Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Dim 22 Oct - 2:47
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Elle était à tomber! Donc quand elle me demanda comment j’allais je lui fis une vanne pourrie et elle me répondit par une même vanne qui me fis rire doucement.
- Non! J’aime bien la dose!
Après lui avoir assuré que j’allais bien et chuchotant qu’ils y avaient des gens qui m’espionnaient et que j’eus deux tapes de mes sœurs. Je haussai un sourcil devant son évidence.
- D’habitude je ne met pas trop de temps pour trouver…
Puis enfin je pourrais me laver et au moins changer mon odeur d’hôpital. Ce ne serait pas mal en fait. Bon je me doutais que je devrais me laver à la main faute de prendre une douche. Au moins je ne serais pas tout poisseux et dégueulasse. Je lui demandais si elle venait après ou si elle voulait aller se reposer chez-elle. Elle allait revenir, au moins me donner des plats mangeables. si mon père ris, moi de mon côté j’étais aux anges! C’est moi où elle venait de rougir là? Elle était mignonne avec du rose sur ses joues. Mes sœurs vinrent m’embrasser avant de partir et quand ma mère signifia qu’elle pouvait rester cette nuit, je tournai le regard vers elle. Ok rassurée mais tant que ça finalement.
- D’accord m’man… si ça peut te rassurer. Puis je te conseille le lit. je me tournai vers Taylor et lui fis un sourire, mais rien t’empêche de rester aussi longtemps que tu veux.
Je la laissai aller à son dîner et encore une fois visite du docteur pour changer le pansement, prendre des nouvelles et autres examens. J’étais fatigué malgré tout et ma mère resta à mon chevet, ne le quittant pas après que tout le monde fut parti. Je sentais ses doigts dans mes cheveux ce qui avait le don de me calmer et me détendre comme tout petit.
- Tu es certain que Taylor est juste une partenaire de travail?
- M’man…
- Je te connais Philou, elle te plaît beaucoup.
Je soupirais longuement en ouvrant les yeux et le tournant vers ma mère.
- Elle ne veut pas…
- Tu lui as dit alors?
- M’man on peut en reparler?
- Bien sûr. Mais je voulais juste te dire que ton père et moi on l’apprécie beaucoup. Et… je pense que tu lui plais aussi.
Je fis un petit rire en fermant les yeux. Ouais bien… même si elle plaisait à la famille entière, n'empêche qu’elle ne voulait pas plus que je m’intéresse à elle. C’était difficile, je la trouvais tout simplement craquante. Je fini par m’assoupir les doigts de ma mère glissant toujours dans mes cheveux en fredonnant doucement. J’aimais quand ma mère faisait ça, j’aimais l’entendre fredonner. Oui j’étais un homme, mais là je me sentais redevenir un petit garçon.
************
Quand Taylor revint, Mme. Ford releva le regard vers elle et lui sourit doucement. Elle était ravissante et elle pouvait comprendre pourquoi son fils lui plaisait. Il n’aimait pas les femmes sans caractère, molle et qui disait oui à toutes ses demandes. Il avait son caractère et il lui fallait une femme à la tête aussi forte que lui sinon plus.
- Assieds-toi, il s’est endormi il y a un moment. Ça été ton souper?
Clara parlait à voix basse pour ne pas réveiller son fils, ses doigts glissant toujours dans ses cheveux blonds. Elle souriait doucement à la jeune femme. Son regard se tourna sur Phillip qui dormait toujours paisiblement la faisant sourire tendrement.
- J’ai eu du mal à tomber enceinte après Andy. Quand j’ai su que j’étais enceinte de lui, ma grossesse était à risque. J’ai été six mois à ne pratiquement pas bouger. Je peux te dire que c’est long six mois sans bouger. Surtout quand on a un petit bébé qui bouge sans cesse. ajouta-t-elle en riant doucement, Il a été un petit garçon toujours derrière ses sœurs, prêt à défendre tout le monde mais mon dieu qu’il était toujours après moi.
Elle releva un regard attendri vers la brunette.
- On a pas été surpris quand il a voulu faire l’école de police. C’était déjà écrit dans le ciel. Je sais que c’est un bon policier et un bon enquêteur aussi. Il adore ce qu’il fait et il le fait avec passion. Je sais les risques du métier et j’espérais tellement qu’il ne soit jamais blessé. Je ne te blâme pas Taylor, ce n’est pas ta faute. Mais il est ici, et dans pas longtemps il va être aussi casse-pied qu’avant.
Elle se racla la gorge pour effacer le trémolo qui se pointait avant de poser un regard doux vers la jeune femme.
- Je ne veux pas que tu t’en veuilles Taylor. Je suis rassurée qu’il ai été avec toi, il n’était pas seul, il était avec la personne en qui il a le plus confiance. Tu étais avec mon bébé et l’as ramené.
Clara se leva pour contourner le lit et aller s’accroupir aux côtés de Taylor et poser une main sur son genoux.
- On sait qui a tiré. Phillip nous l’a jamais dit, on a compris avec ta mère qui était là. Je n’en veux pas à ton frère ou même à ta mère. Je ne la connais pas et je ne connais pas ton frère. Mais je ne leur en veux pas, c’est des choses qui arrivent. Ton frère a besoin de soins et je souhaite qu’il s’en remette,qu’il aille mieux. Pour lui surtout et pour vous ensuite. tu es une femme extraordinaire et n’en doutes jamais. Peu importe ce que les gens diront, tu es un femme forte, tu sais ce que tu veux et c’est déjà bien plus que la plupart des femmes.
Clara prit le visage de la jeune femme entre ses doigts pour la forcer à la regarder et fouilla son regard un moment.
- Je sais que Phillip t’a dit que tu lui plais et je comprends pourquoi. Ça lui prend une femme forte pour le remettre à l’ordre. Je ne te dis pas quoi faire, ni quoi décider. Même si tu reste son amie, tu seras toujours précieuse pour lui.
