J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Merde. Voilà ce qu’il pensait en posant un regard sur la jeune femme. Merde. Merdia. Shit. Kso. Toutes les manières possibles et inimaginable de dire qu’il était dans la merde. Elle était en colère, à raison puisqu’il venait de la plaquer contre un mur… Mais il n’appréciait pas du tout la peur qu’il voyait dans ses yeux. Il ne voulait certainement pas qu’elle est peur. Oh… Le premier cours de science, il avait voulu lui faire peur, peut-être. Juste pour qu’elle dégage de sa vue et arrête de se prendre pour une princesse. Mais princesse, elle était. Il ne pouvait pas lutter contre sa forme profonde, c’est comme si elle lui demandait d’arrêter d’être mexicain. Cela ne pouvait se faire. Tout le monde le savait. Il l’observait, les yeux de la blonde jetant des éclairs. Il la préférait en colère qu’effrayé … merde. Il la préférait furax, en fureur contre lui, il préférerait qu’elle lui tape dessus, que de devoir la voir craintive. Cela le tuait qu’elle ait mis ainsi son esprit à l’envers. Elle avait tout retourné chez lui, elle l’avait rendu plus égoïste.
Parce qu’il la voulait.
Et il ne voulait jamais rien qu’il ne pouvait avoir. Normalement, il connaissait ses limites et sa vie. Il connaissait les lignes à ne pas dépasser … il venait de toutes les dépasser avec la jeune femme. Merde. Il fallait qu’il arrive à rattraper le coup…mais comment alors que la jeune femme lui percer le tympan ? Alejandro réussit à ne pas grincer des dents quand elle ne le crut pas. Il aurait aimé qu’elle le croit sur parole, mais il se doutait que ça ne serait pas aussi simple. Il laissa la cigare sur une botte de foin, conscient que le cheval ne le touchera pas… Fumer ce genre de chose n’était bon pour personne, bien qu’il soit reconnu par le moment comme un bon cigare. La parrain en fume dans le film éponyme, et faut pas croire mais c’est le meilleur placement de produit de la planète… Il serra les dents et posa un regard sur elle.
- Je n’ai pas simuler un kidnapping. Je devais te parler, et j’ai eu beau essayer de t’appeler ou essayer de t’avoir en classe, tu me passais toujours sous les doigts. C’était un acte de désespéré, souffla-t-il à la fin.
Parce qu’il en pouvait plus de la voir si loin de lui. Il avait été si proche de l’embrasser, encore. Ses lèvres le hantaient comme un putain de traumatisme, sauf qu’il ne voulait pas oublier. Il ne voulait pas oublier la douceur de ses lèvres, ou sa manière de se rapprocher de lui, ou son odeur. Il voulait se fondre en elle. Oublier qu’il n’était qu’un mexicain. Oublier qu’elle était qu’une blanche. Profiter de ce qu’ils ont. Ils. Ont. Parce qu’il était sûr qu’il n’avait pas été seul à ressentir quelque chose dans la chambre, avant l’arrivé de Siham. Il était sûr qu’elle l’avait ressenti aussi. L’attraction par-delà les barrières qu’impose la société. Il le savait.
Il laissa la jeune femme s’échapper de lui, pour s’occuper de son cheval, en réfléchissant à ce qu’il devait faire maintenant. Il n’allait pas la supplier, bien qu’un coin de son esprit se disait que s’il était sûr que ça marcherait, il le ferait. Il fallait lui prouver. Mais comment lui prouver ? Elle n’accepterait jamais de faire un voyage au Mexique avec lui pour lui montrer comment il fait… Rien de plus qu’un voyage et il prend dans sa moto des cigares qu’il fait traverser la frontière. Vive la double nationalité et sa grand-mère qui vit toujours au Mexique. Il l’observait alors qu’elle parlait de continuer. Il se doutait qu’elle n’arrêterait pas. Il ne comprenait pas pourquoi.
- Je l’ai fait pour toi, répondit-il alors, continuer cette comédie. Pour te faire plaisir. Pour que tu vois que je ne suis pas celui que tu penses. Je suis … mieux.
Mieux que l’image qu’elle avait de lui. Elle le voyait déjà la tuer. Il le savait. Il avait lu dans ses yeux quand il avait sorti le cigare de la poche. Elle s’était dit qu’il allait la tuer…. Il ne pourrait jamais lui faire du mal. Même le fait de l’avoir pousser contre le mur, il avait fait en sorte de le faire sans qu’elle ne sente de douleur. Lui faire du mal lui était inconcevable. Il posa un regard sur elle, blessé plus que ce qu’il ne voudrait l’admettre de cette situation. Il aimerait bien savoir ce qu’elle voulait de lui. Réellement. Pour qu’il soit « correct » pour elle.
Sur ça, au moins, les Mexicains de son groupe n’étaient pas si compliqués. Eux, ils aimaient qui ils aimaient, qu’importe la nationalité. Les cuervos avaient aussi son lot d’homosexuels. Les autres gangs feraient du mal à un homme qui aime un homme, ou à une femme qui aime une femme. Pas eux. Sahim était le mouton noir de leur groupe. Le fléau … mais Alejandro était sûr que, si on lui laissait le temps, il arriverait à faire d’un gang une entreprise. Légal. Il lui fallait du temps, c’est tout.
- Je peux être mieux, Princesa, mais je ne pourrais jamais être comme il le faudrait selon la société. J’ai besoin de cet argent pour mes frères, pour aider ma mère. Que voudrais-tu que je fasse ? Que je les quitte ? Oh, ils me laisseront partir, mais après ? Je n’aurais plus d’argent pour ma famille. Mais jamais, jamais, je n’ai fait du mal à quelqu’un. Je ne te ferais jamais de mal, parce que …
Parce que je t’aime beaucoup, avait-il voulu dire, mais sa voix dérailla et il réalisa qu’il ne pouvait pas dire ça. Il posa une main sur le museau du cheval et lui frotta doucement. Il prit le temps de regarder l’animal. Il était magnifique. Et Alejandro énuméra les muscles qu’il pouvait voir pour reprendre pleinement possession de ses moyens. Il n’avait pas fini sa phrase. Il ne savait même pas comment la finir. Il soupira. Il était venu pour lui dire la vérité sur ce terme de « passeur ». Il était venu pour qu’elle sache. Parce qu’il avait besoin qu’elle sache la vérité.
