J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Il embrase sa peau chaque fois qu'il l'embrasse, soulève des frissons au passage de ses doigts sur sa peau dénudée. Lily, elle est bien obligée de se rendre à l'évidence : malgré sa pudeur, sa gêne, elle en veut plus. Beaucoup plus. Elle n'a jamais rien vécu de sérieux avec un garçon. N'a jamais éprouvé le désir, à part pour lui. Et ce soir, Lily, elle le désire, si fort que c'en est douloureux. Alors elle range sa gêne dans un coin, se retourne pour lui faire face. Elle lui offre sa semi-nudité avec un visage empourpré, mais un regard qui en dit long sur ses pensées. Elle regarde plus ses lèvres que ses yeux, à Abel. Comme aimantée par la courbe de sa bouche, à se répéter qu'elle les veut encore sur la peau de son cou. Depuis quand avait-elle des pensées si salaces ? Depuis quand est-ce qu'elle en était venue à le vouloir à ce point ? Peut-être que ça a toujours été là. Peut-être qu'elle attendait juste l'élément déclencheur. Et c'était Abel, l'élément déclencheur. Abel et la sensualité toute entière qui se dégageait de lui. Et en même temps, il était si doux. Comme s'il redoutait le moindre de ses gestes, comme s'il craignait de la briser, de la simple pression de ses lèvres, de la simple force de son souffle. Et pourtant, lorsqu'elle avoua vouloir essayer de pousser plus loin les choses, d'aller plus loin dans leur intimité à tous les deux, dans leur proximité, il ne sembla pas faire machine arrière, ou s'inquiéter de son manque d'expérience. Bien au contraire, son souffle revint auprès d'elle, lui intimant de lui laisser le contrôle. De rester immobile. Et la gorge serrée, et le souffle coupé, la brune elle se contente de hocher la tête, fébrile.
Mais elle fut bien vite obligée de retrouver de l'air lorsqu'elle expira lourdement, à mi chemin entre le soupir et le gémissement, au contact des lèvres du brun contre son cou, descendant jusque son épaule. Jamais elle ne s'était rendu compte d'à quel point elle pouvait être sensible à cet endroit; c'était comme une décharge électrique. Une délicieuse décharge électrique, qui s'allongeait à l'infini tandis que de son autre main, il vint doucement prendre sa main pour entrelacer leurs doigts, et la faire tourner sur elle même, retournant dans sa position initiale. Dos à lui. Face au mur, à son lit, sans voir Abel ni ce qu'il voulait lui faire. Elle se mordit la lèvre inférieure et se laissa faire, reposant doucement l'arrière de sa tête contre son épaule. Et il lui semblait sentir les pulsations du coeur du jeune homme contre son dos. Rien que ce battement, régulier, lui semblait érotique. Quand elle sentit la main d'Abel entamer une chute vertigineuse le long de son ventre, elle appuya d'avantage sa tête contre lui, sentant sa peau se hérisser sous ses doigts. Elle se maudissait intérieurement de porter des sous vêtements aussi simples, mais jamais elle n'aurait cru aller si loin aujourd'hui. Elle se félicitait cependant de toujours associer les couleurs de son haut et de son bas, bien qu'elle doute que ça soit bien important pour Abel à cet instant précis.
+18:
Elle pince les lèvres dès qu'elle sent sa main qui passe sous l'élastique de son bas, comme si elle se préparait à retenir un soupir. Ce qui, en soit, était totalement le cas. Elle se cambra malgré elle, comme une réaction automatique, en sentant ses doigts effleurer son intimité. « Put.. » Elle retient un juron en serrant les lèvres si fort qu'elle en a mal. Ce geste, combiné à son souffle contre son oreille, lui fait finalement abandonner sa retenue. Et elle laisse échapper un souffle lourd contre la peau du cou d'Abel, souffle qui se transforme rapidement en gémissement quand il promène ses dents contre sa mâchoire. Peut-être que finalement, son cou n'est pas l'endroit le plus sensible. Son corps entier se plie sous ses lèvres, sous ses dents, sous ses mains. A chaque geste, même le plus infime, qu'il exécute, elle sent ses jambes trembler, menaçant de la lâcher n'importe quand. Puis sa façon de souffler dans son cou, comme ça... « Oh mon dieu, Abel. » Est-ce qu'elle le supplie d'arrêter ? De ne surtout pas arrêter ? Elle n'en sait rien. Tout ce qu'elle sait c'est qu'il est en train de lui faire perdre la tête avec le mouvement à peine perceptible de ses doigts contre sa zone la plus sensible. Elle-même n'avait jamais osé se toucher à cet endroit. Et elle était presque gênée de s'en vouloir de ne jamais l'avoir fait. Et comme s'il contrôlait le moindre de ses gestes, la moindre de ses actions, elle sentit son corps la lâcher quelques secondes après ses mots. Elle tend la main en arrière pour s'agripper à ses épaules, ses ongles se plantant dans sa peau tandis que son corps se cambre en arrière, pris de tremblements. S'il n'était pas derrière elle, probablement se serait-elle effondrée. Comme si ses forces l'abandonnaient d'un coup, dans un lourd gémissement. « C'est... » Elle n'arrive pas à le dire, pourtant elle le pense. C'est si bon. Beaucoup trop bon.
