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[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein)

Clionestra
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Crédits : La grinch de mon coeur !

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
CLIONESTRA RANG GAGNE
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Clionestra
Dim 28 Juil - 0:37

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 T031
Douglas observait la jeune femme. L’air chatouillait ses mèches et les faisaient onduler légèrement. Il aimait la manière dont la couleur changeait selon la luminosité qui percutait les mèches. Il était fasciné par sa chevelure. Il n’avait pas passé assez de temps à y mettre les mains pour caresser cette soie. Il y avait quelque chose d’attirer chez Mary, encore plus quand elle n’avait pas sa tenue de servante. Il n’aimait pas qu’elle soit ainsi accoutrée. Elle mérite des couleurs, des tissus précieux et de la dentelle. Elle méritait plus. Elle avait cette couleur dans son âme qui se reflète dans ses yeux, puis dans ses réactions. Il ne pensait pas l’aimer (//Débile) mais il la trouvait bien supérieur à beaucoup d’autres. Quand elle osa, parce que c’était comme un outrage dans l’esprit du brun, dire qu’elle allait payer pour les habits de Charles, il se tendit.

- Il n’en est pas question. La personne qui détruit les habits devraient payer, et ce n’est ni toi, ni Charles, je pourrais en mettre ma main à couper !

Il ne savait pas exactement l’intensité de l’amitié entre Charles et Mary, bien qu’il aimerait le savoir pour arrêter de se poser la question justement, donc il ne pouvait pas accuser Brodie ouvertement. CEPENDANT, si quelqu’un devait rembourser le tissu, la main d’œuvre et l’ouvrage, c’était bien l’écossais qui se trimballer en kilt. Il allait d’ailleurs lui faire savoir pour que ni Eli, et encore moins Mary, ne paie le moindre habit de l’homme… Et s’il pouvait aussi faire partir Charles dans le château de Brodie, là où Douglas n’aurait pu à voir sa tête, ça l’arrange ENCORE PLUS. Et, le débile qu’était parfois Douglas, ne comprit pas que le sentiment qu’il éprouvait à l’instant pour Charles était sensiblement le même que ressentait Mary vis-à-vis de Wanda. Il avait envie de lui expliquer le plus clairement possible d’ailleurs…

Mais il avait l’impression de ne pas dire ce qu’il faut. Elle ne semblait pas comprendre. Pour lui, c’était si logique. Wanda était une amie avec un peu de bénéfice… mais Douglas avait parfaitement conscience que l’amour avec une personne que l’on aime sera bien plus intense. Comme Wanda aimera plus intensément un baiser avec Kaya, lui trouvait les moments intimes avec Mary plus profond encore. Il y avait une dimension nouvelle à ce qu’il pouvait ressentir pour la jeune femme. Et il ne pouvait l’expliquer en terme simple. Il n’y arrivait pas. C’était plus simple d’expliquer ses pensées pour Wanda que le flou qu’il ressentait pour Mary. Vraiment plus simple. Wanda = Amie. Mary = … Une amie qu’il trouvait incroyable et dont il aimait la compagnie et dont il rêve de tomber amoureux…

L’idiot.

Il arrivait à lire sur le visage de la jeune femme… il arrivait à lire qu’elle ne comprenait pas. Il voulait lui donner de l’espoir, lui expliquer qu’elle pouvait réussir, mais il parlait à côté de la plaque… il ne pouvait pas mettre les bons mots. Putain. Il aurait dû demander à Brodie de lui apprendre les bons mots à dire. Il avait l’impression de donner plus de flou encore. C’était aussi pour essayer de prendre le temps de lui expliquer toutes les subtilités dans son esprit qu’il proposé de l’aider. Il voulait passer du temps avec elle. Pour les leçons, pour ses corvées, pour se faire du bien… et pour qu’elle puisse réussir à le faire l’aimer.

Mary le surprit en se levant pour se mettre sur ses genoux. Il était conscient qu’il ne pouvait pas faire ça à sa réputation, mais une petite voix lui rappela qu’elle n’était « qu’une servante » ici, et que la seule réputation qui risquerait d’avoir mal était sa propre réputation, à lui. Et sa réputation, à lui, il s’en fou. Il la retient, pose sa main sur les jambes de la jeune femme pour qu’elle soit plus à l’aise et il la regarde. Il ne sait pas quoi répondre à sa question… il ouvre la bouche pour parler, mais elle enchaine sans qu’il puisse parler. Il ne pouvait pas parler, puisqu’elle ne lui laissait pas en placer une…

Mais cela était peut-être mieux. Parce qu’il n’aurait pas pu répondre. Il ne sait pas ce qu’il ressent pour elle. De l’attraction, de la curiosité, du désir, du besoin, de l’amitié, de la tendresse. Qu’est-ce qu’il ressentait quand elle était au détour d’un couloir ? Il était content de la voir, il aimait lui sourire et lui parler, même avant qu’elle ne lui dise être amoureuse. Son cœur palpite pendant leur baiser, il ressent leur contact avec plus d’intensité… et il avait mit tout cela sur le fait qu’elle l’aimait, lui. Mary était forcément plus douce et tendre que Wanda qui ne l’aimait pas, non ? Mais il ne peut rien dire, il ne peut qu’écouter. Il sent son cœur se tordre quand elle lui dit l’aimer, encore et qu’elle voulait être aimée. Si elle savait. Il aimerait tant l’aimer aussi. Vraiment. Mais il ne pouvait pas. Il ne savait pas faire. Il n’avait jamais aimé personne… et il ne pouvait même pas voir ce que cela pouvait donner.

- Je ne toucherais plus Wanda, comme ça, précisa-t-il cependant entre deux respirations de la jeune femme.

Elle n’avait pas compris ? Maintenant qu’il avait décidé de faire un galop d’essaie avec elle, il n’y avait plus qu’elle pour des relations intimes, et sans perte de vertu. Il n’y aurait plus qu’elle. Et s’il devait être frustré pour ça, il le serait. Il n’en avait que faire. Il préférait largement ça que de la voir souffrir… mais Wanda restait son amie, une personne chère à son cœur… et il n’avait pas envie de perdre cette amitié pour une raison aussi stupide qu’une jalousie qui n’avait pas lieu d’être. Il écoute ses nouvelles questions et il ne sait quoi répondre. Encore une fois, il ouvre la bouche, comme une carpe à l’air libre, et il ne sait quoi dire. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans un torent de larmes. Il reste un instant au milieu de son esprit, incapable de faire le moindre mouvement. Que répondre ? Il lui devait l’honnêteté brute… mais si elle décidait d’arrêter de l’attendre ? Si elle décidait qu’il n’y avait pas de bonnes raisons de l’attendre ? Dans l’esprit de Douglas, aussi étrange que cela puisse paraître… il savait qu’il finirait avec elle. Mais il ne voulait pas le faire parce que le destin lui soufflait, il voulait le ressentir… et il ne pouvait pas lui dire parce qu’elle serait incapable de le comprendre.

Comment pouvait il savoir finir avec elle, dans le futur plus ou moins propre alors qu’il venait d’avouer ne pas savoir s’il pouvait aimer ? Il finit par se lever de sa place, laissant tout en plan pour rejoindre l’arrière de la maison. De là, il pouvait voir la chambre de la jeune femme, il savait qu’elle était parti s’y réfugier. En deux trois sauts qui auraient été dangereux pour tout autres hommes, il attrapa le rebord de sa fenêtre et grimpa sur la rambarde d’un mouvement ample. Il l’avait fait, telle un ninja et observa le corps contre le bois de la jeune femme. Il n’aimait pas la voir pleurer. Doucement, il s’approcha d’elle et la tourna pour la kidnapper dans ses bras. Il n’était pas Benedict, à demander pour chaque toucher, ni Ethan qui n’oserait rien faire tant qu’un autre n’avait pas pris l’initiative… Il était Douglas. Il était un vilain petit canard qui avait des pensées étranges, qui faisait des avortements sur des prostituées et qui était amie avec sa maîtresse. Il posa la main sur la nuque de la jeune femme et se met à faire des ronds en silence pour la réconforter. Puis, il la porte et sans honte, il la remet sur ses genoux, lui assit sur le lit. Il laisse la jeune femme se calmer.

- Je ne suis pas doué avec les mots, dit-il. Mary… Je ne sais pas posé les mots. Si je peux t’expliquer les hormones et la puberté en plusieurs langues, je suis incapable de décortiquer mes pensées avec des mots savants. Quand je suis auprès de toi, je me sens à l’aise. Je me sens aimé. Ton amour me fascine, je ne peux pas mentir sur ça. Je suis fasciné qu’une femme comme toi, courageuse, forte, douce, intelligente et mignonne, puisse aimer quelqu’un comme moi. Pas pour notre différence de classe, loin de là… mais parce que je ne vois pas ce que j’ai pu te faire pour que tu m’aimes, quand je sais que j’apprécie ta compagnie pour des raisons précises.

Il lui touche le dos et caresse en rond pour lui donner de la force. Il essayait vraiment de mettre des mots sur ses pensées, mais c’était compliqué.

- Je veux apprendre à t’aimer toi. Je n’ai jamais voulu aimer une autre. Je n’aime amoureusement et n’aimerait jamais amoureusement Wanda. Je pense que si tu n’y arrives pas, si je ne tombe pas amoureux de toi, alors je n’aimerais personne, jamais.

Il continuait ses gestes tranquilles, il continuait de la tenir comme si sa vie en dépendait. Et il ne savait pas quoi dire de plus. Il ne pouvait le dire. De sa main libre, il lui remonte le menton vers lui.

- Je ne suis pas amoureux. Mais je n’aime pas que tu regardes un autre alors que tu m’aimes. Parce que c’est ce que je suis, Mary. Je suis un être égoïste qui n’apprécie pas que l’on puisse lui enlever la seule et unique personne qui a réussi à le trouver assez bien pour ressentir un sentiment tendre à son égard.

Il se sentit mal d’un coup, à l’idée qu’elle abandonne. Que devrait-il faire alors ? Doucement, avec une délicatesse qui était encore plus intense que la coutume, il pose ses lèvres sur celle de la jeune femme. Il lui fait pencher la tête pour ouvrir ses lèvres et danser de sa langue avec la sienne. Il l’embrasse et se recule pour mettre le front sur celui de la jeune femme.

- Je suis désolé. Nous n’aurions pas du nous laisser aller à la sensualité avant que je ne sois plus « rangé » dans mon esprit. Je me rends compte que cela mélange tout dans ton esprit, pendant que le mien ne le considère que comme un détail. Laisse-moi profiter de toi, et toi de moi, comme nous le faisions. Aime-moi, et fais-moi t’aimer. Laisse-moi t’aider à faire le ménage, laisse-moi te faire des leçons d’écritures. N’abandonne pas. Car tu es la seule personne à pouvoir m’apprendre l’amour.

Et avant qu’elle ne puisse répondre à sa tirade, il l’embrasse à nouveau, en essayant de lui faire comprendre ses pensées. Non, il n’était vraiment pas bon avec les mots. Il ne savait pas faire. Mais il ne voulait pas qu’elle abandonne. Il arrête son baiser.

- Si tu trouves que ça ne vaut pas le combat, dit-le moi tout de suite, et je n’en parlerais plus jamais.

Et il ne la toucherait jamais plus si elle lui demander. Il ne lui parlerait plus. Il la laisserait pour qu’elle ne souffre plus par sa faute… mais son égoïsme revenant au galop, il avait besoin qu’elle souffre encore pour lui… et il s’en voulait mais il en avait besoin.


I'm born again.
I'm on the mend
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Rein
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Rein
Dim 28 Juil - 20:02

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

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Son pauvre cœur la faisait atrocement souffrir.

Elle avait l'impression de mourir.

Désespérée, esseulée contre la porte de sa petite chambre de bonne, Mary Bennett avait un mal fou à respirer. Elle était persuadée que seul l'amour était capable de briser un cœur en mille morceaux, car, trop souvent, ce qu'on désirait le plus au monde était justement ce que l'on ne pouvait pas avoir. Le désir, parfois, pouvait vous briser le cœur et vous anéantir. Le désir pouvait faire de votre vie un enfer. Mary avait conscience qu'il était difficile de vouloir quelque chose qu'on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, ne sont-ils pas ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent ? Mary savait vouloir Douglas, là où ce pauvre jeune homme ne comprenait toujours pas le déferlement de sentiments qui l'assaillait quand il était avec sa petite fée.

Je ne toucherai plus Wanda comme ça. La jalousie n'était pas un sentiment noble, mais Mary Bennett n'était pas une femme noble. Elle se haïssait de haïr ainsi Wanda, mais elle n'arrivait pas à s'en empêcher. L'angoisse de la revoir dans les bras de Douglas dépassait l'entendement. S'il était déconcertant pour la petite fée de détester une femme qui ne lui avait rien fait à ce point, cette dernière demeurait incapable de se raisonner pour autant.

Une petite voix maligne murmura à l'oreille de la jolie rousse. Tout ça, c'est la faute de Douglas. Non. Oui. Peut-être ? Elle ne savait plus. Elle était complétement perdue ! La petite fée avait senti son cœur battre plus fort lorsqu'il l'avait aidé, une première fois. Un noble qui aide une domestique, on ne voit pas ça tous les jours. Il y avait eu cette douceur si caractéristique du prince et son magnifique sourire. Sa gentillesse l'avait touché. Comment ne pas tomber amoureuse d'un homme aussi parfait ? Alors, Mary s'était contentée de l'aimer de loin. Elle l'avait admiré chaque jour. Elle l'avait désiré avant même de comprendre réellement ce qu'était ce sentiment. Un matin, poussée par une force mystérieuse lui soufflant de ne pas avoir de regret, la jolie rousse lui avait avoué ses sentiments. Mais, là où elle pensait être rejetée, Douglas l'avait étonné.

Ne reste qu'à vous de me faire tomber amoureux à mon tour.

Facile à dire. Il aurait dû la rejeter. Pourquoi ne l'avait-il pas rejeté ? Son cœur aurait été certainement moins brisé que maintenant. Ils s'étaient embrassés. Douglas l'avait caressé. Il était un excellent professeur, que cela soit pour la danse ou pour l'écriture et la lecture. Ils avaient ri. Ensemble, ils avaient porté secours à une jeune fille au bord du gouffre. Mary repensa aux lanternes s'élevant dans le ciel et elle sut que son vœu ne serait jamais exaucé. Ils n'auraient jamais dû se rapprocher. La petite fée avait l'impression qu'on lui avait arraché ses ailes pour les confier à Douglas et que, ô grand jamais, ce dernier ne les lui rendrait. Il était son bourreau, mais aussi son sauveur. Le seul détenteur de la clé de son cœur.

Un gémissement de douleur s'échappa de ses lèvres et ses larmes redoublèrent d'intensité. Déboussolée, Mary posa son front contre le bois de sa porte. Elle hyperventilait. Sa respiration était sifflante. Aussi, elle essaya de prendre de profondes inspirations pour se calmer. En vain. Il y eut un vacarme dehors, juste sous sa fenêtre, mais il parvint difficilement jusqu'à ses oreilles. Ces informations n'atteignirent pas son cerveau, car elle n'entendait que le bourdonnement de son propre sang.

