J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
HRP – J’ai fait l’ellipse mais j’ai commencé « petit » au cas où. N’hésite pas à me dire si je dois changer quoi que ce soit.
Alejandro l’avait regardé en silence, après sa phrase, unique et sans appel sur le monde. Si tout le reste devait changer, elle aussi ? Voulait-elle dire qu’il pouvait espérer quelque chose de plus entre eux ? Pendant la danse, pour apprendre le rock, il se concentra comme il pouvait mais il revenait toujours sur le visage de la jeune femme. Il l’observait et réfléchissait comment il pourrait sauver le monde. Comment il pourrait créer un monde différent où elle et lui seront … ensemble ? Ou en tout cas, où cette idée ne serait pas une aberration pour tout le monde. Il lui fit plusieurs sourires, entre la tristesse et la douceur. Elle avait dit qu’il ne devait pas changer. Si le monde changeait, il arrêterait tout. Il deviendrait professeur de mathématique ou chercheur en chimie. Il ferait quelque chose de tout ce qu’il pense dans son esprit. Il changerait le monde de la blonde.
Une fois la danse finie, il était reparti chez lui. Passant un instant par le QG du gang pour parler avec le chef. La discussion était simple et claire. Le chef ne voulait pas d’Alejandro dans son groupe. Pour le chef, qui était aussi amoureux de sa mère qu’Alejandro pouvait l’être de la blonde, Alejandro pourrait même trouver un moyen de les sortir, eux, de cette histoire. Pas de cliché du mauvais chef de gang près à tout. Le seul prêt à tout était son second, et le chef n’écoutait que rarement ses paroles. Alejandro ne savait pas comment sauver le monde.
*
Une semaine plus tard, sa soirée avec la jeune femme était toujours marquée en lui. Il savait maintenant danser, et se souvenait de chaque pas avec elle. Il avait fait en sorte d’être courtois et avenant en classe. Surtout auprès des filles. Il avait évité la rousse comme la peste et avait eu plusieurs joutes verbales, dont il était sorti vainqueur, avec l’ex de la blonde. Plusieurs personnes lui avaient même demander si la blonde valait de devenir l’ennemi numéro un du garçon. Alejandro avait rigolé. Il n’était pas son ennemi. Le blond avait laissé la blonde et avait fait la pire erreur de sa vie. Pour le reste, Alejandro n’avait pas plus de haine que ça contre lui.
La semaine était donc passé. Il n’avait même pas eu de nouvelle de son « gang » et avait laissé chez lui ses problèmes pour s’habiller comme la jeune femme l’avait désiré. Il avait fait un effort, mettant son casque sur ses cheveux « soyeux ». Il n’avait jamais eu les cheveux très beaux. Il était un garçon dans le cliché le plus général…. Il aimait que la jeune femme touche ses cheveux et avait peut-être à dessein éviter de les coiffer. Arrivant devant sa maison en moto, il prit son téléphone pour l’appeler.
Un homme devait normalement venir chercher sa princesse non ? Cependant, il n’avait pas l’argent pour louer une limousine et il doute que la jeune femme eut envie de monter avec lui sur son engin. Peut-être plus tard. La jeune femme aimerait peut-être connaître la joie de se retrouver contre lui, pour un dernier ride. Comme pour dire adieu à cette histoire de fou qu’ils avaient commencé ensemble. Oh, il y avait bien l’examen aussi … Mais c’était encore autre chose. Il envoya un message.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Cette semaine était passée à la vitesse de l'éclair, et Jenny n'était que joie. Les quelques altercations entre Jake et Alejandro avaient été le bouquet final de leur propagande auprès du peuple, et le peuple avait a-do-ré. Les rumeurs courraient de bon train et les paris étaient ouverts : qui du blond sportif ou du brun ténébreux hisserait sa reine sur le trône ? La blondinette n'avait pas perdu une miette du débat, des confrontations, et des ragots. A ses côtés, Cass et Maggy s'activaient de plus belle à parfaire l'image de son couple sur les réseaux. Le plan fonctionnait comme sur des roulettes. C'était absolument délicieux.
La jeune fille avait peaufiné les préparatifs jusqu'au dernier moment : le matin du bal, elle avait été faire un soin du corps et du visage intégral, avant d'enchaîner sur son rendez-vous chez sa coiffeuse, puis un saut au studio de sa maquilleuse fétiche. Pimpée comme jamais, elle était rentrée chez elle empestant les produits de coiffure et parfums en tous genre. Elle avait échangé un nombre de clichés incalculables avec ses amies, toutes aussi excitées l'une que l'autre de la perspective de ce soir. Ce soir, Jake et Tessa allaient enfin tomber. Ce soir, elle ferait sa sortie de ce lycée la tête haute, et à la place où elle aurait toujours dû être : au sommet.
Et c'est en se répétant ces bonnes paroles que Jenny attrapa une dernière fois son reflet impeccable dans le miroir. Tout était exactement comme le voulait. Au détail près. Sa robe sortie du pressing était parfaite. Sa coiffure relevée dans un élégant chignon lâche frisé laissait retomber des cascades de mèches blondes dans son dos et autour de son visage. Son maquillage était à tomber par terre : l'éclat de son highlighter était à aveugler tous ses ennemis. Parfaite.
Son téléphone vibra alors, et Jenny se précipita dessus. Il était là. Le show allait commencer. Enfilant sa veste de fourrure blanche, elle attrapa sa pochette assortie à ses talons pour descendre lentement les marches jusqu'à la porte d'entrée. En chemin, elle croisa sa mère qui l'admira avec une fierté non dissimulée.
"- Amuse toi bien ma chérie, l'apostropha t-elle en lui soufflant un baiser pour ne pas abîmer son maquillage. Tu ne me présentes pas ton cavalier ?
La lycéenne se glaça. Non. Plutôt que de se démonter, elle joua la carte de l'adolescente cachottière, outrée que sa mère s'immisce ainsi dans ses secrets.
- Bon bon, concéda celle-ci. File et ne fronce pas des sourcils comme ça, ça te fait des rides ma puce."