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Dim 23 Sep - 12:13
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Voilà ce que c’était le bonheur à l’état pur. Voir Lily se tordre de douleur sous les doigts d’Abel qui tremblait contre sa peau pour lui offrir des sensations qu’elle n’avait jamais vécu auparavant. Il continuait de caresser son intimité sans aucune pudeur, et elle devait bien sentir l’excitation monstrueuse qui grandissait entre ses fesses. Il était collé à elle, leurs corps ne faisaient plus qu’un, c’était le moment le plus torride qu’il n’eut jamais vécu, et chaque fois que la voix de Lily s’ouvrait pour parler, elle s’éteignait dans un gémissement tellement dense qu’Abel prenait du plaisir juste en l’entendant et en la voyant prendre du plaisir. Il n’était pas sûr d’être capable de la mener jusqu’à l’orgasme sachant que c’était la première fois qu’elle se faisait toucher ainsi, et il n’était pas sûr qu’elle-même s’était déjà touché ainsi. Son corps parlait beaucoup trop pour elle, elle était novice en la matière, et une part d’Abel était bien presque fier de se dire que c’était lui, le seul et l’unique. Lui seul et personne d’autre n’avait eu l’occasion de toucher Lily auparavant, pas même elle, et l’égo d’Abel avait prit un coup d’air pour se gonfler un peu.
Il ne s’arrêtait pas, cherchant à la faire flancher, à la faire trembler, et il lâcha sa main qu’il tenait dans la sienne pour venir la mettre autour de son corps. Comme pour la retenir si elle voulait se laisser aller un peu plus. Il la tenait, il ne la laisserait jamais s’échouer sur le sol car il serait toujours là pour la tenir la tête hors de l’eau. Il serait de l’hélium quand elle aurait besoin d’être relevé. Alors dans un mouvement peut-être un peu plus prononcé la main qui était dans sa culotte glissa encore plus bas, vers l’endroit le plus humide mais le plus chaud de son corps. D’un index aventurier à un pouce qui ne bougeait pas de l’emplacement un peu plus haut, il pénétra son corps avec son doigt, en douceur. Elle était trempée. Un petit sourire satisfait s’afficha et rien qu’au bruit de ses lèvres, il n’aurait pas été étonnant que Lily entendante ce sourire. Elle se donnait entièrement à Abel et c’était le plus cadeau qu’elle puisse lui faire, car il fallait avoir une sacrée confiance en la personne en face de soi pour lâcher prise autant, pour se jeter dans l’inconnu avec la personne qui vous avez martyrisé pendant tant d’année.
Abel se contenta de faire quelques mouvements à l’intérieur du corps de Lily, mais même ses doigts épousaient son corps à la perfection, et c’était sans compter sur ses réactions qui l’encourageait à continuer. Il fallait qu’il continue, et Lily répondait bien trop à ses caresses. « Ton corps est fait pour moi Lily... » Il passait sa langue entre ses lèvres, et quand elle eut la tête penchée en arrière, il en profita pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, en remontant vers la mâchoire. Il rajouta le majeur avec son index, et se mit à la recherche d’un point culminant dans le corps d’une femme, le point G. Quelques secondes, c’était tout ce qu’il lui fallut pour atteindre son but et il lâcha un grondement animal quand il se mit à palper de ses doigts la paroi interne de Lily. D’avant en arrière, ses doigts dégoulinaient du liquide que Lily avait pour se lubrifier. Tout son corps parlait pour elle, c’était le moment le plus érotique de sa vie. Jamais, ô grand jamais, il n’avait vécu pareil intensité.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Lily, elle se découvre des réactions qu'elle n'aurait jamais cru possibles d'avoir un jour. Devenue pantin entre les doigts de l'homme qui disposait déjà de son coeur et s'approprie désormais son corps. Elle halète sous ses caresses, découvre les affres du plaisir dans les bras du seul qui aie jamais su lui inspirer du désir. Et elle n'a jamais été si fière d'avoir su rester prude jusque maintenant, à vingt deux ans. Et malgré ce sentiment d'abandon, de relâchement total, il y avait toujours son bras autour d'elle, pour lui rappeler que si elle flanche, il est la. Toujours là . A retenir son corps comme s'ils n'étaient qu'un. Et elle sent de plus en plus l'effet qu'elle lui fait, Lily. Son boxer tendu contre le bas de son dos, accentuant un peu plus encore son envie de pousser les choses plus loin.
Mais Abel est le chef d'orchestre ce soir, celui qui dirige la situation. Et quand il s'invite un peu plus bas encore, vient en elle d'un doigt audacieux. Lily elle arrête de respirer devant un tel geste, une telle intimité, et c'est plus fort qu'elle quand un gémissement lui échappe. C'est à la fois doux et terriblement sensuel, et malgré elle la brune enfoui son visage dans le creux du cou de son petit ami quand elle entend clairement son sourire qui s'étire, intimidée par une telle indécence de sa propre part. Si elle sentait l'effet qu'elle faisait à Abel, elle découvrait tout autant l'effet que lui lui faisait à elle. Il allait et venait entre ses jambes avec une facilité déconcertante, comme s'ils avaient fait ça toute leur vie. Elle voulait faire ça toute leur vie. A ses mots, elle se presse entièrement contre lui dans un soupir lourd de sens « Tu me fais perdre la tête bon sang.. » Elle articule avec difficulté, la gorge sèche, cherche ses lèvres avec les siennes comme une assoiffée en quête de son Oasis, mais le second doigt qu'il pénètre en elle doucement la coupe dans son élan. Elle a chaud, terriblement chaud, et elle a l'impression que chaque sensation est décuplée. Elle se sent qui s'adapte à la main d'Abel, et elle sent son corps qui réagit à chacun de ses gestes. Jusqu'à ce qu'il touche un point particulièrement sensible. Elle se courbe brutalement en avant, en retenant un nouveau juron, et cherche appui sur le pied de son lit pour ne pas chuter en avant. « Abel... je... » Tout lui semble difficile à dire. Alors elle cherche le moyen de lui montrer. Ondulé doucement du bassin contre le tissu qui masque sa virilité pour tenter de lui rendre au moins un peu ce qu'il lui fait. « Montre moi comment te faire plaisir à toi aussi.. » Qu'elle supplie dans un souffle en se redressant pour retrouver le creux de son cou qu'elle vient mordre doucement..
