J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je n’étais pas certain si le surnom employé elle aimerait mais je l’avait sorti simplement, comme si tout était normal et il semblait bien passer même qu’elle m’en trouva un autre me faisant rire doucement. Au moins ce n’était pas mon “gros ours”. J’aimais bien, c'était différent. C’était même mignon. Pas que je n’aimais pas les chéris, mon amour ou mon coeur mais celui-ci était… plus personnel. Peut-être même que même moi je le dirais bien dans le confort de notre petit chez-nous. C’est à ce moment que je me rendis compte que je n’en avais pas utiliser vraiment avec Cheryl. Peut-être mon coeur… oui quelques fois mais je pense que c’était surtout pour amoindrir la crise qui s’en venait. Mais Jane c’était… facile, différent et même rassurant d’être avec elle. Les yeux toujours clos, le sourire du bienheureux sur le visage, elle coupa cet instant, mes doigts se figeant par la même occasion.
- Dans quelques jours oui. Le temps qu’on soit bien installé et qu’on trouve quelque chose à leur cuisiner. Puis l’argenterie… je crois qu’il faudra en acheter, si tu veux la faire reluire toutes les semaines. tu as le chic pour nous ramener sur terre toi. dis-je doucement avec un petit sourire
Hors de question que je frotte de l’argenterie. J’avais trop vu la femme de ménage soupirer quand c’était dans ses tâches de la journée. Parfois je l’aidais parce que je la trouvais vraiment gentille, enfin je l’aidais quand je savais mes parents partis et que la nounou me laissait être un gamin. Je refermai un bras sur elle déposant un baiser sur sa tête alors qu’elle m’informa qu’elle avait pris nos billets ainsi que des places pour la comédie musicale “Flash”. Pendant un instant je ne dis rien pour finalement aller chercher le regard de Jane en haussant un sourcil.
- Tu te fous de moi… ils ont fait une comédie musicale sur Flash? dis-je surpris, Dis-moi que tu t’es trompé et que c’est Flashdance…
Là c’est clair que nous allons en avoir pour des mois à en entendre parler! Malgré tout, même si c’était pénible pour les adultes, si Max aimait, je me taperais toutes les comédie musicale du monde pour lui.
- Il va être fou de joie. Mais tu sais qu’on va en avoir pour des mois à l’entendre parler de ça. dis-je en m’étirant vers elle, mais c’est pour ça que je t’aime.
Comme promis on était maintenant dans notre maison, enfin tout installé, les meubles en place, les cartons défait et Max était heureux de prendre le bus pour aller à l’école. Mais je n’avais pas fini alors que j’aidais Ben et sa mère à déménager dans mon ancien appartement, les aider à placer les meubles, donner un coup de peinture et en une semaine tout le monde prenait ses aises. J’avais beaucoup forcé, j’avais mal à l’épaule mais tranquillement ça se réglait. Ce matin-là Max fini de manger et en l’habillant, enfin tenter de l’habiller comme il se tortillait comme un ver, il me demanda s’il pouvait inviter tous ses amis pour une fête. Je relevai mon regard vers lui. TOUS ses amis? Ceci voulait dire sa classe au complet j’imagine… jamais je ne ferais entrer une vingtaine de gamins ici!
- Bien… on pourrait commencer par 4 ou 5 tu ne penses pas?
- Mais… c’est pas beaucoup!!
*Peut-être mais je tiens à ma santé mentale moi…*
- Max, je ne peux pas faire entrer toute ta classe ici. C’est une grande maison oui mais pas pour toute ta classe. Tu peux faire de petits groupe de 4 ou 5 comme ça tes amis viendront à tour de rôle…
Il me fit une moue frustrée en fronçant ses petits sourcils et croisant ses bras sur lui lui donnant un air de pseudo adulte frustré me faisant hausser un sourcil.
- T’es pas juste… je ne peux pas avoir tous mes amis!
- Max… je peux toujours changer d’idée et personne ne viendra.
Il me lança un regard lourd en passant devant moi et sortit de sa chambre et j’étais certain qu’il allait descendre quand je le vis tourner pour aller voir Jane dans la salle de bain qui se préparait. Ha bah… génial! Pourquoi pas demander à Jane tiens!
- Jane? Je peux inviter tous mes amis à la maison?
