J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro sourit. Il sourit parce qu’il en avait diablement envie face à la tortionnaire qui comptait lui faire faire plein de chose hors de ses habitudes. Apprendre à danser, comme si c’était quelque chose qu’il avait envie d’essayer. S’il était un génie et connaissait les pas de danses, il avait la coordination d’un moulin à vent. Il ne dansait pas car il ne le pouvait tout simplement pas. Alors pourquoi l’idée de danser avec la jeune femme le rendait si heureux ? Il préférait ne pas le savoir.
- Tu es ma cavalière, ça ne sera jamais assez, dit-il en haussant les épaules.
S’ils devaient se montrer, prouver aux autres qu’il, lui, Alejandro, ferait un bon roi, alors il fallait qu’elle l’aide. Il n’avait jamais fait ça, et l’idée de devoir flirter avec des femmes toute la journée lui donnait de l’urticaire. Flirter avec Jenny cependant ne lui donnait qu’un sentiment de bonheur et de joie. La vie est parfois très étrange. Quand elle failli lui proposer de venir à la maison, il sourit.
- Panique pas, lui dit-il tranquillement, on peut aussi le faire chez moi. Personne n’aura rien à redire sur la présence de la princesa dans nos murs. Au pire, tu risques de voir ma mère arrivait avec plein de pâtisserie mexicaine. Je lui dirais de pas trop en faire pour ton régime, mais la connaissant elle va dire que ça ne risque rien.
Et il le pensait aussi. Le sucre ou le caramel sur les pâtisseries mexicaines étaient obligatoires… Ne pas en manger, alors qu’elles sont faites maisons, était une honte. Mais au pire Alejandro se portait volontaire pour manger la part de la jeune femme quand sa mère aura le dos tourner. Il sourit quand elle sembla gênée de son téléphone. Pourquoi les gens venaient les emmerder alors qu’ils n’avaient jamais été aussi proche ? Il sourit encore pour lui dire que ce n’était rien.
Et oui, il était bon au lit. Il en sourit encore mais ne dit rien. Trop de gêne dans une journée ça allait la faire partir en courant et il ne voulait pas ça. Il fit un simple signe de la tête et compris que trop tard ce qu’elle allait faire. Elle allait l’embrasser sur la joue. Mais voilà, elle lui avait parlé aussi. Donc qu’avait-il fait ?
Il avait tourné la tête. Son nez touchant délicatement celui de la jeune femme, il se sentit d’un coup immobile. Il n’avait plus l’impression d’avoir la possibilité de respirer. S’il respirait les quelques millimètres qui manque pour que leurs lèvres se touchent risque de diminuer. Il observait ses grands yeux. Il ne pouvait voir que cela vue leur proximité. Il avait tellement envie de l’embrasser que ça en devenait douleur.
- Scorpio, dit-il alors que ses lèvres effleurés les lèvres de la jeune femme en donnant la réponse.
Mais il ne bougea pas. Pas même d’un centimètre. Il n’était pas un peureux ou un lâche. Il n’était pas le genre à reculer devant quelque chose qui lui faisait peur. Il était le genre à foncer tête baissé … mais que se passerait-il si la jeune femme ne voulait plus jamais lui parler s’il outrepasser ses désirs. Le doux effleurement de ses lèvres contre les siennes avait eu le mérite de l’électrisé de part et d’autre… Il ne reculerait pas.
- Jenny, si tu ne te recules pas dans trois secondes, je vais t’embrasser, préviens-t-il pour être prévenant, en priant tous les Dieux qu’il puisse connaître qu’elle ne bougerait pas.
Qu’il puisse mettre une main dans ses cheveux et le rapprocher de lui pour l’embrasser. Qu’il puisse sentir le cœur de la jeune femme battre contre son torse. Qu’il puisse la sentir, elle, caresser … ce qu’elle voudra en fait, il n’avait pas même d’idée précise que celle qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de lui. Pour ça, il fallait qu’elle ne bouge pas pendant trois secondes.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Elle aurait déjà dû reculer depuis longtemps. Ou elle aurait déjà dû fondre sur lui depuis longtemps. Mais elle n'aurait certainement pas dû rester plantée là comme une sotte, à observer ses yeux noisettes avec une envie absolument non dissimulée. Elle n'aurait pas non plus dû se délecter de la sensation de ses lèvres effleurant les siennes. En cet instant, elle n'avait jamais autant désiré qui que ce soit autant qu'elle désirait Alejandro. Et ce cabron se faisait désirer. Il ne bougeait pas. Elle leva sur lui des yeux suppliants. Il ne pouvait pas lui laisser le choix à elle. Pourtant il le fit, et ses mots susurrés à quelques millimètres de son visage l'électrisèrent. C'était comme si un feu venait de commencer au beau milieu de son ventre. Et Dieu sait qu'elle ne voulait pas que cela s'arrête. Jamais.
En un instant, son regard se fit plus confiant, moins perdu. Elle retrouva son habituelle superbe et planta son regard dans celui de jeune homme, avant d'effacer brutalement le peu de distance qu'il restait entre eux. Leurs lèvres s'embrassaient parfaitement, encore mieux que dans ses rêve les plus fous. Il était à la fois si doux et si imprévisible. Sa bouche se jetait avidement sur la sienne, et elle avait le souffle si court qu'elle n'en respirait même plus. Seul lui comptait, lui et ses lèvres qui avaient un goût si particulier. Lui et son parfum enivrant qui lui faisait tourner la tête.
Elle passa une main sur sa joue, suivant les traits de sa mâchoire si bien dessinée. Elle le voulait encore plus proche, encore plus intensément. Son autre main libre l'attira contre elle. Pour qu'il reste encore un peu à elle, pour que ce moment ne s'arrête jamais.
Il fallait pourtant rompre le baiser. Mais que pouvait-elle faire contre ce feu qui se consumait en elle ? Contre cette envie irrepressible d'aller chercher ses lèvres, sa langue, et tout son être encore et encore ? Et soudain la réalité lui tomba dessus. Elle était entrain de donner le baiser le plus passionné de sa vie à un boursier dont elle devait se servir uniquement pour le bal de promo. Leur arrangement n'avait pas ces clauses là. Elle n'aurait pas dû le vouloir. Mais le feu continuait encore de la consumer de l'intérieur. Elle aurait aimé avoir des regrets mais elle n'en avait pas.
Une main posée sur le torse musclé du grand brun, elle se détacha doucement et s'autorisa quelques instants pour reprendre ses esprits. Elle le fixa d'un air sonné. Elle se sentait vulnérable au possible en cet instant précis. Mais que venait-elle de faire, si ce n'est céder à cette pulsion qui la démangeait depuis plus longtemps qu'elle ne voulait l'admettre ? Avec une douceur rare induite par le baiser, elle reprit la parole.
