Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Sam 25 Nov - 18:29
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Elle ne parlait pas, restait silencieuse. Je supposais qu’elle réfléchissait encore à notre affaire mais au lieu de me répondre, elle soupira et sortit simplement du bain me jetant dans l’incompréhension totale. Je n’eus même pas eu le temps de l’interpeller qu’elle sortait de la salle de bain. Je soupirais longuement en m’appuyant sur le mur. Bon qu’est-ce que j’ai fait encore?! J’en avais marre de toujours faire attention et d’avoir l’impression de marcher sur des œufs. Je me lavais lentement pour tenter de calmer ma frustration mais je sens que je passerais une mauvaise nuit. Je m’essuyai et sortit pour m’habiller et je la vis dos à moi dans son pyjama me faisant comprendre qu’elle était en pétard contre moi. Je ne dis rien pinçant les lèvres fortement me demandant si j’allais dans le lit avec elle ou si je ne prenais pas la petite causeuse minuscule sur un mur.
- Si je comprends bien tu es officiellement avec moi mais juste comme TOI tu veux. dis-je plutôt calme, je te l’ai dit que moi je ne me cacherais pas.
Qu’elle se retourne ou pas je m’en fous, j’étais comme ça. quand j’aimais une femme j’étis entier, complet et je ne me cachais pas. Que se soit devant mes collègues ou non, quand j’aimais une femme je voulais que le monde entier le sache.
- Ça te va quand nos collègues ne sont pas là mais aussitôt que oui alors là! Faudrait que je me retienne? Je ne suis pas comme ça. Brent et Sandra se touchent se câline. Will et Bonnie se disent même des mots doux devant nous et un baiser de trois secondes te dérange? ajoutais-je les sourcils froncés d’incompréhension, mais comme toujours on fera comme tu veux.
Je pris la couverture sur le lit et préférai ne pas dormir dans le même lit. Tant qu’à mal dormir, autant être seul sur la petite causeuse trop dure. Je m’étendis comme je pouvais rabattant la couverture sur moi en lui disant un bref et sec bonne nuit. Je fixai le dossier attendant le sommeil mais sommeil et frustration n’allait pas ensemble et il me semble que ça me prenait une éternité. Je ne bougeais même pas parce que sérieusement, même si on ne l’aurait pas dit, ça aurait finir par se savoir. Donc maintenant ou plus tard ça dérange quoi? Oui je la connaissais bien mais elle me connaissait aussi. J’étais du genre démonstratif c’est pas comme si c’était une surprise! Je dormis que trop peu d’heures et je fini par me lever trop frustré de ma nuit de merde. J’attrapai mes dossiers et sortit de la chambre sans un mot. On devait bosser qu’elle dit, alors on allait bosser. J’allais m’installer à une table loin de tout le monde et me commandait un petit-déjeuner et un café fort. Je relu mes dossiers et mes notes, fit une recherche pour trouver les journalistes que je voulais interroger peut-être que nous aurions une piste. J’étais concentré dans mes papiers quand je vis Bret et Will s’asseoir devant moi avec un café. Je me relevais la tête de mes dossiers en les dévisageant tour à tour.
- Dure nuit? demanda Bret innocemment.
- J’ai juste mal dormi.
- Hum… mal dormi…
Je n’étais pas d’humeur. Je n’avais pas envie de me faire chier avec personne et encore moins avec ces deux zigotos.
- Tu as quelque chose à me demander Bret? Je bosse là.
- Bien non… c’est juste une conversation matinale…
- Tu m’excuseras mais je ne suis pas d’humeur à faire la conversation. J’ai des interrogatoires à prévoir.
Il hocha la tête lentement et me laissa tranquille lors que je fouillais pour trouver Gerald Thorton et Cherrylyn Gibson. Les deux demeuraient toujours à Miami, Gerald était à sa retraite et Cherrylyn elle bossait toujours comme journaliste au Miami Herald. Je fronçais les sourcils une petite seconde. Peut-être avait-elle connu Gerald? Je trouvais le numéro du premier rapidement et l’appelait. Il accepta de nous rencontrer aujourd’hui quand nous étions prêts. Pour la jeune femme se fut un peu plus compliqué et je me dû me rabattre à la contacter directement au journal. Si elle fut réticente au début, elle arrêta de parler quand je lui expliquai le but de mon appel. Elle accepta elle aussi de nous rencontrer, me donnant rendez-vous dans un petit café près du journal. Je refermai le dossier et le mit de côté pour finir mon petit-déjeuner tiède et boire lentement mon café tout aussi tiède. Ne restait qu’à attendre Taylor et qu’on bosse.
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Dim 26 Nov - 7:41
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Si je comprends bien tu es officiellement avec moi mais juste comme TOI tu veux. Je te l’ai dit que moi je ne me cacherais pas.
Son ton est calme, mais je peux totalement sentir sa frustration dans sa voix. Visiblement, il n'a toujours pas compris ce que je lui reproche puisqu'il fait fausse route. Néanmoins, il ne me laisse pas vraiment le temps de lui expliquer quoi que ce soit et s'empare de la couverture avant d'aller se "coucher" sur le sofa minuscule… C'est une mauvaise nuit qui s'annonce pour lui. Tant pis, je n'ai pas vraiment l'intention de lui expliquer les raisons de ma colère. Je n'aime pas sa réaction, même si, oui, c'est totalement hypocrite de ma part.