- M’man… arrête de faire l’entremetteuse…
J’ouvris les yeux et le tournai vers les deux femmes en souriant doucement. Ma mère se releva les poings sur les hanches l’air faussement fâchée.
- Et tu es réveillé depuis quand toi?
- Hum… depuis que tu as dit que j’étais magnifique, splendide, ton préféré et que tu m’aimais plus que mes sœurs.
- Tu vois de quoi je parle Taylor? Elle prit sa veste qu’elle mit sur son bras, Je vais aller manger et appeler ton père. Puis je ne sais pas ce que Taylor t’a apporté mais ça a l'air vraiment bon. Soyez sage les enfants…
Un baiser sur mon front, une main rassurante sur l’épaule de Taylor et on se retrouva seuls. Je me redressai lentement en grimaçant légèrement.
- Alors tu m’as apporté quoi?
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Dim 22 Oct - 8:08
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Dîner avec mon père et ma belle-mère fut un moment très agréable. Cela faisait des mois que je ne les avais pas vus. On se parlait régulièrement au téléphone, mais les occasions de se voir se faisaient malheureusement rares. On mangea en parlant un peu de tout. De la pluie et du beau temps, du travail, de mon frère… Je persistais à dire que je pouvais très bien démissionner pour m'occuper de Luke, mais ma belle-mère me réprimanda de nouveau. Pour elle, à bientôt trente-cinq ans, je devrais déjà être installée, avoir ma propre famille, une vie bien remplie. L'excuse du boulot prenant ne fonctionnait pas avec elle, pour cause, elle était médecin et pourtant, cela ne l'avait pas empêché de vivre sa vie à côté.
Le repas terminé, l'on se sépara en se promettant de nous revoir le lendemain. Je devais reprendre le boulot, même si cela ne m'enchantait pas vraiment. Je n'aimais pas l'idée de me retrouver face à un bureau vide… Mon père m'annonça qu'il passerait voir Ford. Lui aussi se sentait responsable de son état et comptait bien lui présenter ses plus plates excuses.
Je repris le chemin de l'hôpital, essayant tant bien que mal de garder les yeux ouverts en conduisant. Je n'avais que très peu dormi la veille et la fatigue se faisait clairement sentir à présent.
Arrivée dans la chambre de Ford, je vis qu'il dormait. Je me dis alors qu'il valait peut-être mieux déposer le sac et le laisser tranquille, mais sa mère me retint.
– Oui, c'était plutôt sympa, répondis-je en prenant place sur le fauteuil qui se trouvait à l'entrée.
J'écoutais poliment le récit de la mère qui avait eu peur de perdre son enfant. Madame Ford faisait partie de ces femmes bienveillantes qu'il était impossible de détester. Elle aimait énormément son fils, même maintenant. Je souris à plusieurs reprises, notamment en songeant que son Philou adoré se voyait destiné à devenir un casse pied notoire. Mais lorsqu'elle se releva pour me rejoindre, allant même jusqu'à s'accroupir devant moi, mon sourire s'effaça pour de bon. Évidemment, ils avaient toujours su que le tireur n'était nul autre que mon frère. Les médecins parlaient devant eux sans vraiment se préoccuper de l'histoire… Rien ne leur avait été caché.
Mais elle n'en voulait pas à Luke. Elle avait compris qu'il était malade et elle ne voulait pas que je culpabilise pour ça. Néanmoins, madame Ford ne s'arrêta pas là… La suite me surprit tant et si bien que je cessais carrément de respirer. Je l'observais avec mes yeux grands ouverts rougis par l'émotion et mon désir perpétuel de prendre la fuite à toutes jambes. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Il battait même si fort que je finis par n'entendre plus que lui… Et quand Ford intervint finalement, je crus mourir… Je sentais l'angoisse poindre mais il me fallait tout contrôler. Je ne pouvais pas paniquer ici … Pas maintenant.
Madame Ford finit par quitter la chambre et je crevais d'envie de la suivre… Et surtout de rentrer chez moi. La voix du fils, extraordinairement neutre, finit néanmoins par me ramener au calme.
– Alors tu m’as apporté quoi? – Ah… Euh bredouillais-je en récupérant le sac afin de le déballer. Je ne connais pas tes goûts alors… J'ai pris ce que j'ai mangé ce soir. C'est un restaurant français, je n'y connais pas grand-chose mais mon père m'a assuré que c'était de la qualité… Il y a, un velouté de champignons, un confit de canard avec des pommes de terres et une tarte tatin.
J'avais sorti chaque plat en les énumérant. Tous étaient si bien emballés que leur chaleur n'avait pas eu le temps de se dissiper. Au moins, il mangerait chaud. Je sortis ensuite les couverts qui allaient avec avant de m'installer sur la chaise à côté de lui.
– J'ai trouvé ça bon… Alors je me suis dis que tu aimerais peut-être… soufflais-je en essayant de me calmer. Mais une question me taraudait l'esprit. Qu'as-tu dis à ta mère au juste ?
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Dim 22 Oct - 9:39
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je n’avais pas tout entendu ce que ma mère avait dit mais suffisamment pour qu’elle mette son grain de sel dans l’intérêt que je portais à Taylor. Je ne voulais pas qu’elle la mette mal à l’aise. Quand ma mère sortit, je me redressai en grimaçant lui demandant ce qu’elle m’avait apporté. La faire focuser sur autre chose que ce que ma mère avait dit pour éviter une éventuelle panique je pense que c’était la meilleure option. Je haussai les sourcils quand elle me dit qu’il avait été dans un resto français et je souris quand elle énuméra les plats qui sentaient tellement bons! Clairement j’étais le patient qui mangeait le mieux sur cet étage! J’ouvris le plat de velouté et le sentis avec appréciation. J’avais une faim de loup! Mon repas du midi avait été des cubes de boeuf trop cuits,des carottes trop bouillies et des pommes de terre pilées qui avait l’aspect de scellant à fenêtre.
- Même si je n’aimerais pas juste pour de la bouffe française je me forcerais!