"- Original ton parfum," souffla t-elle tandis que son rythme cardiaque revenait à la normale.
Elle n'avait aucune idée de ce qu'il avait pu répondre, son esprit ayant été embué à l'instant où il avait tourné sa tête. Le reste n'avait été que pulsion. Et elle ne savait plus quoi penser. Son esprit lui hurlait que ce moment n'aurait jamais dû exister. Mais son fort intérieur lui criait tout autre chose.
Devait-elle s'excuser ? Lui adresser un sourire niais ? Recommencer? Elle n'en savait que trop rien. Elle s'était reculé de quelques pas, et elle remarqua que sa robe avait pris des faux plis dans le feu de l'action. Cass et Maggy ne devaient jamais savoir ce qui venait de se dérouler ici. Comment réagiraient-elles ?
"- Je... je crois que je vais y aller" lâcha t-elle après un court instant.
Ses yeux cherchaient une issue mais son corps refusait encore de bouger. S'éloigner de lui semblait criminel. Elle en aurait voulu plus, tellement plus.
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Clionestra
Mar 20 Sep - 0:02
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il aurait dû se reculer depuis longtemps aussi. Il en était incapable. C’était bien la première fois qu’une femme lui mettait autant à l’envers son esprit. Et elle n’était même pas latino pour avoir l’excuse de son odeur exotique ou de sa peau mate. Elle était une blonde à la peau claire, bimbo, princesse, loin de tout ce qu’il avait pu approcher. On disait qu’il ne fallait pas trop approcher du soleil, pour ne pas se brûler les ailes … mais quand le soleil était aussi magnifique, il était difficile de ne pas céder. Il tenait qu’avec cette idée, l’idée claire que s’il bougeait en se rapprochant, en se reculant, alors le monde changerait. Le soleil serait palpable. Avait-il envie de toucher le soleil ? Oui. Certainement, qui ne le voudrait pas ? Avait-il la capacité de toucher le soleil sans prendre feu ? Non. Et il ne parlait de passion ardente, bien que la jeune femme lui fît ressentir, mais bien de la brûlure douloureuse et le fracas déchirant du fait de tomber sur le sol.
Trois.
La troisième seconde était passé alors qu’il pu enfin réaliser un de ses rêves. Toucher ses lèvres. Elles étaient douces. Il avait l’impression de sentir l’odeur de sa glace et ça lui plaisait. Il ne voulait jamais plus avoir à quitter ce toucher si délicat. Il faisait attention pourtant. Une partie de son cerveau fonctionnait encore malgré la difficulté… et cette partie encore en activité lui rappelait qu’il n’y avait pas de sauvagerie à avoir avec une femme. Il était doux, mais intense. Il était calme, mais profond. C’était le baiser le plus étrange et le plus fascinant qu’il n’avait jamais eu. Il douta même un instant avoir réellement embrasser avant.
Il était simple de comprendre la petite déception qu’il avait ressenti quand elle s’était reculée de lui. Mais il comprenait. Wahou. Il devait une médaille à cette partie de cerveau qui continuait encore à penser pendant que l’autre était parti en roue libre. C’était un peu comme avoir quatre roues sur un caddie, et qu’une seule tienne encore la route. Difficile de faire une trajectoire cohérente mais ça avait le mérite d’essayer. Il lui sourit quand elle parla de parfum. Un sourire simplement amené par le plaisir de lui sourire. Il avait totalement oublié cette histoire de parfum. Il n’avait retenu que le baiser et le reste avait été occulté dans son esprit.
Il semblerait que la partie encore cohérente ne pouvait pas tout faire, en fin de compte.
- Jenny, souffla-t-il en voyant son trouble, ne t’en fais pas.
Il se mit à gratter l’arrière de sa tête avec sa main. Il cherchait quelque chose à dire. De préférence la bonne chose. Lui, il n’avait absolument aucune « contre-indication » pour être plus avec elle. Il n’aurait jamais pensé penser cela un jour mais il était même jaloux de ses exs… Bien qu’ils l’eussent quittés et qu’il fallait être bien con. Il se demandait comment exprimer cela sans donner l’impression d’insister ou au contraire de la repousser.
- Je ne m’excuserais pas, dit-il alors que langue passa subtilement contre ses lèvres en sentant encore le contact de la jeune femme, mais tu n’as pas à paniquer. On a le temps pour penser, d’accord ? Et ce que tu désireras sera des ordres.
Il planta son regard dans le sien. Il ne pouvait pas faire plus claire. Elle voulait faire l’amour, il le ferait. Elle voulait plus. Il serait plus. Elle voulait oublier… il ferait simplement semblant d’oublier mais il le ferait. Il ne se releva pas. Il ne savait pas réellement pourquoi, mais il sentait que s’il venait à la dominer de sa hauteur la jeune femme ne se sente encore plus acculer.
- On se voit lundi, et on parle par SMS si tu en as le besoin, rajouta-t-il en montrant son téléphone.
Il aurait bien proposé de se voir Dimanche, demain, pour … parler, penser, réfléchir ensemble… mais il n’était pas sûr que la jeune femme avait besoin de lui. Il fallait attendre. Et lui il devrait peut-être aller prendre une douche froide.
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Je ne m’excuserai pas. Ces mots lui procurèrent une sensation indescriptible au creux du ventre, et des frissons sur tout le reste de son corps. Elle l’observa passer sa langue sur ses lèvres et eut envie de fondre sur lui une deuxième fois. Mais elle devait se contrôler. Même si sa manière de lui assurer que ses désirs étaient des ordres avait eut pour effet de réveiller des envies irrépressibles en elle. Pas maintenant, pas avec lui, ça ne devrait pas, ça n’aurait jamais dû arriver.
Elle acquiesça bêtement tandis qu’il lui proposait de se parler par sms au besoin. Elle ne lui parlerait pas, elle s’interdisait de laisser ce garçon continuer à hanter chacune de ses pensées. Elle devait se concentrer sur des choses plus importantes. Kelios. Ses notes. Le bal. Le sacre.
« - A Lundi alors » fit-elle en guise de réponse avant de tourner les talons et de s’enfuir avant de changer d’avis.
Elle détala jusqu’au point de rendez-vous où son chauffeur l’avait laissée plus tôt dans la journée. Elle s’engouffra sans un mot dans la berline qui démarra silencieusement. Le trajet de retour lui sembla durer une éternité, et chaque mètre qui la séparait de son cavalier de bal lui procurait une sensation désagréable qu’elle s’efforçait de faire taire.
