J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro avait souri, toujours de son sourire parfait, vers la jeune femme. Oh, elle avait toujours peur. La plupart du temps, il ne se forçait même pas pour la surprendre … mais quand en plus il mettait du sien, ça ne louper jamais. Il avait tout de suite envie de l’embrasser pour se faire pardonner mais… bon ça c’était toujours l’éternel autre histoire. Il sourit encore plus quand elle utilisa le mot espagnol. Cette bouche impertinente lui donnait envie de lui apprendre plus de mot pour l’appeler, le définir, dans sa langue maternelle. Est-ce étrange que ça lui fasse autant plaisir ? Réponse : Oui. Mais tant pis, c’était son petit plaisir coupable de la journée.
- je te suivrais au bout du monde, princesa, dit-il en la suivant.
Clairement le « paie pas de mine » pour lui, c’était bien pire que ce qu’elle venait déjà de lui présenter … bien, bien pire que ça. Alors il n’avait pas trop peur encore. Puis la jeune femme était bien trop raffinée pour l’amener dans un coupe-gorge. Non, il n’avait pas besoin qu’elle le prévienne. Il lui faisait totalement confiance. Il observait les tenues, le fatras, la manière de ranger. Etrangement, il se sentait à l’aise pour le moment. Il était… presque naturel de se retrouver ici. Presque naturel, pas totalement. Il se demandait un instant à quoi la jeune femme pouvait ressembler en costard cravate, comme un mannequin qu’il avait vu en vitrine une fois.
- Bounjourno, dit-il poliment en essayant de refaire l’accent italien pour paraître amicale auprès de l’homme.
Il avait cependant dit le mot bas, et n’était pas sûr d’avoir été entendu… Tant pis. Il était à l’aise par le bordel ambiant et … le fait que tout semblait être noble, simple, épuré, et non mis en lumière comme la jeune femme aimait étrangement faire … Il la laissa parler avec la jeune femme, observant de chaque côté. Il suivit ensuite l’homme sans rien dire… il baragouina à peine un « oui oui » pour le suivre. L’homme le prit pour l’amener partout, lui montrer des choses, des trucs, des machins. Il ne comprenait pas un seul mot de ses propositions … Il lâcha plusieurs fois un regard inquiet vers Jenny … elle n’allait pas l’aider vraiment ? Quand le tailleur lui demanda ses préférences, il jeta un nouveau regard en panique vers la blonde.
Il avait retenu le nom des tissus et en montra deux en utilisa parfaitement le terme italien qui avait été donné, bien qu’incertain, il se sentit obligé de frotter sa nuque pour représenter la honte.
- On dirait en tout cas que ce sont les deux tissus qui sont les moins … lourds ? continua-t-il en se frottant et en faisant un pas en arrière.
Il se prit le pied dans un porte-manteau, le rattrapa avant qu’il ne tombe sur le sol, s’excusant en espagnol malgré lui avant de revenir vers la jeune femme.
- Aide-moi, murmura-t-il vers elle et en lui tendant la main pour qu’elle descende de son tabouret et le suive dans cet enfer !
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Aussitôt assise, Jenny s'était remise en quête des bijoux parfaits. Elle avait créé un moodboard, envoyé des références, contacté de nouveaux artisans. Mais tandis qu'elle se perdait dans des méandres d'or blanc et de diamants, elle prit conscience de l'étrange silence qui régnait dans la boutique. La voix d'habitude si joviale de Giovanni se faisait de plus en plus hésitante, et elle n'entendait même pas le moindre son émanant de son client. Interloquée, elle releva les yeux de son écran juste à temps pour observer le jeune homme se prendre les pieds dans un porte-manteau, le rattraper de justesse, et se diriger vers elle d'un air confus qu'elle ne lui avait encore jamais vu. Elle sourit en coin. C'était bon de réussir enfin à le déstabiliser. Il était presque mignon comme ça.
"- Je retire ce que j'ai dit, t'es peut être un cas désespéré", murmura t-elle en retour en se levant de son tabouret.
En deux enjambées elle rejoint Giovanni qui avait commencé à mettre quelques vestons sur le côté. Le tailleur leva un oeil surpris vers elle, lui qui avait l'habitude de procéder avec son client avant tout. Mais il prit la parole comme si de rien n'était.
"- Nous avons donc choisi deux typologies de tissus, la laine en 200g et le mélange de soie, Monsieur souhaite un costume léger à porter.
- Très bon choix, approuva Jenny en examinant les vestons.
- Pour la couleur, j'ai pensé à un brun taupe au vu de la carnation de Monsieur, mais il faudra essayer plusieurs couleurs, sans perdre de vue le bleu nuit de votre robe Mademoiselle, ajouta le tailleur en fouillant dans ses cintres à la recherche d'autres ensembles.
Jenny jeta un coup d'oeil vers le grand brun qui visiblement, ne savait pas où se mettre.
- Ajoutez un crème et un vert profond à votre sélection," fit-elle en essayant de s'imaginer comment faire ressortir au mieux ses yeux bruns.
C'était clairement son point fort, alors il devait les mettre en valeur.
Après plusieurs discussions, ils parvinrent enfin à choisir 5 costumes 3 pièces, que le tailleur apporta en cabine. Enfin cabine étant un grand mot, il s'agissait d'un rideau tiré dans un coin de la pièce. La blondinette ne tenait plus en place, c'était son moment préféré : juger si oui ou non, elle avait eu les bonnes intuitions sur ses choix, et commenter tout ce qui n'allait pas ou au contraire, quels éléments étaient à garder absolument.
"- Allez c'est ton moment, maintenant je ne peux plus t'aider", glissa t-elle au jeune homme tandis que Giovanni était allé chercher une chemise blanche qui servirait de base aux costumes.
Il revint bien assez vite, chemise et épingles à nourrices en main. Généralement, il faisait ses premières retouches directement en sortie de cabine pour ajuster la coupe au mieux sur la silhouette du client. En attendant que l'essayage se fasse, Jenny se mit à arpenter la collection de noeuds papillons tous plus élégants les uns que les autres, et se mit à choisir ses préférés. Elle aurait pu ne jamais s'arrêter !