Je finis néanmoins par m'endormir… Au matin, j'attends qu'il quitte la chambre pour me lever à mon tour et commencer à me préparer. Je commande mon petit déjeuner via le service d'étage… Je gagne du temps comme je peux en sachant que je vais devoir passer toute la journée avec lui… Ça promet.
Au bout de plusieurs minutes, alors que je termine tout juste mon petit déjeuner, mon téléphone sonne… C'est Sandra, évidemment.
– Qu'est-ce qui vous arrive tous les deux ? Phillip fait la gueule en bas et toi tu te caches ? – Pas vraiment, je préfère seulement l'éviter encore un peu. – Vous êtes deux gamins… C'est quoi le problème ?
Puisque je n'ai franchement rien à perdre, je lui raconte tout. C'est facile de parler à Sandra. Elle écoute sans couper la parole et garde toujours son avis pour elle. C'est sans doute pour ça que je l'apprécie malgré son exubérance. Et je ne pèse pas mes mots… Je balance absolument tout.
– Je comprends… je l'entends soupirer puis gronder. Sauf que cette fois, les sons sont légèrement étouffés comme si elle a plaqué son téléphone contre ses vêtements. Phillip Ford, tu es un crétin ! Elle ne te reproche pas de nous avoir "signifié" votre mise en couple – d'autant plus qu'elle venait tout juste de me l'annoncer même si… plus discrètement que toi… Elle te reproche d'avoir agit comme un gamin possessif qui marquerait son territoire. Taylor est discrète, je ne sais pas si tu as remarqué...Donc maintenant, et ça vaut pour tous les deux, je vous invite à discuter en adultes parce que même si vous êtes encore un tout jeune couple, vous bossez aussi ensemble et il est hors de question que vos disputes de gosses empiètent sur votre travail! Donc toi, tu remontes dans cette chambre et vous me réglez ce problème immédiatement !
Et elle raccroche… Et moi, je reste sans voix. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'elle se mêle aussi ouvertement de notre guerre froide.
Je ne sais donc pas quoi faire… On a du boulot. Des interrogatoires à mener, une enquête à élucider… et très peu de temps pour tout ça. Nous n'avons pas de temps à perdre avec ce genre de conneries…
Je soupire en me demandant si ce sera TOUJOURS comme ça avec lui. Sans doute… Nous n'avons jamais été fichus de nous entendre. Cela se termine constamment par une dispute. Est-ce donc une erreur de nous mettre en couple ? Même si on s'aime… cela ne suffit pas toujours…
Enfin… J'ai beau penser tout ça, je sais pertinemment que je ne lui résisterai pas bien longtemps. C'est une relation des plus étranges que nous avons, lui et moi.
Je file dans la salle de bain pour finir de m'habiller. S'il doit écouter Sandra, cela lui laisse donc le temps de monter… Sinon je descendrai une fois prête…
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Dim 26 Nov - 22:38
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’étais à finir mon petit-déjeuner tranquille et respirer par le nez et justement me calmer pour être aimable avec Taylor et discuter ensuite… ou vice versa. Enfin j’avais vraiment l’intention d'éclaircir ce point avec elle. Cependant aussi peu que je me calmai aussi vite disparu quand Sandra m’interpella de mon nom complet en me disant en prime que j’étais un crétin. Ah bien… Merci! Cependant quand elle enchaîna, je sentis l’agacement profond monter en moi. Elle voulait être discrète et voilà que sa pote venait de le gueuler devant tout le monde. Bravo! C’est une putin idée de génie ça! Je pinçais les lèvres et croisais les bras dardant mon regard bleu clair sur elle. Nos disputes n’avaient jamais empiéter sur notre boulot, on avait toujours été professionnels. Je ne bougeais pas les bras toujours croisés sur moi, l'agacement me brûlant le fond du ventre. Je savais fort bien que si j’allais là maintenant dans la chambre, dans l’état où j’étais c’est Taylor allait écoper et ce n’est pas ce que je voulais.
- Alors tu attends quoi?
- De me calmer. J’avais bien commencé mais tu as bien tout foutu en l’air.
Elle ouvrit la bouche pour protester mais je ramassais tout mon bazar et en passant à côté d’elle, je m’appuvai sur la table et plantai mon regard dans le sien.
- Tu as bien dit que Taylor était discrète? Maintenant tout le monde est au courant de notre différend. Je te remercie pour ta discrétion. Oh autre chose, nos disputes n’ont jamais empêcher d’agir en flic professionnel. Je suis peut-être un gamin possessif et crétin, mais je sais régler mes choses comme il se doit et avec la personne concernée. Bonne journée.
Je quittai le resto et tirai mon téléphone de ma poche pour lui dire que je l’attendais à la voiture mais je me ravisais en grognant de mécontentement. Je montai à la chambre et entrai sans rien dire, de toute façon il n’y avait pas mille personnes avec la clé de la chambre. Je posais mes dossiers sur la table et m’appuyais les fesses sur la table et croisais les bras. Quand je la vit arriver je pris une inspiration.
- Un gamin possessif? Sérieusement? C’est ce que tu penses de moi?