Le Lundi suivant, elle évita soigneusement toute altercation avec le grand brun, esquivant tous les moments où elle pourrait être amenée à le croiser. Elle arriva volontairement en retard au cours de bio afin de pouvoir choisir sa place et se mettre au premier rang, loin de lui. C’était ridicule. C’était inexpliquable. Et c’était surtout l’inverse de ce que son cœur lui hurlait de faire. Mais son conscient la rappelait à l’ordre en permanence, et ces rêves indécents qu’elle faisaient de plus en plus n’y changeraient rien. Il était inconcevable qu’elle éprouve des sentiments de ce genre pour lui. Impensable.
Il fallait bien pourtant qu’ils se montrent en public, qu’ils n’aient pas l’air d’être en froid pour préserver leur couverture pour le bal. Et surtout, l’anniversaire du petit Luis approchait à grands pas et Jenny souhaitait dissiper tout malaise avant l’événement. Alors au soir du cinquième jour après le baiser, elle se décida à envoyer un message au jeune homme.
« J’ai reçu ton costume, je te l’apporte Samedi à l’anniv :) »
Comme si de rien n’était, comme si elle ne l’avait pas ignoré délibérément durant des jours. Comme si le costume n’avait pas été en sa possession depuis la veille mais qu’elle n’avait pas eu le courage de lui annoncer.
Afin de ne pas rester scotchée à son écran en suant dans l’attente d’une réponse après ce message qu’elle considérait risqué, elle se rendit au centre commercial et se fit conseiller le meilleur jouet possible pour un petit garçon de l’âge de Luis. Elle ressortit du magasin une demi heure plus tard, un gros paquet bien emballé sous le bras, contenant le set de Lego le plus volumineux et le plus cher qu’elle avait pu trouver : une caserne de pompiers avec pas moins de 3 véhicules, un bâtiment ouvrable avec de nombreux détails a l’intérieur, et des équipements de pompiers en tout genre. Le vendeur lui avait assuré que c’était le jouet rêvé de tous les petits garçons et elle l’avait cru sur parole. Elle tenait à faire bonne impression au petit et surtout, à son grand frère. Elle lui devait bien ça, après tout, cet anniversaire faisait partie de leur arrangement commun. Et ça, Jenny ne l’oubliait pas.
Et tandis qu’elle sortait du centre commercial, la blondinette s’autorisa enfin à jeter un coup d’œil à son téléphone. Alejandro lui avait-il seulement répondu ?
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Clionestra
Dim 25 Sep - 16:25
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Dimanche avait été un calvaire sans nom. Il avait passé son temps à observer son téléphone dans l’attente d’un SMS qui ne venait pas. Son meilleur ami, Paco, lui avait même confisqué sous l’excuse qu’il allait fondre si Alejandro continuait à le regardait ainsi. Ils avaient eu une mission ce dimanche. Leur gang était le premier dans le transport et le déplacement de cigare mexicain aux Etat-Unis. Le commerce de cigare était légal, c’était la manière de l’amener dans le pays qui l’était moins. Ils avaient la technique depuis le temps. Miguel, leur chef avait même du avoir une discussion avec lui à cause de son manque de concentration. Il s’était excusé sans réussir à revenir parmi eux. Il avait eu le baiser le plus … le plus tout de son existence… et la jeune femme ne lui envoyer pas de message. Cela allait le rendre fou. Miguel lui dit d’aller se reposer, ce qu’il fit.
Lundi avait été un autre calvaire. Bien différent de celui de Dimanche. La jeune femme l’avait évité tout le long …et lui se retrouvait, encore à réfléchir à quoi faire pour l’aider. Il avait envie de l’aider à trouver une solution… et si cela pouvait être la solution de s’envoyer en l’air ça l’arrangerait… Pour dire l’absolue vérité, des rêves érotiques avaient été encore fait … et ils avaient tous eu lieu à la bibliothèque … pourquoi ? Mystère. Mais il avait fait en sorte de venir alors que la jeune femme ne venait pas à son cours particulier du soir.
Jeudi, alors qu’il rêvasser clairement à la bibliothèque en train de regarder les étagères de sociologie, les mêmes qu’elle faisait tomber par mégarde dans ses rêves en jouissant, il eu l’horrible surprise de voir la rousse apparaître devant lui. Il ne pouvait plus supporter cette femme. Surtout qu’elle n’était pas mieux que l’image qu’elle voulait transmettre de Jenny. Jenny lui avait piqué son cavalier ? La bonne affaire. C’était simplement que l’autre avait préféré la blonde. Alejandro pouvait le comprendre … Qui aurait préféré la rousse à la blonde ? Jenny était plus sexy sur son petit doigt que la rousse dans tout son corps. Même si les deux étaient loin de son idéal féminin d’ordinaire.
- Alors, il y a de l’eau dans le gaz ? demanda-elle alors en relevant son menton d’une manière hautain, tu as enfin compris qu’elle te manipuler ?
Il ne répondit rien et prit le temps de tourner les talons alors que la rousse le suivait. Elle allait le suivre même dans les toilettes ou quoi ? Il fit une grimace alors qu’il se retrouvait entre deux étagères. Il allait vraiment exploser. Il n’était pas assez de bonne humeur pour supporter la jeune femme. Il se retourna quand elle traita Jenny de « princesse prétentieuse et trainée ». Il allait la tuer. Il s’approcha d’elle en la regarda clairement avec violence.
- Jenny est plus maligne et belle que ce que tu ne le seras jamais. Lâche-lui les basques, lâche-moi les basques et mêle-toi de ton cul putain !
Il donna un coup dans l’étagère à côté et fit tomber quelques livres. Merde. Il ne voulait pas faire dégringoler les livres pour ce genre de violence là… ça le faisait chier. Il se recula alors et sortit des allers pour tomber sur une fille avec les yeux écarquillés. Elle avait entendu ? Elle avait son téléphone à la main et semblait avoir entendu … Il fit une moue. Si ça venait à se savoir qu’un boursier avait menacé une fille de bourge ça allait lui retomber dessus. Jenny foutait vraiment sa vie en l’air ! Il revient à sa place pour voir un message sur son téléphone. Il prit son téléphone et eu un sourire. Cette fille le rendait vraiment fou. Il était l’heure de rentrer mais il prit le temps de lui répondre.
« OK. A Samedi alors. Tu m’as manqué. ».
