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Edward
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Edward
Ven 12 Jan - 15:42

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Après l’avoir observé s’éloigner jusqu’à ce qu’elle disparaisse complètement de mon champ de vision, j’avais repris ma route à mon tour.
Je laissais derrière moi le jeune Alaric avec un effroyable tiraillement au cœur. Il était encore jeune, il aurait donc tout le temps, sinon de m’oublier, au moins de me ranger parmi ses souvenirs.
Bien maigre était la consolation de se dire que, cette fois, j’avais pu saluer mon amie.
Au moins, je pouvais me satisfaire d’avoir aidé ce village et tous ces habitants, cela faisait toujours quelques âmes qui savaient que les lycans n’étaient pas tous des êtres sanguinaires.

La dague d’Alaïs battait mon flan tandis que je marchais en direction des montagnes. Là-bas, il y avait moins de monde, donc, probablement plus de facilités à masquer ma seconde nature. Par ailleurs, les cols et les forêts alentours regorgent de gibier. Ainsi, je m’étais discrètement installé dans les hauteurs, dans une cabane que, là encore, j’avais retapée.
Le choix des hauteurs n’était pas anodin. En effet, avec les premières neiges, les gens du village de Montfort ne s’aventureraient plus à cette altitude. Pour le bois ou la chasse, il leur était plus simple d’aller vers le bas des montagnes, limitant ainsi le risque qu’ils tombent sur mes traces de pattes, par exemple.

Après la première grosse tempête de neige, le village et ma cabane étaient totalement coupés du reste du pays par les glaces et les congères. Quelques rares voyageurs téméraires passaient encore sporadiquement, et je n’étais moi-même allé en ville qu’une fois pour acheter quelques outils avec les sous glanés durant mon périple.
Par trois fois déjà, j’avais hébergé des voyageurs de passage qui s’étaient perdus dans le blizzard parfois violent.

Cette nuit-là, j’entendis crier alors que je sculptais des cuillères pour les vendre un jour. Un homme semblait en difficulté, aussi enfilais-je ma cape pour courir vers le ravin d’où provenait l’appel au secours. J’y trouvais un voyageur, probablement égaré, suspendu dans le vide et se retenant par un affleurement rocheux. Avec le vent et la neige, il n’avait pas dû se rendre compte qu’il était aussi proche du vide et avait glissé.

Tenez bon, je vais vous aider ! Surtout, ne paniquez pas ! Avais-je crié à son attention.

A L'AIIIIIDE ! Avais-je reçu pour toute réponse.

Je retirais ma ceinture, sur laquelle était fixée la dague que mon amie m’avait offert, avant de me dénuder pour me transformer. L’homme était trop bas pour que je puisse l’attraper sous ma forme humaine et j’étais bien plus agile sous ma forme de lycan.
Aussi, je finis par bondir contre la paroi, affrontant les hurlements de l’homme, le saisissant alors qu’il venait de lâcher prise de terreur. Rapidement, je le remontais pour le déposer à l’abri, indiquant le village de la patte.
C’est alors que le bloc de pierre auquel j’étais accroché céda, m’emportant avec lui au fond du ravin.
Je poussais un long et puissant hurlement avant que tout ne devienne noir.

****

A L’AIIIIIIDE !!!!!!! Hurlait le voyageur en arrivant finalement en vue du village. AU SECOURS !!!!

L’on se porta à sa rencontre, le village alerté par les cris. Il avait fallut près de quatre heures au malheureux pour trouver le hameau et il était transi de froid, sa grosse moustache gelée et ses doigts complètements engourdis étaient crispés sur un tas de chiffons.

Après l’avoir installé à l’auberge, lui avoir servi une soupe et l’avoir enveloppé dans une couverture, on s’était inquiété de ce qui l’avait ainsi traumatisé. Le jour se levant doucement, le vent se calmant tranquillement, l'on pouvait espérer un peu moins de neige pour cette journée.

J’étais tombé d’une falaise et un homme est venu m’aider. J'saurais pas vous dire où c'était exactement, j'ai trop tourné en rond. Mais il a disparu ce type et c’est une espèce d’énorme chien qui m’a remonté. J’ai cru qu’il allait ensuite me manger, mais il est tombé avec un morceau de la falaise. Z’avez pas entendu son cri ?

