J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
HRP – Ne t’en fais pas pour le temps, c’est pour s’amuser alors n’hésite pas du tout à prendre ton temps, et à faire avancer l’action si tu en as envie !
Alejandro avait envie de rire. Il avait envie de rire mais il arrivait à ne pas le faire simplement parce qu’il avait peur que la jeune femme ne le prenne mal. Il observait le regard de la jeune femme, qui elle était occupé à regarder les chaussures de sa mère. Il avait envie de rire donc, mais réussi à ne pas faire de rire pour éviter qu’elle ne … et puis quoi encore ? Il avait envie de la voir rougir, puis paniqué, puis blanche, il avait envie de la voir dans tous les états du monde. Il y avait quelque chose dans la jeune femme qui lui donnait envie de titiller, de houspiller, de … de l’attraper sur son lit pour lui faire des guillis… et tout ça, il devait le garder enfermer dans son esprit. Il devait enfermer tout ça bien profondément dans son esprit, et une bonne fois pour toute. Il préférait se concentrer sur le fait de ne pas rigoler, à nouveau, en la regardant.
- C’est ta taille, mais si tu ne veux pas essayer tant pis, dit-il avec un sourire dans le ton.
Il connaissait les mensurations de la jeune femme sur le bout de doigts. Il avait tellement rêvé d’elle, de ses hanches contre les siennes, de ses mains entourant sa poitrine, qu’il avait eu tout loisirs de définir ses mesures sans le moindre doute. Du bout de ses orteils à la pointe de ses cheveux, il arrivait à trouver la taille de la jeune femme. Il sourit encore.
- Sinon, je te porterais sur mon dos pour participer à la pinata et aux autres, dit-il en lui lançant clairement un défi.
Luis voudra qu’elle participe, ou elle marche avec ses chaussures et détruit ses chaussures, ou elle mets celles qu’il prête … Ou elle fini sur son dos et l’idée d’avoir la jeune femme aussi proche de son corps avait de quoi envoyer des frissons dans son corps. Il la regardait paniquer, un peu, beaucoup, à vouloir parler plus vite que son esprit, et il avait un petit plaisir coupable à ce que la jeune femme ressente tout ça « a cause de lui ». Un homme qu’elle n’aurait jamais supporté avant. Il avait ce petit plaisir. Il la suivit vers la fenêtre en prenant le carnet qu’elle avait pris, et l’ouvrit vers lui. Il était tellement proche qu’il pouvait sentir son odeur. Il était sûr que la jeune femme sentirait son souffle sur sa joue alors qu’il tournait les pages de son carnet. La page était pleine de croquis montrant les différentes robes des chevaux.
- Je me suis intéressé à l’équitation depuis que je te connais, souffle-t-il, tu es tellement dans ma tête que j’ai trouvé ça pour te sortir de mon esprit, et ça ne marche pas réellement.
Il arrêta doucement de tourner les pages vers une page complète de calcul pour la vitesse des chevaux de course et fit un nouveau sourire avant de poser son carnet. Il était parfaitement honnête avec la jeune femme. Il disait simplement ce qu’il pensait et quand il le pensait.
- Tu n’as pas à mentir pour me dire que tu ne veux pas utiliser mes chaussures, tu n’as pas à avoir honte de ce que tu penses, princesa, dit-il encore alors qu’il se rapprocha d’elle pour faire un coucou à Luis qui leur faisait des grands gestes dehors. Je pense qu’on doit y aller sinon il va venir nous chercher.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
En toute honnêteté, ces croquis étaient d'une précision remarquable. Les proportions de l'ossature, des muscles, le placement des tendons... Tout était bizarrement impeccable. Jenny haussa les sourcils, impressionnée. Elle se fascina pour les dessins d'autant plus que cela lui permettait de ne pas penser à la proximité alarmante d'Alejandro. Et des mots qu'il lui murmurait presque à l'oreille. Elle considéra sérieusement l'embrasser à nouveau. Il fit quelques pas dans sa direction puis, leva la main... pour faire un signe à la fenêtre.
La blondinette se retourna vivement, et aperçut le petit Luis entrain de leur faire de grands signes de la main. Décidément, cette situation était surréaliste. Elle s'efforça de sourire en retour au petit garçon en soupirant discrètement. Où avait-elle la tête. Ils avaient un accord, sa présence à cette fête contre un cavalier pour le bal.
"- Oui on devrait y aller", répondit-elle en se dirigeant vers la porte.
L'air de l'extérieur lui fit le plus grand bien après cette interaction un peu trop sous tension dans la chambre.
Des petits hurlaient en se courant les uns après les autres, tandis que Luis s'était éloigné pour picorer dans le plateau de pâtisseries et Jenny décida de le rejoindre. Au moins, le sol autour de la table était meuble et ses talons ne risquaient rien. Et puis elle était ici pour "faire plaisir" au gamin, peu importe ce que cela voulait signifier. Mais alors qu'elle s'approchait pour apostropher le petit, une silhouette s'interposa entre elle et la table. Jenny le fusilla du regard. Paco.
"- Qu'est ce que tu veux à Alejandro ?" siffla t-il à voix basse le regard noir.
Jenny étouffa un juron. Ce cinglé avait décidé de l'attaquer pile lorsque Alejandro était occupé à divertir les petits de l'autre côté du jardin - non pas qu'il soit immense, mais tout de même. Elle lui lâcha un regard dédaigneux et le contourna pour attraper une pâtisserie qui lui faisait de l'oeil. Elle prit tout son temps pour en déguster la première bouchée avant de lui répondre l'air de rien.
"- Et si tu te mêlais de tes affaires hein ?
- Tout ce qui concerne Alejandro me concerne aussi, rétorqua Paco en se rapprochant dangereusement. Crois pas que tout t'es permis juste parce que t'es née avec une cuiller en argent dans la bouche.
Jenny haussa un sourcil sans s'arrêter de manger - ce que cette chose était délicieuse ! Quel dommage que le goût soit entièrement gâché par la présence de cet indésirable individu à ses côtés.