- On se voit demain, en classe… et sinon tu as mon numéro, dit-il pour finir en baissant sa main prêt à partir.
HRP – Je sais pas si tu voulais qu’il parte tout de suite ou pas, alors je le laisse en suspense
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Quoi ? Pourquoi ? Tendue, Jenny s'était imperceptiblement redressée, la selle toujours sur le bras. Elle l'encouragea silencieusement du regard. Pourquoi ne finissait-il pas sa phrase ? Il la rendait dingue. Mais elle ne le lui montrerait pas. Il fit mine de partir. Elle voulut le retenir. Même si elle n'avait rien à lui dire.
"- Oh Jen ! Alors c'est lui ce fameux nouveau copain ?"
Une voix criarde interrompit le flot de ses pensées. Agacée, Jenny posa un regard fatigué sur celle dont elle aurait malheureusement reconnu la voix entre mille. Keira. Cette commère. Comment la rumeur de leur relation était-elle parvenue jusqu'aux écuries c'était bien un mystère. Mais elle n'était pas étonnée de la part de Keira. Après tout, elle la gardait dans la poche uniquement pour ça : propager les ragots et être au courant des derniers avant tout le monde. Elle était bien pratique. Mais au delà de ça, elle était terriblement agaçante.
"- Remarque t'as gagné au change, Jake ne venait jamais te voir aux écuries lui.
- Salut Keira", grommela Jenny en s'extirpant du box.
Elle se dirigea dans la sellerie sans un regard pour la jeune fille, y déposa sa selle, mais fut désemparée de la retrouver accoudée à la porte du box de Kélios en grande conversation avec Alejandro. Elle essayait sûrement de lui tirer les vers du nez sur leur prétendue histoire d'amour. C'était une gossip girl professionnelle, mais Jenny n'appréciait pas du tout que son propre jeu se retourne contre elle. Arborant un masque mielleux pour amadouer l'indésirable commère, elle attrapa le bras d'Alejandro comme elle l'aurait fait pour n'importe quel petit ami. Autant que cette entrevue serve à véhiculer une image positive de leur faux couple dans les écuries. L'inverse serait particulièrement déplaisant.
"- Bon, on va y aller nous hein ? minauda t-elle avec un regard entendu au grand brun. On se voit au cours Samedi Keira ?
- Oh mais Jen attends faut que je te raconte !"
Et sans lui laisser le choix, elle leur emboîta le pas et se mit à détailler par le menu le récit de son dernier date avec un dénommé Mathias, qui s'était avéré être particulièrement mauvais au lit. Jenny lui lança plusieurs regards assassins mais rien n'y fit, la petite brune ne s'arrêtait pas. Toujours accrochée au bras d'Alejandro qu'elle avait pris presque en otage, elle chercha une issue de secours, en vain. Elle en avait assez d'entendre parler des galipettes de cette cruche, rien que l'imaginer en plein acte lui donnait la nausée.
"- On va aller sur le parking alors je...
- Oh parfait, moi aussi ! Et donc, je te disais..."
Jenny aurait pu la tuer sur place mais elle se contenta de grincer des dents. La seule chose à faire était de ne pas dévoiler la tension entre elle et le grand brun, afin de ne pas montrer de signes de discorde. Une telle rumeur aurait vite fait de rejoindre les portes du lycée, et ce serait la pagaille. Prenant sur elle, la blondinette subit les longues minutes de trajet jusqu'au parking sous les piaillements incessants de la brunette. Elle y repéra la moto d'Alejandro, mais pas son chauffeur. Il lui faudrait l'appeler.
"- Bon alors à Samedi ma belle, l'interrompit Jenny d'un air qu'elle voulait sans appel.
- Ouais à Samedi et... dis donc, c'est un modèle vintage cette moto je suis fan ! Tu sais mon ex était un fana de motos..."
La blondinette lui fit les gros yeux mais rien à faire, Keira était repartie pour un tour de manège. Exaspérée, Jenny lança un regard indéchiffrable au grand brun avant de se jeter sur lui, plaquant son corps entre le sien et sa moto, et l'embrassant à s'en couper le souffle. Si avec ça l'autre commère ne connectait pas ses neurones... Tu gênes boufonne, était-il écrit sur son front. A son grand soulagement, elle l'entendit bredouiller des excuses et filer sans demander son reste. Enfin. Mais ce n'est pas pour autant que la blondinette se détacha du pauvre jeune homme. Bien au contraire. Tant qu'à faire, autant qu'elle lui donne de la matière à répandre en ragots aux écuries. Alors tandis qu'elle entendait la voiture du chauffeur de Keira faire demi-tour sur le parking, elle glissa une main sous le t-shirt de son cavalier, pour l'attirer encore plus à elle. Au fond, elle se délectait bien trop de ce moment. Elle ne se l'aurait jamais avoué, mais Keira lui avait servi d'excuse parfaite pour assouvir cette pulsion sans que cela ne soit de la faiblesse. De l'extérieur, ce n'était que de la manipulation. En son coeur, c'était ce que son corps lui hurlait de faire depuis bien trop longtemps.
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Clionestra
Lun 30 Jan - 18:20
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il allait partir. La laissant là. Il ne pouvait pas être sûr qu’il ne ferait pas quelque chose de plus stupide encore s’il restait. Comme essayer de l’embrasser passionnément entre les murs des box de Kélios. Ouais. Il pourrait tout simplement l’embrasser, là, et elle ne lui pardonnerait jamais. Il pourrait l’embrasser, la caresser, mais elle finirait par le repousser et ne plus jamais lui adresser la parole. Merde. S’il n’était pas certain que la jeune femme lui ferait vivre un enfant, s’il n’était pas sûr qu’elle lui en voudrait, alors il aurait fait les quelques pas qui les séparent pour l’embrasser. Merde.
Il avait fait la seule chose importante à faire. Il avait fui. C’était bien de prendre la fuite … Sauf qu’on l’avait accosté. Il avait fait un sourire Colgate, doux et simple, à la femme qui venait lui parler. Son nouveau copain ? Il aimerait tellement. C’était mal de rêver de l’être. Cela ne pouvait qu’être douloureux. Il se sentit un peu mieux. Il avait le droit de se sentir un peu … meilleur. Il fit un sourire alors que la jeune femme semblait flirter avec lui. Si seulement la blonde pouvait être jalouse. Il parlait avec la nouvelle venue, et elle essayait de lui faire dire des choses et d’autres sur sa relation avec Jenny. Il ne pouvait rien dire. Il évitait de mentir pourtant le regard qui coulait vers elle ne laissait pas de place aux doutes. Il était amoureux de la blonde. Il reporta son attention sur Keira pour éviter d’y penser. La jeune femme resta avec eux tout. Le. Long. Il ne savait pas quoi répondre. Se fichant éperdument de l’histoire de cul de la femme … Quoi que … Il observait Jenny. Il aurait préféré parler sexe avec elle … et lui prouver qu’elle ne se lassera jamais de lui.