Les épaules secouées de sanglots, c'est quand quelqu'un la fit tourner sur elle-même que Mary hoqueta. Une expression confuse sur le visage, la petite fée cilla en se retrouvant emprisonner entre une paire de bras qu'elle ne connaissait que trop bien maintenant. "D-Douglas ?" bredouilla-t-elle sous l'incompréhension, la voix déchirée par une tristesse profonde. "Non." souffla-t-elle en geignant. Mary essaya de se dégager de son étreinte en secouant la tête. Non, elle ne voulait pas le voir. Non, elle ne voulait pas qu'il la voit comme ça. Mais le beau prince ne laissa pas sa Cendrillon lui échapper.

La jolie rousse pleura en sentant la douceur de ses doigts contre sa peau et elle cessa de se débattre, incapable de résister à des gestes aussi tendres. Comme une enfant victime d'un gros chagrin, la domestique hoqueta et ses épaules tressautaient à chaque fois qu'elle prenait une inspiration. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, ils se retrouvèrent sur le lit de Mary. Assise sur les genoux de Douglas, la petite fée garda le silence. Bien qu'elle ne souhaitât pas voir Douglas, son corps se détendit à son contact. Ses hoquets se firent plus rares et le tremblement de ses épaules se calma.

Elle était déprimée, et mentalement éreintée.

Le beau prince prit la parole, brisant le calme qui s'était installé après la crise de larmes de Mary. Quand je suis auprès de toi, je me sens à l'aise. Je me suis aimé. Oh, il l'était. Elle l'aimait de tout son cœur, même si ce dernier était en miettes. Chaque débris ne battait que pour lui. Il la trouvait fascinante, mais il ne l'aimait pas. La domestique pensa qu'elle ne devait pas être aussi courageuse, forte, douce, intelligente et mignonne que Douglas l'affirmait s'il ne tombait pas amoureux d'elle. "Vous avez été gentil et avenant avec moi..." répondit-elle d'un ton presque dénué d'émotion alors même qu'il se demandait pourquoi Mary l'aimait. "Quand mademoiselle a eu ses premiers cauchemars chez vous, elle a manqué de me jeter un verre au visage." se rappela-t-elle comme si ces événements avaient eu lieu hier. "J'étais effondrée. Comme toujours, je me sentais impuissante, moi, sa plus fidèle amie, à la voir ainsi." Sa voix se brisa une nouvelle fois, mais elle ne pleura pas. Il y eut une certaine douceur dans ses paroles lorsqu'elle rouvrit la bouche. "Et vous m'avez consolé." murmura-t-elle. "Vous, un véritable rayon de soleil, avez pris le temps de m'apaiser, moi, une ombre parmi tant d'autres." Elle secoua la tête, l'air résigné. "Comment ne pas tomber amoureuse de vous ? Il ne pouvait en être autrement."

Je veux apprendre à t'aimer, toi. Je n'ai jamais voulu aimer une autre. Je pense que si tu n'y arrives pas, si je ne tombe pas amoureux de toi, alors je n'aimerais personne, jamais. Il lui releva le menton avec délicatesse et ses yeux se voilèrent de larmes. "Comment pouvez-vous affirmer que vous n'aimerez personne d'autre que moi si vous ne m'aimez pas ? Je ne comprends pas." souffla-t-elle tout contre ses lèvres. Je ne suis pas amoureux. Mary en avait parfaitement conscience, mais son cœur se brisait davantage à chaque fois que Douglas prononçait cette simple phrase. "L'égoïsme, ça peut être une forme d'amour." asséna-t-elle juste avant qu'il ne prenne possession de ses lèvres. Il avala son soupir outré et une larme dévala sa joue, mais son attraction pour lui était bien trop forte pour qu'elle ne réponde pas à son baiser. Elle haleta contre lui lorsqu'il se recula à peine.

Je suis désolé. Une petite voix maligne cracha qu'il pouvait l'être, car Douglas ne comprenait rien. Il  refusait de comprendre. Il semblait sourd, mais aussi aveugle à ce que Mary tentait de lui expliquer. La sensualité avec lui, aussi agréable soit-elle, n'était pas ce qui embrouillait le plus le pauvre esprit de la petite fée. Pourquoi vouloir rester auprès d'elle s'il n'était pas amoureux ? Pourquoi déclarer qu'il n'aimerait personne d'autre s'il ne tombait pas amoureux d'elle ? Pourquoi aller ainsi à l'encontre du destin s'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre ? Aime-moi, et fais-moi t'aimer. L'aimer était facile. Douloureux, mais simple. Le faire tomber amoureux, en revanche, paraissait impossible. Laisse-moi t'aider à faire le ménage, laisse-moi te faire des leçons d'écriture. Dans quel but ? N'abandonne pas, car tu es la seule personne à pouvoir m'apprendre l'amour. Un sanglot franchit les lèvres de la jolie rousse et Douglas fondit sur elle pour lui voler un autre baiser. Pourquoi ressentait-elle ce besoin désespéré de l'embrasser, elle aussi ? Elle se sentait fondre sous sa langue, quand bien même elle s'y refusait. Quand il décida de rompre leur danse, elle planta un regard implorant dans le sien. "Tu aurais pu simplement me rejeter." souffla-t-elle, l'air peiné. "Tu aurais dû me rejeter. Pourquoi ne m'as-tu pas rejeté ?"

Mais ses questions demeurèrent sans réponse. Le beau prince semblait être à court de mots. Aussi, c'est le regard fuyant qu'il préféra enfouir son visage dans le cou de Mary sans piper mot.

Quand on toqua à la porte de la chambre, arrachant ces âmes perdues à leurs réflexions, La jolie rousse se redressa machinalement, quittant la chaleur de Douglas. "Mary, tu es là ?" demanda Charles derrière la porte. "Euh, je cherche ma chemise, tu ne l'as pas vu ?" Une voix d'homme, beaucoup moins familière, cracha un juron dans une langue encore inconnue à la jeune femme. Il ajouta qu'il était inutile que Charles enfile une chemise, pour l'instant, car il n'en avait pas fini avec lui. Les deux hommes rirent d'une voix franche avant que Mary ne déverrouille la porte de sa chambre. Le couple, qui n'en était pas un, cilla devant les yeux rougis de larmes de la jeune femme. L'inconnu observa Douglas, au loin, et leva les yeux au ciel avant de le sortir de la chambre à coup de pied au cul. Charles, lui, était trop occupé à encadré le visage de Mary de ses mains trop grandes pour elle. Son regard assassin croisa celui de Douglas avant qu'il ne soit sorti de la pièce par Brodie. "Est-ce que tu veux en parler ?" demanda-t-il simplement à son amie d'une voix encourageante et sans jugement. Mary fondit en larmes, ses pleurs se répercutant jusque dans le couloir tandis que Charles l'enlaçait maladroitement pour mieux la consoler.

-

Le lendemain, Mia avait eu la bonté de ne poser aucune question à Mary concernant ses cernes et ses yeux rougis, car, comme les membres de la famille Berrygreen, elle avait remarqué que la relation entre Douglas et la jolie rousse était en train de changer. Mia ne fit aucun commentaire à la petite fée, cependant. Cette dernière lui en fut infiniment reconnaissante, parce qu'elle avait besoin d'oublier tout ça. Alors, elle se plongea corps et âme dans le travail.

Les jours passèrent calmement, presque paisiblement. Comme il le lui avait promis, Douglas aida aux tâches ménagères. Il aimait apparaitre, comme par magie, à chaque fois que Mary se retrouvait en difficulté. Il la devançait, par exemple, pour porter de lourdes charges. Ils firent bouillir les vêtements avant de les laver ensemble, sans échanger un mot. Il aidait Mary à étendre le linge de maison, mais aussi à le plier. En revanche, en cuisine, il restait assis à regarder sagement sa petite fée déprimée s'affairer aux fourneaux. À sa manière, il rendait service en gardant occupées Daisy et Lily, évitant qu'elles ne trainent dans les pattes de Mia et Mary.

Malgré tout cela, ils n'échangèrent pas un mot ou alors très peu. Mary remercia chacune de ses interventions en s'inclinant respectueusement, mais son sourire ne montait plus jusqu'à ses yeux. À vrai dire, elle ne souriait presque plus et beaucoup de personnes l'avaient remarqué, car la bonne humeur de Mary était d'ordinaire contagieuse. Mia et Elizabeth avaient été les premières à s'inquiéter de son état pour le moins préoccupant.

Lily, comme tout le monde, savait que Mary était triste. Très triste, trop triste, et quand on est triste, on n'aime pas être tout seul. Du moins, c'est ce que Lily pensait, car, elle, elle n'aimait pas être toute seule quand elle était triste. Alors, elle avait ramené Mary avec elle, la guidant par la main, à chacune de ses leçons avec Douglas. Sans le savoir, Lily obligeait le jeune homme et la petite fée à respecter leurs engagements pour le moins scolaires. Il n'y avait plus de leçons de danse, mais seulement des cours d'écriture et de lecture dans un silence pesant. Fort heureusement, Lily ne laissait jamais ce silence s'installer trop longtemps. Elle riait de ses erreurs, s'extasiait des progrès de Mary et redoublait d'efforts pour s'appliquer.

Grâce à Mia qui venait la délivrer de ses obligations pour lui rappeler qu'il lui restait du travail, Mary repartait toujours un peu avant la fin. Alors, Lily montait sur les genoux de Douglas pour lui poser plein de questions. Aucune de ses questions n'avait de lien avec l'écriture ou la lecture. "Doudou !" Elle posa ses petites mains sur les joues de celui qu'elle considérait comme son grand frère. "Je pensais que tu étais amoureux de Mary, mais vous ne vous parlez plus ces derniers temps. Pourquoi ?" Ses yeux étaient l'incarnation même de l'innocence. "Tu ne l'aimes plus ?"

La petite tourna son visage vers la fenêtre et elle observa les oiseaux, l'air songeur. "Parfois, je fais un cauchemar, Doudou." Son regard s'assombrit un instant et sa petite main pointa le ciel, un doigt tendu vers lui. "Je rêve que Mary part loin d'ici, très loin, pour rejoindre les étoiles et la lune. Et alors, on ne peut plus la voir, plus jamais, parce qu'elle est trop loin." Elle reporta son attention sur Douglas. "Je te vois, toi aussi, et tu pleures beaucoup." L'enfant eut un sourire triste. Elle descendit des genoux de son grand frère après lui avoir embrassé la joue. "Je pense que tu es le seul qui puisse empêcher Mary de rejoindre les étoiles, Doudou. Ne la laisse pas partir, s'il te plaît, ou tu seras très triste, toi aussi."

Puis, inconsciente du sens profond et troublant de ses propres paroles, l'enfant sauta de joie lorsque sa sœur Daisy les rejoignit. "Doudou ! On peut jouer à cache-cache maintenant, dis ?"

-

Les nobles devaient avoir énormément d'argent et de temps à perdre pour organiser et assister à autant de bals, non ? Quelle autre raison à part l'ennui profond pouvait-il y avoir pour qu'un énième bal ne soit encore organisé cette semaine ? Mary leva les yeux au ciel, un panier de linge dans les bras. Elle ne possédait pas la réponse à ses questions. Elle n'en savait rien. Elle ne voulait pas savoir. Elle était aigrie, ces derniers temps. Douglas lui manquait horriblement. Tout son être l'appelait et le réclamait, malgré la distance que la petite fée s'évertuait à maintenir entre eux. Elle se languissait de ses sourires si doux, mais aussi de son odeur, sa voix, ses doigts...

Eh bien, parlons-en de ses doigts, tiens !

Si Mary était une jeune femme à la vertu toujours intacte, elle n'était plus aussi innocente depuis que Douglas l'avait quelque peu corrompu. Un soir, enivrée par  les bribes de leurs souvenirs sensuels, elle s'était rappelée ses mots en descendant une main entre ses cuisses fébriles. Ceci s'appelle être... Elle aurait presque pu l'entendre murmurer à côté d'elle. Elle avait l'impression d'haleter tellement fort que le manoir entier pouvait l'entendre. Ce n'était que son imagination. Tu peux aussi le faire quand tu penses à moi, la nuit. Tu enfonces ton doigt ici... La jeune femme avait obéi à ses instructions. Elle avait tout fait exactement comme il le lui avait expliqué, mais la jouissance n'était jamais arrivée. Elle ne comprenait pas pourquoi ses doigts à elle, bien qu'ils reproduisent les gestes de Douglas, ne lui procuraient pas autant de plaisir que ceux du beau prince. Alors, elle avait abandonné en grognant, ressortant de cette situation plus frustrée encore qu'auparavant.

Tout cela n'avait aidé en rien à améliorer son humeur massacrante. Mary Bennett expérimentait la frustration sexuelle pour la première fois de sa vie et elle trouvait cela franchement pénible. Moins pénible que les piaillements de jeunes demoiselles masquées errants dans le couloir en gloussant.

Masquées ? Oui, masquées, car Elizabeth Portman avait supplié son mari de la laisser organiser un bal masqué en l'honneur de la fin de l'été. Bon, ok, elle n'avait pas vraiment eu besoin de le supplier. Benedict Berrygreen cédait absolument tout, ou presque, à sa ravissante épouse. Ainsi, tous les invités vinrent masqués. Beaucoup arboraient les couleurs de l'été, mais d'autres avaient choisi de revêtir les couleurs de l'automne.

Mary était épuisée par les allers-retours incessants que ses collègues et elle avaient dû faire pour tout finir à temps, mais si d'autres avaient délaissé leurs corvées quotidiennes, Mary, elle, refusait de lever le pied. Un panier de linge entre les bras, elle jura en remarquant des jeunes filles plantées devant le lavoir. Dissimulée dans les ombres, elle s'immobilisa dans l'attente que les jeunes filles retournent au bal.

- Il ne me regarde même pas... Ne suis-je pas la plus belle des invitées ?
- Tu es ravissante, Celeana, mais il faut te faire une raison. Douglas Berrygreen n'éprouve aucun intérêt amoureux pour toi.
- Je ne peux y croire. Je... Je l'aime.

Le cœur de Mary se serra en entendant cela. Comme elle comprenait cette jeune fille éplorée.

- Je ne sais plus comment faire pour attirer son attention, Camille. J'ai tout essayé.
- Pourquoi ne pas t'offrir à lui ?
- Hein ? Es-tu devenu complètement folle ?
- C'est un homme célibataire, Celeana, et tu es diablement belle. Si tu t'offres à lui... Il n'a aucune raison de ne pas te posséder. Tu seras déshonorée, certes, et vous ne vous marierez jamais... Mais tu auras au moins ce souvenir de lui. Tu lui auras appartenu pendant quelques heures... Ne trouves-tu pas cela mieux que rien ? C'est une jolie manière de dire au revoir à ton premier amour, je trouve.
- ... Et si la société l'apprenait ? Il serait obligé de m'épouser pour sauver ma réputation et la sienne, ne crois-tu pas ?
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Réfléchis, s'il me déshonore ce soir et que quelqu'un nous voit... Il n'aura pas le choix !
- Non. Stop. Je ne t'ai jamais conseillé de le piéger. Ne fais pas ça. Tu vas faire une énorme connerie, là. As-tu seulement pensé aux conséquences que cela pourrait engendrer ? Les Berrygreen sont des hommes puissants, Celeana. Tu risques de causer la perte de ta famille !