Il y a quelques rires, on se moque, mettant cela sur le compte d’une cervelle probablement gelée. Pourtant, quelques personnes, dans l’assemblée, dressent instinctivement l’oreille.

Mais je vous jure ! La seule trace que j’ai de cet homme, c’est ça ! Dit-il en déposant alors le tas de chiffon sur la table.
Tas de chiffon qui émet un bruit métallique.

Arthécate
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Sam 13 Jan - 7:51

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Le soleil se lève à peine quand le vieillard, escorté par quelques villageois inquiets, entre avec fracas dans l'auberge. Dans la grande salle, ne se trouvent finalement que les pensionnaires et les gérants de l'établissement. La plupart se réveillent tout juste et se préparent doucement à débuter leur journée de travail.

Ma famille et moi sommes installés à une table située près de l'escalier, occupés à ingurgiter notre petit déjeuner. Au début, nous ne faisons que très peu attention aux paroles de l'homme. Ce n'est pas le premier à se faire surprendre par la montagne en plein hiver… Néanmoins, lorsqu'il évoque un grand chien, nos regards se tournent en chœur dans sa direction. C'est Léo qui se lève le premier, curieux de découvrir le "trésor" rapporté par l'individu.

Lïs… Tu veux bien venir s'il te plaît, me lance-t-il en me tournant le dos.

J'obtempère, bien-sûr. Je me doute bien qu'il n'a pas l'intention de me parler chiffons.

C'est pas à toi ça ? me dit-il en me tendant un objet bien familier.
Ma dague ? non… Elle ne m'appartient plus depuis…Roland ! C'est Roland le grand chien qui est tombé !

Nous sommes aussitôt rejoints par Louis et Pierre. Dans leurs yeux brille une lueur d'inquiétude…

Très bien, s'écrie Pierre. Nous avons besoin de volontaires, de couvertures et de boissons chaudes ! Vite !

Malgré l'empressement dans sa voix, il nous faut bien deux heures pour tout rassembler… Le vieillard n'est pas très heureux à l'idée de retourner dans la montagne, mais nous avons besoin de lui… Le temps commence déjà à nous manquer. Il fait jour, ce qui signifie que ce n'est pas un lycan que nous allons retrouver… Mais un homme nu et probablement blessé… Il faut donc faire vite.

Nous nous séparons pour couvrir une zone plus importante… Le vieux ne se souvient plus avec exactitude de l'endroit. Je ne cesse de pester, l'inquiétude me ronge et ses jérémiades me tapent sur les nerfs.

Le soleil est bien haut à présent. Ses lueurs se reflètent vivement sur la neige, nous forçant à plisser les yeux. On y voit très mal… Chacun de nos pas se fait de plus en plus éprouvant et… surtout… La montagne est atrocement calme.

Roland ! Réponds-nous bon sang ! hurlé-je finalement.

Là ! Venez voir !

Nous nous précipitons auprès du meunier qui beuglait de plus en plus fort. Effectivement, au pied d'une falaise, gisait un corps nu, roulé en boule… Les bords de cette dernière sont atrocement instables et menacent de s'effondrer à leur tour…

Je descend ! m'écrié-je, consciente d'être probablement la plus légère du groupe.

Alors on vient m'enrouler la taille dans une corde fermement nouée avant de me laisser descendre… Très lentement.

Arrivée en bas, je panique. Le corps appartient bien à Roland mais il est froid, rigide… Et surtout teinté de cette couleur bleue qui évoque les cadavres… Je décide d'ignorer tout ça et m'empresse de l'harnacher à son tour…

De retour à l'auberge, nous faisons immédiatement appeler un médecin. Nous installons Roland dans une chambre équipée d'une cheminée. Afin de le réchauffer, nous disposons plusieurs couvertures sur lui mais … Cela ne suffit pas. Alors Louis et moi prenons la liberté de nous coucher auprès de lui, sous les couvertures afin de lui transmettre notre propre chaleur. Le médecin vient confirmer que le lycan est toujours en vie mais qu'à ce stade, nous ne pouvons rien faire pour lui hormis le réchauffer… Indispensable ce médecin…

Au moins… Il est en vie…
Oui… Pour l'instant.
Quoi ? Tu comptes le tuer à son réveil ?
Quelle idée de se mettre ainsi en danger !