- Quoi, t'es jaloux ? fit t-elle un sourire narquois aux lèvres.
- Je dis ça pour ton bien autant que le sien, reste loin de lui."
Sur ces mots il tourna les talons et s'en fut vers les enfants comme si de rien n'était. Jenny fronça le nez et haussa les épaules. Leur accord ne regardait qu'Alejandro et elle. Elle se fichait bien de l'avis d'un type qui n'était même pas dans son lycée et qui ne compterait donc même pas dans les votes.
"- Cumpleaños feliz !"
Jenny sursauta en attendant la voix de la mère de famille dans son dos. Elle se décala précipitamment pour la laisser passer, un gâteau absolument titanesque en équilibre précaire entre les mains. Tous les enfants se joignèrent au chant d'anniversaire. Luis s'avança, les yeux écarquillés reflétant le crépitement des bougies. Jenny chercha Alejandro du regard. Il s'était lui aussi rapproché de la table et chantait en espagnol avec tous les autres. La jeune fille se contenta de sourire aimablement en attendant que le petit souffle sur ses bougies.
"- Fais un voeu", lui glissa t-elle juste avant.
Luis prit une grand inspiration et souffla sur ses bougies, les éteignant sur le coup. Tout le monde applaudit. Jenny aussi, ignorant royalement le regard noir que lui lançait Paco de l'autre côté de la table.
La mère prononça alors quelque chose en espagnol que la blondinette ne comprit évidemment pas, mais tous les enfants s'activèrent d'un seul coup. Ils revinrent les bras chargés de cadeaux. Alors à son tour, Jenny saisit son présent - elle eut l'immense plaisir de constater qu'elle avait le plus grand - et attendit avec soin que Luis le réclame. Elle voulait se laisser désirer, évidemment.
Elle revint se placer plus près d'Alejandro cette fois-ci, et prit soin de positionner soigneusement le cadeau pile entre elle et Paco. Et hop, hors de sa vue. Elle tira un sourire l'air de rien à son futur cavalier, et attendit avec impatience. Elle avait hâte de voir le visage du petit garçon lorsqu'il allait découvrir le superbe cadeau qu'elle lui avait choisi.
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Clionestra
Mar 6 Déc - 20:02
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro avait étrangement conscience de la proximité de la jeune femme et de son odeur. Il sourit doucement. Il aimait voir ses yeux indécis, son regard de biche prise dans les phares d’une voiture… Que pouvait-elle penser ? Se souvenait-elle de leur baiser ? Il ne savait pas et heureusement pour lui la présence de son frère l’empêcher de voir si, comme dans ses rêves, la blonde aimait être coincé contre un mur pour se faire caresser. Partir prendre l’air était une bonne idée. Une très bonne idée d’ailleurs. Il tapota l’épaule de la blonde, un geste qui lui envoyer tout de même des idées pleins la tête, et lui montra les enfants pour la prévenir qu’il la quittait quelques secondes. Il alla voir les deux amis de son frère et les attrapa pour les soulever de Terre dans un cri de rire audible pour tous.
Il la retrouva par la suite alors qu’il avait l’impression d’une tension étrange entre tout le monde. Luis, lui, avait tout entendu et regarder souvent la blonde, puis son frère, puis Paco. Il aimait Paco. Il pensait que Paco avait raison sur beaucoup de choses, mais il n’était pas d’accord que son frère pourrait faire du mal à la blonde et inversement. Lui il l’aimait beaucoup. Alejandro s’était rapproché de la blonde et pas un automatisme qu’il avait appris à avoir, passa une main contre les reins de la jeune femme pour la rapprocher de lui. Il avait envie de l’embrasser et il sait le vœu qu’il aurait fait si c’était son anniversaire. Il aurait demandé la possibilité d’être avec elle. Simplement.
Luis finit par prendre des cadeaux mais posa les yeux sur la blonde avec un regard suppliant. Alejandro se pencha vers la blonde pour lui préciser que son frère allait bientôt exploser. C’était le cas. Luis avait vu la taille de son cadeau depuis le temps et il s’était fait clairement des plans sur la comète. Il sait juste qu’un poney ne pourrait pas rentrer dans le paquet.
- Je peux avoir mon cadeau s’il te plait Princesa ? demanda Luis avec des yeux suppliant.
Il prit le paquet alors qu’Alejandro tomba sur le regard de Paco vers la blonde. Il lui donna un coup de pieds sur ses fesses avant de lui faire des gros yeux. Il lui renvoya son regard. Alejandro savait ce que Paco pensait de la blonde, mais il avait tort. Il sourit alors qu’une illumination se prit pendant que Luis ouvrait le paquet avec de grand sourire. Il se pencha vers Jenny.
- Et si on faisait une photo pour Instagram après ? Tu n’as pas sorti ton téléphone pour le moment, mais ça aiderait pour notre mission, dit-il vers elle alors que Luis se mit à hurler.
Il était déjà en train de montrer son cadeau à ses amis en disant qu’il y en avait tellement qu’ils pourront tous jouer ensemble ! Luis était comme ça, son cadeau pouvait être partager, alors il comptait bien le partager avec tout le monde pour bien s’amuser. Il se leva et s’approcha de Jenny pour se jeter à nouveau dans ses bras.
- Merci Merci Merci !!! Et Merci d’être là ! Je suis contente d’avoir pu comprendre la princesa de mon frère ! Tu reviens quand tu veux pour jouer avec moi, d’accord ?
Il avait, bien sûr, déjà joué avec ce genre de jeu, mais il pouvait s’amuser encore plus avec la blonde et son frère … et il pouvait s’endormir, ou faire semblant pour les laisser tous les deux.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
D'abord, son village s'illumina brièvement à la vue du gamin extasié. Quelle fierté de savoir qu'elle en était à l'origine. Mais alors qu'Alejandro se pencha pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, elle arbora une expression franchement radieuse.
