J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Max tout content d’avoir apporter sa petite touche pour le repas fila dans sa chambre pour jouer alors que de mon côté j’allais quémander un baiser de plus de trois secondes. Sa réponse me fit sourire doucement et je plissai le nez quand elle me montra la pile de chaudrons et de casseroles empilées.
- J’essaie que tu oublies et visiblement ça ne fonctionne pas…
Mais néanmoins je l’embrassais avec toute cette tendresse et cette passion qui me dévorait le coeur. C’était plus fort que moi, peut-être parce que je voulais profiter de toutes les micro-secondes qui passaient pour celles que je n’ai pu profiter. Peut-être pour lui montrer tout ce que je ressentais pour elle alors que je n’avais pas pu le faire avant. N’empêche que malgré tout, elle faisait partie de ma vie avec le petit bout qui venait avec et ils s’entendaient bien ensemble. J’en fis part à la rouquine qui pouffa en grimaçant plissant son joli petit nez. Oui bon on venait tout juste de se mettre ensemble mais elle était quand même la belle-maman. Une pichenette sur le nez plus tard je me retrouvais avec un linge à vaisselle dans les mains.
- Belle-mère c’est moche. C’est vieux, ça les cheveux tout gris, c’est des méchantes avec un chat nommé Lucifer. Mais une belle-maman… Ah là… Je glissai mes doigts sur sa nuque en me penchant a son oreille, c’est jeune, c’est une belle dame, c’est une gentille entouré de couleur et lumineuse. Ça c’est une belle-maman. Puis on est ensemble depuis… je regardais l’heure 24 heures et… 45 minutes exactement.
Ouais… j’avais compté les heures. Je lui fis un sourire et repris ma place en lui disant ce que Max m’avait rapporté et que c’était pour cette raison que Max n’ai pas vraiment réagit aux paroles de Doris. Dans sa petite tête il devait déjà l’avoir mis avec moi pour toujours. Appuyé un coude sur le comptoir je l’écoutais en souriant doucement et haussai un sourcil à la fin de sa phrase.
- Facile à aimer? dis-je avec une moue appréciative et prenant le chaudron, je n’ai aucun mérite quand la femme est aussi facile à aimer.
Je m'approchai et allai prendre ses lèvres et c’est là qu’un “Euuuuuurk” vint rompre la magie. Pouffant de rire je me tournai vers Max en haussant les sourcils.
- Pourquoi Eurk?
- C’est dégoûtant! Embrasser une fille!
- Tu n'embrasses pas tes amoureuses toi?
- Yark! Non jamais!
Je fini d’essuyer le chaudron me retenant de rire. Quel gamin de cinq ans ne disait pas ça. Je rangeai le chaudron le rire dans la gorge.
- Tu as fait ça à ton rendez-vous?
* Bien plus que tu crois petit!* pensais-je
Cependant j’éclatais de rire en voyant sa bouille dégoûtée. Pauvre petit… toi aussi tu le feras un jour!
- Pas que ça mais oui.
Il tira la langue de dégoût avant d’aller jouer à ses blocs dans le salon espérant peut-être oublier ce moment. En même temps, c’est certain qu’il allait tomber sur nous entrain de s’embrasser. Bienvenue dans le monde des adultes mon fils! Je me tournais pour essuyer l’autre chaudron et chuchotai à Jane.
- Je pense qu’il n’est pas prêt d’entendre ce qu’on a vraiment fait dis-je en riant tout bas.
On termina de laver les chaudrons et les casseroles pouffant de rire par moment. Juste revoir la bouille de Max dans ma tête suffisait à ce que je souris et tente de contrôler mon envie de rire… bien difficilement ceci dit. Le temps de terminer, la lasagne était prête et une fois assis devant nos assiettes, on se souhaita un bon appétit. La première bouchée et était un délice! Je jetai un regard à Max qui me dévisagea comme s’il venait de manger LE plat le plus convoitée de la terre.
- C’est trop trop bon Jane!
- C’est excellent mais… meilleurs que mes macaronis?
Il se figea et releva un regard en coin vers moi. Je le vis presque réfléchir a quoi répondre pour ne pas décevoir un ou l’autre.
- Tu sais que tu as le droit d’aimer les deux hein?
- Ah! Fiou! Je ne savais pas quoi choisir!
Je continuais de manger et entre temps bien sûr Max nous raconta sa journée, ses péripéties et j’appris là ce soir que Rose était maintenant une amoureuse. Bon… alors il avait une amoureuse… et la semaine prochaine ça sera une autre. Je jetai des regard à Jane continuant de manger tranquillement. Max avait englouti ses lasagnes et il finissait son dessert alors que je desservi la table en allant donner un baiser rapide à la rouquine juste pour voir Max et son petit nez retroussé.
- Jane? Tu vas rester pour regarder la télé avec papa et moi?
Je jetai un regard à Max pour le tourner vers Jane en haussant un sourcil l’air de dire “tu vois, je te l’avais dit”.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Sam 21 Oct - 6:44
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
À sa description de la belle-mère, je ne pus m'empêcher de rire… Il décrivait très précisément la marâtre de Cendrillon sans oublier de mentionner le chat… L'instant d'après, je frissonnais sous ses doigts qui caressaient ma nuque, sous son souffle à mon oreille… Cet homme-là me faisait perdre la tête.
– Tu comptes les heures ? C'est mignon… Un peu flippant, mais mignon, le taquinais-je en déposant un brin de mousse sur son nez.
Quelques secondes plus tard, nos lèvres gourmandes et empressées se rencontraient de nouveau. Je m'étais instinctivement hissée sur mes orteils pour approfondir ce baiser… Jusqu'à ce qu'un “Euuuuuurk” bien prononcé ne vienne nous interrompre… Cette fois, j'éclatais tout simplement de rire.
– Tu as raison, Max, c'est dégoûtant… raillais-je en tirant la langue à son père.