Il voulait bien essayer de se débarrasser de l’autre, mais il semblait que la jeune femme tenait à raconter ses histoires comme un chien tenait à son os. Alejandro avait continué plusieurs fois à essayer de faire des commentaires pour dire qu’ils voulaient partir. Il essayait. Vraiment. Mais il pouvait parler à un mur, ça aurait plus d’impact. Il soupira. Même si elle parlait de sa moto, il n’avait pas envie. Il voulait discuter avec sa blonde, et seulement avec elle. Il soupira un instant, cherchant une chose à dire, à faire, pour faire disparaître l’enquiquineuse.
Il n’avait cependant absolument aucune idée des idées de la jeune femme. Qu’aurait-il dit sinon ? Qu’aurait-il fait sinon ? Il aurait peut-être sauté au plafond. Simplement. Trop heureux d’avoir enfin le droit à un petit bonheur dans la journée. La jeune femme venait de lui sauter dessus, littéralement. Il était en train d’embrasser la princesse, et il n’hésitait pas à continuer ses baisers passionnants. Il était en feu. Cette femme l’embrasait. Il n’arrivait pas à voir les choses autrement. Il ne sentit pas l’autre partir. Pour dire la vérité, oublia même qu’elle était là, quelques secondes avant.
Sa princesse était en train de l’embrasser. Alors il passait une main derrière la jeune femme pour la rapprocher, s’assit sur sa moto et la tenait ainsi proche. Il avait envie de l’embrasser partout, de la caresser partout. Il laissa ses mains sur les hanches de la jeune femme. Il n pouvait pas commencer à descendre ses mains vers ses fesses sinon … Oh, bon dieu. Il avait besoin de cette femme. Il le remarquait encore mais il avait besoin d’elle. De tous ses sentiments qu’elle lui faisait ressentir alors qu’elle se pressait contre lui. Elle touchait son corps, et il était chaud. Il voulait la toucher aussi. Il voulait la toucher et l’attraper contre lui mais … Mais ce n’était pas le lieu.
Son corps brûlait pour elle d’un désir qu’il n’avait rarement connu. Il savait que, s’il la tenait un peu moins en estime, il aurait pu monter la jeune femme sur lui, la coincer entre un couloir et lui faire l’amour. Il savait qu’il pourrait le faire. Mais il n’avait aucune envie de la blesser. Jenny n’était pas n’importe quelle femme qu’il voulait, c’était … C’était Jenny. Une princesse qui devait être traiter comme telle. Une femme qui ne supporterait pas d’être traiter moins bien que comme la royale personne qu’elle était… Et Alejandro était prêt à accepter cela.
Peut-être, un jour, la jeune femme voudra de nouvelle expérience, sur une botte de paille, ou dans une baignoire, mais pour le moment elle ne mérite que la douceur d’un lit et la dévotion d’un amant éperdu. Il embrassa à nouveau ses lèvres, remarquant qu’une main était bien descendu vers ses fesses.
- Jenny, dit-il la voix rauque, je …
Merde, ça ne faisait aucun doute qu’il la voulait, sexuellement parlant. Il avait une érection douloureuse, et leur proximité ne laisserait pas de place à l’imagination… Il ne pouvait simplement pas le dire.
- Tu … reprit-il … que je te ramène chez toi ?
Oui, il manquait un mot, mais il n'avait pas encore reprit complètement maitrise de sa respiration. Savoir ce qui arrivera ensuite ? Une partie de son esprit espéré qu’elle l’invite dans son lit pour continuer ce baiser et plus encore… Mais Alejandro savait ne pas être un imbécile. La réalité serait certainement plus froide pour lui. Chez elle, il y avait ses parents, et ça laisser le temps à la jeune femme de se sentir coupable du feu qu’elle avait ressenti pour lui. Pour un « passeur ». Un pauvre. Un boursier. Son cœur tambourinait trop fort dans sa poitrine, et la jeune femme ne pouvait que le sentir avec sa main sous son t-shirt. - Tu me rends fou, dit-il alors en laissant passer un délicat et doux baiser sur ses lèvres.
Parce que c’était la vérité, elle le rendait fou. Pour plein de raison, pour le moment où elle l’oblige à s’habiller, à danser, à augmenter sa popularité, pour le moment où elle devient douce, drôle, magnifique, joyeux, pour le moment où elle l’excité, lui fait croire à un moment tendre et chaud entre les draps. Cette femme le rendait fou.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
La voiture était définitivement partie. Elle aurait dû rompre leur étreinte depuis longtemps. Au lieu de cela, elle répondit avec ferveur aux lèvres du grand brun qui ne semblait pas décidé à la lâcher non plus. Il embrassait comme un Dieu. Ou elle était devenue folle à lier. Peut être les deux. Il rompit leur baiser pour murmurer quelque chose à propos de la ramener chez elle. Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il lui vola un autre baiser. Puis ses paroles attisèrent la flamme qui brûlait déjà en elle. Fou. Pourquoi devait-il être toujours aussi cru, toujours aussi honnête ? Elle ne pouvait pas lui répondre par la pareille, alors même que ses actes le prouvait déjà. Elle se redressa légèrement, prenant par la même occasion un peu de distance avec ce corps qui lui faisait tourner la tête.
"- Bon débarras, Keira est une vraie plaie."
Elle fronça du nez. Plus facile de rejeter la faute sur la situation. Plus facile de prétendre qu'elle ne l'avait pas vraiment voulu. Plus facile de se mentir à elle-même, comme d'habitude. Son regard prit tout son temps pour suivre les contours de la moto, pour ne pas retirer tout de suite les mains chaudes du lycéen sur ses hanches. Mais elle finit par s'en défaire, mal à l'aise de laisser le silence se prolonger sans pouvoir replonger dans des excès de passion. Elle venait de lui jurer qu'il ne devait rien attendre d'elle. Qu'il ne pense pas qu'elle était de nouveau acquise. Ou qu'elle avait été même acquise un jour, ou qu'elle le serait.