Je fermai les yeux en me pinçant l’arête du nez. J'ai failli hurler quand il ajouta que “Papa ne veut pas”. C’est pas ce que j’ai dit!! Max pouvait être adorable mais incroyablement têtu parfois et ce matin… c’était une de ses fois. Des coups à la porte me tirèrent de ma frustration alors que je dévalai les escaliers en disant à Max de se dépêcher sinon il allait manquer le bus. En ouvrant la porte je tombai nez à nez avec mon avocat.
- Maître MacDonald? Euh… entrez. Vous voulez un café? Désolé on est en pleine préparation de l’école et…
- Ça va, ne vous inquiétez pas. Je prendrais un café je vous prie. Vous n’êtes pas pressé ce matin j’espère?
- Bien je peux aviser que je serais en retard. Je peux savoir pourquoi…
- Ça fait six mois M. Collins…
Ah merde… déjà? Je servis un café et lui fit signe de s’asseoir et débarassai rapidement la table et relevai les yeux sur Jane et Max qui descendait. Max toujours aussi bougon et Jane… bien elle était Jane. Présente et rassurante.
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Mer 13 Déc - 17:28
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je sais qu'il n'aimait pas vraiment être ramené à "terre", mais il me semblait essentiel de ne pas trop laisser cette conversation de côté. Et puis, s'il était aisé de se laisser tomber dans les méandres de la béatitude, je savais pertinemment qu'il ne serait pas judicieux de s'y abandonner trop longtemps. La réalité était bel et bien là, l'on ne pourrait pas y échapper simplement en l'ignorant. Pas quand on pouvait espérer le soutien de ses géniteurs dans sa démarche pour obtenir la garde de son fils. Et puis, le cercle familial de Max était vraiment très restreint. Je trouvais cela dommage, surtout en sachant tout l'amour que certaines remarques désobligeantes pouvaient dissimuler… Encore fallait-il pouvoir s'exprimer et surtout s'expliquer.
Je changeais rapidement de sujet cependant. Juste histoire de détendre l'atmosphère avant de poser une grenade dégoupillée sur la table. Parler de New-York et de la comédie musicale me semblait fort à propos.
– Tu te fous de moi… ils ont fait une comédie musicale sur Flash? Dis-moi que tu t’es trompée et que c’est Flashdance… – Je crois que c'est encore pire que ce que tu imagines. Un mélange entre Flash et Flashdance, rétorquais-je en forçant un frisson. Mais les gosses adorent… Alors, on peut bien faire un petit effort. Ensuite on ira patiner à Central Park avant de boire un bon chocolat chaud.
Même si je détestais cette ville, il fallait reconnaître qu'elle pouvait avoir ses bons côtés. Surtout en cette période de fêtes.
Le moment tant attendu de notre emménagement vint la semaine suivante. Le plus gros étant terminé, je n'avais plus qu'à m'amuser avec la décoration. J'en étais à finir d'accrocher un miroir lorsque Max vint me voir pour me demander s'il pouvait inviter tous ses copains à la maison. Je levais les yeux vers Adam, consciente que je n'étais pas la première à être consultée, quand le petit ajouta que son père lui avait déjà répondu non.
– Tu sais bonhomme, papa et moi, on est une équipe et nous fonctionnons ensemble. S'il te dit non, je ne peux pas aller à l'encontre de sa décision… Désolée.
– C'est pas juste ! pesta-t-il alors que l'on sonna à la porte.
La journée commençait bien, je venais de me faire un ennemi de courte durée. En descendant, j'eu la surprise de trouver l'avocat dans l'entrée. Le bus klaxonna au même moment et je me précipitais pour récupérer les affaires de Max. Je le préparais, ajustant écharpe et bonnet pour être certaine qu'il ne prenne pas froid avant de le laisser partir jusqu'au bus garé non loin.
– Bonne journée ! m'écriais-je pour le saluer avant de rejoindre Adam et Macdonald dans la cuisine.
Six mois que Cheryl n'avait pas vu son fils. En repensant à leur dernière conversation, mon coeur se serra brusquement… Il s'agissait donc bel et bien d'un abandon et je ne pouvais m'empêcher de trouver cela triste.
–[i] Nous pouvons donc commencer les démarches pour l'abandon de l'enfant. Êtes-vous prêts ?[/b]
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Jeu 14 Déc - 8:27
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je n’avais pas tellement envie de parler de mes parents après ce que nous avions fait mais je pouvais comprendre pourquoi elle le faisait. Néanmoins la surprise d’apprendre qu’il y avait une comédie musicale sur Flash me fit demander si elle ne s'était pas trompée et… non.