"- Excellente idée tu ne perds pas le Nord", lui glissa t-elle en retour, sans détacher son regard de Luis qui criait à qui voulait l'entendre que son cadeau était aussi leur cadeau à tous.
Elle réfléchit rapidement, quelle photo pourrait bien faire parler d'elle sur les réseaux tout le weekend ? Un simple selfie ne suffirait pas. Il fallait faire un statement. Quelque chose qui vaille le coup d'être glissé à son voisin de classe durant les cours. L'idée lui sembla alors toute trouvée. C'était même plutôt évident : comment n'y avait-elle pas pensé avant ?
"- Je t'ai apporté ton costume comme promis, je l'ai laissé dans l'entrée. Laisse moi aller le chercher, tu vas l'essayer on va poster un petit preview de ce qui les attends pour le bal", débita t-elle ravie.
Mais avant qu'elle ne puisse bouger le petit orteil, Luis lui fondit dessus à nouveau, et Jenny eut toute la peine du monde à retenir une grimace. Les petites mains de Luis étaient fort mignonnes mais là tout de suite en chiffonnant son tailleur, elles paraissaient tout de suite plus menaçantes. Pour masquer son dépit, la blondinette lui sourit en retour et se baissa afin d'être à son niveau - et également pour libérer enfin son tailleur de ses petits doigts pleins de gâteau.
"- C'est promis Luis, lui répondit-elle tout sourires, bien qu'elle doutât fortement que Paco le chien de garde la laisse même se rapprocher de cette maison à nouveau. Dis moi, tu ne veux pas aller essayer tes nouveaux jouets avec tes amis ?"
Elle lui désigna la masse oppressantes d'enfants qui s'était rapprochée. Une armée de petites mains qui à tout moment risquaient de ruiner pour de bon son précieux vêtement. Mais à son grand soulagement, Luis gloussa et se détourna pour rejoindre ses amis, attrapant au passage la montage de jouets qu'il venait de déballer. Paco le suivit pour l'aider à transporter le reste. Excellent, elle avait donc Alejandro pour elle toute seule.
"- Viens", le pressa t-elle en l'entrainant par la main à l'intérieur.
Elle récupéra a housse contenant le costume flambant neuf dans l'entrée, puis le lui tendit comme s'il s'agissait du Graal. En réalité, on pouvait aisément dire qu'il s'agissait du Graal en matière de tailleurs pour hommes. La blondinette n'avait pas su résister et y avait déjà jeté un coup d'oeil en le récupérant. Le tissu avait soigneusement été retravaillé pour s'ajuster parfaitement au corps du grand brun. Elle s'était alors imaginé le panache qu'il aurait à ses côtés, pour rafler le coeur de leur public. Personne ne leur arriverait à la cheville, et elle avait elle-même hâte de voir à quel point ce costume allait lui seoir. Parce qu'elle n'en avait aucun doute, il allait être parfait.
"- Tiens vas te changer, passe toi un coup de brosse dans les cheveux, et je te retrouve. Je vais réfléchir à la meilleure manière de nous mettre en scène."
Devrait-elle le poster lui uniquement ? En entier ou seulement une partie du costume ? Montrer leur visage ? Laisser planer des doutes ? Se montrer complices ? Elegants ? Les deux ? Après de longues heures passés dans cet environment inconnu, Jenny retrouvait enfin ses marques. Et il lui tardait de voir le résultat final sur son superbe cavalier.
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Clionestra
Ven 16 Déc - 18:03
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro haussa les épaules de manière humble. Il n’aurait jamais pensé à faire une photo pour instagram si la jeune femme ne lui avait pas dit qu’il était important de partager leur « histoire » au plus grand monde. Il avait noté, dans un coin partimenté de son esprit, tout ce qu’il devait faire pour réellement aider sa blonde pour qu’elle arrive à ses fins. Il remarqua que plus que vouloir l’aider, il avait besoin de l’aider. Comme si l’aider ferait de lui quelqu’un de meilleur, pour un temps tout du moins. Il faisait toujours parti d’un gang, bien qu’il ne soit pas un gang armé ou faisant la drogue et les armes. Peu de blancs pouvait voir la différence entre les cuervos et un gang comme al capone… A croire qu’ils avaient tous regarder la série de Pablo Escobar et avait décidé que tout était pareil partout.
Les blancs pouvaient parfois être d’une simplicité d’esprit déconcertantes… Et Alejandro n’avait pas de doute que sa blanche personnelle qui observait son petit frère. Elle ne pourrait pas comprendre si elle apprenait qu’il était dans un gang. Elle le verrait comme un tueur, un menteur, un mec qui irait en prison, alors que non … Au pire il aurait des travaux d’intérêt général c’est tout … Il eut un voile triste qui passa ses yeux avant de se reconnecter à l’instant présent. Il était mieux de vivre au jour le jour pour éviter ce genre de tristesse sous-jacente.
Il ne pouvait pas être triste de quelque chose qui n’arriverait peut-être pas … ni de ce que cela signifierait. Si elle venait à le prendre pour un tueur, alors elle ne lui parlerait plus et il ne pouvait simplement pas l’accepter. Il s’attendait à ce qu’elle propose une photo avec Luis, qui était déjà tout couvert de boue, mais elle parla de son costume. Il fut surpris mais hocha la tête, sur ça, elle savait mieux que lui. Il n’avait pas honte de dire que dans la matière « réseaux sociaux et occuper l’attention » il aurait un jolie zéro. Il sourit encore alors qu’il la suivit à l’intérieur, docilement.
Paco pensa qu’il n’aimait pas voir son ami aussi docile. Ni avec ce sourire de niais. Les blanches n’apportaient que des problèmes à des hommes comme eux. Il en savait quelque chose puisqu’il vivait avec le même attachement pour une femme qui ne le regarderait jamais si elle voyait sa couleur de peau. Il soupira.