– Je pense qu’il n’est pas prêt d’entendre ce qu’on a vraiment fait, me dit-il une fois que son fils se fût de nouveau éloigné. – Alors, je n'ai pas d'enfant et loin de moi l'idée de te dire comment élever le tien, mais je pense que ce n'est pas une chose que l'on évoque avec un gosse… Il apprendra ça de lui-même le moment venu.
Je dis tout ceci en plaisantant, évidemment. L'on termina la grosse vaisselle juste avant de passer à table. Les lasagnes étaient plutôt réussies. En tout cas, elles semblaient plaire aux Collins et plus particulièrement à celui qui avait le visage découvert de sauce tomate.
– C’est trop trop bon Jane! s'était-il écrié. – On a plutôt bien travaillé. Je trouve qu'on forme une bonne équipe toi et moi, rétorquais-je avant d'essuyer son visage souriant avec une serviette.
Nous pûmes ensuite écouter le déroulement de la journée de ce cher petit garnement. Je ne pus m'empêcher de sourire parce que j'avais moi-même assisté à quelques unes de ces scènes. Dont un "mariage" improvisé à l'heure de la récré avec la fameuse petite Rose. C'était la grande mode de la récréation, les petites cérémonies de mariage. Les petites filles se fabriquaient même des voiles en papier toilette.
Le repas terminé, nous pûmes débarrasser la table. Je pensais partir après avoir fait la vaisselle, mais Max m'interpela pour m'inviter à regarder la télé avec eux. Je lançais un regard surpris à son père qui ne sembla pas du tout choqué…
– Ça dépend, vous comptez regarder quoi ? – Je sais pas, on va voir.
Je ne pus m'empêcher de rire. Il était si mignon…
– D'accord.
Alors, une fois la toilette effectuée, le pyjama enfilé et la vaisselle propre rangée, l'on s'installa tous les trois sur le canapé. Max pris naturellement sa place entre nous, ce qui m'arracha un nouveau sourire attendris. Il devait se sentir bien à cette place, puisqu'il finit par s'endormir, la tête sur mes genoux, les jambes sur celles de son père.
– Je pense que tu vas devoir le porter pour le mettre au lit, pouffais-je en souriant.
Quand Adam alla déposer son fils dans sa chambre, je me levais pour récupérer mes affaires en attendant qu'il revienne.
– Merci pour cette merveilleuse soirée, je me suis bien amusée, lui dis-je avant de venir l'embrasser avec tendresse.
Messages : 419
Date d'inscription : 05/07/2020
Région : Québec
Crédits : Groovyicons (tumblr)
Univers fétiche : Réel
Préférence de jeu : Les deux
Disney lover
Sam 21 Oct - 18:06
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Être autour de Jane c,était tellement bien. Je me sentais plus détendu, plus farceur. Je me sentais moi-même en fait. Tout semblait tellement plus léger, plus beau et comme si plus rien ne pourrait m’arrêter. J’étais… heureux. Voilà! Oui d’accord ça ne faisait qu’uen petite poignée d’heures que nous étions ensemble et je savais que nous étions sur ce petit nuage mais pour une fois je pouvais dire que j’étais vraiment heureux. J’aurais passé ma journée à l’embrasser ou faire tout autre chose pas pour les oreilles d’un enfant. Même en se taquinant et le EURK de Max je ris doucement de la blague de Jane.
- Dégoûtant? Moi? Alors là je suis vexée madame.
Mais s’il trouvait ça dégoûtant je n’imagine pas lui dire ce que nous avons réellement fait! Un plan pour LÀ je le dégoûte à jamais. Mais en même temps, ce n’est pas comme si j’allais réellement lui dire non plus. En effet je n’allais pas lui dire, j’attendrais ses questions pas avant non plus. Enfin nous étions devant nos lasagnes et c’étaient vraiment délicieux! Même Max avec sa bouche barbouillée de sauce semblait ravi et son sourire s’éclaira encore plus quand elle lui dit qu’il faisait une bonne équipe tous les deux. Les péripéties de mon fils prenaient toujours des allures d’aventures pittoresques me faisant l'aimer davantage. J’aimais la vision qu’il avait sur son petit monde. J’eus cependant un petit moment où je figeais quand il me parla de “mariage” dans la cour d’école. Je relevai un sourire vers Jane m’assurer que j’avais bien entendu et oui.. visiblement. Une fois le repas terminé, Max fit savoir son intention si la jeune femme voulais regarder la télé avec nous. Ce n’était pas tellement surprenant. Il semblait vraiment l’aimer profondément, en prime il la voyait pratiquement tout les jours alors c’était normal. Il lui faisait confiance pour ouvrir son petit monde. Je n’était vraiment pas surpris qu’il le fasse. Quand elle demanda ce qu’on allait regarder, etque Max répondit “On va voir”, je me tournai vers la jeune femme et lui dit sans un son “Petit ours brun”. C’était son dessin animés préféré et je ne sais plus combien de vidéos j’ai vu…
Le désavantage de ce dessin animé, c’est qu’il n’était pas long donc on devait s’en taper plusieurs. Pas que je n’aime pas, j’aime bien c’est très joli mais… Après 10 minutes, j’en avais un peu marre. Cependant, je n’enlevais rien alors que Max avait pris place entre nous et lentement il prenait ses aises. De mon côté, je jouais avec une mèche de cheveux cuivré, une main posée sur la jambe de Max. Après un moment je sentis son petit corps devenir plus lourd, sa respiration plus régulière et profonde. C’est tout doucement que je le pris alors qu’il me marmonnait “encore un autre,,,” pour s’alourdir sur mon épaule. Je le couchai doucement dans son lit, remontai la couverture sous son menton et allumai sa veilleuse. Je sortis en refermant un peu la porte pour voir Jane qui avait récupéré ses affaires.