Bon… flop total pour une discussion calme. Je me mordis la lèvre fortement pour éviter que je lui lance encore des trucs aussi débiles. Encore cette insulte de merde! Gamin. À croire que je n’étais qu’un putin de gamin à ses yeux sur qui on devait taper sur les doigts sans cesse. J’en avais marre qu’on me le remette sur la gueule à chaque fois. Ayant détourné le regard pour reprendre mes sens et être plus enclin à discuter je dus prendre plusieurs respirations profondes avant de daigner la regarder.
- Tu attends quoi de moi? Que je sois un mec tout doux et docile? dis-je plus calmement en fouillant son regard, Discret ok mais je ne suis pas comme ça Taylor. Je ne l’ai jamais été. Je n'ai mêmepas dit à ma famille qu'on était ensemble et toi tu l'as dit à la tienne?
Je ne savais plus comment le dire,comment l’expliquer mais à chaque fois c’était à recommencer. Je voulais bien m’adapter mais je ne pouvais pas changer ma nature profonde quand même!
- Écoute…je me passai une main au visage, j’ai toujours fait attention, j’ai toujours tenté de repousser ceux qui voulait trop en savoir sur toi. Je sais tu vas me le dire encore tu n’as pas besoin d’un mec qui te protège et je ne sais quoi encore mais je suis ce genre de type. On m’a élévé comme ça,je suis comme ça depuis tout gamin ça ne changera pas à mon âge. Quand j’aime Taylor, moi je veux que la Terre entière le sache. J’ai envie que les gens voient comment je suis heureux avec quelqu’un. Ce n’est pas de l’égoïsme,ce n’est pas faire de toi un trophée c’est juste… je haussai les épaules, normal.
J’étais toujours appuyé sur la table, les bras croisés mais merde que je détestais quand on se disputaient pour des conneries pareilles!
- Hier, on avait fini de bosser, et je me suis dit que c’était la réponse parfaite pour faire taire cette bande de fouine. C’était peut-être con mais… pour une micro seconde, juste une petite seconde je me suis senti moi-même.
Elle savait qu’elle avait un pouvoir cette femme? Son air de poupée arrivait à chaque fois à me calmer. Juste savoir que je l’avais blessé me rongeait de l’intérieur. Elle me connaissait, elle savait qu’en temps normal jamais je n’aurais fait ça.
- Alors je te le redemande, tu attends quoi de moi?
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Lun 27 Nov - 6:21
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
Informations supplémentaires ici.
J'enfile mes boucles d'oreilles en sortant de la salle de bain. Je suis prête à partir, il faut simplement que je récupère mes affaires… Quand j'arrive dans la chambre, une silhouette sombre me fait sursauter… Je n'ai pas entendu la porte de la chambre… Depuis quand est-il là ?
– Un gamin possessif? Sérieusement? C’est ce que tu penses de moi? Je soupire. – Ce sont les mots de Sandra, pas les miens. C'est ce qui arrive quand les gens se mêlent des histoires des autres.
Je vois qu'il est en colère, mais se contient encore, tant mieux. Pour ma part, la colère m'a délaissé durant la nuit. Elle reviendra, c'est sûr, si on l'appelle, mais pour l'instant, elle me fiche la paix.
–Tu attends quoi de moi? Que je sois un mec tout doux et docile? me demande-t-il en me dévisageant. Discret ok, mais je ne suis pas comme ça Taylor. Je ne l’ai jamais été. Je n'ai même pas dit à ma famille qu'on était ensemble et toi tu l'as dit à la tienne?
Que viennent donc faire nos familles dans cette histoire ? On est ensemble depuis quoi… deux jours !
– De la pudeur. Voilà ce que je demande. Je t'aime et j'adore t'embrasser. Je pourrais même y passer toute une journée. MAIS à ce moment-là, devant eux, je ne voulais pas de ce baiser. C'est tout.
J'essaie de garder le reste de côté pour éviter de faire appel à ma colère mais… peine perdue. Il a prononcé une trop grande connerie pour simplement l'ignorer.
– Un mec doux et docile ? Pardon ? Je peux savoir d'où te vient ce raisonnement ? Si c'était ce que j'attendais, je ne serais jamais tombée amoureuse de toi, donc ce genre de bêtise, t'es bien mignon mais tu t'assoies dessus.
Je prends une profonde inspiration… Je ne dois surtout pas m'énerver. La journée vient tout juste de commencer et nous devons travailler ensemble juste après…
– Écoute, j’ai toujours tenté de repousser ceux qui voulait trop en savoir sur toi. Je sais tu vas me le dire encore tu n’as pas besoin d’un mec qui te protège et je ne sais quoi encore mais je suis ce genre de type. On m’a élévé comme ça, je suis comme ça depuis tout gamin ça ne changera pas à mon âge. Quand j’aime Taylor, moi je veux que la Terre entière le sache. J’ai envie que les gens voient comment je suis heureux avec quelqu’un. Ce n’est pas de l’égoïsme ,ce n’est pas faire de toi un trophée c’est juste…normal.
– Ok… Donc ce que moi je ressens et ma nature, on s'en cogne alors ? je pouffe. C'est bien d'essayer de me protéger des autres. Mais… merde… "Charité bien ordonnée commence par soi-même" !