Un index inquiet caressant ses sourcils, Jenny lui souhaita à son tour une bonne soirée et fila ouvrir la porte. Alejandro était là, près du portail, parfaitement divin dans son costume de laine gris. Personne n'aurait pu deviner qu'il s'agissait d'un boursier, et qu'il n'avait jamais été à un bal de sa vie. Avec une hâte non dissimulée, la blondinette dévala les marches de marbre et le rejoint au portail. Puis son coeur manqua un battement. Le jeune homme avait eu l'idée merveilleuse de se pointer sans s'être coiffé. Mais c'était sans compter sur la pochette de secours que Jenny tenait entre ses mains. Entre deux rouges à lèvre et un anti-cerne, se trouvaient de la laque et un peigne fin. Elle les dégaina avec détermination et plongea ses mains dans la tignasse brune sans même demander l'autorisation.
"- Si tu permets", marmonna t-elle tandis qu'elle aspergeait ses cheveux de laque tout en les peignant dans un sens bien précis pour les rendre dociles.
En quelques minutes, son cavalier était coiffé à la perfection. Jenny recula d'un pas pour admirer son travail.
"- Tu es superbe", souffla t-elle en le détaillant comme une fille détaille son plus beau sac à main.
Elle allait lui faire signe de rentrer sa moto contre le garage lorsqu'elle s'interrompit, le sourcil relevé. Une minute. Et s'ils faisaient une entrée parfaitement unique ? Une entrée qui marque les esprits, et qui fera parler d'eux dès le début de la soirée ? Le regard de la jeune fille s'illumina.
"- Tu permets qu'on y aille en moto ?"
Elle avait prévu une limousine, évidemment. La plus belle et la plus chère qu'elle ait pu trouver. Mais tout le monde aurait une limousine, même les couples les plus insignifiants. Certains joueraient peut être la carte de l'originalité en choisissant une voiture rétro chic. Mais une moto ? Personne n'aurait le cran de faire une telle déclaration d'audace. Alors elle le ferait. Pour bien faire passer son message : elle était là pour les écraser tous.
Sans attendre la réponse du jeune homme, elle remonta sa robe de soie, la lissa et s'assit à califourchon à l'arrière du siège. Elle n'était pas inquiète pour sa coiffure : elle avait été laquée pour survivre à une soirée folle, alors ce n'était pas quelques minutes de moto qui allaient faire bouger la moindre mèche.
Au bout de la route, elle aperçut une superbe limousine couleur crème qui approchait la villa familiale. Jenny l'observa un instant, indécise. Et si finalement... Non, la moto était une idée de génie. Alors elle fit de grands signes au conducteur de faire demi-tour. De toute façon, la course était déjà payée, alors tant mieux pour lui.
Avec un sourire radieux, elle se retourna vers son cavalier.
"- C'est parti pour tous les écraser."
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Clionestra
Ven 7 Avr - 11:30
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro n’avait pas fait pas exprès de se faire Jake. C’était simplement que l’insupportable ex venait tout le temps lui taper sur le système et qu’il avait fait en sorte de le repousser, autant qu’il le pouvait en tout cas. Si cela arrangeait la jeune femme, Alejandro avait appris à avoir une réelle haine pour l’homme … au point qu’il aimerait bien lui mettre son poings dans la figure une fois tout ça terminé. Pour le plaisir. Il ne pourrait avoir la blonde avec lui, il pouvait au moins se détendre par ce simple fait non ? Il l’avait donc attendu en ruminant des sentiments et des « et si » qui n’existait pas… Quand elle arriva et commença à le coiffer il sourit.
- Je n’en rêvais pas moins, princesa.
Il s’était même penché pour qu’elle puisse le faire avec plus d’aise. Elle pouvait, Alejandro le remarquait de plus en plus, faire tout ce qu’elle voulait de lui. C’était … Fascinant l’emprise qu’elle avait sur lui. Il allait la suivre quand il la vit s’arrêter, penchant à peine la tête il regarda sa moto.
- Si je permets ? fit-il en relevant un sourcil, tu veux dire que ça serait un plaisir !
S’il pouvait chevaucher sa bécane avec la jeune femme … Cela lui donnerait encore un peu plus l’illusion d’un monde meilleur. Il n’avait qu’un casque et comptait lui proposer. S’il accident il y avait, ce qu’il doute parce qu’il contrôlait assez bien son véhicule, elle serait protégé au moins. Il la regarda sur la moto et sourit grandement. Elle était folle. Cette fille était folle. Et au lieu d’aller la faire interner comme il le faudrait, il se mit sur la moto et lui tendit son casque.
- Tu es déjà monté sur une moto, princesa ? Tu vas devoir me tenir et suivre mes mouvements.
Il tapota la place derrière lui, avisa sa robe qui allait certainement se relever entre ses jambes pour se caler contre lui… Peut-être devrait-elle se mettre devant. Elle ne savait pas conduire de moto, mais elle était assez menu pour ne pas la déranger si elle mettait ses mains sous les siennes contre le guidon. Après tout, il faisait de la moto avec Luis et Carlos de cette manière. Il eut un sourire de canaille.
- Tu préfères par devant ou par derrière ? fit-il sans se départir de son sourire ce qui signifiait qu’il comprenait bien clairement le double sens de cette phrase.
Puis reprenant à peine de son sérieux, son sourire se transforma en une expression plus douce et plus sincère.
- Tu es magnifique, je me dis que tu serais plus protégé du vent et ta robe moins froissée si tu étais devant.
Parce qu’il savait qu’elle n’aimait pas les plis. Si lui avait envie de la froisser pour avoir un visage agacé sur le visage de sa belle, il savait que ça comptait pour elle. Elle voulait venir en moto au bal, alors madame ira en moto. Et pour cela, il ferait en sorte que tout soit comme elle en a le besoin.
HRP – N’hésite pas à dire donc comment elle se mets et le fait qu’il y a aille <3
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
A la remarque franchement douteuse de son cavalier, Jenny ne put s'empêcher un regard désapprobateur. C'était un humour digne de Jake, s'il voulait se distinguer des footballeurs gonflés à la testostérone, il devrait se retenir de faire ce genre de remarques. Mais avant qu'elle ne puisse le lui reprocher, il lui fit un compliment des plus sincères qui fit apparaître un sourire radieux sur son visage. La blague vaseuse passerait pour cette fois, il était pardonné.