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Dim 23 Sep - 15:39
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
C’était là. C’était ce qu’il voulait qu’elle ressente. Des vagues de plaisir à travers les longs doigts d’Abel qui ne cessaient de la caresser, cherchant à provoquer des réactions nouvelles. Qu’elle puisse s’endormir ce soir en rougissant des fantasmes qu’elle rêverait durant la nuit, qu’elle veuille se coller à Abel toute la nuit pour ressentir encore une seconde les effets de la chaleur contre son corps. Tout était prévu pour qu’elle n’oublie jamais ce moment et que quand la pensée de la main d’Abel dans sa culotte lui vienne à l’esprit, peu importe où elle se trouve, son corps réagisse à sa place tellement elle était submergée par le désir. Et là, sous sa main, il la sentait tressaillir, il la sentait vaciller, et Abel, il avait mal entre ses cuisses tellement il était dur, tellement le sang affluait dans la partie la plus intime de son corps. C’était une trop grosse pression, de trop grosses envies, pour ce qu’il donnait à Lily. Mais il ne voulait que lui donner du plaisir car il était temps pour elle qu’elle découvre sa sexualité, avec l’aide d’Abel.
Quand il sentit qu’elle perdait la tête à ses propres mots, il attendit que l’effluve de plaisir qui s’électrisait dans son corps passe lentement pour qu’elle puisse enfin souffler un peu. Parce que la pauvre, ça devait faire beaucoup d’émotion pour une seule et même personne. Abel se mit à lâcher un petit rire nerveux, presque mesquin. Parce qu’il avait adoré la voir dans cet état de lâcher prise total. Il avait rêvé de cet instant depuis maintenant plus d’un an et de la voir à sa merci, comme ça, c’était mieux que de la drogue pure. « Vous me rendez fou, mademoiselle Abernathy... » Mais il n’eut pas le temps de reprendre sa respiration à la fin de sa phrase qu’elle jouait du fessier sur son boxer et Abel en eut le souffle coupé. Depuis quand était-il si entreprenante ? Il sentait tous ses sens s’alertaient, mon dieu, c’était un autre monde qui était en train de prendre part autour de lui. Et elle l’apostropha d’une demande soudainement osé et il leva un sourcil Abel. Il était suffisamment grand pour décaler sa tête sur le côté et la regarder, comme ça, avec son sourcil relevé, un sourire sur le coin des lèvres, comme pour confirmer avec elle ce qu’elle venait de dire. Elle était si belle, le regard luisant de plaisir, la peau humide par la chaleur de l’orgasme. C’était un instant trop pur, il vivait quelque chose d’incroyable. Après avoir eu confirmation par un regard, il revint juste derrière elle, leurs pieds n’ayant pas bougé du sol. Il se décala de quelques centimètres sur la gauche, de façon à ce que son sexe soit sur le côté de la cuisse gauche de Lily. Il enleva avec délicatesse sa main de l’entre-jambe de Lily pour venir saisir la main gauche de sa petite-amie, les doigts trempés. Mais elle aurait besoin d’un peu de lubrifiant et d’humidité. Il glissa le creux dans sa main dans le dos de la main de Lily et s’approcha de son boxer. « Suis ce que je fais... » Il voulait qu’elle soit maître du geste, mais d’abord, il allait lui montrer. Il posa sa main sur son ventre, le bras de Lily et le sien remonté en angle pour se tendre doucement quand Abel enfonça leurs mains dans son boxer. Évidemment, même lui avait un peu d’humidité au bout du sexe. Et avec la main si fine et si douce de Lily, il referma la sienne autour de son membre en laissant une légère pression sur la main de Lily. Et mon dieu, de sentir sa main… Juste le toucher, il sentit ses yeux rouler légèrement dans ses orbites, mais il reprenait rapidement le contrôle pour l’apprentissage qu’il offrait à Lily. Abel se mit à faire avec sa propre main des mouvements de haut en bas, en la faisant glisser grâce à la mouille qu’il avait sur les doigts, mais c’était la pression de la main de Lily qui jouait le jeu le plus sensuel de l’univers. « Fais-toi confiance... » Et il lâchait sa main complètement, en posant sa propre main droite sur sa taille, de le creux de sa hanche, pour s’appuyer sur elle. Cette fois-ci, c’était à elle de le maintenir debout.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Elle n'aurait jamais cru pouvoir être submergée par une telle vague de plaisir, par la simple force des doigts d'Abel en elle. Lily, elle a perdu son souffle, perdu la tête, et si le brun ne la tenait pas si fermement, probablement se serait-elle effondré sur le matelas face à eux, incapable de tenir debout. Il se mit à rire, et si elle avait eu plus de force, probablement lui aurait-elle donné un coup. Ah elle est loin, l'intello coincée du cul qui a suivi les mêmes cours que lui. Ils en ont fait, de la route, tous les deux. Mais Lily, elle ne veut pas seulement laisser Abel aux commandes de son plaisir à elle. Elle veut savoir comment lui en donner à lui, et la belle ne manque pas de le faire savoir, à sa façon. Elle manque d'expérience, certes, mais il ne faut pas avoir un doctorat pour savoir où se trouve sa partie la plus sensible, d'autant plus que Lily, elle sent bien la pression de l'érection d'Abel contre son derrière depuis le début de leur échange. Et malgré sa timidité, la brune ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire victorieux en entendant la respiration d'Abel s'interrompre brutalement, au contact de leurs bassins plaqués l'un contre l'autre. Mais Lily veut plus. Lily veut prendre le relai. Elle veut partager son plaisir, ne pas être la seule à s'endormir ivre de bonheur. Sauf que Lily, elle ne sait rien de tout ça. Alors elle demande à Abel, le supplie presque, tout juste remise de son orgasme, de lui montrer comment faire. Et évidemment, il fut surpris. Lily Abernathy demandait clairement à le caresser. Quand il se penche pour l'observer par dessus son épaule, elle passe nerveusement sa langue entre ses lèvres, et hoche la tête avec une lueur déterminée dans ses grands yeux bruns. Tant qu'il serait là, il n'y avait aucune raison qu'elle fasse une bêtise, non ?