Je soupire, encore. Je ferme les yeux … Je dois à tout prix me calmer. Je ne veux pas me disputer avec lui, je déteste ça. Et pourtant, c'est régulier et systématique. On a toujours communiqué ainsi, lui et moi… Mais, combien de temps allons-nous pouvoir le supporter ?
– Visiblement, tu ne comprends pas ce que je te reproche, du coup, je vais utiliser une comparaison des plus disproportionnée pour illustrer la chose, dis-je en me rapprochant. Tu dis que ce baiser était, pour toi, la réponse parfaite pour les faire taire… D'accord, c'est ton point de vue… Du miens, c'est comme si tu m'avais baisé, sans me demander mon avis, sur la table devant eux.
J'aurai peut-être dû préciser aussi que la comparaison serait crue… Mais j'espère que cette claque graphique pourra lui ouvrir les yeux sur ce que j'ai pu ressentir à ce moment-là.
– Alors, effectivement, il ne s'agissait que d'un baiser et il était même plutôt prude. Mais à mes yeux, il était déplacé et je ne l'ai pas du tout apprécié. La seule personne que tu as fait taire avec ça, c'est moi.
Je soupire pour la… Je-ne-sais-combien-de-fois. En réalité, cette conversation me rend plus triste qu'autre chose. Elle met en évidence nos différences et je commence à craindre leur importance.
– J'attends de toi que tu cesses de dire que tu me comprends et que tu commences à réellement essayer de me comprendre. J'attends de toi que tu me respectes et que tu acceptes que je n'aime pas certaines choses… Même si ta vision de la normalité est différente de la mienne… Mais si tu estimes que je t'en demande trop, j'attends de toi que tu me le dises ici et maintenant… Parce que je ne pourrais jamais faire de compromis sur ça. Même si je t'aime comme une folle… Je n'ai pas besoin que le monde entier le sache tant que toi tu en as conscience. Je me fiche du reste du monde.
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Lun 27 Nov - 7:47
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
C’est les mots de Sandra… Pfff…. ouais c’est ça! Comme si elle ne me l’avait jamais dit tiens! Connerie. De la pudeur… mais merde! On est ensemble ça dérange quoi que je la tienne par la main ou que je me montre plus… disons attentionné à son égard? Surtout quand on fini de bosser! Elle ne voulait pas de ce baiser, c’est bon ça va j’ai compris! J’ai agi en gros débile que je suis! Pas besoin de me le ramener sur la gueule non plus! Mais je tenais mes lèvres closes, valait mieux. Elle réagit quand elle me demanda d’où je tenais que je sois doux et docile. Bien je sais pas…. peut-être en me demandant de la pudeur tiens! Je pris une grande inspiration et à ce rythme si on continuait ainsi elle et moi on allait vider cette chambre d’air respirable. Je lui expliquai que j’avais toujours été comme ça que c’était normal de se sentir un peu euphorique, emporté par les sentiments au début. Je roulai des yeux en soupirant.
- C’est pas ce que j’ai dit Taylor….
Je ne me suis jamais foutu de ses sentiments. Je ne les comprends pas parce qu’elle reste toujours dans le vague putin! Déjà qu’une femme est difficile à comprendre si elle rajoutait un level de difficulté de plus j’allais devenir dingue à force. Se rapprochant de moi pour m’expliquer sa comparaison, je sentis mon souffle se couper. Bah voilà! C’est pas si compliqué d’être clair merde! Quoique la comparaison… c’était assez clash en fait. Encore heureux que je ne lui ai pas malaxé le postérieur en prime! Je baissai le regard ne sachant pas trop quoi penser ou faire de cette information. Quand elle me dit qu’elle attendait de moi que je la comprenne réellement, je relevais mon regard vers elle. Et elle pensait que je faisais quoi putin?! J’ai été des mois à justement tenter de la comprendre avec le peu qu’elle me disait. Enfin, si on passe outre son histoire de kidnapping. Je ne dis rien me contentant de la regarder en silence. Elle ne me demandait pas d’être doux et docile hein? Et elle faisait quoi là? Elle me demandait justement d’être tout le contraire de ce que j’étais. Je me redressais en avalant difficilement.
- Tu aurais pu me dire tout ça hier soir et être aussi clair que maintenant. J’aurais compris. je fouillais ses prunelles un long moment, Tu penses vraiment que je n’essaie pas de te comprendre? Tu penses que je faisais quoi pendant des mois avant que tu t’en ailles? J’essayais justement de savoir ce qui se passait dans ta tête, ce que tu ne me disais pas et qu’il aurait fallu que je devine. C’est ça que j’essayais de faire.
Je soufflais fortement en baissant le regard et mettant les mains dans mes poches pour bien choisir mes mots.
- Peut-être que tu n’as pas besoin que la Terre entière ai besoin de savoir comment je t’aime, dis-je en relevant le regard vers elle, mais moi j’ai besoin que ma famille sache que j’ai une femme bien dans ma vie. J’ai envie que mes potes le sachent aussi je sais pas c’est… comme ça.