Alejandro se prêta au jeu, comme d’habitude. Il alla dans sa chambre, laissant la porte ouverte plus par habitude que par absence de pudeur, mais tira les rideaux. Il prit le tissu dans les mains et avait l’impression étrange que le vêtement était bien trop cher pour les mains caleuses et mats qu’il possédait. La blonde avait elle réellement bien calculer son coup ? Il semblait impossible qu’il soit, lui, le roi du bal. Il s’habilla mais n’hésita pas à sortir alors qu’il finissait de mettre le bouton de sa chemise.
- J’ai l’impression d’être dans un costume, dit-il en s’approchant et en mettant une main dans ses cheveux pour les repousser, tu penses vraiment que ça fera l’affaire ?
Il planta un regard de la blonde pour savoir ses pensées. Elle ne pouvait pas lui mentir quand elle était prise au dépourvu, il l’avait bien compris, depuis leur baiser.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Jenny parcourait furieusement les feeds Instagram de ses influenceuses préférées, à la recherche d'une posture à reproduire. Certaines avaient annoncé leur tenue de bal en story, d'autres y avaient dédié un post complet. La blondinette opta pour une story, dont le côté éphémère rendrait l'impact d'autant plus important. Une photo à la James Bond avec un countdown jusqu'à la date du bal ? Elle prit le temps d'imaginer le rendu dans sa tête. Ils pourraient être de profil, dos à dos, le regard face à l'appareil... Ou devraient-ils plutôt se regarder ? Ses pensées furent interrompues par un bruissement de rideaux. Alejandro apparut sur le seuil de la porte et ses dernières inquiétudes s'envolèrent. Un sourire radieux illumina son visage.
"- Si ça fera l'affaire ? Tu rigoles ou quoi ? fit-elle en le faisant tourner pour l'observer sous toutes ses coutures. Non vraiment j'avais vu juste il te va comme un gant. C'est impeccable, elles vont toutes être à tes pieds."
Son oeil expert détailla chaque pli, chaque couture, à la recherche d'un défaut qu'elle ne trouvait pas. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le boursier avait un corps à porter des costumes trois pièces. Son torse était musclé juste ce qu'il fallait pour ne pas avoir l'air d'un clown comme tous les joueurs de soccer dont les épaules bien trop développées et les cous de buffles juraient abominablement avec l'élégant tissu de leur appârat. Sans le vouloir, Jenny avait choisi le meilleur cavalier possible.
"- Tiens mets-toi là, je vais poser le téléphone juste ici et je te rejoins. Change d'expression à chaque photo et on choisira la meilleure."
Tout en débitant ses instructions, elle posa son téléphone sur un tabouret, le cala avec un livre et le mit en mode retardateur. Elle programma 15 photos, puis déclencha le compte à rebours. Après un dernier coup d'oeil au miroir, elle rejoignit son cavalier au pas de course et se positionna dos à dos, puis changea de pose et se serra contre lui tout en prenant garde à ne pas froisser le précieux costume. Elle enchainait les regards caméras et les regards vers son cavalier, et retourna précipitamment vers son téléphone lorsque les flashs incessants s'arrêtèrent enfin. Elle regarda le résultat avec impatience, se figea, puis éclata de rire.
"- Bon t'as peut être l'allure qu'il faut mais tu sais vraiment pas poser regarde ta tête sérieusement !" fit-elle en lui tendant le téléphone, hilare.
Remarque, les photos n'étaient pas perdues, elles pourraient finir dans le bêtisier du bal. Mais en attendant elle n'avait pas de quoi faire baver ses abonnés. Si Alejandro n'était pas à l'aise pour poser naturellement devant la caméra, alors elle essayerait les selfies, plus faciles à contrôler grâce à leur retour en direct.
"- On va plutôt essayer un selfie ça vaudra mieux, reprit-elle en lui reprenant le téléphone des mains. Je vais tenir le téléphone et t'auras juste à sourire. Tiens regarde ton reflet là, nickel. Détends-toi un peu, t'es canon je te dis... Bah oui mais si tu te détends pas ça gâche tout... Ha voilà, parfait."
Elle ajusta encore un peu l'angle et mitrailla plusieurs dizaines de photos en rapprochant volontairement leurs deux visages. S'ils postaient un selfie, ils devaient avoir l'air particulièrement complices dessus. La tâche était si prenante que momentanément, la proximité du jeune homme ne lui posait plus de souci. La blondinette était trop occupée à sculpter un sourire parfait, à faire un regard de biche à la caméra, ou à feindre un baiser sur la joue de son cavalier. Volontairement, elle laissait apercevoir une bonne partie du costume, qui ne manquerait pas de faire jaser dès Lundi matin.
Après une dernière avalanche de mitraillage, Jenny scruta le résultat, satisfaite. Un grand sourire étira ses lèvres tandis qu'elle postait l'heureuse élue en story.
"- Et voilà, dans moins de 24 heures ton nom sera sur toutes les lèvres je peux te l'assurer."
Elle en profita pour jeter un coup d'oeil à l'heure et constata avec surprise que l'après-midi avait déjà bien avancé. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle n'avait pas vu le temps passer.
"- Je ne vais pas tarder, j'ai encore promis à ma mère de l'accompagner à un vernissage ce soir... Merci pour cet après-midi, prends bien soin de ton costume, et on se voit Lundi ?"
Jenny lui adressa un sourire entendu, mais ne fit pas l'erreur de se rapprocher pour lui faire la bise cette fois-ci. Elle avait bien compris qu'elle ne répondait plus d'elle-même lorsque son visage était trop proche de celui du grand brun.
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Clionestra
Ven 20 Jan - 15:25
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
La réaction de la jeune femme, sans appel, le fit sourire. Large sourire et fossette qui apparait sur le coin de sa joue. Il l’observait alors qu’elle semblait ravi de l’affaire du siècle qu’elle venait de faire… Puis Alejandro se souvient que l’on parlait de sa princesse, et qu’elle ne faisait pas des affaires. Elle aimait elle prenait, les promotions ou autres réductions c’était très peu pour elle. Il sourit donc, évitant de lui dire qu’il n’en voulait qu’une à ses pieds. Ce n’était pas le moment … et sa blonde ne semblait pas prête à supporter un déversement d’obsession à son encore… De sa part à lui en tout cas.