Je plongeais ma cuillère dans la soupe et la mit dans ma bouche. C’était divin! Parfumé à souhait, juste assez salé et le goût subtil des champignons glissai sur ma langue. C’est en voulant prendre une autre bouchée qu’elle me demanda ce que j’avais dit à ma mère. Je la regardai curieusement parce que je ne savais pas de quoi exactement elle voulait parler. Enfin… si je penses que je m’en doutais un peu je n’étais pas SI stupide non plus.
- Euh… rien de spécial…
Dis-je en prenant une bouchée et captant son regard. Je m’essuyai la bouche en soupirant lentement.
- Elle sait que tu me plais mais je n’ai rien dit. Elle me connaît je n’ai pas eu besoin de lui dire. Mais je lui ai dit que tu ne voulais pas donc elle a deviné que je t’en ai parlé. Je n’ai pas dit plus que ça Taylor.
Dis-je doucement en prenant une autre bouchée. C’était tellement bon! Je fini le petit plat de soupe avec plaisir et le poussai un peu plus loin pour m’attaquer au plat principal. Même le canard sentait le ciel!
- Je suis désolé qu’elle t’ai mis mal à l’aise. Elle m’a dit aussi qu’ils t’appréciaient beaucoup aussi. Mais pas plus que ça pourquoi?
Je goûtais à tout séparément et chaque bouchée était un délice! Les pommes de terre étaient juste parfaites, la cuisson du canard à point et même les légumes vapeur était croquant juste ce qu’il fallait. Je prenais mon temps pour ne pas tou engloutir en trois bouchées tellement j’avais faim!
- C’est délicieux! Je veux ce genre de repas tout les jours moi!
Dis-je avec un sourire mais voyant que malgré tout Taylor semblait plutôt… mal à l’aise. Moins pire que dans ma voiture mais on était pas trop loin. Je posai ma fourchette lentement en prenant une inspiration.
- Taylor? Regarde-moi… dis-je doucement en attendant qu’elle le fasse, Même si je n’avais rien dit, elle l’aurait su. Puis selon elle, je te plairais aussi mais c,est peut-être ce qu’elle veut voir aussi. Ne panique pas, laisse couler. Parle-moi plutôt de ta soirée. Ça été avec ton père?
Lui changer les idées, la faire focuser sur autre choses que les paroles de ma mère qui devait souhaiter que je me case à mon âge. Quelque part je pouvais la comprendre mais ce n’était pas en forçant Taylor à faire le grand saut que ça arrangerait les choses. Oui d’un côté oui mais je voulais que ça vienne d’elle et pas de l’entourage
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Dim 22 Oct - 10:11
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Il semblait grandement apprécier le repas que je lui avais ramené. Tant mieux, choisir un menu pour une personne dont on ne connaît pas les goûts, c'est toujours un peu délicat. J'étais rassurée de le voir manger avec appétit, l'on m'a toujours dit que c'était une bonne chose. Un signe de bonne santé…
J'écoutais sa réponse à ma question avec grande attention. Comprenant que sa mère s'était exprimée suite à une bonne déduction plutôt que suite à une réelle conversation. Je pouffais légèrement en songeant que cette famille entière était faite pour la police… Même sans réellement me connaître, madame Ford avait compris ce que moi, je cherchais tant bien que mal à refouler. Mon père aussi l'avait deviné, simplement parce qu'en plusieurs décennies il ne m'avait pas vu pleurer… Même après mon traumatismes, même quand ma mère s'est barrée, même quand Jared s'est tué, je n'avais pas pleuré. Or, pour Ford, je n'avais pas su retenir mes larmes. A croire que les parents sont dotés d'un instinct incroyable, ils voyaient tout, même ce que l'on cherchait à dissimuler.
Lui aussi, il voyait tout, même si pour l'instant je parvenais encore à garder mon stress sous contrôle. Il me parla avec un calme plutôt déconcertant, plus particulièrement lorsque l'on sait que ce type là avait tendance à user de son humour pour cacher ses propres émotions. Il finit par me demander comment s'était déroulée ma soirée, sans doute pour détourner mon attention de ce qui me dérangeait le plus.
– Oui, répondis-je en haussant les épaules, ne sachant pas trop qu'en dire. J'avais beau avoir l'habitude de rédiger des rapports d'enquêtes, j'étais beaucoup moins à l'aise pour faire un résumé d'un événement qui me concernait plus directement. Il passera demain afin de te présenter ses excuses. Il aurait voulu le faire avant, mais il avait beaucoup de choses à régler pour le transfert de Luke.
Je baissais les yeux sur mes mains. Comme à chaque fois que je me sentais nerveuse, je jouais avec mes doigts… Habitude gardée de l'enfance, je suppose.
– Il lui a trouvé un excellent centre à Boston… Je pensais demander ma mutation ou alors démissionner complètement pour le suivre, dis-je en prenant une grande inspiration. Pour moi, c'était la meilleure chose à faire. Luke va avoir besoin de soutien… Alors je me disais que ce serait une bonne idée…
Je ne le regardais toujours pas sans réellement savoir pourquoi. Peut-être craignais-je de le voir s'offusquer lui aussi… Sans doute.
– Suzanne, ma belle-mère, essaie de m'en dissuader. Pour elle, à mon grand âge proche de la date de péremption, visiblement, je devais penser à moi… Même si, ici ou ailleurs, cela ne changerait rien pour moi puisque je ne fais strictement rien de ma vie à part bosser.
Les gestes devenaient de plus en plus saccadés. Je m'agrippais à ma robe, la relâchais… Je ne savais plus vraiment quoi faire de mes mains. Je voulais lui parler mais je ne savais pas où aller dans mes propos. Tout était très confus dans ma tête et ce n'était pas facile de faire le tri dans tout ce bordel.
– Mon père ne t'a jamais rencontré mais… Il me connait plutôt bien. Et… Étrangement, il en est arrivé à la même conclusion que ta mère. Je pense que c'est pour cela qu'ils veulent que je reste. Ils veulent que je pousse l'enquête jusqu'au bout… Sauf que, c'est quoi la finalité dans tout ça ?