Puis un froissement de rideau se fit entendre, et Giovanni présenta fièrement sa "création", un grand sourire aux lèvres. Le visage de Jenny s'illumina et elle marqua un temps d'arrêt pour contempler la vision qui lui était offerte. Ce 3 pièces d'un gris perlé très clair en mélange de soie était à couper le souffle. Elle qui d'habitude avait tant de choses à dire, des détails à reprendre, des associations qui ne lui plaisaient pas, elle avait l'herbe coupée sous le pied. La blondinette s'approcha, à la recherche d'un défaut qu'elle ne trouvait pas. Les épingles étaient placées stratégiquement pour mettre en valeur la silhouette athlétique du grand brun, sans lui donner l'impression d'être saucissonné dans ces couches de tissu. L'éclat froid de l'étoffe faisaient ressortir à merveille ses yeux bruns. La parure d'un roi, cela ne faisait pas le moindre doute.
"- C'est parfait Giovanni", souffla t-elle sans lâcher le jeune homme du regard.
Elle lui tendit l'un des noeuds papillons qu'elle avait repéré. Un bleu nuit qui se rapprochait fortement de la teinte de sa robe. Elle n'avait aucun doute, son roi allait être à tomber par terre avec ce combo.
"- Essaye-le, il y a en a d'autres s'il ne convient pas."
Il allait convenir, elle le savait. Giovanni lui lança un regard malicieux auquel elle répondit par un sourire reconnaissant. Encore une fois, le magicien italien avait fait brillamment son travail. Et Jenny n'en revenait pas, mais ce garçon était fait pour porter de la haute couture, car il était absolument superbe en toute objectivité.
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Clionestra
Jeu 1 Sep - 11:48
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Cela l’amusait. Il avait bien vu son petit sourire en coin, trop adorable mais qu’il se fasse saucissonner dans un tissu rêche que de le dire. Elle avait été amusée de son trouble … et de sa proportion à paniquer. Oh. Il allait se venger. Il avait un anniversaire de petit frère, et il allait trouver une méthode pour qu’elle aussi vienne demander de l’aide… Il avait l’impression que d’être en face du tailleur était plus compliqué que se trouver devant le chef d’une bande rivale. Non. Ce n’était pas une impression. C’était un fait. Le fait est qu’il n’était pas dans son élément, malgré le désordre. Il aurait dû se douter que, malgré l’ambiance simple et tranquille, il était dans les enfers de la bourgeoisie.
Il en avait eu la tête qui tourne de voir tous les tissues, costumes, nom de costumes, nom de tissus et tout le reste. Cela lui avait donné envie de partir en courant et avec de grandes enjambées. Il était resté seulement pour la blonde qui était revenu lui sauver la vie par la suite. Pourquoi Diable n’avait-il pas commencer par-là ? Ce n’était pas mieux quand elle prenait toutes les décisions ? Non, parce qu’elle pouvait bien lui demander d’être le roi du bal, lui ne savait pas comment on était censé l’être ! Et quand il pense qu’il mettait autant d’énergie pour ça, ça le fatigué encore plus. Elle avait dit ne plus pouvoir l’aider une fois dans la « cabine ». La preuve qu’il était totalement perdu ? Il n’avait fait aucun commentaire un peu sexuel sur la proposition de la jeune femme. Il avait simplement cligné des yeux en observant les choses qu’il était censé mettre.
Lui qui vivait à partir de jogging et de débardeur. Il allait avoir chaud… très chaud. Il allait transpirer, il allait donc puer et la jeune femme n’aurait jamais son roi à la noix. Il respira et passa les habits en espérant ne pas les déchirer ou les abimer se faisant. Ensuite, il fut manipulé par l’homme et resta silencieux en le regardant faire. Même en ayant une très bonne mémoire, Alejandro ne comprenait pas un seul geste que l’homme faisait contre le tissu. Il aurait pu lui piquer l’aiguille dans le bras qu’il n'aurait pas chercher à comprendre plus.
Si le tailleur faisait un sourire Colgate, Alejandro lui avait toujours sa tête de lapin prit dans les phares d’une voiture. Il ne savait pas si c’était censé lui allait, mais il avait l’impression de … de ne pas être lui. Lui, il n’était rien. La jeune femme lui avait assez dit, ou assez pensé… Une personne comme lui, ça ne s’habillait pas ainsi … Il était trop bronzé, trop latino, trop tatoué, trop musclé, trop pauvre pour que ce genre de vêtement ne lui donne pas un aspect de costume grotesque … Il était déguisé pour le carnaval de l’école, comme en maternelle, super.
Alors qu’il allait faire le commentaire, bien plus poliment cependant, il entendit la jeune femme dire que c’était parfait. Il releva les yeux vers elle et essaya d’en voir les « mais » qui aurait dû arriver. Il n’arriva pas. Il pencha la tête sur le côté alors qu’il se laissa à nouveau tripoter par l’homme. Aucun homme ne l’avait tripoté à ce point … C’était étrange. Il pencha la tête sur le côté pour regarder la jeune femme.
- Si tu aimes tant habiller les gens, pourquoi tu n’essaies pas de travailler dans la mode ? dit-il alors pour essayer de sortir de ce mutisme dans lequel la situation l’avait plongé.
Il observa autour de lui. Giovanni semblait très doué, très bon, et simple. La jeune femme n’aurait pas ce genre de boutique. Elle aurait certainement des vêtements beaucoup plus chics, des robes, des jupes, des chapeaux et des sacs pour s’assortirent avec la couleur du vernis mis le matin … mais elle semblait aimée trouver les associations parfaites pour rendre tout plus… « présentable ». Lui, c’était limite s’il ne prenait pas des chaussettes au pif dans la panière le matin. Il était déjà plusieurs fois allait en cours avec des chaussettes différentes … ou les mêmes mais avec un dessin au marqueur dessus. Lubie de Carlos quand il était petit, et qui avait toujours ses marques sur une grande quantité de chaussettes. Il observa la jeune femme en attendant que tout soit validé… Elle n’espérait tout de même pas qu’il valide, lui aussi ? Déjà, c’était elle qui payait ce costume certainement hors de prix, et en plus il avait une vision de la mode proche des naturalistes. En gros, pour être parfait, soyons tout nu, ça évite de se prendre la tête.