J’étais un peu surpris de la voir prête à quitter mais quand elle m’embrasser je posai mes mains sur ses hanches pour la rapprocher de moi et sans que je m’en rende vraiment compte le baiser tendre que j’échangeais avec elle devint plus… envieux disons. Mais après quelques minutes je me détachai mon front collé au sien. Le souffle court, le coeur me tambourinant dans le torse et mes doigts qui serrai doucement ses hanches.
- Il faut que j’arrête sinon je t’amènes dans ma chambre…
Je fermai les yeux pour me reprendre et lentement me redresser et fouiller son regard et lui faire un petit sourire.
- Merci d’avoir accepté de venir passer la soirée avec nous. J’apprécie vraiment.
Je lui ouvrir la porte parce que si je ne le faisais pas clairement elle allait finir sans vêtements. Pas que j’ai réellement peur de me faire surprendre, Max avait un sommeil de plomb mais il lui arrivait encore, moins souvent maintenant, de venir en pleine nuit parce qu’il avait fait un cauchemar. Un bonne nuit plus tard et je refermai la porte quand elle fut descendue des escaliers pour aller m’asseoir sur le canapé pour regarder les infos sans vraiment les écouter alors que son parfum flottait encore dans mon appart
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Sam 21 Oct - 19:02
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je le remerciais tout naturellement pour cette bien agréable soirée. J'aimais l'ambiance qui régnait dans cette maison…Dans ce petit appartement douillet qui lui ressemblait tant et dans lequel je me sentais si bien. Le baiser que je lui offrais se chargea rapidement de cet empressement plein de chaleur et désir qui me brûlait presque aussitôt. Je ne voulais pas partir, mais je le devais. Hors de question de surprendre Max au petit matin avec ma présence.
– Il faut que j’arrête sinon je t’amènes dans ma chambre… – Je confirme… mieux vaut arrêter… rétorquais-je en souriant avant de déposer un baiser bien plus chaste sur sa joue.
Je rentrais chez moi d'un pas léger. J'étais heureuse depuis la première fois depuis… des siècles, me semblait-il. Je me sentais chanceuse. Forte d'une énergie redoutable qui me donnait confiance en l'avenir… Sans doute, un peu trop.
– Bonsoir mon amour, me lança une voix atrocement familière. – Qu'est-ce que tu fiches chez moi, Nate? demandais-je, sur la défensive. – Tu rentres bien tard, peut-on savoir où tu étais… Ou plutôt avec qui ? – Nous sommes séparés et j'ai une ordonnance d'éloignement qui t'interdit d'être là. – J'ai un papier signé de ta main qui, lui, dit que tu es ma femme, Jane.
*****
Le lendemain, lorsque la petite fleuriste ouvrit son magasin, elle fut surprise de découvrir la porte menant à l'appartement de sa locataire entrouverte. Curieuse et un peu inquiète, elle décida de monter pour s'assurer que tout allait bien pour la jeune femme. Elle la trouvit allongée sur le sol, en bas des escaliers. Du sang s'écoulait de l'arrière de son crâne… Et, si elle respirait, la rouquine ne réagissait pas à ses appels. Clara se mit aussitôt à appeler à l'aide dans la rue. Les passants accoururent et l'un d'eux contacta les secours qui ne tardèrent pas à arriver.
Jane Wilson ne se présenta pas à l'école ce matin-là. Le directeur de l'établissement lui laissa plusieurs messages qui restèrent sans réponse. Il décida de lui rendre visite lors de la pause méridienne afin de s'assurer que tout allait bien. Elle était peut-être malade et clouée au lit.
Le téléphone d'Adam Collins se mit à donner quelques minutes après le départ de l'ambulance et de la police. À l'autre bout du fils, la voix de la fleuriste était encore chevrotante à cause du choc qu'elle venait de vivre.
– Bonjour Adam, c'est Clara du fleuriste… Navrée de t'appeler si tôt mais Jane vient d'être emmenée à l'hôpital… Apparemment, elle s'est fait agresser chez elle, cette nuit…
Mais même si Adam déciderait de se rendre à l'hôpital, les médecins refuseraient de le laisser voir la victime. Ils ne lui donneraient aucune nouvelle non plus. C'était le protocole. Ils n'appartenaient pas à la même famille après tout. Il devrait attendre la venue des parents de la jeune femme qu'ils avaient contacté juste après son arrivée.
*****
James et Barbara Wilson n'avaient pas remis les pieds à McCall depuis vingt ans. Ils pensaient d'ailleurs ne plus jamais voir ces montagnes comme tous ces paysages si chers au cœur de leur fille. Ces décors, Jane les avaient peintes à de très nombreuses reprises en se basant aux photos souvenirs comme aux fragments de sa mémoire. Jamais ils n'avaient pensé avoir à se rendre dans ce village pour retrouver leur enfant à l'hôpital. Pendant bien naïvement que le danger new-yorkais resterait à New-York… Et pourtant, il l'avait suivi jusqu'ici.
Ils s'étaient rendus à l'hôpital afin de s'assurer que leur fille se remettrait de tout ça. Jane souffrait d'un traumatisme crânien léger qu'il fallait surveiller. Heureusement, sa vie n'était pas en danger. Néanmoins, le plus préoccupant restait les multiples fractures à sa main droite qui nécessiteront plusieurs opérations… Mais les médecins étaient pour l'heure unanime : elle ne pourrait plus jamais peindre comme avant. Les Wilson savaient que cela briserait le cœur de leur fille… Jane ne vivait que pour ça…
Jane venait de se réveiller de la toute première intervention visant à immobiliser chacun de ses doigts afin de leur permettre de se consolider. Elle était encore très fatiguée et surtout sous le choc après son agression. La police ne tarderait pas à l'interroger même si pour ses parents, l'auteur de ce crime était déjà tout désigné.
Nathan Wislow, leur ex-gendre.
– Bonjour Adam, lança madame Wilson à Adam. C'est gentil d'être venu. Tu peux aller la voir si tu veux. Elle ne peut pas parler… Mais elle est réveillée.
