Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Mer 8 Nov 2023 - 6:44
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
- L’esprit de contradiction… Pff… n’importe quoi…
Ajoutais-je pour la relancer. Au fond, je pense qu’elle n’avait pas tort… ou pas. En fait je ne sais pas. Mais bon on était ici, il devait y avoir une raison non? Je ne sais pas ce qui ressortirait de cette soirée alors autant en profiter un peu non? On commanda nos verres et on donna notre commande et pour je ne sais quelle raison, son regard restait dan le mien et même de mon côté j’étais incapable de me détacher de son regard. J’y voyais les divers éclats de vert et de marron dans ses iris et ce petit quelque chose de brillant que je ne pouvais pas nommé exactement. Quand elle leva son verre mais se retrouva à ne rien dire, peut-être ne sachant pas à quoi lever notre verre, je lui souris et fit tinter le mien contre le sien. Je pris ma gorgée le regardant par-dessus mon verre en me disant encore une fois qu’elle était tout simplement magnifique.
Le repas se déroula merveilleusement bien. J’ai mangé un saumon exquis… ou c’était de l’espadon… enfin du poisson qui était exquis. Les sujets coulaient de source simplement, fluide comme si l’an passé n’avait pas existé. Je lui parlais de ma famille, elle de la sienne et pour vrai j’étais content que son frère prenne du mieux. Elle me parlait de son appartement et je l’écoutais mon menton dans la main comme si elle me récitait le plus merveilleux des poèmes. Je découvrais une autre femme, plus légère, plus… chaleureuse je dirais. Elle était tellement différente de l’année précédente que je ne la coupais pas m’abreuvant à ses paroles. Parlant quand elle me retournai la question. C’était presque déconcertant de voir comment tout était naturel et parfait. On ne parla même pas de boulot, de nos collègues ou même de l’affaire.
À la fin du repas, quand elle me proposa d’aller marcher sur la plage, j’acceptais volontiers après avoir payé l’addition. On marchait lentement, comme si le temps suivait nos pas, en tout cas je l’espérais. Le soleil se couchait lentement alors que les lumières de la ville s'illuminaient et qu’elle dit qu’elle aimait cette soirée et qu’elle avait l’impression d’être libérée d’un poids. Je tournai la tête vers elle et fronçais les sourcils un instant.
- Libéré d’un poids?
Je ne comprenais pas trop ou mon cerveau ne voulait pas comprendre. Quoique je penchais pour la deuxième option. Je me plaçai devant elle en fouillant son regard après son explication. Pendant un moment je ne dis rien me contentant de me perdre dans ses prunelles et c’est tout doucement que je pris son visage entre mes mains et posai mes lèvres sur les siennes. Ce baiser était… différent. Pas moins passionné mais plus doux. plus tendre. plus… plus amoureux peut-être. La faute à l’alcool? Je ne pense pas je n’étais pas complètement bourré j’avais à peine pris deux verres. L’ambiance? Peut-être. Elle? Probablement. Je pense que de tout les baisers, c’était un des meilleurs, un qui avait le plus d’émotions. Un baiser plus franc et sincère. Je me détachais aussi lentement retournant me perdre dans ses iris en caressant ses joues.
- Tu veux continuer de marcher ou faire autre chose?
Peu importe ce qu’elle choisira, j’accepterais.
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Mer 8 Nov 2023 - 15:40
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– L’esprit de contradiction… Pff… n’importe quoi… me lança-t-il pour illustrer mes propos.
C'est que je commençais à bien le connaître, notre agent Ford. Ce gentil donneur de leçon au sourire espiègle qui, même s'il affirmait le contraire, aimait aussi pouvoir tout contrôler.
– C'est ce que je disais, oui, raillais-je à mon tour tout en affichant un sourire qui semblait ne plus vouloir me quitter pour le reste de la soirée.
Je l'ai déjà dit, mais ce moment fut particulièrement plaisant. J'en fus d'ailleurs la plus étonnée. D'ordinaire, l'on finissait toujours par se disputer, à un moment ou à un autre… Des disputes que j'avais pris l'habitude de redouter voire même d'anticiper. Mais aujourd'hui, tout était différent. Je ne me posais plus autant de questions, je ne cherchais plus la petite bête qui ferait tout déraper. Je me contentais de profiter de l'instant en restant moi-même… Juste moi, sans artifice ni prise de tête… Et, merde, ça faisait un bien fou.
– Libéré d’un poids? m'interrogea-t-il, visiblement surpris de m'entendre utiliser cette expression.