Mais Celeana n'écoutait plus les paroles plus ou moins sensées de son amie. Mary avait blêmi au fur et à mesure de la conversation. Elle avait même juré à voix basse, regrettant d'avoir éprouvé ne serait-ce qu'une once de compassion pour la jolie blonde masquée.

Il lui fallait agir au plus vite avant que Douglas ne se retrouve pris au piège par cette petite garce. La jolie rousse, furibonde, monta les escaliers menant à sa chambre deux à deux. D'une main rageuse, elle ouvrit sa porte pour y bazarder le panier de linge sale, mais elle s'arrêta net dans l'embrasure.

Au milieu de la pièce trônait une robe de bal et un masque au manche finement ouvragé, tous deux habillaient un buste de couture féminin. La petite fée papillonna des cils, surprise. Quand elle déchiffra, non sans difficulté, son nom sur l'étiquette. Voilà pourquoi Elizabeth avait demandé à ce que l'on prenne ses mesures, l'autre jour. La domestique eut un sourire tendre en refermant la porte pour se déshabiller.

Mary savait qu'elle passerait plus facilement inaperçue dans cette robe plutôt que dans ses habits de servante, car personne ne l'arrêterait pour lui demander un nouveau verre de champagne dans une robe aussi somptueuse.

Dissimulée derrière son masque, Mary se hâta, manquant de trébucher plusieurs fois sur son chemin à cause de ses talons. Il n'y avait pas de temps à perdre, cependant, il fallait retrouver Douglas avant que Celeana ne lui mette le grappin dessus ! La jolie rousse ne remarqua pas les regards quelque peu étonnés des frères Berrygreen qui l'observaient rechercher un Douglas introuvable. Surpris, ils savaient tous deux qui se cachait derrière ce masque, mais ils ne dirent rien en voyant le sourire carnassier d'Elizabeth, qui haussa les épaules, ravie de voir son amie prendre les devants et inconsciente des enjeux en cours.

Mary, complétement désemparée, quitta la salle de bal en trottinant, toujours à la recherche de son beau prince. La jeune femme s'était débarrassée de ses talons un peu plus tôt, et elle marchait bien plus rapidement maintenant. Elle croisa la route de Charles et Brodie, dissimulés dans un recoin en train de batifoler, mais elle ne les remarqua même pas.

De retour devant les portes du lavoir, Mary s'arrêta, haletante et le corps recouvert d'une fine couche de sueur, à force d'avoir cavalé à travers toute la demeure. Douglas sortit de la pièce, seul, au moment même où la petite fée s'apprêtait à entrer. Quand ils tombèrent nez à nez face à l'autre, ils cillèrent, visiblement surpris par cette rencontre providentielle. Même avec son masque, Mary était capable de le reconnaître entre tous. Son beau prince aussi beau qu'un dieu. Son cœur s'emballa et elle le contempla un instant. Le voir ainsi lui rappelait à quel point il lui avait manqué.

Mais la voix lointaine de Celeana tira rapidement Mary de sa rêverie. L'air paniqué, elle repoussa Douglas à l'intérieur du lavoir en prenant grand soin de laisser la porte ouverte. Son masque tomba au sol quand elle plaqua l'Adonis contre une poutre trônant au beau milieu de la pièce. Si Celeana passait par là, elle ne pourrait pas les louper. La voix de cette dernière se rapprocha dangereusement. "C'est un piège, Douglas, elle veut vous piéger pour que vous l'épousiez." balbutia-t-elle. Le discours de Mary était décousu et elle ne fut pas étonnée qu'il ne semble pas comprendre ce qu'elle essayait de lui dire. Peut-être était-il trop heureux de retrouver une once de proximité avec sa petite fée, qui sait ? Non, il ne l'aimait pas. Son regard la troubla, et elle perdit pied.

Elle voulait seulement l'avertir.

Elle ne voulait pas l'embrasser.

Il ne l'aimait pas.

Quand il replaça avec douceur une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille, son tendre sourire fit perdre toute notion de la réalité à Mary. Elle jura avant d'attirer Douglas à elle pour prendre possession de ses lèvres. Il la souleva dans les airs pour inverser les rôles et elle gémit contre lui quand son dos heurta délicieusement la poutre. Ses mains glissèrent dans les cheveux du jeune homme, le rapprochant davantage d'elle, faisant tomber son masque au sol alors que leurs langues se retrouvèrent.

Celeana Minnegan, à la recherche de Douglas Berrygreen avec un plan machiavélique en tête, arriva devant le lavoir exactement au même moment.
Clionestra
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Clionestra
Dim 28 Juil - 22:34

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 T031
Il avait le cœur en miette… et pas parce que Brodie l’avait traité de pleins de noms d’oiseaux, en anglais, en écossais et même en français pour le plaisir de le disputer sur le fait de faire pleurer une femme. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de plus. Devrait-il lui mentir ? Dire qu’il l’aimait et ainsi pouvoir attendre de ressentir de l’amour ensuite ? Non. Il n’était pas le genre de personne qui mentait et qui jouait avec les mots. S’il doit lui dire « je t’aime » un jour, ça sera un cri du cœur, sincère, limpide, ça ne serait pas un mot en l’air pour qu’elle continue de l’aimer, elle. Mais alors, il était toujours au cœur d’un problème diabolique, non ? il ne pouvait pas aimer la jeune femme comme ça, mais elle voulait qu’il l’aime tout de suite. Elle avait montré son corps, son ardeur, son bonheur d’être ensemble, mais elle n’était pas revenu sur les questions épineuses. Pourquoi ne l’avait-il pas rejeté ? Parce qu’il n’y avait même pas pensé, en réalité. La jeune femme était venue à lui de son insolente douceur et innocence. Elle s’était approchée de lui pour lui dire un « je t’aime » qui n’appelait pas de réponse. Etait-elle déçue qu’il ait donné une réponse plus ou moins favorable à sa déclaration ? Aurait-il du lui dire qu’il n’y avait aucun risque pour que l’amour existe ?

La semaine fut éreintante… et si tout le monde remarqua le manque de sourire de Mary, qui ne pensait n’être qu’une ombre, on remarqua aussi la mine déconfite de Douglas. Il n’était pas malheureux, il continuait de sourire de manière irresponsable… Mais il était perturbé. Il ne savait pas quoi faire. Il ne l’aimait pas. Il ne pouvait pas lui dire. Mais BORDEL il avait envie de lui dire qu’il l’aimait juste pour la voir sourire à nouveau, pour la voir venir dans ses bras, pour qu’elle l’enlace et l’aime à nouveau. Oui. Il avait envie de mentir, et ce n’était que son éducation de gentleman, éduqué par des frères pour qui le mensonge n’était qu’un dernier recours, qu’il s’en empêcha.

Il avait laissé la semaine à la jeune femme…Il avait décidé, après la réprimande de Brodie, puis celle, -plus mignonne mais pas moins compliqué, de Lily que c’était à Mary de revenir. Si elle ne revenait pas vers lui, si elle ne lui souriait plus, si elle l’évitait même dans la plupart des cas en lui refusant sa bonne humeur… n’était-ce pas parce qu’elle ne voulait plus le faire tomber amoureux de lui ? Puisqu’elle n’essayait plus, alors il n’y avait rien qu’il pouvait faire. Si elle ne voulait plus de lui… Alors il ne pouvait pas l’obliger en se montrant à elle. Il essayait parfois, pendant les cours ou les aides qu’il lui donnait. Il attrapa sa main, effleuré son visage, attraper une mèche qui tomber devant ses cheveux. Mais elle réagissait toujours en mettant un grand pas de distance, comme s’il la blessé. Alors, il avait laissé la semaine.

Et la fin de ce foutu bal.

Il n’avait fait que penser aux mots de Brodie et son « Si tu n’étais pas un homme que j’apprécie, je te couperais la tête pour avoir fait pleurer la sœur de cœur de mon plan cul ». Douglas avait fini, par frustration d’avoir été enlevé de force, par botter le cul de Brodie pour son amour pour Charles. Les deux avaient fini dans la boue, se frappant et se mettant au défi en montant aux arbres de faire tomber l’autre.

Il n’avait fait que penser aux paroles de Lily. Comment une gamine aussi jeune pouvait avoir une vision si pessimiste du monde ? Enfin « pessimiste »… terrifiante. Un monde où sa douce Mary à l’odeur d’orange ne serait pas à ses côtés… Il avait dû supporter qu’elle l’ignore et l’évite… mais sa disparition totale ? Il préféra l’ignorer avec force. Son monde devait être entouré de sa Mary… Elle avait promis. Alors qu’il était en train de se cacher dans les couloirs, ayant dansé avec trop de femmes souriantes et insipides, il s’énerva… et les pas qui le suivaient le mettait mal à l’aise. Alors, quand l’ombre s’approcha un peu plus, il fit quelque chose qui ne lui ressemblait pas du tout, -surtout dans ce monde où Mary était mort mais ça il ne le savait pas-, il donna un coup de poing à l’inconnu.

Hunter se tient le nez, regardant un instant Douglas, puis enleva sa main comme si le nez pissant le sang ne lui faisait ni chaud ni froid.

- Bonjour à toi aussi.
- Dégage. Je ne suis pas d’humeur.
- J’aimerais que tu me soignes d’abord, si nous allions nous cacher ?

Douglas observa autour de lui. Hunter Wood, Baron… était le genre de personne qui préféré se cacher dans les jardins pour la tranquillité des plantes. Douglas le fit venir dans une salle pour le soigner, évitant de tâcher ses habits de son sang écarlate. Et… sans que Hunter n’ait eu à poser la moindre question, Douglas commença à lui raconter son histoire entre Mary et lui. Il lui raconta par le menu, il précisa le cauchemar de Lily, il expliqua son sentiment quand elle l’avait ignoré totalement même pendant les cours… et il continua de parler dans le silence d’Hunter qui n’avait écouté que la moitié.

- Tu m’écoutes ?
- J’ai mal au nez.
- Je fais quoi ?

Hunter releva les épaules comme si cela avait été la seule solution à apporter.

- Je ne suis pas mieux que toi.

Et pourtant… il avait été marié et avait des enfants ? Bon une rumeur disait que peut-être ses enfants ne l’étaient pas… mais il avait bien du aimé sa femme pour rester avec elle aussi longtemps. En tout cas, Douglas avait envie d’y croire. Parce que si le mariage n’était plus une institution… comment pourrait-il supporter de vivre dans cette société ? Cela allait le rendre fou. Et lui qui avait donné que le lendemain à la jeune femme pour lui prouver qu’elle voulait toujours de lui ! Idiot ! Stupide ! Imbécile ! Et il parlait de lui, bien sûr. Pas d’elle. Il n’aurait pas du lui dire qu’il ne l’aimait pas. Il aurait du mentir, bordel. Non. Pas mentir. Si. Hunter finit par se lever, il mit la main sur son épaule et fit une pression.

- Restes-toi-même, petit singe. Je te fais confiance.

Et il disparu. Douglas remit son masque, le plaçant sur son visage. Ouais, la réponse de son ami ne l’aidait pas en réalité… parce qu’il savait maintenant que Mary avait laissé tombé, qu’elle ne l’aimerait plus… et qu’il ne pourrait plus jamais aimer. C’était sa certitude. Alors qu’il était en train de repartir vers la salle de bal, il fit un détour en entendant une voix de débutante. Il avait 18 ans, et malgré son « jeune âge », -puisqu’il était admis qu’un homme n’était pas assez vieux pour un mariage à cet âge mais qu’une femme était déjà une vielle fille… Ce qui montre aussi la supériorité intellectuelle des femmes. Pas de toutes. Celles qu’il évite ne l’étaient pas. Elles avaient une conversation stupide sur le beau temps et le soleil, quand il voulait rire aux éclats de la forme d’un nuage… Ce qu’il avait déjà fait avec Mary. Ou juste embrasser Mary d’ailleurs. Il ne voulait pas de la compagnie de celles qui ne lui apportaient qu’une désir sincère et puissant de partir de l’autre côté du couloir en courant. Il finit par soupirer un grand coup.

Et là, tout se passa très vite. Sa respiration prit dans ses narines un effluve d’orange avant que la femme de ses pensées se matérialise dans ses bras. Il ne comprit pas tout. Elle était simplement là, telle une apparition presque divine alors que son esprit lui faisait dire, à nouveau, que si elle ne montrait plus de désir de le faire tomber amoureux, il devait la libérer. Et elle était là… Il verrouilla tout de suite son corps contre le sien. Leur deux corps s’épousaient parfaitement. Il était bien là, elle contre lui. Et oui, très clairement il ne comprenait pas ce qu’elle racontait.

Mais elle l’embrassa.

Et pour ce qu’il en avait à faire des paroles quand un acte tel était fait. Elle l’embrassa. Les lèvres de la jeune femme le touchèrent et il perdit totalement pied. Il oublie tout. Il oublie où il se trouve. Il oublie pourquoi il ne devrait pas l’embrasser. Il oublie pourquoi il avait mis autant de temps à retrouver son contact. Sans attendre, il répondu à son baiser, inversant les rôles pour qu’elle ne puisse plus lui échapper. Il remonta les mains sur ce corps, dans cette robe délicieuse qu’il avait envie tant de lui enlever que de faire virevolter au centre de la piste de danse. Il sentait son corps en dessous. Il tenait ses fesses et l’aida à enrouler ses jambes autour de lui. Il l’embrasse, il la soutient pour la garder. Enfermer. Il était égoïste. Il ne l’aimait pas (/// TG DEBILE) mais il ne pouvait supporter d’être loin d’elle. Non. Il ne supportait plus qu’elle lui cache son sourire. Il ne supportait plus d’être l’éclipse de son soleil.

- J’ai besoin de ton sourire, souffla-t-il entre ses lèvres. Je me sens terriblement seul sans toi. Continue, je t’en supplie… continue de me faire tomber amoureux de toi, je t’en supplie.

Il la supplie, oui. Il lui demande de continuer. De ne pas abandonner. Il ne pouvait pas survivre. Alors qu’il allait l’embrasser à nouveau, un hoquet se fit entendre derrière lui. Merde. Il cacha Mary de son corps pour que l’intruse ne puisse pas voir qui se cachait. Il la repose et la cache. Il faisait attention à sa réputation.

- Lady Minnegan ? fronça-t-il les sourcils, que puis-je pour vous ?
- Je… elle… vous… Vous…
- Vous n’avez rien vu. Suis-je bien claire ?
- Elle…elle… Qui…
- Elle est la femme que je compte courtiser.

Même s’il ne l’aimait pas ! Il réalisa que c’était son erreur la plus totale ! Il avait fait l’erreur de ne pas la courtiser. De la prendre pour acquise. Et cette idée le fit sourire. Celeana parti en courant et pleurant, lui lançant des phrases qu’il n’écouta plus. Il se baissa pour attraper leur deux masques avant de lui tendre.

- Mademoiselle Bennett, vous me feriez le plus grand des honneurs si vous acceptiez de venir danser avec moi. Maintenant. Et si nous pouvions avoir une discussion plus tard, dans l’intimité, sourit-il avant de réaliser, pas forcément pour une leçon de danse… « danse ». Juste pour parler, je veux dire… si tu veux bien. Parler ensemble.