Messages : 419
Date d'inscription : 05/07/2020
Région : Québec
Crédits : Groovyicons (tumblr)
Univers fétiche : Réel
Préférence de jeu : Les deux
Disney lover
Sam 21 Oct - 20:56
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’aurais eu envie de partager ma nuit avec elle, la garder contre moi bien au chaud dans les couvertures. Mais quelque part il fallait être raisonnable, prendre le temps pour ne pas bousculer Max non plus. Je la laissais donc partir en me promettant de passer un week-end les trois ensemble peut-être au parc aquatique. Ce n’était pas une grosse attraction mais ça ferait changement du parc pour enfants. Cette nuit-là je m’endormis quand même assez rapidement mais je fus rejoins par Max dans la nuit ne m’en rendant pas vraiment compte. Ce n’est qu’au petit matin que je le sentis collé contre moi, une chance qu’on avait mis un stop! En lui parlant je compris que c’était un de ses cauchemar où je partais sans me retourner alors qu’il criait mon nom. Apeuré, il grimpa sur mon torse et se colla contre moi, ses doigts jouant dans le poil de mon torse. C’était un geste qu’il faisait depuis tout petit et qui semblait le rassurer. Je serrai mes bras autour de son petit corps et prit le temps de la rassurer jusqu’à ce qu’il retrouve son sourire.
Une fois à l’école j’ouvris le gym, et commençai la paperasse du mois et je vis que mes revenus avaient légèrement augmenté. Ah bien tant mieux! Mon téléphone sonna m'arrachant à la colonne de chiffres et je répondis distraitement un “Collins Fitness…” pour entendre la voix de Clara.
- Qu… quoi?
Jane? À l’hôpital? Elle c’est fait agressée? Mais par qui? mon coeur sembla éclater dans mon torse et l’air se raréfier. J’avais du mal à enregistrer les mots tellement ça me semblait invraisemblable. Je remerciai Clara en bégayant et en levant les yeux je vis Stan qui venait d’arriver.
- Jane… elle… euh… elle est à l’hôpital…
- Tu prends un taxi. Tu ne conduis pas dans cet état…
- Max… je … il faut que je le prévienne…
- Laisse-moi gérer Max. Tant qu’il est à l’école, il est en sécurité.
Je hochai la tête lentement. Aller à l’hôpital… aller voir Jane. J’attendis le taxi nerveusement trouvant qu’il prenait un temps de malade pour arriver et je ne parle même pas de la route. Je payai ma course et fonçai vers l’entrée et je tentais d’être le plus clair possible. On me désigna l’étage et même l'ascenseur semblait d’une lenteur excessive. Une fois à l'étage, on me demanda de m’asseoir, de patienter, d’attendre le docteur. Je devenais fou à regarder l’horloge, à faire les cent pas. Quand je me demandais des nouvelles, on me disais qu’ils ne savaient pas, de patienter. MAIS MARRE À LA FIN QU’ON ME RÉPONDE ÇA!! Quand je vis le docteur je demandais des nouvelles, si je pouvais la voir et sa réponse tomba tellement sèchement que même une guillotine n’aurait pas été plus tranchante.
- Vous êtes de la famille?
- Je suis son petit copain et…
- Je ne peux rien vous dire.
- Je peux aller la voir?
- Non la famille seulement.
J’ouvris la bouche pour protester mais il tourna les talons me laissant seul dans la salle d’attente à ne plus savoir quoi faire. J’avais un petit à rassurer moi… J’étais au bord de la panique. Je fermai les yeux et pris de grandes inspirations. Me calmer… je devais me calmer sinon je n’arriverais plus à réfléchir. Il y avait ça de bs avec mes entraînements de boxe… j’arrivais à reprendre le dessus.
- Adam?
Je relevai la tête sur Mandy, l’infirmière au poste. Elle regarda autour d’elle s’assurer que le docteur n’était pas en vu.
- Les parents de Jane s’en viennent, tu auras toutes les réponses. Je ne peux pas t’en dire plus maintenant.
Je la remercia gentiment et me préparai à attendre. Appuyé sur mes cuisses je fixai le sol pour m’empêcher de devenir fou. C’est des pas rapides qui me firent lever la tête pour lâcher la contemplation du plancher. Immédiatement je reconnu Mme. Wilson. Elle n’avait pas changé si ce n’est que la couleur de ses cheveux. Lentement je me levai et leur regard se posèrent sur moi et je tentai un sourire gentil mais ça devait ressembler plus à une grimace qu’autre chose. Une accolade de ses parents qui me demandèrent ce qui c’était passé et je ne trouvais rien à répondre que
- Je ne sais pas… Elle a été agressée mais j’en sais pas plus…
J’étais mort d’inquiétude je me retenais de ne pas m’affaler la tout simplement. Ils me promirent de revenir avec des nouvelles rapidement. C’était reparti pour un autre tour d’attente. Stan me téléphona pour prendre des nouvelles mais je ne pouvais en dire plus que ce que je savais en partant. Je parlais à Max qui avait été mis au courant par Stan et il était probablement en fin de pleurs ou entrain de pleurer. Je tentais de le rassurer le plus possible mais le pauvre voulait venir.
- Max, je ne sais pas si tu peux venir… Oui je reste là je t’appelle aussitôt que j’ai des nouvelles de Jane d’accord? Je sais que tu as beaucoup de peine Max… Stan et Ben sont avec toi? Bien alors fais ton petit koala et je t’appelles bientôt. Max il faut que je te laisse…oui je t’aime fort moi aussi Microbe..
Je raccrochai en voyant les parents de Jane revenir et leur air ne me disait rien de bon. Je e bougeai pas comme si j’étais soudainement changé en statue de marbre. Je me sentais tendu comme pas possible. J’ai toujours aimé ses parents, ils ont toujours été gentils et cool avec moi. Je retenais mon souffle avec l’espoir qu’il m’apporte de bonnes nouvelles. Je tripotais mon téléphone et je sentis mon coeur tomber dans le fond de mon ventre quand Mme. Wilson s’assied à côté de moi et posa une main sur mon bras. Ce n’était jamais bon ça. J’écoutais attentivement ce qu’elle me disait restant le plus fort possible. Ma bouche s’entrouvrit de stupeur quand ils me parlèrent de sa main fracturée. Je chassai les larmes d’un coup de paupières. Elle ne pourrait plus peindre comme avant? C’était sa vie! Je jetai un regard à son père qui baissa le regard. Les deux avaient l’air complètement détruit.
