Au cours de ces vingt dernières années, Edward s’était aventuré entre les cuisses de plus d’une centaine de femmes, à la silhouette toute aussi variée que le nombre de ses conquêtes. Il n’était nostalgique d’aucune d’elle. Il n’enviait pas l’homme qu’il était avant de rencontrer Angelica. Elle lui offrait tout ce qu’un homme pouvait désirer, et plus encore. Il n’avait d’yeux que pour cette dernière qui se plaisait néanmoins à le taquiner au sujet de probables prétendantes. « Tu as peut-être raison… J’ai un appétit sexuel important dorénavant. Il va falloir que je le comble lors de tes absences. Je devrais peut-être leur laisser une chance » déclara le politicien, pas le moins du monde intéressé par les autres femmes, tout en posant ses prunelles azurées brillant d’une lueur taquine sur la jeune femme blottie dans ses bras. « Je n’ai pas dit ça » clama-t-il par la suite, loin de condamner sa propre idée. Si un jour Angelica désirait lui offrir un tel spectacle dans l’intimité de l’une de leurs demeures, il serait son spectateur le plus appliqué. « C’est la résidence de mes grands-parents. Mais rien ne nous empêche de louer une résidence pour nous seuls ». Il aimait sincèrement cette nouvelle vie qui se dessinait devant eux. Quitter la vie politique allait leur permettre de disposer du temps tel qu’ils le désiraient, sans contraintes. Il se plaisait à les imaginer s’évader le temps de quelques jours, pour se donner entièrement l’un à l’autre, à peine le seuil franchit. Ils avaient tant de fantasmes à réaliser. Les accessoires leur seraient tout autant nécessaire pour les accomplir. Quelque peu rougissant, Edward souffla un « Je crois que j’ai un peu hâte maintenant ». Il s’imaginait d’ores et déjà s’amuser avec l’application de son téléphone pour mener Angie jusqu’à la lisière de l’orgasme. « Je peux… D’accord » murmura-t-il encore, quelque peu timide.

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