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LE TEMPS D'UN RP

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 17 Mai - 19:08

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Sans vraiment être capable de le justifier de manière pragmatique, Edward s’était essayé à la plaisanterie. À sa manière. Cela signifie que c’était à peine perceptible pour le commun des mortels. À l’exception de la lueur enfantine qui avait brillé brièvement dans ses prunelles azurée, rien ne le trahissait. Finalement, peut-être avait-il simplement dissimulé la vérité derrière la dérision. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas autorisé à sourire. Quant à rire… Ce terme ne faisait dorénavant plus partie intégrante de son vocabulaire. Il l’avait banni il y a bien longtemps. Toutefois, le candidat consigna la tentative d’Angelica de le dérider à son contact. Mais c’était peine perdue. Edward n’avait jamais apprécié les conventions sociales, et encore moins les galas de charités. Les personnes les plus riches et les plus célèbres de la ville s’amoncelaient à une adresse donnée, et se racheter une part d’humanité en faisant don de leur argent à des œuvres de charités. L’ironie de la situation, c’était que bien souvent, ils étaient également les auteurs de ces méfaits. En tant que politicien, il aurait dû se sentir à son aise en ce lieux où manipulation et faux-semblant régnaient en maître. Toutefois, dans ces arts, il restait Maître, et agrémentait le tout avec une sincérité à toute épreuve qui désarçonnait certains de ses interlocuteurs. Même si entre ces murs, Edward tentait de se montrer un tant soit peu plus accessible. Certaines de ses personnes étaient ses mécènes. Robert Caldwell n’en faisait toutefois pas partit. Il ne souhaitait pas recevoir de l’argent d’individus qui considéraient la femme comme un objet dont il pouvait user selon son bon vouloir.

Et sa manière de se rapprocher de la jeune femme n’était en rien au goût du candidat qui, d’un geste subtile, la ramena à lui. Angelica ne le repoussa pas, comprenant les raisons d’un tel geste à son encontre. Il resta néanmoins quelque peu interloqué par son aisance naturelle à jouer ce rôle de petite-amie. De manière inattendue, la main de l’influenceuse caressant son dos parvint à détendre quelque peu ses muscles qui s’étaient raidis à la présence du promoteur immobilier. Son regard sur la jeune femme, il lui prêta une oreille attentive, avant de relever avec satisfaction ses prunelles azurées sur le convive à leurs côtés. Il réfléchirait dorénavant à deux fois avant de prétendre qu’il était si sombre que sa présence devait être justifiée par un acte atroce. Il profita de l’absence de Robert pour mettre en garde l’influenceuse. Il ne voulait pas la voir en sa présence. Ça sonnait comme un conseil, mais peut-être était-ce plus une mise en garde finalement. Edward porta sa coupe de champagne à ses lèvres, puis engagea la conversation sur un sujet différent. La danse. « Oui » répondit-il simplement sans lui porter la moindre attention, observant les autres convives évoluer sur la piste de danse avec aisance. Non. Cette fois-ci, Angelica parvint à obtenir toute l’attention du politicien qui posa sur elle un regard intrigué, jusqu’à ce qu’elle joue les parfaites petite-amie. Elle savait aussi bien tromper son monde que les grands de ce monde, que ç’en était déstabilisant. « Tu aurais pu simplement dire que tu ne savais pas danser » finit-il par rétorquer en tentant de lire entre les lignes. Il reporta son attention sur les danseurs, sans vraiment les observer, et avala une nouvelle gorgée de champagne.

La voix de l’influenceuse l’extirpa de ses observations silencieuses sur les différentes personnalités qui s’entasser entre ces murs, et suivit du regard le centre de l’attention d’Angelica. Un bref coup d’œil qui lui suffit à identifier aussitôt qui était cette magnifique blonde à laquelle faisait référence la jeune femme. « Bethany Winthrop. Nous étions au lycée ensemble ». C’était tout ce dont elle avait besoin de savoir, et reprit le cours de ses pensées, comme si tout cela n’était qu’accessoire. Il profita malgré tout de la proximité du serveur pour troquer sa coupe vide pour une pleine, et la porta à ses lèvres avec délicatesse. Il n’eut le temps d’abaisser la main qu’il se raidit en entendant l’information communiquée par sa petite-amie. « J’exige que tout ce que tu entendras ce soir reste entre nous. Ai-je étais suffisamment clair ? » reprit-il avec froideur, puis se retourna pour faire face à Bethany, une grande blonde aux yeux bleus, à la silhouette qui ferait rougir de jalousie certains mannequins et des jambes interminables mis en exergue par sa robe courte, et pourtant élégante. Elle déposa un baiser sur sa joue mal rasée en même temps que sa main caressa son bras, ignorant sa réticence à se laisser approcher ainsi. « Bonsoir Eddy. De plus en plus raide avec les années, dis-moi » « Edward » « Oui, j’avais oublié. Je ne pensais pas te voir ici ce soir » et s’intéressa à Angelica « Tu nous présentes ? » « Angelica, ma petite-amie ». Il crut lire de la déception dans son regard à cette annonce, mais comme toute femme issue de la jeunesse dorée de Manhattan, elle ne se laissa pas davantage déstabiliser par ses ressentiments « Enchantée. Beth. Nous étions ensemble au lycée… » « Elle s’en moque » « Cet accident t’as vraiment transformé… » « Bethany ». Il siffla son prénom comme une mise en garde, une menace à peine voilée, mais qu’elle fit le choix d’ignorer, reportant son attention sur l’influenceuse « Il était différent à l’époque, vous savez. Vous ne l’auriez pas reconnu. Avec ses épaisses lunettes, son appareil photo continuellement autour du cou, et toujours en skateboard. Le total opposé de celui que tu es devenu aujourd’hui ». Cette fois-ci, c’était lui qu’elle fixait « Tout le monde change » répondit-il simplement en la fixant avec froideur. « Mais toi plus que quiconque... Je vais me chercher un autre verre, vous venez Angelica ? ».