- Tu n’as pas peur que je transpire là-dedans, demanda-t-il enfin en essayant de vocaliser ses paroles, est-ce qu’il n’y aurait pas un … …
Il fit un geste vers sa manche qu’il fit semblant de couper pour essayer de parler du fait qu’il demandait s’il n’était pas possible d’avoir une veste sans manche … mais les vestes sans manche ça serait moche … il demanda une seconde pour rechercher, en utilisant sa mémoire, dans la boutique ce qu’il voulait dire par là. Puis, une fois trouvé dans le désordre ambiant, il montra d’un geste ce dont il voulait parler. Et réalisa qu’il en avait en faite un sur lui.
Oui, question mode, c’était un boulet.
- ça, dit-il en montrant la pièce du costume qui était sous la veste. Je veux dire, pendant le bal ça ne risque pas de faire … moche si j’enlève la veste à cause de la chaleur.
Il se pinça les lèvres encore en réfléchissant. Oui, il était ridicule. Et oui, ça pouvait se sentir à sa tête qu’il faisait de son mieux pour faire comme il faut. Il observa Giovanni un instant pour voir si l’homme pourrait lui porter secours, à son tour…mais vue que la première fois, c’était de lui dont il avait eu besoin d’être sauvé … Il avait l’impression d’être un lion dans un cirque, en train de se faire habiller par son dresseur et un styliste pour lui enfiler une robe à tuiles…
- Je suis désolé Jenny, je ne suis pas très doué mais c’est la première fois que je mets ce genre d’habits alors je suis pas … habitué, lui dit-il alors qu’il se frottait à nouveau la tête pour illustrer sa gêne.
Là, tout de suite, il se maudit d’avoir eu envie d’aider la jeune femme. Il avait l’impression d’être ridicule de bout en bout et ça le rendait fou. Et il remarqua aussi que ce fut la première fois où il utilisa son prénom... mais ça c'était une autre histoire.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
C'était une scène d'un comique sans nom qui se déroulait sous ses yeux. Le grand brun tournicotait dans tous les sens, mal à l'aise dans ses mouvements, et le regard désespéré. Le vieux tailleur l'observait fièrement, déjà entrain de s'imaginer les éventuelles retouches qu'il allait apporter aux vêtements. Et Jenny se retenait fort de rire en voyant ce qu'elle avait provoqué. Pour rien au monde elle n'aurait raté ça. C'était vraiment trop drôle.
"- Ne fais pas cette tête tu ruines le tableau", commenta t-elle en essayant de garder son sérieux.
Il finit par sortir de son mutisme en détournant le sujet subtilement. Jenny souffla du nez.
"- C'est bien plus sympa d'être du côté client dans la monde, crois-moi."
La blondinette adorait l'univers du luxe, de la mode, et des défilés, évidemment. Mais elle préférait se couper un doigt que d'y travailler. C'était tellement mieux de se faire pomponner et choyer en tant que client VIP, plutôt que d'être de l'autre côté du rideau, à se plier en quatre à longueur de journée. Non vraiment, sa place de cliente lui allait très bien.
Elle soupira. Bien qu'il soit magnifique à couper le souffle, son attitude n'était pas encore celle d'un roi. Une fois le costume finalisé, elle lui ferait des cours de bienséance, pour qu'il apprenne à se mouvoir correctement dans cette tenue. A croire qu'il n'avait jamais porté de costume de sa vie. A moins que ce ne soit vraiment le cas ? Non c'est impossible... si ?
Il lui posa une question qui lui parut si saugrenue qu'elle ne comprit pas tout à fait au début.
"- Tu parles du gilet ?" s'enquit-elle hasardeusement.
Il parlait bien du gilet. Comment ne pouvait-il même pas connaître cette désignation ? Puis elle entendit sa question ne put se retenir de pouffer en levant les yeux au ciel.
"- Mais enfin le gilet est précisément pensé pour que tu puisses retirer ta veste tout en restant élégant ! Tu n'en as jamais vu ?"
Elle était sincèrement surprise. Tout de même, d'accord il était boursier, d'accord il ne roulait pas sur l'or, mais tout le monde avait déjà porté ou au moins vu un trois pièces non ? Apparemment non, puisqu'il s'excusa pour sa maladresse. Et peut être sans y prêter attention, il prononça son prénom. Il avait une consonance tout à fait singulière dans sa bouche. Elle réprima un frisson. De malaise ? Ou autre chose ? Elle ne s'y attarda pas.
"- Ce n'est rien je t'apprendrai à t'y habituer avant le jour J, fit-elle simplement. Tu es impeccable comme ça, il ne te manque plus que l'attitude et tu auras tout le lycée dans ta poche."
Elle était confiante là-dessus. Aucun doute, ils feraient un carnage ensemble.
"- Tu peux retourner te changer, je vais régler les derniers détails avec Giovanni, dit-elle en se détournant. Et attends-moi avant de t'enfuir, je veux encore te briefer sur le déroulé des élections."
Sans attendre ses protestations, elle rejoignit le comptoir où Giovanni lui tendit discrètement une note pliée, dont Jenny prit connaissance avant d'ouvrir le chéquier au nom de son père. Elle y apposa le montant et coupa le chèque. Une bonne chose de faite ! Le tailleur lui expliqua les quelques altérations qu'il allait apporter notamment au veston et au pantalon, et Jenny approuva ses choix.
Ils prirent congé de l'artisan et, tout en redescendant sur l'avenue principale, Jenny jeta un regard nouveau sur le brun à ses côtés. Quel dommage qu'il se contente d'un simple t-shirt et d'un jean, s'il s'habillait tous les jours en costume, il aurait le monde entier à ses pieds ! Elle le laissa reprendre ses esprits quelques minutes, et lorsque son air faon apeuré disparut de son visage, elle reprit la parole.
