Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Mer 15 Nov - 16:19
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’étais sortir du lit comme si on m’avait piqué le derrière. J’avais même attaché rapidement le peignoir pour m’attabler et juste ouvrir le dossier et parcourir les notes, regarder les photos. Je revins tout aussi rapidement dans le lit en réveillant Taylor qui… était déjà réveillée vu ma sortie du lit. Je lui plantai le livre sous le nez mais elle me demandait de lui expliquer. Mais POURQUOI??? Ha ouais… elle venait d’ouvrir les yeux. Je poussai un soupir en la regardant. Expliquer le fond de ma pensée… elle les avait vu les photos ou quoi? Je laissai le livre ouvert et sorti les photos une a une a mesure que je lui relisais les phrases.
- Je sais que tu as parlé de ce bouquin aux autres, mais c’est beaucoup trop précis pour être qu’une simple coïncidence. Je sais, tu m’as tout dis ça je sais. Mais autre chose!
Je pris le livre et tapotai le passage de l’index en plantant mon regard dans le sien.
- Je n’ai pas compris avant mais ça, ce n’est pas le genre de description d’un homme. C’est le style d’une femme. Un homme ne met pas autant de détail aussi précis, aussi… descriptif. Ça c’est l’oeuvre d’une femme je mettrais ma main à couper. En plus…
Je me relevais et prit la feuille d’anagrammes et retournai dans le lit presque en sautant dedans, et lui donnais la feuille. Alan Brezep, Rena Palbez, Zara Neplab, Leana Bezpr, Berna Lazep, Paul Brezan, Arna Belepz, Zane Plaber, Lea Brapen, Zenar Lapbe était tout ceux que j’avais pu trouvé alors que j’avais bossé une partie de la nuit.
- J’en ai d’autre regarde: Bela Panzer, Ezra Pellan, Lara Bezpen, Zane Prabel, Renal Bezpa, Azel Benper, Palen Brez, Elara Bezpn, Zebra Lapen, Nael Bepraz. Je suis certain que si on fouille un peu on peut savoir qui bosse dans un théatre ou même s’ils ont déjà bosser dans un théatre. Et si on suit la logique dans le livre on a une femme brune, une rousse et une châtaine donc il manquerait une aux cheveux noirs. On a encore des dossiers a voir mais je suis certain qu’on est pas loin du but…
Oui j’étais complètement réveillé et même pas un café dans le corps. Je devais être complètement loin d’elle qui venait à peine de se redresser du lit. Mais j’étais confiant sur sa théorie et la mienne. Qui sait on avait peut-être la réponse sous le nez!
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Mer 15 Nov - 17:19
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Je ne peux pas dire que Phil soit vraiment facile à suivre au réveil. J'ai du mal à saisir ce qu'il essaie de m'expliquer, probablement parce qu'il est sévèrement agité mais aussi plutôt irrité. Je finis par me lever, pour enfiler un peignoir… Juste histoire de ne pas avoir l'impression de travailler en étant totalement nue. Avec un réveil pareil, je peux assurer que je vais être de méchante humeur toute la journée… C'est certain.
– Doucement, Ford, je grogne en récupérant le papier qu'il agite devant mes yeux.
Ce qu'il m'explique … C'est tout bonnement le fondement même de mes propres déductions… Enfin, plus cette histoire d'anagramme qui vient enrichir les récentes hypothèses. Je pensais depuis le début que le tueur, le vrai comme celui dans le livre, était bel et bien une femme. Tout concorde. Le poison, le métier, le milieu et même la nature des descriptions. Il a raison, tout ceci est beaucoup trop détaillé pour venir d'un homme… Enfin, c'est ce que l'on suppose, même si pour l'heure, il serait bien d'exclure tout suspect masculin. Sait-on jamais.
– Ça ressemble fort à une collection, dis-je après l'avoir entendu décrire le physique des autres victimes… Par conséquent, il ou elle aurait forcément gardé quelques trophées non ? De mémoire, il n'y a rien dans le livre qui en fait mention.
Sauf si le bouquin, lui-même, fait office de trophée. C'est tout à fait possible…
– Et bien, il n'y a plus qu'à explorer tout ça, dis-je avant de filer à la salle de bain. Mais d'abord, il me faut un café… ou deux.