Edward
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Sam 13 Jan - 12:44

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Je me sentais enveloppé d’une douce chaleur, une présence à mes côtés rendait ce moment presque irréel. Au fond de mon esprit, un visage m’apparaissait, celui d’Alaïs, accompagné de son parfum. Dans mon esprit, c’était le flou le plus complet.
Était-ce un rêve ? Étais-je mort et cela n’était-il qu’un dernier signe de la vie avant mon trépas définitif ?

Pourtant, au bout d’un moment, les choses semblèrent devenir tangibles, palpables. Je n’étais pas mort, j’étais bel et bien au chaud et il y avait bel et bien une présence non loin. Si mon esprit est toujours perdu dans le brouillard, je peux sentir un corps chaud, alors je me tourne pour m’y coller, cherchant plus de chaleur, comme si j’avais besoin de cette température supplémentaire.

Alors, non par contre ! Maugréa Pierre en me repoussant. J’fais pas de câlin moi ! Alaïs ! Il bouge !

Entendre parler, reconnaître la voix, l’odeur puis entendre un prénom bien spécifique. Il fallut un instant à ma cervelle pour se bloquer, remettre les choses dans l’ordre et redémarrer.
Sauf que cela n’avait aucun foutu sens ! Nous nous étions séparés, voici plusieurs mois, comment pouvais-je être avec eux ? Un sentiment d’urgence absolue m’envahissait, chassant le bien-être comme un orage balaye un fétu de paille.

Alors, je bondis du lit pour me coller contre un mur, paniqué, les sens en alerte, le cœur battant la chamade. S’ils avaient finalement décidé de m’éliminer ? Après tout, ce sont des chasseurs.
Il fait jour, je me sens faible, je ne suis pas armé, autant dire qu’ils auraient largement l’avantage. Et ce foutu trou noir… Ai-je fait quelque chose de mal ? Seigneur, faites que non !

Que…Que me voulez-vous ? Qu’ai-je fait ? Demandais-je, paniqué devant Pierre et Louis installés dans le lit, un grand feu ronflant dans la cheminée. Où suis-je ?
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Sam 13 Jan - 13:08

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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Je suis longtemps restée dans ce lit pour le réchauffer… Mais au bout d'un certain temps, il a bien fallu que je laisse ma place à Pierre pour reprendre le travail.

Nous sommes à présent en toute fin d'après-midi, le soleil ne va plus tarder à se coucher et les travailleurs se pressent dans la grande salle pour réclamer alcool et soupe. Je passe donc de tablée en tablée pour servir ce petit monde jusqu'à ce que la voix de Pierre résonne dans la pièce .. Enfin, il semble pourtant que je sois la seule à l'entendre en réalité, personne ne redresse la tête… Peut-être ai-je rêvé finalement…

Je décide néanmoins de monter vérifier, dans le couloir, je peux percevoir la voix de Roland m'assurant par la même que je n'avais rien imaginé du tout.

Tout doux gamin, lance mon père tandis que je pénètre dans la chambre.

Roland est bel et bien réveillé et visiblement paniqué. Le voilà totalement nu, le dos collé au mur comme un animal acculé… Alors que mon père et mon frère aîné se trouvent encore dans le lit…

Heureusement que je sais ce qui se passe ici… Sinon je peux vous jurer que cette scène est très étrange, je souffle tout en réprimant un fou rire. Bien… Commençons par te couvrir… Hein…

Je récupère une couverture pour la lui tendre… Il a l'air si effrayé que je crains de le voir attaquer sans prévenir.

Tout va bien. Personne ne te veut du mal ici… Louis, tu veux bien aller lui chercher un bol de soupe ?
J'y vais, dit-il en se relevant à son tour. Content que tu sois réveillé, j'en avais marre de rester au pieu…

Pierre se redresse lui aussi, mais il me paraît bien moins détendu que mon frère… Je vois bien qu'il hésite à quitter la pièce.