Et finalement, il recule à nouveau. Se place de façon à lui laisser l'accès à son boxer, si bien que son palpitant rate à nouveau un battement. Myocarde en panique, elle assimile peu à peu ce qu'elle va faire. Elle va le toucher. Elle tressaillit en sentant la main d'Abel quitter son sous vêtement, et d'autant plus en sentant le fruit de sa propre excitation sur ses doigts lorsque ses mains se rejoignent. C'est à la fois étrange et... érotique d'une certaine manière. Depuis quand pensait-elle comme ça ? Pourtant, elle ne dit rien. Laisse son petit ami guider leurs mains jointes jusque derrière elle, près de l'elastique de son vêtement. Le souffle coupé, concentrée, elle hoche la tête nerveusement à ses quelques mots. « D..D'accord.. » Aucun risque qu'elle ne le suive pas, elle était paralysée. Simplement guidée par la paume du brun qui surplombe la sienne, et plonge dans le vêtement. Sous ses doigts, elle sent son membre tendu, et malgré elle, Lily elle écarquille un peu les yeux de surprise quand elle découvre l'anatomie d'Abel sous ses doigts. C'est différent de le sentir simplement dans son dos, car dès lors qu'il referme leurs mains autour de sa virilité, elle sent l'effet que ça a sur lui. Ses épaules qui se tendent, son souffle qui saute un bref instant. Lily, elle prend les commandes, elle devient marionnetiste, s'approprie doucement l'instrument du désir de son petit ami, qu'elle découvre avec son aide, dans de petits gestes qui vont le long de son anatomie. Elle a toujours eu peur d'aller aussi loin, peur de paniquer, de le blesser, ou pire, de prendre peur et de tout arrêter. Mais la brune ne ressent rien de tout ça. Malgré la gêne manifeste qui se sent dans ses mouvements hésitants, elle apprécie le contact doux de sa main autour de lui, et petit à petit, ses gestes s'affirment. Ralentissent à nouveau quand il la laisse seule, lui intimant de prendre confiance en elle. Plus facile à dire qu'à faire, songe la brune dont la main s'est paralysée autour du membre d'Abel. Mais elle voulait le faire. Elle le voulait, et elle le ferait. Alors elle ferme les yeux, serre à nouveau sa prise autour de lui, doucement, et elle reprend ses gestes de va et viens avec douceur, avec précaution. Concentrée sur sa respiration, sur la prise de sa main contre elle, elle ne pouvait que se fier à ses réactions pour faire ses mouvements, Lily. Pendant quelques minutes, elle se contente de le caresser avec plus ou moins de prise autour de sa virilité, avant de devenir plus aventurière. Elle use de son pouce pour en effleurer le bout, et à ce geste, elle le sent se tendre d'avantage encore. Alors elle recommence. Puis elle resserre un peu sa prise pour le sentir un peu plus contre ses doigts. Et ses réactions la rendent folle, d'autant plus qu'elle ne peut pas le voir, alors Lily, elle se courbe en arrière. Elle revient appuyer l'arrière de sa tête contre son épaule, pour venir enrouler sa seconde main derrière la nuque du brun, et capter son regard clair. Elle est là, courbée, lui offrant une vue entière sur son corps à demi dénudée, et elle le regarde avec un mélange de désir et de fierté. Fière de voir l'effet qu'elle lui fait. « Est-ce que... est-ce que ça va..? » qu'elle demande malgré tout, consciente qu'elle doit être loin... bien loin de se débrouiller comme une fille avec de l'expérience. Il a déjà du en connaître. Non Lily, ne pense pas à ça.