Comment expliquer cette sensation étrange avec des mots ? Cela n'avait rien de facile, en réalité…
– C'est… délicat à expliquer mais essaie de visualiser un boule de plomb de la taille de mon poing, dis-je en désignant ma destre, les doigts entièrement repliés pour illustrer mes propos. C'est lourd, c'est gros et ça pèse constamment sur l'estomac. C'est… Mon stress, mes angoisses à la con que je traîne depuis des lustres maintenant. Elle a même la fâcheuse tendance à grossir chaque fois que je me sens inquiète, agacée ou que j'ai peur… Je ressens son poids en permanence et parfois c'en devient même insoutenable… Mais pas ce soir. Ce soir, je me sens légère, un peu plus libre en somme… Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs… D'habitude, elle ne me lâche jamais, pas même dans les moments plaisants…
Je sais. Ce genre d'explication étrange sur une chose encore plus étrange devait me faire passer pour une folle. Mais tant pis. Il voulait savoir et je lui devais des explications. Néanmoins, je me doutais qu'il y était forcément pour quelque chose. Lui et ces sentiments qu'il faisait naître chez moi chaque fois qu'il me lançait un sourire… Chaque fois qu'il me regardait avec intensité.
Le baiser qu'il m'offrit par la suite était… Mince, pour cela aussi, je n'ai pas les mots. Pas les bons en tout cas. Ils me semblent beaucoup trop faibles pour exprimer ce que j'ai pu ressentir à ce moment-là. C'était comme … Un rayon de soleil en hiver. Un souffle d'air frais au milieu du désert… Un soulagement… Quelque chose d'apaisant…
– Tu veux continuer de marcher ou faire autre chose? – Je… J'en ai aucune idée en réalité, bafouillais-je quelque peu hébétée par ce baiser si agréable et surprenant. Juste… Je dois vérifier un truc, soufflais-je avant de poser ma main sur sa joue pour la caresser doucement avant de l'embrasser à mon tour.
À moi de laisser parler mes sentiments, ceux qui m'animaient en cet instant comme ceux que je nourrissais depuis un an. La douceur que j'employais me surprit moi-même. Jusque-là, je le laissais toujours faire le premier pas, en dehors de cette fameuse fois où j'avais bu plus que de raison. Mais ce soir-là, je n'avais pas consommé d'alcool en dehors de ce ridicule petit martini noyé sous les glaçons. J'étais totalement maîtresse de mon être, de mon corps comme de mon âme… Et bordel, j'en étais folle amoureuse de cet homme-là. C'était d'ailleurs, précisément, ce que j'essayais de lui faire comprendre à travers ce baiser là. Je le laissais durer, le temps nécessaire, sans même me préoccuper des regards curieux qui se posaient sur nous. Je m'en fichais totalement, lui seul comptait…
– Et toi… Qu'est-ce que tu veux faire? lui demandais-je à mon tour.
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Mer 8 Nov 2023 - 17:11
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
C’était une soirée… parfaite. Pas de prise de tête, pas de dispute juste… normal. On discutaient simplement, naturellement. Son regard restait dans le mien, je n’osais même pas couper le contact tellement j’étais subjugué par celui-ci. Son sourire était contagieux au point que j’y répondais sans même m’en rendre compte. Même en marchant, je me sentais bien. Un peu comme si j’étais à ma place, pour la première fois depuis notre rencontre, je sentais qu’on avait pas à chercher mes mots ou qu’on est besoin de meubler le silence. Quand elle dit qu’elle était libérée d’un poids je fronçai les sourcils pas certain de bien comprendre. Mais elle le fit et bizarrement je compris. Peut-être parce que je l’avais vu en état de panique, peut-être parce que j’avais été là pour prendre le temps de calmer ses crises. C’est peut-être ça qui était différent d’habitude. Je souris doucement quand elle dit qu’elle ne comprenais pas pourquoi là maintenant ce n’était pas présent.
- Peut-être parce que tu te sens juste bien. dis-je simplement, des fois il ne faut pas chercher plus loin que ça.