- Elle… elle ne pourra plus peindre?
- Pas comme avant. dit Barbara.
- Je… je vais aller la voir.
Je les remerciais et allait à la chambre de Jane. Je fis un stop la porte et prit une inspiration avant d’entrer. Je cognais doucement et ouvrit lentement la porte et mon coeur éclata de nouveau en la voyant intubée de partout. Je m’approchais du lit et lui fit un sourire rassurant et glissai ma main dans celle valide.
- Hé… Je sais que tu ne peux pas parler alors je vais essayer de ne pas te poser de questions.
Je fouillai son regard. Elle n’avait pas besoin de parler, je voyais tout passer dans son regard. Je me penchai vers elle et déposai un baiser sur son front et tirai un fauteuil près du lit. Je pris la main gauche entre mes mains et l’embrassais tendrement pressant mes lèvres sur ses doigts fins. Je fermai les yeux sa main pressée sur mes lèvres et finalement je relevai le regard vers elle.
- J’ai eu tellement peur de te perdre encore. dis-je tout bas de peur que le mauvais oeil nous entende. Je vais m’occuper de toi, on va te remettre sur pied. Max sait que tu es à l’hôpital. T’inquiètes pas je ne lui dirais pas tout et il ne viendra pas à moins que tu veuilles. Je vais lui expliquer.
Je tenais toujours sa main dans la mienne embrassant sa paume doucement.
- Est-ce que tu as besoin que j’aille te chercher des choses? Merde… euh… serre ma main si c’est oui. Je vais… je m’arranger pour t’apporter ce qu’il te faut.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Sam 21 Oct - 21:26
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
J'avais ouvert les yeux sur un monde tout blanc et trop lumineux pour me permettre de les garder ouvert. J'entendais des voix étouffées autour de moi et il me fallut un temps monstre pour réaliser qu'il s'agissait de médecins et d'infirmières affairés non loin. Je voulus lever la main pour attirer mon attention, mais je me trouvais parfaitement incapable de bouger mon bras… Je tournais la tête pour chercher l'origine du problème et c'est là que je réalisais que ce dernier était entièrement maintenu avec des sangles. Ma main droite, quant à elle, était ouverte, chaque doigt se trouvait relié à des petits poids suspendus en l'air… Je refermais les yeux.
La voix de ma mère m'éveilla de nouveau. Elle pleurait à gros sanglots. J'essayais de comprendre ce qu'elle me racontait, mais ses trémolos dans la voix rendaient ses propos incompréhensible. Je voulais lui demander de répéter, mais je faillis vomir… Un tuyau se trouvait dans ma gorge. J'avais mal au crâne et l'un de mes yeux semblait gonflé… Que s'était-il passé ? Pourquoi étais-je ici ?
Je fermais les yeux.
Cette fois, quand je les rouvris, c'est Adam que je vis. J'étais vraiment heureuse de le voir… J'avais si peur ici. Je voulus l'accueillir avec le sourire, mais je ne pouvais pas à cause de ce foutu tube… Alors j'essayais d'exprimer tout ça avec mon regard épuisé et mes yeux qui ne cessaient de s'ouvrir et de se refermer… Mais lui, au moins, je pouvais l'entendre… Même si je n'appréciais pas vraiment ce qu'il disait. Il avait eu peur de me perdre… Pourquoi ? Mon état était si grave que ça ? Est-ce que je m'étais faite percutée par un bus ou un truc du genre ?
Je serrais sa main avec toutes mes maigres forces… Mais je sentais bien que je n'en avais pas beaucoup. J'étais si fatiguée…
L'on frappa à la porte et un homme en blouse blanche entra. Il tenait une tablette à la main et il ne regardait qu'elle… Et moi alors ? Ne méritais-je pas son attention ? Je ne pouvais peut-être pas parler, mais je voyais parfaitement que ce type là était plus absorbé par ses données que par sa patiente… Il vint ensuite me planter sa foutu lampe dans l'œil en me demandant de la suivre… Il grimaça.
– On va vous emmener passer une IRM, je crains que l'hématome dans votre boîte crânienne soit en train de s'étendre … Si c'est le cas, nous allons vous placer en coma artificiel le temps qu'il se résorbe.
Quoi ???? Mais bordel, quelqu'un va-t-il enfin m'expliquer ce qui se passe ??? La machine pleine de bip s'emballa aussitôt. Le médecin me demanda de me calmer mais à la place tout devint noir…
Je venais de convulser…
J'ouvris de nouveau les yeux, je réalisais qu'il s'agissait d'une nouvelle journée puisque ma mère portait d'autres vêtements. M'avait-on endormi ?
– Bonjour ma chérie. Si tu savais comme je suis heureuse de revoir tes yeux … – Soif… au moins, je pouvais parler … Même si j'avais l'impression que ma gorge entière était couverte de sable. Adam ?
Messages : 419
Date d'inscription : 05/07/2020
Région : Québec
Crédits : Groovyicons (tumblr)
Univers fétiche : Réel
Préférence de jeu : Les deux
Disney lover
Dim 22 Oct - 9:42
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’avais mal de lavoir ainsi. J’avais mal de savoir qu’un sauvage s’en était prit à elle. J’aurais dû la garder chez-moi, j’aurais dû insister pour qu’elle reste. Elle avait le visage tuméfié et enflé. Des teintes de noir et de violet barrait son si jolie visage. Je parlai tout bas, je chuchotais pour ne pas que le malheur la frappe de nouveau. Elle serra légèrement ma main en réponse à ma question.