"- Comme tu voudras chef," fit-elle en s'installant à la califourchon sur le devant du siège conducteur.
Elle refusa poliment le casque qu'il lui proposa. Si elle avait une confiance infaillible en sa laque pour maintenir sa coiffure en place durant leur folle escapade, un casque qui lui aplatirait sans pitié ses boucles et son volume capillaire signerait leur arrêt de mort avant même le début de la compétition. Pas de casque pour elle donc. Avec un sourire satisfait sur les lèvres, elle sentit le grand brun s'installer derrière elle et démarrer la moto. Elle n'en avait jamais fait de sa vie. C'était grisant.
"- T'es complètement dingue !" hurla t-elle à moitié morte de rire et à moitié morte de peur tandis qu'Alejandro les faisaient zigzaguer entre les voitures.
Ils croisèrent plusieurs limousines en chemin, que Jenny prit un plaisir non dissimulé à dépasser avec panache. Leur bolide insolite leur valait sans aucun doute des regards médusés derrière les vitres teintés des luxueuses limousines. Ils arrivèrent enfin devant le grand hall de bal. Et ce fut encore mieux que dans tous les rêves les plus fous de la blondinette. Le vrombissement caractéristique de la moto fit tourner toutes les têtes. Des expressions interdites, des visages stupéfaits, et des regards envieux. Dans tous les cas, ils avaient marqué le coup.
"- JENNY !"
La jeune fille adressa un grand signe de la main avec un sourire impeccable à Maggy qui se tenait à l'entrée avec le simplet qui lui servait de cavalier. Elle avait tout répété, tout rejoué dans sa tête mille fois. Elle savait parfaitement comment se comporter. La tête haute, elle attendit que son cavalier lui propose son bras pour descendre élégamment de la moto - et de manière un peu provocante pour faire le show. Elle salua la foule aux alentours comme le ferait une star qui débarque sur le tapis rouge. Parce qu'elle n'était pas moins que ça.
Le voiturier eut une mine étonné mais se retint de toute remarque lorsqu'Alejandro lui tendit les clés de la moto. Avec un malaise certain, il enfourcha le deux-roues raide comme un piquet dans son smoking de fonction, et emmena le véhicule près des voitures garées plus loin.
Alors seulement, Jenny se tourna face à son cavalier, un sourire conquérant sur les lèvres.
"- A nous de jouer maintenant."
Elle l'attrapa pour poser inopinément pour les quelques caméras qui s'étaient avancées pour photographier les nouveaux arrivants, puis les écarta d'un geste de la main pour s'enfoncer dans le gouffre de la salle de bal au bras de son prince charmant. Du coin de l'oeil elle aperçut Jake et Tessa qui les fusillaient du regard. Parfait. Que le show commence.
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Clionestra
Lun 10 Avr - 20:09
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro avait dû mal à comprendre la jeune femme. Elle semblait ne pas aimer ses commentaires graveleux et était sorti avec tête de pioche autant de temps. Le mec était un connard sexiste qui pensait réellement à la question posé … mais bon. Il sourit pour cacher ses pensées. Il oubliait que les riches avaient plus de droit. Une fois positionné, et la jeune femme tenue contre lui, il partit.
Le fait qu’il apprécie montrer sa maitrise de sa moto n’avait, bien sûr, rien à avoir avec le fait qu’il avait eu envie d’entendre la voix réprobatrice de la jeune femme, et amusé. Elle était incroyable. Elle était vraiment … il eut un frisson et se sentit à peine respirer quand ils arrivèrent vers le bal.
Une fois arrivé, tout se passa … étrangement … Alejandro fit comme elle lui avait dit. Il se souvenait de chaque parole de la jeune femme, et de chaque pas de danse appris. Il réussit même à ne pas tirer trop souvent sur son col. Il avait appris qu’il fallait être un séducteur et un charmeur, et tirer que quand des yeux féminins se poser sur lui. Plusieurs fois, il avait eu besoin de se souvenir de respirer alors que la jeune femme était dans ses bras.
Trop près, trop proche, trop collé, trop belle et incroyable pour ne pas avoir envie de la prendre dans ses bras pour partir bien loin de ce monde de fou. Parce que tout ça, c’était un monde de fou. Ce n’était pas son monde. Il détestait l’hypocrisie que tout le monde avait pour lui et par-dessus tout, il détestait l’hypocrisie qu’il était obligé de faire. Il souriait à des inconnues, il faisait la causette. Alors qu’il savait que ces personnes n’étaient pas ses amis.
La jeune femme avait été la seule personne honnête dans sa vie. Elle avait été la joie et l’honneur. Même si elle voulait gagner ce concours, que c’était important pour elle, elle n’avait pas menti. Elle l’avait poussé, touché, changé, mais elle l’avait aussi laissé être lui. Elle était venue en moto avec lui. Et il était sûr qu’elle avait aimé. Elle voulait un autre monde, un monde où il ne serait pas obligé d’être dans un gang mais pourrait l’embrasser au milieu de la piste de danse.
Alors qu’un slow était en route, leur scène devait continuer et il dansait doucement alors qu’il la regardait intensément. Il n’arrivait pas à comprendre. Il ne pouvait pas la faire venir dans son monde, et elle ne voulait certainement pas ça… et pourtant il sentait son cœur qui battait la chamade à l’idée de pencher à peine la tête pour l’embrasser. Là. Devant tout le monde. La sincérité. Il aimait lui dire qu’il avait envie de l’embrasser, mais à chaque fois, quelque chose les avait empêcher.
Dios, il était en train de comprendre ce qu’avait vécu Roméo face à Juliette. Trop belle, trop pure, pas de la même famille et une guerre millénaire dans les dents pour les séparer. Alors qu’il observait ses yeux incroyables, il se figea. Il avait besoin de l’embrasser. Ce n’était plus juste une envie qui le battait, ni une amourette face à une femme spéciale, c’était … différent. C’était comme si tout son monde tourner autour d’elle. Il se recula à peine, se penchant pour embrasser ses doigts alors qu’il évita son regard.