Charly
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Charly
Ven 17 Mai - 20:18

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy ne sortait pas d’une ferme reclus dans le trou du cul du monde. Elle était influenceuse, et des connards en tout genre il y en avait partout. Elle était née femme, elle savait les reconnaitre. Mais elle nota tout de même le conseil d’Edward à son égard. La question suivante créa un léger vent de panique chez Andy. Il n’était pas question qu’elle danse ici, avec lui. Ou même avec un autre. Elle était seule présente pour jouer la petite amie. La petite amie du moment, celle qui s’envolerait lorsqu’il aurait décidé que son image avait à nouveau prit des couleurs. Elle ne tenait pas à se ridiculiser, et à faire honte à Edward. Il n’avait pas assez d’humour pour prendre cela avec le sourire, c’était certain. Elle déclina à sa façon, évoquant les conditions du contrat au passage. Histoire qu’il ne lui mette pas dans les dents qu’à cause d’elle, ils n’avaient pas pu danser. « -très bien, je ne sais pas danser. » avait elle ajouté. Ce n’était pas le pire des défauts du monde. Lui il ne savait pas sourire !

Une ancienne connaissance de lycée. Très bien. Il n’était pas le plus bavard des hommes… cela sous entendait qu’elle ne devait pas poser de question. Quoi qu’il en soit, la belle blonde approchait d’une démarche féline jusqu’à eux. Alors elle préféra en informer Edward. Elle aurait pu hausser les sourcils ou l’envoyer se faire foutre. J’exige. Elle n’était pas à son service et il n’avait pas à lui parler de la sorte. Mais elle répondit simplement avec ce petit sourire tendre de femme amoureuse : « -bien entendu mon amour. » même si elle avait envie de lui mettre un coup de talon dans le tibias. Angy afficha un sourire poli alors qu’intérieurement elle détaillait la barbie qui se présentait à eux. Dans le genre femme parfaite… Elle avait tout ce qu’il fallait où il fallait. A côté, elle faisait difficilement le poids. Même si elle s’était toujours trouvée belle et qu’elle aimait son corps tel qu’il était, clairement elle devait paraitre bien fade à côté. Il avait vraiment un souci avec ce surnom et cela commençait à intriguer Angy. « -enchantée. » souffla la jeune femme d’un ton posé et poli. Elle n’eut pas le temps de répondre à Beth, Edward le fit à sa place, de façon plutôt grossière. Angy avait bien du mal à imaginé l’homme qu’était en train de décrire la belle blonde. Elle décida d’intervenir avant qu’Edward ne déclenche une guerre mondiale. « -je suis d’accord avec Edward, tout le monde change. Et j’apprécie l’homme qu’il est aujourd’hui. » soit comment éviter le sujet du passé qui semblait être plus qu’épineux. Pourquoi est ce qu’elle avait envie qu’il passe une bonne soirée ? Parce qu’elle aimait voir les gens heureux ? Oui, c’était sans doute pour cela. « -non merci, j’ai ce qu’il me faut. » oui, autant décliner. Elle n’était pas de nature très curieuse. Chacun avait son passé, ses blessures… Elle n’était pas ici pour apprendre à connaitre le politicien. Seulement pour jouer un rôle à ses côtés. Il ne semblait pas apprécier cette femme, alors elle allait rester prêt de lui.

Chose qu’elle fit en portant son verre à ses lèvres. « - combien de temps devons-nous rester ? » demanda-t-elle en toute discrétion. S’il ne se plaisait pas ici, autant qu’il fasse un chèque rapidement et qu’ils se libèrent l’un comme l’autre. Elle ouvrit de grands yeux soudainement avant de dire à voix basse : « -oh mon dieu, c’est Adam Speers… » elle adorait l’écrivain. Elle avait lu chacun de ses livres. Il ne cessait de s’améliorer. Il n’y avait pas les livres qu’elle aimait. La personnalité de l’écrivain aussi, elle le suivait sur les réseaux. Il avait commenté une fois une de ses publications. Angy adorait son côté décontracté, sans filtre aussi. Il approchait. Pourquoi est-ce qu’il approchait ?


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 17 Mai - 21:12

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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À l’instar de toutes ces festivités, cette soirée était d’un ennui particulièrement mortel… Danser lui semblait donc une distraction soudainement bien attrayante, mais Angelica se déroba derrière des arguments qui ne le convainc pas un seul instant. L’explication était plus simple à ses yeux. Elle ne savait pas danser. Ce qu’elle se décida à avouer peu de temps après qu’il émit son hypothèse avérée. « Bien » conclut-il simplement. Edward n’allait pas émettre le moindre jugement à son encontre à ce sujet. Ce n’était qu’une danse, après tout. Il s’occupa donc en terminant sa coupe de champagne et en se perdant dans le fil de ses réflexions. Son esprit était continuellement en effusion et parvenait difficilement à le faire taire, tout particulièrement lors de ses soirées mondaines où tout était ordonné, sans le moindre stimulant. C’était sa pensée première, mais la visite inopinée d’un passé révolu lui donna subitement tort. Un court instant, le politicien avait espéré qu’elle n’oserait pas venir à sa rencontre, mais il se fourvoyait lui-même de penser ainsi. Bethany avait toujours éprouvé de l’attirance pour lui, et il fallait croire que le temps n’avait pas su faire son œuvre sur ses sentiments à l’égard d’Edward. Avant qu’elle n’approche suffisamment prêt pour l’entendre, ce dernier mis en garde la jeune femme sur ce qu’elle entendrait. Il ne voulait rien voir paraître sur les réseaux sociaux ou dans la presse à ce sujet. Sa manière de lui répondre, à l’image de la petite-amie parfaite, le déstabilisa quelque peu. Il devait bien lui concéder qu’elle avait un talent particulier en la matière. Il aurait pu la remercier ou prononcer, ne serait-ce qu’une parole bienveillante à son égard, mais n’en fit rien, bien trop préoccupé par la présence de la belle blonde.