Je me laissai tomber dans une chaise en regardant dehors les doigts sur les lèvres. Est-ce que j’étais prêt à faire tout ça? Oui c’est sûr mais chassez le naturel il revient au galop qu’ils disent. Elle ne pouvait pas être une femme normale? Non en fait c’est ça qui m’attirait en fait, le fait qu’elle ne soit pas comme les autres. Qu’elle me tienne tête, qu’elle ait son caractère fort et bien affirmé. Qu’elle me remette à ma place quand il le fallait mais pas trois plombes plus tard! Je tournais ma tête vers elle encore une fois et poussai un soupir.
- Tu sais bien que je vais faire des efforts. dis-je d’un ton calme, Mais toi aussi tu devras en faire. Je te demande pas de me rouler des pelles à tout vent mais un geste affectueux une fois de temps en temps. Pas grand chose, juste… je sais pas un geste, un regard, un sourire… Et quand je fais quelque chose qui te déplaît… putin dis-le tout de suite. Pas trois siècles plus tard, je veux bien te comprendre mais si tu ne dis rien, que tu gardes tout dans ta petite tête… on y arrivera pas Taylor. Si on fait chacun un petit bout on devrait arriver à un bon compromis tu ne penses pas?
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Lun 27 Nov - 8:54
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Tu aurais pu me dire tout ça hier soir et être aussi clair que maintenant. J’aurais compris. – Hm… Non, crois-moi, valais mieux que je me la ferme hier soir.
Mes émotions "fortes" ont plutôt tendance à être "intenses". C'est déjà un miracle selon moi d'avoir pu rester si calme avec la tempête qui se déchaînait à l'intérieur. De mémoire, il a pourtant assisté à l'une de mes crises de nerfs. C'est même lui qui m'a empêché de déraper davantage. Autant dire que ce n'est pas quelque chose que je voudrais voir arriver avec lui. Ma deuxième option avait été de partir, quelques heures… Mais j'ai tout de même eu la présence d'esprit de rester dans la chambre. Je ne voulais pas non plus le blesser en claquant la porte. Pas après avoir disparu pendant un an.
– Peut-être que tu n’as pas besoin que la Terre entière ai besoin de savoir comment je t’aime, mais moi j’ai besoin que ma famille sache que j’ai une femme bien dans ma vie. J’ai envie que mes potes le sachent aussi je sais pas c’est… comme ça. – Il suffit de leur annoncer … Inutile de me rouler des pelles devant eux pour ça…
Je ne comprends pas vraiment ce qu'il me raconte. Je ne vois pas de lien entre le fait de mettre ses proches au courant de notre relation et les démonstrations publiques. Après tout, on m'a toujours dit que seules les personnes vulgaires se laissent aller à de telles représentations… Je peux d'ailleurs affirmer que si l'envie lui prend de m'embrasser devant mon père, il risque fort d'être très mal accueillit par ce dernier. Chez moi, on tolère les bisous sur la joue, le front ou le fait de se tenir la main… Le reste se doit de rester privé.
Je ne bouge pas d'un pouce tandis qu'il se laisse choir sur une chaise. Je sais que je suis une personne difficile à vivre, malgré les efforts que je fournis pourtant chaque jour… Même si, selon lui, je devais encore en faire davantage.
– Phillip… Tu sais que le simple fait d'être en couple avec quelqu'un n'est pas vraiment une chose naturelle pour moi ? Pourtant, on est ensemble. Je n'aime pas les démonstrations d'affection publique, pourtant, je te rends tes baisers dans la rue ou même au restaurant… Quand tu me prends la main, je serre la tienne… Alors même que nous portons toujours nos badges sur nous. Des efforts, j'en fais déjà, bien plus que tu ne peux l'imaginer … Comme le fait de me contrôler quand je suis en colère, même si ça signifie de ne pas pourvoir te dire tout de suite ce qui me déplaît vraiment…
Je soupire avant de repousser une mèche de cheveux de mon front. Je ne sais pas comment lui faire comprendre à quel point tout ça n'est pas si facile pour moi.
– Malgré tout, je le fais… Parce que je t'aime et que je ne veux pas te blesser et encore moins te voir partir. Je sais que je ne suis pas quelqu'un de facile à vivre. J'ai une tonne de défauts et autant de traumatismes… Mais bon sang, tout, absolument tout exige des efforts de ma part…Je mène un combat perpétuel contre moi-même et c'est pour ça que je me montre aussi peu tolérante envers toi.
Avant lui, je ne voulais pas être en couple. J'ai même tout fait pour le fuir avant de réellement décamper. Je suis triste de réaliser qu'il n'a toujours pas réalisé à quel point tout ça, toutes ces nouveautés sont difficiles à appréhender pour moi. Je suis persuadée qu'avec le temps, tout deviendra plus simple et plus naturel, mais pour l'heure, je dois encore lutter contre ma propre nature complexe et solitaire et pour cela, j'ai clairement besoin de son aide.
– Et si on se contentait de prouver nos sentiments l'un à l'autre ? Visiblement, y'a déjà beaucoup à faire… je murmure à son oreille tout en m'installant sur ses genoux.