- Tu dois m’excuser Princesa, j’ai besoin d’aller prendre l’air avant de faire une bêtise qui ne te plairait pas. Je reviens avant la fin de la danse pour ton couronnement.
Parce que si le baiser, elle apprécierait et l’avait déjà prouver … Elle n’apprécierait certainement pas qu’il le fasse maintenant. Faisant fi de la bienséance, il pourrait attraper son corps contre le sien et l’embrasser d’une manière qui ne laisserait aucune place aux doutes sur sa possessivité et ses désirs. Ouais. Non. Il avait besoin d’un peu d’air. Il laissa un petit baiser sur sa joue puis, il tourna les talons et fendit la foule avec toujours ce sourire d’hypocrite sur le visage. Alors qu’il allait réussir à sortir, on l’appela.
- Fuentes, ramènes-toi, fit l’abruti d’ex de Jenny.
Alejandro le regarda et comptait bien l’ignorer.
- Oh, je vois. Tu te fiches de savoir les photos compromettantes que je peux avoir de mon ex petite copine alors ? Je suis sûr qu’elle adorera voir ses photos sur le grand écran ….
Il se stoppa et se tourna à peine. Jenny était elle le genre à prendre des photos coquines ? Il ne faisait pas de doute que, dans un moment intime avec la blonde, il aurait aussi voulu des preuves de sa beauté. On devait pouvoir immortaliser la beauté et la perfection… Et Alejandro voyait mal la jeune femme autrement que parfaite, surtout quand elle donnait sa confiance pour ressentir du plaisir. Il lâcha un regard noir. Jenny ne l’aurait peut-être pas laissé faire, mais il aurait pu aussi faire ça dans son dos. Il grogna et suivit le salopard dans les vestiaires. Là, l’ex et deux autres de ses amis se trouvait à l’encercler.
Il pourrait facilement les battre mais n’en avait pas le cœur. Jenny n’aimerait pas qu’il se batte alors que le roi et la reine allaient se faire appeler. S’il arrivait débrailler elle ne lui parlerait certainement plus … D’ailleurs, rien ne disait qu’elle allait continuer à lui adresser la parole après ça…
- Tu vas faire en sorte de perdre en ne te présentant pas, fit Jake avec son air de connard. - Je ne crois pas non…
Il s’approcha pour se mettre nez contre nez face à lui.
- Si tu rentres sur scène, si tu es appelé, alors j’enverrais des photos bien crades sur le site de l’école, il remonta sa main pour montrer le corps nu d’une femme dont quelques mèches blondes tombés devant les épaules.
Le corps était ferme, propre, blanc, mais Alejandro su que ce n’était pas celui de la jeune femme. Il ne savait pas comment il pouvait l’affirmer mais il en était sûr. La poitrine n’était pas aussi appétissante que celle de la blonde, son flanc semblait plus étroit que la photo … Non. Ce n’était pas Jenny. S’il mettait la photo, il y aurait un doute jusqu’à ce que les gens remarquent que Jenny ne possédait pas la trainée de grain de beauté que la femme sur la photo possédait.
De plus, l’homme venait de changer sa menace. Passant du fait de mettre les photos sur le grand écran à mettre les photos sur le site de l’école sans qu’Alejandro ne dise rien. Alors ce n’était que de la gueule. Il n’allait rien faire du tout. Le brun remonta les yeux et fit un sourire.
- Fais-le. Tu es juste un peureux parce que tu sais que je gagnerais avec la princesse que TU as laissé comme un connard, fit Alejandro alors qu’il pouvait entendre la musique se stopper.
Il avait bien envie d’être roi, tout compte fait. Il ne méritait pas la blonde, mais aucun homme ne mériterait d’être à ses côtés. Alors tant qu’à faire, que la personne avec elle soit lui. Il se retourna. Il avait conscience que s’il n’était pas dans la foule quand on le fera gagner alors sa participation sera automatiquement enlevé.
- Rapprochez-vous, entendit-il, il est temps d’annoncer le grand roi et reine…
Mais avant qu’il pu entendre la suite, Jake l’avait retourné et quelque chose se planta en lui. Le sang pulsa dans ses tempes. Il entendit vaguement un concert de désapprobation alors que le capitaine enleva le couteau pour le renvoyer une nouvelle fois dans son corps. Non … Mais 18 ans dans un gang, il ne s’était jamais fait planter mais un gosse de riche venait de le faire. Il s’étala contre les casiers alors que l’un des acolytes se mettait à paniquer.
- Mais … fit-il alors que Jake l’attrapa. - C’est un mec de gang, personne n’ira chercher plus loin, fit valoir Jake en les poussant à l’extérieur.
Alejandro avait la main contre son ventre, là où DEUX trous laissaient pisser le sang. Il n’avait même pas de téléphone pour prévenir … et il y avait Luis, qui attendait qu’il lui raconte sa soirée… Merde. Il ne voulait pas laisser Jenny mais il comprit qu’il avait été enfermé depuis l’extérieur, en laissa la clé. Il allait paniquer mais ses pensées allèrent directement vers Jenny. Elle allait penser qu’il l’avait lâché ? Il détestait qu’elle puisse penser cela alors que c’était tout le contraire. Il était prêt à tout pour elle …
Il ne voulait pas mourir, pensa-t-il alors que ses jambes le lâchèrent. Il ne voulait pas mourir sans lui avoir dit qu’il l’aimait. Dans un monde parfait, il l’aimerait. Et dans ce monde pourri, il l’aimait aussi. Il pensait aussi à sa famille … Qui allait les protéger ? Il toussa alors que le sang avait semblé remonté son poumon pour ressortir par la bouche.
Qu’une seule raison à ça… il avait un poumon perforé. Et cela lui donnait pas beaucoup de temps à vivre.