Il envoya sans réfléchir si ça se disait. Mais c’était la vérité. Qu’importe ce qu’ils étaient. Elle lui avait manqué pendant les cinq jours passés. Elle l’avait évité, elle n’était pas venue à leur rendez-vous, elle avait fui son regard. Il savait pourquoi, il pouvait comprendre, mais elle lui avait vraiment manquer. Il se recula sur sa chaise avant de réaliser.
« Dis-moi sauf *insérer ici quelque chose qu’elle n’aime pas* est-ce qu’il y a quelque chose que tu ne peux / ne veux pas manger pour Samedi. Ma mère a commencé à faire le menu, mais si jamais on peut encore aller changer le menu. »
Il se souvenait de tout ce que la jeune femme avait mangé, ou non. Cependant, il ne savait pas si elle ne l’avait pas mangé parce qu’elle n’osait pas, n’aimait pas, ou simplement parce qu’elle n’avait pas faim. Il pouvait faire des déductions pour certains choses mais il ne pouvait pas tout savoir si elle ne lui disait pas. Et il espérait que parler de banalité l’empêcherait de penser au gout de ses lèvres sur les siennes.
Haha. Non, ça ne marchait pas. Il y pensait carrément. Il valait mieux qu’il rentre chez lui. La rousse l’attendait devant sa moto. Alors qu’il allait se mettre à l’envoyer balader violement, il revit la seconde femme en train de monter dans sa voiture. Que faire ? Il ne pouvait pas menacer encore une bourge devant témoin.
- Je te prouverais que cette blonde refaite est une pute.
Alejandro ferma les yeux et les poings en même temps. Il ne supportait pas les gros mots pour une personne qu’il aimait. On n’avait ni le droit de traiter ses frères, ni sa mère, ni Paco, ni Jenny. Il rouvrit les yeux et allait dire quelque chose mais vit la fille au loin en train de filmer. Merde.
- Ce n’est pas une pute, dit-il en faisant semblant d’être calme bien que la tension dans ses muscles montrer carrément l’inverse, je sais pas votre histoire, mais elle ne mérite pas ta haine. - Pas ma haine ? Tu as vue ce qu’elle dit ? Comment elle traite les gens comme toi ?! - Les gens comme moi ? Tu ne peux pas la critiquer alors que tu es pareil sur ce point. Je sais ce que je suis, et je ne suis pas comme vous. Mais elle je l’aime beaucoup, toi je ne te supporte pas. - Tu aimes cette …
Il releva la main pour la faire taire alors qu’une menace sourde se faisant voir dans ses yeux.
- Si tu dis encore un juron sur elle, je risque de le prendre personnellement. Si tu veux te battre avec Jenny, fait le sur un terrain public, pas dans le dos. Il reste encore des formulaires pour être la reine du bal non ?
Il monta sur sa moto et se cassa avant d’avoir envie de lui rouler dessus. Putain putain putain. Cette femme lui donnait envie de devenir roi du bal juste pour lui faire fermer sa gueule. Et il détestait ne pas pouvoir la cogner. Frapper une femme, ça ne se fait pas… déjà. Et en plus elle était une fille de bourge, on ne lui pardonnerait pas. Et l’autre fille … était-elle amie ou ennemie ? Elle avait déjà plusieurs fois parler avec Jenny mais elle ne savait pas du tout leur relation. Merde.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Un sourire béat naquit sur son visage. Comment pouvait-il être aussi honnête ? Il lui avait manqué plus que de raison, mais jamais elle n'aurait osé lui dire. Alors qu'un homme puisse montrer ses sentiments aussi simplement... Il était vraiment surprenant.
Sa contemplation fut interrompue par un second message qui suivit presque immédiatement le premier. A part le poisson pané ? Jenny s'accorda un instant de réflexion.
" Le ketchup, le fromage fort, la nourriture épicée, le curry, le concombre, la viande de lapin, le chou, toutes les sauces de manière générale, les trucs qui collent au dents..."
Et soudain elle réalisa son impolitesse. Ses parents ne lui avaient-ils pas appris à faire bonne figure et à manger avec un grand sourire tout ce que les hôtes lui présentaient à table ? Un souvenir douloureux d'une salade de betteraves au vinaigre lui revint en tête. Son père lui avait acheté une nouvelle paire de bottes en guise de récompense pour avoir si bien joué la comédie face à leurs hôtes de marque - elle avait même demandé à être resservie de cet infect mélange !
Elle effaça le message qu'elle était entrain de taper et le remplaça par un simple "Non ne t'en fais pas je mange de tout !" tout à fait faux mais elle ne voulait pas paraître impolie. Pauvres ou pas, ces gens restaient ses hôtes le temps d'un après-midi.
Alors qu'elle venait d'appuyer sur Envoyer, l'écran de son téléphone afficha un appel entrant de Cass. Jenny décrocha immédiatement.
"- Allô Jen ? Il faut qu'on fasse un point sur la situation du bal, tu passes chez moi ? Mag est déjà là.
- Euh... Jenny baissa les yeux sur l'énorme parquet de Lego sous son bras. Ouais carrément, dans 15 minutes ?
- Parfait à toute suite ma belle !"
Elle n'aurait pas le temps de repasser chez elle, tant pis elle improviserait.
Arrivée à la villa de Cass, Jenny salua poliment sa mère assise dans le divan du salon avant de monter les marches de l'escalier central avec empressement pour rejoindre la chambre de son amie. Les deux filles étaient assises sur le lit king size, chacune tapotant frénétiquement sur le clavier de leur ordinateur. A son arrivée, elles levèrent toutes les 2 les yeux vers la blondinette avant de baisser un regard curieux sur l'immense boîte de Lego.
"- T'as trouvé un nouveau hobby ? railla Mag.
- Bien sûr que non, lâcha Jenny en déposant la boîte sur le sol avant de rejoindre ses amies sur le lit. C'est une course pour ma mère, son amie du country fête les 5 ans de son fils.
- Bah pourquoi elle a pas envoyé le chauffeur ou le majordome ? s'enquit Cass, un sourcil relevé.
- Ils... sont en congés, mentit la blondinette. Alors, c'est quoi ce fameux point ?
Mag tourna l'écran de son ordinateur vers Jenny, l'air triomphant.
- Regarde !" fit-elle en désignant une section de la dernière gazette du lycée.
De nouveaux prétendants au sacre suprême ? Alors que nous pensions notre chère Barbie hors de compétition, il s'avère qu'elle revient encore plus forte accompagnée d'un cavalier pour le moins atypique. Un boursier inconnu au bataillon, qui pourtant fait déjà ravage parmi la gente féminine de l'école. Cette romance digne d'un conte de fée tiendra t-elle jusqu'au bal tant attendu ? Ou est-ce simplement une distraction de plus ? En attendant, le couple semble filer la parfaite idylle, et commence à faire dangereusement de l'ombre à nos favoris. Affaire à suivre !
