J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Elle rit discrètement à sa remarque concernant sa réputation, tout en approchant sa coupe de celle d'Abel dans un tintement léger. C'est à la fois si étrange, et si familier. Lily, elle n'a jamais été à un vrai rendez vous, n'a jamais eu ce désir de passer une soirée avec un garçon jusqu'à lui. Et voilà qu'elle était attablée face à son petit ami, parcourant du regard la carte avec curiosité tandis qu'Abel râlait après ses médicaments, visiblement embêté par ce traitement post-coma. « Je ne sais pas... J'en ai eu pour un moment, et je n'ai fait que trois semaines de coma. Après, je n'avais pas exactement les mêmes médicaments, étant donnée les séquelles... physiques, que j'avais à mon réveil. » Nerveusement, elle passe une main sur son épaule, où trône toujours une des nombreuses cicatrices venues entâcher son corps après l'accident. « Mais ça devrait aller une coupe, t'as bu pire la semaine dernière. » S'il devait se priver d'alcool, il avait mal commencé dès la sortie de l'hôpital, au Lochness.
Evidemment, il connaissait le restaurant grâce à sa mère, depuis peu. Le contraire l'aurait étonnée, elle n'a jamais vu Abel comme un grand adepte de gastronomie de pointe. Lily déposa sa coupe de champagne, et tendit la main pour venir prendre celle d'Abel dans la sienne, avec un demi sourire. « Au prochain rendez vous, je propose qu'on partage une boite de nuggets au McDonald's. C'est très romantique ces boites à partager ! » Et elle rit le plus naturellement du monde, tout en caressant le dos de sa main du bout de son pouce. Le nez sur la carte, hésitant entre deux plats de pâtes, elle redresse d'un coup la tête en sentant la caresse du pied d'Abel contre son mollet, et vira rapidement au cramoisi. Mordillant sa lèvre inférieure presque jusqu'à s'en faire mal avec un sourire timide, elle hoche la tête en réponse à une partie de sa question. « Elle va bien aux dernières nouvelles. Elle a sa vie là bas, son fiancé, ses potes... Elle est en médecine, pour devenir chirurgienne. » Elle joue avec son verre, et hausse les sourcils dans un soupir. « Forcément, mes parents sont très fiers. » Plus que pour la plus petite qui étudie en littérature et rêve de devenir écrivain. Ils ne disent rien, mais Lily elle sait bien que ses parents auraient espéré d'elle une carrière un peu plus sérieuse.
Le serveur vint prendre leurs commandes, et la brune opta finalement pour un plat de pâtes Carbonnara. Elle laissa Abel commander à son tour, croisant les jambes et brisant alors la caresse du jeune homme sans s'en rendre compte. Est-ce qu'elle ravance ses jambes ? Est-ce qu'elle fait autre chose ? Ces petits gestes du quotidien ont l'air si simples dans les romans d'amour, dans les films à l'eau de rose. Zut, zut, zut. Pourquoi faut-il qu'elle n'ait pas le moindre entraînement en matière de vie de couple ? Tout en mordant l'intérieur de sa joue, elle avance à nouveau ses jambes toujours croisées, se débarrasse d'un de ses escarpins pour inverser les rôles, venir, doucement, remonter la pointe de son pied de la cheville d'Abel jusque son genou, faisant le chemin inverse une fois arrivée à celui-ci. Et surtout, surtout, elle regardait partout, sauf dans ses yeux, éternelle timide. « J'ai pas pris la liberté de parler de ta mère, comme tu sais.. je n'étais pas censée savoir son passé. » Elle lui fit un sourire gêné, ses ongles martelant nerveusement la table à côté de son verre. « Ca ne te fait pas trop bizarre, ce changement brutal comme tu as manqué un an ? » Malgré tout, elle était heureuse, Lily. Heureuse de voir qu'Abel pouvait se construire une vraie relation avec sa mère. Et surtout, qu'il n'aurait plus à se faire mal en se battant avec ses clients.
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Ven 21 Sep - 20:11
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
L’idée qu’elle propose déjà un second rendez-vous donnait le sourire à Abel. Ce sourire qui voulait dire que tout allait bien se passer, et qu’ils seraient ensemble pour toujours. Elle avait expliqué la manière dont elle avait prit son traitement, et c’était cohérent avec ce qu’elle avait vécu. Le regard d’Abel suivait son bras qui caressait son épaule aux multiples cicatrices. Il avait eu l’occasion de les voir un nombre incalculable de fois ces deux dernières semaines sans avoir eu d’explication à donner, ni qu’elle lui en ait offert. Elle lui parlait de sa sœur, de son fiancé et de ce qu’elle voulait faire, mais Abel sentait ce petit grain d’amertume quand elle annonça que ses parents étaient très fiers de leur sœur. Comme si elle n’accomplissait rien de grands elle. « Je suis sur que tu arriveras à leur prouver le contraire ; t’es destinée de belles choses, j’le sais. » Il en était persuadé, et il ferait tout pour la porter haut dans le monde et aux yeux des gens.