"- Je te disais donc, le déroulé des élections. En elle-mêmes les élections sont très simple : chaque participant du bal - professeurs et administration compris - vient voter une fois dans l'urne présente à côté de l'estrade principale, puis quand minuit sonne, le comptage des voix a lieu, et le roi et la reine sont annoncés. Généralement, tout le monde est pressé autour de l'estrade à ce moment là, et tu es accueilli avec des acclamations et des applaudissements au moment de monter sur scène. Tu dois sourire, remercier chaleureusement chaque personne que tu croises jusqu'à ta montée sur scène. Puis une fois qu'on t'aura posé la couronne sur la tête, tu dois faire un petit discours d'une dizaine de phrases. Bien évidemment, il faudra écrire ce discours en amont et l'apprendre par coeur."
Elle fit une pause, pour le laisser assimiler les informations.
"- Pour être élu, il y a deux phases cruciales. L'avant bal, et pendant le bal. Avant le bal, tu dois faire en sorte que ton nom soit sur toutes les lèvres, et que la rumeur dise que tu es pressenti pour être élu. Je me charge de ça avec les filles. Contente-toi d'être sympa avec les gens, mais garde un peu de distance c'est pas mal de se donner un air un peu mystérieux."
Et j'apprécierai moyen de me faire piquer mon roi sous le nez encore une fois.
"- Ensuite pendant le bal, ton entrée doit être remarquée. Tu dois être absolument superbe, faire en sorte que toutes les têtes se tournent quand tu poses le pied hors de la voiture. Mon père a une très belle Bentley de collection, on l'utilisera et je la ferai décorer. Tu dois sortir en premier et me tendre le bras. Mais on s'entrainera pour ça aussi ne t'en fais pas. Une fois ton arrivée fracassante faite, tu dois avoir l'air tout à fait radieux, faire des compliments à tout le monde, sourire sans arrêt, te montrer sur la piste de danse, et discuter avec les adultes. J'avoue que je ne sais pas pourquoi mais ça fait toujours bien de discuter avec les adultes présents. Généralement, on doit aussi discuter avec les boursiers mais dans ton cas ça ne sera pas la peine. Evidemment, fais en sorte que chaque compliment que tu donnes, chaque discussion que tu as, soit bien remarquée par tout le monde. La stratégie la plus simple est que je m'occupe de récolter les voix des mecs et toi celles des filles. L'inverse ne fonctionne jamais parce qu'on se jalouse mutuellement."
Et voilà, il ne manquait plus qu'un petit entrainement pour que son futur roi s'habitue à son accoutrement royal, et le titre était dans sa poche. La blondinette eut un sourire satisfait.
"- Des questions ?"
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Clionestra
Jeu 1 Sep - 16:11
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Elle se moquait ? Pas grave. Alejandro acceptait ce doux rire si c’était lui qui le faisait naître sur les lèvres de la jeune femme. Cependant, ça ne l’aidait pas vraiment à se sentir moins comme un ornithorynque que l’on aurait affubler d’un tutu. Oui, maintenant il était un autre animal bizarre. Au moins, lui, ne s’embêtait pas avec le regard des autres. Il gagnait quoi, lui déjà, à faire ça ? Rien. Officiellement, il le faisait pour qu’elle aille voir ses frères … mais allait voir ses frères étaient aussi la preuve qu’elle n’était plus dégouté pour qu’il l’aide. Il s’était fait baiser dans l’histoire … et il réalisa que ça ne le déranger pas plus que ça, tant que ça reste jalousement entre eux … Quand il allait devenir une rumeur, un murmure, une discussion dans les couloirs, qu’est ce qui allait se passer ? Bien sûr, personne ne pouvait savoir pour son gang. Déjà car un mineur n’a pas le droit d’être dans un gang, et puis parce que les Cuervos étaient le genre discret. Ils ne vendaient pas de drogues, ils s’occupaient des dettes et des paris. Moins illégale, bien que toujours illégale, on les emmerdait beaucoup moins.
Bref.
La torture prit fin une fois que la jeune femme avait eu fini de se moquer de lui. Une vision bien précise de lui la faisant taire d’une certaine manière arriva dans son esprit, et il préféra sourire de ce nouveau plaisir coupable que de lui avouer.
- Je n’ai jamais eu d’occasion de mettre des costumes. J’ai la chance de ne pas avoir été dans un enterrement, et les mariages je suis souvent celui qui s’occupe du barbecue alors je suis torse-nu et avec un short pour ne pas mourir de chaud.
Et puis, certaines femmes avaient un plaisir, tout aussi coupable, de se rincer l’œil sur ses abdos, mais ça, lui, il ne l’avait même pas compris. Sa mère le savait et rigolait bien de ses amis qui étaient toujours en train de vanter la beauté si mexicaine de son fils. Il lui fit un sourire. Il la pensait un peu idéaliste si seulement l’attitude et le costume faisaient tout, elle n’aurait pas pu être reine du bal autant d’années de suite, n’est-ce pas ? Il ne se fit pas prier pour retourner se changer.
Il avait l’impression de remettre sa peau, ça faisait du bien. Il sortit pour l’écouter encore… Elle était sérieuse ? Il envoya un regard vers elle et la réponse était évidente… elle était sérieux. Mais … Quand Dieu avait fait tomber son ange sur terre, il l’a mal réceptionné, elle dû se cogner la tête. Il l’écouta patiemment en la suivant. Il l’écoutait aussi en fronçant les sourcils. Donc … être roi et reine du bal c’était à celui qui avait léché le plus de cul, c’est ça ? Il fronça les sourcils encore. Des questions ? Une. Toujours la même. Pourquoi c’était si important d’être la reine.
Si la première fois c’était pour savoir pourquoi il devait l’aider … là c’était plus parce qu’absolument rien de ce qu’elle venait de lui dire ne lui avait vendu du rêve. Bien au contraire. Il avait l’impression que la peau qu’il venait de quitter avec le costume allait l’étouffer et le faire suffoquer. Comme Venon, la peau allait le recouvrir et donner une autre personne à sa place. Sauf que Venon découpait les corps pour faire une pile de tête et une pile de corps …il ne devait pas faire l’hypocrite. Il déglutit. Il trouverait bien une chose à dire de gentille sur les gens.