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Dim 23 Sep - 22:26
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Les caresses, les gestes, les effleurement de peau. Tout était là pour le rendre dingue. Elle avait cette capacité saisissante sans avoir touché un homme auparavant de faire des gestes obscènes qui rendaient fou de désir Abel. Lily était hésitante, au début. Elle n’osait pas, mais Abel l’encourageait tellement qu’elle finit par prendre des aises, par être indépendante et gérer les mouvements sur son membre toute seule. Et la respiration d’Abel était saccadé, comme si son coeur était près de lui lâcher tant c’était bon. Que Lily se rassure, il vivait une première fois. La première fois qu’une femme allait le faire jouir d’une simple masturbation. C’était un effet orgasmique, découplé au-delà de tout, comme si la terre s’arrêtait un instant de bouger. Rien ne l’atteignait, seule Lily et sa main menue n’ont que du sens. Elle devient joueuse en passant sur son gland pour titiller les zones les plus érogènes de la virilité d’Abel, et elle se cambre Lily, elle se cambre et Abel a les yeux plongés dans son décolleté qu’elle ne dissimule plus. Et la vue est magnifique, une chute vertigineuse dans les tréfonds de sa poitrine, il voit son corps si harmonieux, ses formes généreuses qui épousent parfaitement le corps d’Abel. Parce qu’elle n’est pas fine Lily, mais ses hanches, son cul, ses cuisses… Tout était là pour qu’Abel puisse y planter des ongles ou qu’il puisse mordre, ou s’accrocher. Elle était taillée pour lui, comme deux pièces d’un même puzzle. Abel tremblait, il perdait le contrôle et Lily avait les manettes, il poussait des gémissement graves et rauques dans le creux de l’oreille de sa belle, et la main derrière sa nuque… elle faisait absolument tout pour le faire jouir rapidement, et c’était incroyable de constater qu’elle était novice en la matière.
Il ferme ses yeux, attrapant de ses sens tout le plaisir qu’elle lui procure, il a du mal à respirer. Elle s’inquiète de savoir si elle fait bien. Elle demande à Abel si ce qu’elle fait va. Mais sa voix ne serait qu’un murmure s’il arrivait à parler, alors il se contente de hocher la tête, et pousse un râle animal. Il ré-ouvre les yeux, et il veut voir. Il veut voir la main de Lily autour de son sexe jouant avec les découvertes qu’elle faisait, ce toucher qui était nouveau. Mais cette innocence mon dieu Abel tuerait des saints pour vivre cet instant à tout jamais. Quand elle ralentit légèrement, il tenta d’ouvrir la bouche pour dire un petit mot. « Continue Lily… Je t’en supplie... » c’était une supplique. Il fallait qu’elle aille au bout, il se retenait trop depuis le temps. Il reprenait une respiration saccadée quand elle reprit son geste avec un plus d’ardeur et de ferveur qu’auparavant, c’était indescriptible. Abel avait les jambes ankylosées, comme s’il avait couru une heure auparavant, elle flanchait mais il appuyait sur la taille de Lily, un peu fort peut-être, pour se maintenir debout. Mais elle n’arrêtait pas, elle continuait et il réalisa qu’il allait bientôt jouir entre les mains de sa petite-amie. Elle allait devoir s’y faire. Dans un léger cri à la limite du grognement, le bas-ventre qui explosait de plaisir, les mains qui tremblaient, les genoux qui tentaient de céder et Abel qui voulait rester debout, il éjacula dans la main de Lily, tâchant le sol par la même occasion. Il avait des spasmes, il avait du mal à se calmer. « Ouf... » Il était soufflé. Et étrangement, épuisé. Il n’avait jamais vécu ça.
Quand Lily lâcha l’emprise de sa main, Abel eut un dernier spasme et d’une main discrète remonta son boxer, pour tenter de garder un minimum de sensualité dans ce moment. Et il savait comment. Il prit la main propre de Lily et marcha tant bien que mal, avec le peu de force qui lui restait, jusqu’à la salle de bain. Il se remit derrière elle, mais cette fois, ils étaient face au miroir. Il passait ses bras autour de ses bras et alluma le robinet pour passer la main de Lily sous l’eau, la rinçant, lui frottant doucement les doigts, lui passant le poignet et la paume de la main. Il la regardait dans son reflet, un petit sourire au coin des lèvres. De sa main libre, il passa un doigt sur sa joue. « Tes joues rouges... » Il remonta vers un œil et passa doucement juste en dessous des cils à ras. « Tes yeux brillants... » Son doigte décida le long de son épaule marqué par les cicatrices mais dont Abel se fichait. « Ta peau qui transpire encore… » Il se dirigea vers sa gorge, en passant un doigt dessus obligeant légèrement Lily à pencher sa tête en arrière. « Ta respiration qui ne se calme pas... » Puis doucement, de son doigt dans son cou, il glissa juste au dessus de son soutien-gorge où le bout de son sein pointait vers le haut, justement un effleurement. « Tes seins qui se gorgent d’envie ... ». Il vint l’embrasser près de l’oreille, toujours sans la lâcher du regard. « J’adore te voir dans cet état. C’est la plus belle image du monde... » Lily avait les cheveux défaits, des mèches dans tous les sens, les lèvres rougies, la peau humide et transpirante. Ouais. Le plus beau tableau au monde. « Lily, c’est la première fois que j’vis un truc aussi intense... » Il n’avait pas besoin de la rassurer, il voulait lui faire comprendre que c’était la vérité.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Elle cherche son rythme, s'adapte à ses soupirs, hésitante, Lily. Doit elle aller plus, moins vite ? Plus ou moins fort ? Elle sait que tout dépend de ses gestes, et elle a peur de faire mal, Lily, de faire le geste de travers qui brisera toute la magie du moment. Pourtant, les soupirs d'Abel contre son oreille parlent pour lui. Elle se penche en arrière, demande malgré tout si ses gestes lui conviennent, s'il attend plus de sa part. Ses râles de plaisir répondent à eux seuls à l'étudiante, qui s'improvise élève appliquée dans une matière plus que spéciale ce soir. Elle sent alors le regard d'Abel qui dévie, se pose sur sa main autour de son sexe, et malgré elle, la curiosité la gagne, la brune. Elle mord sa lèvre inférieure, et baisse les yeux, penche la tête sur le côté pour voir sa main qui s'active autour de sa virilité. Et il est vraiment bien monté. Comment est-ce que ça ira l.. non. non, ne pas penser à ça, pas tout de suite. Les pensées de Lily s'égarent, et Abel semble en souffrir malgré lui car la belle a ralenti. Presque aussitôt, elle reprend ses gestes avec plus de ferveur et d'assurance, serre sa paume autour du membre de son petit ami, et celui-ci semble commencer, lentement mais sûrement, à perdre pied. Sa prise autour d'elle se raffermit, et elle gémit sous la force de sa main sur sa taille. Le corps de Lily bascule à nouveau. Elle sent que bientôt, il va atteindre ses limites. Elle n'y connaît rien, mais ses souffles parlent pour lui. Alors elle revient déposer des baisers mouillés contre son cou, tout en susurrant son prénom comme une prière, à répétition, très lentement. Jusqu'à ce qu'il vienne, lui arrachant un léger sursaut. Elle sent le corps du brun qui flanche, et rapidement, sa main vient à être couverte du fruit de ses caresses. Et si dans un premier temps, Lily elle grimace un peu, elle ne peut retenir un petit sourire satisfait, à l'idée d'avoir réussi à faire jouir Abel pour leur première nuit ensemble.