"- C'est gentil mais je vais appeler mon chauffeur,il ne devrait pas être bien loin," reprit-elle lorsque sa respiration eut retrouvé un semblant de normalité.
Elle joignit le geste à la parole et ce faisant, posa un regard perplexe sur le jeune homme, tout en tentant de mettre de l'ordre dans ses pensées. Devait-elle lui dire clairement qu'il ne s'agissait que d'un leurre pour berner l'autre commère ? Non, elle n'avait pas la force de lui mentir aussi ouvertement. Surtout qu'elle le savait, ses gestes n'avaient pas mentis eux. Elle s'en voulait terriblement, mais elle était trahie. Il fallait être aveugle pour ne pas y avoir vu un désir débordant. Alors elle se contenta d'appeler platement son chauffeur, qui lui confirma son arrivé imminente.
"- A Lundi alors, fit-elle reprenant l'air de rien la conversation là où ils l'avait laissée dans le box plus tôt. Et merci de continuer à jouer le jeu, c'est chic de ta part."
A peine avait-elle prononcé ces mots que le ronronnement caractéristique de la Bentley familiale se fit entendre. Jenny s'engouffra sans attendre dans la berline, non sans un dernier signe de la main envers le grand brun. Une fois hors de sa vue, elle soupira longuement et se laissa choir telle une poupée de chiffon sur les sièges moelleux de la voiture. Et maintenant ? Elle devait se reprendre en main. Gagner le titre. Ecraser les autres. Jake et Tessa en particulier. Briller. Bon. Quelle était la suite ? S'assurer que son cavalier sache aligner trois pas de danse.
Si elle était réaliste, elle pouvait espérer lui apprendre le rock et la valse. Et c'était déjà pas mal, en tout cas c'était suffisant pour faire l'impression qu'il faudrait. La question qui se posait maintenant était plus délicate. Où pourraient-ils s'entraîner ? Au lycée ? Mais où ? La cafétéria ? Il n'y avait pas assez de place. La cour ? Non merci, elle tenait à ne pas s'exposer inutilement aux commères. Alors où ? Son téléphone vibra, et elle jeta un coup d'oeil mécanique dessus. Sa mère. Qui l'informait d'un dîner entre amies Lundi prochain, qui terminerait tard le soir. Et qui lui suggérait donc d'inviter Cass et Mag pour une soirée piscine.
Bingo.
C'était le lieu le plus sûr, le plus adapté. Sa terrasse. Après tout, ils ne seraient pas dérangés ni épiés, ils auraient toute la place qu'ils voudraient, et tant qu'ils restaient prudents la terrasse était suffisamment large pour ne pas tomber dans la piscine. Et surtout, tant qu'ils restaient à l'extérieur, ce n'était pas comme s'il violait entièrement son intimité. De toute façon, il venait déjà d'entrer par effraction dans le box de Kélios, qu'elle considérait comme plus intime que sa chambre. Alors soit. Ce sera donc la terrasse.
La blondinette se rua sur ses messages et ouvrit la discussion avec son cavalier. Elle s'empressa de lui envoyer un message court et précis, pas peu fière de la chance qui s'était présentée à elle.
"Rdv Lundi 18h chez moi pour ton premier cours de rock. Evite de venir en jogging."
Non seulement le jogging faisait très mauvais genre, mais surtout, le grand brun devrait apprendre à se mouvoir dans des vêtements qui n'étaient pas des plus confortables. Satisfaite, elle entreprit de créer une courte playlist sur Spotify avec quelques mélodies qu'elle trouvait propice à l'entraînement. Et en son fort intérieur, elle était ravie d'avoir une autre excuse pour poser ses mains sur ce corps qui la rendait folle. En dépit de tout.
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Lun 30 Jan - 21:00
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro devait vraiment remettre son esprit à l’endroit. Il avait dû avoir un souci. Il y a un moment où ça a foiré. Il était devenu un homme différent dans les bras de la jeune femme. Il était un homme différent quand il la regardait. Quelle connerie il avait fait déjà, au début de leur histoire ? Il s’était moqué. Il avait dit que la jeune femme ne méritait que peu son attention, ou en tout cas il en voulait qu’à son argent… Et maintenant ? Il était là, après l’avoir embrassé. Oh. Il sait qu’il a eu le droit au baiser le plus torride de sa vie pour une raison … parce qu’elle voulait virer la pipelette…
Mais il savait aussi qu’elle ne s’était pas arrêtée. Qu’elle l’avait caressé. Qu’elle avait pris le temps de le toucher, sans penser aux personnes qui pourraient, peut-être, les regarder. Alejandro l’avait senti… que la jeune femme était autant en prise à un désir charnel que lui. Il se sentait alors moins seul. Il aimait savoir ne pas être seul. Il aimait que l’attirance, presque magique, qui crépitait autour d’eux soit réciproque. Alors, il ne fit que sourire. Un tendre sourire. Il commençait à la connaitre. Il commençait à la connaître et c’est étrange. Il commençait à savoir quand il pouvait pousser, et quand il ne le devait pas. Il préférait donc faire attention. Il la laissa partir. Il avait froid maintenant. Il prit son téléphone. Appelant Paco.
- Paco, tu es mon meilleur ami ? - Non, dit Paco doucement alors qu’il savait où ça allait mener. - J’ai un problème, reprit Alejandro sans l’écouter. - Je sais.
Et cela suffisait pour se donner rendez-vous, sous trois minutes, dans la caravane de Paco. Après tout, si quelqu’un pouvait comprendre le désamour entre une blanche et un Mexicain, c’était Paco. Il était en train de se préparer à partir quand il reçu un message. Il eut un large sourire. Un très large sourire. Il avait rendez-vous … mais il avait foutrement aucune idée de ce qu’il devait mettre si ce n’était pas un jean, ni un jogging.
*
La fin de semaine s’était clairement mieux écoulée … que le début de la semaine. La jeune femme ne l’ignorait plus. Elle lui souriait même de temps en temps. Il avait aucune idée si c’était pour le « show » ou bien pour de vrai, mais ça lui faisait plaisir. Il avait pu effectuer son travail, et il avait même avancé dans leur prochain exposé. Il sourit à la jeune femme encore. Keira et une autre vient lui parler pour essayer de lui faire dire ce qu’il pensait, réellement, de la blonde. Il disait toujours ce qu’il pensait … et depuis quelques temps, les mots utilisés étaient bien plus doux.