Je relevais lentement les yeux vers lui et réalisais immédiatement pourquoi j'avais soigneusement évité de le faire jusque-là… Je perdais tous mes moyens dès l'instant où mes yeux rencontraient les siens. Je me relevais aussitôt en agitant les mains comme si le sang me venait à manquer.
– Je n'ai, pour ainsi dire, jamais été en couple. Je ne sais pas comment fonctionnent toutes ces choses. J'ai l'habitude d'être seule et cela me convient parfaitement. Je ne ressens pas le besoin de partager quoique ce soit avec quelqu'un… Oui, tu me plais, et alors ? C'est juste stupide. On bosse ensemble et on passe notre temps à nous disputer. J'y connais peut-être pas grand-chose en relation, mais je me doute bien que ce n'est pas vraiment bon signe. Ça ne marchera pas, je le sais et je suis certaine que tu le sais aussi… Je maintiens que c'est parfaitement stupide et… irresponsable et … stupide.
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Dim 22 Oct - 19:48
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Ma mère avait le chic pour mettre une petite graine pour qu’elle germe ou foutre le bordel comme en ce moment. Cependant elle me connaissait plutôt bien et elle savait comment j’étais. Je n’étais pas le genre à lâcher le morceau mais avec Taylor c’était… différent. Je ne voulais pas la brusquer, je voulais que la décision vienne d’elle. Si elle ne voulait pas… je ferais avec. J’aurais mal de la voir et ne rien espérer mais je ne pousserais pas plus. Mais je n’avais pas envie d’une de ses mignonnes filles du poste qui n’avait aucunement la trempe de Taylor. Je lui demandais de me parler de sa soirée, de comment ça avait été avec son père justement parce que je me doutais que continuer en parler la ferait paniquer encore plus.
Je mangeai le canard qui était divin et ma bouchée se figea dans ma bouche pour entendre la jeune femme me dire que son père passerait pour présenter ses excuses. Euh… ok… et pourquoi? J’avalai ma bouchée lentement et mangeais soudainement plus par automatisme en écoutant ce qu’elle me disait. Ma fourchette se figea dans le plat alors que je remontais le regard vers elle. Elle voulait partir? Je sentis mon coeur s’affoler dans ma poitrine. Je l’observais tant qu’elle parlait et quant elle arrêta de tripoter ses doigts, c'était pour jouer avec le tissu de sa robe un peu plus frénétiquement. Doucement je repoussai la table à roulette me motivant à me tourner vers elle. Ça ne serait pas facile vu l’élancement dans le bas du ventre. Elle se leva agitant ses mains continuant de parler et que je la suivais du regard et que ma main se posa sur la couverture que je voulais repousser. Mon geste se figea quand elle avoua que je lui plaisait. Mon coeur se suspendit quelques secondes avant de repartir au galop. Je repoussai la couverture et me tournai lentement en grognant et grimaçant, les pieds pendant du côté du lit. Doucement je pris ses mains qu’elle agitait et la tirai lentement vers moi.
- Taylor… calme-toi je t’en prie… dis-je doucement.
Ok j’étais un peu plus en forme mais pas assez pour gérer une crise de panique pas une grosse du moins. La tête relevée vers elle je fouillai son regard cherchant à comprendre pourquoi elle mettait n’importe quelle raison idiote pour ne pas au moins tenter. Je serrais ses main doucement et prit une inspiration.
- Quand mon père a croisé ma mère, elle le trouvait idiot, enfantin, immature et peu sérieux. Mais il ne savait pas comment lui dire qu’elle lui plaisait donc il faisait le pitre, faisait des blagues nulles. Ça c’était pas quand il se prenait la tête pour un détail de dossier. Mon père était ambulancier, ma mère infirmière.
Je haussai un sourcil avec un petit sourire comme quoi la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Je ne lâchais pas son regard gardant ses mains dans les miennes. - Elle aussi a refusée toutes les demandes de rencards, de sorties amicales. Et un jour il lui a demandé: “Pourquoi tu n’acceptes pas? Qu’est-ce que tu as à perdre au fond? Essaie un rencard au pire tu perdras une soirée, au mieux tu t’amuseras.” Je te laisse deviner la suite.
Je me glissai du lit en pinçant les lèvres et me mit sur pied. Bon difficilement mais en même temps j’en avais marre de rester couché. Je me redressai lentement et pris une inspiration pour calmer la douleur qui était légèrement plus vive. je plantai mon regard dans le sien toujours mes mains dans les siennes.
- Les sentiments ne sont pas stupides Taylor. J’ai un peu perdu l’habitude moi aussi d’avoir quelqu’un à mes côtés mais j’ai un peu d’expérience côté couple. Je vais t’aider… Puis euh… j’ai entendu un peu plus que ce que ma mère disait.
Je me mordis la lèvre un peu mal à l’aise.
- Elle a raison. J’aime les filles avec du caractère. Oui on se dispute souvent, oui tu trouves que j’ai des manies de gamins comme je trouve que tu as la pire tête de mule de tout Chicago réuni mais c’est ce côté-là aussi que j’aime de toi.
Je relâchai une main pour caresser sa joue du revers des doigts ignorant la douleur lancinante qui montait en grade.
- Je n’ai pas envie de la fille parfaite avec la réaction parfaite. Qui dit la parfaite chose au moment parfait. Si je voulais ça je n’aurais qu’à choisir n’importe quelle fille du poste, dans la ville même, mais je n’ai pas envie d’une relation parfaite. J’ai envie d’une relation où je suis bien. Un peu bancale, un peu toute croche mais où je suis bien.
Je fouillai son regard encore un moment et lui fit un sourire. L’envie de l’embrasser était vachement bien présente mais seigneur que je me retenais. Si je le faisais… est-ce qu’elle allait paniquer comme la dernière fois? Je n’avais pas envie que ça arrive encore une fois.