- Je suis certain qu’il va aimer en plus si on va patiner ensuite suivit d’un chocolat chaud ça sera la soirée parfaite.
Si elle avait eu cette ville en horreur, personnellement je comptais bien lui mettre de plus beaux souvenirs en tête. Mais pour le moment je devais gérer un petit bonhomme bien décidé à trouver un allié pour son idée d’inviter tous ses amis. Malheureusement… il n’en trouva pas. Il devait bien maudire les adultes que nous étions. Mais pour le moment j’allais répondre à la porte et fut surpris de voir mon avocat à la porte alors qu’on souhaitait bonne journée à Max. J’avais un peu oublié le temps qui était passé alors quand il nous signifia ue ça faisait six mois, je relevais un regard vers Jane et une certaine nervosité me gagnait. J’avalais difficilement, et une fois la vaisselle rangée dans le lave-vaisselle, j’allais prendre place devant mon avocat comme il nous demandait si nous étions prêts. Est-ce qu’on était vraiment prêt? Je me tordis les mains une seconde et finit par planter mon regard dans le sien.
- Comme je vous ai dit, pour le bien de mon fils je suis prêt à me battre.
Je soutins le regard de l’avocat et il hocha la tête lentement avant de tourner le regard vers Jane et lui souris doucement.
- J’imagine qu’il en est de même avec vous?
Mon regard se tourna vers Jane et je lui souris tendrement. Jane serait prête à tout pour défendre Max et même si je savais qu’elle aurait préféré que Cheryl soit présente, elle serait là. Personnellement j’aurais aimé qu’on ai une séparation plus harmonieuse et qu’elle soit une mère digne de ce nom mais visiblement… non.
- Ça va se passer comment?
Je sentais la nervosité me gagner mais je devais demander. question de me préparer à toute éventualité. Bon d’abord une lettre enregistrée l’informant des procédures qui suivront pour ensuite passer devant le juge pour exposer la demande de garde exclusive. J’écoutais tout les détails attentivement en allant chercher la main de Jane comme support.
- Vous avez des questions?
Je me redressai sur ma chaise en relevant légèrement le menton.
- Je ne sais pas où elle est. J’aimerais vous aider mais…
- Ne vous en faites pas avec ça. Nous allons envoyer la lettre à la dernière adresse connue et nous verrons s’il y a une suite. Je tiens à vous rassurer tout de suite, vous avez de bons témoins de votre dévouement pour Max. Même chose pour vous Jane. Max a un toit sur sa tête, des gens qui se soucient de lui et de son bien-être de plus je vois que vous venez d’emménager.
- Oui, on est pleinement installé depuis une semaine exactement. Mais il se peut qu’elle vienne me gueuler dessus en prenant connaissance de cette lettre. J’ai peur que ce soit Max qui écope encore une fois…
Paul me sourit doucement, rassurant comme il l’avait toujours été.
- Je comprends. Si une telle chose arrive, l’important est de garder votre calme et de lui dire simplement de faire appel à un avocat ou de ne communiquer que par mon entremise. J’ai autre chose à ajouter, je vais demander une pension…
- Elle ne paiera pas. Ça sera une plaie d’avoir une pension et… je n’ai pas envie de me battre à chaque fois…
- On a d'autres moyens pour que vous n’ayez pas à courir à chaque fois pour avoir la pension. Même si elle a abandonné son fils, reste qu’elle a des obligations à son égard et elle ne pourra y échapper Adam.
Ça sentait la merde, ou je mettais tout au pire pour que si ça n’arrive pas que je sois soulagé. Enfin il me laissa la lettre qu’il avait tapée et je la lu avec Jane, il répondait à mes questions quand j’en avais. Une fois terminé, je regardais le bout de papier en tripotant un stylo. J’avais l’impression que si je mettais ma signature ma vie serait un enfer, comme si je permettais au diable d’entrer dans ma vie. Je lui demandais si je pouvais prendre au moins la soirée pour réfléchir, ce qu’il accepta poliment nous laissant seul après nous avoir souhaité bonne journée. Une fois la porte refermée, je jetais un œil sur le bout de papier avant de relever mon regard sur ma belle rouquine.