Mais ce baiser était aussi bien différent que tous ceux qu’on aurait pu échanger. Peut-être parce que c’était une soirée parfaite et que pour une fois, c’était pas seulement deux personnes qui discutaient mais aussi deux cœur qui se tournaient autour. J’en sais trop rien mais je comprenais le petits tourbillons dans les dessins animés parce qu’autour, plus rien n’avait d’importance sauf… elle. Je lui laissai même le choix de la suite, mon regard ne se détachant pas du sien et l’entendre bafouiller avait quelque chose de mignon. Je fronçai légèrement les sourcils quand elle dit qu’elle devait vérifier un truc et aussitôt qu’elle posa sa main sur ma joue, je sentis mon souffle se suspendre et quand elle m’embrassa à son tour, ce fut un autre tour de manège pour mon coeur qui cognait avec force contre mon torse. Il me semblait que ma peau était plus que sensible alors que ses doigts étaient sur ma peau, que je sentais son corps se mouler au mien. Je passai un bras autour de sa taille et je la fit prisonnière de celui-ci. Ce n’était pas ce baiser d’envie mais bien de sentiments que je m’étais échiné à lui crier et qui avait pris un putin de revers à son départ. Elle réveillait des braises que je croyais éteintes. Y avait-il des gens autour de nous? Sûrement… peut-être…. j’en sais foutrement rien et je m’en balançais totalement. Quand elle mit fin au baiser je me sentais seul au monde avec elle complètement entouré de son aura, happé de son regard. Les mots eurent du mal à se frayer un chemin à mon cerveau tellement il était encore entrain de se demander ce qui se passait. Je lui fis un sourire en coin et prit sa main.
- Ça te dis d’aller loin de tout ces regards?
On remonta la plage, ma main dans la sienne et je hélai un taxi, donnait le nom de l’hôtel et portai mon attention sur Taylor. Je la dévorais carrément du regard, je jouais avec ses doigts, je les embrassaient et… putin que je ne voulais pas la lâcher du regard! Je lui volais des baisers, je fouillais son regard j’étais tellement dans ce petite monde avec elle que je ne m’aperçu pas immédiatement qu’on était arrivé. Ce fut le chauffeur qui se racla la gorge qui me tira de ma petite bulle magique. Je payai la course et encore une fois, je l’aidai à descendre.
- On file à notre chambre. Je ne voulais surtout pas que les fouines nous arrêtent avec leur commentaires de merde qui risquait de faire briser le moment.
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Mer 8 Nov 2023 - 18:11
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J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Les baisers que nous échangeons dans cette voiture ne font qu'attiser une envie, un besoin de lui qui se fait de plus en plus pressant. Je ne m'inquiète pas pour les regards que nous lance le chauffeur de temps à autre. Des couples empressé, il a dû en transporter des tas, le nôtre ne doit pas faire exception à ses yeux.
Arrivés à notre hôtel, il nous faut presque nous lancer dans une mission d'infiltration pour éviter nos collègues, extrêmement bruyants qui se trouvent toujours dans le restaurant. Je sens que le réveil sera compliqué demain… On longe les murs, se cachant presque derrière les colonnes et autres pots de fleurs…
Dans l'ascenseur, nos lèvres se retrouvent. Je souris forcément, cette situation est plutôt amusante après tout. Il y a quelque chose d'excitant dans cette possibilité de se faire prendre par la bande de fouines éméchées.
– Te rends-tu compte que si tu m'avais laissé prendre une chambre dans un autre hôtel, nous n'aurions pas eu à faire tout ça ? je lui souffle à l'oreille avant de la mordiller doucement.
Mais c'est dans notre chambre que tout s'opère… Que la passion qui nous anime s'exprime sans aucune retenue. Je prends le temps de redécouvrir son corps… La saveur de sa peau, son parfum, son touché. Je joue avec ses sensations, me basant sur ses soupirs langoureux et il fait de même. La douceur et la tendresse laissent bien vite leur place à l'empressement. Mon cœur et mon corps explosent en même temps. Et je l'aime, un peu, beaucoup, passionnément à la folie.
Je ne regrette pas d'être partie. Pas si c'est ce qui nous a permis de mieux nous retrouver ensuite. Ce que je regrette, c'est la manière dont je suis partie… Sans rien dire. Il ne méritait certainement pas d'être traité ainsi.
– Tu m'as manqué, lui dis-je en me blottissant dans ses bras. Tu m'as même énormément manqué.
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Mer 8 Nov 2023 - 23:46
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J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Ses lèvres étaient une véritable drogue! Pulpeuses, roses, invitantes. Je ne me rassasiais pas de les embrasser, les mordiller tendrement. Je jouais avec ses doigts, je glissais une main sur une cuisse, je la serrai doucement. Je ne voulais qu’une chose qu’on sorte de ce putin de taxi et juste me retrouver seul avec elle. Entrer dans l’hôtel et filer à notre chambre était digne de tout les films comiques hollywoodiens mais on y arriva en longeant les murs et jetant des regards derrière nous pour s’assurer qu’ils ne nous avaient pas vu. Dans l’ascenseur, nos lèvres se cherchaient, se retrouvaient. Nos mains étaient plus empressée, plus curieuses également.
- T’imagine les questions si je n’avais pas été dans ma chambre ou toi dans la mienne? soufflais-je à la sienne dévorant son cou tendrement.