- Un discours… pour remercier les gens de ne pas du tout avoir essayer de me connaître pendant trois ans, mais d’avoir accepter de me voir quand j’ai commencé à être un hypocrite avec eux ? demanda-t-il un peu froidement malgré lui.
Il pinça ses lèvres et tourna la tête vers la jeune femme. Merde. Il ne pouvait pas non plus chier sur tout ce que la jeune femme aimait comme ça. Elle ne le méritait pas… Elle y tenait. C’était important pour elle. Elle ne … vivait… que pour ça. Il trouvait cela dommage. Il soupira.
- Désolé. C’est juste que … Je n’ai pas de question, mais je ne vois pas ce que je pourrais avoir à dire aux filles. Puis, personnellement, ça ne me donnerait pas une bonne image d’un type qui flirte alors qu’il a une princesse à combler.
De son point de vue, le roi ne devrait pas essayer d’amadouer les autres femmes. Il ne devrait en avoir qu’une. Et c’était Jenny. Essayer d’être … charmeur avec les autres, c’était comme la trahir. Et elle voulait qu’il aille jusqu’à où ? Lui, s’il devait choisir un roi, ça serait un qui a montré du respect à chaque femme, et un amour pour sa reine. Il se souvient qu’il n’y avait pas besoin d’amour entre le roi et la reine, et ça ça le faisait encore plus chier. D’un coup, il observa un vendeur de glace ambulant au loin, il prit la main de la jeune femme dans un sourire.
- Viens, j’ai besoin d’un peu de carburant pour rallumer mon cerveau après ta torture, princesa, dit-il en arrivant devant le stand de glace.
Il oublia de lui lâcher sa main et la garda dans la sienne alors qu’il sourit grandement au vendeur. Il était écrit « glace artisanale ». C’étaient bien les glaces artisanales non ? La jeune femme n’allait pas dire que c’était … mal. Il observa les différents goûts et se prit une glace à la vanille et à la fraise. Il lui tenait toujours la main, il l’avait remarqué mais ne fit pas mine de la lâcher alors qu’il lui fit un signe de tête vers les différents parfums.
- Je pari que tu es attiré par *glisser un goût qu’elle aime bien ici*, c’est une odeur que tu as parfois.
Son gloss ? Son fard à paupière ? Juste parce qu’elle en avait mangé avant ? Il savait juste que c’était une odeur qu’elle avait déjà senti sur elle. Le vendeur n’attendait pas la commande de la jeune femme pour préparer celle d’Alejandro. Ce dernier reprit.
- Je vais faire mon maximum pour que j’y arrive, je te le promets. Mais pour ce qui est de mon opinion, tu es déjà la reine de cette école. Alors ne …
« Ne m’en veut pas si j’échoue ». Voilà ce qu’il voulait dire alors que sa main serra un peu plus celle de la jeune femme comme un spasme. Puis, il se dit qu’il devait la libérer…Que c’était considérer comme un kidnapping de garder sa main dans la sienne. Il desserra pour qu’elle puisse l’enlever quand elle le désirer.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Patiemment, Jenny écouta les questions - ou plutôt les remarques cinglantes - du jeune homme. Elle acquiesa à sa remarque, en souriant sans chaleur.
"- Oui c'est exactement ça, bienvenue dans le monde réel", fit-elle avec un haussement d'épaules.
Puis il repartit dans ses questions de princesse, de sentiments et tout le blabla. La blondinette secoua la tête. Il n'avait pas encore bien compris le principe de roi et reine du bal.
"- Justement, en flirtant avec ces filles tu leur faire miroiter un rêve qu'elles ne toucheront même pas du bout des doigts. Mais tu réveilles leur adoration la plus folle, elles ne peuvent plus se retirer ton sourire de la tête, et elles vont voter pour toi pour combler leur frustration, à défaut de pouvoir te choper. C'est pas plus compliqué, et tu ne capteras jamais leur attention en restant dans ton coin."
De nouveau, elle haussa les épaules avec une moue détachée. Elle n'énonçait que la stricte réalité. C'était ainsi que les choses fonctionnaient dans ce monde. Les sentiments, l'honneur, le pourquoi du comment, c'était du bonus.
Mais alors qu'elle allait se lancer dans une nouvelle tirade pour le convaincre du bien-fondé de son plan, le grand brun lui attrapa la main et l'entraina en direction d'un... camion de glace ? Jenny faillit tomber à la renverse. Déjà, le contact de sa main, plus douce qu'elle ne se l'imaginait. Et puis... un camion de glace ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé dans un camion de glace ? Peut être depuis ses 10 ans ? Moins ? L'apparence tout à fait kitsch du camion lui fit tourner la tête. Mais qu'est ce qu'elle faisait là, en robe et talons ?
Avec une joie qu'il avait perdue depuis son entrée chez Giovanni, le boursier se mit à parcourir le choix de saveurs, toujours sa main précieusement lovée dans la sienne. Interdite, Jenny ne savait plus où se mettre. Elle resta figée face aux montagnes de sucre et de crème qui s'étalaient face à elle. Son coach sportif la tuerait s'il la voyait. Soudain, Alejandro lui adressa la parole et la prit de court. Ah, donc elle devait vraiment choisir un truc là ?
"- Euh... Ouais citron c'est le moins calorique en fait", bredouilla t-elle tandis qu'elle traitait encore l'information.
Il venait de dire quoi là ? Qu'elle sentait le citron ? Jenny grimaça. Son parfum était effectivement soutenu par des notes d'agrumes. Comment avait-il pu remarquer ?
Le vendeur leur tourna le dos. Elle baissa les yeux sur leurs mains, toujours enlacées. C'était étrange. Le brun commença une phrase, puis serra son emprise et Jenny manqua de suffoquer. Mais soudain, il relâcha la pression, et maintenant, ce contact lui manquait. Instinctivement elle serra un peu plus fort cette main qui l'hypnotisait.