- Ce qui serais stupide, se serait de ne pas tenter… Un rencard. Juste un puis tu sauras comment je suis en-dehors du poste. Mais si tu peux attendre que je guérisse ça m'arrangerait...
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Lun 23 Oct - 9:02
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Je ne connaissais pas la raison de cette crise. Impossible pour moi de savoir ce qui me faisait réagir de la sorte et encore moins pourquoi cela semblait devenir récurrent. Je n'ai jamais eu besoin d'explorer cette piste. Aucun homme n'avait insisté après avoir été éconduit auparavant. Ils laissaient juste tomber, certains décidaient tout bêtement de m'ignorer totalement après, et moi je pouvais simplement passer à autre chose. Avant lui, je n'avais jamais ressenti cette sensation étrange d'être acculée, prise au piège avec mes propres émotions… Des sentiments que je ne comprenais pas encore, dont je ne savais que faire et qui, oui, m'effrayaient énormément. Ce que je ne comprenais pas non plus, c'était sa patience… Son flegme. Personnellement, si je devais me retrouver face à une personne réagissait de la sorte, je prendrais probablement mes jambes à mon cou. Je ressemblais à une folle.
Je cessais de m'agiter sans même m'en rendre compte. Quelque chose me retenait et il me fallut quelque secondes pour réaliser qu'il s'agissait de ses mains. Il se tenait assis sur son lit à présent et son regard bleu si intense venait de capturer le mien. Je le dévisageais, prête à le gronder pour s'être ainsi redressé. Ce n'était pas raisonnable, il venait tout juste de subir une intervention… Néanmoins, il ne me laissa guère le temps de protester… Il se mit à me raconter l'histoire de ses parents, une histoire qui semblait bien loin de la simple évidence… Du moins pour sa mère. Mais le plus étrange, c'est qu'elle ressemblait à la nôtre, la crise de folie en moins. Cela semblait l'amuser puisque je le vis sourire… Moi, je serrais les dents en le voyant poser les pieds au sol puis se lever carrément. Il souffrait et cela se lisait sur ses traits… Il n'avait pas à s'infliger ça… pas pour moi…
Je suivis ses lèvres du regard, ma tête se relevant puisqu'il se tenait debout devant moi… Depuis quand était-il si grand ? Pourquoi ne l'avais-je jamais remarqué ? Sa main droite relâcha la mienne pour se poser sur ma joue. Le geste fut si doux qu'il m'arracha un étrange frisson… Le genre qui n'a rien de désagréable. Mon cœur tambourinait toujours dans ma poitrine mais… curieusement, j'étais plus calme… Simplement captivée par ses paroles, le son de sa voix, son regard, la chaleur que sa main avait laissé sur ma joue… Captivée par lui…
–Ce qui serais stupide, se serait de ne pas tenter… Un rencard. Juste un puis tu sauras comment je suis en dehors du poste. Mais si tu peux attendre que je guérisse ça m'arrangerait…
Il ne parlait plus, sans doute attendait-il une réponse de ma part… Mais laquelle ? Je ne savais que dire. Quelle nouvelle raison allais-je trouver pour le rejeter, pour lui faire comprendre que tout ceci n'était pas jouable ? S'il s'agissait d'une banale histoire d'attirance, cela finirait forcément par passer, n'est-ce pas ? Il ne parlait pas d'amour… Et moi alors ? Qu'est-ce que je ressentais exactement ? Aucune idée…
Ne trouvant rien à répondre, je me surpris à hésiter entre le fait de partir et de l'embrasser. Mais pour l'heure, je me focalisais uniquement sur la dernière partie de sa tirade :"Mais si tu peux attendre que je guérisse ça m'arrangerait…"
– Alors commence par guérir… finis-je par rétorquer d'une voix anormalement grave. On en reparlera plus tard.
La porte s'ouvrit à ce moment-là sur une madame Ford extrêmement surprise et plutôt contrariée.
– Mais… Enfin Philou, tu n'étais pas censé te lever !
C'était peut-être le bon moment pour prétexter une envie de pisser. Enfin, pour lui, pas pour moi.
– Je… Je vais y aller, bredouillais-je en l'aidant à se rasseoir afin qu'il ne se fasse pas mal. – Que faisiez-vous au juste ?
Je ne répondis rien, me contentant de ramasser mes affaires, prête à partir. Je les saluais, tous les deux, m'efforçant de paraître aussi naturelle que possible avant de quitter la chambre.
Le lendemain, je retrouvais mon bureau, mes collègues qui me demandaient des nouvelles de Ford. Je leur répondis que rien ne les empêchait de lui téléphoner afin de s'assurer de son état pas eux même… Ils pestèrent en affichant un sourire plus qu'hypocrite et je pus même les entendre me traiter de garce égoïste dès que j'eu le dos tourné. Je ne comprenais pas vraiment leur attitude. Après tout, s'ils étaient si inquiets, pourquoi ne prenaient-ils pas la peine de l'appeler ? Ils pouvaient également se cotiser pour rédiger une belle carte, lui offrir un petit cadeau… Or, ils ne faisaient rien de tout cela et me traitaient, moi, d'égoïste… Quelle ironie.
Privée de mon partenaire, je dus me débrouiller seule . Enfin, ça c'est ce que je pensais. Et quelle fut ma surprise lorsque je vis arriver le chef et une "nouvelle recrue".
– Martinez, je vous présente Jake Williams. Il remplacera Ford jusqu'à son retour. Enfin, sur le terrain. – Euh… D'accord.
La quarantaine, Williams était un homme de grande taille au teint mat trahissant des origines latinos, et un sourire blanc colgate que je trouvais profondément agaçant. Un bel homme pour beaucoup de mes collègues féminines qui avaient les yeux rivés sur lui. Bravo mesdames… Je grimaçais sans vraiment m'en apercevoir. Je n'aimais pas l'idée que l'on puisse remplacer mon coéquipier. Ford était peut-être blessé, mais il reviendrait bien vite. Ce remplacement était tout simplement inutile.