- Je pense qu’inviter mes parents ce week-end serait approprié non? dis-je simplement, Je ne sais même pas comment dire ça à Max… je sais qu’il a jamais demandé pour elle mais…
Je m’interrompis en baissant le regard au sol, réfléchissant à vive allure. Mais force d’admettre que c’était des bouts de phrases un peu éparses dans ma tête.
- J’en ai marre de lui briser le cœur. je relevai lentement le regard vers elle complètement perdu, J’en peux plus de le voir pleurer. avoir peur que je parte… c’est trop dur.
Être fort, être prêt à me battre, prendre les coups pour le bien de mon petit humain ça je savais le faire. Cependant, une fois seul j’étais à chaque fois assaillit de doutes, de peur et surtout mon cœur en prenait un coup quand je voyais les yeux de mon fils s'inonder de larmes. Mon cœur se serrait quand sa phobie revenait prendre le dessus et que je le laissais s’accrocher à moi comme une bouée de sauvetage.
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Jeu 14 Déc - 14:29
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Encore une fois, je décidais de me mettre en retrait et me contentais de hocher la tête lorsque Macdonald me demanda mon "avis". Je soutiendrai Adam dans ses démarches, évidemment, mais je ne pouvais dissimuler ma désapprobation. Certaines choses auraient pu être tentées avant d'en arriver à de telles extrémités. Cheryl restait la mère de Max, malgré sa défaillance. Son égoïsme cachait forcément quelque chose de bien plus profond et j'étais certaine que cette pauvre femme avait besoin d'aide. Peut-être étais-je bien trop naïve et candide finalement… J'en sais trop rien. Mais je refusais de croire qu'une mère puisse réellement faire passer son propre bien-être avant celui de son enfant.
Néanmoins, mon opinion, je la gardais pour moi. Je doutais fort qu'Adam veuille l'entendre. Et puis, il connaissait Cheryl bien plus que moi mais, quelque part, je me disais qu'elle ne devait pas être si affreuse. Ne lui avait-elle pas donné envie de fonder une famille avec elle ? Adam n'avait rien d'un idiot. Il n'était pas aveugle non plus… S'il l'avait aimé suffisamment pour vouloir construire sa vie avec elle, il devait forcément y avoir une bonne raison à cela… non ?
–Je pense qu’inviter mes parents ce week-end serait approprié non? – Bien-sûr, pas de problème pour moi, rétorquais-je en souriant. – Je ne sais même pas comment dire ça à Max… je sais qu’il a jamais demandé pour elle mais…J’en ai marre de lui briser le cœur. J’en peux plus de le voir pleurer, avoir peur que je parte… c’est trop dur.
Ne trouvant rien à redire, je me contentais de le serrer dans mes bras. Il n'y avait rien de mieux à faire de toute façon. Aucun mot ne pourrait le rassurer ou l'apaiser. Il faudrait affronter cette épreuve de toute manière…
– Ça va aller… Y'a pas le choix, soufflais-je en déposant un baiser sur sa joue. Je suis sûre qu'il sait que tu ne partirais pas et puis… Je pense que ce serait bien, pour vous deux, de parler à un professionnel. Vous avez tous les deux besoin d'être rassurés… L'un sur son rôle d'enfant, l'autre sur son rôle de papa ours.
Je lui offris un grand sourire avant de m'emparer tendrement de ses lèvres.
– Puis je suis là, pour vous deux…
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Ven 15 Déc - 14:13
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
On était rendu là et sérieusement, j’aurais tellement aimé mieux arriver à autre chose. Quelque part j’avais un espoir qu’elle revienne même en me gueulant dessus mais au moins je ne serais pas devant ce bout de papier à me demander comment le dire à mon fils. Je sais que je pouvais compter sur Jane mais il y avait une limite à ce qu’elle pouvait faire. D’abord inviter mes parents et leur parler du sérieux de la question et peut-être leur mettre dans le visage comment je me débrouillais depuis que Cheryl et moi nous n’étions plus ensemble. Comme je m’y attendais, elle accepta et enserra ma taille quand je lui exprimait mes craintes. Pas que j’attendais une réponse vraiment mais ça faisait du bien de le dire. Cependant quand elle parla de consulter un professionnel, je fronçais des sourcils. Moi? Demander de l’aide? elle me connaissait, je me dépatouillais tout seul. Je n’aimais pas demander à quelqu’un de foutre son nez dans mes trucs.
- Je vais y réfléchir. Puis merci d’être là pour nous deux petite louve.