Plus tendre même. Et malgré la discussion avec Paco, il n’avait pas réussi à s’enlever de la tête la blonde. Il n’arrivait jamais à enlever la blonde de son esprit.
Lundi, 18 heures … il était en train d’enlever sa veste de moto, juste devant chez Jenny. Que devait-il faire ? Il devait sonner, attendre, repartir ? Il prit son téléphone et envoya un message à la jeune femme. Un simple « je suis là ». Il avait pris un costume, clairement de moins bonne qualité que celui qu’elle a laissé chez lui. Il avait un costume de deuil. Qui avait été aussi le costume de mariage de son père. Il avait demandé de le prendre. Sa mère n’aimait pas ça, mais elle avait compris et accepté… pour le bien de son fils. Il lissait donc la chemise, qui avait été plié par sa veste de moto. Il sourit encore.
Il ne savait pas du tout comment faire pour toucher et danser avec la jeune femme sans avoir envie de plus, mais il allait y arriver. Pour elle. Elle méritait plus que ça. Il reçut un message de la part de Paco. Un « bonne chance frère ». Ouais. Il allait avoir besoin de chance. Et de courage.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Jenny vérifia une dernière fois que la stéréo de la piscine fonctionnait correctement. Elle révisa l'ordre des morceaux. Tout était en place. Impeccable. Elle jeta un coup d'oeil au grand miroir du salon pour une dernière retouche. Pour se mettre en condition, elle avait sorti sa robe de soirée fétiche, une Valentino en soie d'un bleu nuit superbe, ouverte dans le dos et légèrement fendue sur une jambe. Evidemment, elle portait également des talons. Elle ne pouvait pas se permettre les mêmes mouvements en talons aiguilles qu'en chaussures plates. De toute façon, les chaussures plates étaient d'un mauvais goût sans nom. Les vraies femmes apprenaient à marcher en talon point barre.
Son téléphone vibra dans sa main. Il était là. Elle prit le temps de s'observer dans le miroir une dernière fois. Elle lui en voulait encore. Elle ne lui avait rien pardonné. Elle lui avait promis qu'il n'y aurait rien entre eux. Et pourtant, le souvenir de leur baiser passionné la hantait encore. Et pourtant, elle avait pris un soin tout particulier à choisir sa tenue ce soir. Sûrement pour bien lui montrer tout ce qu'il loupait. Oui, c'était certainement pour ça, en tout cas, elle s'en convainquit.
"- Entre, fit-elle en ouvrant le grand portail automatique depuis le porche. Tu peux garer ta moto juste là."
Elle désigna la porte close du garage. Sa moto ne risquait rien ici, avec toute la surveillance renforcée que son père avait fait installer. Du haut de son porche, elle détailla la tenue du jeune homme. Il avait fait l'effort de venir en costume, et bien qu'il ne soit ni un trois pièce, ni de très grande qualité, Jenny apprécia l'effort. Il était tellement plus élégant en costume.
Droite comme un i, elle attendit qu'il gravisse les escaliers de marbre jusqu'à elle pour le faire entrer dans la villa familiale. La femme de ménage venait de passer et il y régnait une agréable odeur de fleurs fraîches que sa mère avait fait livrer comme à son habitude. Pour autant, Jenny ne s'attarda pas à l'intérieur et fila droit vers la large terrasse de la piscine. Elle n'aimait pas l'idée qu'ils passent du temps à l'intérieur. D'une manière ou d'une autre, l'extérieur lui semblait un terrain plus neutre. D'une main, elle l'invita à sortir sur la terrasse puis referma le pan vitré derrière eux.
Elle lui fit alors face pour la première fois depuis son arrivée.
"- Bien, on va commencer par la valse c'est plus facile pour se mettre en jambe, et puis je te montrerai quelques pas de base de rock. Ca suffira pour tenir le temps de la soirée du bal. Et c'est très bien que tu sois venu en costume, ça t'apprendra à bouger correctement."
A y voir de plus près, le costume n'était pas un apparat de fête et la blondinette se demanda même s'il ne s'agissait pas d'une tenue d'enterrement. Son éducation l'abstint de toute remarque à ce sujet. Elle enchaina.
"- Comme tu le sais sûrement, la valse se danse majoritairement en trois temps. Pour que ce soit plus simple pour toi, on tournera toujours vers la droite. Comme ça. Pour le premier pas, imagine un carrée sous tes pieds, et tu commences par reculer le pied droit... Voilà, et ensuite tu ramènes l'autre pied. T'occupe pas de tes bras pour l'instant. Nickel."
Satisfaite, Jenny lança la première valse au tempo facile et bien connu : Le beau Danube bleu, sa valse préférée. Elle attrapa la main du grand brun et lui passa l'autre dans son dos. Un oeil vigilant sur les pieds de son partenaire, elle entama la danse, tout en débitant ses commentaires et autres remarques. Plus elle mettait du zèle à la tâche, moins elle réfléchissait à leur proximité. Et plus elle était fidèle à sa parole.
Alejandro n'était pas mauvais danseur, à sa grande surprise. Il avait des mouvements posés, réfléchis, élégants. Certes il manquait d'assurance et de précision, mais avec un peu de travail la blondinette était certaine de pouvoir le faire fondre dans la masse sans souci. Elle sourit intérieurement. La playlist continua à enchaîner les airs tandis qu'ils virevoltaient de plus en plus aisément. A la fin, il semblait à jeune fille que son cavalier parvenait à la mener parfaitement. Elle relâcha un peu la pression et souffla. Elle en profita pour dégourdir ses jambes endolories par les hauts talons. Son regard scruta le ciel dans lequel le soleil se faisait de plus en plus bas. Bientôt, l'éclairage automatique de la piscine s'activerait.
"- Je vais nous chercher quelque chose à boire, profite en pour te reposer deux minutes, fit-elle en indiquant les canapés d'extérieur installés un peu plus loin. Ca ira pour la valse aujourd'hui, maintenant on passe au rock."
Si la valse était une danse apaisée et pour le moins cordiale, c'était une autre histoire pour le rock. Ils devraient être plus proches, plus tactiles, plus dynamiques. Ce n'est pas pour rien que cette danse était si populaire parmi les jeunes encore aujourd'hui. En servant deux martini la jeune fille déglutit. La véritable épreuve commençait maintenant.