Trouver le théâtre n'est pas bien difficile. Ils ne sont pas nombreux dans la ville a pouvoir se vanter de compter autant de cadavres parmis ses actrices. Ouais, dit comme ça, c'est bizarre… Mais j'ai eu un très mauvais réveil. Une fois sur place, nous demandons à voir la liste des employés du théâtre… Enfin, pour la décennie 1970. Bien-sûr… C'est là que les choses se corsent…
– Je vais voir ce que je peux faire … Mais malheureusement, le théâtre a pris feu en 1976… Aucun document datant d'avant la rénovation des lieux n'a survécu.
Bien-sûr…
– Vous gardez les archives dans le théâtre ? – Pas tous, heureusement… Il faut que je fasse quelques recherches.
Je lui donne ma carte afin qu'elle puisse nous rappeler puis nous quittons le théâtre.
– C'est plutôt commode ça… C'est marrant tout de même, aucun rapport se trouvant dans les archives ne parlent de cet incendie… Pourtant, cela a dû freiner leur enquête à l'époque…
Je pense alors aux archives journalistiques. Les anciennes coupures de presse doivent être préservées à la bibliothèque. Cela nous laisse donc une chance d'en apprendre plus sur le climat criminel de l'époque…
– Il y a fort à parier que cet incendie n'est pas accidentel.
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Ven 17 Nov - 4:11
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Ford…. Putin que je détestais ça! Elle le savait pourtant! En même temps j’étais trop emballé pour comprendre qu’elle l’avait dit pour que je me calme, que je respire un peu. Mais je lui mis ma feuille sous le nez en lui disant au final que c’était la description d’une femme, pas d’un homme. Quoique je sais que je ne pouvais les exclure mais quand même! tout concordait, tout était là! Noir sur blanc! Ok une collection… mais pourquoi? Pour quelles raisons? Est-ce qu’il y avait eu des femmes significatives dans la vie du suspect auxquelles les victimes étaient associées? Quand elle parla de trophées, je lui servit un regard évident en lui montrant le bouquin. S’en était un pas mal. Mais en même temps, il était rare qu’un tueur en série partage ses trophées.
- Peut-être que le bouquin en ai un ou comme on a rien trouvé dans les journaux il ou elle a voulut faire connaître son “oeuvre” autrement. Soit pour son propre plaisir, soit pour narguer les flics…
Elle se leva alors qu’elle ajouta qu’elle voulait prendre un café… ou deux. Mais on a pas le temps!!! Je fus bon joueur et prit même le temps de manger jusqu’à ce qu’on trouve le théâtre et après avoir interrogé la personne je senti notre petit espoir s’envoler subitement. Mais fais chier! Je poussai un soupir me disant qu’on tournait vachement en rond! Tendant sa carte et moi remerciant la personne on sortit alors que je me sentais frustré de savoir qu’on devrait encore attendre. Émettant sa pensée tout haut, je l’écoutais en partageant son avis. C’était vraiment bizarre qu’aucune coupure de journaux n’en parle, que rien dans le rapport de police ne l’évoque.
- En même temps, il se peut que se ne soit pas accidentel… mais je pense comme toi. C’est vraiment bizarre qu’on en parle nul part dans le rapport.
Je m’engouffrais dans la voiture laissant Taylor conduire jusqu’à la bibliothèque lorsque je réfléchissais en regardant le paysage.
- Soit le rapport a été bâclé et mal fait. Soit quelqu’un l’a fait disparaître. Si on extrapole encore plus loin,peut-être que notre criminel faisait partie des forces de l’ordre. Pour cette raison qu’on ne trouve pas grand chose. Mais d’un côté…qui trouve le temps d’être flic ET faire du théâtre.
Je m’égarais moi-même dans mes réflexions. Je soupirais longuement en secouant la tête car plus on cherchait et moins on trouvait… ou on trouvait mais rien qui pouvait nous mettre sur une piste sérieuse. Je m’appuyais sur l’appui-tête en fixant le plafond de la voiture alors que mes pensées tournaient dans ma tête. Je fini par tourner le regard vers Taylor et vit sa mine des mauvais jours.Je savais bien quelle en était la cause de cet air bougon.
- Je peux faire quelque chose pour me faire pardonner de ce matin?
Dis-je doucement en souriant doucement. Ne plus la réveiller aussi abruptement, c’était dangereux pour la santé de tout le monde.