Mon exutoire à moi était l’entraînement jusqu’à tomber de fatigue mais serait-ce suffisant? Je serrai Jane contre moi en prenant une grande inspiration.
- Comme tu n’as pas de cours aujourd’hui on pourrait dîner ensemble? dis-je avec un sourire, Ça te dis de venir me rejoindre au gym?
Je lui fis un plus grand sourire et prit le temps de l’embrasser amoureusement avant de moi-même filer au boulot. En somme c’était bien, ça me permettait de penser à autre chose. Enfin jusqu’à ce que je parle à Stan et qu’il m’écoute attentivement alors que je frappais sur ses protections. Lui parlant même de l’idée de Jane qu’on aille voir un professionnel.
- Elle n’a pas tort petit…
Je me redressai, interdit. Pas qu’il n’ai jamais été du côté de la rouquine mais pour vrai je pensais pour le coup il serait de mon côté.
- Ça te permettrait de dire ce qui se passe dans ta tête. On est pas des professionnel nous. On peut te supporter mais pas te conseiller parfaitement.
- Je sais me débrouiller seul Stan…
- D’ordinaire tu n’as pas une garde exclusive à demander, là c’est un autre combat qui t’attends et il faut que tu sois bien préparé. Elle ne te feras pas de cadeau petit, elle ne t’en a jamais fait.
Je pris une inspiration en regardant le sol un instant.
- Adam, elle a toujours espéré que tu sois aussi riche que tes parents, peut-être même hériter de tes parents. Quelque part tu l’as toujours su, Max… je ne sais même pas si elle l’aime vraiment. Parce que je ne le vois pas, je ne le ressent pas. Admettons qu’elle l’aime, bien mal je te l’accorde, c’est à toi et contre l’argent qu’elle n’a pas qu’elle en veut. Ça se qu’on fait ici, c’est juste sortir le méchant, ça vide la tête oui mais ça ne règle pas tout.
Le vieil homme s’avança vers moi et planta ses yeux noisette dans les miens.
- Tu as besoin de bon coach pour te préparer, moi je m’occupe du corps. Trouve quelqu’un pour s’occuper de ta tête. Allez, on reprends.
Je me remis en position en me concentrant sur les coups que je donnais, mais je ne le fis pas longtemps, je devais être seul pour réfléchir. J’enlevai mes gants et allai aux haltères en mettant mes écouteurs pour écouter de la musique. Assis sur le banc, alternant les poids en comptant mentalement je ne portais pas attention à la porte qui ouvrait, pas plus qu’à la personne qui arrivait. ******************* Stan vit Jane entrer et il jeta un rapide coup d’oeil à Adam avant d’aller la voir.
- Tu as bien fait de lui proposer d’aller voir un professionnel. Ça lui ferait du bien. Insiste un peu plus pour qu’il y aille. Il est un peu orgueilleux pour ce qui est d’aide extérieure.
Le vieil homme ne souhaitait pas trop s’immiscer dans leur vie privée mais il connaissait bien son poulain et si quelqu’un pouvait bien lui faire entendre raison c’était bien Jane. De ce qu’il voyait elle était une bonne influence sur lui et avec ce qui arriverait, il aurait pleinement besoin de toute l’aide qu’il pouvait avoir.
- Comme je lui ai dit, je m’occupe du corps mais je ne peux pas m’occuper de sa tête. Il n’a pas l’air complètement fermé à l’idée mais si tu vois qu’il se bute, insiste. ******************* Je relevai le regard et vis Jane devant moi, je la toisai une petite seconde surprit de la voir là. Je posai les poids et enlever mes écouteurs. J’étais humide de sueur, mes cheveux bouclés par la chaleur et qui me tombait sur le front et je réalisai que c’était l’heure du dîner et que j’étais tout sauf présentable.
- Désolé, je n’ai pas vu l’heure sinon je serais pas aussi puant. Si tu me donnes quelques minutes je vais être plus présentable. je me levai pour l’embrasser tendrement, toi tu t’es amusé à tout décoré?