Enfin dans notre chambre on se laissa aller. La passion nous dévore le corps, les vêtements volent semant un chemin jusqu’au lit et enfin je sens sa peau sous mes paumes. Sa chaleur attise le feu brûlant au fond du ventre. Sa douceur satiné me fait frissonner. Je la redécouvre, je prends le temps de le faire me guidant au sons et soupirs qu’elle lâche. Mon corps frissonne, tremble de la posséder et quand la douceur et la tendresse font place à l’empressement, nous nous unissons les yeux dans les yeux, Ma main dans la sienne, bien coincée dans la mienne comme si elle allait s’envoler encore une fois. Moi qui voulait garder une distance prudente, je dois dire que j’étais entrain de plonger allègrement dans ce tourbillon sans trop me poser de questions. C’est le coeur battant, la peau un peu moite, le souffle que je tentais de reprendre alors que j’étais appuyé sur les oreillers avec cette brunette adorable dans mes bras. Quand elle dit que je l’avais manqué même énormément manqué, je ne sus quoi répondre sur le coup. Moi aussi elle m’avait manqué, autant qu’elle. Mais faute de ne savoir quoi dire maintenant, je la serrai contre moi cherchant mes mots.
- Tu m’as manqué aussi Taylor… si tu savais comment tu m’as manqué…
J’ajoutais quoi à ça? Je n’avais pas envie de foutre en l’air ce moment qui était tellement empreint de douceur et d’amour. Cependant ma tête avait passé par tellement d’émotions en un an que présentement… je ne trouvais absolument rien à dire.
- Ne me refais jamais ça Taylor… plus jamais. Parce que je ne sais pas si je serais capable de me relever une deuxième fois.
Je baissai mon regard vers elle quand je la sentis relever la tête. Putin que je mourrais pour elle! Est-ce qu’elle le savait? J’étais sérieux. Quand j’aimais ce n’était pas à moitié. J’aimais au complet, j’aimais passionnément. J’étais à la fois galant et complètement cucul les pralines je voulais bien tenté de l’être moins mais j’étais comme ça. Je ne pouvais pas changer complètement non plus. Du bout des doigts, je caressais son visage doucement et lui fit un sourire sincère mon regard encore connecté au sien.
- Autre chose, je sais que tu n’aimes pas que les gens soit dans ta vie privée, mais je ne pourrais jamais cacher ce que je ressens pour toi. Même si je le voulais j’en serais incapable. Je ne dirais jamais ce qui se passe entre nous mais je pourrais pas cacher comment je me sens avec toi. Je veux que tu le saches….
De toute façon si Sandra avait vu que je la dévorais du regard clairement elle allait comprendre rapidement qu’il y avait plus qu’une attirance et une histoire de cul.
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Jeu 9 Nov 2023 - 6:17
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Ne me refais jamais ça Taylor… plus jamais. Parce que je ne sais pas si je serais capable de me relever une deuxième fois.
Cette phrase, je me fis la promesse de ne jamais l'oublier… J'y penserai chaque fois que les doutes se manifesteront de nouveau, chaque fois que la peur de perdre pied viendra m'assaillir. Cette distance, j'avais eu besoin de la prendre parce qu'il y a un an à peine, je n'étais pas encore prête à accepter ce "nous" qui voulait construire. Mais aujourd'hui, tout est différent. Je sais que je l'aime et que ce n'est pas une mauvaise chose. Au contraire, c'est probablement la meilleure chose qui me soit arrivée. Je l'aime et je n'ai plus peur de ce que cela implique. Alors je lui souris, tendrement avant de venir lui voler un énième baiser et j'espère qu'à travers ce dernier, il saura lire tous les sentiments que j'ai pour lui… Je l'espère sincèrement.
– Autre chose, je sais que tu n’aimes pas que les gens soit dans ta vie privée, mais je ne pourrais jamais cacher ce que je ressens pour toi. Même si je le voulais j’en serais incapable. Je ne dirais jamais ce qui se passe entre nous mais je ne pourrai pas cacher comment je me sens avec toi. Je veux que tu le saches….
Cette fois, je ne peux m'empêcher de rire de bon cœur. Je le connais suffisamment pour savoir que cet homme-là n'est clairement pas doué pour dissimuler ses émotions. J'embrasse l'un de ses pectoraux trop parfaitement dessiné pour apaiser mon hilarité.
– Je sais…Et ce n'est pas ce que je te demande, Phil, lui dis-je en relevant les yeux vers lui. Concrètement, je me fiche bien qu'ils apprennent notre relation. Je n'ai pas la moindre envie de la cacher… Pas maintenant que je suis enfin capable de l'accepter. Ce que je ne veux pas, c'est que ses idiots viennent y mettre leur petit grain de sel. Je veux juste vivre ça avec toi… Seulement avec toi. Et je veux faire les choses dans les règles.