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Ven 17 Nov - 17:44
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Je prends mon téléphone pour rechercher la bibliothèque principale de la ville. Je ne réponds pas à ses suppositions, non pas parce que je suis toujours de mauvaise humeur, mais seulement parce que je préfère attendre qu'il se calme un peu. Il est beaucoup trop nerveux pour réfléchir efficacement, cela s'entend dans ses raisonnements.
– Je pense surtout qu'ils se sont retrouvés avec beaucoup de choses à gérer en même temps et que leur organisation laissait à désirer.
Je finis par trouver la fameuse bibliothèque et transfère l'adresse dans le GPS… Je peux ensuite me mettre en route.
– Je peux faire quelque chose pour me faire pardonner de ce matin? – Non puisque tu n'as rien à te faire pardonner, je réponds avant de saisir sa main. Je regarde la route avec attention, mais cela ne m'empêche pas de lui sourire. Évite seulement de me réveiller en fanfare dorénavant. Je passe toujours de très mauvaises journées dans ces cas là…
Chose que je fais généralement partager à tout le monde. Je conduis pendant une trentaine de minutes. Les floridiens ont le don de m'énerver. Ils conduisent comme des retraités… Je finis néanmoins par me garer devant la bibliothèque et sort sans attendre.
– Ici, on devrait trouver les détails qui nous manquent, dis-je en prenant le chemin de l'entrée.
Je me présente à la bibliothécaire, lui montrant mon badge. Je laisse Phillip en faire de même avant que cette dernière ne nous guide jusqu'à la salle dédiée aux archives regroupant les journaux locaux. Elle nous place devant deux de ces machines étranges et bidouille les appareils pour que nous puissions avoir accès aux périodes qui nous intéressent.
– Pense à noter les noms des journalistes. Avec un peu de chance, ils sont encore en vie. On pourra les interroger.
Durant plus de trois heures, je parcours inlassablement plusieurs articles parlant des meurtres, des bribes d'enquêtes… Je recherche ceux sur l'incendie du théâtre et même de la pièce qui se jouait à ce moment-là. En somme, mon panel de recherches est assez large. Je note toutes les informations intéressantes sur mon carnet en attendant de pouvoir débriefer de tout ceci.
– "Incendie criminel, les enquêteurs pensent que le coupable pourrait être un employé du théâtre"… Le nom n'est évidemment pas cité, je soupire avant de m'étirer. La plupart des articles sur le sujet ont été écrits par un certain Buster Eaton pour le Daily News. S'il est en vie, il ne devrait pas être difficile à trouver…
Je me lève, légèrement chancelante. Je déteste rester assise aussi longtemps. J'ai besoin de marcher… De manger quelque chose aussi.
– Excusez-moi mais… Nous allons devoir fermer, nous lance la bibliothécaire, visiblement gênée. – Pas de problème, je pense que nous avons finis pour aujourd'hui.
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Sam 18 Nov - 14:49
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je réfléchissais tou haut sans vraiment une idée précise. Comme si ça me permettait de remettre un ordre précis, à supposé qu’il y ai un ordre à avoir. Elle n’avait peut-être pas tort, il devait avoir beaucoup à gérer et si les policiers c’était plutôt bancal comme organisation normal qu’on se retrouve avec un foutoir pas possible. Je tournai la tête vers elle et je vis sa mine des mauvais jours sachant fort bien que j’en étais la cause.
- Bah voilà! J’ai quelque chose à me faire pardonner parce que je t’ai réveillé comme un gros bourrin.
Je serrais sa main doucement et on se dirigeaient vers la bibliothèque et je souris de l'entendre soupirer fortement sur la lenteur des floridiens. Moi personnellement ça ne me dérangeait pas vraiment, après tout cette cause attendait depuis presque 50 ans alors une minute de plus ou de moins… En arrivant à la bibliothèque je laissais Taylor nous présenter alors qu’on brandissait nos badges et une fois devant les écrans je prit mon calepin pour noter le tout. J’allais d’articles en articles ne trouvant pas grand chose.
- J’ai le Miami Herald qui parle de l’incendie également. Gerald Thorton est celui qui couvrait l’affaire et… attend un peu… L’Alligator un journal étudiant de l’université et une certaine Cherrylyn Gibson a fait une critique de la pièce et un article sur l’incendie.