Il rougit un peu avant de remettre une mèche derrière son oreille et replacer le masque sur ses yeux. Cela ne cachait pas du tout sa beauté. Elle était toujours d’une beauté incroyable. Il voulait l’aimer. Il voulait être amoureux d’elle. Et pour ça, il allait faire en sorte de la courtiser. Il ne lui demanderait plus de lui faire tomber amoureux d’elle. Enfin, il le veut toujours… vraiment beaucoup. Mais il fallait qu’il continue de lui donner envie de l’aimer. Et il avait envie de l’avoir dans ses bras. Il s’approche doucement de la jeune femme, leur masque sur le nez, il se penche et caresse ses lèvres des siennes.

- Viens avec moi, et protèges-moi des viles manipulatrices aux yeux de tous, s’il te plait.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Rein
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Lun 29 Juil - 23:00

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 E9c0f4557fd493fcd52c063a867e9b2d609fc27d
Affolée à l'idée qu'il se retrouve victime d'une vile manipulation, Mary avait cherché Douglas jusque dans les moindres recoins de la demeure. Au bord du désespoir et craignant qu'il ne soit trop tard, il s'était alors presque matérialisé devant ses yeux. Il était là, le dos droit, le regard perçant et le monde sembla soudain plus beau. Mary pensa qu'il était vraiment injuste pour les autres créatures de Dieu qu'un seul de ses hommes soit aussi beau. Elle était d'ailleurs prête à parier qu'il n'existait pas plus bel homme que lui sur Terre. L'Adonis n'avait rien d'angélique. Il relevait de l'ordre du divin.

Mary sut en le voyant que tous les masques du monde ne suffiraient pas à dissimuler Douglas Berrygreen à sa vue.

Elle n'avait pas réfléchi ou, plutôt, elle n'avait plus envie de réfléchir. Elle ne voulait pas se raisonner. Elle ne voulait pas être rationnelle. Elle mourrait d'envie d'être déraisonnable, ce soir, et de n'écouter que son cœur. Son pauvre cœur qui avait été martyrisé. Son pauvre cœur qui s'était langui des battements d'un autre. La jeune femme à la chevelure de feu ne savait pas expliquer pourquoi l'attraction qu'elle ressentait pour son beau prince était si forte, ce soir. Elle avait l'impression que cette semaine de retenue et de frustration n'avait fait qu'amplifier et décupler ses sentiments pour Douglas. La petite fée avait essayé tant bien que mal de les enfouir au plus profond d'elle-même, sans se douter qu'ils ressurgiraient avec une brutalité insoupçonnée.

Alors, ouais, la jeune femme avait presque pu sentir son esprit mettre un coup de pied au cul à sa conscience, maîtresse de la raison. Elle avait vrillé. Il lui avait tellement manqué.

Peut-être était-ce la parfaite harmonie de leurs deux corps qui l'avait poussé dans ses derniers retranchements... Elle n'avait jamais soupçonné qu'un homme et une femme, pourtant si différents, pouvaient ainsi se compléter. Elle savait, quelque part, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Il ne pouvait pas avoir une telle osmose avec une autre. C'était impossible. Avait-elle craqué à cause de cela ? Ou bien était-ce grâce à son sourire espiègle et taquin ? À moins que ça ne soit dû à la lueur de soulagement dans son regard lorsqu'il l'avait enveloppé dans ses bras ? Elle ne savait pas dire la raison exacte qui l'avait poussé à l'embrasser, et, honnêtement, elle se foutait comme de sa dernière chemise.

"Je t'ai cherché absolument partout." susurra-t-elle contre ses lèvres entre deux baisers passionnés. "J'ai cru ne jamais pouvoir te retrouver à temps." murmura-t-elle entre deux souffles courts entrecoupés de nouveaux baisers. Ils oubliaient le monde qui les entourait. Ils perdaient toute notion de la réalité, tous les deux, tant ils s'abandonnaient l'un à l'autre, sans doute trop heureux de se retrouver. Je ne l'aime pas. Pourtant, la bouche du beau prince répondait à celle de Mary avec au moins autant de ferveur qu'elle. Elle ne comprenait pas. "Pourquoi tu ne me repousses pas si tu n'aimes pas... ? Repousse-moi, Douglas, je t'en prie. Rejette-moi une bonne fois pour toute, qu'on en finisse..." souffla-t-elle contre lui tandis qu'il glissait entre ses cuisses. Mary, elle, n'avait nullement l'intention de le repousser, et encore moins de l'arrêter. Au contraire, même, car elle l'attira tout contre elle et enroula ses jambes autour de son bassin. Sa robe remontait d'une manière indécente sur ses cuisses, mais elle s'en fichait pas mal. Elle préférait sentir les paumes de Douglas à même sa peau. Elle aimait qu'il la porte et ne lui laisse aucune chance de s'enfuir. Par tous les saints, il faudrait être folle pour avoir envie de fuir ! Il ne voulait pas quitter ses lèvres, elle non plus. Quand il reculait pour reprendre son souffle et qu'il en restait encore à Mary, cette dernière descendait sa bouche sur la mâchoire du beau prince, mais aussi dans son cou où elle embrassa chaque parcelle de son épiderme. Elle lécha la sueur qui perlait le long de son artère et marqua sa peau de ses dents et de sa langue avide — juste au niveau de sa clavicule. Il l'embrassa une nouvelle fois ensuite.

J'ai besoin de ton sourire. Il ne pouvait pas lui dire ça. Il ne devait pas lui dire s'il n'était pas prêt à tomber amoureux d'elle. Je me sens terriblement seul sans toi. Ces sept derniers jours avaient également été un véritable enfer pour Mary, en particulier lors des leçons de Douglas. Elle avait dû combattre l'envie d'entrelacer ses doigts aux siens lorsqu'il lui attrapait la main pour attirer son attention. Il avait presque caressé son visage. Il avait touché ses cheveux... Mais Mary avait tenu bon. Elle s'était détachée de lui - à chaque fois. Elle avait même remercié Dieu pour la présence de Lily, car, si cette dernière n'avait pas été entre eux, Mary était persuadée que les leçons de Douglas se seraient transformées en cours de danse. "On ne se sent pas aussi seul à cause d'une simple amie." fit-elle tout de même remarqué avant de reprendre possession de ses lèvres en grognant d'agacement.

Continue, je t'en supplie... Continue de me faire tomber amoureux de toi, je t'en supplie. Mary papillonna des cils. Est-ce qu'elle avait bien entendu ce qu'elle croyait avoir entendu ? Elle ouvrit la bouche pour répondre alors qu'il s'apprêtait, lui, à avaler ses paroles de ses propres lèvres. Il y eut une exclamation surprise et un hoquet effaré. Ensuite, le temps reprit ses droits, mais aussi son cours sur eux et le monde qui les entoure. Mary eut le temps de reconnaître Celeana avant que Douglas ne la protège de ses yeux indiscrets. Elle sourit contre la peau de son beau prince, ravie de voir que la vile manipulatrice était arrivée bien tard. Trop heureux à l'idée que Douglas soit sauvé, la domestique continua de baiser chaque centimètre de son épiderme tandis qu'il engageait une conversation froide avec la cadette des Minnegan.

Vous n'avez rien vu. Suis-je bien clair ? La petite fée, dont le cœur ne palpitait plus que pour une seule personne, repositionna son masque contre son visage avant de se hisser sur la pointe des pieds. De là, elle adressa un sourire mauvais à Celeana. Aucune autre femme ne lui prendrait Douglas. Elle pouvait les regarder. Il FALLAIT qu'elle les regarde. Ainsi, elle comprendrait sans aucun doute, tout comme Wanda, que Douglas Berrygreen était un homme convoité.

Elle est la femme que je compte courtiser. Ce n'est que lorsque Celeana s'enfuit en pleurant que Mary se permit de papillonner des cils. Le voile devant ses yeux lui échappa une nouvelle fois des mains quand les mots de Douglas firent enfin sens dans son esprit. Que venait-il de dire ? Et qu'avait-il dit, encore avant ? Les mots lui manquaient. Sa voix refusait de sortir. Elle le regardait avec un tel choc sur le visage qu'on aurait pu croire qu'il venait de lui dire qu'il l'aimait.

Mademoiselle Bennett. Un doux frisson parcourut son échine et la petite fée se raidit, les joues rosées et le souffle court. Elle pensa que cela était la faute de son corset, sans aucun doute, mais il n'en était rien, en réalité. Tout cela, elle le devait à Douglas. Vous me feriez le plus grand des honneurs si vous acceptiez de venir danser avec moi. Maintenant. La jolie rousse ferait n'importe quoi pour son beau prince. Elle ferait n'importe quoi pour qu'il lui adresse un sourire. Elle ferait n'importe quoi pour qu'il pose un regard sur elle. Elle ferait n'importe quoi pour lui plaire. N'importe quoi, tant qu'il tombe amoureux d'elle.

Il n'avait qu'à demander.

"J'en serais honorée." balbutia-t-elle pour seule réponse tandis qu'elle glissait sa main dans la sienne. Si nous pouvions avoir une discussion plus tard, dans l'intimité. Pas forcément pour une leçon de danse... Juste pour parler, si tu veux bien. Parler ensemble. Ses boucles rousses retombèrent sur ses épaules alors qu'elle hochait la tête. Elle adorerait qu'il l'enlève, après leur danse. Pour parler. Pour rire. Pour pleurer. Pour s'embrasser. Pour une danse plus intime. Pour dormir. N'importe quoi, tant qu'il tombe amoureux d'elle. N'importe quoi, tant qu'il veut d'elle. N'importe quoi, tant que Dieu l'autorise à rester à ses côtés.

Il se pencha vers elle pour effleurer ses lèvres des siennes et Mary ne se retint pas pour lui voler un baiser ou deux. Mieux, elle le gratifia enfin d'un de ses magnifiques sourires. Les rayons du soleil avaient finalement percé les épais nuages filtrant sa chaleur.

Elle pourrait mourir pour lui.

Elle l'aimait tellement.

Il fallait qu'elle lui dise.

Il fallait qu'il sache — quand bien même il le savait mieux que personne.

"Je t'aime."

Viens avec moi et protège-moi des viles manipulatrices aux yeux de tous, s'il te plaît. La petite fée rit, l'air espiègle. Ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse et débordante de détermination. "Je ne les laisserai pas faire. Jamais." Alors, ils rirent tous les deux.

Le beau prince, sa Cendrillon au bras, les guida à nouveau vers la salle de bal et, quand ils entrèrent, toutes les jeunes filles célibataires, conscientes de qui se cachait derrière le masque qu'arboré Douglas Berrygreen, spéculèrent à propos de l'identité de la mystérieuse jeune femme à son bras. Elizabeth Portman, resplendissante aux côtés de son aimé, afficha une mine victorieuse. Benedict sourit et Ethan acquiesça simplement de la tête en signe d'approbation.

Ils dansèrent une fois, puis deux, et trois... À dire vrai, le couple, qui n'en était pas vraiment un, ne quitta plus la piste de danse jusqu'à la fin des festivités. Ils semblaient enfermés dans une petite bulle de bonheur qui n'appartenait qu'à eux, virevoltant entre les convives, ne se quittant jamais des yeux bien longtemps, car, même lorsqu'une danse les obligeait à changer temporairement de partenaire, ils n'avaient de cesse de se regarder.

Personne, à part peut-être Douglas, ne sût que la jolie inconnue au bras du cadet des Berrygreen avait dansé toute la nuit sans chaussures aux pieds.

-

Contrairement à la Cendrillon originelle, Mary ne prit pas la fuite quand sonna minuit. À la place, elle attira Douglas dans sa propre, l'arrachant aux yeux du monde. La petite fée, sans aucun scrupule, avait subtilisé son beau prince à tous les jeunes cœurs à prendre de Londres. L'un des deux, personne ne saurait dire qui, verrouilla la porte à clé.

Mary, enivrée par la soirée riche en émotions qu'elle venait de vivre à cause et grâce à lui, se laissa retomber contre son lit en éclatant de rire.  "Je n'aimerais jamais un autre homme que toi." souffla-t-elle entre deux rires. "C'est impossible. Tu es le seul qui compte pour moi." Ses yeux se posèrent avec douceur sur lui et elle lui sourit tendrement. "Tu as gagné, Douglas." Il avait gagné depuis longtemps, et sans même le vouloir, mais bon. "Je rends les armes ! Je t'aimerai pour le restant de mes jours, rien ne sert de lutter davantage contre toi." La petite fée poussa un soupir dramatique en levant les yeux au ciel. "Je CAPITULE !" cria-t-elle avant que son rire cristallin ne remplisse à nouveau la pièce.

Elle l'observa un instant avant de penser que, même vu d'en bas, légèrement à l'envers, Douglas Berrygreen était le plus bel homme que Mary n'avait jamais vu. "Nous voilà en toute intimité, mon beau prince." dit-elle en se tournant sur elle-même pour le voir à l'endroit. "Continue de me faire tomber amoureux de toi." récita-t-elle, son coude reposant à même le matelas tandis qu'elle plantait son menton dans la paume de sa main avec un air espiègle. "As-tu trouvé cette semaine insipide en l'absence de ma compagnie ?" le taquina-t-elle en riant une nouvelle fois. Ses boucles rousses retombèrent en cascade sur ses épaules et sa poitrine, rehaussant son teint de porcelaine. "Par pitié, ne réponds pas. Je plaisante." annonça-t-elle en se retournant pour observer avec grand intérêt le plafond de sa chambre. "Je sais que tu ne m'aimes pas." Pouvait-il voir le voile de tristesse dans son regard ? Elle ne voulait pas qu'il le voit.

D'un geste de la main, Mary tapota l'espace à côté d'elle pour inviter son beau prince à s'allonger dans son lit. "Alors, de quoi voulais-tu me parler ?" Elle rit avant de l'observer à travers ses cils. "À moins que tu ne veuilles danser ?" plaisanta-t-elle innocemment ou presque. Leurs baisers n'avaient pas réussi apaiser sa frustration bien longtemps, mais la jolie rousse s'en contenterait. Après tout, Douglas, contrairement à elle, ne pouvait  décemment pas mourir d'envie de la toucher en cet instant, n'est-ce pas ?

Il ne l'aimait pas.
Clionestra
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Clionestra
Mar 30 Juil - 11:42

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 T031
Douglas était le plus heureux des hommes. Il mettait au défi l’univers de trouver plus heureux que lui, actuellement, alors que la jeune femme était venue par son propre chef dans ses bras, comme il l’avait espéré toute la semaine. Il avait envie de sourire comme un ravi du village, ce qu’il fit durant leur baiser de retrouvaille. Il sourit. Et un sentiment diffus et chaud remonta son échine pour lui rappeler que, oui, la vie était bien mieux maintenant qu’il avait trouvé cette femme pour lui renverser son monde. Elle l’avait trouvé à temps. Même si temps ne savait-il pas être compter de son côté. Il avait simplement grogné, comme un animal mécontent, quand elle avait dit de le repousser, et sa main avait été plus ferme contre le corps de la rousse. Il n’allait pas la repousser alors qu’il crevait de cette distance qu’elle lui imposait depuis qu’il avait essayé de lui dire qu’il n’y aurait qu’elle dans sa vie. Il n’avait toujours pas compris d’ailleurs, comment une phrase expliquant qu’elle pouvait réussir avait fait croire à la jeune femme tout l’inverse. Mais les femmes étaient compliquées, ça, il le savait. Entre ses lèvres, un petit, mais audible, « jamais »avait fusé mais, malheureusement pour lui, ou elle, ils n’avaient pas le temps de se poser plus de question. Si on se sentait seul de perdre une amie. Surtout quand cette amitié était devenue aussi importante que la relation avec ses frères.