Quand elle retira son pied, Abel ne réagit pas. Peut-être qu’elle n’était pas à l’aise. C’était nouveau tout ça pour Lily et Abel le comprenait. Puis, le garçon n’avait jamais réellement fait ce genre de chose auparavant, il n’y avait toujours eu que les plaisirs du corps sans les petits jeux du coeur. Aujourd’hui, il voulait tout, entièrement. Mais, contre toute attente, elle revint vers lui sans sa chaussure, pour venir lui frotter le genou. Et beaucoup d’alerte hurla dans la tête d’Abel. Surtout dans son corps. Parce que ce geste peut-être anodin réveillait ses sens animal. Et bon dieu, que c’était sensuel… Alors il se contenta de se mordre la lèvre, sans lâcher Lily du regard. Même si son rythme cardiaque s’accélérait violemment, il gardait un certain contrôle. Presque.« Tu aurais pu. Finalement, c’est devenu quelqu’un de… différent. » Il grimaça légèrement. Il était vrai qu’il n’oubliait pas ce qu’elle lui avait fait subir. « Mais j’oublie pas. Il y a toujours ce petit recul que j’ai quand je lui parle. » Il lève légèrement sa main pour lui montrer sa main. Un an était passé, mais il avait des cicatrices sur les phalanges qui resteraient à vie. « Elle m’a marqué à vie, mais c’est devenu quelqu’un d’autre. Pour elle-même, c’est un beau changement. » Il haussait les épaules car ce n’était pas pour lui. Enfin, il croyait que ce n’était pas pour lui. Il laissait Lily jouer avec son pied, et il glissa une main sous la table. Le repas allait arriver d’une minute à l’autre, et Abel avait commandé un risotto aux champignons. Et sa main se glissa sur le pied de Lily, pour le masser doucement, tout doucement… Son pouce passait sous la plante de son pied pour remonter vers le haut des orteils. Avec des talons comme ça, n’importe qui méritait un massage. « Si je me trouve un petit boulot, que je continue mes études, est-ce que si on trouves, tu veux qu’on trouve un vrai appartement ? Quelque chose de plus grand ? »
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Fut un temps où tout ce que Lily faisait, c'était pour rendre ses parents fiers. Travailler avec acharnement, ramener les honneurs, être la plus studieuse de la classe... Au fond, elle cherchait avant tout à prouver sa valeur. A se comparer, un peu trop, à sa soeur. Mais comment rivaliser avec une étudiante en médecine dans la plus grande université au monde ? Elle se plongea dans un chaos de pensées néphastes, jusqu'à ce qu'Abel lui apporte sa lumière, et son amour. Son soutien inconditionnel, en quelques mots. Lily, elle sourit. Et doucement, elle serre la main d'Abel dans la sienne. « Et avec toi, j'ai envie de croire en tout. » Dit-elle le plus simplement du monde, tout en portant le dos de sa main à ses lèvres.
Puis très vite, ils commandèrent leurs plats, tout en entamant un duel peut-être un peu trop sensuel sous la table. D'abord parfaitement innocente, Lily, elle comprit bien vite que ses caresses du bout du pied faisaient mouche. Mais elle ne s'arrêtait pas pour autant, ravie de voir qu'au fond, ce genre de réaction ne sort pas que dans les films. Quand elle mentionne sa mère, son coeur se serre à la vue de la réaction du brun. Quelqu'un de différent... elle peut comprendre. Elle n'avait plus rien à voir avec la femme qu'elle a vaguement vu il y a un an. Mais certaines cicatrices, morales comme physiques, ne s'effacent jamais. Et à la vue des cicatrices d'Abel sur sa main, Lily fronce les sourcils, et recouvre le dos de sa main de sa paume, comme un pansement pour ses peines. « Pour toi aussi, tu sais, c'est un beau changement. Tu es libre. » Lui qui restait enchaîné à elle par principe protecteur, enfin, il n'avait plus à s'inquiéter pour sa génitrice. Il pouvait vivre sa vie, comme il l'entend.