- Parfait,je vais aller te chercher quelques trucs.
Dis-je avec un sourire si crispé qu’il était sur le point de fendre mon visage. Je serrai sa main entres les miennes rassuré qu’elle soit là… bon à demi consciente mais là quand même. Je relevai le regard sur le docteur, le même qui m’avait répondu sèchement, et il ne portrait pas plus attention que ça à Jane lui plantant une lumière dans les yeux. Hématome qui s’étend, IRM, coma artificiel. Je me levais comme les machines bippa
- C’est quoi ça?
Et on me poussa, on m’arracha à la main de Jane. Je voulais rester là mais on entrait, on parlait fort, et on me poussait de la chambre avec un “Sortez monsieur!”. Je me trouvais dans le corridor froid, silencieux si ce n’est ce qui se passait derrière la porte. Je ne bougeai pas fixant la porte me demandant encore ce qui c’était passé. J'avais les larmes aux yeux tentant de les retenir mais elle glissèrent de mes yeux alors que je tournai lentement le regard vers ses parents qui arrivaient vers moi. Ce fut M. Wilson qui me demanda ce qui se passait.
- Je.. Ils veulent lui faire passer un IRM. Il pense que l’hématome se répand et… je ne sais pas elle c’est mis à convulser et…
Et plus rien… je n’étais plus capable de parler. Ma voix se coupa et la première chose que je su c’est que les parents de Jane me serrèrent contre eux. Je voulu attendre avec eux et je le fis mais après quelque temps on parla un peu, peut-être pour éviter de ne penser qu’à ça. Je leur parlèrent de ma brève carrière dans la boxe semi-pro et je fus surpris de savoir que M. Wilson le savait,je leur dis la raison de mon arrêt,de ce que je faisais comme boulot et que j’avais un fils que j’élevais seul quand sa mère mettait les voiles.
- Il est où ton fils? me demanda Barbara
- À mon appartement avec mon ancien coach et un de mes étudiants. Je ne suis pas inquiet, il est bien.
- Mais lui doit être inquiet pour Jane et pour toi non?
J’hochai la tête lentement me disant que me cloner en ce moment serait une merveilleuse idée! M. Wilson ma donna une tape dans le dos et me dit qu’il venait me reconduire. Je n’avais pas envie de partir mais son regard me dit que, de toute façon, je ne servirais à rien quand même. Je me levai lentement, une accolade à Mme. Wilson en lui demandant de dire à Jane pourquoi je n’étais pas là et que je reviendrais le lendemain. Je suivis M. Wilson sans un mot comme si le poids du monde me tombait dessus. Je me laissai tomber dans la voiture en soupirant, retenant mes larmes encore une fois. James ne dit rien pendant un moment alors que j’avais le front appuyé sur la vitre de la portière me demandant comment dire ça à mon fils.
- Elle t’a toujours aimé tu sais.
Je tournai le regard vers lui silencieux.
- Elle n’a pas aimé le déménagement et elle nous l’a bien fait comprendre.
- M. Wilson… vous n’êtes pas obligé de…
- James, depuis le temps. Elle a toujours peint le paysage de McCall, c’est ici qu’elle est bien. Je suis plutôt content que vous vous soyez retrouvé tous les deux. Même adolescents ont savait que c’était une relation bien spéciale.
Je ne comprenais pas pourquoi il me disait tout ça mais je préférais me taire. Jane m’en avait parlé alors je ne voyais rien à ajouter. Il me parla de ses petits amis pas trop fréquentable et il soupçonnait que c'était pour bien leur faire comprendre que ça la faisait chier ce déménagement. Il me parla de l’homme qui lui avait servit de mari et il se stationna une fois à mon gym.
- Barbara et moi on sait qui lui a fait ça.
Je me tournai vers lui soudainement attentif. Son regard se planta dans le mien et je vis là, la douleur d’un père et la rage d’un homme.
- On sait que c’est son ex-mari. Fait attention Adam. C’est un homme dangereux. Je m’en voudrais qu’il t’arrive quelque chose ou même à ton fils.
- Ne vous inquiétez pas, je sais me défendre.
S’il touche ne serait-ce qu’à un seul cheveux de mon fils… c’était un homme mort. Je le jurais sur la tête de Jane. Je lui souhaitais bonne nuit et donnai mon numéro de téléphone avant de sortir de l’habitacle et regagner mon appart. En arrivant Stan et Ben était dans le salon à fixer la télé et aussitôt que j’entrai leur regard se posèrent sur moi. Je leur racontais ce qui c’était passé. Enfin le peu que je savais avant de leur demander comment ça avait été avec Max. Comme je m’en doutais il avait été silencieux, nerveux et ils ont eu du mal à le coucher. Ils ont réussi en le mettant dans mon lit. Ben se proposa pour rester cette nuit et je n’eus pas la force de refuser. Stan m’assura que si un homme étrange se pointait, il s’en occuperait. Je les remerciai et une fois les salutations faites, je regagnai mon lit où Max était recroquevillé dans les couvertures. Doucement je me glissai dans mon lit pour ne pas le réveiller et me collai à son petit corps chaud. Je mis des heures à m’endormir! Les images du visage de Jane apparaissait derrière mes paupières closes. Cependant je parvins à trouver le sommeil mais il fut de courte durée, et pas réparateur du tout. Ce fut Max qui me réveilla de sa petite voix et qui me fit battre des cils. Son petit regard inquiet tomba dans le mien et je lui fis un sourire que je tentais rassurant en passant ma main dans sa tignasse brune. J’essayais de bien lui expliquer ce qui s'était passé pour qu’il comprenne bien mais j’avais du mal à lui expliquer alors que je ne savais pas ce qui se passait.
- Je peux aller la voir?
- Non Max pas tout de suite. Elle est encore très fatiguée. Je suis désolé mon bonhomme…
- C’est pas gentil d’avoir fait mal à Jane. dit-il en croisant ses petits bras et en faisant une moue de colère.
