Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Mar 16 Jan - 23:05
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
J’encaisse ! Cette phrase est peut-être la plus sensée de toutes celles qu’elle a prononcé depuis un moment. Elle n’a pas cherché à savoir qui j’étais devenu, car elle avait fait le deuil de ma personne. Ça fait mal, atrocement mal, mais cela, je peux le comprendre, l’entendre. Je n’ai rien à y répondre, trop occupé à digérer cette claque verbale.
Il n’y a pas de qualificatif. Je me fous d'être un héro ou un bienfaiteur. Tu dis me juger sur mes actes et me traite d’égoïste. Ces gens que j’ai aidé, je l’ai fait parce qu’ils pouvaient l’être et que j’en avais la capacité. Alaric, je te l’accorde, c’est plus complexe car c’est un enfant auquel je tiens immensément et je n’aurais probablement pas supporté son décès. Il est trop jeune, il a la vie pour lui ! J'avais le pouvoir d'aider ces personnes, si je ne l'avais pas fait, là, j'aurais été égoïste !
Je lui demande alors de me dire ce qu’elle ressent puisque c’est également ce qu’elle me reproche. Pour le coup, je ne suis pas déçu. C’est officiel, je suis un monstre à ses yeux et elle estime en devenir un par ma faute. J’ai l’impression de prendre l’une de ses dagues en plein cœur lorsqu’elle me lance que je suis “né comme ça”, je suis donc né monstre, un monstre qui l’a souillé bêtement et qui devrait la tuer par amour, sans quoi c’est que je ne l’aime pas.
Même lui, il a mal. Même lui, il souffre de ce qu’elle vient de dire. Je reste immobile, les yeux dans les siens, l’air hagard. Elle vient de me sonner. Lentement, je ramasse sa dague avant de poser la pointe sur la table pour la faire tournoyer. Après tout, peut-être a-t-elle raison ? Peut-être devrais-je la tuer avant de suicider ? Sauf que les loups ne nous laisserons pas faire. Nous pourrions nous battre des jours durant sans porter de coup fatal. Quant au suicide, combien de fois n’ai-je pas déjà essayé…
Non ! Je refuse de me résigner ! Je ne suis pas un monstre et elle non plus !
Ce n’est pas qui nous sommes, ce sont nos actes qui font de nous des monstres ou non Alaïs. Soufflais-je d’une voix faible, encore sous le coup de ses paroles. Être un lycan ne fait pas de moi un monstre, cela fait de moi un être différent. Cette dague en main, je peux choisir d’achever un blessé ou de m’entailler une veine pour le sauver, c’est le choix que je fais qui définit ce que je suis.
Je quittais la lame des yeux pour revenir sur ses pupilles, laissant tomber l’outil sur la table avant de me lever.
Oui, c’est parce que je t’aime que je ne peux pas te tuer. Quoi que tu en dises et quoi que tu en penses. Rejetterais-tu tous ceux qui refuseront de le faire Alaïs ? Même les tiens ?
Une nouvelle fois, je me dégoutais de dire cela. Mais il fallait qu’elle extériorise. Il fallait que je l’épuise, je devais tenir, car il fallait qu’elle dorme ! Elle n’avait que deux jours et une nuit pour emmagasiner des forces. Plus on est fort, moins la métamorphose est longue et douloureuse…
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Arthécate
Mer 17 Jan - 8:11
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je ne pense pas que Roland soit un monstre, malgré sa nature profonde. Il est né lycan au même titre que je suis née humaine. Le loup fait partie de lui, ce qui n'est pas mon cas. Cette Autre qui a pris naissance à l'intérieur de moi lorsqu'il a pris la liberté de mêler son sang au mien n'a rien à faire là. C'est une erreur, une aberration… Rien ne nous prouve que ce qui m'attend est une transformation classique. Nous ne savons rien de ma situation, de comment les choses peuvent réellement évoluer pour moi… Mais ce que je ressens au plus profond de mes entrailles ne me rassure absolument pas.
Je la sens frémir à chaque fois que la colère grimpe. Elle aime ça… Comme elle a aimé goûter à son sang… Elle et moi sommes totalement différentes et j'ai très peur de lui laisser le contrôle à un moment ou à un autre car je sais que ce qu'elle fera ne sera pas beau à voir. Si lui n'est pas un monstre, je sais que Elle si… Et elle le sera par ma main…
Mais ça, Roland ne le comprend pas… Au contraire, il prend carrément mes propos pour lui. Et cela le blesse, tant mieux… Nous en sommes ravies toutes les deux.
– Mais moi… Je ne t'aime pas. Comment le pourrais-je ? Plus encore après ça ? Comment peux-tu seulement affirmer une telle chose en sachant ce que j'éprouve. Tu ne m'aimes pas, sinon jamais tu ne laisserais une telle chose arriver.