"- Je n'ai pas oublié ta première condition, dit-elle en faisant semblant d'être très intéressée par la glace au chocolat qui se trouvait face à elle. Je sais que tu feras de ton mieux, et je ne t'en demanderai pas moins mais pas plus."
Elle sourit un peu, et releva la tête vers lui.
"- A toi de faire en sorte que ton opinion devienne celle des autres aussi. En ce qui me concerne, je n'aurai aucun mal à leur faire comprendre que tu es le prince charmant de mes rêves" fit-elle avec un sourire ironique, en roulant des yeux.
Un flash du jeune homme en costume gris lui revint en mémoire. Et soudain, elle n'était plus très sûre de l'ironie. Sa main la brûla.
Puis sans trop comprendre comment, elle se retrouva un cornet de glace au citron entre les mains, attablée sur une table dépliante posée face au camion. Elle s'empressa de demander une cuiller avant que cette glace ne dégouline partout sur ses doigts. Il ne manquerait plus que ça ! Effrayée à l'idée de tâcher sa robe claire, elle oublia momentanément son instant d'égarement quelques secondes plus tôt.
"- Mais comment est-ce que tu arrives à manger cette chose sans t'en mettre partout, c'est un enfer !" se plaignit t-elle en tentant de rattraper une coulée de glace de l'autre côté de con cornet.
Elle lui jeta un regard désespéré. De son côté, il s'en sortait un peu trop bien avec sa glace.
HRP : Dis-moi, rien à voir avec la scène là, mais je me suis dit, est ce qu'à un moment il ne faudrait pas que Jenny apprenne quand même que Alejandro fait partie d'un gang ? Et que ça fasse du drama ? Et autre question, est-ce qu'on a vraiment envie au final qu'ils finissent roi et reine du bal ou pas ? Parce que sinon, je me suis dit à la limite qu'elle pourrait l'apprendre juste avant le bal voire pendant, et que du coup ils participent pas ou très peu au bal donc aucune chance d'être élus ? Je sais pas c'était juste une idée
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Clionestra
Jeu 1 Sep - 20:45
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Le monde réel ? Il ne l’aimait pas quand il était avec le gang, il n’allait pas plus le supporter maintenant. C’était d’ailleurs tout l’inverse. Si tout le monde considère que le monde réel est ainsi, et accepte, alors est-ce que ce ne sont pas eux qui rendre le monde réel si indigeste ? Il l’avait écouté sur le fait de flirter avec d’autres personnes. Il ne le faisait pas normalement … La première personne avec qui il avait flirter dans cette école, c’était Jenny. Et il n’avait pas envie de le faire à d’autre. Il avait trouvé sa victime. Celle qu’il aimait surprendre, qu’il aimait faire sourire, ou qu’il aimait faire soupirer. Il n’était pas sûr de réussir à faire cela avec d’autres filles. Il allait essayer mais la jeune femme sous-estime peut-être son sourire.
- Toi aussi, dit-il alors avec un large sourire bien taquin, tu as dû mal à oublier mon sourire, princesa ?
Elle ne l’avouerait jamais, même si c’était la vérité. Raison de plus pour prendre une glace et ne pas y penser. Il prit une glace à la vanille pour la jeune femme et paya avant qu’elle ne puisse refuser pour une raison ou une autre. Il ne pouvait pas se payer un costume, il n’avait pas vue de prix dans leur enfer de tissu alors ça faisait peur, mais une glace il pouvait. Leurs deux mains liées étaient presque normales alors qu’ils partirent s’assoir. Il lui sourit encore. Tant qu’elle se souvient qu’elle n’avait pas pris le meilleur cheval pour sa course, ça lui suffisait… Et puis, il allait fournir des efforts … C’était juste qu’il allait devoir trouver un moyen pour être lui-même mais pas totalement. Il l’observa.
- Mais donc, tu dois être la princesse en détresse de mes rêves ?
C’était compliqué tout ça… Si elle devait être sa princesse, ce qu’elle était déjà clairement puisqu’il n’arrêtait pas de l’appeler ainsi, c’est qu’il devait dire l’aimer non ? Et il ne voyait pas comment flirter avec une femme en lui faisant croire qu’il en aime déjà une autre, c’était incohérent pour lui. Il léchait la glace et les gouttes qui coulaient en la regardant avec un sourire par la suite.
- Je lèche ce qui coule et ça ne me tombe pas dessus, simple comme bonjour. Tu devrais essayer, comme ça, dit-il en léchant une partie de la glace pour que celle-ci ne coule pas sur la table.
Il eu un sourire quand elle n’arriva pas à faire remonter une goutte. Elle aussi semblait effrayé. Bon, c’est bon, il l’avait eu sa vengeance de quand elle l’avait abandonné avec Giovanni. Il sourit en la regardant toujours et léchant tranquillement sa glace. Il ne voulait pas la lâcher des yeux dans l’espoir qu’elle se décide à faire de même avec sa propre glace. Il ne pouvait pas louper ce spectacle…Surtout qu’une goutte allait bientôt tomber sur ses doigts délicats si elle ne faisait rien.
HRP – Je pensais que la découverte se ferait avant le bal pour qu’on puisse le faire mais avec peut-être une petite tension (sexuelle ou à cause des gangs x’D ou les deux… ). Peut-être même après l’anniversaire du petit ? Comme ça on enchaine sur ce Drama-là. Sachant que j’avais pensé à pas faire trop dans le cliché, genre là les Cuervos ils seront archi pour qu’Alejandro quitte le groupe et tout, pas de menace de mort de leur côté comme une grande famille. Pour qu’ils finissent, c’est comme tu le sens toi. Alejandro s’en fiche et fait tout pour elle. Après, ça serait mieux si c’est elle qui décide qu’elle s’en fou. Ah, tiens une idée. On peut dire qu’après l’anniversaire, elle apprend pour son gang, qu’il y a un moment (l’avant bal) qu’il passe a essayer de lui parler et de la « reconquérir », alors ils seraient toujours dans la cours. Au bal, il lui parle et ça se passe « bien » ils sont toujours dans la course. Puis, Alejandro disparait, et elle l’occasion de rester pour être la reine avec Jake ou le chercher ? (L’idée dans l’idée serait que Jake l’aurait piégé/blessé pour pas qu’il sorte des vestiaires, comme il se sent intouchable… et bien sûr il dirait que c’est un gang qui a blessé Alex alors que non). Je ne sais pas si tu vois x’D ? (On continue par mp si tu le souhaite que ce HRP deviens long :o Et n'hésite pas à donner tes idées ! c'est toujours bien
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
HRP : Je vais te MP ça sera plus simple haha
Jenny s'esclaffa, si fort qu'elle en avait les larmes aux yeux. Parce que c'était improbable. Parce que le rire était la plus simple des fuites.