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Ven 15 Déc - 15:57
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Même si notre relation était encore très récente, je connaissais suffisamment Adam pour savoir que ce dernier ne serait pas très à l'aise pour entamer une thérapie. Je savais aussi que son "je vais y réfléchir" tenait lieu de "non" déguisé et qu'il chercherait à noyer le poisson d'une manière ou d'une autre. Toutefois, je n'étais pas née de la dernière pluie et j'avais bien conscience que continuer d'en parler de façon hypothétique ne servirait strictement à rien, hormis à le mettre mal à l'aise. Alors je ne dis rien, me contentant de sourire. Hors de question d'abandonner, bien-sûr. Même si l'idée lui déplaisait, Adam avait tout de même besoin d'aide. Il s'agissait donc de lui en faire prendre conscience.
J'acquiesçai donc à son invitation pour le déjeuner. Et, une fois l'heure arrivée, je le retrouvais à la salle… Enfin, en premier lieu, ce fut Stan qui vint à ma rencontre. Et, à l'évidence, lui aussi était inquiet pour son petit protégé.
– Ne vous inquiétez pas, je veille, dis-je en souriant, avant de retrouver Adam qui, visiblement, m'avait totalement oublié.
– Je vais faire comme si je n'étais pas vexée, grognais-je en croisant les bras.
Je n'esquivais pas son baiser, pourtant il avait raison : il sentait vraiment mauvais.
– C'est… Pas vraiment ce que j'ai fait, non, rétorquais-je en lui tendant une liste de nom et de numéro de téléphone. J'ai fait quelques recherches, pour toi.
Il s'agissait d'une liste composée de noms de psychologues officiant dans le coin. Il y en avait des dizaines.
– Je sais que cela ne te plaît pas, et je le comprends. Tu as l'habitude de te débrouiller seul depuis très longtemps maintenant. Tu n'as jamais pu compter sur qui que ce soit pour te sortir des problèmes. Enfin, ça, c'est que tu penses, mon regard se posa alors sur Stan. J'étais certaine que lui, il l'avait toujours soutenu au mieux. Sauf que… Adam, tu n'es pas seul. Tu as une famille à soutenir, sauf que si tu as des faiblesses, des failles trop importantes, tu ne pourras certainement pas être un bon pilier. Comment aider les autres si tu n'acceptes même pas que l'on t'aide, toi ?
Je n'aimais pas spécialement jouer le rôle de la donneuse de leçon, mais Adam avait grandement besoin de soutien.
– Il n'y a rien de honteux, tu sais ? Dis-toi seulement que sans ce genre de soutien, je ne serais pas là aujourd'hui. Parfois, les gens qui nous aiment ne sont pas les mieux placés pour nous aider… c'est tout.
Devrais-je me préparer à écumer une dispute ?
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Ven 15 Déc - 20:56
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je devais réfléchir et je sais que je pouvais être long à prendre une décision. Je pensais le pour, le contre, le peut-être. Je retournais tout dans ma tête, tentait milles solutions. Mais néanmoins je réfléchissais également à ce qu’elle m’avait dit. Est-ce que ce serait judicieux? Comment ça m’aiderait et en prime mon fils par la bande. Tout ce qui me venait en tête était que rien ne pourrait m’aider et j’avais un profond malaise même à le faire. Cependant quand je le vis debout devant moi, ruisselant de sueur ayant oublié l’heure, je m'excusai rapidement et riait doucement en la voyant croiser les bras et grogner légèrement.
- Je vais faire rapide promis.
Dis-je avec un sourire et de plus j’étais certain qu’elle s'était éclatée à décorer chaque pièces comme elle le faisait depuis le début de la semaine. Cependant mon sourire disparu quand elle me tendit une feuille avec des noms et des numéros de téléphones. Je la pris doucement en posant mes yeux dessus et lisant un peu chaque nom et quelque part irrité qu’elle l’ai fait alors que je lui ai dit que j’allais y réfléchir. Je relevai mon regard vers elle quand elle ajouta que je n’ai jamais pu compter sur qui que se soit. Ouais bien ça c’est depuis longtemps en fait, depuis mon adolescence quand j’ai compris que mes parents voulaient juste plus de fric qu’un gamin suspendu à leur baskets. La feuille était toujours dans entre mes doigts alors que je me sentais de plus en plus mal à l’aise. En fait je sentais qu’on m’acculait au pied du mur et je n’aimais pas vraiment. Je la laissais finir et quelque part je savais qu’elle avait raison, mais je n’avais pas spécialement envie de prendre une décision là maintenant tout de suite. J’avais juste besoin de temps, c’était pas trop demander je pense.
- Je vais prendre ma douche. J’en ai pas pour longtemps.