Autant enfoncer le couteau dans la plaie…
Malgré tout, il a souligné un point intéressant en évoquant les miens. Il est vrai que si j'apparais devant eux en leur demandant de me tuer, jamais ils ne répondront à ma demande. Pas tant que je n'aurais pas commis un acte atroce… Alors, si je faisais mine de montrer agressive, si je les plaçais devant l'éventualité d'un réel danger… Oui, alors… Évidemment qu'ils régleront la situation avant qu'elle ne devienne réellement problématique.
– Pourquoi ne pas demander à mon père ce qu'il pense de tout ça ? Peut-être qu'il aura la présence d'esprit de mettre fin à tout ça, lui…
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Edward
Mer 17 Jan - 8:41
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Non, à l’évidence, du ne m’aime pas. Cela dit, comme je n’imaginais pas te revoir un jour et, que tu as dis avoir fait le deuil de mon existence, je n’imaginais pas l’inverse possible Alaïs… Je ne cherche pas à te faire dire l’inverse ou à te convaincre de quoi que ce soit d’autre. Je t’exprime mes sentiments, et la raison de mon incapacité à te faire du mal, c’est tout.
Alors, lorsque je demande si elle rejetterait sa famille comme moi si ces derniers refusaient de la tuer, elle retourne ma phrase contre moi. Je pousse un soupir tant son idée est hasardeuse.
Et comment crois-tu que ce qui est en toi réagirait, une fois ton père et tes frères en armes pour te tuer ? Ils arriveront probablement à te tuer, oui, mais sois certaine d’en emporter au moins un avec toi !
De nouveau, je me dégoûte de dire une telle chose. Pourtant, là, plus que de la provoquer pour la fatiguer, je la mets en garde. En effet, cette option pourrait fonctionner, mais le risque pour qu’elle massacre sa famille est on ne peut plus présent.
Si après avoir fuis notre village, j'ai fuis ma famille, ce n’est pas pour rien. Ce n’est pas par plaisir que je vis seul depuis douze ans et que j’habite systématiquement en dehors des villages. Sans compter que ce serait leur imposer de vivre avec ta mort sur la conscience, quelque en soi la raison. Ca, ce serait égoïste !
Je demeurais calme, espérant que cela apaise le loup qui s’était installé en elle. Ce dernier devait attendre son heure et ce n’était pas ce soir.
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Mer 17 Jan - 10:00
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Bon sang… Si tu savais ce que je peux te détester… je grogne avant de faire volte face.
J'ai envie de tout détruire, de mettre le feu à cette cabane, avec lui à l'intérieur. Je le maudit de toutes mes forces, de tout mon cœur, de toute mon âme. Je le hais comme je n'ai jamais haï personne auparavant.
Il a raison, évidemment… Si mon père ou mes frères viennent à essayer de me libérer, l'Autre essaiera forcément de se défendre. J'ose simplement espérer ne pas avoir autant de force que Roland sous sa forme lupine, sans quoi je doute fort que les chasseurs en ressortent indemnes.
– Alors… Je n'ai vraiment aucune autre issue ?
Si, il m'en reste une… Continuer de me battre avec les horribles créatures qui peuplent ce monde jusqu'à ce que l'une d'elle n'ait raison de moi. Ce jour arrivera forcément. Après tout, nul n'est inébranlable et encore moins invulnérable. Mais au moins aurais-je l'impression de rester moi… Ce moi auquel je tiens malgré tout.
– Il faut que je parte d'ici, je grogne en m'élançant vers la sortie.
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Edward
Mer 17 Jan - 10:30
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je ne réponds pas à sa première phrase. Après tout, que répondre à cela ? Que je me déteste plus encore ? Non, elle a raison, je ne peux pas savoir jusqu’à quel point elle me haï, pourtant, c’est bien le cas, c’est évident. La question qu’elle pose ensuite me vrille le cœur. Après tout ces échanges acerbes et teintés de violence, j’ai l’impression de la voir se dégonfler, comme si, brusquement, la colère s’était muée en résignation et en désespoir.
Tu peux toujours exercer ton métier Alaïs… La première Lune passée, tu sauras mieux à quoi t’attendre. Vous trouverez l’équilibre et, du moment que tu le veux, tu seras toujours toi. Il n’y a en revanche aucune solution pour se débarrasser de cela, pas que je sache en tout cas.
Alors, elle grogne qu’elle doit partir et s’élance vers la porte. La pièce étant petite et n’étant guère loin, l’intercepte sans difficulté, me plaçant devant le battant contre lequel je suis écrasé lorsqu’elle me percute.