Lorsqu'elle sentit la main du brun qui venait prendre son pied, suspendant son geste, Lily fixa Abel avec une lueur interrogatrice dans le regard. Est-ce qu'elle faisait une bêtise ? Elle comprit rapidement que non, en sentant que le jeune homme voulait simplement le lui masser. Et la précision, la lenteur, et la douceur de ses gestes faisaient littéralement fondre la brune, qui tendit dans un geste automatique un peu plus la jambe tout en fermant les yeux. Bon sang. C'était beaucoup trop agréable, beaucoup trop sensuel. Si Lily pouvait simplement basculer la tête en arrière et se délecter du massage d'Abel, elle le ferait. Mais sa phrase lui attira à nouveau l'attention, faisant rouvrir les yeux de la jeune femme. « Un appartement ? » qu'elle répète en gigotant sur son siège, bien trop émoustillée par cette proposition - et ce massage - à l'heure actuelle. « Tu veux qu'on vive ensemble de façon plus... officielle ? » Parce que bon, Lily elle n'est même pas sûre d'avoir le droit de partager sa chambre avec Abel depuis une semaine. Son sourire s'agrandit. « Il faudrait que je trouve un petit boulot aussi... mais... oui. Ce serait génial d'avoir vraiment... notre chez nous. » Et du coin de l'oeil, elle remarque le serveur qui arrive avec leurs plats, contraignant la jeune fille à retirer sa jambe, et s'asseoir un peu plus correctement. Elle remercia le serveur, et attendit qu'il ait disparu à nouveau pour demander le plus sérieusement du monde : « Depuis quand est-ce que les massages sont si agréables ? » Elle mord sa lèvre inférieure, et plante sa fourchette dans son assiette avant de relever les yeux vers ceux d'Abel. « Le kiné, il a eu beau me toucher pendant ma rééduc, c'était loin d'être.. wah. » Elle laisse couler un silence, au cours duquel elle fronce les sourcils, pour demander plus timidement - jalousement - : « T'as appris ça où ? »
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Sam 22 Sep - 11:41
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Lily était la femme la plus avenante et douce qu’Abel connaissait. Il adorait sentir sa main sur la sienne pour panser ses plaies, et il aimait par dessus tout la façon qu’elle avait de le rassurer à travers ses mots. Elle avait l’air partante pour qu’ils vivent ensemble, sérieusement et pleinement, et peut-être que ça n’allait pas plaire aux parents de Lily, mais Abel s’en moquait pleinement. Il allait partager son quotidien avec un ange, et personne au monde n’aurait pu avoir un impact si positif sur quelqu’un. Alors dans un sourire, ils commencèrent tous les deux à manger. Lily s’enquit d’un plaisir suprême au massage d’Abel qui éprouvait de la reconnaissance et de la fierté de lui faire découvrir ces sensations là, mais elle demanda pourquoi il connaissait ce genre de gestes. Il sentit cette jalousie au fond de sa gorge qui pointait son nez. Mais Abel savait quoi répondre, juste la vérité, celle qui faisait du bien. « Quand j’étais petite, je massais ma mère pour tenter de l’apaiser. » Il haussait les épaules en lui souriant. « T’as pas à t’inquiéter de quoique ce soit, je vis énormément de première fois à tes côtés... » Et ils continuèrent le repas dans la bonne humeur, l’amour, en parlant de tout et de n’importe quoi, cherchant à se connaître un peu plus au fil des minutes qui passent. C’était une bulle de bonheur.