Mary avait grappillé de la place dans sa tête, dans ses moments de solitude à la maison. Quand Elizabeth partait avec Benedict, quand les amoureux s’enfermaient, il y avait elle. Elle était là, tranquillement en train de lui parler, et son monde devenait plus coloré. Il avait alors réalisé que son monde était bien fade avant de l’avoir rencontré. Il voyait le monde en noir et blanc, comme pouvait le voir son frère… et puis, il y avait eu elle. Mais il ne pouvait pas lui dire tout ça. Parce qu’il pensait l’aimer, certes, mais il ne pensait pas être amoureux d’elle. Il ne sait pas ce qu’il manque pour faire cette ultime passage de l’un à l’autre, mais il ne pouvait pas mentir et lui faire croire quelque chose sans pouvoir en mettre les mots exactes.

Il avait dansé avec elle, toutes les danses ou presque. Tout le monde fit remarquer que ce n’était pas réellement convenable, mais Douglas avait répliqué que c’était un bal masqué. On frise toujours un peu la convenance pendant ce genre d’évènement. Il fit danser sa petite fée. Il aimait la faire danser réellement. Leur corps à l’unission. Il aimait l’idée que même devant les yeux du monde, ils étaient parfaitement « ensemble ». Il remarqua le regard de Brodie, dans son kilt alors que Charles était à une distance polie et courtoise de lui, en tant que serviteur. Il remarqua Ethan et Benedict. Il remarqua Logan. Il remarqua même Hunter, bien que ce dernier fût en train de s’occuper de l’aloe vera qui égaille la place plus que les danseurs. Il remarqua tout ça, mais tous les autres n’avaient aucun intérêt. Il n’avait pas répondu à son « je t’aime », que d’un sourire ravi. Ils avaient danser et il avait pensé qu’à elle..

Jusqu’à son enlèvement, qu’il était bien assez temps de passer à une discussion qu’il devait avoir… et cette fois-ci, il ne la laisserait pas partir, il ne se laisserait pas botter le cul par Brodie. Il ne laisserait personne se mettre entre eux. Il l’embarque dans sa chambre, à elle, parce qu’elle se sentait plus à l’aise à l’intérieur ? Il ne sait pas. Naturellement, il l’avait suivi.. Ce qui pose la question de savoir qui avait enlevé l’autre, en réalité. Une fois dans la chambre, il enleva son masque et sa cravate d’un même mouvement. Lui qui aimait se trimballer torse nu pour grimper des montagnes ou nager avaient un peu de mal avec l’idée d’être étranglé chaque fois qu’il devait se trouvait dans la « bonne » société. Il préférait le travail à Angel Palace, au milieu des fermiers qui le considéraient à la fois comme un médecin accompli, malgré son âge, mais aussi comme un enfant et un adulte sur qui on pouvait compter. C’était toujours ainsi. Un maëlstrom de sentiment diffus, qu’il faisait naître dans le cœur de gens. Douglas l’ignore… mais Mary n’était pas la première personne qui l’aimait d’un amour sincère… Il n’avait aucune idée, d’ailleurs, que Celeana voulait le « piéger » par amour. Cela ne lui venait même pas à l’esprit.

Bref.

Une fois dans la chambre, il pouvait voir la femme en train de se remettre des danses. Sans attendre, il prit un chiffon qu’il mouilla de l’eau d’un bac propre pour se pencher sur ses pieds et lui nettoyer, passant le tissu mouillé entre ses orteils. Elle riait en attendant, de cet évènement si intense qu’il avait vécu. Il tenait ses chevilles pour qu’elle ne puisse pas avoir de répercussion. Il était médecin, il savait ce qu’une plaie infectée, même toute petite, pouvait faire. Il l’observa, presque entre ses jambes, et des réminiscences de leur unique nuit de débauche lui reviennent en mémoire. Ce corps si ferme contre lui, qui murmure son nom et crie son extase. Il repousse l’idée. Il avait dit vouloir discuter. Et il sait que s’il revenait l’embrasser ou la toucher plus intimement, il ne discuterait pas. Il fit un sourire encore quand elle avoue capituler et qu’elle l’aimerait le reste de sa vie. Il avait envie d’embrasser ses pieds, sa peau, remonté le long de son corps pour la faire capituler avec plus de force encore, mais il se brida. Il finit simplement son nettoyage avant de se relever, comme s’il n’avait pas fait un acte intime et doux sans même y penser pour son bien, à elle. Il se releva et hocha la tête. Ils sont intimes. C’était une phrase qu’il n’avait jamais pensé ainsi avec Wanda. Avec Wanda, ils avaient des relations sexuelles sans lendemain, sans prise de tête, des moments d’abandons passagers entre deux discussions stupides sur des sujets divers… mais, elle… cette femme… Il était intime avec elle. Il la regarde alors qu’elle le répète. Il sait très bien ce qu’il a dit. Même s’il ne l’analyse pas, lui, comme le faisait la jeune femme.

Il allait répondre à sa question quand elle l’arrêta. Et il pouvait lire de la souffrance dans son regard. Il n’aimait pas ça. Son envie de la combler de bonheur et de joie était si forte qu’il pensait encore à lui mentir en lui disant les trois mots qu’elle désire si ardemment. Mais il avait trop de respect pour elle. Il se couche à ses côtés, le long du corps de la jeune femme, mais à trois quart. De cette façon, il tenait sur son coude et pouvait la toucher de son autre main alors que sa main tenait sa tête un peu plus haute. Oui. Il voulait parler.

- Ma semaine n’a pas été insipide, commença-t-il, elle a été insupportable. J’ai détesté chaque journée, chaque moment, chaque fois que tu m’as repoussé alors que j’avais besoin de te toucher. Insipide est un terme trop neutre pour ce que j’ai ressenti.

Il avait haï cette semaine. Et il aurait été d’accord pour frapper n’importe qui. D’ailleurs, n’avait-il pas frappé Hunter simplement parce qu’il avait un trop plein d’émotion. Il ne frappait personne, normalement. Il était le plus calme en termes de violence. Il n’utilisait pas d’armes, il ne faisait pas sortir le sang… Cependant, il sait que si Brodie avait été à la place d’Hunter, il ne l’aurait même pas aidé avec ses douleurs, tout perturbé et en colère qu’il était.

Avec sa main libre, il posa les doigts sur le visage de la jeune femme, l’observant comme s’il ne l’avait jamais vue. En réalité, la semaine passée en l’absence de son sourire avait été un véritable calvaire. Il laissa sa main descendre le long de sa mâchoire, caressant la peau et les minuscules imperfections de son épiderme. La jeune femme était vivante, plus naturelle que toutes les femmes qui voulaient le voir à son bras. Mary ne pensait même pas à son manque de titre, ou à la famille et le titre qu’elle possède. Elle ne pensait qu’à lui, Douglas. Il continua l’exploration de ce corps en silence, jusqu’à toucher la peau de son cou, approcher sa main de sa nuque pour l’emprisonner dans ses doigts et la rapprocher de lui. Et là, il l’embrasse. Il l’embrasse parce qu’il en avait encore besoin, de ce contact. Il était déjà à moitié sur elle, il la surplombe de sa force, et pourtant il n’avait pas l’impression de l’écraser. La robe était toujours là… Et sa main dans sa nuque descendit encore pour en pousser à peine le tissu.

- Tu m’as manqué. Pas que pour danser, précise-t-il, je n’aimais pas que tu ne me souris pas, ou que tu repousses nos contacts. Je ne peux pas te dire les mots que tu attends sans les croire, je ne le ferais pas. Je te respecte trop pour ça.

Il l’embrasse avant qu’elle puisse répondre, tenant toujours la jeune femme dans ses bras… et puis d’un coup, ce n’était plus suffisant. Avec une faculté déconcertante, il la fit passer sous lui et fit carrément sur elle. Il attrapa ses mains et les baiser avant de remonter le long de son bras.

- Je déteste que tu m’ignores. Je suis un bébé, n’oublions pas. J’ai besoin que tu t’occupes de moi, que tu me remarques, que tu me laisses te toucher. J’ai détesté cette semaine car je ne pouvais rien faire de tout ça, jusqu’à ce que je sente quelque chose d’inédite en moi. De la violence. Je voulais t’attraper, te coincer dans un coin là où tu ne pourrais pas m’échapper et t’embrasser jusqu’à ce que tu capitules.

Disant cela, il avait attrapé les deux poignets de la jeune femme et les avait mit au dessus de sa tête, mais avec douceur. Elle pouvait se défaire de cette poigne sans le moindre risque juste en bougeant les bras. Il se penche sur elle et l’embrasse encore. Ce corps lui avait manqué aussi. Il aimerait dire qu’il était un homme pieu dont l’amour n’était pas physique… mais c’était faux. Il avait appris une volupté avec Mary qu’il n’avait connu avec personne.

- Je n’ai jamais été aussi frustré, Mary. Je voulais te goûter à nouveau, mettre mes mains sur ton corps pour te faire jouir, mais tu ne voulais pas… et je ne suis pas homme à forcer. Cela me rendait fou. Cela m’a rendu fou.

Il l’embrasse, dans cette position un poil plus dominante que ce qu’il en avait l’habitude. Il l’embrasse et il sent qu’il lui en veut, quelque part, de l’aimer mais de le repousser.

- Je ne te repousserais jamais. Et tu es la seule à pouvoir réussir, alors n’abandonne plus. Je t’en conjure. Sinon, je pourrais devenir un homme cruel alors même que je sais que celui que tu aimes, c’est l’homme que je suis quand je suis bon.

Il l’embrasse et avant de faire une énième bêtise, comme lui faire l’amour en la possédant avant même des préliminaires, il se retourne et se met sur le dos, l’embarquant dans ses bras. Voilà. Mieux. Moins dangereux en tout cas. Il finit par faire un long mouvement de tête.

- Voilà, c’était ce que je voulais dire. Maintenant, tu es prévenu. Tu m’abandonnes plus, sinon tu auras ma mort sur la conscience. Et tu restes là où je peux te protéger, aussi. On ne sait jamais. Et tu ne t’approches jamais de mon père.

Bon. Elle ne l’approchait déjà pas… mais le rêve de Lily lui revenait en mémoire, et Douglas savait que la seule personne qui pouvait ainsi retirer une fée de son monde, c’était son connard et en vie pour le moment de père. Il devait faire attention.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Rein
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Rein
Mar 30 Juil - 22:54

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 E9c0f4557fd493fcd52c063a867e9b2d609fc27d
Si Douglas Berrygreen était le plus heureux des hommes. Mary Bennett, elle, n'en était pas moins malheureuse. En vérité, la jeune femme n'avait de cesse d'osciller entre le bonheur intense d'être de retour dans le creux des bras de son aimé, mais aussi le sentiment que tout ce que ce dernier lui offrait n'était pas assez. Non, ce n'était vraiment pas assez ! La petite fée désirait davantage, bien davantage. Oserait-elle même dire qu'elle éprouvait presque un besoin viscéral d'obtenir bien plus que tout ça ?

Comment ne pas aimer un homme qui, faisant cas de vos pieds égratignés, s'agenouille devant vous afin de nettoyer vos plaies ? Mary l'avait observé en silence, se mordillant la lèvre inférieure, par moment, quelque peu gênée, tout de même, à l'idée qu'un noble s'abaisse devant elle pour lui laver les pieds. Alors, la jolie rousse sentit de nouveau ce mot si familier lui brûlait la langue. L'éternelle question subsistait. Pourquoi ? Au fond d'elle, la jolie rousse savait pertinemment que ce geste ne signifiait rien. Douglas était un homme bon. Plus d'une fois, il avait fait fi de son statut social et des convenances, comme lorsqu'il avait aidé cette jeune paysanne à accoucher, au beau milieu du labyrinthe, lors de la fête aux lanternes, ou quand il avait adopté l'enfant de cette femme, comme parrain, afin de couvrir tous ses frais. Aussi, Mary ne doutait nullement du fait que Douglas serait prêt à laver les pieds de n'importe quelle âme en détresse — ils appartiennent à Mary ou à Charles, par exemple.

D'ailleurs, Mary, tout comme Charles s'il avait été à sa place, trouva ce geste diablement érotique. Cependant, contrairement à son ami, la petite fée demeurait assez inexpérimentée. Ainsi, elle n'avait pas pu expliquer pourquoi — même si elle devait bien admettre que de voir son beau prince à moitié entre ses jambes ne l'avait pas du tout laissée indifférente. Troublée, Mary pria Dieu pour que Douglas ne remarque pas la subtile accélération de son souffle, car, même s'il était médecin, il ne pouvait pas être aussi doué, si ? D'autant plus que l'état altéré de Mary n'avait aucun rapport avec la médecine — du moins, cela ne nécessitait aucun traitement ou presque. Mais Douglas était-il le genre d'homme à faire attention aux détails ? Avait-il entendu les palpitations qui avaient agité le cœur de Mary lorsqu'il avait ôté son masque et sa cravate ? Non, c'était impossible, et tant mieux, pour le coup, car Mary aurait été mortifiée !

Ils échangèrent un sourire complice alors que Douglas s'allongeait à côté de sa petite fée. Là encore, Mary se demanda comment était-il possible d'aimer une personne à ce point ? Chaque geste qu'il esquissait devant elle la fascinait, aussi banal soit-il ! Elle l'aimait tellement. Elle l'aimait si fort qu'il lui arrivait d'oublier que tout les opposait — la plupart du temps. Il était un noble, et elle, une simple domestique. Pour autant, s'il venait à l'aimer et à lui demander sa main un beau jour, Mary n'aurait aucun scrupule à lui dire oui dans la seconde qui suit. Était-ce justement parce qu'elle n'était qu'une domestique que son amour pour lui semblait si pur ? Elle avait pourtant tout à y gagner en devenant la femme de Douglas Berrygreen, or elle n'avait strictement aucun intérêt pour son statut social.

Oui, si Douglas Berrygreen avait été cordonnier, boucher ou simple paysan, eh bien, cela n'aurait strictement rien changé aux yeux de celle qui l'aimait plus que tout. Mary serait tombée follement amoureuse de lui — malgré tout. Si elle avait été la noble et lui le majordome, elle l'aurait aimé aussi. Son statut ne représentait que peu de choses pour la jeune femme. Au contraire, il l'emmerdait plus qu'autre chose. Si Douglas n'avait pas été élevé en parfait gentleman... Un doux frisson lui parcourut l'échine et elle s'empourpra.