Elle reste immobile un moment, sans trop savoir quoi faire, quoi dire, comme si tout à coup la poupée retombait sur la terre ferme. Heureusement, Abel prit rapidement les choses en main - enfin, surtout sa chose pour la ranger hm - avant d'entraîner la brune encore hébétée et à bout de souffle dans la salle de bain. Placés tous les deux face au miroir, elle préfère largement baisser les yeux sur l'eau, et sur la caresse des doigts d'Abel sur les siens pour la nettoyer du fruit de leurs premiers ébats. Elle se sentait comme une enfant prise en charge par un adulte, soudain très intimidée par la situation. Puis elle sentit son regard peser sur elle. Et c'est là que Lily, elle se décide à lever les yeux vers le miroir, en demandant un petit « Qu'est-ce qu'y a...? » timide. Ses mains toujours sous l'eau, elle regardait leurs deux silhouettes devant le miroir. Et Abel commence doucement à tracer un chemin sur son corps, part de ses joues pour remonter sur ses yeux, glisser jusque ses épaules encore luisantes de sueur... Et elle se regarde à mesure qu'il parle, Abel. Voit sa silhouette épuisée, essouflée, marquée par ce qui aura indéniablement été le moment le plus intense de sa vie... pour l'instant du moins. La belle passe sa langue entre ses lèvres sèches et son visage recule contre la clavicule du brun quand celui-ci glisse son doigt contre sa gorge encore affolée. Quand ses doigts chutent jusque la pointe de ses seins, elle mord l'intérieur de sa lèvre pour retenir un frisson. En vain. Et ce regard qu'il lui porte est indécent. Terriblement indécent. Finalement, elle pivote la brune, fait enfin front à Abel en pleine lumière, pour voir son visage encore rougi, ses cheveux bruns, humides, plaqués sur son front, qu'elle balaie d'un geste de la main. Son corps encore moite, parfaitement dessiné, si bien que Lily, elle passe ses bras derrière son dos pour venir poser un baiser contre son torse. Elle lève les yeux pour croiser son regard, et enfin, elle esquisse un sourire en retour. « Qu'est-ce que tu fais de moi Abel Silverstein... » qu'elle souffle dans un rire léger, embrassant son menton, pour monter sur la pointe de ses pieds et chercher ses lèvres avec douceur et sensualité. Elle passe sa langue sur sa lèvre inférieure, ouvre les yeux pour capter son regard, et quand elle se sépare de lui, elle garde ses mains dans son dos, allant et venant le long de sa colonne vertébrale. « L'attente en valait la peine... Je suis heureuse de ne jamais avoir... vécu de tel moment jusqu'à toi. » Elle effleure son nez avec le sien, tendrement, et ajoute enfin « Et j'espère bien rester la seule capable de provoquer de telles réactions chez toi... » Elle se hisse dans ses bras pour un nouveau baiser. Plus fugace, ponctué d'un rire. « Je crois que je vais prendre une douche avant d'aller dormir. » Non pas qu'elle se sente sale, mais... elle sentait encore les ravages des caresses d'Abel sur son propre corps. Puis Lily, elle regarde vers la cabine de douche, et elle demande d'une petite voix : « Tu veux y aller en premier ou... » ou tu veux peut-être y aller ensemble ? est-ce qu'elle allait réussir à tomber l'entièreté de ses vêtements ?