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Abel et Lily quittèrent main dans la main le restaurant, l’estomac plein, la tête remplie d’amour et le coeur léger. Le garçon sentait que c’était trop beau pour être vrai, il restait malgré tout sur ses gardes, tout en profitant de chaque seconde passé auprès de Lily. Arrivé devant la porte de la chambre, il la déverrouilla en invitant Lily à passer devant lui. Il enleva ses chaussures, mais avant Lily ne le reprenne, il les mit sur le côté de la porte, à l’extérieur. « Tu vois, je finis par écouter ! » Il leva les bras pour prouver son innocence et il secoua la tête. Il ouvrit sa chemise car il semblait avoir chaud. « Ma mère a essayé de m’appeler, je la rappellerais demain matin. Ce serait bien que tu m’accompagnes la voir demain. » Il finit par enlever son pantalon qu’il balança dans la salle de bain en boule, à côté du panier de linge. Il s’approcha de la fenêtre, et il l’ouvrit pour s’allumer une cigarette. Il s’assit sur le rebord de celle-ci, boxer et chemise ouverte. « Tu penses qu’on va être heureux combien de temps ? » Il baissa légèrement la tête, comme pour accuser le coup d’une culpabilité non-dissimulé. C’était sa merde à lui qui avait créé tout ce bordel.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Le reste du repas s'était déroulé dans le calme et la bonne humeur, à parler de tout et rien, se découvrir et redécouvrir peu à peu. Lily elle aimait le fait de découvrir la vie de couple, et plus encore l'idée qu'Abel fasse de même... Elle avait toujours cette petite pointe de jalousie en songeant aux femmes passées dans sa vie... ou plutôt dans son lit. Et la brune, elle était bien décidée à être la seule dans la vie d'Abel Silverstein. De retour à leur chambre, elle se mit à rire lorsque le jeune homme entreprit de ranger ses chaussures lui même. "Peut être que je vais pouvoir faire quelque chose de toi après tout !" Elle rit de plus belle et retira ses escarpins à son tour pour les ranger soigneusement, ôtant sa veste en jean qu'elle dépose sur son lit. Rapidement, la brune s'installe en retour, suivant du regard son petit ami. "Ça sera avec plaisir." Elle irait n'importe où avec lui Lily de toute façons. Elle le suivrait les yeux fermés jusqu'au bout du monde.
Elle lâche ses cheveux pour laisser ses boucles brunes retomber sur ses épaules, indisciplinées. Une lingette démaquillante dans la main, elle se débarbouille, plongée dans ses pensées, jusqu'à ce qu'Abel la tire de sa rêverie en passant sous ses yeux en boxer chemise ouverte, pour aller s'appuyer à la fenêtre. Souvent il faisait ça le soir, Abel. Mais Lily s'autorise à le regarder pour la première fois ce soir. C'est illégal d'être aussi beau même le soir. Surtout le soir, alors que son visage empreint de nostalgie baigne dans la lumière nocturne. Doucement, Lily libère ses mains et traverse la chambre pour le rejoindre. Sans attendre son avis, elle s'installe sur ses genoux, et attrape sa main libre pour la glisser autour de sa taille. Courbée en arrière elle dépose un baiser à l'angle de sa mâchoire. "Je me battrai pour qu'on soit toujours heureux. Et ensemble Abel. La vie nous a toujours remis sur le chemin de l'autre et je pense qu y a une bonne raison à ça." Elle glisse une main derrière sa nuque et attire ses lèvres jusqu'aux siennes pour lui voler un baiser doux, fugace. Et elle murmure tout près de son visage : "On sera heureux longtemps mon amour. Très longtemps. J'y crois."
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Sam 22 Sep - 13:10
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Abel prenait le temps de fumer sa cigarette quand Lily s’approcha de lui, tendrement, amoureusement. Elle grimpa tout doucement sur lui pour venir s’asseoir contre et l’utiliser comme dossier. Il ferma les yeux au doux baiser qu’elle déposa sur sa mâchoire, et, les yeux au clos, il laissa échapper un petit soupir de plaisir. C’était parfait, c’était paisible. Il sentait la fatigue lui piquer les yeux doucement mais il n’avait pas envie d’aller se coucher maintenant ; il voulait profiter du frais de la lune et de la chaleur du corps de son ange. Il passait sa langue entre ses lèvres, et penchant sa tête en avant pour déposer un baiser sur le dessus de la tête de Lily. « C’est effrayant quand même... » Il remit sa clope entre ses lèvres et avec ses bras, il entoura le corps de Lily, complètement. Il la serrait légèrement sans vouloir lui faire mal mais suffisamment pour qu’elle sente une légère pression qu’il voulait donner volontairement. Il finit par consumer sa cigarette entièrement, et il la jeta dans le vide qui tombait après la fenêtre. Puis il resta comme ça pendant quelques minutes. Il voulait s’enivrer de cet instant de bonheur qui les habitaient par cette étreinte du miracle.
Une dizaine de minute plus tard, Abel finit par vouloir se relever. « Je peux dormir avec toi… ? » Les lits une place ne feraient pas forcément les meilleurs lits au monde, mais juste le fait qu’ils soient ensemble lui suffirait. Abel descendit de la fenêtre en tendant la main pour que Lily la prenne. Il se dirigea d’abord vers la salle de bain pour se brosser les dents, comme un vieux couple avec sa femme qui le faisait à l’unisson. Tout était parfait. Tout.