Jenny sentit une bouffée de chaleur l'envahir. Enfin ! Son rêve devenait encore plus proche, le peuple commençait de nouveau à l'estimer digne d'intérêt pour cette compétition. Elle eut un sourire radieux, que ses amies lui rendirent avec empressement.
"- J'ai déjà reposté le screen en story et Mag aussi, enchaîna Cass. L'article a fait des centaines de vue et les gens réagissent plutôt bien ! Ils y croient dur comme fer à votre histoire et franchement, même moi je commence à me demander si t'es pas amoureuse Jen, non mais franchement l'autre fois chez le glacier vous étiez trop forts on y aurait cru.
- Super smart d'ailleurs de s'afficher en dehors du lycée, ça vous fait des points en plus, et ça fait plus authentique, commenta Mag sans quitter son écran des yeux.
Jenny sentit son coeur faire un looping dans sa poitrine. Elle ne devait pas perdre la face.
"- Merci vous êtes les best, fit-elle simplement sans se départir de son sourire.
- On continue à s'occuper de faire tourner les infos, continue de ton côté à jouer la comédie et t'as le titre dans la poche ma belle.
- On s'est dit qu'on allait fêter ça Samedi aprem, petite tournée shopping entre copines ?
- Oh... lâcha Jenny mal à l'aise. Samedi j'ai un entraînement important avec Kélios... Désolée les filles, une prochaine fois ?
Cass haussa les épaules.
"- Tant pis pour toi, j'avais pensé que tu aurais aimé voir la nouvelle collection Balmain, mais soit."
Bien sûr qu'elle aurait aimé la voir. Mais elle avait fait une promesse, et elle se devait de la tenir. La blondinette tritura nerveusement une mèche de cheveux qui tombait devant son visage.
"- Sinon aux dernières nouvelles, l'autre folle rousse s'est mise à la chasse au cavalier elle aussi, pouffa Mag. Je la surveille du coin de l'oeil mais honnêtement, j'arrive pas à croire qu'elle pense avoir une chance.
- Quoi vraiment ? ricana Jenny, surprise qu'à moitié. Elle a le physique de Fifi Brindacier, il lui manque plus que les chaussettes rayées et elle peut jouer dans le live action."
Tandis que ses amies s'esclaffaient, la jeune fille réfléchit. Cette bouffonne ne se contentait donc pas de rôder autour d'Alejandro, mais elle s'était bel et bien mis en tête de lui nuire. Soit, c'était bien noté.
Les jours suivants filèrent à grande vitesse, entre les visites à Kélios et les cours. Chaque jour, la blondinette avait la satisfaction de voir sa côte de popularité grimper doucement mais sûrement, avec de plus en plus de sourires qui lui étaient adressés dans les couloirs, ou de petits mots mielleux glissés au détour d'une salle de classe. Elle jubilait, sa disgrâce ne serait bientôt qu'un mauvais souvenir. Et tandis qu'elle retouchait son maquillage face à un miroir des toilettes, elle ignora royalement le regard noir que lui adressait le reflet de l'ignoble rousse derrière son épaule.
Le sourire charmeur du grand brun lui manquait beaucoup. Mais elle n'avait pas réussi à relancer la conversation depuis leur bref échange de sms plus tôt dans la semaine. Alors la jeune fille prenait son mal en patience et avait décidé de mettre le paquet pour Samedi. Sa tenue était choisie depuis déjà longtemps : un ensemble rose poudré dont la jupe tout à fait élégante s'arrêtait légèrement au dessus du genou. Elle aimait le côté princesse de la tenue, après tout, n'était-ce pas comme ça qu'il la surnommait ? Ses cheveux avaient été soigneusement bouclés et coiffés à moitié relevés, pour laisser ses boucles souples retomber d'une manière faussement naturelle. Elle avait choisi chaque accessoire de sa tenue avec le visage d'Alejandro en tête, en espérant faire naître une expression d'admiration sur son visage. Mais bien évidemment, elle aurait préféré mourir que de l'admettre.
C'est ainsi apprêtée que, pleine de confiance, la jeune fille se présenta Samedi après-midi à l'adresse indiquée. Le cadeau avait été emballé avec soin, un énorme noeud surplombant le paquet et qui rendait le tout encore plus difficile à transporter. Avec toute la peine du monde, Jenny parvint à caler le paquet contre un mur pour appuyer sur la sonnette au nom de Fuentes. Puis l'attente commença. Elle avait hâte de revoir le jeune homme.
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Clionestra
Dim 2 Oct - 15:10
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il n’avait pas vérifié… il avait préféré éviter de vérifier s’il y avait une vidéo de lui sur internet en train de menacer une bourge. Il fit un visage triste devant le miroir de la salle de bain. Si ça venait à se savoir, ça retomberait sur Jenny non ? Il n’en avait aucune envie mais ça risquerait de lui coûter son rêve. Il n’aurait pas pu la fermer non ? Depuis l’évènement, il y avait souvent pensé… Personne ne lui avait rien dit, alors peut-être que la vidéo n’existait que dans sa paranoïa et que la fille avait tenu sa langue ? Il soupira. Dans ce lycée, personne ne savait fermer sa gueule, alors il n’y avait pas de doute que ça lui retomberait sur le coin du bec à un moment donnée. Il espérait, jamais.
Il n’avait pas eu de messages avec Jenny après ça. Elle lui aurait dit si elle avait vu quoi que ce soit, non ? Il fallait bien qu’elle ignore ce genre de chose. Il avait fait transmettre à sa mère les choses qu’il savait que la jeune femme n’aimait pas. Elle avait été gentille dans le message en disant tout apprécier mais on n’appréciait jamais tout. Il y avait un exemple tout bête, lui ne supporterait jamais de manger de betterave, là où Luis pourrait en manger une quantité astronomique.
Il était habillé comme à son habitude, un débardeur blanc et un jean sombre. Même s’il aurait voulu faire un effort pour la jeune femme, il n’avait rien de mieux à proposer. Luis était en train de sauter tout partout en tournant autour de la table comme un vautour affamé. Oh, il était loin d’être l’heure de manger, mais l’odeur des pâtisseries était déjà en train d’embaumer toute la maison. Carlos était assis et finissait de mettre en place l’antique console de jeu qui avait pourtant Mario Kart. Les deux amis de Lui étaient en train de jouer à … un jeu qu’ Alejandro ne comprenait pas. Quand on sonna, Luis sauta sur ses pieds et cria un « J Y VAIS » enjoué.