L'esprit distrait, ses mains trop occupées à farfouiller nerveusement les fleurs cousues à même sa robe, Mary sourcilla quand son beau prince reprit finalement la parole. Ma semaine n'a pas été insipide. Elle a été insupportable. La petite fée sentit un feu ardent s'emparer de ses joues en soutenant le regard intense du beau prince. "Tu avais besoin de me toucher ?" souffla-t-elle, l'air confus et les sourcils froncés. "Pourquoi ? J'ai besoin de te toucher, moi aussi, mais c'est parce que je t'aime. J'aimerais que tu m'appartiennes." Oh, elle le marquerait bien plus s'il l'aimait. Oui, elle montrerait au monde entier que Douglas Berrygreen n'est plus un cœur à prendre. Si seulement il l'aimait, lui aussi. Ses doigts lui arrachèrent un soupir fébrile. Ils effleurèrent les contours de sa mâchoire et la jeune femme détourna son regard du beau prince de peur de perdre la tête. Mais sa main agrippa sa nuque, non sans une certaine douceur, avant de la rapprocher. Elle gémit contre ses lèvres, enlaçant son cou tandis qu'il clamait une nouvelle fois son droit de possession sur son corps.

Tu m'as manqué. "Tais-toi, je t'en supplie." souffla-t-elle contre sa bouche. Entendre cela était douloureux. Je n'aimais pas que tu ne souris pas, ou que tu repousses nos contacts. "Je ne comprends pas. Tu ne m'aimes pas..." contra-t-elle. Je ne peux pas te dire les mots que tu attends sans les croire, je ne le ferais pas. Je te respecte trop pour ça. Mary mourait d'envie de lui répondre, mais Douglas refusa de lui faire cette fleur. Il la fit habilement glisser sous lui et la petite fée cilla en le sentant la surplomber. Il baisa ses mains avant de remonter le long de son bras. Elle eut un sourire attristé avant de murmurer. "Je sais à quel point tu me respectes, Douglas." Un baiser chaste, puis deux, et trois... "Tu es un homme bon et honnête, Douglas. Ces qualités ne sont que les quelques raisons  qui m'ont fait tomber amoureuse de toi."

Je déteste que tu m'ignores. Elle avait voulu se protéger, mais elle l'avait blessé. Elle s'en voulait. "Je fais plus que te remarquer, Douglas. Je ne vois que toi." souffla-t-elle. "Mais à quoi bon continuer si tu ne tombes pas amoureux de moi ? J'ai l'impression de te faire perdre ton temps..." Je voulais t'attraper, te coincer dans un coin là où tu ne pourrais pas m'échapper et t'embrasser jusqu'à ce que tu capitules. "Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?" murmura-t-elle. Elle aurait adoré qu'il lui montre un tel intérêt. Elle ne lui aurait pas résisté. "Je ne suis pas en sucre, tu sais ?" asséna-t-elle en faisant la moue.

Mary gémit d'une manière proprement indécente quand il releva ses bras au-dessus de sa tête pour y emprisonner ses poignets. Je n'ai jamais été aussi frustré, Mary. Oh, mais elle aussi, pour ce que ça valait. La jeune femme pensa qu'elle aimerait le goûter et qu'il la laisse découvrir son corps dans les moindres recoins. Mais elle savait qu'il ne la laisserait pas faire. Il le lui avait dit. Il ne la laisserait pas faire cela tant qu'il n'avait pas la certitude de l'aimer. Autrement dit, elle n'aurait jamais l'honneur de le voir se tendre contre ses lèvres. Pourtant, elle adorerait le voir s'abandonner à elle. En elle. Il devait être divin à jouir rien que pour elle. Je ne suis pas homme à forcer. Il ne la forcerait à rien, car elle serait toujours consentante pour lui. Il pourrait même lui prendre sa virginité, là, maintenant, sans même la préparer, puisque son entrejambe lui rappelait douloureusement qu'elle était plus que prête à l'accueillir depuis... longtemps.

Je ne te repousserai jamais. "Et alors, quoi ?" souffla-t-elle contre ses lèvres. "Tu vas t'accrocher à mes sentiments à tout jamais, sans même avoir la certitude, un jour, de m'aimer en retour ? Cela ne fait-il pas déjà de toi un homme cruel ?" Son sourire triste et défaitiste revint. "Et pourtant, regarde-moi, je suis toujours là." Il devrait toutefois la repousser s'il ne l'aimait pas. Pour elle, mais aussi pour lui. Ils passeraient alors à autre chose - ou à quelqu'un d'autre. "À quoi sommes-nous en train de jouer, toi et moi ?" murmura-t-elle en effleurant ses lèvres des siennes.

Si Douglas était habile pour esquiver les questions auxquelles il n'avait pas envie de répondre, il savait distraire Mary par ses baisers. Il se rallongea sur le dos, non sans emprisonner la petite fée dans son étreinte. Tu m'abandonnes plus, sinon tu auras ma mort sur la conscience. Balivernes. La jolie rousse fronça les sourcils. Elle leva vers lui un regard emplit de reproches. "Tu me demandes de ne pas t'abandonner alors que tu es le plus susceptible de nous deux à le faire, un jour. Tu ne m'aimes pas." répéta-t-elle. Reste là où je peux te protéger. Ne t'approche jamais de mon père.

"Peux-tu me protéger de mon propre cœur, Douglas ?" murmura-t-elle en enfouissant son visage dans son cou. "Peux-tu l'arracher de ma poitrine pour qu'il cesse de me faire souffrir ? En es-tu seulement capable ?" La langue de la jeune femme taquina la peau de son cou. Elle savoura ce petit morceau de lui, car elle avait conscience qu'il n'y aurait pas plus. Mary perdait pied, mais elle s'en fichait. "Tu ne le peux pas, n'est-ce pas ?" Ses lèvres remontèrent jusqu'aux siennes et elle les caressa avec douceur. "Alors, aime-moi." Ce n'était qu'une énième supplique. Une prière. Un mantra. Un dernier soupir déposé aux pieds de la divinité qu'il représentait.

Dans ce monde, Mary, ignorant tout de la menace que représentait Howard, se ficha royalement de la mise en garde de Douglas. Dans un autre univers, Howard Berrygreen serait l'instrument de tous ses cauchemars. Il serait son bourreau et, d'une main cruelle et décadente, il se saisirait du fil de sa destinée et le couperait.

Ici, en revanche, Howard n'avait pas mis la main sur Mary. Il ignorait jusqu'à son existence, fort heureusement pour elle. Alors, elle ne releva pas les mots de Douglas. Elle ne pouvait pas comprendre l'ampleur de cet avertissement.

Non, car qui pourrait imaginer un monstre pareil ?

Mary, inconsciente, rafla les lèvres de son beau prince. Elle se les accapara sans lui demander l'autorisation. Elle se les appropria, envahissant et conquérant chaque parcelle de lui à l'aide de sa langue cupide. Chaque fois qu'il se reculait pour reprendre son souffle, elle l'implorait. "Aime-moi." Elle lui demanda un si grand nombre de fois que ni elle, ni lui ne se serait capable de le répéter. "Aime-moi." Il grognait parfois, une expression peinée sur le visage. "Aime-moi." Ses doigts, vilains et dangereux petits instruments, avaient déboutonné sa chemise. "Aime-moi." quémanda-t-elle en descendant ses lèvres sur son torse. Il s'arqua et gémit contre elle, luttant contre tous les démons de l'enfer pour ne pas céder à l'appel de la chair. Venait-il de jurer ou l'avait-elle seulement imaginé ? "Aime-moi." implora-t-elle en arrêtant ses lèvres contre son cœur. "Aime-moi, je t'en supplie." conjura-t-elle avant de descendre sa bouche sur son bas-ventre, mais Douglas, dans un maudit éclat de lucidité, ne permit pas à sa petite fée de gagner plus de terrain.

Il reprit les rennes pour garder le contrôle de lui-même. D'un geste, il plaqua Mary contre le lit et colla son corps contre le sien pour qu'elle ne puisse pas avoir l'occasion d'inverser les rôles à nouveau. "Aime-moi." répéta-t-elle avant qu'il ne fonde sur elle pour prendre possession de ses lèvres. Ce baiser, qui était tout sauf chaste, acheva de faire perdre l'esprit à Mary. Il avalait chacun de ses gémissements, la laissant à peine respirer pour qu'elle ne puisse plus le supplier de l'aimer. Elle n'avait plus la tête à lui demander quoique ce soit. Son désir pour lui la consumait.

Ce n'est que lorsque ses mamelons tendus entrèrent au contact de l'air environnant qu'elle remarqua finalement qu'il avait abaissé sa robe sur son ventre. Ce que Mary ignorait, en revanche, c'est que Douglas aussi parut être étonné par ses propres actions. Il trouva la force, on ne sait comment, de bondir hors du lit, haletant et le regard assombrit de désir. Mary bougea légèrement, mais il lui intima de rester à sa place d'un geste. Elle l'observa, à moitié dénudée, et il jura avant de revenir l'embrasser et de l'envelopper d'un drap. La petite fée gémit contre lui, mais aussi après lui lorsqu'il se recula en lui chuchotant de passer une bonne nuit. Avec un sourire, il prit la poudre d'escampette par la fenêtre, laissant derrière lui une jeune femme au bord de la crise de nerf.

-

Le lendemain matin, Elizabeth Portman, une idée particulière en tête, semblait d'humeur particulièrement joueuse. Oh, elle avait honoré son mari, d'abord, une bonne partie de la nuit, mais aussi à son réveil. Elle ignorait pourquoi ses hormones étaient en ébullition depuis quelque temps. La grossesse, sans doute. Et tout le monde sait qu'on ne contrarie pas une femme enceinte, n'est-ce pas ?

Alors, qu'aurait pu répondre Mary à son amie lorsque cette dernière lui accorda un mois de vacances bien méritées pour retourner auprès de sa famille ? Tsk, tsk, tsk ! On ne contrarie pas une femme enceinte, on a dit. "Tu te tais et tu obéis sagement." ordonna sa maitresse avec un sourire carnassier. Alors, Mary, sans même avoir le temps de dire ne serait-ce qu'au revoir à Douglas, fut renvoyée dans la demeure des Portman pour un mois entier.

Le plan était simple, en réalité. Si Douglas était aussi indécis que Benedict l'avait été avant lui, peut-être prendrait-il un peu plus conscience de ses sentiments pour Mary s'il ne pouvait plus voir cette dernière dès qu'il le désirait. Si cette semaine à pouvoir la voir sans la toucher l'avait presque rendu fou, dans quel état finirait-il au bout d'un mois sans même pouvoir respirer son odeur d'agrumes ?

Elizabeth, inconsciente des dégâts qu'une épidémie dévastatrice était en train de causer, avait hâte de le savoir. Il était grand temps de venir en aide à un jeune homme à l'esprit embrouillé. Il fallait qu'il réalise un peu plus l'étendu de ses propres sentiments.
Clionestra
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Clionestra
Mer 31 Juil - 16:57

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 T031
Douglas avait très clairement remarqué la respiration alternée de la jeune femme. La jeune femme était en proie à des pensées et des désirs… mais il ne pouvait pas l’accepter. Pour le moment, il fallait simplement qu’il lui fasse du bien. Il fallait qu’il la fasse jouir, avec sa langue et ses doigts mais pas l’inverse. Il ne pouvait pas lui faire ça. Il ne voulait pas qu’elle se salisse. Il n’avait jamais été le genre à apprécier déverser sa semence sur une personne, bien que Wanda aime avaler parfois… Lui, il ne demandait pas tout ça. Il ne voulait pas réellement tout ça. Il était assez heureux de l’innocence de la jeune femme. Elle ne pouvait pas le tenter de son corps.

Qu’il croit.

La jeune femme avait un instinct pour le tenter qui mériterait d’être étudier. Elle avait une manière de plisser ses lèvres, de papillonner des cils, de remonter sa poitrine… tout ça, toutes ses petites choses faisaient qu’il avait envie de lui faire l’amour avec une violence inouïe. Pas le sexe. L’envie. Quoi que. Le manque que cela lui avait coûté l’avait rendu fou. La jeune femme était une tentatrice, une grande prêcheuse de la volupté qui ne demandait qu’à bénir le pauvre Douglas. Mais il tiendrait, malgré tout… Contre elle, sa peau appelle sa peau. Il avait envie de lui faire l’amour, tout de suite. Il avait envie de lui rendre chaque respiration de leur corps.

- J’ai besoin de te toucher, confirme-t-il, mais je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi. Je veux juste que tu restes auprès de moi.

Il n’avait jamais été logique. Il ne comprenait pas la plupart de ses pensées. Chaque fois que la jeune femme avait été dans ses parages, son monde avait été meilleur. Elle avait besoin de lui… et il pense qu’il avait besoin d’elle, mais il n’était pas sûr que ce fût de la même manière. Il avait besoin de la caresser, de la voir sourire, de la voir respirer, tout simplement, à ses côtés. Ensemble. Il l’embrasse.

- Je ne sais pas ce que je ressens pour toi. Aide-moi, souffla-t-il.

Il aimait la jeune femme à sa manière à lui. Il ne sait pas encore qu’il l’aime d’amour. C’était quelque chose de différent, de plus grands… d’imposant. Il aimait la jeune femme sans le comprendre parce qu’il n’arrivait pas à appréhender un tel amour. Il n’avait jamais aimé aucune personne comme ça. Elle n’était pas comme ses frères, loin de là. Elle n’était pas simplement Wanda, ou Rose. Elle était différente. Plus et moins. Différentes en des proportions qu’il ne pouvait comprendre sans questionnement plus poussés. Il lui fallait du temps pour tout remettre en place. Il la tenait pour l’embrasser. Il la toucher.

Elle l’embrassait. Il avait dit que ce n’était pas un jeu, mais un défi. Le défi de l’amour. Si la jeune femme n’arrive pas à le faire tomber amoureux, alors ça sera terminé pour lui. Si quelqu’un doit réussir, ça doit être elle. Seulement elle.

- Je ne t’abandonnerais jamais, Mary. Et je ne te ferais jamais de mal, si tu me laisses le temps.

Il ne pouvait pas lui dire qu’il l’aime, cela serait un odieux mensonge, mais il pouvait lui dire qu’il y était proche. Douglas le savait. Il en avait l’intime conviction… s’il n’aimait pas la jeune femme, il n’aimerait personne, jamais. Il l’embrassa autant qu’elle l’embrassa. Il l’embrassa et il ne pouvait pas répondre à ses suppliques que par des bruitages. Il ne pouvait pas lui dire l’aimer s’il ne le sentait pas ainsi. Cela serait injuste. Si injuste pour elle. Elle avait du respect pour lui et de l’amour. Il lui devait la même chose. Autant qu’il le peut. Mais ses maudites mains couraient sur le corps de la jeune femme, abaissant sa robe pour en offrir un trésor tendu pour ses lèvres. Il avait envie de sucer ses mamelons érigés pour lui, il avait envie de la prendre, de la faire sienne, qu’elle porte ses enfants…

L’image d’un mariage avec Celeana Minnegan, ou tout autre femme, s’imposa à lui comme une putain de malédiction. Parce que, dans cette image, Mary serait en fond, les larmes aux yeux… parce qu’elle ne serait jamais une maîtresse. Douglas était trop honnête pour faire ça à une femme qu’il épouserait, quand bien même il apprécierait Mary plus que ce qu’il ne voudrait se l’avouer à lui-même. Alors, il se leva, s’écarta, s’arracha de cette sensation de n’être plus qu’une sensation. Il l’embrasse et la borde. Il ne pouvait pas la regarder sans avoir envie d’elle. Un doux sourire naquit sur ses lèvres.