Je m'allonge sur lui, les bras entièrement repliés sur son torse où je dépose ma tête. Je veux lui faire comprendre que je ne partirais plus… Je relève doucement les yeux, laisse mes lèvres parcourir ses mâchoires jusqu'à son oreille où je lui murmure mon premier vrai Je t'aime.
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Jeu 9 Nov 2023 - 16:53
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je ne voulais plus qu’elle me refasse un coup pareil. J’étais prêt à l’aider avec d’éventuelles crises de panique, de calmer ses peurs et ses angoisses mais un autre départ comme elle avait fait? Je ne pense pas que je réussisse à me relever de ça. Je sais très bien ce qui peut me guetter au bout de la route et je ne voulais certainement pas devenir ce mec, un flic amer et qui préfère une flasque de whisky bas de gamme à juste bien faire son boulot. Je tenais à lui dire, quitte à plomber l’ambiance, être honnête et surtout lui faire comprendre comment j’avais lutté pour ne pas simplement envoyer ma vie en l’air. je pris son baiser comme un accord tacite entre nous. Un accord qu’elle ne le ferais plus. Je voulais bien donner une chance, je voulais y croire. J’avais tenté de m’enfoncer dans le crâne pendant un an qu’elle en avait rien à foutre de moi sans parvenir à m’en convaincre. Non au lieu de cela, il y avait plus eu une colère amère qui avait pris place.
Mais pas en ce moment. Maintenant je me sentais bien, à ma place. J’étais même soulagé de la sentir bien lové contre moi. Je lui dis également que je serais incapable de cacher se que je ressent pour elle, surtout devant le reste de l’équipe. Sur le terrain ça irait mais pas devant nos collègues. Jamais je ne dirais ce qui se passe entre nous, je n’étais pas le genre de mec à tout balancer, mais je ne pourrais jamais dissimuler mes émotions. Son rire clair faisait tellement plaisir à entendre. Je souris un peu plus franchement à son explication soudainement soulagé qu’elle ne me demande pas ça.
- Bien pour la partie “on met notre grain de sel” laisse-moi gérer. Je suis habitué… j’ai une bonne expérience en petites fouines trop curieuses.
Grimpant sur mon torse en lui souriant tendrement en glissant mes mains dans ses longs cheveux soyeux. Sentir ses lèvres sur ma peau me faisait frissonner et sourire doucement. Je fermai les yeux, glissant mes doigts dans son dos en profitant simplement de la douceur de ses lèvres. Elle dit ces mots. Trois petits mots de rien que je ne pensais même jamais entendre de sa bouche. Mes yeux s’ouvrirent et mes doigts se figèrent sur son dos. Je n’osais même pas bouger de peur de l’avoir rêver. Cependant je tournai la têt vers elle en fouillant son regard à la fois sonné, surpris mais incroyablement touché que les mots me manquaient. et vous savez qui? Ça faisait vraiment chier! J’étais capable de m’exprimer en général, de dire ce que je pense alors que là… non. Mon cerveau refusa de m’aider même un minimum. Alors je fis la seule chose possible: Je plaquai mes lèvres aux siennes, si je ne pouvais pas le dire, autant l’exprimer autrement!
C’est après un autre round rempli d’amour et de passion que nous nous étions épuisés l’un l’autre et que nous nous retrouvions lovés l’un contre l’autre pour dormir bien enlacé. Je sais qu’il était tôt, je ne sais pas quelle heure mais j’étais collé à son dos et j’écoutais sa respiration régulière le nez dans son cou. Je repassais la soirée de la veille dans ma tête pour me dire que c’était parfait comme soirée, juste parfait! Je me trouvais encore complètement con de ne pas avoir eu les mots pour répondre à son je t’aime. Pas que je ne l’aimais pas! Au contraire! Peut-être une crainte de le dire et que ça me revienne à la gueule? J’en sais rien. Je bougeai lentement en resserrant mon bras autour d’elle et allai parcourir sa peau de doux baisers, glissant même une main baladeuse sous les draps pour la réveiller doucement.
- Hé petite marmotte… il est temps de se réveiller… dis-je en continuant mon petit manège coquin pour la tirer du sommeil. Si tu ne te réveille pas tu vas devoir prendre ta douche toute seule…
Autant en profiter comme on était encore à l’abri des regards indiscrets non? Et même la douche n’était pas aussi chaude que notre envie, que notre intensité. On arriva même à se préparer sagement… enfin… sagement pour elle. Pas tant pour moi. Un coup de brosse, un rasage de près, la cravate nouée et le badge dans ma poche, j’étais prêt. Je m’appuyais sur le cadre de porte de la salle de bain pour la regarder finir de se préparer en souriant avant de m’avancer doucement et aller déposer un baiser à la base de son cou et relever mon regard vers le miroir.