Le petit de dix ans était un Alejandro miniature, il lui ressemblait beaucoup, et si Jenny voulait voir de l’admiration, elle allait être servi. Le petit avait ouvert la porte, puis la bouche, puis avait cirer un « PRINCESA » en se jetant dans les bras de la blonde sans la moindre hésitation. Alejandro ne lui avait pas dit qu’elle allait venir, pour lui faire la surprise, et ça avait marché.
- MAMA, PRINCESA AQUI ! cria-t-il alors qu’une femme espagnole avec des longs cheveux noirs passa la tête vers la porter.
Elle leur dit de venir en espagnol alors qu’Alejandro avait déjà fait le chemin pour la rejoindre. Il poussa Luis d’une main avant de prendre le gros paquet qu’elle avait amené. Luis écraquilla les yeux et rentra à l’intérieur en continuant de crier en espagnol.
- Il dit que la princesse lui a rapporté le plus gros cadeau de toute sa vie, traduit-il avec un sourire.
Il se mit à rougir doucement et se pencha à peine pour lui faire un bisou sur la joue comme salutation. Il ne savait pas si c’est ce qu’il devait faire, mais comme ils n’avaient pas mis de mots sur leur relation, il trouvait cela approprié. Il la fit rentrer et déposa le cadeau dans un coin de la pièce.
- Je te présente ma famille, ma mère, Isabella, mon petit frère, Carlos, ce dernier était caché par le canapé et l’observait simplement sans réellement bouger, mon autre petit frère que tu connais maintenant, Luis.
Lui n’hésita pas à nouveau pour la reprendre dans ses bras avec joie. Il la tenait et était tout simplement heureux.
- Là-bas, tu as Roberto et Antonio, deux jumeaux ami avec Luis, et Malcom. Tout le monde, je vous présente Jenny. - Tu es encore plus belle que ce qu’avait dit Alejandro, lâcha Luis.
Ah. Oui. L’honnêteté c’était de famille. Il fit un sourire avant de réussir à décrocher son frère pour se déplacer dans le salon.
- On a prévu plein de jeux dehors mais pour le moment, on le garde enfermer ici, chuchota-t-il en se rapprochant d’elle. Le temps que Paco, mon meilleur ami, finisse de tout mettre.
Mauvaise idée… Elle sentait toujours aussi bon et ça lui donnait envie de l’embrasser encore et encore … Il fallait vraiment qu’il aille consulter.
HRP - N'hésite pas à jouer les pnjs qui sont là Paco autant que la mère si tu en as le besoin ;)
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
La porte s'ouvrit, et quelque chose de petit et de bruyant lui fondit dessus. Jenny manqua de tomber à la renverse, et se rattrapa de justesse pour ne pas faire tomber le cadeau. Elle baissa les yeux vers la chose et grimaça en le voyant froisser son bel ensemble rose. Elle n'y avait pas pensé, mais ce n'était peut être pas l'accoutrement le plus approprié pour un anniversaire d'enfants... La blondinette se sentit déjà perdue. Comment devait-elle réagir face à un humain miniaturisé ? Ces choses là avaient-elles déjà des facultés intellectuelles suffisamment développées pour comprendre des phrases ou devait elle parler par signes ? Au fait est-ce qu'ils savent déjà marcher à cet âge ?
L'enfant brailla quelque chose dans une langue qui semblait être de l'espagnol - elle avait regardé Narcos alors quand même, elle avait quelques bases - puis il releva un visage radieux sur elle. Et Jenny manqua une deuxième fois de tomber par terre. Le visage de cet enfant était en tout points identique à celui d'Alejandro, si ce n'est qu'il était plus... juvénile ? C'était extrêmement perturbant. C'était tellement perturbant que la jeune fille en oublia toute politesse et se laissa débarrasser du paquet sans même saluer qui que ce soit. Elle avait les yeux rivés sur cette étrange copie du jeune boursier. Le regard brillant d'excitation qu'il levait sur elle en babillant était quelque chose de tout à fait nouveau pour elle. Et ce n'était pas aussi désagréable qu'elle l'aurait cru.
Soudain, elle prit conscience qu'Alejandro avait réussi à éloigner le petit, et qu'il avait désormais le cadeau dans les bras. Elle se ressaisit, et sourit fièrement en l'entendant dire qu'il s'agissait du plus gros cadeau de sa vie. C'était exactement ce qu'elle avait espéré, et elle était curieuse de voir sa réaction lorsqu'il allait l'ouvrir.
"- Tant mieux", dit-elle simplement sans se départir de son sourire triomphant.
Le grand brun lui fit la bise - cette bise qu'elle avait raté Samedi dernier - et Jenny passa nerveusement les mains sur sa jupe, qui avait été froissée par l'attaque de Luis. Elle ne pouvait pas concevoir être présentée à sa famille dans une jupe froissée. Alors elle fit son possible pour remettre le tissus épais en place tandis qu'Alejandro la présentait à sa mère. Elle revêtit son plus beau sourire, aussi bien par habitude que par réel désir de faire bonne impression. Pourquoi cela lui importait déjà ? Ha oui, la couronne. Cela faisait partie de leur arrangement.
"- Je suis enchantée de faire votre connaissance Madame Fuentes, fit-elle en adressant une légère révérence de la tête à la femme face à elle. Alejandro m'a beaucoup parlé de vous."
Pas vraiment, mais c'est ce qui se dit quand on rencontre des personnes importantes.
Puis Alejandro la présenta au reste des personnes déjà présentes - c'est-à-dire ses frères et leurs amis. Elle les salua aussi poliment qu'elle put, bien qu'elle eut l'impression de s'adresser à des animaux tant les petits ne s'en formalisaient pas. Carlos, le plus grand, la toisait d'un air méfiant depuis le canapé. Luis quant à lui, la serra de nouveau dans ses bras et Jenny réprima toute son envie de se défaire de l'étreinte. Ses collants Gucci n'allaient pas faire long feu à ce rythme... Et porter un collant filé était peut être encore pire qu'une jupe froissée. Soudain, le petit leva la tête et lui fit un compliment. Plus belle que ce que lui avait dit Alejandro ? Pour la première fois, Jenny adressa un sourire sincère à un gosse.
"- Merci, c'est adorable Luis" minauda t-elle avec un regard moqueur en direction de son grand frère.
Intérieurement, cette phrase lui avait fait bien plus d'effet qu'elle n'avait voulu le laisser paraître.