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Clionestra
Jeu 16 Fév - 16:19
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro se demandait comment il pourrait faire pour être … mieux. Il y avait quelque chose de décalé à être là, dans cette demeure dont le carrelage doit coûter plus cher que sa maison tout entière… Il avait rentré sa moto en pensant à cela. Il marchait vers l’entrée en pensant à cela. Il était en total décalage ici … Il ne devrait pas être ici … et pourtant il était là. Parce que la blonde lui avait demandé et qu’il aurait fait le tour du monde sur les mains si elle lui demandait. Il fit une grimace. Il n’aimait pas être ainsi. Il fit semblant de rien. Il fit semblant de ne pas remarquer qu’elle sentait bon, qu’elle était belle et qu’il avait envie d’elle. Il repoussa tout ça. Elle avait dit qu’il y aurait rien entre eux … et bien que leur baiser fut, pour lui, plus électrisant que se prendre un éclair, il devait accepté ses désirs. Il la suivit et fut assez heureux de se retrouver à l’intérieur de la maison.
- Valse et rock, répéta-t-il pour lui-même.
Si on lui avait dit qu’être le partenaire d’exposé de la jeune femme lui donnerait le droit à des cours de danse, qu’il allait apprécier en plus, il se serait moqué en demandant à l’autre d’arrêter de fumer. Il l’écouta et suivit ses conseils. Il devait bien réussir à faire quelque chose avec ses pieds. Il arrivait bien à danser quand on lui demandait que d’être heureux, ça n’allait pas être plus compliqué que ça. Il faisait attention à ce qu’il faisait et aux directives, mais plusieurs fois, il oublia d’écouter pour la regarder.
La princesse était vraiment belle. Il ne l’aurait jamais remarqué sans lui avoir parler cependant. Elle n’était pas belle simplement à cause de son physique mais à cause des émotions qu’elle faisait parcourir sur son visage. La concentration, le contentement, la pédagogie. Il pouvait voir ses yeux passaient sur les points importants de la danse et cela la rendait encore plus belle. Il y avait quelque chose de fascinant chez elle quand on la regardait d’aussi prés. Comment l’autre imbécile avait-il pu la quitter ? Pourquoi était-elle si méchante avec les gens qui ne lui ressemblaient pas ? Si cette femme était aussi gentille que belle, alors tout le monde serait à ses pieds. Alejandro l’était déjà alors que Jenny n’avait pas lésiné pour lui rappeler sa place dans la hiérarchie du monde. Ils avaient tellement dansé qu’Alejandro n’avait pas vu le temps passer.
On se perdait vite dans le temps quand on regardait une femme au cil incroyable se concentrer sur soi. Il s’assit là où elle lui avait proposé. Doucement, il défit un peu sa cravate et l’enleva carrément quand il comprit qu’il ne pourrait pas supporter le frottement une minute de plus. Il n’avait pas pu se plaindre de sa cravate quand la jeune femme avait dansé avec des échasses tout le long. Oui, des échasses. Il ne pouvait voir les talons comme quelque chose de sexy… ou alors juste le temps de les enlever. Peut-être. Sinon cela ressemblait à une torture douce et violente à la fois. Il s’approcha d’elle après avoir enlever un bouton aussi. Il avait chaud.
Si ce n’était pas à cause de la danse, il avait chaud à la voir avec sa petite robe si moulante. Elle était désirable. Il se ressaisit. Il se le promit. S’il venait à avoir des pensées plus perverses encore, il se jetterait tout habillé dans la piscine pour calmer ses ardeurs. Le rock, se disait-il, n’est-ce pas la danse qui est encore plus collé que la valse ? Il observa la jeune femme et déglutit.
- Tu penses que ça va aller ? fit-il alors qu’il cherchait ses mots, je veux dire que je te touches encore… tu … je veux dire…
Il passa les mains sur son visage pour venir en pousser les cheveux de devant ses yeux. Il n’avait pourtant pas de mal à dire ce qu’il pense, lui. Il avait toujours dit quand il avait envie de l’embrasser. Ce qui faisait naître un visage surpris à la jeune femme dont il ne se lasser pas … Mais tout de suite, la phrase n’était pas un désir pour lui. Oh, il voulait la toucher, il l’avait déjà exprimé. Mais ce n’était pas ça qu’il voulait dire. - Si tu as encore peur de moi, je peux tout t’expliquer et répondre à toutes tes questions. Je promets de ne pas mentir. Je te fais confiance pour ne pas le répéter.
Il pouvait tout lui dire. En réalité, il n’avait rien à cacher. Il ne risquait pas grand-chose à répondre à toutes les questions qu’elle pourrait avoir. Il lui fit un doux sourire en prenant le verre. De l’alcool. Ouais. Il allait en avoir besoin. Il le but en se disant que les cocktails n’étaient pas faits pour lui. Trop long à faire pour le temps qu’il avait à le descendre. Heureusement, il tenait bien l’alcool.
- Je ne veux pas que tu aies peur de moi. Je préfèrerais largement que tu es envie de moi, dit-il avec un rire dans la voix bien que teinté d’un peu de tristesse.
Elle pouvait même le voir comme une expérience sociale si elle le voulait… Mais elle ne pouvait pas avoir peur. Il ne lui ferait jamais de mal. Il l’avait déjà dit mais il le redirait autant que besoin…
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
En allant planter le verre de Martini dans la main de son cavalier, Jenny ne put s'empêcher de planter à la place le regard sur son torse à moitié découvert. Il semblait que le jeune homme ait pris ses aises, puisqu'il avait retiré sa cravate et ouvert le haut de sa chemise. Son cerveau se mit en veille momentanément, jusqu'à ce que la voix hésitante du grand brun brise le silence. Elle le fixa d'un air courroucé. Qu'insinuait-il ? Qu'elle était vraiment incapable de lui résister ? Qu'elle ne manquerait pas de se jeter sur lui s'il la touchait encore ? La croyait-il réellement incapable de se tenir ? Ce serait mentir de dire que l'idée lui était étrangère, bien au contraire. Mais Jenny connaissait ses limites. Et lui, les avait dépassé depuis bien trop longtemps. En fait, il n'avait même jamais été dans sa zone tout court.