HRP - N'hésite pas à me dire si je dois modifier quoi que ce soit
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Alejandro dépassait toutes ses espérances. Il jouait le rôle de prince charmant à la perfection. S'il n'était pas le Ken de toutes les minables Barbies qui s'empressaient à venir lui faire les yeux doux... Jenny jubilait. Ils les avaient tous dans la poche. Tous sauf Jake et Tessa qui continuaient à leur lancer des regards mauvais à chaque fois qu'ils se croisaient sur la piste de danse. Tessa avait choisi une robe rouge que Jenny aurait trouvé superbe en d'autres circonstances, mais étant donné que c'était Tessa qui la portait, elle la trouva d'un mauvais goût sans pareil.
Elle enchaîna plusieurs danses, se dévorant du regard avec son cavalier. Etait-ce seulement pour le show ? Elle n'en était plus si certaine. Mais l'important était qu'à eux deux, ils faisaient tourner la tête de tout le reste des convives. Elle lançait des regards langoureux aux jeunes hommes qui croisaient son chemin. Il adressait des sourires ravageurs aux jeunes filles qui venaient minauder. C'était presque trop simple. La tirant de son extase, Alejandro lui fit comprendre qu'il avait besoin d'air. Elle lui sourit en lui faisant signe de ne pas trop tarder à revenir. L'heure du couronnement - leur couronnement - était proche.
En attendant le retour du grand brun, Jenny se mit en quête de retrouver Mag. Prendre la température une dernière fois, pour s'assurer de son coup.
"- Vous êtes parfaits, ça ne parle que de vous deux ! s'exclama son amie à peine l'eut-elle aperçue au détour du buffet. Vous nous faites tous rêver avec votre histoire de la belle et du clochard tu sais, genre le couple improbable qu'on adore quoi !"
La belle et le clochard. La blondinette sourit à pleines dents. C'était exactement la réflexion qu'elle s'était faite ce jour-là, dans la salle de sciences. Elle était à des lieues de se douter de ce qui l'attendrait par la suite. Mais elle ne regrettait rien. C'était tout simplement le plus beau bouquet final de sa carrière d'idole du lycée.
"- Tessa a l'air d'avoir perdu son muffle, pouffa Mag en pointant du doigt vers la scène.
L'insupportable bouffonne était tranquillement assise sur les marches de la scène, en pianotant sur son portable. Elle paraissait étonnement détendue et isolée, pour une fille qui espérait conquérir la couronne. Et surtout, qui n'avait plus son cavalier à ses côtés. Jenny fronça des sourcils. Elle non plus, n'avait plus vu Alejandro depuis un certain moment. Elle devait le retrouver avant qu'ils terminent de dépouiller les votes. S'il n'était pas présent au moment de l'annonce des grands gagnants, alors ils perdaient automatiquement leur sacre. C'était la règle d'or.
Après avoir ordonné à son amie de lui faire signe si elle retrouvait le jeune homme, Jenny sortit son téléphone de sa pochette et l'appela une fois. Répondeur. Deux fois. Rebelote. Elle sentit la moutarde lui monter au nez. Pourquoi lui faisait-il un coup pareil maintenant ? Il avait été si irréprochable jusqu'ici... Avait-elle placé sa confiance en la mauvaise personne ? Ce constat la blessa plus qu'elle ne l'aurait voulu.
Du coin de l'oeil, elle reconnut la silhouette de Jake qui approchait. Elle releva les yeux, prête à lui asséner la remarque cinglante qui lui passerait par la tête, lorsqu'elle s'interrompit brusquement. La musique venait de s'arrêter. Le sacre.
C'est alors que Jake lui offrit un sourire terrifiant, qu'elle ne lui avait vu que bien trop de fois. C'était le sourire qu'il offrait à ses adversaires avant de les terrasser sans pitié sur le terrain de football. C'était le sourire qu'il arborait les jours où il gagnait. Elle le reconnaissait, elle en était certaine. Son coeur ne fit qu'un tour.
"- Jake, fit-elle d'une voix blanche. Qu'est ce que...
- Tais-toi et observe ma belle, la coupa Tessa qui était apparue aux côtés du grand blond.
- Mesdemoiselles, Messieurs, s'éleva la voix de leur directeur à travers les micros. C'est avec un immense plaisir..."
Mais Jenny ne l'écoutait plus. Son cerveau repassait en boucle les images de ces dernières minutes. Alejandro qui disparaissait. Jake et son sourire carnassier. Alejandro qui restait introuvable.
Non...
Paniquée, la blondinette fendit la foule à toute allure, ignorant les regards noirs que lui adressaient ses camarades. Elle n'avait plus qu'une seule chose en tête : le retrouver. Elle le savait. Jake était capable de tout pour gagner. Et elle avait embarqué Alejandro dans tout ça, sans même y repenser à deux fois.
Que pouvait bien faire un boursier contre un gamin pourri que les parents influents protégeraient jusqu'à la mort ?
"- Alex ! hurla t-elle à travers les toilettes désertes.
Silence. Frénétiquement, elle ouvrit une à une les portes des cabines. Vides. Où d'autre ? La réserve ? Elle s'y rua, mais elle était fermée à clé. Elle tambourina comme une forcenée sur la porte en hurlant son prénom. Aucune réponse. Son regard se porta au bout du couloir vide et mal éclairé.
Les vestiaires. Un souvenir la frappa.
"- Tu sais quel est le meilleur endroit pour régler ses comptes pendant un match ?
Jenny secoua de la tête en remontant un peu contre le torse de son copain. Elle aimait se blottir contre lui dans son lit douillet, pendant qu'il lui caressait les cheveux de sa main puissante.
- C'est les vestiaires, lâcha t-il fièrement. Parce que les gens n'y reviennent plus avant la mi-temps. Tu sais exactement combien de temps tu as devant toi. Il n'y a aucune caméra de surveillance. Et tu as les douches pour faire disparaitre les traces avant de ressortir ni vu ni connu.
La blondinette leva un regard curieux sur le jeune homme.
- Parce que tu as des comptes à régler toi ?
Il lui sourit et son expression la glaça d'effroi.
- ... pas pour le moment, non."