Ce surnom. Cette proximité. Tous ces souvenirs qu’il se remémorait en une fraction de seconde. Il n’appréciait pas la tournure que prenait la soirée. Chaque muscle de son corps s’était raidit en sa présence, son ton était devenu aussi froid que le regard qu’il lui adressait. Il en venait à prendre la parole pour Angelica sans la moindre demi-mesure. La laisser communiquer avec Bethany, c’était ouvrir une fenêtre sur son passé. Il n’était pas prêt à l’accepter. Les muscles de sa mâchoire dansant sous sa peau, il fut toutefois surprit d’entendre Angelica intervenir en sa faveur avec autant de conviction. La petite-amie parfaite. Sans même s’en rendre compte, son regard avait glissa alors jusqu’à elle. Il aurait presque aimé que ces mots soient vrais. Apprécier l’homme qu’il était aujourd’hui. Mais c’était nullement le cas. Personne n’appréciait, ou ne tolérait l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. Et alors que Bethany venait de lui offrir la possibilité de dévoiler une partie intime de sa vie en la conviant à s’éclipser quelques minutes, Angelica lui resta fidèle en déclinant l’invitation avec politesse. Cela suffit à la représentatrice parfaite de la jeunesse dorée de Manhattan pour qu’elle ne fasse le choix de s’éclipser. Edward avala aussitôt le reste de son verre d’une seule traite, commentant pour lui-même « Il me faut un alcool plus fort » et se délesta du verre de champagne auprès du serveur à qui il demanda un verre de whiskey. Le meilleur dont il disposait.

Le candidat au Sénat osa un regard pour sa montre. Le temps semblait s’écouler différemment entre ces murs. Einstein avait raison. Le temps est relatif. « Je crains que nous devions rester encore une heure ou deux ». Un soupir de lassitude lui échappait. Il souhaitait se délecter sous une douche et se glisser sous les draps en soie de son lit, en compagnie d’un bon livre. Être partout, sauf ici. Il remercia le serveur qui lui apporta sa commande et en dégusta une première gorgée, appréciant la brûlure du liquide ambré coulant le long de sa gorge. Edward se retourna en direction de l’écrivain que semblait admirer l’influenceuse, et qui s’avançait jusqu’à eux, arborant son sourire nonchalant « Oui » répondit-il simplement et serra la main de ce dernier quand il arriva à sa hauteur « Edward. Qu’est-ce que tu fais-là mon vieux ? Ava t’a puni ? » « Elle est mon assistante, pas ma directrice » « C’est du pareil au même. Votre relation est étrange à tous les deux ». Tout en faisant tourné le liquide ambré dans le fond de son verre, Edward fit le choix d’ignorer la remarque taquine de son ami, et glissa plutôt sa main dans le dos d’Angelica « Je te présente Angelica Gordon » « Enchanté. Adam Speers » « Elle sait qui tu es » « Oh ! Une admiratrice ?! Mais Angelica Gordon… Pourquoi ça me semble familier ? ».


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Ven 17 Mai - 22:09

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait été payé, très bien payer d’ailleurs, pour jouer les petites amies de service. Peut-être que certaines personnes présentent ici pouvait la reconnaitre, aller savoir. Petit à petit l’immense salle se remplissait. Le ton des conversations qu’ils avaient eu lors de leur rencontre n’avait jamais été doux. Cependant ce soir, elle était là pour mettre en œuvre ses talents d’actrice. Elle était censée jouer une femme amoureuse d’Edward. Une femme ayant accepté de venir ici avec lui, afin d’être vu avec lui. L’idée du contrat, c’était de redorer le blason du politicien, pas de lui faire plus de tord encore. Elle avait réfléchit à tout ça. Ici, elle ne pouvait pas être elle-même. Ça ne passerait pas. Alors, elle avait gommé bien des traits de son vrai caractère afin de rentrer dans le moule. Et c’était en petite amie parfaite qu’elle opérait ce soir. Elle ne répliqua dont rien face à ces mots tranchants. Elle n’en pensait pas moins. Mais répondit avec douceur, usant d’un autre surnom. Elle en fit de même en face de la magnifique blonde. Amoureuse, heureuse d’être avec lui, avec l’homme qu’il était aujourd’hui. Est-ce qu’elle avait pitié ? Peut-être un peu… il semblait si froid… Il cachait également son passé, un passé sans doute douloureux. On ne changeait pas ainsi radicalement sans vraie raison. Angy alla jusqu’à décliner l’offre de de Beth. Elle n’était pas ici pour entendre des ragots, encore moins pour se faire des copines. Elle était là pour rester prêt d’Edward. Chose qu’elle fit, même si elle notait son manque de cordialité. Elle débrouilla très bien toute seule pour trouver un autre verre de champagne.

Elle l’observa quelques secondes, presque inquiète pour lui. Elle osa demandé combien de temps devait durer ce qui semblait être une torture pour lui. « -très bien. » elle s’approcha et lui souffla à l’oreille, en posant une main sur son torse : « -détends toi… tout se passe bien. » elle recula lentement et lui adressa un sourire tendre. Puis elle détourna les yeux, porta son verre à ses lèvres, tout en observant la foule. Soudain, elle bloqua sur un visage qui ne lui était pas inconnu. Un écrivant célèbre depuis quelques années. Elle adorait sa manière d’écrire, surtout les trois derniers livres qu’il avait sorti. Il y avait eut comme un changement dans sa façon de faire… elle avait entendu une fois une interview. Il avait parlé d’une rupture amoureuse complexe. Quoi qu’il en soit, elle était comme figée sur place alors qu’Adam Speers ne cessait de se rapprocher. Lorsqu’il s’adressa à Edward de façon si familière elle cru halluciner. Ils se connaissaient ?! La main d’Edward dans son dos lui remit les pieds sur terre. Il n’avait pas finit de parler pour elle sérieusement ?! Roh pourquoi est ce qu’elle était en mode petite amie ! Adam Speers ! Reprends toi Angy hurla une voix dans sa tête. Elle sourit et hocha la tête : « -je plaide coupable, j’adore ce que vous écrivez. » elle hésita à répondre à la question de l’écrivain et finit par se dire : hé puis merde. Quitte à passer une soirée de merde, autant faire du relationnelle. « -vous avez peut-être déjà vu sur les réseaux. » elle décida de ne pas en dire plus.