Je passais donc ma matinée à lui montrer les locaux, à lui expliquer comment fonctionnait ce service… Lui présenter les dossiers en cours…
– On s'est déjà vu vous savez, je travaille aux mœurs d'habitude. – Oh, super ! Ça veut dire qu'on m'a flanqué d'un incompétent. – Je vous trouve bien dur, dit-il en posant une main sur son cœur.
Super… En plus, c'était un guignol.
Prise par mon travail, je ne vis pas la journée s'écouler. Quand je quittais le poste, je pris directement le chemin de l'hôpital. Sur la route, je téléphonais à mon père qui me dit être passé voir Ford dans sa chambre. Il lui avait présenté ses excuses et m'affirma le trouver fort sympathique… Le transfert de Luke était prévu pour le lendemain, je ne pourrais donc pas y assister. Je décidais donc de passer le voir en premier, même s'il se trouvait toujours dans un état second à cause des médicaments. Il ne s'aperçut même pas de ma présence.
Je changeais ensuite de service pour rendre visite à Ford. Lorsque j'arrivais, il était seul, ce qui m'étonna grandement. Je le saluais avant de m'installer sur le fauteuil à l'entrée et de lui demander comment s'était passée sa journée.
– Dépêche-toi d'aller mieux. Le chef a eu la "bonne" idée de me coller un remplaçant. Il vient des mœurs et il est… Vraiment agaçant. Enfin, les filles sont plutôt contentes. Je ne suis pas certaine qu'elles aient beaucoup avancé dans leur travail cela dit.
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Lun 23 Oct - 19:11
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je sais que la plupart se serait barré en courant en la voyant paniquer ainsi. Plusieurs même aurait dit qu’elle était folle mais pas moi. Quelque part, ça me rassurait de voir qu’il n’y avait pas que moi qui avait des failles. Pas que j’étais super heureux de le voir parce que c’était visible qu’elle était en détresse. Mais c’était ma partenaire de boulot, mon amie avant tout et peut importe l’excuse pourrie qu’elle me sortirait, j’allais être là pour elle. Ok je lui fis la tirade que oui elle me plaisais, encore. Oui je lui demandais de me donner une toute petite chance, encore. Oui je fini le tout avec un blague, encore. Tout ça en espérant qu’elle finisse par dire “Ok! Pour que tu me lâches enfin!” j’avais bon espoir puisqu’elle c’était calmée et… Non. Merde! Bon en fait elle avait dit de commencer par guérir et qu’on en reparlerait… Dooooooonc ce n’était pas un refus, j’avais encore mes chances! C’était peut-être ma chance de faire pencher la balance en l’embrassant? Mais non!! Le destin de merde à la con, ramenait ma mère dans la chambre en me grondant en prime. Je roulai des yeux en poussant un soupir. Pas de Philou devant les gens… J’avais l’air de quoi moi? Les mains de Taylor quitta les miennes alors que ma gentille maman fit le tour du lit en saluant Taylor au passage et me regarder avec l’air d’un inspecteur de la CIA.
- J’en avais marre de rester coucher m’man…
- Tu en avais marre? Tu veux rester ici plus longtemps ou…
- Mais non.
Et je regagnais mon lit maudissant ma mère qui aurait pu prendre dix minutes de plus. En fait c’était moche rester dans un hôpital. Je m’ennuyais à mourir et même si la visite de mes parents étaient bien, celles de mes soeurs et neveu et nièce étaient amusantes, je foutais rien a part… à part rien. Je regardais la petite télé, je regardais dehors, je dormais. J’en étais même venu à tenter de trouver des formes dans les tuiles de plafond. J’eus la visite de collègues, quelques téléphones et même du capitaine, je soupçconnais qu’ils étaient là à cause de Taylor mais bon, ça faisait plaisir. Quelques cartes de prompt rétablissement, le truc banal quoi. Même Bill c’était déplacé pour venir me voir et égayer ma journée.
Les jours s’écoulaient lentement et j’avais toujours hâte à l’arrivée de ma partenaire même si elle bossait en malade… et seule. Le docteur était venu me voir pour constater l’état de la blessure et elle guérissait bien et je pouvais commencer à marcher un peu plus en faisant attention bien sûr. Vous savez ce qui est le soulagement dans la guérison? Prendre une douche! Pas que je ne faisais pas ma toilette mais entre la faire à la mitaine et prendre une douche c’était tellement différent! En sortant de ma douche ce matin-là je m’assied près du fauteuil de la fenêtre et je lu un livre qu’Andy m’avait apporté. Le repas était plutôt moyen comme la plupart des repas d’ailleurs. J’étais toujours assis dans le fauteuil quand Taylor arriva. Quand elle me demanda comment avait été ma journée je fis un petit rire et refermai le livre en lui désignant.
- J’ai lu. Le livre est vraiment ennuyant en plus… si au moins Andy lisait autre chose que des Harlequins. Sinon j’ai trouvé une nouvelle forme au plafond un genre de licorne pas de pattes. Le repas était dégueulasse et sinon… je me suis emmerdé comme pas possible. Est-ce que tu savais que dans les Feux de l’Amour Cricket est avec Peter? En plus il vont se marier! Si c’est pas du scandale!
Ouais… j’en étais rendu à écouter les feuilletons d’après-midi et je me désespérais à force. C’était tellement abrutissant! Comment les gens arrivaient à suivre ce soap-opera pendant des années? Je tournai mon attention vers elle et ce qu’elle me dit me fit sourire et m’agaçait en même temps. Pourquoi un remplaçant? Je n’étais pas aux portes de la mort non plus.
- Je travaille là-dessus aller mieux rapidement mais bon… il semblerait que mon corps lui ne veut pas aller vite. Donc un nouveau partenaire agaçant? Pas un autre gamin? Tant que ce n’est pas Williams…
Dis-je en rigolant bêtement. Mon sourire ET mon rire s’évanouit lentement en voyant son regard, son air complet en fait.
- Non… dis-moi que c’est une blague? Le capitaine t’a collé à Williams?