J’allais prendre mes vêtements propres et tout ce qu’il fallait pour me doucher. J’avais même pris le temps de poser la feuille sur mon bureau avant d’aller me rafraîchir. Je laissais couler l’eau sur moi et me savonnais en taisant le sentiment de frustration. Je me sentais comme pris dans un piège et que je ne pourrais pas en sortir. Je devais d’abord signer ce fichu papier de merde et maintenant je devais aller voir un professionnel parce que tout le monde me le disais… j’en avais pas particulièrement envie. Pas maintenant en tout cas.
************* Stan avait écouté de loin et jeter de bref coup d’oeil et il savait que Jane ne le faisait pas à mal mais il savait aussi que son poulain avait peut-être dû se sentir bousculé. Lentement, il alla rejoindre la jeune femme une fois Adam dans la douche et posa sa main sur l’épaule de la jeune femme comme preuve de soutien et de réconfort.
- Laisse-lui temps. Allez manger tout les deux et je lui parlerais ensuite. C’est gros ce qui s’en vient et je suis d’accord avec toi, il doit être plus que solide. Il ne le dit pas mais… je pense qu’il le fera, parce que c’est toi qui lui demande.
Stan n’était pas idiot. Il avait entendu comment ils avaient été complices. Il avait vu comment Adam se fendait en quatre pour Max et comment il s’échinait à la rendre heureuse malgré les blessures qu’il avait eu. Il fit un sourire à la jeune femme avant de retourner ranger les effets qu’il avait pris avec Adam et faire le ménage dans sa tête. ****************** Je sortis de la douche et une fois tout sec j’enfilais mon jean et mon chandail et jetai la serviette dans le panier à linge avant de regagner mon bureau pour prendre ma veste et je stoppai devant mon bureau une seconde et pris la feuille en la lisant une nouvelle fois. Quelques-un n’était pas loin d’ici je pourrais toujours aller jeter un oeil. Je pliais la feuille et la mis dans la poche de mon manteau avant de sortir et prendre la main de Jane doucement.
- Tu veux aller manger ou?
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Sam 16 Déc - 15:15
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
En aucune manière sa réaction ne me surprit. Je ne m'étais certainement pas imaginé qu'il saisirait cette liste en me disant : "Bien-sûr, chérie, je vais prendre rendez-vous tout de suite." Je n'étais pas aussi stupide quand même.
– Stan… soupirais-je en souriant. Avec tout le respect que je vous dois… Laissez-moi agir à ma manière s'il vous plaît.
La liste n'avait pas pour but de le brusquer. Si c'était ce que j'avais en tête, un classique ultimatum aurait suffit. Alors, certes, ce n'est pas du tout dans ma mentalité. Je déteste l'idée de jouer de chantage et ce n'est certainement pas une tactique dont je pourrai user un jour. Non, cette liste existait simplement pour lui prouver que je serais toujours derrière lui. Pas pour le pousser, le forcer ou le brusquer, simplement pour le soutenir. Il pouvait s'appuyer sur moi. S'il doutait, je serais toujours là pour l'aider à trouver une solution…
Alors, loin de moi l'idée de me montrer insultante envers le vieux mentor d'Adam. Pas du tout. En revanche, je tenais pas à ce qu'il prenne plus de place que nécessaire dans cette histoire. Point.
– Tu veux aller manger ou? me lança Adam une fois de retour. – Où tu veux tant que je peux faire le plein de gras.
Je le laissais me guider sans discuter. Je ne cherchais même plus à évoquer cette histoire de psychologue. Je lui avais donné mon avis, inutile donc d'en rajouter ou d'épiloguer là-dessus… Je restais donc silencieuse et m'évertuais à profiter de l'instant présent.
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Sam 16 Déc - 21:08
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et papa et je le vis plutôt très bien. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents. Depuis il est en couple avec son ancienne flamme de l’école Jane. Il l’adore plus que tout et pour elle, il donnerait sa vie. Ils viennent d’emménager dans une petite maison confortable.
Max, mon fils, mon microbe
Je me doutais quelque part qu’elle ne pensait pas à mal, qu’elle ne voulait que mon bien mais je n’aimais pas trop me sentir brusquer. Je tentais de trouver une manière de dire à mon fils que c’était maintenant le temps de la garde complète et exclusive et en même temps je n’avais aucune idée de comment sa mère allait réagir. Dans tout ça, je pense que c’est ce qui m’inquiétait le plus: sa réaction. Néanmoins je ne voulais pas parler de cette fichue liste, aussi bienfaitrice que ça puisse être. Donc en sortant de la douche, et m’être habillé je pris doucement la main de Jane lui demandant où elle voulait aller manger.