Il se prêta à son jeu des photos en essayant de faire des expressions diverses. Bien que la plupart du temps, il était fasciné par la manière qu’avait Jenny de tout faire en se retenant. Parfaite petite princesse. Il se demandait à quoi elle ressemblerait s’il se mettait à lui faire des guillis, les cheveux en pagaille autour de sa tête et simplement heureuse. Pouvait-elle vraiment être heureuse à toujours se retenir pour être belle, parfaite, stoïque. Jenny était belle, mais comme la Venus d’Ille, elle n’était qu’une statue. Il aimerait la voir simplement heureuse et jouant, avec cette lueur d’amusement dans le regard qu’elle ne semble ne jamais avoir. Sauf quand elle parle d’équitation. C’était aussi pendant qu’il réfléchissait à cela qu’il ne réussit pas à enlever son sourire crispé. Il l’était. Crispé. Il n’aimait pas sourire sans le penser.
Pour le selfie, se fit plus simple. Il pouvait se concentrer sur le corps de la jeune femme à ses côtés, sur son odeur et il tenta d’être celui qu’elle voulait. Mais ce n’était pas lui. Est-ce qu’il était en train de devenir le cliché du partenaire qui essaie de changer pour aller à l’image de ce que voulait sa moitié ? Ah merde. Il regarda la photo mais ne dit rien. Encore une fois, il n’avait pas envie d’être sur toutes les lèvres, seulement les siennes. Pouvait-il rajouter une récompense en baiser après avoir déjà accepté ? Il ne le savait pas mais il aurait dû y penser avant. Mince. Il regarda l’heure aussi. Lundi. Il avait envie de la voir tout de suite. Alors qu’elle lui fit un sourire, il s’approcha pour toucher à peine sa main. A peine. Il plongea les yeux dans les siens.
- J’ai envie de t’embrasser, dit-il alors simplement avant de tourner la tête en entendant une voix qu’il aurait préféré ne pas entendre tout de suite.
Il plissa les lèvres, les yeux et se tendit. Tout le monde n’était pas pareil dans leur groupe. Les Cuervos étaient tous une famille et se protéger, mais Sahim, le second du groupe, voulait se diversifier dans des activités plus illégales encore. Alejendro enleva rapidement son haut, le posa sur le lit et fit pareil avec le bas sans faire attention à la blonde.
- Reste ici, je m’occupe des invités indésirables et je reviens pour finir de te dire ce dont j’ai envie.
Il ne pourrait pas y avoir pire timing. Il n’aurait pas pu avoir pire. Il avait remis un short et un t-shirt et s’approcha de la porte juste avant que Sahim n’apparaisse. Alejandro faisait donc barrière de son corps entre la jeune femme et lui.
- Sahim, tu n’as pas été invité, dit-il froidement. - Justement, j’aimerais savoir pourquoi mes deux meilleurs passeurs m’ignorent. - Parce qu’on ne t’appartient pas, et qu’on est occupé.
Sahim fit un regard derrière Alejandro et laissa flotter sur son visage un sourire entendu qui n’avait rien à faire dans la situation. En espagnol, il demanda si une pute valait mieux que la famille et Alejandro se tendit encore plus en lui répondant de ne plus jamais la traiter comme ça. Alors qu’il allait lui en coller une, ce qui n’aurait aidé personne. Paco arriva pour prendre Sahim par les épaules et l’éloigner. Alejandro se retourna doucement.
- Désolé …
HRP – De souvenir, tu voulais qu’elle l’apprenne après l’anniversaire, donc je me dis que ça pourrait t’aller, n’hésite pas à me dire.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
HRP : C'est parfait, je suis fan du drama hehe
Jenny s'électrisa. Il était si direct, sans aucun filtre. Elle ne le lui aurait jamais dit, et encore moins en ces termes, mais elle aussi mourait d'envie de l'embrasser à nouveau. De ressentir à nouveau la douceur de ses lèvres contre les siennes. Lui contre elle. Mais alors qu'elle perdait ses dernières retenues, le jeune homme se figea soudain et entreprit de se... déshabiller entièrement ? Il marmonna quelque chose à propos d'invités indésirables, mais tout ce que Jenny voyait là sous ses yeux était désirable. Elle aurait dû détourner le regard, préserver sa dignité, et respecter l'intimité de son cavalier. Mais elle ne pouvait pas. Et elle ne voulait pas.
Ses jambes la portèrent un pas en avant. Les muscles saillants de son dos et de son torse n'avaient plus aucun secret depuis la distance où elle se tenait. Il lui aurait suffit de tendre le bras. Le plaquer contre un mur, ou le pousser dans le lit. Passer ses mains sur son corps, son torse, ses muscles. Une envie crue la consumait de l'intérieur. Il lui faisait bien trop tourner la tête pour son propre bien.
Mais le charme se brisa à l'instant où les vêtements atterrirent sans ménagement sur le lit. Ils allaient prendre des faux plis ! Jenny allait les récupérer pour les plier correctement, lorsqu'une silhouette apparut dans l'ouverture de la porte. Ses neurones se connectèrent. L'invité indésirable. Et en effet, il était tout bonnement effrayant.
La jeune fille observa le nouveau venu avec des yeux écarquillés, où la peur n'était même plus dissimulée. Que s'était-il passé pour qu'elle soit entrain de se délecter d'un strip tease improvisé et que l'instant d'après elle se retrouve face à un cauchemar ambulant ? Cet homme avait l'apparence parfaite du caïd des bas quartiers de tous les films qu'elle avait pu voir. Elle ne serait pas étonnée de le voir dégainer un revolver à tout moment pour tirer sur Alejandro qui s'était courageusement interposé entre elle et lui. Quel héros. Ses mains devinrent moites et elle sentit son souffle devenir court. Il y avait une tension dans la chambre qu'elle ne comprenait pas. Les deux hommes échangèrent quelques phrases. Mais un seul mot retint son attention.