- Mary… tu as arrêté de penser.

Fut les derniers mots qu’il dit avant de quitter la chambre en la laissant en tacos dans le lit. Il ne pouvait pas rester. S’il restait, il lui ferait l’amour, sans l’aimer encore… Et il ne pourrait plus jamais se regarder dans un reflet s’il lui faisait ça. S’il prenait sa vertu sans être sûr d’en comprendre l’intensité de ce dos. Non. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas. Tout simplement. Il s’enfuit par la fenêtre et parti en courant, profitant de l’air frais du monde pour respirer à nouveau…. Et trouver un lac pour s’y baigner. La tamise devait être assez fraiche pour calmer ses nerfs.

*

- Comment ça « elle est parti et je ne dois pas y aller » ?

Benedict avait la tête dans son thé. Il remontait son regard vers le haut, observant un Douglas bien trop énervé à son goût. Son petit frère faisait des allers retours sans jamais s’arrêter, comme si son corps même avait besoin de bouger. Benedict avait prit l’habitude de tout ça. Il savait que la jeune femme, Mary, était parti sur ordre de sa femme… et s’il y a bien une chose que Benedict Berrygreen ne ferait pas, c’est de contredire sa femme.

Douglas, lui, n’en avait rien à faire de contredire sa belle-sœur. Non. Même au-delà de ça… Il avait envie de lui prouver qu’elle ne pouvait pas le commander. Il finit par partir en expliquant à son frère que c’est un « imbécile de coléoptère ». Ce qui fit rire Benedict.

Ainsi, le premier jour, il était déjà à la maison des Portman. Il est venu avec des fleurs, pour Mary et pour la mère d’Elizabeth. Il est resté avec lui toute la journée. Non mais oh. Comme si on pouvait lui refusait la compagnie de la jeune femme. Réellement ? Non. Il resta toute la journée, en proposant une promenade à la jeune femme, où il lui vola plusieurs baisers. Le lendemain, il eut le droit à une réprimande d’Elizabeth. Et Benedict du s’en occuper… Douglas était comme une anguille, ou un savon, et dans la soirée du troisième jour, il réussi à se défaire de la surveillance « parentale » pour rejoindre Mary. Il l’avait embrassé. Il avait vérifié ses pieds, et il avait profité pour embrasser la peau plus doucement. Il aimait bien ses jambes découvertes. Il fit un cours de lecture.

Dans la journée de la quatrième journée… il arriva en retard. Arrêter par Charles. Il ne comprenait pas pourquoi…

Brodie était dans le vestibule. De son kilt d’un vert kaki barré de violet, il imposait à tout le monde. Il était plus grand que les autres. Quand il vit Mary, il réagit de sa manière la plus naturelle.

- Maryyyyy ! Mon adorable amie, pourrais-tu dire au majordome des Portman que je suis ton ami et indubitablement non intéressé par ta vertu pour ma part ?

Le majordome finit par partir alors que Brodie arriva pour prendre Mary dans ses bras. Il la porta comme s’il faisait un câlin à une petite fille. Il finit par se mettre dans le salon. La posant. Et avant qu’elle ne puisse parler, il se mit à parler, sans lui laisser le temps parler.

- Douglas a BEAUCOUP de principe. Il fait parti d’un … cercle, un groupe, que l’on a fait quand nous étions à Harvard. Le cercle secret des gentlemans… et bon. Il y a des règles que l’on suit, ou pas. La première, la plus importante, c’est de ne jamais blesser une femme dans son cœur. On peut coucher avec pleins de monde tant qu’elles savent qu’il n’y a rien. Toi… toi tu es différente. Il ne couchera pas avec toi sans être sur…

Il fit un sourire carnassier.

- Tu vas bien m’écouter ma petite… tu vas très très bien m’écouter. Et tu feras ce que je te demande. Tu veux pouvoir toucher Douglas ? Le rendre presque fou et avoir le droit de le caresser ? Oh, je ne vais pas te mentir, il n’honorera pas ton corps… à cause du serment au cercle. Mais il suffit de faire ce que je te dis. D’abord, tourne toi et enlève ton haut, maintenant.

Il attend. Après la surprise, il la laissa lui montrer son dos. Il sortit un baume de sa poche et il se mit à lui étaler le long du dos, laissant sa main remonté son épaule pour toucher sa clavicule et son cou. Il l’étale bien et l’aide à le remettre.

- Ecoute-moi bien. Ce soir, quand il viendra te rejoindre, tu feras en sorte qu’il te voit à la lumière d’une bougie. Il t’obligera à te mettre sur le ventre et il te déshabillera. Oh. Crois-moi, il aura envie de toi. Tu le laisseras faire sans brider tes instincts. Gémis, si tu es le genre, tortille-toi, bref, n’hésite pas par pudeur.

Il semble un peu gêné, mais pas des paroles, puis de savoir comment lui expliquer.

- Tu remettras cette crème sur le haut de ta nuque juste avant qu’il n’arrive, ou quand tu peux après… Les mains de Douglas vont être baladeuses, elles vont descendre de ton dos vers ta poitrine. Quand tu auras ses mains là, et que tu le sentiras presque coucher sur toi, il faudra que tu passes ta main sur son érection. Tu n’as jamais pu toucher, n’est-ce pas ?

Il n’attendit pas la réponse de ses paroles et il rit. Il fallait plus de précision pour ce plan.

- Il te caressera la poitrine, j’en suis sûre, tu as une poitrine très jolie. Il la tiendra. Et à un moment donné, il sera silencieux. Un long moment. Plusieurs secondes où il ne bougera pas et qu’il ne dira rien, perdu dans sa tête. C’est là que tu devras le toucher. Avant, il t’aura caressé, certainement, mais surtout prive-le de ta jouissance. Ne l’en empêche pas, juste ne jouie pas quand il te fera du bien, attends qu’il soit frustré… Crois-moi, j’ai milles et une méthode pour que vous puisez jouir ensemble, mais pour ça, si tu le veux, lui… il ne faut pas que tu te laisses faire.

Il lui donne un second pot. La crème était inodore… C’était un produit que Logan avait fait. Un aphrodisiaque mais sans le moment « perte de contrôle ». Brodie finit par partir, bien trois heures plus tard, après avoir expliquer plein de choses intéressantes à la jeune femme… comme par exemple comment faire une fellation à Douglas, sans s’étouffer avec. Douglas n’aimait pas ça, il préférait les bisous le long de sa verge et qu’on s’amuse avec son gland… Ce genre de détail qui avait fait rougir la jeune femme, mais qui n’avait fait ni chaud ni froid à Brodie.

- Une autre précision. Même si c’est frustrant, n’essaie pas de faire l’acte final. Ne lui donne pas ta virginité, n’en parle même pas. Il sera perdu, certes, mais il est têtu et ça le réveillera tout à fait. Tu ne pourras plus toucher sa verge ou même l’embrasser si tu lui parles de l’acte.

*

Le soir même, Douglas arriva dans la chambre. Il finit par attendre dans la pièce. Il y avait étrangement plus de lumière que d’habitude. Il observe les flammes. Il attendait la jeune femme. Sans surprise, dès qu’elle arriva…, il l’attrapa pour la faire tourner, la prendre dans ses bras et lui faire des baisers. Il l’embrassa avec envie avant de s’arrêter. Elle portait une robe qui dévoilé son décolleté, mais surtout…

- C’est quoi ça ? se figea Douglas.

Il l’approche de la flamme. Il pousse sa manche avec douceur. Elle avait une petite rougeur. Il touche la peau, totalement en prise à la panique. Il la tourne doucement avant de faire descendre son haut.

- Mon dieu. Mais… Mary, il touche à peine sa peau, qu’il ne pouvait savoir que la pommade qu’avait mit Brodie en premier était une pommade hydratante mais qui faisait naître une petite rougeur. Je vais te masser, mets-toi sur le ventre !

Il ne lui demande pas. Il ordonne avant de la tourner encore. Son haut était totalement tombé, dévoilant sa poitrine ravissante et si tentante. Il approche la main mais ne le touche pas. Il secoue la tête.

- Je te soigne tes rougeurs.

Il l’embrasse et la laisse se préparer. Il se recule, enlève son haut pour ne pas le salir et se lave les mains. En prise entre deux feux. Celui de vouloir lui faire l’amour, et celle de vouloir la soigner… mais elle ne semblait même pas remarquer ces rougeurs, elle. Comme si ce n’était rien. Peut-être. Mais il préférait faire attention. Il prit de l’huile essentielle d’aloe vera et revient sur le lit. Elle était là, sur le ventre… totalement nue. Elle était totalement là, offerte à ses mains. Il s’approche doucement. Ses fesses étaient si rebondis, parfaitement apte à être caresser et vénéré, comme elle le mérite. Elle respirait aussi difficilement que lui, mais elle semblait perturbée par quelque chose.

- Je ne te ferais pas de mal, ma petite fée, tu peux me faire confiance.

Il s’assit à califourchon sur elle. Il pose son corps sur ses fesses, ses jambes misent de telle manière de ne pas l’écraser. Et il se mit à la masser. Chaque fois que la jeune femme gémissait du procédé prodigué, il se sentait un peu plus tendu. Il respirait de manière saccadé, et il se demandait pourquoi et comment il en était arrivé là. Plusieurs fois,  il se pencha pour pousser ses cheveux et parsemés son dos de baiser délicat alors que ses mains descendaient et remontaient son échine. Il caressa ses fesses, qui n’avaient plus besoin de la pommade. Il prenait les globes, se reculant pour regarder son corps.

- Tu es si belle, Mary. Laisse-moi te caresser.

Oui, Bordie avait sous estimé le désir qu’elle lui faisait sentir, il écarta ses jambes avec douceur pour se mettre à caresser la fente humide qui s’y trouver. Sans attendre, il trouva son bourgeon le plus sensible et il se mit à le titiller pour faire naître des frissons sur le corps de la jeune femme. Il lui écarta ses jambes et caressa, joua, titilla les lèvres intimes de la jeune femme et profitant de son désir. Il continua le supplice, il la sentait perdu, et il s’en délecta. Il était alangui par le désir qui le consume. Cependant, malgré ses gestes, il sentait une réticence dans la jeune femme. Elle ne lui refusait pas son corps, bien au contraire vue le mouvement de son corps, mais elle ne se laissait pas faire pour autant. Il reprend son massage, mais ses mains passent sous son corps. Il quitte sa féminité et remonte vers ses seins. Il attrape les mamelons qu’il savait dresser rien que pour lui en embrassa sa nuque avec désir. Il voulait la goûter si fort… et d’ailleurs, la jeune femme pourrait sentir son érection contre ses fesses…

- Mary…, fit-il en titillant sa poitrine, les mains coincés entre le corps de la jeune femme et le matelas, ai-je fais quelque chose de mal ? Pourquoi ne te laisses-tu pas aller à la jouissance ? Préfères-tu la même position que la dernière fois, avec ma langue en toi ?

Il s’inquiétait… réellement. Pouvait-il avoir fait quelque chose qui ne lui plaise pas autant que ce qu’elle ne le veut ? Est-ce qu’elle en avait encore envie ? Se pourrait-il qu’il n’avait pas fait ce qu’il faut ? Est-ce qu’il avait pris son silence et son manque de parole pour un « oui », alors qu’elle voulait lui dire « non » ? Comme Brodie l’avait précisé, il eut un silence, un long silence, ou Douglas n’était pas en étant de réfléchir tant la panique de lui avoir fait du mal, au cœur, au corps et à plus profond encore, le tétaniser…


I'm born again.
I'm on the mend
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Rein
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Rein
Ven 2 Aoû - 22:55

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

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Mary... Tu as arrêté de penser.

Cette simple phrase n'avait eu de cesse de la hanter. Douglas avait raison, la domestique n'avait plus été capable de réfléchir. Il était parti comme un voleur, la laissant seule et désorientée, égarée dans les tourments d'un désir bien trop puissant pour une jeune vierge esseulée. La petite fée se déhancha pour se débarrasser du drap dans lequel Douglas l'avait emmitouflé. Une fois libérée de son entrave, elle se précipita à la fenêtre dans l'espoir de le retenir, le regard implorant. Bien trop tard, cependant, car il était déjà loin.

Douglas s'était volatilisé avec son cœur entre les mains.

-

Mary pensa que Dieu devait être en train de la punir. La petite fée n'avait pas réussi à fermer l'œil de la nuit, torturée par le spectre des baisers de Douglas à chaque fois que Morphée se présentait à elle pour la ravir à la réalité. J'ai besoin de te toucher. Pourtant, il était parti. Alors, elle s'était touchée elle-même, sans jamais atteindre la jouissance. Je veux que tu restes auprès de moi. Pourtant, il était parti. Ses yeux s'embuèrent de larmes quand un fantôme familier, appelé jalousie, vint la hanter pour serpenter jusqu'à son cœur. S'il ne la touchait pas, elle, était-il parti rejoindre Wanda pour se soulager ? Ses paroles lui revinrent en tête. Je ne toucherai plus Wanda comme ça. Pouvait-elle lui faire confiance ? Avait-il seulement besoin de se justifier ? Après tout, ils avaient une relation intime, certes, mais rien d'officiel. Douglas ne l'aimait pas. Il avait pris l'habitude de se repaître de l'amour débordant de Mary pour lui jusqu'à être rassasié, puis, il repartait, satisfait. Je ne sais pas ce que je ressens pour toi. Aide-moi. Que pouvait-elle bien faire de plus ? Il lui avait demandé de ne plus le repousser, de le laisser la toucher à sa guise, et elle l'avait fait... Pour autant, il était parti. N'avait-elle pas fait assez d'efforts pour lui montrer son amour et lui donner envie de l'aimer en retour ? Elle avait fait tout ce qu'elle pouvait, inexpérimentée qu'elle était ! Douglas avait reçu un cadeau fait main de la petite fée, tricoté pour lui et seulement pour lui. Lors de la fête des lanternes, Mary lui avait offert une guirlande de fleurs, représentation de son amour. Ne l'avait-elle pas assisté dans l'accouchement de la jeune paysanne ? Ils avaient ri. Ils avaient dansé. Ils s'étaient embrassés, marqués et touchés. Mary avait ouvert son cœur au beau prince, en toute sincérité. Elle lui avait montré qui elle était, sans retenue, et pourtant... Il ne l'aimait pas.

La domestique soupira longuement. Elle se redressa, délaissant la chaleur de ses draps, incapable de dormir.  Alors, elle s'assit sur le rebord de la fenêtre grande ouverte, les jambes dans le vide. Peut-être leur relation était-elle vouée à ne jamais éclore ? Peut-être que Mary l'aimerait à sens unique jusqu'à la fin de ses jours ? Peut-être était-il destiné à quelqu'un d'autre... Peut-être avait-il besoin d'être touché par la grâce divine d'un ange, par exemple ? Il y eut un nouveau soupir. Si une telle personne devait apparaître dans la vie de Douglas, demain, Mary savait qu'elle ne pourrait jamais plus rivaliser. Elle avait le pressentiment que Douglas oublierait le monde qui l'entourait en voyant une femme pareille surgir dans sa vie. Elle chamboulerait tout et Mary ne serait plus qu'un lointain souvenir, car si Wanda était belle, excellente danseuse, et que son innocence la rendait candide... La sulfureuse brune n'avait rien de saint, elle non plus. Je ne t'abandonnerai jamais, Mary. Et je ne te ferai jamais de mal, si tu me laisses le temps. Une larme coula le long de la joue de la jolie rousse qui l'essuya d'une main rageuse. "Menteur..." souffla-t-elle contre la fraîcheur de la nuit.