- Non ce n’est pas gentil. Mais tu pourrais lui faire un dessin? Comme ça elle va avoir un peu de toi dans sa chambre?
Ça semblait le consoler un peu alors qu’on prit quelques minutes de plus pour se coller avant d’aller déjeuner. D’ailleurs en parlant de déjeuner, il était prêt, sur la table et bien fumant d’ailleurs. Du bacon, des hashbrowns, des rôties et même quelques pancakes. Le café coulait et moi je relevais mon regard vers Ben. Il avait tout préparé et même fait un lunch à Max. C’était délicieux! On mangea de bon appétit et je préparais Max pour l’école après son dessin. Ben me tendit un petit plat et je haussai un sourcil.
- J’ai fait des oeufs brouillés pour M’zelle Jane. La bouffe d’hôpital est dégueulasse. Puis… elle a l’air drôlement chouette.
- Merci Ben, c’est très gentil.
On descendit un peu plus tôt et j’allais chez la fleuriste et gentille comme elle est, elle m’ouvrit sa boutique plus tôt. Elle salua Max d’un grand sourire, une accolade plus tard et elle me demanda comment elle allait. Je dis les détails en gros comme Max n’était pas loin mais elle compris et fut soulagée qu’elle soit en vie. Elle avait préparé un bouquet et Max choisi une peluche pour Jane, un papillon coloré de jaune et de rose avec des coeurs rouges au lieu des points sur les ailes. C’est une fois à l’école que je lui promis de tout donner à Jane et lui souhaitant bonne journée. Direction l’hôpital et je pris la direction de la chambre de la rouquine comme elle dit mon nom d’une voix rauque. Sa mère lui donna un verre d’eau avec une paille en ajoutant que je serais bientôt là. C’est en relevant les yeux qu’elle me vit avec tout mon attirail. - Le voilà justement.
Je m’approchai du lit en posant doucement les choses sur la petite table.
- Salut ma petite reine.
Je me penchai vers elle pour lui donner un baiser mais sans trop presser sur ses lèvres et un autre sur le front.
- Le deuxième c’était de Max. Il m’a dit de te faire un câlin mais je pense que je vais attendre un peu. Il t’a fait un dessin pour que tu ailles mieux.
Je lui montrai le dessin fait une feuille de papier construction mauve. Un gros coeur rouge où son nom était écrit dedans et pleins de petits Flash.
- Il m’a dit que c’est pour que tu guérisses plus vite. Il t’a même choisi une peluche, que je lui montrai, pour que tu penses à lui. Stan te dis bonjour et Ben ce matin,t’offre même le petit-déjeuner si tu as faim bien sûr. Il a tout fait lui-même.
Je lui souris doucement en chassant quelques mèches de son front mon regard dans le sien. Son visage était un peu moins bouffi mais toujours aussi coloré d’ecchymoses.
- Clara m’a préparé un bouquet et elle te souhaite un prompt rétablissement.
Je me sentais tellement nul présentement. Je ne savais pas trop quoi faire. Je voulu glisser ma main dans la sienne mais j’étais du côté de sa main droite don je me contentai de simplement posé ma main sur son bras.
- Comment tu vas ce matin?
Pas mieux que la veille sûrement. Même moi je devais avoir une gueule de déterré je devais avoir dormi quoi…quatre heures à tout casser?
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Dim 22 Oct - 10:35
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
J'avais mal au crâne et garder les yeux ouverts restait difficile, mais j'étais heureuse de le voir… De les voir tous les trois, en réalité. En apercevant tous les petits cadeaux rassemblés sur la table, je ne pus m'empêcher de sourire… Tant pis pour la douleur. Je me sentais reconnaissante d'être ainsi choyée par toutes ces personnes que j'aimais tant.
– C'est gentil…Merci beaucoup, dis-je avant de tousser. Ma gorge était atrocement irritée, sans doute à cause du tube qu'ils avaient retiré le matin même. Quelqu'un peu me dire ce qui m'est arrivé ?
Mes parents échangèrent un regard étrange… Ils regardèrent Adam puis, finalement, c'est mon père qui prit la parole.
– Au début, ils pensaient à un accident… Que tu étais tombée dans les escaliers… Mais tes blessures et plus particulièrement l'état de ta main laissent supposer tout autre chose… – Quoi donc ? – Tu ne te souviens de rien, Jane ? Me demanda ma mère, visiblement inquiète. Je fis signe que non. – Jane… Ta main, elle a été écrasée. Quelqu'un l'a piétiné… T'as cogné violemment avant de te pousser dans les escaliers. – Quoi ? m'écriais-je en manquant de m'étouffer. – Le médecin a dit que tu ne devais pas t'agiter… À cause de ta tête. Si tu convulses encore, ils vont être obligés de t'endormir pendant des jours… Reste tranquille, s'il te plaît.
Elle en avait de bonnes, parfois. Comment voulait-elle que je reste calme après une annonce pareille. Je me tournais vers Adam, essayant de me souvenir du déroulement de cette fin de soirée… Mais à part une vive douleur dans mon crâne, je ne trouvais rien du tout.
– Et Max ? Il va bien ? lui demandais-je pour changer de sujet. Et toi ? Tu manques de sommeil… Tu devrais rentrer pour te reposer.
Je n'étais pas bête. Même sans souvenirs, je savais très bien qui avait pu s'en prendre à moi de la sorte. Un agresseur lambda ne se serait pas attaqué à ma main. Une main que je savais brisée, il suffisait de regarder dans quel état elle se trouvait… Là, suspendue misérablement, les doigts accrochés à des poids pour replacer chacun de mes os… brisés, broyés… Ce ne pouvait être que l'œuvre de Nate. Et s'il était dans le coin, il devait forcément connaître toute ma vie à présent. Mieux valait éloigner Adam de toute cette histoire.
– Jane… La police va venir t'interroger. – Je me doute, soupirais-je. – Ils sont dans le hall, ils nous ont déjà entendus. On leur a parlé de Nathan.