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Ven 17 Mai - 22:53

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Toutes ces réceptions avaient toujours été particulièrement fastidieuses. Les échanges cordiaux en apparence, les poignées de main. Il avait longtemps représenté un nom, celui de son père. Puis, avec le temps et son évolution professionnelle, il n’avait été plus que question de lui et de ses propres intérêts. Néanmoins, cette soirée avait une saveur particulière. Ce n’était pas uniquement parce qu’il s’y rendait au bras de sa supposée petite-amie. C’était plus profond, plus insidieux. Cela provenait sûrement de la venue inopinée d’un passé qu’il tentait d’oublier après toutes ces années, et que Bethany avait pris plaisir à lui remémorer par sa seule présence. Sans le talent remarquable d’Angelica, le politicien n’aurait eu d’autres choix que de se montrer plus désobligeant qu’à son habitude. Rien qui aurait pu bénéficier à sa réputation. Bien au contraire. Cela n’aurait que croître l’image que s’empresser de dessiner les journalistes à chaque impair qu’il commettait. Le retour au calme était préférable. Le verre de whiskey qu’il commanda expressément au serveur également. Il en savoura chaque gouttes qui coulait le long de son œsophage, tout en espérant silencieusement qu’il apaiserait la tension dans chacun de ses muscles.

Tournant le liquide ambré dans le fond de son verre dans un geste presque instinctif, Edward posa son sombre regard sur la petite-amie exemplaire que pouvait être Angelica. Cette main sur son torse qui le faisait presque frémir, cette manière de susurrer à son oreille pour qu’il soit le seul destinataire de ses mots. L’influenceuse parvenait presque à le déstabiliser dans sa manière d’interpréter ce rôle sur-mesure, qu’il laissa un échapper un « Je vais essayer » d’un naturel qui l’interpella, cachant sa confusion derrière son verre, tout en prenant soin de détourner le regard. Par chance, l’attention de la jeune femme fut happée par la venue du célèbre écrivain, Adam Speers dont elle semblait particulièrement admirative. Pour le politicien, il était un avant tout un ami auquel il était lié d’une manière particulièrement étrange. Il y avait encore un temps où il était capable de tendre la main. Une époque aujourd’hui révolue, mais qui lui avait permis de rencontrer ce natif britannique. Pour autant, ils ne partageaient jamais un verre dans le pub du coin de la rue ou un dîner au restaurant de quartier. Mais à chaque fois que leurs chemins se croisaient de nouveau, comme ce soir, c’était comme si plusieurs mois ne s’étaient pas écoulés depuis leur dernière rencontre.

Comme pour rappeler silencieusement qu’ils étaient ensemble aux yeux de tous ce soir, Edward glissa sa main dans le dos de l’influenceuse qu’il présenta comme si elle était incapable de s’en occuper elle-même. Le sourire d’Adam le hérissa soudainement, alors qu’il répondait de sa voix douce et chaleureuse « Cela fait toujours plaisir à entendre. Merci ». Il venait de prononcer plus de politesse en une phrase que lui durant toute la dernière décennie. « Oh mais oui ! Vous êtes influenceuse ! J’aime beaucoup ce que vous faites également. Mais, qu’est-ce que vous faites ici ? Il n’y a pas de soirée plus fun que … ça ? » rétorqua l’écrivain tout en désignant l’endroit de la main. « Elle est avec moi » précisa alors Edward sans la moindre avec cette antipathie qui le caractérisait tant. « Oui, j’avais compris ». Le politicien en doutait. Il effleura donc le dos de la jeune femme, remontant lentement jusqu’à sa nuque, qu’il caressa délicatement du pouce. Edward pouvait pratiquement suivre le cheminement des pensées de l’auteur à succès, qui finit par un « Oh ! » puis par un « Ahhh ! J’ai compris » et émit un petit rire « Il vous a offert un poney ? Mieux, un manoir dans les Hampton. Dites-moi tout » puis s’adressa au politicien « Détends-toi Edward. Je plaisante avec ton amie », à qui il confia toute son attention « Vous n’avez jamais pensé à écrire un livre ? Je veux dire, sur la manière dont vous êtes parvenus à réussir sur les réseaux sociaux ? C’est à la mode en ce moment. Il faut croire que je manque de concurrents, je m’en créer de nouveau ». Edward leva les yeux au ciel et jeta son dévolu sur son verre. C’était toujours plus stimulant que leur échange.


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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Ce n’était qu’un rôle, et pourtant Angy avait la sensation qu’elle faisait un sans-faute. Elle parvint presque à distinguer quelque chose de naturel dans la voix suave d’Edward lorsqu’il lui répondit. Pas de contrôle, pas de réplique cinglante. Bien. Il allait essayer. S’ils devaient encore rester deux heures ici, il valait mieux qu’il se détente un peu au risque de se briser la mâchoire à force de la contracter. C’était pourtant son monde, son élément. Elle semblait plus à l’aise que lui. Ce qui était assez étrange.