Mais son regard s'adoucit en l'entendant reprendre sa phrase. Elle avait été un peu vite en besogne. Non, il n'insinuait rien de tel, il était simplement - et à raison - inquiet de la peur qu'il pouvait susciter chez elle. Il pensait à sa sécurité, et non pas à des choses graveleuses. Oups, jugement hâtif. Elle lui rendit un léger sourire tandis qu'il lui prit le verre des mains, mais ne put s'empêcher une mine perplexe lorsqu'elle le vit descendre le cocktail à une vitesse fulgurante. Il y a des manières de boire ce genre de cocktail, peut-être devrait-elle aussi lui apprendre l'étiquette de la table pour le jour du bal. La blondinette soupira. Une énième preuve qu'ils n'étaient du même monde. Elle avait dû être ensorcelée pour se dire que cette association était une bonne idée. Elle ignora la part d'elle-même qui lui soufflait qu'elle ne regrettait pas pour autant.
Elle allait répondre lorsque le jeune homme lâcha une dernière phrase qui la rendit cramoisie. Elle pria tous les Dieux pour que son fond de teint camoufle le vif changement de couleur de son visage. Envie de lui ? Il ne faisait même plus l'effort de faire semblant. D'avoir l'air poli. Il étalait littéralement son désir sous ses yeux. Et quelque part dans son rire, il semblait avoir compris qu'elle ne lui rendrait pas la pareille. Jenny dut calmer son coeur affolé pour reconstruire ses pensées avant de répondre. Elle ne savait plus sur quel pied danser - c'était bien sa veine. Devait-elle tout laisser tomber, relâcher ses barrières et se laisser aller à lui ? Son corps le voulait. Ou devait-elle garder la tête froide, se concentrer sur le bal, sur son objectif, et l'oublier dès que possible ? Il lui avait retourné le cerveau, mais sa récente découverte lui avait remis les idées au clair. Ils n'étaient pas du même monde, ils ne le seraient jamais, et c'était pour le mieux. Alors elle se redressa et prit tout son temps pour prendre place à son tour sur le fauteuil voisin. A distance respectable. Elle croisa les jambes et prit une petite gorgée de Martini pour montrer l'exemple.
"- Je ne peux pas Alex", lâcha t-elle en guise de réponse d'un ton qu'elle voulait le plus neutre possible.
En réalité, elle aimait qu'il la désire. Bien sûr qu'elle aimait. Ce qu'elle aimait moins en revanche, c'était sa propre faiblesse face à ces grands yeux bruns, et son incapacité à se rendre à l'évidence : il n'était pas pour elle ou plutôt, elle n'était pas pour lui. Partout où son regard se posait, elle voyait des traces de ses parents, de sa famille, de ses amis. Et partout où elle voyait ces traces, elle se rappelait à quel point il lui était impossible de se donner à un garçon de gang. C'était tout simplement inimaginable. Et puis il lui avait fait tellement de mal en lui mentant, même par omission. Cependant, la blondinette ne put s'empêcher de vouloir creuser le sujet. Peut-être pour retarder le moment de reprendre la piste, ou peut-être parce qu'elle avait besoin de comprendre, d'en parler, pour pouvoir tourner la page.
"- Mais si ce n'est qu'une question d'argent..." reprit-elle un peu plus doucement.
Le regard qu'il darda sur elle lui fit ravaler sa proposition. Il l'avait déjà prévenue, il ne voulait pas de charité. Jenny soupira. Ce serait tellement plus simple, pourtant. Si ce n'était qu'une question d'argent, pourquoi devait-il rester dans cette organisation illégale ? Les caissiers au supermarché étaient payés eux aussi, non ? Ou alors, était-ce comme dans les films Hollywoodiens, où les personnes une fois embrigadées ne peuvent plus jamais en sortir sous peine d'exécution immédiate ? Elle en eut un frisson de terreur. Et de froid aussi, la nuit était maintenant presque noire.
"- Comment tu en es arrivé là ?" demanda t-elle alors simplement, le regard inquisiteur.
Elle n'avait pas de contexte. Et maintenant qu'elle s'était posée pour réfléchir, elle s'était rendue compte qu'elle ne savait pratiquement rien de lui, et que leurs conversations ne tournaient généralement qu'autour des cours, ou de leur stratagème pour le bal. Elle était prête à en savoir plus. Et si ce n'était pas par intérêt amoureux, elle le lui devait bien par simple respect pour leur arrangement, et pour leurs péripéties communes.
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Clionestra
Ven 10 Mar - 17:17
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il la regardait boire son cocktail avec délicatesse et douceur. Petite gorgée. Non. Il ne pouvait pas faire ça. Pour subir la discussion qui allait suivre, il avait au moins besoin de changer son sang en alcool. Pour sa santé mentale. La jeune femme ne semblait pas consciente de ce qu’il pouvait se passer dans sa tête. Bien qu’Alejandro n’hésitait pas à lui dire, de manière cash voire un peu trop, il doute qu’elle comprenne la tempête qu’elle faisait naître en lui à chaque fois. Que cela soit son sourire ou sa peur, chaque changement d’humeur de la jeune femme le marquait et le changeait, lui.
Alejandro la regarda quand elle dit simplement qu’elle ne pouvait pas. Ne pas pouvoir quoi ? L’aimer ? Le désirer -pour ça c’était déjà trop tard- ? Ne pas avoir peur ? Il la regardait et se demander s’il ne pouvait pas avaler la bouteille pure de vodka qui devait forcément se cacher quelque part dans une maison de bourge comme celle-là. Quand elle failli lui proposer de l’aide, financière, Alejandro avait posé un regard sur elle qui l’avait stoppé.
Il ne serait pas la famille parasite qui vit au dépends d’une autre famille. Et puis, qu’est-ce que ça serait leur vie alors ? Une vie dépendant d’une autre qui pourrait les virer aux moindres soucis ? Pour avoir travailler dans de nombreux travails, il savait qu’on pouvait promettre la lune et de l’aide et se plier à la société et son hiérarchie dépourvue d’âme. La question suivante lui fit darder un regard vers son verre, vide, et il soupira.
- Par nécessité. Quand nous sommes arrivés ici, mon père avait de grandes espérances. Luis n’était même pas né. Cependant, où peut aller vivre une famille d’espagnol, bien qu’américain, dans cette société ? Mon père s’est retrouvé au milieu d’une guerre de gang alors qu’il ne voulait même pas en faire partis. Il faisait tout pour nous éviter ça. Quand il est mort, j’ai pris sa place en tant que chef de famille.