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Dim 23 Sep - 23:49
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Quand Lily se retourna pour lui faire face, il savait qu’il n’aurait plus la force d’aller plus loin avec elle. Pas qu’il n’en avait pas envie, mais l’intensité de cet instant était tel qu’il avait prit une ampleur au-delà de toute son énergie. Alors il se laissa guider par les baisers de Lily qu’il lui rendait à tout va, baisant ses lèvres à plusieurs reprises. Il aimait tellement cette fille, mon dieu. Il avait ses deux bras autour de sa taille, la caressant du pouce légèrement, tendrement. Il aimait la regarder, parce qu’elle portait les marques de l’éternité, dans ses yeux, des petites tâches d’or qui la rendait encore plus irréelle. « J’espère faire toi l’experte la plus rigoureuse qui soit. C’est mon but ultime ! » Il riait aussi, à l’unisson avec elle ; quand avait-il découvert un bonheur aussi parfait ? Ce matin encore ils étaient deux étrangers, et ce soir, ils s’aimaient depuis des années. Il passa une main derrière son oreille pour remettre une mèche folle en place et garda ses doigts sur sa joue. Il vint poser un baiser chaste, presque religieux sur ses lèvres. Il avait envie de lui promettre le monde dans ce geste. Et il avait besoin de lui rappeler quelque chose. « Je t’aime Lily. Je t’aime. » Il la regardait droit dans les yeux, il ne voulait pas qu’elle l’oublie, jamais. Elle l’avait fait une fois, et il avait cru en crever. Aujourd’hui, il avait besoin qu’elle s’en rappelle. Elle rajoute une petite phrase empli d’un fond de jalousie non dissimulée et Abel fronce le nez en souriant de toutes ses dents. Il passait une main sur sa nuque pour venir lui masser les cervicales, légèrement, sans une pression trop importante, et elle s’avança plus vigoureusement pour un autre baiser couplé de son rire magique. « Oh, je te promets que tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. C’est la première fois qu’on me fait jouir… comme ça. » Il appuyait son dire à prenant la main de Lily, comme ça. Avec ces doigts là. Ces doigts souillés quelques secondes plus tôt par le sperme d’Abel, sans honte aucune. Elle proposa de prendre une douche, et Abel vit bien l’hésitation qui se jouait dans les yeux de Lily. « Oui, j’y vais. » Il entra dans la cabine de douche, seul. Au début. Il enleva son boxer sans aucune gêne et le balança à travers la pièce. « Ca va, j’le mettrais après dans le panier ! » Il leva les mains innocemment, et tendit son bras à Lily. « Viens, je t’aide. » Et il la tira contre elle.
Abel avait toujours été à l’aise avec son corps, donc c’est naturellement qu’il était dans le plus simple appareil devant Lily. Mais cette dernière n’avait pas sa facilité, et ce moment qu’elle avait vécu avec elle était de loin le plus intime qu’elle ait connu. Alors Abel prit les devants. Parce qu’il adorait le faire. « N’aie jamais honte de rien avec moi. Tu es resplendissante. » Et il garda Lily en face de lui, la tête penchée sur elle pour y déposer un baiser sur le bout de son nez. Il glissa une main dans son dos et il détacha son soutien-gorge qu’il balança à travers la pièce aussi. « Oui, je vais le mettre dans le panier aussi ! » Il roula des yeux en riant. « Mais on est pas à égalité, là. » Un sourire en coin, il leva un sourcil, laissant Lily maître de la suite.
J'ai 22 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien, y a du boulot à rattraper. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et terriblement amoureuse d'un comateux depuis un an. Informations supplémentaires ici.
Chaque fois qu'il le dit rend la scène un peu plus réelle. Parfois, Lily, elle a encore cette impression d'être dans le coma, en plein fantasme tiré de son imaginaire, et elle a peur, si peur de se réveiller un jour, et de réaliser que tout ça n'était que le pur fruit de son imaginaire. Croiser à nouveau Abel de loin, en amphi, sans pouvoir jamais sentir la caresse de ses lèvres contre les siennes... Ce serait de la torture. De la torture pure et dure. Mais il était là. Debout tout contre elle, à effleurer ses lèvres tout en lui répétant qu'il l'aime, son regard rivé dans le sien. Et le sourire de la brune s'agrandit, comme touchée en plein coeur par ces mots qu'elle ne se lassera probablement jamais d'entendre. « Et je t'aime Abe... Je t'aime plus que ma propre vie. » Et elle débordait de sincérité dans ses mots, Lily. Jamais rien n'a eu autant de valeur que l'amour qu'il lui porte. Rien.
Et malgré elle, la jalousie pointe un peu, ce qui n'échappe pas au brun. Lily, elle peut pas s'empêcher de jalouser ces filles, qui sont passées par son lit. Et elle sait qu'elles sont nombreuses... Trop nombreuses. Pourtant, après un baiser voler à son cher et tendre, celui-ci ne tarde pas à la rassurer. A lui avouer qu'à sa façon... Elle aussi, a fait sa première fois pour Abel. Elle pince les lèvres et rosit de plaisir, en fronçant le nez, baissant les yeux sur leurs mains entrelacées. « Tant mieux... » avoue-t-elle à demi mot, tout en serrant sa main un peu plus fort dans la sienne. Puis elle se rend à l'évidence, Lily : ils ont besoin d'une douche. Reste à savoir qui y va en premier... ou s'ils y vont ensemble ? Quand Abel décréta qu'il y allait, elle se contente de détourner les yeux et de hocher la tête sans un mot. Enfin, jusqu'à ce qu'un boxer vole au milieu de la pièce, sous les yeux de Lily. « Abel ! » Pas le temps de le réprimander, que déjà le brun assure qu'il compte le ranger après. Elle se risque à un regard dans sa direction, bras levés innocemment, et surtout, elle tente d'éviter de laisser son regard courir sur son corps. Ce qui risque de devenir difficile, puisque le jeune homme lui tendit le bras. Lily elle lève les sourcils, surprise de prime abord. Puis finalement... Elle enroule des deux mains autour du bras d'Abel pour se retrouver dans ses bras.