Jenny porta la main à sa bouche. Il était dans les vestiaires, elle en était certaine. Elle s'élança jusqu'à la porte, qu'elle trouva verrouillée. Elle lâcha un cri de désespoir et se mit à frapper contre la porte de toutes ses forces.
"- Alex je t'en supplie..."
Sa voix se brisa et elle s'écroula face à la porte, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle savait. Elle savait qu'il lui était arrivé quelque chose. Et c'était elle qui l'avait jeté en pâture aux loups.
"- Jenny bouge de là !"
Une voix dans son dos la fit sursauter. Elle se retourna et découvrit avec stupeur Maggy, Cassandra, et leur cavalier respectifs. Comment... ? Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir. Ses amies la tirèrent en arrière tandis que les deux garçons se mirent à enfoncer la porte à coups d'épaules violents. Jenny suffoquait. Elle ne rappelait même pas du nom de ces garçons. Elle n'avait jamais été aussi reconnaissante de sa vie.
La porte finit par céder dans un craquement sinistre. Jenny se précipita à l'intérieur, oubliant de nouveau les quatre personnes qui venaient de lui offrir une aide inespérée. Dans sa tête, une seule pensée écrasait tout les autres. Alejandro.
Il ne lui fut pas difficile de le trouver. Jake avait dit vrai, les vestiaires étaient silencieux et déserts. Une masse était affalée contre les casiers alignés le long du mur.
"- Alex", souffla Jenny la gorge nouée.
Le temps semblait suspendu. Elle approcha lentement, de peur de ce qu'elle allait découvrir. Tout son corps était parcouru de tremblements incontrôlables. Puis il leva les yeux vers elle. Alors la jeune fille sentit toutes les larmes de son corps se libérer enfin. Il était encore conscient. Elle se précipita sur lui, lui prenant le visage entre ses deux mains.
"- Je suis tellement désolée Alex, je n'aurais jamais dû t'embarquer dans tout ça, si j'avais su..."
Elle le couvrit de baisers, soulagée à n'en plus pouvoir de le sentir à nouveau contre elle. Puis soudain elle réalisa avec horreur. Sa bouche avait le goût de sang. Elle baissa prudemment les yeux sur son torse. Et son coeur manqua un battement.
"- Non non non..."
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Clionestra
Sam 15 Avr - 15:49
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
La douleur lui tapait les tempes. Même le sang expulsait sembler avoir pris feu pour lui faire connaître la souffrance. Il essayait de trouver une solution, ainsi poster contre le casier du vestiaire. Il avait attrapé une serviette qu’il avait posé contre son buste. Il ne savait pas combien de temps il avait, mais il savait qu’il devait faire vite. Il réfléchit en se concentrant sur sa respiration. Bien qu’il dût prendre des gorgées d’air, il savait que sa respiration devait être plus lente. Il respirait trop vite. Il sentait aussi ses doigts devenir bleu. Le sang n’allant plus jusqu’au extrémité … Logique, ça s’écouler abondamment entre ses mains. Il avait conscience de tout ce qui n’allait pas dans son corps, de tout ce qui était en train d’arriver.
Le pire était tout de même le fait que l’air s’écouter de ses poumons par le mauvais trou. Il avait cinq litres de sang. Il avait environ un livre de sang à perdre avant l’évanouissement. Son corps allait essayer de compenser la perte de sang par l’eau de son corps… Mais cela rapidement nul. S’il calculait bien le débit du sang écoulé et le temps, il pouvait en avoir pour plusieurs minutes. Il enfonça aussi loin que possible son doigt dans la plaie pour y sentir son poumon. Il grimaça. C’était poisseux. Il ne savait clairement pas quoi faire d’autre.
Il pensait à ses frères, à Paco, à sa princesse. Il ne pouvait pas laisser Jake revenir vers elle. Elle penserait qu’il s’est fait planter par un gang, et il allait la consoler. Consoler ? Aurait-elle seulement besoin d’être consoler. Il avait l’impression d’entendre sa voix et fit un hoquet pour reprendre de l’air. Il avait l’impression d’être là autant depuis une seconde que depuis des heures.
Puis, il entendit les coups dans la porte. Il ne savait pas qui, mais il savait que ce n’était pas « elle ». Mais quelqu’un. Il promit d’être plus indulgent avec les quelqu’un. Il se promit de chercher à apprécier les bourges de cette école qui ne le voyait que comme une statistique d’aide. Après tout, Elle elle avait réussi à l’aimer, au moins un peu, n’est-ce pas ? S’il en avait encore la force, il pleurerait. Parce qu’il n’allait pas mourir, n’est-ce pas ? Ce n’était peut-être pas le jour. Il sentit l’odeur de Jenny avant de la voir. Il y avait un voile de sueur devant les yeux. Il n’y avait pas pensé avant de vouloir voir.
Il fit un sourire, qui n’avait plus rien de l’élégance et de l’hypocrisie de la soirée. Il était sauvage et plein de sang, mais surtout sincère. Il sourit parce que s’il devait mourir, au moins avoir la princesse comme dernier vision. Il sentait les baisers qu’elle laissait sur son visage. Il avait l’impression d’être au paradis. D’être déjà mort et qu’on lui accorder alors l’occasion de faire ce qu’il voulait.
- Je …, il cracha un peu de sang alors qu’il avait l’impression qu’une nouvelle pression se faisait sur son corps.
Il réalisa qu’à peine qu’ils n’étaient pas que deux. Il avait rapidement éclipsé les quatre autres personnes. Quelqu’un devait être en train d’appeler les urgences parce qu’il pouvait discerner une voix dans le fond. Incapable de comprendre, il se releva un peu pour être dans une meilleure position. Ce qu’il avait à dire, il devait le dire avec toute la force qu’il possédait.
- Te Amo, fit-il alors en la regardant dans les yeux comme il le pouvait.