Je m’étire lentement en soupirant fortement et je me frotte les yeux comme un gamin d’avoir eu le nez dans un écran beaucoup trop fort en luminosité. Quand la bibliothécaire nous dit qu’elle est sur le point de fermer, je me lève en la remerciant gentiment et suivi Taylor dehors.
- Tu veux retourner à l’hôtel ou on se trouve un resto pour manger? Je crève de faim et c’est moi qui paie mademoiselle. dis-je en me penchant vers elle pour l’embrasser doucement, C’est une partie de mon pardon, allez conduis-nous là ou`on pourra se bourrer la panse.
je me redressais pour attacher ma ceinture. Pour le moment, une pause. Manger, remplir mon ventre qui hurlait famine.
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Dim 19 Nov - 16:27
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Une partie ? je répète en souriant avant de monter dans la voiture.
Je ne lui en veux vraiment pas. À mes yeux, il n'y a donc sincèrement rien à pardonner. On apprend simplement à se connaître et je sais à présent que garder les dossiers aussi près du lit n'est pas une bonne idée. Mieux vaudrait d'ailleurs les enfermer dans un coffre fort jusqu'à mon réveil, juste histoire de ne plus le voir bondir sur le lit à la moindre découverte.
– Va pour le resto, mais quelque chose de simple, je suis crevée, je déclare en mettant le contact. On est passé devant un tacos à l'allée…
Le fameux restaurant se trouve tout de même à quelques kilomètres. L'endroit ne paye franchement pas de mine, mais une délicieuse odeur de poivrons grillés s'échappe par la porte grande ouverte. Sitôt arrivés, on nous installe à une petite table carrée recouverte d'une nappe imitation lattes en bois. Je trouve cela plutôt original, même si pas spécialement joli. Il n'y a pas grand monde alors le serveur ne tarde pas à nous rejoindre pour prendre notre commande.
– Puisqu'il m'invite, je ne vais pas me faire prier.
Je commande deux tacos au poulet, grand format les tacos, le tout accompagnés de tortillas ainsi qu'une bière brune. Je laisse ensuite Phillip passer sa propre commande. J'hésite à sortir mon carnet pour relire mes notes, mais à dire vrai… Je n'en ai pas vraiment envie. Nous venons de passer toute une journée à faire diverses recherches et nous avons tous deux besoin d'une vraie pause.
– Alors, tu disais vouloir te faire pardonner ? je demande en affichant un air réellement intéressé.
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Dim 19 Nov - 21:16
Phillip Ford
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Oui une partie. je comptais bien ne pas ouvrir ce putin de livre avant le lendemain matin… après son réveil. Un plan pour que je bondisse encore du lit. Je lui offris d’aller manger et que c’était moi qui invitait et elle me parla de taco,alors soit! Va pour des tacos! On fit donc la route vers le resto alors que je jouais avec ses doigts le temps qu’on arrive au resto qui était… hum… comment dire…. correct. La déco un peu trop cliché mexicains mais somme toute c’était bien. Comme il y a peu de monde, on est rapidement servi et je hausse un sourcil quand elle commande. Elle mettait ça ou elle? Elle était grosse comme un pou! Je commandais la même chose étant affamé, j’allais finir par faire du bide à manger comme un porc moi!
Je portais mon attention sur la brunette à sa question et lui fis un sourire taquin en haussant un sourcil. Donc elle était de nature curieuse la demoiselle?
- Bien, comme je n’ai pas été délicat au réveil je vais devoir l’être pour le coucher. Mais tout te dire gâcherais la surprise non?
Le serveur revint avec les bières et je pris une gorgée essuyant la mousse d’un coup de langue. Je reposai mon verre lentement et croisai mes bras sur la table et me penchai vers elle.
- Je vais être à l’écoute des besoins de la jolie brunette que tu es, faire attention à ce que tu sois pleinement satisfaite et en prime… totalement détendue. En gros c’est ça le programme. Oh! Et ne pas lire à mon réveil pour te laisser te réveiller en douceur. Est-ce que se programme te plait ou je dois ajouter autre chose?
Je me redressai quand nos plats arrivèrent et lui souhaitait bon appétit. C’était plus que faramineux comme tacos mais très bon. Pas à tomber à la renverse mais pas mauvais. Juste assez relevé et visiblement je n’étais pas le seul à être affamé. Et comme notre autre souper, tout coula de source, la conversation et nos anecdotes étaient faciles. On s’amusait sans se prendre la tête, je ne terminai pas totalement mon assiette mais il ne restais pas grand chose.