Passeur.
Cette fois, son regard effrayé se dirigea sur le dos d'Alejandro, qui faisait toujours face au suppôt de Satan. Passeur ? Elle connaissait ce mot. Dans des contextes peu recommandables. Pas du tout recommandables même. Et dangereux. Terriblement dangereux. La blondinette pâlit d'un seul coup. Son cavalier, celui qui occupait ses pensées beaucoup trop ces dernières semaines, était un délinquant de première. En fait, c'était un criminel. Elle sentit ses jambes défaillir. Il lui fallait détaler, et vite. Qui sait à quels dangers elle s'exposait en restant dans la résidence d'un narcotrafiquant ?
Soudain, Alejandro se retourna vers elle et Jenny sentit sa bouche s'assécher. L'apparition cauchemardesque avait disparue, la laissant seule face à ce passeur émérite. Alors que la peur lui tenaillait les entrailles, elle sentit quelque chose se briser au fond d'elle. Comment ? Comment avait-il pu la berner ainsi ? Il semblait si pur, si sincère. Elle pensait qu'il était différent. Qu'il ne lui ferait pas de coup bas. Ils avaient passé un accord. Ils s'étaient fait confiance. Elle lui avait fait confiance. Et tout ce temps là, il lui mentait. Pourquoi ? Il avait voulu se servir d'elle. Pour son égo ? Pour prouver qu'il pouvait se taper une princesse ? Ou pour quelque chose de plus sombre ? Elle recula imperceptiblement, dévisageant son interlocuteur du regard comme si elle le voyait pour la première fois.
"- Me prends pas pour une conne Alejandro, t'es pas passeur de pâquerettes n'est-ce-pas ? fit-elle en essayant de dissimuler le tremblement dans sa voix. Comment t'as pu... Comment j'ai pu...
Comment avait-elle pu ressentir la moindre once de désir pour lui ? Son physique avantageux et son petit manège ? Jenny s'en voulut. Elle n'était pas ce genre de fille qui tombe dans le panneau à la première occasion. Et pourtant. Son premier instinct avait été le bon. Il était dangereux, d'un autre monde, et il n'avait rien à faire près d'elle.
- J'aurais dû m'écouter depuis le début", reprit-elle d'une voix teinté de fureur. Je ne peux m'en vouloir qu'à moi d'avoir cru pouvoir te faire confiance. Quelle idiote."
Puis sans ménagement, elle rassembla le peu de courage qui lui restait pour se diriger d'un pas fier vers la porte, pousser le grand brun qui lui faisait barrage, et laisser tout ceci derrière elle. Elle ne reprit sa respiration que lorsqu'elle claqua la porte d'entrée derrière elle. Alors, malgré ses talons hauts, elle se mit à courir de toutes ses forces. Loin. Loin d'ici. Loin de ces dangers qui la guettait. Loin de ce monde de fous. Loin de lui.
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Clionestra
Lun 30 Jan - 13:38
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de cigare montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro savait ce qu’il aurait dû faire … Rattraper la jeune femme et la plaquer contre un mur pour l’embrasser… Utiliser ses lèvres pour lui faire comprendre qu’elle n’a rien compris. Rien du tout. Il aurait dû lui expliquer tout de suite. Il était passeur de cigare, putain. Il avait envie de prendre la tête de Sahim pour l’éclater contre un mur… Ce qu’il aurait certainement fait si, par un heureux miracle, Paco ne l’avait pas arrêté avant. Sahim était le seul à vouloir se diversifier parmi le groupe. Il était le seul à vouloir faire pire que ce qu’il faisait déjà… Passer des cigares hors de la douane ne leur vaudrait que peu. Ils n’iraient même pas en prison, s’il se faisait prendre, parce que le nombre qu’il en passait été ridicule. Suffisant. Mais ridicule. Aucune agence gouvernementale ne voudra se faire chier avec leur petit gang.
Merde.
Il cogna contre le mur et sentit sa peau s’ouvrir sous la force de l’impact. Merde. Il était prêt à embrasser Jenny… et il était convaincu qu’elle l’était aussi. Qu’elle l’aurait embrassé, qu’elle aurait souri contre ses lèvres. Il était convaincu qu’elle aurait aimé ça, se faire embrasser par ce petit sauvage qu’il était. Lui, il aurait aimé en tout cas. Depuis qu’il la connait, il avait fait tellement de rêves érotiques sur elle qu’il en devenait fou. Il passa la main dans ses cheveux pour reprendre contenance. Il devait lui parler, tout de suite, lui expliquer. Il l’appela. Sans résultat.
*
Le début de semaine débuta et la jeune femme l’ignora et l’évita avec la classe digne d’une princesse. Personne ne semblait remarquer qu’elle ne lui adressait pas la parole en cours, ou qu’elle prenait un couloir à 190° pour éviter de lui parler. Mais lui, il le remarquait. La rousse était plusieurs fois revenu pour lui demander comment ça aller « au pays des amoureux » et il lui lança un regard noir.
Merde.
Il devait parler à Jenny, mais il ne pouvait pas le faire avec autant de monde, et elle ne lui laissait jamais le temps après les cours pour une discussion. Elle rentrait directement dans sa voiture, direction sa maison … Il avait pensé, bien sûr, à l’attraper dans un coin des couloirs, mais elle aurait pu hurler… Il avait aussi pensé à rentrer par effraction dans sa maison pour lui parler … mais il savait que cela n’aurait pas été son propos … il fallait qu’il arrive à lui parler.
Et il était toujours gêné par les gens venus lui parler au milieu d’un couloir. Il lui avait promis de faire son maximum pour réussir à devenir le roi du bal … pour ça, il devait flirter avec les filles… Il semblerait que son physique de « sauvage tatoué » plaise aussi bien que celui de « sauvage en smoking ». Il acceptait les compliments, bien que parfois un peu étrange, et parler pour essayer d’augmenter sa popularité… Pour elle. Pour la blonde qu’il voyait se déhancher et partir de l’autre côté du couloir sans pouvoir l’attraper.
