pourrais… » elle lui sourit : « -deveniez mon photographe attitré ! » elle le disait en riant, mais elle était sérieuse. « -enfin tu me diras, je ne sais pas quel genre de photographe tu es. Tu préfères peut-être les paysages et les animaux. » avait elle ajouté avec un léger haussement d’épaules. « -si tu gagnes les élections, tu vas rester enfermer dans une vie que tu n’aimes pas… tu es vraiment prêt à ça ? » ça lui faisait mal au cœur de penser cela et de le formuler à voix haute. Ce n’était pas en une seule soirée qu’elle le ferai changer d’avis. Quant à sa proposition pour l’Italie, Angie en resta sans voix et n’eut pas le temps de répondre quoi que se soit. La pizza était là. La série allait commencer.
« -Elle ne pense pas à sa place, il lui a dit que sa carrière était ce qu’il avait de plus important dans sa vie. Forcément, elle se dit qu’elle n’a pas sa place dans le tableau… » Angie tourna la visage pour regarder Edward alors qu’il fixait de nouveau la télé. Et lorsque l’épisode toucha à a sa fin, elle fut de nouveau surprise par la proposition qu’il venait de faire. « -ok… » s’il était partant pour faire une blanche, elle l’était aussi. « -ne dit pas n’importe quoi tu veux. » avait elle ajouté en plissant les yeux. Ce fut à ce moment là qu’elle décida de mettre ses pensées de côté et de venir s’installer tout contre lui. « -parce que je pense que lorsqu’on se mets en couple avec quelqu’un qui nous ressemble, ça ne peut pas durer. Ça fait un peu trop… » elle fit passer sa main devant leur yeux, sur une ligne bien plate. « -pour un couple fonctionne, il faut des hauts et des bas, il faut s’engueuler, se pardonner, se pousser vers le haut… » sa main était venu faire des vague.
Finalement, elle se leva de nouveau, revenant avec des chocolats, laissant le temps à Edward de trouver la saison 1. Elle aimait ce qui se passait là. Sans le définir, sans chercher à sa voir où ça allait les mener. Le coup du chocolat était facile, celui des chatouilles aussi. Elle se tordit de rire avant de le supplier d’arrêter. Elle ne cessa de sourire lorsqu’il prit à son tour un chocolat. « -pas terrible ceux là hein… » se moqua la jeune femme en le voyant grimacer. « -je vais te chercher de l’eau. » elle se leva de nouveau, et revint rapidement avec deux verres. « -tiens… » ils échangèrent paquet de chocolat et verre d’eau, alors qu’elle s’était de nouveau installé entre ses jambes, son dos contre son torse. La tête légèrement penchée, elle frissonna de tout son corps lorsqu’Edward déposa ses lèvres dans son cou. Son regard ne quitta pas le téléphone des yeux, alors que son cœur s’emballait comme un dingue. « -elle dors jamais ? » demanda Angie à voix basse, comme si c’était plus une réflexion pour elle-même. Lui apporter des rapports… s’il était malade il avait droit à un jour de vrai repos non ? Pourquoi ne pas avoir répondu : très bien repose toi. La réponse d’Edward fut catégorique et bientôt le portable vola à l’autre bout du canapé, faisant rire la jolie rousse. « -Ava va bientôt déchanter… c’était son idée de nous rassemblez, mais elle n’avait certainement pas envisagé que je fasse de toi un mauvais élève… » elle chercha dans le sachet de chocolat et leva la main, pour le tendre à Edward. Sans tourner la tête, sans le regarder, elle souffla un : « -Edward… » afin qu’il l’écoute un petit peu : « -je sais pas définir notre relation… j’ai pas envie de la définir d’ailleurs. Mais… » elle leva une main et caressa la joue du politicien, toujours sans bouger, en regardant la télé : « -mais j’aime ce qu’on a… » il prenait cela comme il voulait. Elle voulait seulement qu’il sache que là tout de suite, elle se sentait bien, au creux de ses bras, dans ce canapé avec lui. Qu’elle était aussi consciente que leur relation était particulière, mais ça ne la gênait pas.
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