Juste après, ils revinrent tout deux dans la chambre, et Abel retira sa chemise. Il n’allait quand même changer ses habitudes juste parce qu’il allait dormir avec Lily. C’était juste ses hormones qui allaient être difficile à contrôler. « Ton lit, ou le mien ? » Et il attendait de voir le pyjama qu’allait mettre Lily pour dormir avec lui.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Qu'est-ce qui les attend, tous les deux ? Lily, elle a envie de croire que la vie elle peut leur sourire un peu. Leur permettre d'avoir un peu de bonheur, après une année entière à s'échapper l'un l'autre. Elle voulait passer chacune de ces nuits appuyée contre lui, contre une fenêtre, à regarder la nuit se dessiner devant eux. Tout irait toujours bien, tant qu'il serait près d'elle. Et la chaleur de ses lèvres contre le sommet de sa tête fit soupirer Lily d'aise. « Je sais... » Elle soupire et se pelotonne un peu plus contre Abel, et celui-ci la serra d'avantage encore contre lui. Et encore une fois, elle avait ce sentiment d'appartenance, de protection, l'impression d'être dans son refuge, la brune. Comme si les bras d'Abel autour d'elle lui servaient de barrage contre le reste du monde. Le regard perdu dans le vide, perdu dans les étoiles qui apparaissent dans l'obscurité, elle finit enfin par murmurer tout en passant ses bras par dessus ceux de son petit ami pour accentuer son étreinte : « Mais j'ai envie de croire que l'avenir sera plus clément avec nous désormais... » Rien qu'un peu, elle n'en demande pas trop, Lily. Qu'on la laisse vivre son bonheur au bras de l'homme de sa vie.
Ils restèrent enlacés et adossés à la fenêtre pendant de longues minutes. Simplement là, à effleurer la peau de l'autre, à se donner quelques baisers perdus dans le silence de la chambre, rythmé par leurs seules respirations. Jusqu'à ce qu'Abel commence à se mouvoir, ramenant Lily sur Terre avec une question. Dormir avec lui. Ils en avaient déjà parlé, peu avant qu'elle se réveille de son accident. Dis moi quelque chose que personne ne sait sur toi. - Je n'ai jamais dormi avec un homme. Elle reste silencieuse, la brune, tournant simplement la tête vers leurs deux petits lits. Pourtant... Pourtant elle hoche la tête. Et Abel, il a eu raison ce jour là, quand il a affirmé qu'elle le ferait parce qu'elle aurait confiance en lui. Elle voulait dormir tout contre lui, et non pas séparés par l'espace entre leurs deux matelas. Elle suivit Abel en prenant sa main pour quitter le rebord de la fenêtre, et tous les deux, ils filèrent jusque la salle de bain pour se brosser les dents, Lily, elle brossait en parallèle ses cheveux bruns, elle mettait sa crème de nuit tout en jetant des regards furtifs vers Abel dans le miroir. Elle a encore du mal à réaliser la différence entre la semaine précédente, et ce soir. Tout avait changé. Tout allait changer désormais.
En revenant dans la chambre, Abel avait déjà retiré sa chemise, et malgré elle, Lily cessa brièvement de respirer. Son regard se perdait sur la musculature du dos d'Abel, sur les muscles de ses bras, sur le regard qu'il tourna vers elle, la coupant dans sa contemplation. « Le... tien..? » Qu'elle demande timidement, regardant les deux lits tour à tour, n'osant pas préciser que les draps d'Abel sentent son parfum et son shampooing. Elle fila rapidement jusque son armoire, d'où elle tira son shorty habituel et un débardeur blanc. Elle était totalement perdue. Incapable de savoir comment se comporter, quoi porter, rien. Elle allait pour se cacher dans la salle de bain, quand elle se souvint d'un détail. « Tu... tu pourrais m'aider avec la fermeture de ma robe ? » Elle lui tourne alors le dos en dégageant ses boucles brunes d'un côté de ses épaules, les joues rougies par la gêne. Pas seulement parce qu'elle n'avait jamais montré sa nudité à un homme, non. Mais surtout parce que son dos était orné d'une des cicatrices les plus marquées de son accident. Et quand elle sentit la présence d'Abel dans son dos, l'appui de ses mains sur sa fermeture éclair, elle ferma les yeux presque de honte, en murmurant « Tu devrais éviter de regarder... »
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Dim 23 Sep - 2:14
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Abel regardait son lit, et s’imaginait la nuit qu’il allait passer. Enfin une nuit sans cauchemar, sans hurler pendant la nuit, sans se soucier de ce que sera fait le lendemain, parce qu’aujourd’hui, il allait protéger ses propres rêves avec la présence de Lily. Mais par dessus tout, il allait protéger Lily et ses fantasmes sombres pendant la nuit. Évidemment, il ne voulait que ça toute sa vie. Il allait s’approcher du lit quand elle lui demanda de descendre sa robe car elle n’y arrivait pas toute seule. Abel serra d’une pression légère sa mâchoire et déglutit doucement, discrètement. Il s’approcha du dos de la plus belle personne au monde. Quand elle dégagea ses cheveux sur le côté dans un mouvement sensuel au possible, il posa la main sur le petit objet de métal. Tous ses sens étaient en éveil, et il priait tous les sains de ne pas avoir une érection monstrueuse quant à la scène absolument orgasmique qui était en train de se dérouler. Il n’y avait que de la suggestion, mais c’était suffisant pour qu’Abel et son imagination débordante s’imaginent les scénarios les plus salaces. Il posa sa main sur la taille de Lily et y exerça une légère pression, en se collant presque à elle. Il prit une légère inspiration et descendit le bout de métal jusqu’en bas. Lily lui conseilla de ne pas regarder son dos, car évidemment, il était marqué de son accident.