Il était sur le point de l’embrasser ce weed-end. Il était prêt à tomber à ses pieds, et même à la supplier de le laisser la toucher intimement avant d’en mourir. Et puis … depuis qu’elle lui faisait la tête, elle lui manquait horriblement.
La voix de Paco, rigolant pour se moquer de lui, se fit entendre entre ses oreilles. Ouais. Il le savait que c’était super stupide d’avoir des sentiments, il n’irait pas jusqu’à dire amoureux mais pas loin, pour une fils qui ne voulait pas de lui … mais qu’il soit maudit s’il n’essaie pas de lui expliquer. Il voulait essayer. Il voulait l’entendre se perdre contre lui. Et alors qu’elle partait, encore…il eut une idée. Il pourrait presque, presque, embrasser la fille qui lui en avait donné l’idée. Il lui fit un large sourire en s’excusant et en lui promettant une danse si elle le désirait. Il avait un plan, enfin.
*
Jenny pratiquait l’équitation. Il avait oublié cela jusqu’à ce que la fille parle d’étalon. Il ne savait pas pourquoi la fille avait parlé d’étalon, mais ça n’empêche qu’elle en avait parlé et que ça avait fait tilte dans son esprit. Jenny aimait son cheval. Il connaissait son nom. Il lui fallait simplement à le retrouver. Et il retrouva l’animal assez simplement. Comparer à la maison de Jenny, le haras où était son cheval n’était pas surveiller. Il n’y avait même pas de caméra de surveillance dans les boxes. S’approchant du cheval, il se mit à la caresser doucement.
- Mon grand, je vais être un peu violant avec ta maîtresse, ne me tabasse pas, d’accord ?
Il le caressait et semblait que le cheval hennit pour donner un assentiment. Il l’espérait en tout cas. Il entendit des voix et comprit que Jenny était en train de revenir pour enlever la selle de sa monture. Vue la douceur de l’animal, elle allait peut-être le brosser aussi… en tout cas, il aurait le temps que sa disparition ne semble pas trop suspecte… Sauf s’il venait à l’embrasser, mais Alejandro préférait ne pas y penser. Il attendit donc qu’elle rentre dans le box où se trouvait l’animal pour lui attraper la main et plaquer la sienne contre sa bouche.
- Jenny, ne crie pas, c’est moi. Il fallait que je te parle.
Il observait la blonde. Bien sûr qu’elle avait peur de lui. Normal. Qui n’aurait pas peur d’un homme qui la plaque contre un mur dans un box à l’abri des regards. Il prit le temps de voir s’il pouvait la lâcher, au moins une main, pour sortir un cigare de sa poche.
- C’est ça, mes pâquerettes. Des cigares. Je te jure, sur tout ce que j’ai que ce n’est que ça … Je n'ai jamais fait que ça.
Il ne savait pas s’il pouvait la lâcher. Se faire attraper pour faire passer des cigares cubains la frontière sans la douane c’était une chose … Se faire attraper pour tentative de … On pouvait croire un peu tout donc allons jusqu’au viol, sur une princesse blanche, ça lui vaudrait beaucoup beaucoup plus. Il fit simplement confiance à Jenny et enleva sa main de sa bouche alors qu’il l’observait.
- Je ne t’ai jamais menti. Tu ne m’as jamais demandé. Et je ne suis pas riche. Il faut que je paie les études de mes frères. Mais je t’assures, je te promet, que tu n’as jamais été en danger avec moi. Pas une seconde.
Au contraire, se dit-il, il aurait tué quiconque aurait voulu lui faire du mal … en la kidnappant dans un box à l’abris des regards par exemple ? Il était devenu son pire ennemi. Il ne savait plus quoi faire.
- Crois-moi, souffla-t-il.
Toutes ses phrases avaient dit à voix basse, au cas où quelqu’un passerait à proximité pour l’entendre, mais la dernière était un souffle. Une supplication. Cette femme l’avait mis au supplice et à la soumission. C’était aberrant, mais il ne voyait pas comment faire pour lui survivre. Il était devenu addict à son humeur. Il devait vraiment être fêlé.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Kélios avait été exemplaire aujourd'hui. Attentif, appliqué, et réfléchi, son attitude avait valu à sa cavalière une myriade de compliments de la part de son coach. Et celle-ci jubilait. Ces derniers temps, l'étalon noir était devenu sa seule source de stabilité mentale. Chaque jour qu'elle passait au lycée était un calvaire. Elle avait envie d'envoyer balader tous ceux qui lui faisaient des remarques langoureuses sur sa prétendue relation avec l'autre abruti de dealer. Ses amies s'y mettaient de plus belle, maintenant que le bal approchait dangereusement. Et elle, devait faire semblant que de rien n'était, lisser leur image jusqu'au bal. Alors même qu'elle avait envie de l'étriper. Alors même qu'elle sentait ses entrailles se déchirer lorsque sa silhouette traversait les couloirs. Alors même qu'elle ne s'était jamais sentie aussi humiliée de sa vie. Il l'avait trahi. Elle lui avait donné sa confiance après tant de méfiance, pour qu'il lui mente depuis le début. Elle y avait presque cru. Que finalement, leur illusion irait au-delà. Que finalement, leur arrangement n'était pas la pire chose qui lui soit arrivée. Et pourtant. Elle en venait presque à regretter Jake. Au moins, elle ne s'était pas sentie aussi misérable lorsqu'il l'avait largué.
Broyant du noir au souvenir douloureux du weekend dernier, Jenny retira machinalement le filet de sa monture, puis les protections, et se dirigea vers la sellerie, où elle salua son coach qui s'apprêtait à partir. Ses affaires parfaitement bien rangées dans son casier lui apportèrent du réconfort. Il y avait tout ce qu'elle aimait ici, elle n'avait besoin de rien d'autre. De personne d'autre. Forte de ce constat, elle retourna d'un pas décidé vers le box de Kélios, faisant claquer le talon de ses bottes neuves sur le sol des écuries. Elle avait pris une demie carotte avec elle pour récompenser le KWPN de sa bonne conduite.