"- Tu prends tes rêves pour la réalité là", fit-elle hilare en s'essuyant une larme au coin de l'oeil avant que son mascara ne coule.
Elle commençait à s'habituer aux petites piques et autres remarques du jeune homme. Et parfois même, il lui arrivait d'y répondre. Mais ce n'était toujours qu'un jeu, parce qu'au fond, ils savaient pourquoi leur association existait. Et puis c'est plus facile de se cacher sous couvert d'excuses que d'affronter la réalité. Lorsque le flirt devenait un poil trop sérieux, Jenny s'affairait systématiquement à détourner la conversation. Comme lorsque le moteur d'une voiture commence à faire un bruit suspicieux et que l'on monte le volume de la radio pour le couvrir, plutôt que régler le problème de fond.
Pourtant, c'était la stricte vérité. Oui son sourire était obsédant, ses yeux hypnotisants, et ses tatouages ne lui faisaient plus si peur. Comme quoi, on s'habitue vraiment à tout. Mais plutôt mourir que se l'avouer. Elle ne pouvait pas décemment ressentir ce qu'elle ressentait pour quelqu'un d'aussi différent. En fait non, c'était peut être ça le pire. Il n'était pas aussi différent qu'elle l'aurait cru. C'était même tout le contraire, et en réalité, elle trouvait qu'ils ne s'entendaient pas si mal que ça. Improbable. Même Cass et Maggy avaient commencé à le remarquer.
La blondinette ne répondit pas à la pique sur la princesse de ses rêves et se contenta de hausser les épaules avec un sourire moqueur. Cela faisait longtemps qu'elle s'était habituée à ce qu'il l'appelle princesse, et elle aimait bien. Si au début elle l'avait plusieurs fois assassiné du regard, finalement c'était plutôt agréable à entendre. En réalité ce n'était pas très original, pratiquement tous ses petits amis l'avaient aussi appelé princesse, ça doit venir presque naturellement. Mais dans la bouche de ce grand brun, la chose sonnait différemment. Et c'était plaisant.
Une goutte de glace effleura le bout de son index et la ramena à la réalité. Jenny pesta et se débattu avec sa petite cuiller en plastique pour tenter de limiter la casse. Rien n'y fit. Elle regarda le jeune homme rieur face à elle et dans une tentative désespérée, plongea à son tour sur sa glace pour l'imiter. Hors de question d'avoir les doigts collants, surtout s'il revenait à lui tenir la main. Hein quoi ? Rouge de honte, elle se passa la langue sur les lèvres pour faire disparaitre toute trace de son aveu de faiblesse. Elle avait dû avoir l'air tout à fait ridicule. Et c'était exactement le raison pour laquelle elle ne mangeait plus de glaces en cornet depuis ses 10 ans environ.
"- Tu n'as pas vu ce que tu viens de voir", gronda t-elle en tentant de cacher sa honte sous couvert de colère.
Reprenant de la contenance en fronçant le nez, elle se hâta de manger le reste de sa glace en utilisant la cuiller, pour ne plus se faire piéger. Pour dissiper son malaise, elle adopta sa stratégie préférée : changer radicalement de sujet.
"- Dis-moi, j'ai oublié de te demander tout à l'heure mais est-ce que tu sais danser ? s'enquit-elle avec un regain nouveau. Je veux dire une valse, un swing, enfin les basiques de danse de salon quoi. Parce qu'il faudra que tu apprennes d'ici le bal."
Puisqu'il ne connaissait pas le terme "gilet", elle avait maintenant des doutes sur à peu près tout ce qu'elle avait pris pour acquis jusqu'ici.
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Clionestra
Dim 11 Sep - 0:24
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il prenait peut-être, un peu ses désirs pour la réalité mais … qui pourrait l’en blâmer ? La princesse de son école de bourge était en train de le regarder se lécher les doigts pour éviter que de la glace tombe… C’était déjà bien plus que ce qu’il n’avait oser imaginer … alors il pouvait se permettre de continuer à prendre ses rêves éveillés pour la réalité. Il l’observait, il l’analyser, il prenait ce qu’il pouvait. Quand elle réussi à éviter une goutte de glace sur les doigts, Alejandro se tendit alors qu’une image venait d’effleurer son esprit. Il se dit qu’il aurait voulu que cette goutte de glace tombe sur les doigts si fins de la jeune femme, pour lui-même lui essuyer… et pas avec un tissu. Il se tendit encore. C’était bien la première fois que des envies telles que celle-là le prenait sans préavis.
Quand il disait que cette fille serait sa ruine.
Et elle osait passer la langue sur ses lèvres ensuite ? Cette fille n’avait pas conscience de son potentiel érotique ? Ou alors le faisait-elle exprès pour qu’elle le relègue ensuite, encore, dans le coin des connards pervers. Connard, il ne l’était pas. Pervers, il attendrait quelques instants de remettre son cerveau en place pour y répondre. Le pire ? Il n’avait pas que des images perverses en tête, bien que ça en faisait parti soyons honnête. Il se demandait ce que ça ferait de la porter dans les bras pour l’embrasser, de rester à ses côtés en regardant un film (d’horreur au moins pour avoir une excuse de se coller). Il ne voulait pas de tout ça, pourtant elle faisait naître en elle des envies qui n’était pas habituelle.
- Je l’ai vue, répondit-il simplement en la regardant en cachant ses pensées sous un sourire, et je ne l’oublierai pas.