Tu te souviens de ce qui s'est passé dans la montagne ? je lui demande avant de poursuivre. Tu t'es transformé pour aider un vieillard puis tu es tombé …
Et heureusement que tu te trouvais sous ta forme de loup lors de ta chute, sinon… Tu serais mort…
Bref, on t'a retrouvé et ramené ici. Tu avais gelé sur place, il a donc fallu se relayer pour te réchauffer…



Edward
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Sam 13 Jan - 15:45

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Je suis en pleine panique, malgré l’injonction de Pierre à me calmer. Déjà, je regarde la fenêtre, essayant de voir ce que vaudrait une fuite par cette ouverture.
Finalement, c’est l’entrée de la rouquine qui me fait prendre conscience que personne ne se montre menaçant. Le père et le frère sont toujours assis dans le lit, sous les couvertures, immobiles.
En entendant les paroles de la jeune femme, je me détends légèrement pour finalement baisser les yeux.
En effet, je suis nu, il n’y a guère de doute. L’on peut distinguer les cicatrices des derniers combats, cela-même où j’ai affronté des vampires avec les chasseurs.

Je… Balbutiais-je en tendant la main pour saisir la couverture que me tendait Alaïs, les joues passablement roses. Je m’empresse d’enrouler ladite couverture autour de moi tandis qu’elle me confirme que personne ne me fera de mal. Son frère s’échappe aussitôt pour aller me chercher de la soupe, visiblement content de mon réveil. Ne reste plus que le père, dans le lit, l’air tendu.

Un vieillard ? Demandais-je alors, surpris. Je secouais ma mémoire, l’obligeant à se rappeler d’avant la chute. Je… Je ne savais pas qu’il était vieux… Juste qu’il était en danger. La paroi est instable et il allait tomber alors, je me suis changé pour être plus agile, oui, je m’en souviens. Dis-je avant que la phrase de Pierre ne termine de me rassurer. Le fait qu’il trouve heureux que je ne sois pas mort était une libération, on ne peut plus bienvenue.
À l’évidence, mon soulagement pouvait se voir sans difficulté tandis que mes muscles se relâchaient enfin.

Merci de m’avoir tiré de là du coup… L’homme va bien au moins ? Demandais-je en me laissant glisser au sol contre le mur en poussant un soupir.

J’ai eu de la chance que ce soit vous… Je ne savais même pas que vous étiez dans les parages. Encore merci ! Avouais-je avant d’être secoué d’un frisson. Vous pensez que je peux prendre un bain ?

Soudain, j’ouvrai de grands yeux ronds, un détail me revenant, me poussant à me relever brusquement, oubliant la couverture. Ta dague ! Elle est restée là-bas ! M’exclamais-je sur le ton de quelqu’un qui a perdu le bien le plus précieux qu’il possédait. Ce qui, en soi, était totalement le cas. Il faut que j’aille la chercher avant que la neige ne la recouvre ! Soufflais-je d’inquiétude.

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Sam 13 Jan - 16:03

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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Un bain ? je répète en haussant un sourcil perplexe. Généralement après avoir autant dormi on demande à manger ou à boire… Mais BON…
Je vais voir ça avec le proprio, mais logiquement il ne devrait pas y avoir de problème, me coupe mon père en soupirant.

Pierre nous abandonne à ce moment-là, non sous lancer un regard clairement réprobateur. À l'évidence, il n'est pas particulièrement enchanté à l'idée de nous laisser seuls tous les deux…Une inquiétude somme toute paternelle mais qui me fait lever les yeux au ciel.

Et puis voilà que Roland s'agite. Il parle de ma dague comme si sa perte revenait à une catastrophe, un drame… Encore une fois, je soupire, d'exaspération cette fois.

Non mais… On scène fiche de ma dague, bordel ! je m'écrie tout en lui lançant un regard noire. Serais-tu totalement stupide, Roland ?

Je suis obligée de serrer les dents pour me contenir… Mais bon sang, j'ai vraiment envie de lui filer un énorme coup de poing dans la figure.

Tu as pris un risque énorme pour sauver cet homme ! Un homme qui se trouve déjà aux portes de la mort vue son âge et sa sénilité… Et toi, crétin que tu es, tu te transformes et tu tombes de la falaise… Tu serais mort seul dans ces montagnes si ce type ne s'était pas pointé ici avec ma dague. Personne n'a cru à son histoire ! Si nous ne l'avions pas reconnu, tu serais toujours dans ce trou, à poil dans la neige ! Tu étais à ça d'y rester bordel ! Et toi… Tu demandes un bain comme une putain de midinette qui craint la sueur et tu viens me parler d'une misérable dague… T'es vraiment un abruti !