Il avait envie de toucher son visage, de l’embrasser, de la prendre dans ses bras, de dire que tout ira bien … Qu’il allait faire en sorte de devenir quelqu’un digne. Il ne sait foutrement pas comment. Mais il pouvait avoir une autre bourse après celle-là. Il pouvait devenir quelqu’un. Il pouvait être digne d’elle. Il écraserait tout ce qu’il était pour être avec elle, enfin. Il l’aimait. Il sentait les larmes lui couler alors qu’une voix plus forte se fit entendre dans la pièce. Une voix d’homme, un tenor. Alejandro n’avait aucune idée de ce qu’on racontait mais on le toucha et le manipula alors qu’il n’avait pas quitter la femme des yeux.
- No te dejaría Mi reina.
« Je ne te laisserais pas, ma reine ». Parce que la jeune femme n’était pas seulement une princesse, et elle n’avait jamais eu besoin d’une quelconque aide de quiconque pour être une reine. Elle était la reine de son cœur. Celle qui le faisait battre à l’instant alors qu’il manquait de tout. Il se sentit partir en arrière et d’un coup, il ne ressentit plus rien.
HRP – Je te propose qu’on dise que les pompiers l’emmène et on le revoit dans la salle plus tard (dit moi si tu préfères après plusieurs jours ou quoi, je te fais confiance)
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Tout n'était que confusion. Il régnait un chaos fou dans sa tête. Les pompiers. Il fallait le sauver. Maggy s'en occupait déjà. L'hémorragie. Il fallait la stopper. Mais comment ? Et puis il se redressa légèrement dans ses bras. Jenny secoua frénétiquement la tête, lui faisant signe de rester immobile.
Mais elle-même était si fébrile. Un flot continu de larmes se déversait sur ses joues, et elle ne parvenait même pas à aligner trois mots. Des hoquets incontrôlables lui secouaient le corps. Il lui planta un regard qui valait mille mots, et lui adressa un sourire fou. Elle se sentit vaciller entièrement. Elle ne pouvait pas le perdre. Pas maintenant, pas comme ça. Il lui aligna des mots incompréhensibles en espagnol. Mais le sens de ses mots passaient avant tout par son regard, son regard entièrement dévoué qu'il levait sur elle. Jenny redoubla de sanglots tout en lui couvrant le visage de baisers. Elle n'était plus elle-même. Elle n'était que chagrin et désespoir.
Elle se débattit comme une diablesse lorsqu'un bras la tira en arrière, rompant son étreinte avec Alejandro. Non, elle ne voulait plus le lâcher. Sa vision se brouilla. Elle distingua à travers les larmes des vestes fluorescentes de pompiers. Ils faisaient quelque chose à Alejandro. Ils allaient le sauver. Jenny sourit avec douleur. Il serait bientôt sortit d'affaire.
Cass et Mag avaient eu la prévenance de l'accompagner dans le taxi qui la mena jusqu'à l'hôpital. Là, elle dut attendre des heures. Une fois le ravage d'émotions passé, Jenny se sentait de plus en plus envahie par une colère noire. Une colère viscérale. Jake. C'était lui qui avait fait le coup, elle en était certaine. Elle allait trouver des preuves de sa culpabilité. Elle allait anéantir ce misérable une bonne fois pour toutes. Elle n'avait jamais haï quelqu'un au point où elle haïssait Jake en ce moment même. Il avait osé s'en prendre à Alejandro, et avait cru pouvoir s'en sortir en toute impunité. Cet imbécile, il aurait dû mieux la connaître. Elle ne trouverait pas le repos jusqu'à ce qu'elle soit certaine qu'il paye le prix fort pour son acte abominable.
Enfin, une infirmière vint les chercher. L'opération avait été un succès, le patient se reposait désormais dans sa chambre. Une seule visite à la fois. Jenny se précipita jusqu'à l'endroit indiqué, après avoir remercié Mag et Cass pour leur soutien. Elle leur revaudrait ça au centuple.
Elle voulait le voir. Lui parler. S'excuser. L'entendre. L'attente avait été insoutenable. Mais alors qu'elle approcha de la chambre, la blondinette se figea. Il y avait déjà du monde à son chevet, qu'elle apercevait par la vitre floue à côté de la porte. Son coeur manqua un battement.
Sa mère. Ses frères. Sa famille.
Comment allait-elle leur faire face ? Comment allait-elle leur expliquer que c'était elle qui avait mis leur précieux fils et frère dans cette situation ? Elle ne pouvait pas. Elle en était incapable. Une bouffée d'émotions contraires l'envahirent. Elle resta plantée face à la porte interdite. Il lui sembla soudain que la température ambiante avait chuté de quinze degrés. Elle frissonna dans sa robe de bal toujours tâchée de sang. Elle ne pouvait pas rester là.
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Clionestra
Dim 16 Avr - 18:44
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Luis, Carlos et la Mama Fuentes n’étaient arrivés qu’après les heures d’attente que la blonde avait dû vivre. Il n’y avait pas le choix. Tous les trois pensaient, à tort évidemment, qu’Alejandro avait fini la soirée avec la princesse et ne rentrerait pas de la nuit. Après tout, toute la famille Fuentes savait à quel point la jeune femme importait pour Alejandro. Même Luis, qui n’avait que difficilement compris la porter de ce lien. Il comprenait qu’il aurait maintenant toujours la blonde dans l’horizon de sa vie.
Donc quand ils arrivèrent et qu’on dire qu’ils pouvaient aller le voir mais qu’une personne à la fois, la Mama Fuentes expliqua, en espagnol et avec fort peu de politesse, ce qu’elle pensait des règles aussi stupide que celles-ci. Ils arrivèrent dans la pièce alors qu’Alejandro dormait. Paco était en train de faire une livraison pour les Cuervos. Il n’était pas là, et Carlos et Luis tenaient la main de leur mère qui était devenu blanche. Revenir dans un hôpital pour voir son fils dans un état stable mais grave …
Carlos n’avait même pas été sûr de la traduction de tous les mots qu’il avait dû dire à sa mère. Alejandro dormait. Il avait le tube dans son nez, un bip régulier, des choses coincés dans le creux de ses bras qui envoyaient du liquide en lui. La mère trembla alors qu’elle fit une prière en espagnol adressé à son défunt mari. Elle lui demandait de ne pas le prendre. Carlos prenait sa mère dans ses bras avant de voir la forme de la princesse de l’autre côté de la porte.