- J’ai vu un stand pas loin, ça te dérangerais d’y aller, j’ai promis d’apporter des souvenir à Rosie et Nate.
Et dieu sait que je devrais respecter ma promesse pour ne pas être trucider par deux gamins déçus. J’allais payer et quand on sortit du petit resto je pris la main de Taylor et descendit le trottoir. Le petit stand n’était pas loin et surtout rempli d’articles souvenirs comme on en voyait partout. Je pris donc deux peluches, une boule à neige pour Rosie qui en faisait collection et une casquette pour Nate. Je pris le sac et on remonta le trottoir our regagner la voiture. Je mis les effets sur la banquette arrière et croisai les bras sur le toit de la voiture.
- Alors tu souhaite aller où? Tu choisi la destination…
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Mer 22 Nov - 6:59
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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–Je vais être à l’écoute des besoins de la jolie brunette que tu es, faire attention à ce que tu sois pleinement satisfaite et en prime… totalement détendue. En gros c’est ça le programme. Oh! Et ne pas lire à mon réveil pour te laisser te réveiller en douceur. Est-ce que se programme te plait ou je dois ajouter autre chose?
Je reste coite, totalement abasourdie parce que je viens d'entendre ou… que je crois avoir entendue. Je le dévisage, les yeux ronds essayant tant bien que mal de faire un joli tri dans mon cerveau pour cesser d'avoir l'air stupide. Je ne pensais pas avoir les idées aussi mal placées, moi…
– Alors… euh, permets moi de te dire que tu as un don pour tourner les phrases de manière à… ouais, non… Bon appétit hein.
Ce tacos devient alors extrêmement intéressant. Jamais auparavant je ne m'étais autant attardée dans la contemplation de l'un d'eux… Jamais auparavant je n'ai pris autant de temps pour les manger… Heureusement pour moi, Ford ramena bien vite la conversation à quelque chose de plus simple et de surtout beaucoup plus plaisant. Je me détends peu à peu, prenant part à cette discussion fort amusante et toujours aussi naturelle…
–J’ai vu un stand pas loin, ça te dérangerais d’y aller, j’ai promis d’apporter des souvenirs à Rosie et Nate. – Pas de problème, je réponds en souriant.
L'on termine notre repas tranquillement puis l'on sort pour se diriger vers le fameux stand. Il y a là, parfaitement étalé, tous les attrapes touristes habituels. Un t-shirt "I Love Miami", le même pour la Floride. Des magnets arborant le même slogan qui se répète également sur des mugs, des stylos, des pantoufles… Bref. Il n'y a pas grand-chose qui se distingue hormis une peluche alligator et une boule à neige… Le principe de la boule à neige existant aussi dans les endroits où il ne neige jamais, me fera toujours rire. Je laisse Phillip faire ses petites emplettes. Je reçois un texto de Luke, il demande de mes nouvelles tout en se renseignant sur ma prochaine visite. Je lui réponds que je viendrai pour les fêtes, comme convenu et que tout va bien pour moi. Je lui promets également de l'appeler un peu plus tard pour prendre vraiment le temps de discuter.
– Alors tu souhaite aller où? Tu choisis la destination… – Euh… Je pensais retourner à l'hôtel pour continuer les recherches en fait… En sachant qu'il va devenir de plus en plus difficile d'éviter le club des quatre…
Nous n'avons droit qu'à une semaine ici. Il fallait donc abattre un maximum de travail sur place avant de devoir rentrer à Chicago pour bosser à distance. Et puis, si nous avons pu éviter nos charmants collègues jusqu'ici, cela ne peut pas durer éternellement non plus. Plus on les évite et plus nous allons titiller leur curiosité. C'est le souci quand on traîne avec des agents du FBI ou des flics… Pour eux, il y a toujours une enquête à mener, une énigme à résoudre…même dans le privé.
– Allez, monte, on rentre.
Je conduis donc jusqu'à l'hôtel où nous retrouvons, effectivement, les quatre autres. Leurs débriefings se font toujours autour d'une bière … Heureusement qu'ils savent s'arrêter avant le troisième verre.
– Alors vous deux ! Vous étiez où ? demande Bret en levant son verre. – A la bibliothèque… Et non, avant que tu le demandes, ce n'est pas une blague.