Je lui souris tendrement avant de déposer une dizaine de baisers sur ses joues, ses mâchoires avant de venir m'emparer de ses lèvres. Le travail nous attends, nous n'avons pas vraiment le temps de nous épancher davantage… Mais je ne résiste pourtant pas à l'envie de le découvrir… J'embrasse sa gorge alors que je retire sa cravate pour ouvrir, un à un, les boutons de sa chemise. Je veux juste toucher sa peau… Seulement ça…
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Lun 27 Nov - 17:31
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Bon ok, il valait mieux qu’elle se taise… mais ça reste que j’ai quand même passé une nuit de merde et que j’avais été dans l’incompréhension totale ce qui n’était pas mieux. Ne jamais se coucher en colère disaient mes parents, ça allait être un putin de travail! Mais quelle vie de couple était facile? Peut-être est-ce moi qui en demandait trop? Ou j’étais trop passionné pour elle? J’en sais rien mais j’ai quand même vu mes parents démontrer leur affection seuls avec nous ou devant les gens, et de mémoire ça me faisait rêver. Haut comme trois pommes je les voyais le regard plein d’amour, des gestes affectueux, un sourire, un baiser. Je me disais que c’était ça que je voulais quand je serais plus vieux. Ma mère avait toujours été une personne calme mais il arrivait que mon père doive la calmer si sa nervosité montait en flèche. Peut-être étais-ce que j’étais trop exigeant. Je lui demandais de faire un petit bout de chemin mais quand elle parla, s’expliqua je devais constater qu’elle en faisait déjà bien plus qu’il y a un an. Moi et ma satanée habitude de voir tout le monde sans traumatismes aussi! Elle n’avait pas tort quelque part, elle partait de loin et lentement elle émergeait du trou profond où elle avait été. Elle baissait lentement les barrières qu’elle avait érigées autour d’elle, je devais juste être patient. Compréhensif et surtout arrêter de prendre pour acquis qu’elle était comme moi… enfin comme moi… disons “normale”. Cette femme avait indéniablement un pouvoir magique qu’elle ne soupçconnait même pas! Je m’en voulais de l’avoir blessé et juste qu’elle le mette en mots, fit augmenter ma culpabilité.
- Je suis désolé, c’est vrai que tu reviens de loin et… je ne sais pas je devais prendre pour acquis que tout était réglé.
Je comprenais aussi qu’elle se montre plus exigeante envers moi alors qu’elle devait m’en avoir dit bien plus que la plupart des gens qui l’avaient entouré en un an. Je ne voulais pas la perdre parce que j’avais été trop stupide à ne pas essayer de la comprendre. Je ne voulais pas la perdre point. C’était peut-être idiot mais je sentais qu’elle était la femme de ma vie, cependant je n’étais pas assez stupide pour lui dire maintenant! Elle allait flipper sa vie c’est clair. Malgré une année difficile ou j’ai tout fais pour l’oublier je devais bien admettre que personne ne lui était arrivé à la cheville. Me murmurant à l’oreille qu’on pourrait se contenter de prouver nos sentiment et en prime s’asseoir sur mes genoux, je répondis à son sourire et… Elle me couvrit de baisers. La traître! Elle ne jouait pas fair-play là! Retirant ma cravate et déboutonnant ma chemise, je pressai un peu plus mes lèvres aux siennes. Ma main se posa sur sa hanche et glissa sur sa cuisse ou mes doigts se serrèrent doucement sur celle-ci. Je relâchais ses lèvres déviant sur son cou délicat, mordillant son oreille au passage avant de remonter mon regard dans le sien.
- Ça c’est déloyal, et si on arrête pas… je risque de froisser tes vêtements et tout te décoiffer…
Je ne suis qu’un homme en fait! Je posai ma main sur sa joue et mon pouce alla caresser ses lèvres roses, mon regard se perdant dans le sien. Ce que je voyais dans son regard, c’est ça que je voulais voir tout le temps. Je n’étais pas stupide, clairement on allait avoir des prise de becs c’est même écrit dans le ciel, mais si je pouvaisvoir plus de douceur et d’amour que de colère alors je sais que je ne serais pas si mal. En fait Taylor faisait le forte, la femme inébranlable mais elle était aussi fragile que le cristal et le moindre faux-pas la briserait. Je restais un long moment sans rien dire me contentant de la regarder, lire son regard et je ne pus m’empêcher de sourire doucement. Elle avait les plus beaux yeux du monde! J’aimais me perdre dedans et juste me laisser noyer.
- J’aime bien mieux tes yeux aussi verts que foncés comme ils étaient hier…
Je lui souris doucement et retournai l’embrasser mais plus tendre, plus doucement et sentir sa main chaude sur ma peau faisait accélérer mon coeur. Elle était la seule qui arrivait à l’emballer comme un cheval fou.
- J’aimerais bien qu’on se prouve nos sentiments mais malheureusement… on a du boulot et j’ai un journaliste à rencontrer. dis-je en posant ma main sur la sienne qui était sur mon torse, C’est moi le casse-pied ce matin. Allez debout vilaine fille.
Je la laissai se lever et remit de l’ordre dans ma tenue et allant devant le miroir pour renouer ma cravate.
- Au fait, ça te dis de les tourner en bourriques un peu? dis-je sur un ton taquin, ce ton qu’elle aimait moyen. Une fois terminé je me tournai vers elle avec un sourire espiègle, Tu sais question qu’ils nous foutent la paix? Je n’ai pas vraiment aimé que Sandra me dise quoi faire alors que je le savais. Enfin… je peux très bien jouer le mec encore agacé…
Ok… c’était complètement stupide et gamin mais je détestais que quelqu’un me dise quoi faire, comment le faire et quand le faire. J’avais toujours pris mes responsabilités, j’avais toujours assumé quand je faisais des merdes alors je n’avais pas besoin que quelqu’un me traite en gamin.