Il fut presque triste qu’elle ne continue pas à manger sa glace normalement. Lui, il ne s’en priva pas et se prit de passion pour la manière qu’avait la glace de fondre doucement. - Je ne sais absolument pas danser, dit-il simplement. Je peux faire la Macarena et encore je crois qu’il arrive de me mélanger.
En réalité, il n’allait pas assez vite en rapport avec la musique, donc il était en retard, donc il sautait des mouvements, donc il était perdu, donc il ne dansait pas. Ne pas danser était même un art qu’il avait appris en évitant comme la peste tous les évènements où l’on risquait de lui demander de le faire. Préposé au Barbecue, vous vous souvenez ? On n’emmène pas faire danser l’homme qui est chargé de faire cuire les saucisses !
- J’imagine que tu vas avoir beaucoup à m’apprendre, profesora Jenny, dit-il en élargissant son sourire qu’elle n’avait apparemment pas du tout dans la tête.
Au moins, avec toutes les choses qu’ils font ensemble, ça donnera l’impression qu’ils le sont vraiment… ensemble. Fin ensemble, ensemble. Il se demandait un instant si la jeune femme avait réalisé qu’elle aurait toujours l’image de la femme qui accepta de sortir avec un roturier… Il observait les cheveux blonds de la jeune femme. Il avait envie d’y mettre les mains pour l’ébouriffer et voir son regard en colère. Pour empêcher cela, il passa la main dans ses propres cheveux noirs.
- Et il ne faut pas oublier que notre rendu pour l’exposer approche aussi. Il faut faire des tests avant le jour J, rappela-t-il ensuite.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Jenny soupira d'un air faussement mécontent. Ils avaient tant de travail sur la planche encore ! Elle sortit son téléphone de son sac à main et ouvrit une nouvelle note, en prenant soin de ne pas fixer son regard sur le sourire parfait qui se dessinait devant elle.
"- Je note donc, apprendre à danser convenablement, apprendre à se mouvoir convenablement dans un trois-pièce, écrire le discours, établir la liste de chasse, énuméra t-elle. Et en priorité, te friser les cheveux."
Elle ajouta ce dernier point avec un sourire satisfait à peine dissimulé, puis reposa le téléphone sur la table.
"- A croire qu'on se voit pas assez déjà", fit-elle d'un air faussement pincé.
En réalité, ce garçon était plein de surprises et Jenny ne s'ennuyait jamais à ses côtés, une grande première. Il était presque aussi distrayant que ses copines, mais d'une façon bien à lui. Et surtout, même lorsqu'il n'était pas là, il hantait ses pensées. A cause du bal évidemment, quoi d'autre ?
"- Bon, t'as qu'à passer à la maison dans la semaine pour l'expér..."
Mais bien sûr que non. A la maison ? Comment avait-elle pu dire une chose pareille ? L'inviter chez elle pouvait être source de confusion et surtout, elle ne se sentait pas prête à l'accueillir dans son chez-soi. Sans parler de ses parents... Même s'ils n'étaient pas souvent à la maison, que diraient-ils s'ils voyaient un garçon qui n'est pas blond aux yeux bleus débarquer chez eux ? Jenny n'avait ni la force ni l'envie de se confronter à eux. Pas tout de suite.
"- Euh enfin je peux aussi amener mon fer au lycée, j'imagine qu'on trouvera bien une prise quelque part..." bafouilla t-elle, confuse.
Soudain son téléphone, toujours posé sur la table, se mit à vibrer continuellement et de manière insistante. Agacée, elle jeta un coup d'oeil furieux aux notifications qui s'affichaient.
" Cass - Spotted chez le glacier ! Finalement je l'avais dit, il est pas si terrible le boursier ! Tu commencerais pas à t'attacher un peu Jen ? Mag - Haha on va finir par croire que tu sors avec ma belle, prête à tout pour le sacre de reine hein ? Cass - Est-ce qu'il est bon au lit au moins ? Mag - Un peu jalouse du délire bad boy j'avouuue"
Paniquée, Jenny retourna précipitamment son téléphone, en priant tous les Dieux de sa connaissance pour que le grand brun n'ait vu aucun message. Elle allait tuer ces deux folles. Au lit ? Non mais sérieux ? Son visage s'empourpra tandis que des images que YouTube censurerait lui venaient en tête. Elle secoua la tête. C'était juste le manque, elle n'avait plus touché un seul mec depuis que Jake avait rompu, et c'était uniquement pour cette raison là. Rien d'autre.
"- Mes parents, mentit-elle d'un air qui se voulait détendu. Je crois que je suis attendue à la maison. Merci pour la glace Alex c'était... euh... original."
Elle se leva de sa chaise, et par réflexe, s'approcha du jeune homme pour lui faire la bise. C'était normal à la fin d'un date. Mais justement, c'était normal à la fin d'un date. Jenny se rendit compte de son faux pas et son coeur manqua un battement. Elle était déjà beaucoup trop proche du grand brun pour reculer. Pire, elle avait déjà engagé la bise. Alerte bizarre, ALERTE BIZARRE. Elle sentit soudain son coeur battre à tout rompre, comme si elle venait de courir un marathon - enfin elle imaginait, bien sûr qu'elle n'avait jamais couru de marathon de sa vie. Puis elle se surprit à apprécier le parfum qui se dégageait du jeune homme, une senteur à la fois discrète et puissante, qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'ici. Ce n'était pas One Million comme les trois-quarts de ses exs, ni Allure, qui était si tendance en ce moment. C'était autre chose, autre chose dans lequel elle avait l'envie soudaine d'enfoncer son visage et de se laisser envahir. Il lui fallait une bouteille de ça, là tout de suite.
"- C'est quoi ton parfum ?" souffla t-elle sans se dégager.
Elle avait pratiquement les lèvres déjà collées à sa joue. C'était particulièrement le mauvais moment pour lui poser cette question. Jenny se sentit l'âme d'une débutante, d'une jeune adolescente qui découvre pour la première fois "les garçons". Mais ce n'était pas elle, Jenny elle, menait les hommes à la baguette, elle savait comment agir et comment leur parler pour les mettre à ses pieds. Enfin, normalement.