Il prit le temps de s’enfoncer un peu plus dans le siège et de regarder la jeune femme. Il savait qu’il avait le visage, les yeux, les cheveux, la peau typique d’un hispanique. Il savait déjà tout ça. Il n’était qu’un espagnol parmi milles autres… et pour la jeune blonde, il n’était rien.
- Les Cuervos, mon « gang » m’a proposé leur protection. Pour protéger ma mère et mes frères. En étant avec eux, les autres ne toucheront pas mes frères. Aucun gang ne s’approchera de mes frères, tant que moi j’en fais partie.
Simplement, s’il faisait partie d’un gang, les autres prenaient pour principe que ses frères appartenaient à ce même gang. Logique. Et sécuritaire.
- Crois-moi, si j’avais la possibilité d’être mieux, plus, et de sortir de tout ça et de tous les protégés, je le ferais. Si je pouvais être dans tes critères, rajouta-t-il plus bas, je le ferais.
Mais ce n’était pas le cas. Il ne pouvait quitter son gang et il ne pourrait pas être digne de la blonde. Il aimerait oublier tout ça. Il aimerait oublier qui il est. Juste … Non. Il ne pouvait pas. Doucement, il caressa la joue de la jeune femme du bout des doigts et la regarda simple en réfléchissant à comment il pourrait être … différent.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Ca alors, les vies dignes de films Hollywoodiens existaient donc réellement. Si ce n'était pas la vie d'Alejandro, c'était sûrement un film qu'elle aurait détesté regarder. Plein de pauvreté, de malheurs, et de personnages peu recommandables. Très peu pour elle. Pourtant, elle ne put détacher son regard du visage tantôt tourmenté tantôt presque trop neutre du jeune homme. Elle pensait que connaître son passé les rapprocherait, ou l'aiderait au moins à le comprendre un peu mieux. C'était en réalité tout le contraire : Jenny ne s'était jamais sentie aussi éloignée de lui qu'en cet instant.
Quand il s'approcha d'elle pour lui effleurer la joue, elle leva un regard pensif sur lui. Machinalement, elle lui débita le fond de sa pensée en fixant ce visage devenu un peu trop familier.
"- C'est n'est pas toi qui devrais changer, mais tout le reste."
Puis elle réalisa ce qu'elle venait de dire, et manqua de s'étouffer avec son cocktail. Est-ce qu'elle venait vraiment d'énoncer cette phrase à voix haute ? Oui. Le pire ? Elle n'avait jamais été aussi sincère avec lui depuis le début. Elle détestait la personne qu'elle devenait aux côtés du grand brun. Elle ne se reconnaissait pas. Et il semblait avoir cette faculté infaillible pour briser sa carapace si bien rodée au fil des années. Celle qui la rendait intouchable, celle qui la rendait ce qu'elle était.
Comme pour effacer ce qu'elle venait de déclarer, Jenny se leva d'un bond et entraîna son cavalier avec elle. Sa playlist de rock démarra en trombe. Dans l'obscurité grandissante, Alejandro avait vraiment fière allure. Mais elle se serait coupé la langue avant de le lui avouer. A la place, elle reprit son rôle de professeur.
"- On va voir trois pas faciles : le pas de base, l'enroulé, et le déplacement le plus simple. Ca suffira à donner l'illusion que tu maîtrises le rock - et en toute franchise, aucun mec ne connaît vraiment les autres pas. Fais comme moi."
Comme pour ponctuer ses mots, l'éclairage automatique de la piscine s'activa, illuminant leur piste de danse improvisée d'une lumière douce. C'était vraiment la soirée idéale, se dit la blondinette, si on oubliait qu'elle n'avait pas le droit de se montrer ni romantique ni avenante envers son partenaire.
A nouveau, elle débita les instructions, corrigeant une jambe pas assez tendue par ici, un bras placé au mauvais endroit par là. Le rythme effréné de la danse la rendait plus propice aux erreurs que la valse. Pour autant, Jenny apprécia les progrès rapides de son cavalier. Bientôt, il savait mener par lui-même les trois pas de base, et elle n'avait plus qu'à se laisser porter au rythme de la musique.
Rien que pour le plaisir de tourbillonner entre ses bras, elle laissa la leçon se prolonger plus que nécessaire. Le pauvre Alejandro devait mourir de chaud dans son costume, mais il devait apprendre à la dure : le soir du bal, il mourrait probablement de chaud aussi, mais il ne pourrait pas retirer sa cravate à sa guise. Cela aurait certes le mérite d'exciter les filles, mais il serait immédiatement éliminé de la course au titre par manque terrible à l'étiquette. Elle le lui fit d'ailleurs remarquer entre deux enroulés, en tentant tant bien que mal de reprendre son souffle. Ses pieds commençaient à souffrir eux aussi. Il était temps de mettre un terme à cette parenthèse.
"- Très bien, déclara t-elle, satisfaite. On va s'arrêter là, tu t'en sors mieux que prévu."
En libérant son cavalier, elle se dirigea vers son verre qu'elle n'avait pas terminé. Elle y trempa les lèvres et grimaça. L'air ambiant avait rendu le cocktail bien trop chaud. Il était bon à être vidé dans l'évier. Dégoûtée, la jeune fille reposa son verre avec une lenteur calculée sur la petite table de verre. Puis elle fit face de nouveau au grand brun.
"- Tâche de te souvenir des pas qu'on a vu aujourd'hui, et tout ira bien. Pense à la cravate aussi", fit-elle remarquer en lui tendant celle qu'il avait retiré plus tôt.
Elle remit de l'ordre dans ses cheveux qui avaient été malmenés par leurs pas effrénés, puis consulta son téléphone du bout des ongles avant de conclure.
"- Bon, le bal est dans une semaine. Je t'envoie ton discours dans quelques jours, apprends-le par coeur. Prends bien soin de ton costume, et continue ta propagande auprès des filles au lycée."
Un sourire hargneux s'étira sur ses lèvres.
"- On va gagner ce titre", murmura t-elle plus pour elle que pour lui.
Spoiler:
Hello hello ! Je me suis arrêtée là au cas où tu voulais encore continuer sur cette scène, sinon feel free de faire une ellipse soit jusqu'au bal, soit vers une autre scène s'il y a encore quelque chose que tu veux jouer avant Au plaisir de te lire !