Adam Speers était venu saluer Edward. Il l’avait appeler mon vieux. Ils se connaissaient, peut-être étaient ils même amis. Enfin de la bonne compagnie, se dit Angy. Elle fut présentée et heureuse de voir que son nom évoquait quelque chose dans la mémoire de l’écrivain. Quelle surprise de l’entendre la complimenter et apprendre qu’il connaissait vraiment ce qu’elle faisait. « -oh mon dieu je vais rougir, arrêtez ! » s’amusa Andy dont le naturel revenait au galop. Encore une fois, elle n’eut pas le temps de répondre. Edward le fit pour elle, toujours sans aucune politesse. Seulement en mâle dominant. Quel besoin avait il de la présenter au monde comme étant sa propriété privée ? Elle sourit en voyant Adam réfléchir comprendre lentement mais surement. En même temps, la main qu’Edward venait de faire remonter dans son dos, ne laissait pas vraiment de doute possible. Elle eut envie de lui demander d’arrêter. Mais n’en fit rien. Un léger froncement de sourcils. Est-ce qu’il était en train de s’imaginer qu’elle était vénale ? Angy porta sa flute de champagne à ses lèvres pour éviter de répondre. Eddy de son côté, ne semblait pas plus s’amuser que ça, malgré la présence d’un homme qu’il appréciait à la base. « -suivre les tendances, ce n’est pas vraiment mon truc. J’aime lire, écrire beaucoup moins. Et puis je ne vais pas révéler mes secrets ! » Adam rit de bon cœur avec elle. Elle ignora volontairement le politicien à ses côtés, même si elle sentait toujours sa main posée sur elle. « -je suis vraiment ravie et flatter de pouvoir faire votre connaissance, vraiment… » ajouta la jeune femme pour qui c’était un privilège. « -vous vous connaissez depuis longtemps ? » demanda la jeune femme. « -quelques années oui. » Là tout de suite, Andy avait une envie monstrueuse de sortir son téléphone et de faire un selfie avec Adam. « -hé mais j’y pense, vous pourriez faire la promo de mon prochain bouquin ? ça vous dirait ? » Un sourire illumina le visage d’Andy : « -j’adorerai ! Enfin si la fin se termine mieux que le précédent. » « -quoi vous n’avez pas aimé ? Dites-moi, la plus part des fans sont raides dingues, j’ai très peu de vraie retour. » A nouveau elle sourit alors qu’Adam tendait les deux mains vers du champagne. Hop elle se retrouva avec un nouveau verre en main. Durant quelques minutes, ils parlèrent du livre, de sa fin qu’elle n’avait pas aimé, du prochain, de la collaboration qui pouvait se faire entre eux. Se fut Adam qui sortie son téléphone pour prendre une photo. Elle bougea afin qu’Edward ne soit pas dessus. Il l’avait précisé, il ne voulait pas apparaitre sur ses réseaux. « -et alors vous deux… » Adam fit un mouvement de doigt entre Angy et Edward. « -ça fait longtemps ? Comment vous vous êtes rencontré ? Je suis désolée, je suis de nature curieuse. » Angy regarda Edward, mit des paillettes dans ses yeux et répondit : « -quelques mois, nous nous sommes rencontré à Rome. »


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Sam 18 Mai - 10:40

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce n’était pas dans sa nature profonde de perdre le contrôle, et pourtant, l’espace d’une fraction de seconde, c’était bel et bien ce qui s’était produit avec Angelica. Cette manière si particulière qu’elle avait de s’immiscer pleinement dans son rôle de petite-amie parfaite le déstabilisé quelque peu. De poser cette main sur son torse, de l’entendre murmurer à son oreille, comme si tout cela leur était naturel. C’était à supposer que esprit avait accepté cette proximité, en omettant consciemment que ce n’était que de la poudre aux yeux pour ses électeurs, une machinerie bien huilée pour adoucir son image d’antipathique. En prenant conscience de son impair, Edward reprit alors aussitôt contenance, masquant sa confusion derrière le liquide ambré qu’il laissa couler dans le fond de sa gorge. L’intervention de l’auteur à succès fut reçu silencieusement comme une aubaine par le politicien. Ainsi, il serait une distraction salutaire pour qu’Angelica ne l’interroge pas sur ce qui venait de se produire. L’influenceuse lui donnait l’impression d’être pratiquement charmée par le naturel désarmant d’Adam. Le seul autorisé à s’adresser à lui avec familiarité sans qu’il ne le corrige. Toutefois, il trouva pertinent de rappeler à son vieil ami que la femme à ses côtés était avec lui, et pas seulement en tant que simple accompagnatrice. Sa main qui effleura son dos jusqu’à sa nuque qu’il caressa, était suffisamment explicite pour qu’Adam comprenne seul la nature de leur relation. Son geste pouvait paraître impérieux, il était en plus d’une réelle douceur. Sa poigne était délicate. Contrastant avec ce qu’il souhaitait exprimer. « Je ne suis pas si détestable » précisa-t-il avec une pointe d’irritation. Ce n’était pas la première fois qu’un convive sous-entendait qu’elle était présente sous la contrainte. « Je n’en doute pas que tu as su te montrer charmant » avait aussitôt répondu l’auteur sans une once de conviction dans la voix, ce qui raidit un peu plus Edward qui fit le choix de boire plutôt que de s’embrigader dans une conversation stérile.