- Allons faire le plein de gras alors.
Ce qui était bien ici c’est que tout était proche alors on pouvait y aller en marchant et juste profiter du moment. Prenant place à une table je choisi rapidement un cheeseburger avec son accompagnement de frites. je remerciai la serveuse gentiment et croisais les bras sur la table.
- Tu sais que c’est injuste de me faire manger tout ce gras alors que je viens juste de m’entraîner? dis-je en croisant les bras sur la table, une chance que je doives entraîner Ben ce midi.
Je tentais de changer de sujet, de ne pas évoquer cette fichue liste qui me brûlait les poches. Je pris sa main et la caressai du pouce parce qu’elle me connaissait et que je ne passerais pas un bon moment si je ne disais rien.
- Je te demande juste du temps. Je t’ai dis que j’allais y réfléchir et… je dois d’abord parler avec Max et… je fronçai les sourcils une seconde en réfléchissant à ce que je voulais dire pour la suite comme nos plats se posèrent devant nous en ce moment. Ce qui me préoccupe vraiment en fait c’est… la réaction de Cheryl. Pas comment je vais agir, comment je vais affronter la chose. Ce qui me préoccupe, c’est quand elle va arriver et comment Max sera après.
Je pris une frite et la mangeait lentement m’en voulant déjà de pourrir notre dîner que je voulais plaisant quand même.
- Alors… comme j’ai un peu pourri l’ambiance, si tu me parlais des prochaines décorations qui aurait besoin de mes muscles? dis-je avec un sourire,
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Arthécate
Mar 19 Déc - 14:37
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
– Dis donc… Personne ne t'a forcé à commander ce cheeseburger. La carte propose des tas de plats sains et sans aucun goût… rétorquais en prenant une mine faussement contrariée. Regarde, soupe de tomates, salade césar… Ou même juste une salade verte.
Loin de moi l'idée de le forcer à quoique ce soit. Je n'ai absolument rien d'une dictatrice, d'autant plus que je déteste l'idée que l'on me brusque… Même quand c'est nécessaire. Je lui ai peut-être donné cette liste, mais je ne comptais pas épiloguer sur le sujet pour autant.
– Adam… Tu feras ce que tu veux. Je ne suis pas du genre à forcer les gens à agir comme je l'entends, répondis-je en soupirant. Dans tous les cas, pour entamer efficacement une thérapie, il faut faire soi-même le premier pas. Tout ce que j'ai fait, c'est de noter des numéros sur un bout de papier. Tu es même libre de le jeter si tu le souhaites. Pas de quoi en faire tout un plat non plus.
Je récupérais une frite à mon tour, mais… je me contentais de l'observer. À dire vrai, je n'avais absolument pas faim. J'espérais que venir dans un endroit qui proposait ce genre de plat m'aiderait, mais non… J'étais beaucoup trop contrariée par tout ce foutoir qui nous tombait dessus.
–Alors… comme j’ai un peu pourri l’ambiance, si tu me parlais des prochaines décorations qui aurait besoin de mes muscles? – On en est là, Adam ? lui demandais-je en haussant les sourcils. Tu veux échanger des banalités autour d'une assiette de frites ? Pas de soucis, il fait beau aujourd'hui non ? J'adore la couleur qu'ils ont choisi pour repeindre les murs, d'après toi, c'est du carmin ou du magenta ?
Je fermais les yeux pour m'exhorter au calme… Bon sang, je détestais cette situation. J'avais tout simplement l'impression d'être devenue l'une de ces femmes au foyer qui vivaient pour décorer leur foutue baraque… Enfin, à ses yeux. Il avait pris cette habitude stupide de contourner les sujets épineux en évoquant la maison… La peinture, la disposition des meubles… et maintenant la décoration. De quoi me rendre chèvre.
– Tu veux du temps, pas de problème. Prends tout le temps dont tu auras besoin Adam, dis-je en me relevant. N'oublie pas que je partage ta vie maintenant, pas seulement ta maison… Désolée, mais je n'ai plus très faim et puis… Ouais, j'ai grand besoin de prendre l'air.
S'il voulait du temps, moi je voulais de l'espace.