Et c'est le retour de Lily la timide. Elle reste là, plantée contre lui, sans oser baisser les yeux même si elle sait très bien ce qu'elle va y trouver, pour l'avoir touché elle-même. Pourtant, elle n'ose plus. Elle reste là, en sous vêtements, paralysée par ce je ne sais quoi qui s'appelle timidité, alors qu'il y a dix, quinze minutes à peine, Abel avant sa main plongée au coeur de son intimité, soit quelque chose de bien plus indécent que sa simple nudité. Seulement voilà, c'est Lily. Et Lily, elle a besoin de se faire à tout, absolument tout. « Je... » Elle passe sa langue entre ses lèvres, mais comme s'il lisait dans ses pensées, Abel l'interrompt. L'encourage à ne jamais rougir de ses formes, de sa nudité devant son regard. « Même ma soeur ne me voit plus nue depuis que j'ai six ans » Avoue-t-elle dans un rire timide, alors qu'Abel passe une main dans son dos pour faire sauter les agrafes de son soutien gorge, le vêtement glissant presque aussitôt de ses épaules pour disparaître sur le sol de la salle. « Tu as bien intérêt » dit-elle d'un ton faussement menaçant, en luttant pour ne pas cacher sa poitrine devant Abel. Ses mains se balancent, nerveusement, quand il lui rappelle qu'il reste un vêtement. Lily baisse les yeux sur son shorty noir, et pince les lèvres. « Oui... ok... d'accord. » Comme si elle s'encourageait toute seule, elle murmure ces quelques mots tout en se tournant de profil. Du bout des doigts, elle saisit les bords du vêtement fin, pour venir le faire glisser le long de ses jambes, et le jeter à son tour dans la pièce, avec le reste. « On est plus à un truc près je suppose.. » Elle laisse échapper un rire gêné, et n'ose plus regarder Abel, malgré elle. Alors doucement, Lily tend la main vers le jet d'eau chaude qu'elle allume, laissant la vapeur et les gouttes envahir la cabine, ruisseler sur leurs peaux. Comme plus tôt dans la journée... tous les vêtements en moins. « Parfois, j'ai l'impression d'être une enfant, c'est fou. » qu'elle marmonne plus pour elle qu'autre chose... avant de risquer un regard timide en direction d'Abel. « Je te fais pas pitié, avec mon manque cruel d'expérience à 22 ans ? » qu'elle demande nerveusement, en passant une main dans ses cheveux.
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Lun 24 Sep - 9:33
Abel Silverstein
J'ai 22 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors mal. Sinon, j'ai perdu la mémoire et j'ai effacé de ma mémoire en me réveillant du coma la femme de ma vie.
Elle rentre discrètement dans la cabine de couche, et comme un peu plus tôt dans la journée, ils se retrouvent à l’étroit dans l’habitacle de la salle de bain. Une Lily toute timide, gênée, se trouve en face d’Abel, et il adore la voir comme ça. Parce que quand elle fait des choses comme ça, c’est là qu’elle donne son entière confiance à l’homme qu’elle aime, là qu’elle se dévoile réellement, ses pudeurs et ses complexes, mais son don de soi aussi. Quand Abel finit par dégrafer son soutien-gorge, il ne regarde pas sa poitrine. Parce que ce n’est pas ce qu’il cherche. Il la regarde dans les yeux, la poitrine de Lily collée contre son torse car ils manquent de place. Il passe une main derrière son oreille, puis dans ses cheveux, puis dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Il pourrait mourir maintenant, sa vie était comblée. En hocha la tête, elle retire enfin le dernier sous-vêtement qu’il lui reste mais son visage tourne au cramoisi. Et ça a le don de faire rire Abel. Au fond de ses yeux, il voit tout l’amour qu’elle lui porte, parce qu’il n’a pas envie de douter d’elle, il sait qu’elle l’aime, et elle sait qu’il l’aime. Il n’y a plus de mensonge, plus de secret, que des vérités qui les libèrent de leur maux les plus ancrés. « T’es une novice, ça fait pas de toi une enfant. » Encore une vérité. Et Lily alluma le jet d’eau qui remplit la cabine de vapeur et d’eau chaude. Il en profite pour prendre le savon, se frotter les mains avec et commencer à frotter le corps de Lily, tout doucement. Il passe sa main sur ses épaules, ses bras, son dos, ses reins, il s’aventure légèrement sur ses fesses mais pas trop. Après ce qu’ils venaient de vivre, ce qu’elle venait de vivre, il n’avait pas envie de la traumatiser. Il lui laisserait faire les parties les plus intimes de son corps.
Elle se souciait du plaisir d’Abel plus que du sien, et c’était touchant. Mais Abel avait envie de lui faire découvrir son corps, qu’elle soit à l’aise, qu’elle l’adore même. Il avait envie qu’elle soit aventurière –et elle l’avait été. « Non, tu ne me fais pas pitié. Qu’il est moche ce mot. Au contraire. » Il réfléchit une seconde, passant une main sur son visage et il sourit en coin, en évitant le regard de Lily, toujours en marquant son visage d’un petit trait fin étiré vers le haut. « Pour être tout à faire honnête… » Il joue avec son index et son mâchoire comme deux jambes d’un bonhomme en remontant le bras de Lily vers son épaule, puis son cou. « C’est ce qui m’excite le plus… » Il fit une moue étrange, un peu gêné par son aveu, parce que c’était réellement son innocence qu’il trouvait stimulante. Il contractait légèrement la mâchoire pour faire passer le malaise et il glissait sa langue entre ses lèvres. « J’aime à savoir que c’est la première fois que tu fais ce genre de chose, j’sais pas… c’est… t’as vu dans l’état que tu m’as mis ? » Il haussait les épaules pour appuyer son geste en revenant prendre son regard rapidement dans le sien. Cette douche, c’était une idée géniale, il ne savait pas qu’il en avait autant besoin.