D’un regard extérieur, la scène qu’ils offraient pouvait presque paraître déconcertante. Angelica semblait plus à l’aise en compagnie de cet auteur dont elle ignorait tout, qu’avec celui dont elle était censée partager sa vie. Le politicien ne s’en offusqua pas, savourant la compagnie de son verre de whiskey et de la douceur du grain fin de la peau de l’influenceuse sous ses doigts. Comme absorbé par tout, excepté leur échange, Edward prêtait toutefois une oreille attentive à leur échange pour ne rien manquer de leur conversation. Il laissa Adam répondre aux questions que lui posa la jeune femme, sachant pertinemment qu’il ne ferait rien pour lui porter préjudice, même inconsciemment. Il les laissèrent évoquer le nouveau roman d’Adam, qui serait sans nul doute un nouveau succès salué par la critique du New York Times. « Tu devrais le faire » finit-il par rétorquer après plusieurs minutes sans mot dire. Du coin de l’œil, il remarqua le haussement de sourcils de l’auteur « La promotion de son livre. Tu devrais le faire. Le bénéfice serait mutuel. Tu aurais des followers d’un nouveau genre, et Adam pourrait bénéficier d’une plus grande diversité de lectrices ». Il pouvait presque entendre la petite voix intérieure l’interrogeant sur les raisons qui l’encourageait à s’immiscer dans la vie professionnelle d’autrui. Il fit le choix de l’ignorer pendant qu’Adam bafouilla un « Oui… Oui, ça peut … Tu es sûr que ça va ? ». Edward lui adressa un sombre regard pour seule réponse, et retira sa main de la nuque de l’influenceuse dans une caresse pour qu’elle puisse s’éloigner le temps d’une photo. Il ne souhaitait nullement apparaître sur les réseaux sociaux. Son image était déjà suffisamment mis à mal par la presse.

À la question les concernant, Edward baissa son regard sur Angelica, qu’il surplombait d’une vingtaine de centimètres, malgré ses talons hauts qui mettaient ses jambes en valeur, la laissant répondre. Tel un caméléon, elle passa avec un naturel désarmant de l’influenceuse à la femme amoureuse transit. « Tu as rendu visite à Nonna ? » demanda Adam comme si ça l’intéressait réellement. Ce qui était sûrement le cas. Le politicien détourna donc le regard de sa petite-amie pour s’adresser à l’auteur « Oui ». Et sans la précision de ce dernier, elle aurait ignorer qui elle était pour lui « C’est sa grand-mère ». Comme si c’était nécessaire qu’elle en soit informé. Il prit une longue gorgée de whiskey et fit le choix de ne plus consommer d’alcool pour le reste de la soirée. L’ivresse n’avait jamais été de bonne publicité. Encore moins pour un visage politique. « Comment vous vous y êtes prises ? Il ne croit pas en l’amour » « Tu es devenu bien trop curieux Adam » répondit-il avec froideur, comme pour le solliciter à cesser ses interrogations. « C’est bon Edward. C’est ta copine. Elle doit bien savoir ce qui l’a charmé. Et toi alors ? Qu’est-ce qui t’a plus chez elle ? Généralement, tu ne t’embarrasses pas des liens sociaux ». Peut-être que tout fin de compte, il allait émettre une exception à sa règle et fit un signe au serveur de lui apporter un nouveau verre que ce dernier s’empressa de lui servir. Une distraction qui lui permis également de façonner une réponse dans son esprit. « Elle était différente des autres femmes que j’ai pu rencontrer jusqu’alors » « Le romantisme ne t’étouffe pas toi » lui fit remarquer l’auteur avec amusement. Edward récupéra entretemps le doux breuvage, et ajouta « Je n’apprécie pas exposer ma vie personnelle aux yeux de tous. Mais je vais faire une exception pour toi. Tu me créditeras de mes mots pour ton prochain roman ». La remarque était acerbe, mais Adam l’accepta sans rechigner « Elle est celle qui a réussi à briser chacune de mes barrières, même les plus ancrées profondément en moi, pour m’insuffler une définition différente de l’amour. Il n’est pas comparable aux romances de certains auteurs – C’était gratuit, mais mérité – ni à celui décrit dans les chansons. Il est plus pénétrant et unique. Il n’appartient qu’à nous ». Malgré l’absence de tendresse dans son regard ou de sourire qui trahissait l’affection qu’il pouvait porter, il sut se montrer convainquant par ses mots, et décida d’agrémenter sa déclaration par un regard à l’attention d’Angelica. Lui aussi pouvait jouer son rôle à la perfection lorsque c'était nécessaire.


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Sam 18 Mai - 12:06

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -oh non, il n’a pas été charmant. » coupa Angy. C’était le moment de créer l’histoire. Au vu de leur caractère, il était impossible de faire croire à une parfaite love story. « -il a même été détestable lors de notre première rencontre. » ça collait parfaitement aux personnages. Et surtout à l’homme qui se tenait à côté d’elle et qui ne cessait de caresser sa nuque alors qu’elle aurait souhaité qu’il arrête cela. Elle sourit à Edward, en glissant de nouveau une main dans son dos. C’était la vérité après tout. La première rencontre avait été horrible. « -et puis… on a appris à se connaitre. » voilà, une petite pincée de douceur et de paillette. Adam était écrivain, ça ne pouvait que lui plaire. La conversation changea d’ailleurs et c’était parfait. Faire la promotion du livre d’Adam Speers… wahou… elle était flattée. Sur le moment, elle ne faisait plus attention à l’homme à ses côtés, ni aux caresses que sa propre main dans le dos d’Edward. Elle fit presque surprise d’entendre sa voix grave et elle tourna la tête pour le dévisager. L’espace d’un instant, elle n’était pas le personnage mais réellement elle. Elle sourit et baissa les yeux, touchée par la réaction d’Edward. « -tu as raison, j’adore vraiment l’idée. » Adam semblait gober les mouches, presque choqué parce qui venait de se passer. Afin de sauver l’écrivain du regard noir du politicien, elle lui proposa de se téléphoner ou de se voir durant la semaine pour mieux en parler. Il proposa une photo, pour marquer cette collaboration à venir. Angy réprima un frisson sous la caresse des doigts d’Edward.