- Tu es resplendissante Taylor… non je dirais même rayonnante.
Je lui fis un sourire tendre, un dernier baiser avant d’aller prendre la mallette et direction la porte. Je l’arrêtai avant qu’elle ouvre et prit son menton entre mon pouce et l’index pour aller l’embrasser tendrement et quand je rompis le baiser je luis dis simplement
- Je t’aime aussi.
Un dernier moment béni avant d’affronter le reste de l’équipe qui devait avoir une sale tête! On descendit donc au restaurant de l’hôtel pour un petit-déjeuner et je fus quand même surpris de voir que nous étions les premiers. On mangea donc et on eut le temps de finir et d’avaler notre café et je repris le livre qu’elle m’avait donné étirant la main pour aller jouer avec ses doigts appuyés sur l’accoudoir.
- Putin… de… dis-je en relevant le regard du livre, je suis arrivé au passage que tu me disais. C’est en tout point semblable à ce que j’ai lu dans le dossier.
Et ce fut là que les autres arrivèrent, encore un peu amochés de la veille mais rien qu’un bon café n’arrangerait pas. Je continuais de jouer avec les doigts de Taylor en les regardant arriver.
- On vous a attendu toute la soirée… dit une Sandra encore à moitié réveillée.
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Jeu 9 Nov 2023 - 19:29
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Mes mots restent un moment en suspens sans trouver de réponse, mais je ne m'en offusque pas. Je le connais suffisamment pour savoir que ces quelques petits mots ont créé un véritable bouleversement émotionnel. Cela se voit dans son regard, dans sa manière de m'embrasser et… même après cela. Je sais qu'il m'aime. Il n'a pas besoin de me le dire de vive voix pour que je le comprenne.
Je m'endors paisiblement, dans ses bras. Sa chaleur me berce tandis que le son de sa respiration m'apaise… Mon réveil est doux, tranquille. Je ne peux m'empêcher de sourire en entendant sa voix, même s'il l'utilise pour le taquiner… Tout comme ses mains. Je me prépare comme je peux, même si Phillip se montre légèrement récalcitrant. Mais au fond, cela ne me dérange pas, bien au contraire. Je pourrai très vite m'habituer à de tels débuts de journée. Il semble heureux et… Je le suis aussi. C'est une sensation étrange de se sentir aussi bien au réveil. Même ses compliments ne me gênent pas, pour preuve, je lui souris.
Mais c'est au moment de partir que Phillip me surprend à son tour. Ces trois petits mots sortis de nulle part appellent un nouveau baiser… Et même probablement plus, si seulement nous avions le temps. Au lieu de cela, il nous faut descendre pour prendre notre petit déjeuner. Je revois mes notes une dernière fois, juste histoire d'être sûre de ne pas perdre plus de temps dans nos recherches. La journée s'annonce longue et riche en frustration et pour cela, j'aime autant me tenir prête.
–Putin… de… Je suis arrivé au passage que tu me disais. C’est en tout point semblable à ce que j’ai lu dans le dossier. – Mon hypothèse n'est pas si tordue donc, je rétorque, satisfaite.
Les autres nous rejoignent à ce moment-là. La fatigue se lit aisément sur leurs traits tirés.
– Fallait pas, dis-je en levant ma tasse de café. Je dois déjà vous supporter toute la journée, j'aime autant passer mes soirées tranquilles. – Tranquilles… Tous les deux ? me demande-t-elle en me lançant un regard plutôt suspicieux. – On avait certaines choses à régler… C'est chose faite. On peut partir bosser maintenant ? – J'ai pas bu mon café ! s'écrie Bret, boudeur. – T'en prendra un à emporter…
*****
– Vous avez pris rendez-vous ? – C'est une vraie question ou vous vous foutez de nous ? je lance, dévisageant la dénommée Marcia, secrétaire quinquagénaire aux lunettes en forme de gouttes. Elle me rappelle un peu, Germaine du dessin animé Monstre et Compagnie. En tout cas, elle est tout aussi aimable. – Le "rendez-vous est prévu depuis plusieurs jours…Nous sommes venus de Chicago pour bosser sur ces affaires … Alors mieux vaudrait pour vous que vous nous ouvriez les archives, comme convenu.