Alors, dans un geste mécanique, voire archaïque, il aida Lily à passer ses bras dans les manches de la robe et elle glissa toute seule le long de son corps laiteux, et parfaitement harmonieux. Et sans même regarder son corps en sous-vêtement, il passa un doigt sur la cicatrice de son dos, doucement, légèrement, un frôlement presque. Elle en avait sur les épaules, dans la nuque. Elle était vraiment marquée. Mais Abel continuait le chemin du bout de sa main droite, la main gauche toujours sur sa taille nue. Il restait derrière elle, respirant à son oreille, tentant de garder son calme le plus qu’il put. Il glissait la main qu’il avait à sa taille sur son ventre, pour venir l’appuyer contre lui. Concentre-toi, Abel, concentre-toi. Ses doigts glissèrent sur son épaule puis redescendirent vers son bras. Approchant son visage, Abel vint effleurer ses lèvres contre les cicatrices de Lily. Il fermait les yeux en respirant l’odeur de sa peau nue dans ses narines. Il humectait l’essence même de l’Amour. Et ses lèvres repassèrent sur les cicatrices de l’épaule, pour remonter sur le trapèze de Lily, puis derrière son oreille. Et arrivé à ce niveau-là, dans un souffle léger, un ton bas mais une voix grave, Abel lui murmura : « T’es incroyable sexy… Même avec tes cicatrices... » Et c’était la vérité, parce qu’il sentait qu’il perdait sa concentration. Il fallait qu’il garde son calme, que si quelqu’un là-haut existe l’aide à garder le contrôle. Il quitta l’oreille de Lily, pour aller de l’autre côté et l’embrasser doucement, frôlant sa peau pour lui créer des frissons. Il entrouvrait les lèvres pour respirer un peu mieux. La main sur son ventre se serrant légèrement contre sa peau. Celle qui était sur son bras remonta vers l’épaule puis la nuque de Lily. De son pouce, il glissait sur ses cicatrices, légèrement, doucement. Il les faisait ressentir, un peu plus. Elles étaient des traces de la complexité de leur Amour. Chaque fois qu’il en voyait une, il savait qu’elles étaient là pour raconter une histoire. Alors c’est ce qu’il susurra à l’autre oreille de Lily, tout doucement. « Ca fait partie de toi… Ta beauté pourrait bien sauver l’humanité… » Il se sentait à l’étroit, dans ses fringues, et il prenait sur lui plus que jamais pour ne pas sauter sur Lily et lui faire l’amour. Mais il ne voulait pas que ça aille aussi vite, il voulait que ça soit une décision commune, qu’elle se sente prête. Mais il avait envie de lui donner un avant-goût. Alors il vint légèrement mordiller le côté de son cou, légèrement, ses doigts se repliant sur son ventre, la faisant reculer de quelques millimètres, un peu plus collé contre Abel…
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
D'ordinaire déjà, Lily est pudique, discrète, même petite quand elle allait à la piscine, elle n'osait pas se changer devant les autres filles. Mais ce soir, devant Abel, c'était un tout autre genre de pudeur. Une part d'elle voulait qu'il la voie, et l'autre en avait terriblement peur. Peur qu'il soit écoeuré devant les marques qui creusent parfois sa peau, rappel de sa lourde chute quand Tom l'a renversée. Que son corps marqué ça et là sous ses vêtements, ne lui donnent même pas envie de la toucher. Elle ne dit plus rien pourtant, quand elle sentit sa présence dans son dos, sa main placée contre le zip de sa fermeture éclair, et pourtant, sa nervosité était palpable, sa prise autour de ses cheveux se serrant un peu plus fort au contact de la main du brun sur sa taille. Elle pouvait sentir son souffle sur sa nuque. Il était nerveux, elle pouvait le sentir à sa respiration un peu trop forte. Alors Lily, elle ferme les yeux, et l'encourage à ne surtout pas regarder ce qu'il allait dévoiler pour elle.