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Arthécate
Lun 27 Nov - 20:56
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– Hm… C'est vrai, dis-je en bondissant presque en arrière. Au boulot donc.
Bon, ça me déplaît comme dénouement, mais il a raison, nous sommes ici pour bosser… Et du boulot, on en a. Assez pour nous tenir occupés pour le reste de notre séjour. Alors je rajuste ma propre tenue, ma "coiffure" avant de récupérer mon sac. C'est là que Ford soumet sa nouvelle idée…
– Alors, tu ne veux pas qu'on te traite de gamin, mais… Tu veilles à te comporter comme l'un d'eux, je récapitule en haussant un sourcil perplexe. Tu joueras tout seul… Moi je suis bien trop vilaine pour ça, j'ajoute d'un ton bien plus taquin.
Pour gagner du temps, l'on décide de se séparer pour la journée, nous avons tous deux beaucoup à faire. J'ai obtenu un rendez-vous avec Buster Eaton et Jocelyne Jewel, tous deux journalistes pour le Daily News, aujourd'hui à la retraite. Je me dirige donc vers le café dans lequel devait avoir lieu notre entrevue. Eaton enquêtait sur l'incendie du théâtre tandis que Jewel ainsi qu'un collègue aujourd'hui décédé, bossaient sur l'affaire de meurtres. Étonnement, les deux n'avaient jamais fait le rapprochement entre les deux affaires, mais me fournissent tout de même tout un tas de documents forts intéressants.
– Ce n'est notifié nulle part puisque la police nous a demandé de garder le silence à l'époque, déclare Eaton. Mais le corps d'une jeune femme a été découvert après l'incendie. Les employés du théâtre pensaient qu'il s'agissait de l'une de leur collègue… Je dois avoir son nom par ici.
Je sais que ce n'est pas notre coupable. Enfin, si l'on suppose qu'il s'agit bien de l'auteur du fameux roman… Mais, tout de même, les battements de mon cœur s'accélèrent…
– Là… Alana Lopez. – Alana Lopez ? ce nom ne me dit rien du tout… En tout cas, il ne fait pas partie de la liste d'anagramme dressée par Ford… – Oui, c'était l'une des costumières. Elle venait de la Nouvelle Orléans et… – Nouvelle Orléans ? – Oui, tout à fait.
Ça… Ça nous fait déjà un point commun avec le personnage décrit par Perez… Sauf que, ça ne colle pas avec ma théorie de base. Si Perez et Lopez sont une seule et même personne, comment expliquer qu'Alana ait été retrouvée calcinée dans un théâtre incendiée ? À moins que…
– Vous dites que les employés "pensaient" qu'il s'agissait de l'une de leur collègue… Mais y avait-il une preuve ? – Pas vraiment, le corps retrouvé appartenait bien à une femme… Mais il était dans un état déplorable… Et comme Alana Lopez manquait à l'appel, je suppose que le personnel en a déduit qu'il s'agissait d'elle. – Je vois… De quand date l'incendie exactement ? – Du 12 avril 1976… – Et de quand date le dernier meurtre ? je demande à Jocelyne. – Du 21 mars de la même année.
Mon sourire s'étire alors… Voilà une piste intéressante…
Je les remercie tous les deux avant de téléphoner à Phil pour lui raconter tout ceci. L'on se donne rendez-vous à l'hôtel pour discuter plus posément… En attendant son retour, j'ai un tas de nouveaux documents à éplucher.
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Mar 28 Nov - 4:43
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’aurais mille fois mieux aimé la départir de ses vêtements mais je n’avais pas beaucoup de temps pour parler à mes deux journalistes. Remettant de l’ordre dans ma tenue, je lui fis part de mon idée et bien sûr elle refusa le contraire m’aurait étonné.
- Ce n’est pas gamin, c’est leur remettre sur le nez leur tendance à se fourrer le nez partout. dis-je le plus sérieusement du monde, cependant je roulai des yeux en voyant son regard. Bon ok pour me foutre de leur gueule aussi mais… il me semble que c’est un côté de moi que tu aimes et qui t’a fait craquer non? je me rapprochai d’elle en haussant un sourcil en entendant la suite sur un ton taquin, tu es ma vilaine fille.
Je lui fis un clin d'œil et comme convenu on se sépara pour gagner du temps. Je rencontrai Gerald chez-lui et c’était un homme gentil et souriant. Quand je lui parlai de ma visite il poussa un soupir long comme sa vie et croisa ses mains sur la table. Il avait enquêté sur l’incendie du théâtre et il avait fait une série d’articles sur cet incendie, avait fait aller ses contacts et il me fit signe d’attendre et alla chercher une boîte.
- Il y avait quelque chose de pas net avec cet incendie. Flair de journaliste ou instinct je ne sais pas mais on a trouvé un corps dans les décombres. Les employés étaient certains que c’était un employé mais la police a fait pression sur plusieurs journaux de la région pour qu’on ne sorte pas cette information.