Edward
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Sam 13 Jan - 17:26

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Ma demande de bain est accueillie d’un air surpris par la jeune femme qui s’attendait visiblement plus à ce que je réclame à manger. Alors, j’ai faim également, c’est un fait, mais vu la tension, tant nerveuse que musculaire, que je ressens, c’est un bain qui me fait le plus envie. Pierre s’empare du problème, arguant qu’il ne devrait pas y avoir de problème avant de nous laisser non sans un regard hésitant et désapprobateur.

Alors que je me souviens de la dague et que je m’affole, Alaïs, elle, semble sur le point de me sauter à la gorge. Son regard est sévère et elle est parfaitement en colère. A peine commence-t-elle à me crier dessus que je ramasse la couverture, me souvenant de mon accoutrement un peu léger.

Mais… Essayais-je de protester avant d’essuyer une tempête. Son regard est furieux et je ne peux que me sentir idiot tant ses paroles paraissent justes.
Pourtant, je finis par reprendre un peu d’assurance alors qu’elle conclue.

Alaïs, je ne savais rien de l’âge de cet homme ! C’était la tempête, je le distinguais à peine ! Par contre, je pouvais l’aider et c’est ce que j’ai l’habitude de faire lorsqu’une personne est en danger !

Évidemment, j’avais eu de la chance qu’elle soit ici et que le vieux a ramassé mes affaires, sans quoi, je serais probablement mort, en effet. Ma seule chance aurait été que je tienne jusqu’à la nuit et que je me change, mais ce n’était clairement pas gagné. En revanche, je la trouvais injustement sévère.

Vu ce que je suis, je préfère amplement mourir en sauvant un vieil homme plutôt qu'errer sans but. J’ai eu de la chance sur plusieurs points, c’est indéniable, mais il est indéniable aussi que lui comme moi sommes vivants ! Qu’aurais-je dû faire ? Le laisser à son sort ? Aider ceux que je peux comme je le peux, c’est tout ce que je sais faire ! Grognais-je avant de m’avancer pour me planter devant elle, me propre colère prenant le pas.

Je n’ai rien ! Je n’ai plus personne à part toi ! Tout ce que j’ai dans la vie, ce sont des capacités me permettant d’aider, car j’en ai le contrôle et cette misérable dague, comme tu dis. C’est tout ! Je n’ai rien d’autre ! Ce sont les seuls éléments qui me rattachent à l’humanité et à toi ! Alors oui, j’y tiens comme à ma vie parce qu’au travers de cette lame, c’est toi que je vois ! Toi, Alaïs, mon amie d’enfance, celle avec qui j’ai grandi, celle avec laquelle j’ai chahuté, celle avec laquelle j’ai imaginé des histoires fantastiques, celle que j’ai aimé et celle que la vie m’a obligé à abandonner ! Perdre cette dague, c’est pour moi comme de te trahir ! Cela peut te paraitre idiot, j’en conviens, mais c’est la stricte vérité !

Étonnamment, il n’y avait eu nulle trace du loup dans cette colère. Sans-doute avait-il perçu qu’il s’agissait là d’un sentiment purement humain et personnel et qu’il m’avait donc laissé toute la place.

Je ne suis qu’un abruti qui risque sa vie pour sauver des gens qui pourraient l’envoyer au bûcher et qui tient à une dague comme à la femme qu’elle représente et qu'il a toujours eu dans son cœur ! Mon ton était toujours sec, mais plus doux. Alors, je posais une main à son cou, passant sur sa joue, mes yeux normaux plongés dans les siens.

Tu n’as jamais cessé d’exister pour moi, jamais ! Alors peux-tu comprendre mon attachement à ton cadeau Alaïs ? Demandais-je avant de poser mon front contre le sien. J’expire brièvement avant de m’emparer de ses lèvres comme j’en avais eu envie dès mes treize ou quatorze ans, avec la même habileté probablement.
Je ne m’attardais cependant pas, ce fût bref avant que je ne recule la tête, attendant une réaction tout en imaginant la pire. À vrai dire, je ne m'imaginai rien d'autre qu'à recevoir la gifle qu'elle semblait mourir d'envie de me donner depuis le début.
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Sam 13 Jan - 18:13

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


J'écoute peut-être sans rien dire, mais la colère en moi ne fait pourtant que grandir. Devait-il laisser cet homme mourir ? La réponse me semble simple : oui… Mille fois oui plutôt que de prendre le risque de s'exposer comme il l'a fait.