Il m’énervait profondément celui-là. Belle gueule, jouant sur son “charme latin” comme il disait. En prime il avait pris MON bureau? Je le flanque au sol ce petit con! Non je ne l’aimais pas trop parce que justement, il me prenait de haut parce que j’étais un “petit de la crim” et qu’on ne gérait pas des trucs “aussi lourd que nous”. Connard. Je poussai un soupir en levant les yeux au plafond. Pendant que moi je me taperais la paperasse, lui allait faire son paon. Super comme ambiance!
- Comment tu trouves bosser avec lui? Ça va au moins?
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Lun 23 Oct - 20:02
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
–Euh et bien en fait… euh…C'est...Williams, répondis-je en hésitant entre rire et pleurer vu la tête qu'il faisait. Tu le connais, donc.
Il me demanda ensuite comment était le fait de bosser avec lui… Bonne question. J'en savais trop rien en réalité.
– J'ai connu pire. J'évite de lui parler de manière générale. Il reste à sa place, moi à la mienne, c'est tout ce que je demande.
Je haussais négligemment les épaules, j'avais bien compris que les deux ne s'appréciaient pas beaucoup.
– C'est quoi qui t'embête le plus, qu'il utilise ton bureau ou qu'il bosse avec moi? lui demandais-je en haussant un sourcil interrogateur.
Oui d'accord, je cherchais à le provoquer un petit peu et ce n'était pas très sympa. Mais il semblait s'ennuyer ferme… Alors autant lui apporter un peu d'animation.
–Dans tous les cas, il regagnera son service à l'instant où tu retrouveras ton poste. Tu n'auras pas à le supporter.
Contrairement à moi… J'évitais donc soigneusement de lui parler des quelques échanges que nous avions pu avoir. Je voulais bien le taquiner, mais certainement pas l'inquiéter alors que, pour l'heure, il se trouvait encore assis sur le banc de touche.
– Il parle de quoi ce bouquin ? lui demandais-je, en prenant l'air le plus innocent du monde. J'ai quelques livres à la maison si tu veux… Bon, ce sont des thrillers pour la plupart, mais tu trouveras peut-être ça plus intéressant que des histoires d'amour à l'eau de rose.
Non, ce n'était décidément pas mon genre de littérature. J'avais même la romance en horreur, surtout celles qui, dépourvues du moindre enjeux intéressant, finissaient toujours de la même manière. Quand on lit pour se distraire, les histoires ennuyeuses font de bien mauvaises compagnes.
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Lun 23 Oct - 22:05
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Merde… Pas lui! N’importe qui mais pas lui! C’était un dragueur, un tombeur de ses dames. Un gros con des moeurs qui pensait qu’il sauvait le monde entier alors qu’il le changeait un peu comme tout les services. En plus il avait MON bureau!! Je savais que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il drague Taylor bien ouvertement. Elle évitait de lui parler… ouais mais lui n’était pas muet malheureusement. Quand elle me demanda ce qui me dérangeait le plus entre prendre mon bureau ou le fait qu’elle bosse avec elle, j'hésitais très fortement à dire les deux.
- Les deux! dis-je en le regrettant tout de suite. Ce que je veux dire c’est que c’est un gros con qui pense qu’il a les femmes à ses pieds et se la joue Casanova. En plus de faire le paon parce qu’il bosse aux mœurs et que nous… juste à la crim. Alors ce qui me gonfle? Les deux.
Je voulais soudainement sortir de cet hôpital de merde! Je voulais aller récupérer mon bureau et le flanquer à son étage avec un bon coup de pied au cul. Quand elle ajouta qu’il quitterait le service aussitôt mon retour je haussai un sourcil blasé.
- Tu sais que je vais être à la rédaction de rapport pendant un moment hein? Alors tu vas devoir te le coltiner un moment.
Malheureusement… Putin… mais pourquoi LUI?? Le capitaine avait de ses idées parfois. Je ne me posais même pas la question si c’était de la jalousie mal placé ou simplement mon instinct mâle de territoire. Elle me coupa dans mes réflexions en me demandant de quoi parlait mon livre. Elle se foutait de moi là? Clairement elle se foutait de moi…
- Tu veux vraiment savoir? dis-je suspicieux. Un homme qui a un ranch qui est beau comme un dieu grec et une riche héritière qui vient le faire chier pour reprendre le ranch familial mais ne sait même pas se faire cuire un œuf. Tu veux que je te lise un passage? Je suis rendu ou justement ils sont entrain de s’engueuler et ils devraient se foutre à poil dans quoi…. je feuilleter les pages, trois ou quatre pages? Sérieusement, oui un thriller je t’en prie, je vais devenir encore plus con si je continue à lire ça…
Je suis certain qu’elle ne voulait pas que je sois plus con. Je lui parlais encore un moment de ce que le docteur avait dit. Que je pouvais commencer à marcher sans trop me forcer. Que ça cicatrisant bien, que je reprenais du mieux mais pas pour tout de suite le retour au travail. On discuta encore un moment jusqu’à ce qu’elle doive quitter et sérieusement… je l’enviais. ***************** Après presque deux semaines je pu ENFIN quitter l’hôpital et regagner le monde des vivants. Les livres de Taylor avait sauvé ma santé mentale et bien que je ne pouvais pas courir encore, je marchais de plus longues distances. Pour le boulot le docteur me dit que je devrais attendre encore quelques jours mais quand il vit mon regard il poussa un soupir.
- D’accord. Mais des tâches administratives seulement. Pas de terrain.
OUAIS! Je pouvais reprendre le boulot! Pas totalement mais c’était ça! Tiens… si je faisais la surprise à ce con de Williams? Je textais à Taylor que j’étais sortis de l’hôpital et taisait que je serrais là le lendemain. Surprise pour elle aussi tiens! Le lendemain, je pris une douche, me rasai de près et eut un mal de dingue à enfiler mes vêtements mais je réussi. Je descendis avec la lenteur d’une tortue mais au moins je pouvais bosser! Je saluai ma gentille voisine et allai prendre un café au stand à café pas loin et en apportai un à Taylor. Pas à Jake… non pas lui. En arrivant je saluai tout le monde et allai à mon étage et enfin… Le CON!! Il avait tout changé de place! Je posai le café sur le bureau de Taylor et lui fit un sourire.