Alejandro l'emmena dans le salon, pour lui expliquer le déroulé des festivités. Il y aurait donc des jeux à l'extérieur. Jenny baissa les yeux sur ses escarpins à talons et soupira. Dans quoi venait-elle de se fourrer ? Mais sa détresse fut de courte durée car le grand brun s'était dangereusement approché d'elle tout en chuchotant, et son coeur se mit à battre la chamade. Non pas ici, pas maintenant, ressaisis-toi.
"- Tu n'avais pas menti sur les talents de cuisinière de ta mère, on se croirait dans Charlie et la Chocolaterie rien qu'à l'odeur", fit-elle remarquer pour désamorcer le malaise qui s'était installé à cause de leur proximité.
Et effectivement, une odeur enivrante de pâtisseries lui chatouillait les narines, depuis son arrivée. Elle avait même cru entendre son ventre gargouiller d'envie - ce n'était pas tous les jours qu'elle s'autorisait des excès de ce genre.
Après l'effervescence de la salle remplie de petits, le salon lui parut d'un calme des plus plaisants. La blondinette en profita pour détailler les alentours avec un peu plus d'attention. Elle n'avait jamais mis les pieds dans un salon aussi exigu, ni dans une habitation aussi sommaire. Elle fut cependant surprise par la propreté des lieux, et du charme de l'endroit. Les pauvres ne vivaient donc pas tous comme dans les films hollywoodiens, entre des meubles cassés et des canapés moisis ?
"- Au fait, reprit-elle, je suis désolée de ne pas être venue Lundi dernier, je...
- Alex, c'est tout bon dehors !"
Jenny fulmina d'avoir été interrompue, elle tenait à dissiper la gêne qu'avait induit cette semaine où ils avaient marché mutuellement sur des oeufs. Elle tourna vivement la tête du côté du jardin et vit un garçon suant entrer en s'essuyant les mains sur son pantalon sale. Jenny eut un mouvement de recul instinctif.
Elle devina qu'il s'agissait du dénommé Paco. Clairement pas le genre de personne qu'elle aurait approché à moins de 100 mètres en temps normal. Il y eut un échange de regard étrange et Jenny se rappela soudain qu'elle n'était pas vraiment à sa place ici. L'innocence des enfants et la... gentillesse ? d'Alejandro le lui avaient presque fait oublier, mais Paco lui, semblait comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Pas si bête le type. Néanmoins, elle lui adressa un sourire aimable comme aux autres, et il lui répondit par un léger signe de tête.
Alors que Paco faisait déjà demi-tour, Jenny profita de ses derniers instants de calme avant de retourner dans l'enfer composé de bruit et de dangers en tout genres pour ses vêtements.
"- Tu permets que je ne participe pas directement aux activités ?" s'enquit-elle en désignant ses talons.
D'accord, elle voulait bien faire un effort mais ses limites se trouvaient là où ses talons ne pouvaient pas la conduire. Et cela ne changerait pas pour le plus beau sourire du monde.
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Clionestra
Mer 12 Oct - 15:58
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro lui fit un large sourire. Il était curieux de voir la jeune femme hors de sa zone de confort. C’était toujours incroyablement fascinant de voir la jeune femme quand elle réfléchissait à la meilleure chose à faire, ou comment le faire pour continuer à éviter certaines choses. Elle ne pourrait pas éviter Luis bien longtemps … plus exactement, elle était maintenant dans la zone d’Alejandro et elle ne pouvait plus s’échapper. C’était quoi ce genre de pensée exactement ? Mais cela l’amusait bien tout de même. Il continua à imaginer Jenny au milieu de plein de Luis et il sourit.
Sa mère parue tout de suite en confiance face à la jeune femme et fit un large sourire. Alejandro traduisait les paroles de la jeune femme et la mère répondit rapidement en espagnol à son tour.
- Elle dit que tu n’as pas besoin de mentir, elle sait que je suis un mauvais fils qui ne pense pas à sa mère, et elle dit qu’elle est d’accord avec Luis, tu es très belle.
La fin … peut-être l’avait-il rajouté ou peut-être pas … personne ne pouvait le dire… Fin si, Carlos et Luis qui avaient relevé la tête et firent un sourire entendu. Il leur lança un regard de silence et les deux enfants repartirent dans leur occupation. Il se racla la gorge pour regarder ailleurs.
- Elle parle moins bien anglais que nous. Elle a un peu honte de parler anglais face à une véritable anglophone alors n’hésite pas à lui parler en anglais, elle comprendra.
Sa mère était un trésor. Elle avait appris l’anglais à sa manière, doucement. Ce n’était pas comme ses enfants qui avaient été jeté dans une école et avait dû apprendre la langue et l’assimilé. Elle avait dû l’apprendre à force d’effort, mais elle restait bien moins douée que ses fils et elle le savait. Il sourit.
- Je ne mens jamais sur la nourriture, comparé à une certaine personne, tu verras quand ça sera terminé, dit-il avec son air de triomphe.
Il connaissait assez Jenny pour savoir qu’elle comptait les calories et qu’elle faisait attention à tout ce qui allait dans sa bouche, quand elle le pouvait. Il fit un mouvement de tête vers Paco quand il dit que tout était prêt.
- Laissez nous deux minutes on arrive, dit-il simplement.
Il prit la main de la jeune femme et lui fit un petit coup de tête pour dire de la suivre. Il avait envie de lui sauter dessus, à peine sa famille avait-il disparu de son champ de vision … C’était fou. Il aurait cru qu’il aurait réussi à oublier la sensation de ses lèvres sur les siennes mais non. C’était obsédant, enivrant, puissant dans son esprit … et ça tourner tout le temps. Il ne voyait clairement pas ce qu’il aurait pu faire de mieux, de différents, de … soyons honnête, il ne voyait pas comment il pourrait faire en sorte que cette situation recommence, encore et encore. Il arriva devant sa chambre ouverte et l’invita à rentrer.
La chambre était petite, un lit, une armoire, un bureau, des livres empruntés à la bibliothèque. Il se pencha sous son lit (laissant une vue parfaite sur ses fesses à la jeune femme mais ce n’était pas voulu) pour en sortir une boite.
- Ma mère a acheté une paire de basket avec la mauvaise pointure, cela pourrait te convenir je pense, et ça évitera que tu salisses tes chaussures, si tu le veux Il lui tendit les baskets, propre, dans le carton, un peu poussiéreux.