- Personne n’a demandé pourquoi?
- Ah mais si! On a bien tenté mais on nous as sortit l’excuse de “élément d’enquête”. Je n’y croyais qu’à moitié, c'est l’excuse qu’ils servent toujours, sans vous insulter agent Ford.
Ouais il arrivait souvent qu’on dise ça mais en général on promettait des infos exclusives ensuite. Pas eux. Juste ne pas publier l’article et qu’ils se tiennent tranquille.
- Ah! Voilà! C’est l’article que je n’ai jamais publié. dit-il en le glissant vers moi
Je le pris et le parcourut rapidement et fronçais les sourcils en voyant le nom d’Alana Lopez. je tirais la feuille pliée de mes poches de veston et parcouru ma liste d'anagrammes et il n’y était pas. Alana Lopez… Je relevai le regard vers lui et il m’expliqua qu’elle était costumière et originaire de la Nouvelle-Orléans.
- Vous connaissez le livre “La mort en vert”?
- Non ça ne me dit rien.
Je le remerciai de son temps et avant que je quitte il me tendit la boîte en me disant de piger dedans si ça pouvait aider à l’enquête. Je lui promis de lui retourner la boîte aussitôt que j’en aurais fini. Mon téléphone sonna et je compris rapidement que nous avions la même piste. Je lui dis que je voyais l’autre journaliste et que j’irais la rejoindre aussitôt. Cherrylyn était une femme magnifique! Belle, gracieuse, bien mise et je vous assure qu’elle ne faisait pas sa soixantaine avancée. Comme pour Gerald elle avait couvert la pièce de théâtre mais ensuite l’université l’avait mis sur une série d’article sur l’incendie. Même eux eurent de la pression de ne pas publier le nom de la victime.
- Vous avez déjà vu Alana?
- Oh bien sûr! Comme j’étais étudiante, j’avais un peu plus de passe droit que les journalistes des grands journaux.
- Vous pouvez me la décrire?
- Une belle femme, aux yeux noirs et de grand cils. La peau… un peu mate et olivâtre.
- Comme une hispanique?
- Oui mais je pense que c’était un métissage en fait. Elle avait un accent adorable et chantant. Mais elle était un peu bizarre en fait.
- Bizarre comment?
- Je ne saurais trop dire. Très discrète, elle parlait très peu. Elle répondait à la question simplement sans renchérir. Je ne me sentais pas bien près d’elle, c’est difficile à expliquer.
- Ses cheveux, quelle couleur?
- De longs cheveux noirs brillant. J’étais jalouse de sa chevelure.
Les cheveux noirs… est-ce que c’était la première victime de notre tueur ou elle s'était fait passé pour morte? Elle non plus elle ne connaissait pas le livre, sans grand étonnement. Je la remerciai elle aussi et me dirigeai vers l'hôtel et rejoignit Taylor. Je posai la boîte sur la table et lui tendit l’article que Gerald m’avait donnée lui disant qu’il nous vit donné l'autorisation de fouiller dedans.
- L’entrevue avec Cherrylyn était…passionnante! Écoute ça!
Je pris mon enregistreur et appui sur “play” et la laissai écouter. Quand ce fut terminé j’arrêtais l’enregistrement et plantai mon regard dans le sien.
- Alors tu en penses quoi?
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Arthécate
Mar 28 Nov - 15:24
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
Informations supplémentaires ici.
Je passe les minutes suivants l'arrivée de Phil à écouter l'enregistrement de son entrevue avant de lire une partie des documents qu'il a rapportés. Il y a énormément de similitudes entre les éléments qu'il a recueilli et les miens. Je lui laisse d'ailleurs la possibilité de s'en rendre compte par lui-même en lui désignant mes propres échantillons d'enquête. Je ne peux m'empêcher de sourire… Nous voyons finalement le bout.
– J'en pense que le corps retrouvé n'est pas celui d'Alana… Je miserai plutôt sur sa toute dernière victime avant qu'elle ne disparaisse de la circulation…
A l'évidence, Alana Lopez est notre Alban Perez. Reste donc à savoir ce qu'elle est devenue après son départ de Miami… Où est-elle allée ? A-t-elle continué de tuer ?
Je finis par repousser tous les documents qui se trouvent devant moi. J'en ai assez fait pour la journée… Cette partie de l'enquête s'achève sur une ouverture…
– Il faut continuer de suivre la piste d'Alana. Elle a forcément dû prendre une autre identité puisqu'elle a fait croire à sa mort… J'en suis tout bonnement persuadée.
C'est peut-être un peu bête de penser ainsi quand le seul élément qui confirme mes propos est un livre publié une décennie plus tard…
– La maison d'édition n'existe plus, mais il doit bien rester des archives quelque part. Il y a forcément des informations sur leurs auteurs et… Peut-être que Alban Perez a écrit d'autres ouvrages après celui-ci…
D'autres livres décrivant possiblement d'autres crimes… Peut-être même a-t-elle utilisé d'autres pseudonymes… Quoiqu'il en soit, rien n'est encore terminé. Mais pour l'heure, j'en ai marre. J'ai faim et je suis fatiguée. J'ai besoin de me changer les idées.
– Restaurant ou service d'étage ? Je te laisse le choix cette fois.
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