A nouveau la conversation revint sur le couple qu’il formait et Angy prit la parole. Rencontre à Rome. Puis elle sourit à Adam et répondit à voix baisse comme si c’était un secret : « -je sais… » enfin elle faisait comme si. Adam était curieux, elle le savait. Mais il était visiblement un ami d’Edward… Angy ouvrit la bouche mais elle se contenta de terminer son verre tout en écoutant les deux hommes. Adam était sans filtre, sans gêne et voulait savoir. Angy récupéra un nouveau verre, et préféra regarder les bulles qui s’y formaient, écoutant toujours. Elle releva seulement le regard, une femme différente des autres… sans blague. Elle sourit à Adam. Ou là Edward se mit à faire une longue phrase. Etrange… il avait enfin décidé de jouer son rôle visiblement… Angy baissa de nouveau les yeux en écoutant la définition qu’il donna. Est-ce que c’était réellement ce qu’il attendait d’une femme ? « -Edward… » souffla elle avec beaucoup de douceur, comme s’il venait de la toucher en plein cœur. Adam semblait avoir prit un coup de massue, alors elle intervint de nouveau : « -je ne suis pas une grande romantique non plus vous savez… et je penses sincèrement que si nous nous étions seulement croisé une fois, notre histoire n’aurait pas vu le jour. On a apprit à se connaitre petit à petit et… » elle jeta un regard à Edward : « -vous n’avez pas intérêt à écrire sur nous. Je le vois dans vos yeux vous prenez des notes mentales ! » hop comment couper court au sujet, faire rire Adam au passage. « -je… je suis heureux pour vous en tout cas. » bafouilla l’écrivain avec sincérité. Puis il décida de prendre congé, en promettant à Angy de lui téléphoner.

De nouveau tous les deux, Angy sourit et commenta à voix basse : « -tu sais être très convaincant. J’étais à deux doigts de rougir. » puis elle ajouta : « -le wiskey est bon ? » non pas parce qu’il était à son troisième verre et qu’il ne lui avait jamais demandé ce qu’elle voulait boire, mais parce qu’il lui faisait très envie. L’alcool, pas Edward. Ils restèrent encore une bonne heure, à serrer des mains, sourire, mentir. Il y eut un discours et cela sonna l’heure des dons. Merveilleux. Lorsque ce fut chose faire, elle dit : « -termine ton verre. On s’en va. » avec un beau sourire. Elle lui prit son verre des mains à peine terminé, et déposa le tout sur le plateau d’un serveur qui passait. Puis elle murmura à son oreille : « -tu veux bien afficher un léger sourire et me suivre. » elle glissa sa main dans la sienne, et l’entraina avec elle, souriante, amusée, un peu comme s’ils prenaient la fuite et que c’était totalement interdit. C’était une manière d’alimenter les rumeurs.


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Sam 18 Mai - 14:21

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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À tout moment leur mensonge parfaitement établi pouvait être découvert. L’auteur à succès le côtoyait depuis suffisamment d’années maintenant pour savoir qu’il n’était en rien charmant. Cet adjectif était aucunement utilisé pour le décrire. Bien évidemment, Edward aurait pu prendre la parole, mais la question ne lui était pas adressée. Il ne restait plus à savoir si la jeune femme était aussi perspicace qu’elle le laissait sous-entendre. Ses yeux azurés posés sur elle, le politicien attendait patiemment le dénouement qu’elle allait donner à leur histoire. Dans d’autres circonstances, il aurait sûrement ébauché un petit sourire devant la satisfaction qu’il éprouva vis-à-vis des premiers mots prononcés par l’influenceuse, mais pas ce soir. Il resta impassible et la laissa décrire le début de leur histoire illusoire. L’influenceuse incorporait avec habilité des fragments de vérité, rendant leur rencontre plus que vraisemblable. Dans sa vie, Edward avait rencontré que peu de personnes capables de berner aussi aisément son auditoire. Elle était parfaite dans son rôle de petit-amie éprise déplaisant et sombre politicien qu’il était, à l’instar de la Belle & la Bête, et lui l’écoutait avec une attention toute particulière. Il pouvait presque sentir son regard brillait d’une étincelle de fierté vis-à-vis de son coup de maître. Elle n’avait pas édulcorée leur histoire et l’avait rendu suffisamment authentique pour qu’Adam soit charmé. Son regard se porta ensuite sur son environnement lorsque la conversation dévia sur la promotion du dernier roman de ce dernier. Ça le concernait dorénavant plus. Toutefois, même s’il observait la salle de réception d’un œil distrait, il restait attentif à leur conversation. Adam souhaitait collaborer avec l’influenceuse. Une opportunité qui pourrait leur apporter autant à l’un qu’à l’autre. Et sans réelles raisons apparentes, Edward décida de s’immiscer dans leur échange pour confirmer que ça serait une collaboration lucrative pour eux deux. Sa démarche était sincère et éloignée du rôle qu’il interprétait pour ses électeurs et mécènes. Son intervention obtint toute l’attention de l’auteur qui semblait désarçonnait, ainsi que par Angelica qui confirma. Il ne lui adressa qu’un simple regard pour seule réponse. Un encouragement silencieux, avant de la laisser s’éloigner pour une photographie entre les deux futurs collaborateurs, retirant sa main dans une caresse.