Je m'installe à table dans l'espoir de pouvoir grappiller un peu de tranquillité ensuite. Sandra se penche vers moi pour chuchoter une question à l'oreille à laquelle je réponds par l'affirmative.
– Je le savais ! s'écrie-t-elle, joyeuse…
Comment imaginer que cette femme a plus de quarante ans et qu'elle est mère de deux enfants ? Avec une telle mentalité, aussi exubérante, on la croirait tout juste sortie du lycée.
– Vous avancez bien ? nous demande Will, visiblement un peu plus calme… Il semble même préoccupé.
Je lui demande la raison de son trouble et il nous explique que Bonnie et lui sont dans une impasse. Leurs deux suspects principaux sont morts, tous les deux à la même période. Alors, comment savoir lequel des deux est le coupable ?
Nous en discutons donc tous les six, reprenant leurs propres enquêtes point par point et ce… Jusqu'à tard dans la nuit. Je peux m'asseoir sur ma tranquillité, je suis crevée.
– Après, il y a quand même plus de trois mois entre les deux décès… c'est quand même beaucoup dans ce cas où votre tueur était aussi prolifique… Vérifiez qu'il ne manque pas une victime dans le dossier, sans quoi, le premier à avoir passé l'arme à gauche est sans doute votre coupable… Ou alors…
Le premier était mort dans un accident, le second s'était suicidé trois mois plus tard.
– Ou alors ils étaient complices. Ce qui expliquerait pourquoi les meurtres se sont arrêtés après le décès du premier…Le second s'est peut-être suicidé par peur de devoir assumer tout ça tout seul. – Ou par amour… soupir Bonnie… Elle a visiblement dépassé le troisième verre. – Qui sait ? je me tourne naturellement vers Ford pour lui demander son avis sur la question. Peut-être a-t-il vu quelque chose d'autre.
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Jeu 23 Nov - 17:00
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je souris de la voir muette à me fixer du regard. Je pouvais presque l’entendre penser ce qui me fit dresser une sourire de gamin. Sourire qui s’élargit en l’entendant me répondre en bafouillant. Je haussai une épaule en rigolant doucement.
- Pas ma faute si tu as l’esprit mal tourné…
Ouais comme si je ne l’avais pas moi-même tiens! Mais ça j’aimais la taquiner. On mangea notre repas et la conversation alla bon train, bon enfant et même jovial. Allant au stand pour récupérer les souvenirs pour les petits monstres de ma sœur, je fini par lui demander où elle voulait aller et elle me dit qu’elle voulait retourner à l’hôtel pour continuer les recherches et aussi affronter la bande. J’hochais la tête et la suivit à la voiture. On les rejoignit au bar et si eux était à la bière que je commandais un café. À peine assis, Sandra se pencha vers Taylor et celle-ci s’écria comme une gamine qu’elle le savait me faisant hausser un sourcil. Quand Will demanda si on avançait bien,je fronçais les sourcils en entendant son ton beaucoup trop préoccupé. Comprenant son trouble, je croisais les bras sur la table en l’écoutant et que Taylor posait les questions. Ouais bien si on voulais être tranquille c’était à remettre à plus tard visiblement. Il était tard et j’en étais à mon troisième café et je réfléchissais le plus vite que mon cerveau fatigué le permettait. J’écoutais leur théories, qui n’étaient pas si mauvaises en somme et quand Taylor se tourna vers moi, je la regardais un instant avant de me tourner vers Will. Il semblait fatigué et au bout de sa vie.
- Admettons qu’ils soient associés dans les crimes. vous pouvez vérifier s’il avait la même méthode. Il n’est pas rare qu’un “protégé” prenne parfois des…. comment dire… libertés. Est-ce qu’ils avaient le même style de victimes? Ils devaient avoir des voisins, de amis, des collègues de travail? Dans cet entourage là il doit bien avoir quelqu’un qui a vu quelque chose. Il y a un avantage avec le temps qui passe: Les langues se délient. Oui il peut avoir le risque qu’il ne se rappellent de rien mais on sait jamais. En trois mois, est-ce que le comportement du deuxième avait changé? Est-ce qu’il était plus méfiant, plus nerveux ou abattu? Pour le premier est-ce que vous êtes sûr que c’est vraiment un accident? Sa mort aurait ou être déguisé en accident.