J'aime beaucoup quand Will fait son petit numéros de l'agent fédéral patibulaire. Son attitude change totalement de celle qu'il manifeste habituellement quand nous sommes entre nous. Marcia, passe quelques coups de fils puis finit par nous ouvrir les portes des archives… Enfin, si on peut appeler ce placard désordonné une salle d'archives.
– Je dois attendre combien de temps pour commencer à pleurer ? demande Bonnie. – Hum… Attends au moins qu'on ait déblayé tout ça.
On se partage les tâches. Trouver les boîtes contenant les dossiers des années qui nous intéressent, puis trier les affaires par type. Ensuite, il ne reste plus qu'à effeuiller tout ça, page par page… Le temps s'égraine sans que l'on s'en rende compte. À la fin de la journée, je décide d'emporter les dossiers qui me semblent liés à notre affaire. On pourra tout aussi bien bosser depuis notre chambre. Ce sera même bien plus confortable.
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Jeu 9 Nov 2023 - 22:42
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
C’était une nuit parfaite, un réveil parfait et même une matinée parfaite. Si son je t’aime était resté sans réponse la veille, là ce matin j’étais capable de lui dire et même de le démontrer. En descendant, on mangea et on eut même le temps de prendre un café complet et à la moitié de mon autre tasse quand j’arrivais au passage qu’elle avait dit et que ce que je lisais, c’était en tout point pareil à ce que nous avions au dossier.
- Moi je n’ai jamais dit que ton hypothèse était tordue… dis-je en lui faisant un sourire et un clin d’oeil
Je retournai au bouquin pour avoir toutes les armes en mains pour être l’allié de Taylor dans son hypothèse. Bon deux contre 4 c’était bien mince mais qui risque rien n’a rien à ce qu’on dit. Je jouais avec ses doigts alors qu’elle relisait les notes. La réponse qu’elle fit à Sandra me fit sourire doucement alors que j’avalais la dernière gorgée de café pour éviter de dire une connerie. Je posai ma tasse lentement comme elle jetait un regard suspicieux à Taylor.
- On avait beaucoup de choses à régler qui ne regarde pas les petites fouines que vous êtes.
- Et tu as dormi sur le plancher je suppose? dit-elle en relevant un sourcil suspicieux
- Ah ça.. dis-je en me levant et refermant le bouquin, Il est vachement confortable le plancher. Allez assez paressé les amis.
Bret nous suivit et on arriva au poste et visiblement, c’était tout pour nous faire chier finalement. Je laissai Will jouer au “bad cop” alors que visiblement il fallait bien plus prendre cette femme récalcitrante du bon côté. Elle finit tout de même par passer quelques coups de fil, pas de bon cœur je dois avouer ça se voyait sur son visage. On arriva donc à la salle des archives et en entrant je poussai un soupir long comme ma vie. Putin… une chatte perdrait ses petits ici. On prit donc chacun un côté de cette salle et fouillait dans les dossiers cherchant ce qu’il nous fallait. Je jetai des regards à nos quatre fêtards qui semblaient au bout de leur vie alors que Taylor et moi-même, assez reposés, on épluchaient les boîtes, mettaient en pile bien distinctes. C’était un travail long et même chiant alors que d’ordinaire chaque poste avait un archiviste. Ici visiblement il était aux abonnés absents. À la fin de la journée on prit donc des boîtes pour bosser tranquille et en passant près de la récalcitrante Marcia je m’arrêtai et lui fit un charmant sourire.
- Merci beaucoup Marcia. Si on revient demain, j’imagine qu’on pourra accéder directement aux archives sans prise de tête? dis-je avec le ton doucereux et charmeur, J’aimerais éviter qu’on se prenne la tête pour rien vous comprenez…
- Oui bien sûr je comprends mais j’ai des consignes vous savez…
- Ouais… les règles… je comprends. Mais si on peut éviter de bosser agacé ça serait top.
Un sourire gentil de la secrétaire et un “D’accord Agent Ford” je la remerciai tout aussi gentiment, charmeur et on quitta et je m’assied dans la voiture la boîte bien à l’abri dans le coffre-arrière de la voiture. On réussi à avoir une salle de conférence pour bosser tranquille. Assis à une grande table on épluchait les dossiers et je tentais de trouver un piste, une toute petite piste juste pour qu’on avance ne serait-ce que pour le salut de la victime.
- Dis-moi Phil, tu lis beaucoup ce bouquin tu manque de lecture? dit Will moqueur.
Je relevai le regard de mon dossier alors que lui avait encore le regard dans le sien. Je tournai en regard vers Taylor et lui fit un petit sourire gamin. Moi qui attendait l’occasion! Il me la mettait sous le nez joyeusement! Je refermai le dossier et posai le bouquin sur la table assez fort pour leur faire lever le nez de leur dossier.