Noon ! Dis-je en refermant mes bras autour d’elle. Je t’assures que tu ne veux pas vivre cette première Lune seule ! Dis-je, porté par un vent de panique. La souffrance de cette première nuit est à jamais gravée en moi, l’incompréhension, cette soif de sang indomptable, la douleur. Et puis, il y a cette fuite, loin de ses proches, cette disparition qui est extrêmement difficile à vivre.
Tu me haïs, soit, c'est compréhensible, mais laisse-moi t’aider à passer ce moment… Alors, tu iras voir ton père pour lui expliquer et… S’il le faut, tu les quitteras, mais pas sans leur dire au revoir ! Ne leur inflige pas ce que je t’ai fait, ne leur inflige pas cette souffrance que tu as vécue il y a douze ans !
Adossé à la porte, la pression de mes bras se relâche tandis que je fais passer plus d’affection que de force dans mon étreinte. Je sais que mon amour est voué à la solitude, cela ne m’empêche pas de lui partager cette profonde et indestructible tendresse que j’ai pour elle. De plus, il parait que les étreintes apaisent, même si, la concernant, j’émets quelques réserves.
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Mer 17 Jan - 10:43
Alaïs
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Évidemment, il me bloque de nouveau le passage et je dois de nouveau prendre sur moi pour ne pas lui envoyer mon poing dans la figure. Peut-être l'a-t-il sentit puisqu'il enserre ses bras autour de moi… L'Autre ronronne de plus bel, ce qui m'énerve davantage. "Désolée ma vieille, mais je ne suis absolument pas d'accord avec toi", lui dis-je en grognant intérieurement.
Et le voilà qu'il me lance que je ne peux pas vivre cette première transformation seule… Pourtant, il l'a bien fait lui et il me semble qu'il se porte bien. Et toujours avec ce profond désir de le blesser, je grogne :
– Plutôt crever mille fois que de le vivre avec toi.
Mon ton est froid, mon regard acéré et mon sourire carnassier. Je n'ai clairement pas l'intention de rester ici avec lui. Je préfère encore que l'on recouvre ma peau d'huile bouillante. Je sens qu'il se relâche, mais cela ne m'apaise en rien, au contraire. Sa proximité me répugne au plus haut point .
– Je ne veux pas de ton aide, tu en as déjà bien assez fait, persiflé-je. Ce que je veux, maintenant, c'est que tu sortes de ma vie pour de bon…
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Edward
Mer 17 Jan - 11:32
Roland
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Elle m’en a déjà tellement balancé dans la tête que lorsqu’elle dit préférer mourir que de vivre sa première Lune avec moi, je ne suis même pas atteint. Comme si je commençais réellement à m’habituer à cette haine.
Je peux t’aider à garder le contrôle, à apprivoiser l’autre. Évidemment que tu réussiras seule, mais je t’assure d'être accompagnée t’aidera plus que tu ne l’imagines. Dis-je calmement sans la lâcher, mais en venant chercher ses yeux.
Une fois passé cette Lune, je te promets de disparaitre de ta vie pour n’y revenir que si tu le souhaites. Mais je t’en prie, laisse-moi t’aider à canaliser l’autre !
Finalement, je libère mon amie et m’écarte de la porte.
Va prendre l’air… Réfléchis et tu verras ce que tu fais. Sache que tout ce que je te dis, c’est pour t’aider. J’ai fait une chose terrible et je m’en veux, mais je n’ai jamais et ne chercherai jamais à te nuire.
Il était évident qu'elle allait sortir, restait à savoir si elle allait revenir ou non.
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Mer 17 Jan - 11:52
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Comprenons-nous bien, je ne doute aucunement de sa bonne foi et encore moins de sa capacité à m'aider à apprivoiser cette chose. Cet autre "moi", si différente de ce que je suis et qui ne m'apporte, pour l'heure, rien d'autre que cette colère profonde qui ne demande qu'à exploser. Elle attend son heure, je l'ai bien compris. Comme je sais qu'elle n'a aucunement l'intention de me laisser mourir… Sans moi, elle ne peut pas exister… Ça aussi, je l'ai compris… Comme je réalise à présent à quel point elle a envie de vivre et de s'exprimer par elle-même.
Seulement, moi… Je ne veux rien de tout ça. Je ne veux pas d'elle. Je ne veux pas non plus de son aide à lui. Je me sens souillée, trahie… Et c'est encore une plaie beaucoup trop fraîche pour être tolérée.
Je me fiche bien de ses promesses. Je n'y crois plus. Je ne lui fais plus confiance, plus après ce qu'il m'a fait. Je suis, d'ordinaire, très rancunière, mais c'est encore pire à présent que je ne suis plus seule dans ma tête.