- Luis, fit-il en montrant la porte de la tête.
Le plus petit comprit et ouvrit la porte pour tomber sur la blonde. Il observa un instant la robe et se souvient de ce qu’il avait entendu, en deux langues, de la part des médecins qu’ils avaient vu. Sans la blonde pour le retrouver à temps, il serait mort d’hémorragie ou d’asphyxie. Les deux auraient été lents et douloureux. Alors Luis s’approche et prends la jeune femme dans ses bras, toujours dans son pyjama dinosaures.
- Merci, princesa, d’avoir sauvé mon frère.
Il lui fit un câlin et prit sa main pour l’aider à rentrer dans la pièce. Ouais la règle d’une personne à la fois, elle pouvait aller se faire foutre. Il l’amena alors que la mère se mit à parler en espagnol, sous le coup de la pression et de la panique, elle n’arrivait plus à traduire en anglais.
- Mama demande si tu peux rester ? traduit Carlos vers la blonde, parce qu’elle ne peut pas rester avec nous à l’hôpital mais elle ne peut pas laisser son enfant seul non plus.
La mère prit la main qui lié celle de la blonde et de Luis et lui fit un sourire avant de la prendre dans ses bras à son tour pour la remercier.
- Elle rajouta, traduisit-il encore, qu’elle ne te remerciera jamais assez et qu’elle peut aller au bout du monde pour aller te chercher des affaires si tu veux.
Et Carlos se mit à avoir les larmes aux yeux et décida que … il n’avait aucune envie d’être le fort pour ce soir et se rajouta dans le câlin. Parce que. Voilà. Alejandro était toujours immobile. Les médecins avaient dit qu’il était tirés d’affaires et qu’il avait fallu le remplir d’un sang qui n’était pas le sien… mais il était en vie. Il eut alors un murmure derrière eux, et Alejandro ouvrit les yeux. Incapable de se souvenir de quoi que ce soit sur le coup, puis, il posa les yeux sur le groupe en plein câlin avant de sourire.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Elle allait tourner les talons et s'enfuir loin de ce cauchemar lorsque la porte s'ouvrit sur une petite silhouette que Jenny reconnut comme étant le plus jeune frère d'Alejandro. Il l'enlaça. Elle se figea. Elle détestait les mioches. Mais elle n'avait jamais été aussi touchée de sa vie. Et sa robe était de toute manière ruinée. Qu'il la froisse, qu'il la tâche. Qu'importe, tant qu'elle le retrouvait lui.
Le petit l'entraina dans l'exigüe chambre qui avait été attribuée à son frère. La blondinette tiqua. Elle le ferait immédiatement transférer dans une chambre mieux lotie, et prendrait en charge les frais. Elle lui devait bien au moins ça. Après tout, ce sentiment de culpabilité ne la quittait plus : c'était de sa faute s'il en était arrivé là. Et cela lui rendait tout simplement impossible de regarder son frère et sa mère dans les yeux.
Et pourtant.
Ces gens étaient d'une bonté infinie. Elle s'était attendue à être couverte de honte, de colère, et de rancune. Et elle l'aurait compris. Elle le méritait. Mais il n'en fut rien. On l'enlaça, de nouveau. On lui fit promettre de rester veiller sur lui. On la remercia. La jeune fille les observait, parfaitement confuse. Qu'avait-elle bien pu faire pour mériter autant d'affection de leur part ? Etaient-ils si bouleversés qu'ils en devenaient irrationnels ? Pourtant tous ces mots semblaient si sincères. Sa mère. Sa pauvre mère. Jenny retint difficilement un nouveau déluge de larmes.
"- Non non je vous en prie, balbutia t-elle en faisant non de la tête. Mon chauffeur saura m'apporter ce qu'il faut."
Et puis elle n'avait besoin de rien. Son maquillage était ruiné. Sa robe, n'en parlons pas. C'est à peine si elle tenait encore sur ses talons hauts. Sa coiffure tenait miraculeusement grâce à la quantité indécente de laque qu'elle y avait appliqué. Elle n'avait jamais été aussi peu présentable de sa vie. Mais plus rien de tout ça ne lui importait pour le moment. Et quand cela se mettra à lui importer, son chauffeur était joignable en un appel. Non, la seule chose dont elle avait vraiment besoin, personne n'était en mesure de le lui apporter sur un plateau d'argent.
Nouvelle accolade. Collective cette fois-ci. Jenny se raidit, peu friande de ce genre de démonstration, avant de se rendre compte du bien fou que cela lui procurait. De la chaleur humaine. De l'empathie. De la compassion. Le pardon. Alors elle se laissa aller à serrer un peu plus fort ces gens qui il y a quelques temps encore, elle n'aurait pas touché du bout d'un bâton. Parce qu'ils représentaient tant de choses pour elle, désormais.
Une voix faible se fit entendre derrière eux. D'un mouvement commun, ils se retournèrent et découvrirent que le blessé s'était réveillé. Sa mère réagit la première, et se jeta sur son fils qu'elle couvrit de mots en espagnol qui débordaient de soulagement et d'amour. Luis vit son visage s'illuminer d'un large sourire et il se mit à babiller des phrases elles aussi incompréhensibles pour la blondinette. Restait Carlos, en retrait. Il observait la scène, l'air grave. Pourtant, le soulagement sur son visage était indéniable. Et puis il y avait elle. Figée, interdite, au son de sa voix. Incapable de réfléchir.
Elle laissa les effusions de joie retomber avant de s'avancer prudemment. Il avait dit quelque chose. Son cerveau n'enregistrait plus rien. Elle tomba à genoux au bord du lit d'hôpital. Le voir ainsi lui crevait le coeur.
"- Je suis tellement désolée Alex..." commença t-elle la voix tremblante, incapable de retenir ses larmes.
Instinctivement, elle chercha ses mains, et enlaça ses doigts aux siens. Ils avaient été nettoyés, mais des traces de sang subsistaient encore autour de ses ongles. Mais ça n'importait plus. Il était tiré d'affaire, et avec lui, son coeur revivait de nouveau.