-

"Est-ce que je suis renvoyée, mademoiselle ?" murmura Mary, en proie à la panique à l'idée de quitter le manoir à tout jamais. Si elle était congédiée, elle ne pourrait plus voir Douglas ! L'idée de se retrouver sans toit au-dessus de la tête ne la percuta que bien plus tardivement. Sa question naïve arracha un sourire à son amie, qui secoua la tête en levant les yeux au ciel. "Bien sûr que non, Mary." La domestique papillonna des cils, visiblement confuse. "Mais je pense que tu as besoin de vacances." asséna Elizabeth, un sourire carnassier sur les lèvres. Par tous les dieux, sa maîtresse était une femme effrayante. Elle avait parfaitement conscience que les traits d'Elizabeth ne s'adoucissaient que pour une seule personne. Laquelle souffrait de traumatismes profondément enfouis en lui, ainsi que d'une blessure à la jambe l'handicapant grandement. "Des vacances loin d'ici." précisa-t-elle en adressant un regard à l'étage, comme si Douglas pouvait l'entendre. "Je n'ai pas envie de partir." rétorqua Mary, l'air quelque peu confus et affolé. "S'il vous plaît. Je me sens bien, ici. Je n'ai pas besoin de vacances." Elizabeth eut un sourire doux et compréhensif. Son regard, en revanche, indiquait que ce n'était pas négociable. Malgré lui, Douglas jouait un peu trop avec les sentiments de son amie. Un électrochoc ou deux lui ferait le plus grand bien, et cela commençait avec le manque et le vide que créerait l'absence de Mary chez lui. "Tu te tais, et tu obéis sagement." Oui, Elizabeth savait que les hommes n'aimaient pas être frustrés.

Mais privé Douglas de Mary sans qu'il réagisse était très mal le connaître.

-

Les retrouvailles avec ses parents avaient été chaleureuses et émouvantes. En s'embrassant, ils s'étaient rendu compte à quel point ils s'étaient manqués. Alors, ils avaient ri, mais aussi pleuré. Puis, ils avaient rattrapé le temps perdu autour d'un repas chaud et d'une tasse de thé. Mary n'avait pas quitté les bras de sa mère, écoutant son père ressasser en boucle les mêmes souvenirs de son enfance. Elle accueillit la quiétude qui se fit dans son esprit, loin des tourments de son pauvre cœur brisé.

Quiétude qui ne dura qu'un instant, car Douglas Berrygreen était bien décidé à ramper jusque dans les tréfonds du cœur de sa petite fée pour la tourmenter. L'après-midi même, il se présenta dans le petit salon, tout sourire qu'il était. Mary, loin de ses habits de domestique ou de la robe exubérante que Wanda lui avait prêtée, cilla à la vue de l'élu de son cœur lui tendant un bouquet de fleurs. Sous l'œil méfiant et désapprobateur de son père, contrastant avec le regard tendre de sa mère, la jolie rousse accepta les fleurs en rougissant. Une phrase lui revint en tête, insufflant un souffle d'espoir à son cœur brisé. Elle est la femme que je compte courtiser. Mon Dieu, que diraient ses parents s'ils l'entendaient dire une chose pareille ? Que s'imagineraient-ils ? Elle ne voulait pas y penser. Ils ne devaient pas apprendre le jeu dangereux auquel elle jouait avec lui.

La mère de Mary, dans sa grande clairvoyance, prétexta une montagne de travail, pour laisser les amants un peu. Travaux nécessitant absolument l'assistance de son mari. Elle adressa un regard entendu à Douglas en sortant, l'implorant silencieusement de ne pas aller trop loin avec sa fille s'il ne faisait que s'amuser avec elle en attendant que l'amour vienne frapper à sa porte. Mary cilla, confuse, mais lorsque son beau prince lui offrit son bras pour la ravir au reste du monde, elle fut incapable de refuser. Oui, elle mourrait d'envie de passer du temps avec lui-même si son cœur n'était plus qu'un amas sanguinolent. Ils se promenèrent, parlant de tout et de rien, mais surtout de médecine. Mary, curieuse, posa énormément de questions à Douglas, qui prit le temps et la peine de tout lui expliquer. Il simplifia certaines choses, non pas, car il sous-estimait l'intelligence de sa petite fée, mais bien parce qu'elle n'avait pas les connaissances requises pour comprendre pleinement certains termes trop scientifiques. Lorsqu'une pluie torrentielle se déchaina sur les jardins, ils trouvèrent un abri de jardin où se réfugier. Là encore, ils s'embrassèrent à en perdre haleine. "Je vous aime, monseigneur." souffla-t-elle une nouvelle fois. "Je vous aime tellement..." répéta-t-elle contre les lèvres de son aimé entre deux baisers. Il sourit contre sa bouche avant de lui réclamer son droit de possession, la dissimulant aux yeux de tous dans un recoin que personne ne pourrait voir.

Le deuxième jour, Mary n'eut aucune visite de Douglas et, bien qu'elle se languisse de lui, elle ne s'attendait pas vraiment à le voir. Il n'allait pas venir tous les jours, si ? Alors, elle profita de ses parents et, à l'abri des regards curieux, elle s'exerça à l'écriture. Le troisième jour, la petite fée passa le plus clair de son temps à tenter de déchiffrer un livre de sciences pour enfants. En guise d'entraînement pour sa plume encore fébrile, elle s'appliqua à recopier les passages qu'elle ne comprenait pas afin que Douglas puisse l'éclairer ultérieurement. Échappant à la surveillance de tous, il apparut le soir-même, grimpant à même le lierre adjacent à la chambre de Mary pour la rejoindre par la fenêtre. La chambre de ses parents se trouvait, fort heureusement, à l'autre bout du manoir, dans le quartier réservé aux domestiques, car Elizabeth lui avait prêté sa chambre pour la durée de son séjour. La petite fée, confuse, hoqueta contre les lèvres de Douglas. Elle l'accueillit en son sein, incapable de le repousser. Il prit le temps de surveiller l'évolution de ses plaies, arrachant un soupir ou deux à Mary quand il se laissa à embrasser sa peau. Le cours de lecture qui suivit ne fut pas très instructif. La voix de Douglas rentrait par une oreille pour en ressortir par l'autre. Remarqua-t-il que sa petite fée était trop perturbée par le feu latent qui se consumait dans son bas-ventre ?

Le quatrième jour, la déesse du destin, sans doute dans un élan d'ennui, poussa un drôle de personnage à venir semer le trouble. À la demande de son amant, Charles réussit à intercepter Douglas avant son départ pour le manoir des Portman, prétextant un besoin d'être examiné, car il se sentait nauséeux et fiévreux.

Mary, dont l'innocence et la naïveté semblaient transpirées par tous les pores de sa peau, pencha la tête sur le côté face à la présence improbable devant elle. Le majordome, qui n'était autre que le père de Mary, serra les poings si forts en entendant un noble mentionner la vertu de sa fille que les jointures de ses mains tournèrent au blanc. La jolie rousse caressa le dos de son père pour l'apaiser, quelque peu gênée. Elle savait n'avoir rien à craindre de Brodie. Alors, son père se retira sans faire trop d'histoire.

Quand les bras puissants de l'écossais la soulevèrent du sol pour l'emporter jusqu'au salon, Mary étouffa un cri. Comme on transporte un gros sac de pommes de terre, c'est sans cérémonie qu'il la reposa tout de suite à terre une fois qu'ils eurent atteint leur destination.

Mary s'assit, l'air hagard, tandis que Brodie ne perdit pas une minute de plus pour commencer sa tirade. Elle retint certaines choses : Douglas faisait partie d'un cercle appelé « le cercle des gentlemen » et elle en oublia d'autres, Harvard, par exemple, et le fait que le cercle soit secret. Oui, elle était différente, mais elle n'avait pas l'impression que cela soit une bonne chose. Son cœur était si blessé qu'elle en vint à souhaiter avoir la même relation que Wanda avait avec Douglas. Des moments doux, sans lendemain, ni promesse et, surtout, sans amour. Alors, les choses auraient été plus faciles et beaucoup moins douloureuses.

Tu veux pouvoir toucher Douglas ? Le rendre presque fou et avoir le droit de le caresser ? Une nouvelle lueur traversa le regard ardent de la jolie rousse. Elle hocha la tête timidement pour seule réponse avant de se retourner pour s'exécuter lorsqu'il lui demanda de descendre le haut de sa robe jusqu'au creux de ses reins. Brodie était l'amant de Charles. Il ne lui ferait rien. Elle doutait même que Douglas soit jaloux de la voir ainsi avec un autre.

Il ne l'aimait pas.

Du moins, le pensait-elle.

Brodie lui passa de la pommade dans le dos, étalant la matière sans ménagement, bien que faisant attention à ne pas la blesser. Elle hoqueta, la première fois seulement, car c'était froid. Une fois son œuvre terminée, il remonta la robe sur les épaules de la jeune femme. Écoute-moi bien. La petite fée obéit, les yeux brillants et l'oreille attentive. Elle nota mentalement chaque conseil que Brodie s'appliquait à lui donner et retenu toute information capable de faire perdre la tête à Douglas.

Il faudra que tu passes ta main sur son érection. Tu n'as jamais pu toucher, n'est-ce pas ? Le rire qui suivit la fit se sentir mal. Elle s'empourpra en ayant conscience de son manque cruel d'expérience avec les hommes. Elle doutait grandement que Douglas accepte qu'elle le touche. Elle pouvait déjà le voir bondir hors du lit et s'enfuir par la fenêtre.

Prive-le de ta jouissance. Attends qu'il soit frustré. Il ne faut pas que tu le laisses faire. Mary lui demanda comment faire pour résister au et Brodie lui conseilla de penser à quelqu'un ou à quelque chose qu'elle détestait. Alors, la réponse fut toute trouvée. Oui, pour ne pas jouir avant de pouvoir explorer le corps de Douglas et lui faire du bien, Mary penserait à Wanda.

Elle l'observa à travers ses cils en acceptant l'aphrodisiaque et s'inclina. Lorsque Brodie expliqua à Mary l'art de la fellation, bien plus en détails que ce que Douglas ne lui avait jamais dit, la jeune femme l'écouta telle une fervente croyante buvant les paroles d'un prêtre. Grands dieux, elle n'avait nullement envie de s'étouffer avec quoi que ce soit ! Alors, les baisers et les caresses de ses lèvres lui allaient parfaitement. Il ne la laisserait jamais faire, quand bien même elle le supplierait, pas vrai ?

Même si c'est frustrant... Ne lui donne pas ta virginité, n'en parle même pas. Tu ne pourras plus toucher sa verge ou même l'embrasser. Mary eut un sourire d'une infinie tristesse. Elle hocha la tête pour lui confirmer qu'elle l'avait entendu. "Il n'y a aucun risque que nous allions jusque-là."

Après tout, elle n'était pas Wanda.

-

Malgré tout, la petite fée avait respecté les consignes de Brodie à la lettre. Elle avait rehaussé la lumière de sa chambre à l'aide de plusieurs bougies afin d'être certaine que Douglas pourrait la voir à la lueur de l'une d'entre elles. Nerveuse, elle chantait pour se distraire de son incertitude, virevoltant d'une pièce à l'autre dans une chemise de nuit chaste, mais un peu trop déboutonnée... Peut-être que Douglas ne viendrait même pas. Brodie pouvait s'être trompé sur toute la ligne.

Une chanson d'amour sur le bout des lèvres, Mary retourna dans sa chambre en s'entraînant à esquisser quelques pas de valse. Son esprit vagabondait entre différents souvenirs qu'elle aimait revisiter. Lorsque les bras de Douglas la cueillirent pour la faire tourner sur elle-même, elle faillit perdre l'équilibre tant il l'avait prise par surprise. L'instant d'avant, il n'était pas là, et l'instant d'après, voilà qu'il la faisait danser en la couvrant de baisers.

Le regard de Douglas descendit à la naissance des seins de Mary, et il se figea. D'un geste, il examina sa peau sous la lueur d'une flamme. Mary l'observa en silence, feignant l'ignorance sur sa condition. Il fallait reconnaitre que ne pas avoir à croiser le regard de Douglas l'aidait à ne pas trahir le manège orchestré par Brodie. Quand il la fit tourner sur elle-même et abaissa sa chemise de nuit pour découvrir son dos et effleurer son épiderme, elle frissonna en lui adressant un regard innocent par-dessus son épaule.

Je vais te masser, mets-toi sur le ventre ! Mary cligna des yeux, plusieurs fois, en réalisant que Brodie avait vu juste. Elle ne bougea pas tout de suite. Douglas lui fit face, l'air renfrogné. Elle ne se serait jamais doutée qu'il soit en proie à un désir aussi intense que le sien. Il tendit une main vers sa poitrine avant de se raviser. À la place, il l'embrassa avant de se reculer pour se préparer. La jeune femme obéit au bel Adonis — non sans se rappeler qu'il lui fallait discrètement appliquer l'aphrodisiaque de Logan à même sa nuque. Sa chemise de nuit tomba au sol, la laissant complètement nue. Douglas, perturbé et trop occupé dans ses préparatifs, ne remarqua rien. Elle rougit en constatant qu'il était sans chemise, lui aussi.

Mary, naïve, ne voyait pas où était le mal à piéger ainsi son beau prince. Brodie s'était bien gardé de lui expliquer l'utilité d'un aphrodisiaque.


Clionestra
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Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

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→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

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Rein
Dim 4 Aoû - 17:14

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 3 E9c0f4557fd493fcd52c063a867e9b2d609fc27d


La domestique baisa le front de son aimé avant de remonter le drap en satin orangé, à moitié éparpillé sur le sol de la chambre d'Elizabeth, pour y envelopper et dissimuler son corps nu. Elle ramena ses boucles rousses sur une de ses épaules et s'appliqua à les démêler de ses doigts pour se distraire du désir latent qui battait entre ses cuisses. Elle restait en retrait, hors du lit, afin qu'il ne puisse pas l'attraper pour l'y ramener. Elle aurait adoré qu'il le fasse, mais il ne fallait pas. "L'aube n'est plus très loin, monseigneur." dit-elle en percevant les premiers chants d'oiseaux au loin. "Vous devriez rentrer chez vous avant que quelqu'un ne vous voie quitter la chambre de mademoiselle... Cela pourrait porter à confusion et on pourrait s'imaginer des choses."

Cette rumeur serait tout bonnement scandaleuse.

Le frère cadet de Benedict Berrygreen ayant une aventure avec sa femme.

Il fallait que Douglas parte avant que les premiers rayons du soleil ne viennent tirer les domestiques hors de leur sommeil.
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