– Je préfère me passer de ton aide, Roland, je souffle avant de quitter sa cabane.
L'air frais ne m'aide en rien…. Je suis bien incapable de ressentir ses effets. J'ai toujours terriblement chaud et ce n'est pas ce qui va réussir à m'apaiser. Je ne veux pas rester ici et je ne veux pas non plus courir le risque de retourner au village… Mais dans ce cas, où puis-je aller ?
L'Autre me demande de retourner dans la cabane… Roland lui manque sans doute, à moins que ce ne soit le loup en lui qui l'intéresse… Après tout, elle est issu de leur sang à tous les deux, rien d'étonnant à ce qu'elle se sente bien en leur compagnie. Mais ce n'est pas mon cas.
Alors je marche, sans but. Tout ce qui m'importe c'est de m'éloigner le plus possible. Je n'ai d'ailleurs pas la moindre intention de retourner là-bas. Tant pis si je me perds dans ces fichus montagnes. C'est aussi l'occasion de tester l'instinct de survie de ce parasite qui grouille en moi. Puis-je mourir de faim, de soif ou encore de froid ? Voyons voir…
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Mer 17 Jan - 12:17
Roland
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Il insiste pour que je la suive à distance, mais je m’y refuse. Elle a besoin de réfléchir et elle a besoin de faire cela seule. Et si elle ne revient pas ? Si elle n’est pas revenue au crépuscule dans deux jours, c’est qu’elle a fait son choix. Je lui ai déjà imposé, sans le vouloir peut-être, mais tout de même, une nouvelle existence, je ne peux l’obliger à la laisser m’aider. Je ne peux pas contraindre volontairement celle avec laquelle j’ai passé tant de bons moments jadis. Je ne peux pas contraindre celle que j’ai aimé.
Lui, cela ne l’aurait pas dérangé, après tout, les loups fonctionnent bien par l’imposition de la force. Alors, je lui explique calmement que certains humains font la même chose, mais que d’autres, comme moi, s’y refusent par conviction. S’il me dit que je suis compliqué, il trouve qu’elle l’est encore plus.
Il y a des chances pour que l’autre la ramène ici, mais je n’en mettrais pas ma main à couper. Se pose alors la question suivante : Si elle ne revient pas, est-ce que je me lance à sa poursuite ? Hmm ! Attendons la Lune pour décider.
De toute façon, que je la retrouve maintenant ou plus tard, elle ne sera pas heureuse de me voir, alors… Puis il lui faut le temps d’encaisser, seule, tout qu’elle vient d’apprendre et d’entendre ce soir. Elle est à vif, blessée et le fait que cela vienne de moi rend probablement la chose encore pire. J’imagine du moins… Après tout, vu l’intérêt qu’elle me porte depuis nos retrouvailles, il n’est même pas à exclure qu’elle me considérait alors comme un vulgaire étranger, ainsi qu’elle l’a dit.
En attendant, j’essaie de souffler et de reprendre mes esprits. Après tout ce qu’elle m’a balancé, je suis ébranlé tout de même. Lui, il surveille l’atmosphère, suivant son odeur et se tenant prêt à réagir au moindre problème.
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Mer 17 Jan - 13:06
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
J'ai longtemps marché à travers la montagne. Si longtemps que le soleil et la lune ont largement eu le temps d'échanger leur place dans le ciel… Nous ne sommes plus qu'à quelques heures du moment fatidique et je suis épuisée. J'ai trouvé refuge dans une petite grotte située loin de tout. J'ai pu dormir un peu, mais je ne me suis pas encore nourri… De toute façon, je n'ai pas faim. J'ai été réveillée par l'Autre… Elle s'agite de plus en plus. J'ai même l'impression de la sentir cogner dans ma tête.
Durant ces deux derniers jours, elle n'a pas cessé de gronder, m'ordonnant de retourner auprès de Roland. Nous nous sommes beaucoup disputées à ce sujet et je me doute que c'est la première chose qu'elle fera lorsque le temps sera venu pour elle de sortir…
Mais pour l'heure, j'ai encore le contrôle… Enfin, plus ou moins. Elle m'a empêché de sauter d'une falaise et de mourir de froid dans un ruisseau… Je déplore le fait que nous n'ayons pas croisé la moindre menace, ni loup, ni ours… Pas même un petit bandit de bas étage. En somme, nous n'avons rien rencontré qui puisse nous mettre en difficulté. Un comble lorsqu'on connaît la dangerosité de ce monde.
Lasse de cette impuissance, je me contente donc d'attendre l'heure de ma perte… Le ciel commence tout juste à s'obscurcir… J'appréhende…
Je ne crains pas la douleur. La solitude m'indiffère totalement… Mais c'est cette perte de contrôle qui m'effraie le plus…
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