- Vous n’avez pas pris le temps de le lire je suppose? dis-je sérieusement, Je trouve que la théorie de Taylor se tient et es même très plausible. Tu me donnes la feuille d’anagrammes?
Dis-je en regardant Taylor et tendant la main. Une fois la feuille en main je leur glissai sur la table en leur disant que Alban Perez pouvait être un anagramme et que j’avais tiré différents noms. J’ouvris le livre ou j’étais et lu le passage ou, justement, tout les faits écrit dans le dossier se retrouvait là dans un putin de roman. Je refermai le livre en le claquant mon regard se posant sur chacun d’eux sérieusement. Je m’adossai à la chaise en croissant mes bras sur mon torse plutôt fier de leur avoir cloué le bec.
- Non mais attends il c’est peut-être inspiré… avança Bret
- Je n’ai vu aucune coupure de journaux, rien sur internet. Même pas une vidéo d’un youtubeur true crime. Rien. J’ai vérifié moi aussi. Donc expliquez-moi comment la technique prise pour la victime peut se retrouver dans un bouquin alors que PERSONNE n’en a entendu parlé. Oui l’inspiration ou l’imagination mais deux coïncidences aussi semblables… je ne pense pas non.
- C’est ce que vous appelez une soirée tranquille? s’exclama Will surpris
Je fis un petit sourire en coin en haussant les épaules.
- Certains font la fête, d'autres discutent de l’affaire. Chacun son truc. Donc je pense que l’hypothèse de Taylor vaut vachement la peine qu’on s’y attarde.
Je tournai un regard vers Taylor comme pour lui dire que peu importe ce qui arriverait, je serais là pour la supporter. Même dans une hypothèse qui semblait farfelue.
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Arthécate
Ven 10 Nov 2023 - 14:35
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
Informations supplémentaires ici.
Je ne suis la conversation que de loin… De très loin même. J'ai avec moi une liste de détails que je tiens à vérifier. L'apparence des victimes, leurs noms….
– Là, la première victime retrouvée dans le livre et je ne parle QUE de celle qui a été retrouvée et identifiée, s'appelait Rose O'Donnel, elle était brune avec des yeux noisette. Ici, dans ce rapport, nous avons une Ruth O'Connor, qui était brune avec des yeux noisettes. Là, toujours dans le livre Maria Byrne, 25 ans, rousse aux yeux verts. Y'a tout un paragraphe sur ses tâches de rousseurs… Dans le rapport, Mary Barnes, 25 ans, rousse aux yeux verts, beaucoup de tâches de rousseurs… Et ce ne sont pas les seules.
Je peux très bien continuer comme ça très longtemps. Tout colle jusque là, mis à part pour les victimes dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Je note qu'il faudra comparer avec la liste des personnes disparues.
– C'est… Un peu tiré par les cheveux, non ? demande Sandra en s'étirant. Et puis, pourquoi les enquêteurs de l'époque n'ont pas pu faire le lien avec ce bouquin ? – Parce qu'il est sorti quinze ans après que le corps de la dernière victime a été découvert. L'affaire faisait déjà partie des Cold cases. De plus… Il ne s'agit pas non plus d'un Best seller , très peu de tirage ont été vendus… – Et toi, tu tombes dessus ?[/b] me lance Bret en haussant les sourcils. – J'aime lire, que veux-tu ? Je ne m'arrête pas à ce que la société décide de me faire acheter, je rétorque en levant les yeux au ciel. Quoiqu'il en soit, tout colle, les victimes, l'arme du crime… La pièce de théâtre. Si on part là-dessus, le coupable est tout trouvé bordel!
Je m'emporte… Cette affaire me passionne probablement un peu trop… Tout comme la caféine. Bref.
–[i] Qui ça ? soupire Will. – Deux possibilités en réalité, l'habilleuse ou la costumière.
Ils échangent quelques regards pendant que je développe. Si Alban Perez est effectivement un nom masculin, son personnage principal est une femme dont le nom n'est jamais cité. Phillip était parti sur les anagrammes ce qui est une bonne idée…
Ok, reste encore à trouver les noms des employés du théâtre…
– C'est pas tout, mais j'ai faim. Il faut nuit, pourquoi ne pas s'arrêter là pour aujourd'hui ?
Tout le monde semble d'accord, en particulier les quatre fêtards qui doivent probablement rêver à une belle et longue nuit de sommeil. Je range les boîtes qui contiennent les éléments de l'enquête que nous partageons, Phil et moi.
– On monte ça dans la chambre et on va manger ? je lui demande en souriant. Les autres ont déjà déserté les lieux.
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Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)