Mes muscles se tendent tandis qu'il se rapproche. J'ai clairement envie de lui en coller une, mais je prends sur moi pour rester immobile. J'encaisse ses paroles parce que je ne peux rien faire de plus… Il me ramène toujours au centre de ce dialogue et, honnêtement, je ne comprends pas pourquoi. Nous sommes peut-être amis, en tout cas, nous l'avons été pendant des années. Mais nous nous sommes malgré tout éloignés l'un de l'autre. Aujourd'hui, notre vieille amitié n'est, pour moi, qu'un souvenir lointain, à l'arrière goût un peu amer. En toute logique, je ne devrais donc pas occuper une telle place dans son paysage…

Et pourtant il poursuit, parlant de trahison et de cœur, des mots que je juge – une nouvelle fois – stupides. Cette dague, je lui ai offert afin de le remercier pour l'aide qu'il nous avait apportée et aussi pour le croc accroché à ma ceinture. C'est tout. Ce n'est qu'un vulgaire objet sans importance.

Mes yeux écarquillent lorsque sa main se pose dans mon cou. Je ne comprends pas tout à fait ce qu'il se passe mais cette soudaine proximité me met très mal à l'aise. Ce n'est que lorsque ses lèvres s'emparent brièvement des miennes que je réalise…

Qu'est-ce-que… je bredouille, les yeux probablement exorbités. Bordel, mais tu fais quoi ?!

Je le pousse par réflexe tandis que ma colère explose pour de bon.

A quoi tu joues au juste ?! m'écrié-je en le poussant de nouveau, avec plus de virulence cette fois. Bon sang, mais pour qui tu me prends , Roland ?! Ai-je l'air d'une fillasse ou d'une foutue catin ?!

Je suis… hors de moi. Comme portée par une haine obscure que je peine moi-même à comprendre. Je pourrais le repousser de mille manières, toutes moins violentes que celle-ci, et pourtant je ne parviens pas à me contrôler…

Ne me touche plus jamais… je grogne, cette fois. Tu ne vaux finalement pas mieux que tous ces mâles décérébrés incapables de se tenir en présence d'une femme… Tu es nu en plus… Tsss

Je quitte la pièce en claquant la porte. Mon geste est si brusque que la cloison entière se met à vibrer…



Edward
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Edward
Sam 13 Jan - 18:50

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Elle explose complètement après avoir marqué un temps d’arrêt. Elle me repousse alors avant de se mettre à crier, me bousculant avec plus de force encore, me renvoyant vers le mur.
Si je m’étais attendu à un accueil médiocre voir exaspéré, je n’étais pas prêt pour une telle violence tant dans les mots que dans les gestes. Pourtant, je me sentais plus en colère moi-même que blessé.
Je me contrôle pour ne pas riposter, laissant tout de même une phrase sortir avec acidité.

Comment peux-tu, ne serait-ce qu’une seconde, penser que c’est ainsi que je te vois ? Je ne suis peut-être plus l’ami que tu as connu, mais je ne suis pas devenu un tocard pour autant ! Désolé pour ce geste déplacé, mais ne me compare pas à ces porcs ! Grondais-je alors que je prenais douloureusement conscience que notre amitié était belle et bien morte, pour elle en tout cas.
Je n’avais donc définitivement plus personne en ce bas monde.

Elle acheva de me le confirmer en grognant que je ne devais plus la toucher, me comparant ensuite à tous ces hommes sans scrupules.
Ses mots me paraissaient plus violents que si elle m’avait plongé sa dague en pleine poitrine. Mon geste n’était peut-être pas à son goût, mais il est évident qu’elle aurait pu me le dire différemment.
Je n’étais plus rien pour personne.
Sans doute que l’inquiétude sur mon compte que j’ai vu dans ses yeux n’était alors qu’une façade, que je me suis trompé. J’ai cru qu’elle était préoccupée par ce qu’il aurait pu m’arriver, qu’il y avait une lueur d’espoir que cette amitié ne soit pas définitivement enterrée.
Pourtant, même mon ancienne amie me mettait au niveau de la chienlit humaine.