La chute fut longue, presque interminable, jusqu'à ce que la fermeture arrive jusqu'au bas de son dos. Presque aussitôt, les mains d'Abel partaient vers ses épaules, et Lily tressaillit lorsqu'il fit glisser ses bretelles, la robe s'échouant sur le sol dans un bruissement de tissu léger. Mais elle ne bougea pas. Elle resta parfaitement immobile, même lorsque Abel glissa un doigt sur cette marque qu'elle-même n'osait pas regarder quand elle la voyait dans le miroir de la salle de bain. Elle serra les poings en sentant le souffle de son petit ami contre son oreille, la prise de sa main sur sa taille, laquelle s'approchait de son ventre pour venir un peu plus la coller contre lui. Elle se retrouvait assaillie de sensations contraires, et son corps devenait alors une véritable tempête. Elle tremblait à la trajectoire de ses doigts sur chacune des cicatrice qui ornaient son dos, sa nuque, le haut de ses bras. Mais elle soupirait de sentir Abel si proche, de sentir la chaleur de sa paume contre son ventre froid, et la caresse de son souffle sur son visage. Puis il vint poser ses lèvres, sur ses cicatrices. Les paupières closes, Lily dut se faire violence pour ne pas carrément gémir. Elle serra les lèvres et laissa échapper un bruit étouffé, suivant chacun de ses baisers, comme s'il pansait ses blessures, pour rendre ces marques blanches plus tolérables. « Abel.. » qu'elle murmure sans trop savoir ce qu'elle veut demander, Lily, alors que son ton rauque caresse son oreille de quelques paroles encourageantes. Et elle n'avait même pas réalisé qu'un voile de larmes était passé dans ses grands yeux bruns, Lily. D'abord de frustration. Puis de soulagement. Il l'aime comme ça. Entièrement, avec ses marques, avec ces traces d'un passé qu'elle ne pourra jamais effacer
Elle n'ose rien dire, parce qu'elle sait qu'elle le contredirait. Lily, elle ne s'est jamais trouvée très jolie. Un peu petite, pas forcément très fine, ses hanches qui se démarquent légèrement du reste de sa taille. Le seul atout dont elle avait pleinement conscience, c'était sa poitrine. Et c'était pourtant le seul endroit qu'Abel ne touchait pas. Pourtant, il savait générer un véritable brasier chez la brune, simplement en embrassant son oreille, en effleurant sa peau du bout des doigts comme on trace une route sur une carte qu'on parcoure. Un frisson remonta le long de son échine, et elle sentait ses jambes bien plus à même de la lâcher chaque fois qu'il la touchait. Une larme glissa sur sa joue, tandis qu'il murmura quelques mots de plus à son autre oreille cette fois-ci. Et c'en était fini d'elle. « Tu n'es pas object.. ah... » Prise de court, elle suspend ses mots en plaquant une main sur ses lèvres, retenant une plainte sourde quand Abel vint marquer la peau de son cou du bout des dents. Elle rougit si fort qu'elle en eut l'impression que tout le sang de son corps venait de la quitter pour rejoindre son visage. Et pourtant, c'est instinctivement que la brune se recule, pour venir se coller un peu plus contre Abel. Ses yeux s'ouvrirent un peu plus. Dans le bas de son dos, elle pouvait clairement sentir l'effet qu'elle avait sur lui. Est-ce qu'elle est en train de le torturer malgré elle ? Est-ce que la situation est pénible... ou bien l'inverse ?
Sans réfléchir, Lily pivote alors, pour venir entièrement embrasser son corps du sien. Tête dressée, son souffle diablement proche de celui du brun. Et elle murmure dans une requête hasardeuse, hésitante « Je.. j'ai jamais... » Rien, elle n'a jamais rien fait, Lily. Pas les moindres préliminaires, et encore moins faire l'amour. « Mais si tu.. veux bien.. » Elle déglutit, la gorge sèche, captant son regard quand elle demande timidement : « ..j'aimerais essayer. » Elle ne dit pas qu'elle ira jusqu'au bout, jusque l'acte en lui-même, mais elle ne pouvait pas ignorer la tension qui venait de se créer autour d'une simple robe et de quelques cicatrices. Ignorer le véritable brasier qu'Abel Silverstein venait de créer. Et comme pour illustrer sa demande, Lily elle se colle un peu plus contre Abel, les lèvres dans le creux de son cou, descendant doucement jusque la naissance de son torse dans un sillon de baisers.