Il l’observa alors en se mettant assis sur son lit. Il l’observait vraiment. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Elle était l’incarnation parfaite de la perfection. Même avec des baskets ou une jupe froissée, elle était vraiment belle. Alejandro se demandait même comment il avait fait pour ne pas le voir avant. Il fallait vraiment qu’il arrête de fumer la moquette. Le baiser qu’ils avaient échangé était … une pulsion ? Une tentation qu’ils avaient assouvie ? Ses rêves n’étaient que des fantasmes. La jeune femme ne méritait pas de vivre ça. - Avec nous, tu n’as pas besoin d’être parfaite tu sais. Je veux vraiment que tu t’amuses et Luis aussi… alors n’hésite pas. Et ce n’est pas grave pour Lundi, finit-il.
Il se releva avec l’idée de la laisser dans la chambre pour qu’elle décide si oui ou non elle voulait mettre les baskets mais il n’arrivait pas à la quitter. Il devait vraiment avoir trop fumé…
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Arrivée sur le palier de la chambre, Jenny se figea. Elle se rappela soudain leur dernière entrevue, et ses joues s'enflammèrent. L'espace d'un instant, elle prit peur des intentions du jeune homme. Et si...? Mais en le voyant sortir une boîte à chaussures de l'espace en dessous de son lit, la jeune fille se détendit. Evidemment où avait-elle la tête, Alejandro n'était pas ce type de garçon.
Elle pénétra à son tour dans la chambre, et se prit à jeter des coups d'oeil rapides dans tous les sens. Globalement, la chambre était minuscule. Des bouquins s'entassaient sur un bureau sommaire, le lit devait être une pièce de musée et les murs étaient couverts ici et là de posters incompréhensibles - probablement des délires de scientifique. Elle crut même apercevoir quelques carnets, peut être ses fameux carnets du savoir ou d'intelligence ou quelque chose comme ça. Jenny se sentit bizarrement à l'étroit dans cette chambre, et ce déluge d'informations personnelles sur le grand brun la rendait beaucoup trop nerveuse. Elle se força à reporter son attention sur lui et sourire comme si de rien n'était.
Mais alors ses yeux se portèrent sur la paire de chaussures qu'il lui tendait et son sourire se transforma en une expression qui frôlait l'horreur pure. Des baskets. Même pas de marque. Probablement achetées chez Walmart. Doux Jésus.
Les finitions avaient été faites n'importe comment, la matière était un genre de plastique qui tentait désespérément d'imiter du cuir bas de gamme, la couleur était d'une laideur sans nom, et quant à la coupe... La liste de défauts était tout simplement interminable. En cas d'apocalypse, Jenny préférait tout simplement mourir que porter des horreurs pareilles pour courir plus vite. Et puis de toute façon au vu de la piètre qualité de cette paire, elle n'allait sûrement pas pouvoir faire trois pas sans que la semelle ne se décolle du reste de la chaussure. Etait-ce même légal de proposer à la vente des choses pareilles ?
La main tremblante, Jenny se saisit de ces baskets que lui tendait son hôte. Ne pas avoir l'air terrorisée, surtout ne pas avoir l'air terrorisée. Elle était pourtant terrorisée. Poser ses doigts délicats sur une immondice pareille était un crime contre l'humanité. Son guide spirituel, à savoir Coco Chanel, ne le lui pardonnerait jamais. Elle fit semblant de s'intéresser à la paire tandis que le garçon s'était assis sur son lit tout en l'observant. La tension monta d'un cran encore. Elle finit par briser le silence.
"- Oh quel dommage, ce n'est pas ma taille !
C'était parfaitement sa taille.
- Mais merci beaucoup c'est très gentil d'avoir voulu me les prêter Alex.
Ne me refais plus jamais ça.
- Ecoute, je pense que je vais participer depuis la terrasse ou du moins je ne vais pas courir de droite à gauche quoi... Elle eut un rire nerveux puis se rendit compte de son erreur. Euh et puis si tu n'as pas de terrasse ça fait rien je ferai attention c'est tout."
Elle détestait l'image qu'elle renvoyait là tout de suite, à rire nerveusement et à chercher ses mots. Ce n'était pas du tout sa façon d'être, ce n'était pas vraiment elle. Mais cet environnement si étrange, la présence du grand brun à ses côtés, tout cela lui tournait la tête. Et elle ne supportait pas le silence qui s'installait encore entre eux.
"- Oh et tu sais je m'amuse déjà follement ici, c'est vraiment amusant d'être ici... Enfin je veux dire que c'est vraiment différent pour moi j'ai l'impression de découvrir plein de choses tu vois et... Hum, non pas que je ne trouve pas ton chez toi très mignon hein, c'est juste curieux de... Euh... Dis moi ça ne serait pas l'un de tes carnets de connaissances par hasard ?"
Paniquée, Jenny avait saisi au hasard un cahier qui traînait sur le bureau. A chaque mot qu'elle prononçait elle avait l'impression d'être horriblement malpolie avec son hôte. Et elle devait l'avouer, elle n'aimait vraiment pas la proximité du lit non plus. Des images de leur baiser ne cessaient de lui revenir par flash, et l'empêchaient de réfléchir clairement. Par réflexe, elle s'éloigna de quelques pas du lit et se rapprocha de la fenêtre de laquelle elle jeta un coup d'oeil. Dehors, la petite fête d'anniversaire allait de bon train, la mère de famille sortait les plateaux monstrueux de pâtisseries uns à uns sur la table sous le regard écarquillés des enfants qui n'étaient pas occupés à chahuter bruyamment sous le regard protecteur du dénommé Paco. Tout respirait la simplicité. Cette scène était irréelle, elle semblait tout droit sortie d'une série Netflix. Comment Jenny avait-elle pu se retrouver là ?
Soudain, un fait la frappa, comme une évidence. Où pouvait bien être son père ? Le tableau merveilleux de la petite fête populaire semblait maintenant incomplète sans la figure du père de famille aux côtés de tous les invités. Toujours les yeux rivés par la fenêtre, Jenny allait ouvrir la bouche sans réfléchir pour questionner Alejandro à ce sujet mais interrompit son mouvement. Le jeune homme s'était rapproché pour lui saisir le carnet d'entre les mains. Et tout compte fait ce n'était pas plus mal, avec une demi seconde de recul, Jenny se rendit compte que la question n'était peut être pas la bienvenue. Qui sait en réalité ce qu'il était advenu du père du jeune homme ? Peut être était un sujet sensible qu'il ne souhait pas aborder. Elle le questionnerait à ce sujet dans un moment plus opportun. En attendant, il fallait qu'elle se concentre pour décrisper ses doigts du carnet sans se perdre de manière suspicieuse dans le regard hypnotisant du grand brun.
Spoiler:
Je suis ultra désolée pour le délai, le semestre m'a vraiment prise de court Merci pour ta patience et dis moi si tu veux que je change quoique ce soit dans le post si tu voulais faire avancer l'action autrement !