Les murs vibrèrent lorsqu’elle claqua la porte, me laissant là, immobile et dévasté. Ce n’est pas le fait qu’elle m’ait repoussé, mais bien ses paroles qui m’ont détruite. J’avais tellement mal que je ne percevais pas l’air étrange de la pièce.
Ainsi, plus rien ne me retenait ici.

Enveloppé dans ma couverture, je passais par la fenêtre et sautais dans la neige avant de fuir en courant vers les hauteurs, vers ma cabane. Je m’y habillerai avant de regrouper mes affaires pour partir, une fois de plus.
Peut-être finirais-je pas rejoindre la falaise finalement… Pour retourner au fond, mais sans aucune chance de m’en relever.

Après tout, quand vous n’êtes plus rien pour personne, que vous reste-t-il si ce n’est une intolérable solitude ?

Et tu vas où comme ça ? Demanda la voix de Pierre dans mon dos.

À ma cabane, puis Dieu seul sait où ! Merci à vous M’sieur et portez-vous bien… Répondis-je sans me tourner avant de filer, pieds nus dans la neige, accompagné des dernières lueurs du jour. Je leur laissais la dague, puisqu’elle n’avait de valeur que tant qu’il y avait une amitié.

Arthécate
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Arthécate
Sam 13 Jan - 19:47

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Je suis sortie pour prendre l'air parce que celui se trouvant à l'intérieur est devenu tout bonnement irrespirable. Je l'ai vu bondir dans la neige seulement habillé de cette couverture bien trop fine pour réellement le protéger du froid… J'ai entendu la voix de mon père, puis la sienne en réponse et je ne peux que soupirer en le regardant s'éloigner comme s'il a le diable au corps.

Que s'est-il passé ? me demande Pierre, les bras croisés et le regard inquisiteur.
Il m'a embrassé, je réponds sans détour… Les yeux de mon père s'écarquillent, sa bouche s'entrouve pour former un grand "O"... Visiblement, il en est presque aussi surpris que moi. Et je l'ai repoussé.
Avec le tisonnier ?
Non… Mais c'est tout comme…
Et c'est quoi qui t'embête le plus dans cette histoire ?
Probablement le fait que cela ne semble pas t'embêter, toi…
Lïs…

Je soupire de nouveau… A vrai dire, je ne sais pas vraiment ce qui me dérange dans tout ça… Peut-être tout, tout simplement. C'était mon ami d'enfance… Je le voyais comme un troisième frère, enfin… en quelque sorte. Évidement que j'ai nourri, un temps, d'autres sentiments à son égard, mais cela remonte à si longtemps maintenant… Puis… Il est parti sans rien dire… Et je lui en ai terriblement voulu pour ça. Alors, certes, aujourd'hui j'en comprends les raisons, mais la blessure est toujours là… À peine cicatrisée…

Jamais je n'aurais pu imaginer ça, c'est tout…

Pierre sourit et se rapproche pour venir poser son énorme main sur mon épaule.

Ton comportement est étrange depuis quelque temps… Tu t'emportes vite, tu sembles constamment en colère…
Je sais… Je trouve cela étrange, moi aussi…
Tu n'as pas froid ?

Surprise par sa question, mon regard se pose sur ma tenue… En effet, si les épaules de mon père sont recouvertes d'une cape épaisse, ce n'est pas mon cas…

Non … Du tout.
Bizarre… siffle-t-il avant de retirer son gant pour le poser sur mon front. On dirait que tu as de la fièvre… Tu te sens bien?
Oui.

Hormis cette étrange nervosité, je me porte comme un charme. Aussi, je ne peux que hausser les épaules, estimant qu'il doit se tromper sur la possibilité de cette fièvre.

Pierre finit par retirer sa cape pour la poser sur mes épaules.

Va lui parler…Avec des mots sans venin.
Pourquoi faire ?
Lïs... soupire-t-il.
Vous êtes de vieux amis, non ?

Et depuis quand les amis se comportent de la sorte ?

Je soupire à mon tour et prends le chemin de la montagne … Je n'ai qu'à suivre ses empreintes dans la neige pour trouver sa cabane… Encore une vieille bicoque isolée de tout … Alors je frappe à la porte, essayant de trouver les mots pour lui parler… Je peux toujours commencer par lui présenter mes excuses, même si lui ne m'a pas demandé pardon après m'avoir embrassé…







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