Invité
Dim 23 Sep - 11:17
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
C’était intense, beaucoup trop pour une simple personne. Il sentait que s’il flanchait, il n’y aurait pas de retour possible en arrière. Ses mains, ses lèvres se baladaient sur le haut du corps de Lily dans des gestes doux et légers, comme si une plume était entre ses doigts pour venir apaiser les douleurs du passé. Il était nerveux Abel, parce qu’il voulait faire les choses bien sans brusquer Lily. Elle était si pure, si innocente que le moindre geste pourrait l’effrayer ou la braquer et c’était ce que le garçon ne voulait pas ; l’effrayer. Il sentait une perle de sueur couler le long de son dos tant il était stressé, son coeur devait se sentir dans le dos de Lily, et mon dieu, son boxer était bien trop tendu contre les fesses de sa petite-amie. C’était des gestes qu’il savait qu’elle ne connaissait pas. Et bon dieu, il était presque heureux d’être celui à l’initier. Et d’autant plus que Lily réagissait à chacune des caresses d’Abel. Il sentait dans son ventre son coeur bondir un peu plus et sa peau se hérisser de frissons incontrôlables. Sa petite-amie était fébrile sous ses doigts, sous sa bouche, sous ses dents… Ca l’excitait d’avantage. Mais Lily exprima avec une hésitation non dissimulée le fait qu’elle n’était jamais allé quelque part avec un homme. Mais ça, Abel le savait. C’est bien pour ça qu’il y allait tout en douceur, avec une hésitation non cachée pour ne pas lui faire peur. Il était bien trop amoureux d’elle pour prendre le risque de la perdre pour une histoire de sexe. Et c’est la phrase d’après qui le conforta dans l’idée que ce qu’il faisait n’était pas une mauvaise chose. Elle voulait essayer. Elle avait envie de tenter quelque chose d’autre, et c’était à Abel qu’elle donnait sa confiance. Elle aimerait essayer.
Les gestes d’Abel se firent un peu plus fermes, assurés. Il revint dans le creux de l’oreille de Lily, et il sentait sa propre respiration flancher à ce qu’il allait faire, mais il avait besoin d’une certitude. « Alors ne bouge pas, d’accord ? Tu me laisses contrôler... » Il frôla son cou et son épaule gauche de ses lèvres, avec une douceur extrême. Son main droite vint passer de son épaule doucement, en descendant lentement vers son coude puis son avant-bras, avant de venir à son poignet. Il allongea ses doigts pour continuer un peu plus vers sa main et la prendre entre ses doigts, entrelaçant leurs deux mains et serra fort. Fort. Il la refit pivoter pour qu’elle reste dos à lui, ne lâchant pas sa main. Il appuya légèrement son menton sur l’épaule gauche de Lily pour qu’elle puisse caler sa tête contre son épaule droite. Et la main qui était sur son ventre glissa légèrement, juste un tout petit peu vers le bas. Ses doigts étaient appuyés contre son ventre et la main d’Abel entama une descente un peu plus audacieuse vers le bas de son ensemble. Il glissa un doigt sur le léger élastique de son shorty noir. Dans le plus simple ensemble, mais avec tant de sensualité, Lily avait absolument tout pour elle.
+18 /!\:
Sa main entra complètement dans son sous-vêtement. Les doigts d’Abel se baladèrent vers son intimité la plus cachée, cherchant à lui procurer un plaisir non-dissimulé. Son index et son majeur cherchèrent ce petit endroit magique qui faisait flancher les genoux, tant il était créé uniquement pour le plaisir du corps. Un chuchotement, un léger souffle. « Laisse-toi aller… complètement... » Il glissa légèrement ses dents sur sa mâchoire quand il l’obligea à pencher sa tête en arrière, et revint vers son cou en lâchant un léger gémissement rauque de plaisir, léger, léger… Les doigts d’Abel qui ne bougeait pas sur morceau de chair du plaisir se mirent maintenant à s’agiter, lentement, découverte d’un plaisir que Lily n’avait jamais connu auparavant mais qu’il voulait lui faire découvrir par n’importe quel moyen. Il remonta ses lèvres vers son oreille, en passant ses lèvres sur le lobe de son oreille. « Lâche prise, je te rattrape... »