Je regardais Will et Bonnie à tour de rôle et finit par me redresser en m’appuyant sur le dossier. J’étais claqué, je voulais juste aller prendre un bain et aller me coucher. Mon cerveau n’arrivait pas à réfléchir aussi rapidement que je voudrais. En me tournant vers Taylor, je vis bien que je n’étais pas le seul à être complètement claqué. Je posai ma main sur la sienne pour capter son regard.
- On va aller se coucher, on a assez bossé pour aujourd’hui.
- Sur le plancher je suppose? dit Bret sourire en coin
Je me tournai vers lui avec un sourire en coin et prit la main de la brunette. Tiens pour leur clouer le bec, j’embrassai Taylor. Pas un long baiser mais juste assez pour leur faire comprendre qu’on était ensemble.
- Oh mais… C’est pas vrai! s’exclama Bret
- Bonne nuit, on se revoit demain matin. je me tournai vers Taylor, Allez tu tombe de fatigue.
On quitta le bar et on monta à notre chambre. En arrivant,je posai le sac de souvenir sur une chaise et me débarrassai de mon veston et je jettai sur un dossier de chaise, dénouai ma cravate et déboutonnai les deux boutons de ma chemise. Je m’accroupi devant Taylor et relevai la tête vers elle en fouillant son regard.
- Je vais nous faire couler un bain, et ensuite massage. dis-je en gardant mon regard dans le sien.
Je me relevai et lui donnai un baiser sur le front allant préparer le bain. Juste se détendre tranquille dans un bain chaud et pas moussant malheureusement mais bon, au moins ça nous relaxerait. Je la laissai se glisser dans le bain et se caler contre moi. Je pris la débarbouillette et la savonnais doucement sans rien dire. Juste, profiter du moment.
- Toi tu réfléchi encore… dis-je doucement en tordant la débarbouillette pour faire glisser le savon de sa peau délicate. Allez dis-moi à quoi tu penses…
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Crédits : Lorène Barioz
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Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Ven 24 Nov - 16:32
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
Informations supplémentaires ici.
– On va aller se coucher, on a assez bossé pour aujourd’hui, lance soudainement Ford après avoir posé sa main sur la mienne.
Je le dévisage presque malgré moi tandis que Bret lui pose une question uniquement destinée à le provoquer… Je n'y prête guère attention en réalité. J'ai l'habitude de leurs petites plaisanteries et je sais que celle-ci est bien innocente et n'ira pas plus loin. Je me contente donc de lever les yeux au ciel, certaine que Phillip l'ignorera tout simplement… Mais non… Au lieu de cela, il m'embrasse. Un baiser certes bref, mais empreint d'une intention qui me déplaît fortement…
Je n'aime pas quand il agit ainsi. Quand il me balade comme une vulgaire poupée. Je ne dis rien, je le laisse faire et pourtant, à l'intérieur je fulmine.
– Toi tu réfléchis encore… affirme-t-il tout en me nettoyant le dos. Allez, dis-moi à quoi tu penses…
Silence. Je n'arrive tout simplement pas à m'exprimer. La colère qui remue empêche les phrases de se former. Les mots se bousculent et s'intensifient en se chargeant de nervosité. Je sais que dans ces cas-là, mieux vaut ne rien dire du tout…
Je n'aime pas cette manie qu'il a de prendre le contrôle sans réellement songer à ce que je peux penser… Non, décidément, je ne parviens toujours pas à digérer ce baiser. Je soupire et je quitte tout simplement la baignoire avant de m'enrouler dans une serviette. Je le laisse réfléchir… qu'il essaie de comprendre ce qui me contrarie. Je sais qu'il déteste ça. Je retourne dans la chambre, j'enfile mon pyjama et me glisse sous les draps.
J'ai un caractère compliqué. Je le sais et je l'assume. Mais mon caractère, il le connaît. Il sait suffisamment de choses sur moi pour comprendre ce qui me dérange aussi profondément. Ce n'est peut-être pas l'évidence même. Il lui faudra probablement réfléchir un peu… Mais je sais qu'il parviendra à le comprendre quitte à bouder quelques heures. Et puis, au pire, s'il ne le réalise pas de lui-même, je saurais tout aussi bien lui faire réaliser à quel point j'ai besoin de contrôler ou au moins de consentir à certaines choses très précises…
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