"- Tiens mon gr..."
Le reste de sa phrase mourut dans un hurlement étouffé, tandis qu'une main se plaquait sur sa bouche et qu'une autre la plaquait contre le mur froid du box. Elle n'eut pas le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'un visage familier apparut à quelques centimètres du sien. Elle manqua de s'étrangler sous l'effet de la surprise. Que faisait-il ici ? Et c'était quoi ces manières ? Ha oui, des manières de dealer sans aucun doute. Ses yeux lancèrent des éclairs et elle se débattit furieusement mais la poigne du jeune homme était bien trop forte. Impuissante, elle se vit déjà se faire enlever par la mafia Mexicaine contre une demande de rançon de plusieurs millions de dollars à sa famille. Etait-ce ainsi qu'elle allait terminer ? Aux mains d'êtres abjects pour une naïveté qu'elle ne se pardonnait pas ? Et bien évidemment, personne dans les parages pour lui venir en aide... Elle jeta un regard désespéré sur Kélios, qui n'avait particulièrement rien à faire de la situation, et était plus occupé à croquer la carotte que sa cavalière avait laissé tomber sur la paille du box. Elle fulmina. Il était d'une inutilité sans pareil. Il allait laisser ce fou furieux la kidnapper sous ses yeux sans lever le petit doigt. Ou le sabot. Enfin peu importe, elle était cuite.
Il fallait que je te parle. Elle l'assassina du regard. Il existe d'autres manières plus civilisées de le faire, voulait-elle répliquer mais sa main toujours fermement plaquée contre sa bouche l'en empêchait. Il trifouilla alors dans sa poche et Jenny craignit le pire. Un revolver. Contre sa tempe. Elle baissa prudemment les yeux, le souffle court. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise, puis de méfiance. Un cigare ? Vraiment ? Elle reconnut même le type, c'était des cigares cubains parmi ceux très prisés dans le cercle de son père. Lui-même en fumait pour les grandes occasions. La blondinette craqua dans un rire nerveux, comme pour évacuer le surplus de pression qu'elle avait accumulé. Alejandro enleva la main de sa bouche et lui assura qu'elle n'avait jamais été en danger avec lui. Alors elle s'esclaffa franchement. Son rire était assourdissant après les chuchotements du grand brun.
"- C'est vrai que je n'ai jamais été autant en sécurité qu'en cet instant précis. Tu te fous de moi c'est ça ? reprit-elle d'une voix furieuse, une fois l'hilarité passée. Des cigares ? Tu crois que je vais gober ça ?"
Elle l'observa avec amertume, prête à répliquer à sa réponse toute faite. Mais la réponse ne vint pas. Il se contentait de la regarder avec une douleur infinie dans le regard. Ne pas se laisser amadouer. Il ment. S'éloigner. Elle voulut reculer d'un pas, mais elle était déjà accolée contre le mur. En d'autres circonstances, elle aurait apprécié la proximité de leurs deux corps. Elle aurait même su en tirer avantage. Mais pas maintenant. Pas après qu'il l'ait trahie. Même si son argumentaire était valable. Elle ne le lui avait jamais demandé. Certes, mais comment aurait-elle pu... Elle le dévisagea de nouveau. Elle allait craquer.
"- Admettons que je te crois, fit-elle toujours sur ses gardes. C'est quel genre de manières ça de s'introduire par effraction dans un box pour simuler un kidnapping ? T'es vraiment un cinglé."
Elle espérait le blesser. Pour qu'il parte. Il n'avait rien à faire ici, et elle ne voulait pas le voir ici. C'était son havre de paix, et Kélios était la prunelle de ses yeux. Alejandro n'était pas le bienvenu ici. C'était un lieu beaucoup trop intime.
Mais alors qu'elle soutenait son regard d'acier, un renâclement caractéristique s'éleva à ses côtés et brisa la tension.
"- Kélios non, att..."
Le grand étalon, sûrement fatigué d'être encore sellé, avait décidé de se rouler, selle ou pas selle. Jenny fondit sur lui et lui retira la selle in-extremis pour éviter le massacre. C'était une Hermès faite sur mesure, et il était hors de question qu'il l'abîme en se roulant joyeusement dessus. Dans un grognement satisfait, l'étalon se releva et se remit à mastiquer son foin, l'air de rien. La blondinette souffla, soulagée d'avoir sauvé sa selle et de s'être extirpée de ce traquenard. Plus à son aise et plus à même de réfléchir sans le visage du grand brun collé au sien, elle s'adossa contre le mur opposé et darda un regard courroucé sur l'intrus.
"- Je dois dire que malgré tout, je suis impressionnée. J'ai eu des retours élogieux sur ta manière de faire campagne auprès des autres. Tu perds pas l'objectif de vue, et rien que pour ça, j'aurais presque envie de te laisser le bénéfice du doute.
Et aussi parce qu'il serait impensable de se retirer de la compétition maintenant. Mais ça, elle ne lui dirait pas.
- Le bal est dans deux semaines et tu n'es pas encore prêt. Tu dois savoir danser des pas de base, et t'occuper de ton discours. Comme je m'y étais engagée, je t'aiderai. Mais ne t'attends à rien de plus de ma part. Je ne le fais que pour le titre. Pour moi."
Sous entendu, il n'y aurait rien entre eux, si quelque chose il y avait eu avant. Qu'il ne la re plaque plus jamais contre un mur, qu'il n'essaye plus de la toucher. Parce qu'elle n'était pas certaine de pouvoir encore répondre d'elle. Et pourtant il le fallait. Pour se protéger de lui, et du mal qu'il lui avait déjà fait. Il lui faisait peur. Non plus vraiment à cause de ses cigares. Mais plutôt à cause de l'abysse dans lequel il pouvait la faire tomber à tout moment, sans certitude aucune d'en rescaper indemne. Et ça, elle ne le permettrait pas.