- Surprise! Avant que tu t’énerves, oui je peux revenir bosser mais côté administratif justement.
- Tiens… Agent Ford. Bon retour. Pas de café pour moi?
Je tournai le regard vers lui et lui vrillait l’âme enfin… si j’avais des lasers c’est ce que je ferais. Je pris une rasade de mon café et claquai la langue.
- Non. Tu n’es pas mon partenaire de travail. Puis ça t’aurais dérangé de laisser mes choses en place?
L’ordinateur que j’avais mis en coin, parce que plus facile si je devais tourner l’écran, était sur un autre coin. Mon pot à crayon… il était ou d’ailleurs? C’était ma nièce qui l’avait fait. Mes photos de famille tout regroupé dans un coin à peine s’il n’en avait pas cassé un. - Ah mais bien plus fonctionnel maintenant. N’est-ce pas Taylor?
Je pinçai les lèvres et mon regard s’assombrit. Ne la mêle pas à ça petit con! Ok… l’ignorer c’était la solution. Je dis simplement à Taylor que j’allais voir le chef. Je parlais un moment avec le capitaine lui disant les tâches que je pouvais faire, c’est a dire… rien. Une fois le tout arrangé je retournai voir les deux comparses et prit une chaise à roulettes et dit simplement
- Alors vous avez quoi?
- Tu reviens sur le terrain.
- Non pas encore, tu as encore un petit sursis mais je vais corriger tes rapports pleins de fautes sinon personne comprendra. dis-je légèrement arrogant. Donc… je répète ma question: Vous avez quoi?
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Lun 23 Oct - 22:42
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
D'accord… Ford faisait donc partie de ces hommes qui supportent mal que l'on tente de marcher sur leur plates bandes. Je l'observais, lèvres pincées pour me retenir de rire. Que craignait-il au juste ? Le plus "drôle" était de réaliser à quel point mon partenaire manquait de confiance en lui, sans quoi rien de ce que Williams pourrait dire ne saurait l'atteindre.
– Ford… Il peut bien penser ce qu'il veut. C'est son problème, pas le tien, soufflais-je gentiment. Tu retrouveras ta place dès ton retour, ne t'inquiète pas pour ça.
Je ne cherchais pas à le rassurer me concernant. Williams pouvait bien avoir l'habitude de voir les filles tomber comme des mouches sur son passage, je ne me sentais aucunement visée. Et puis, si je succombais aussi facilement, ça se saurait.
– T'en fais pas pour moi. Tant que je peux travailler correctement, je me fiche bien du reste, rétorquais-je en haussant les épaules.
Lorsqu'il me parla du livre qu'il était en train de rire, je ne pus m'empêcher de rire. Quelle horreur ! Le pauvre, je ne pouvais décidément pas le laisser dans une galère littéraire pareille.
– Je t'en apporterai quelques-uns demain. Promis.
*****
Deux semaines venaient de s'écouler et il devenait de plus en plus difficile de travailler avec Williams. Pourquoi donc me refiler un remplaçant si je devais me taper tout le boulot. Ford avait raison, j'étais devenue sa cible de prédilection. Et une chose était certaine, cet homme se trouvait doté d'une grande ténacité. Qu'importe le nombre de fois où je refusais ses avances et ses demandes de rencard, il revenait à la charge dès le lendemain… Il était même allé jusqu'à me faire porter des fleurs chez moi ! Ma patience, déjà très mince, se voyait usée de plus en plus…
– Allez, Martinez… Juste un verre, ça ne coûte rien. Je suis certain qu'on peut s'entendre. – J'en doute… Tu me sors déjà par les yeux et je ne vois pas comment le fait de prendre un verre avec toi puisse arranger cela. – Tu y verras peut-être plus clair après, rétorqua-t-il en souriant. – Un agent des mœurs qui saoulent les femmes pour les draguer, voilà qui est intéressant. – Ah ! Tu vois que je t'intéresse ! – Non, toujours pas. En revanche, je peux très bien rédiger un rapport pour harcèlement sexuel. Ça, ça ne me pose pas le moindre problème. – T'es vraiment une femme frigide, Martinez. – Ouep, et tâche de ne pas l'oublier.
Un café atterrit subitement sur mon bureau… Je relevais un regard plus que surpris sur un Ford souriant qui… N'avait rien à faire ici !
– T'es vraiment … Insupportable, grognais-je, sachant pertinemment que le médecin ne voulait pas le faire reprendre avant plusieurs jours. Et puis, je me doutais bien des raisons qui le poussaient à reprendre le travail plus rapidement que prévu et l'ennui n'était que l'une d'entre elles.
Je les écoutais se chamailler sentant déjà poindre la migraine. La journée allait être longue… Phil se rendit au bureau du capitaine et il y resta un long moment.
– Je sais pas toi, mais je sens qu'on va bien s'amuser, me lança fièrement Williams, les bras croisés derrière sa tête. – Ferme-la bon sang, ça nous fera des vacances.
Lorsque Ford revint, il s'installa sur l'une des chaises à roulettes et vins nous rejoindre…
– Un double homicide résolu qu'il faut boucler. Rien de bien nouveau en dehors de cela, juste les affaires ouvertes pour lesquelles on a rien non plus. – Comme je le disais, on se fait chier à la criminelle… Alors j'ai invité Martinez à dîner… Au moins une bonne centaine de fois. – Ouais, et je t'ai dit d'aller te faire voir tout autant de fois… rétorquais-je en serrant les dents. T'es sur que ça va aller toi ? demandais-je à Ford tout en soupirant. Quoiqu'il en soit, installe-toi à mon bureau. J'ai rangé tes affaires dans mon tiroir…
Je me levais, ma pile de dossier à la main fermement décidée à m'éloigner de ces deux-là.
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