La curiosité d’Adam ne surprenait plus le candidat au Sénat, mais elle restait tout aussi horripilante pour celui qui appréciait maintenir sa vie personnelle, privée. Il aurait besoin d’un énième verre de whiskey pour lui permettre de répondre sans se montrer désobligeant à l’encontre de son ami. Dans une première tentative qui s’avéra vaine, il décrivit Angelica comme une femme différente des autres. Cela ne convainc nullement l’auteur de romance qui se tenait devant lui. Qu’il en soit ainsi. Après une gorgée du liquide ambré single malt, Edward reprit parole pour décrire ce qu’il avait un temps espérer déceler un jour chez une femme. Une qui serait capable de voir au-delà des apparences, qui parviendrait à ébranler sa personnalité acariâtre pour y déceler un homme différent et dont elle pourrait tomber amoureuse. Toutefois, la vie s’était montrée particulièrement décevante à ce sujet et il avait considéré que l’amour n’était finalement qu’une contrainte, qui annihiler tout sens rationnel chez les êtres humains. Très peu pour lui. En entendant souffler son prénom, l’intéressé posa ses yeux azurés sur sa petite-amie et resta à l’observer quelques instants sans mot dire, alors que sa main caressait délicatement son dos. Quant à Adam, il était soudainement bien silencieux, et ça intrigua d’autant plus le politicien qui reporta son attention sur ce dernier après avoir porté son verre à ses lèvres « Et c’est le début d’une belle histoire » compléta-t-il pour elle, s’habillant parfaitement de son rôle de petit-ami. « Ne t’y avises pas Adam » renchérit Edward avec froideur, prenant conscience que ce dernier en était parfaitement capable. La sincérité dont fit preuve l’auteur l’interpella quelque peu. Il n’était pas familier de ces paroles.

Edward ne retint pas son ami de prendre congés. Il apprécia de se retrouver seul avec la seule personne informée de leur arrangement. Ainsi, il pouvait cesser de mentir un instant, jusqu’à la prochaine rencontre et les questions inhérentes à leur relation nouvelle. « Tu penses que j’ai menti ? » demanda-t-il en la fixant avec intensité, comme si ça allait lui permettre de déceler le fond de sa pensée, puis baissa son regard sur le verre de whiskey enfermé entre ses doigts et le lui tendit afin qu’elle en prenne une gorgée « Oui. Goûte ». Ils restèrent une dernière heure, durant lesquelles, ils répétèrent leur sempiternel histoire. Comme à chaque soirée de bienfaisance, Edward signa un généreux chèque à l’attention de la préservation des pandas, jusqu’à ce qu’Angelica ne l’intrigue par sa demande. Il termina son verre avant qu’elle ne s’en saisisse presque avec hâte, s’en délestant à la venue du serveur à proximité, et elle se rapprocha de lui, ses lèvres à son oreille. À sa demande, il esquissa un sourire, et renferma ses doigts sur les siens, se laissant conduire jusqu’à la sortie du personnel avec une certaine hâte. La porte franchie, Edward relâcha son emprise sur la main de l’influenceuse pour se saisir de son portable « Venez nous récupérer au point de rendez-vous », puis raccrocha. « Comment avez-vous appris à manipuler votre entourage de la sorte Mademoiselle Gordon ? ».  



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Sam 18 Mai - 14:52

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Le politicien était quelqu’un de déstabilisant. Il était complexe de parvenir à lire ce qu’il pensait ou ressentait. Enfin quand on évoluait dans son monde, c’était certainement mieux. Quoi qu’il en soit, il fut à son tour parfait dans ce rôle de petit ami, fraichement embarqué dans une nouvelle histoire. Angy joua également son rôle, et poursuivit la conversation avec l’écrivain qui semblait vouloir leur bonheur. Ils étaient cependant en accord sur le fait que leur histoire ne devait pas faire l’objet d’un futur roman. Ce qu’elle venait de dire était parfaitement envisageable. Apprendre à se connaitre… Est-ce qu’elle en avait envie ? Sur l’instant oui. Mais elle se dit que cela lui passerait assez rapidement une fois qu’ils laisseraient tomber les masques. Le début d’une belle histoire… d’un énorme mensonge surtout… Enfin, ils pourraient facilement mettre fin à tout ça avec une belle rupture…

De nouveau en tête à tête, Angy ne put s’empêcher de faire une légère réflexion. « -oui. » il lui avait clairement fait comprendre que l’amour n’était pas pour lui. Alors de là à vouloir rencontrer une femme capable de faire tomber ses barrières personnelles… Il semblait être très bien dans sa vie. Du moins au premier coup d’œil. Mais peut-être qu’il souffrait de solitude. Aller savoir… Peut-être qu’au fond de lui, il espérait vraiment trouver cette femme. Si c’était ce qu’il voulait, elle lui souhaitait. Et bon courage à elle ! Elle évoqua ce qu’il buvait depuis tout à l’heure. Et fut surprise qu’il lui tende son verre. Une légère hésitation, puis elle prit le verre, ses doigts touchant ceux d’Edward au passage. Elle porta le verre à ses lèvres, avala et sourit : « -excellent oui… j’aime beaucoup. » elle lui rendit son verre avec un sourire, avant d’endurer encore une bonne heure de sourire et de blabla.

Le chèque signé, elle décida d’elle-même qu’il était temps pour eux de partir. La comédie avait assez durée, la séance de torture pour Edward également. Elle apprécia qu’il ose sourire, même si c’était très léger, et l’entraina avec elle par la main. De l’autre côté de la porte, elle eut la sensation qu’il lâchait sa main en toute hâte. Un peu comme si c’était haut dessus de ses forces que cela dure quelques secondes de plus. « -tu veux bien donner le change encore quelques minutes. » ils devaient traverser les cuisines et c’était sans doute le personnel qu’ils devaient le mieux berner. Elle lui prit de nouveau la main pour traverser les cuisines et une fois dehors, elle fut ravie de voir que la voiture les attendait déjà. Angy fit attention à sa robe et remercia le chauffeur qui venait de lui ouvrir la porte. Elle grimpa et poussa un long soupire. « -je pense que c’était plutôt réussit. » commenta la jeune femme. « -je ne suis pas une manipulatrice pour ta gouverne. J’ai seulement des talents d’actrices. » quoi qu’il en soit, c’était terminé. Elle sortie de la voiture une fois devant chez elle, souhaitant une bonne nuit à Edward, avant de rentrer. Mission accomplie. Compte en banque rempli. Et en plus de ça, une collaboration à venir avec un écrivain célèbre. Que demandé de mieux. Certainement pas un appel de Ava le lendemain dans le milieu de matinée.


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