Merde. Si elle prononçait son nom aussi facilement, c'est forcément qu'ils avaient dû parler de lui à Adam.
– S'il te plaît… Rentre chez toi. Reste avec Ben et Stan…
Je tremblais de peur… de froid aussi. Le bipeur intempestif se mit à s'affoler…
– Jane, il faut vraiment que tu te calmes… On leur a expliqué. Ils laisseront une patrouille près que chez Adam et son fils. Ils ne risquent rien. Je te le promets.
Messages : 419
Date d'inscription : 05/07/2020
Région : Québec
Crédits : Groovyicons (tumblr)
Univers fétiche : Réel
Préférence de jeu : Les deux
Disney lover
Dim 22 Oct - 17:51
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’étais entré doucement, pour ne pas trop la bousculer. Je m’étais avancé tout aussi doucement pour ne pas la brusquer. Je lui montrais toutes les petites chose qu’on m’avait donné et là j’aurais les bras encore plus plein une fois qu’à peu près tout le monde m’ai vu. Je souris doucement quand elle me remercia mais perdit mon sourire quand elle demanda ce qui c’était passé. Je relevai le regard vers les parents Wilson et avalai difficilement. Mon estomac se contracta que j’eus peur de vomir là sur place. Ce fut James qui prit la parole et je ne dis rien, ma main posé sur son bras, mon pouce le caressant doucement. Elle ne se souvenait de rien, pour cette raison qu’elle avait l’air complètement perdue la veille la pauvre. Quand elle apprit pour sa main je baissai la tête en serrant doucement son bras. Quand elle se tourna vers moi en me bombardant de questions, je me penchai sur le barreau du lit et lui fit un sourire rassurant.
- Max va bien, il est à l’école. Si je ne peux pas y aller,Ben va aller le chercher. Ça va aller. Moi ça va ne t’inquiètes pas pour moi. J’ai peu dormi mais ce soir ça devrait aller. Puis si c’est pour avoir un déjeuner tout prêt… je suis prêt à garder Ben encore.
Je tentais de détendre l’atmosphère mais je savais qu’elle ne serait pas prête à la détente tout de suite. Elle devait même se douter qui lui avait fait ça ce qui voulait dire: Les flics. D’ailleurs Barbara ne prit pas milles détours pour lui dire. C’est clair qu’elle le avait,c’est assuré qu’elle devrait parler aux policiers. Juste entendre le nom de “Nathan” j’avais des envies de meurtres. Affolée, elle me supplia de partir, de rester chez-moi. Les machine bippa, elle était sur lepoint d’hyper ventiler et je ne voulais surtout pas qu’il la mette dans le coma. Je contournai le lit rapidement pour aller prendre sa main valide et la serrer dans la mienne.
- Regarde-moi Jane. Prends de grandes inspirations avec moi… Concentre-toi juste sur ça…
Je ne pouvais pas me permettre de flancher, de ne pas être fort et en contrôle alors que… je ne savais pas du tout ce qui allait se passer. Mais je devais être sûr de moi pour qu’elle ne s’en fasse pas. Pendant un moment qui me semblait interminable, je parvins à la calmer et quand elle fut plus calme je lui souris doucement.
- Voilà. Ça va aller. Stan s’occupe du gym. Ben va aller chercher Max si je suis ici. Je suis capable de me défendre. Ne t’inquiète pas pour moi, je veux que tu te concentres sur toi. tu peux faire ça pour moi? Je n’ai pas envie qu’ils t’endormes pendant des jours.
Je sentais sa petite main trembler dans la mienne, je voyais la peur briller dans son regard mais je restai calme en lui murmurant que ça irait. Que ça allait bien.
- Est-ce que tu veux que je reste avec toi pendant que la police t’interroge? Je vais aller après te chercher des choses et m’assurer que tout va bien ensuite. Est-ce que ça te va?
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Dim 22 Oct - 18:31
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Toute cette histoire me rendait malade. Je me fichais bien de mon état . Je ne me préoccupais pas le moins du monde pour l'instant. Mais le fait que Nate puisse s'en prendre à Adam ou à Max m'inquiétait plus que tout. Adam pourrait se défendre, certainement… Visiblement, mon ex mari n'était pas armé, en tout cas, il ne l'était pas au moment de mon agression, sinon je ne serais plus là pour m'en inquiéter. Mais Max… Je ne pourrais supporter que ce dégénéré s'en prenne à cet enfant uniquement pour me blesser.
Mon cœur s'affolait. Il cognait si fort dans ma cage thoracique que respirer devenait particulièrement difficile. Ma mère, inquiète, me réprimanda gentiment sans vraiment comprendre que son attitude ne me rassurait pas du tout. Tous mes muscles se tendirent, ceux de ma main aussi… Et bon sang, ça faisait un mal de chien. Je voulais hurler mais j'en fus bien incapable… Il fallait de l'air pour crier.
–Regarde-moi Jane. Prends de grandes inspirations avec moi… Concentre-toi juste sur ça…
Je serrais sa main, mon regard plongé dans le sien. Je pris sur moi pour expirer lentement, luttant contre le hoquet nerveux qui semblait compresser mes poumons. Très lentement, je parvins à calquer ma respiration sur la sienne et cette fichue machine finit par se calmer… Et moi aussi.
– Je suis désolée… finis-je par murmurer, complètement épuisée. Je ne voulais vraiment pas… vous imposer ça… – Ce n'est pas de ta faute…
Évidemment que si… Mais je ne prendrais pas le risque de le formuler à voix haute, ils chercheraient à me rassurer en affirmant le contraire. Les pauvres… Ils étaient si inquiets pour moi. Ils avaient tout laissé tomber pour rester à mon chevet, ils devaient avoir tellement de choses à faire.
Lorsque Adam me proposa de rester à mes côtés pendant l'interrogatoire de la police, je refusais. Je devrais forcément évoquer mon mariage ainsi que la manière dont il s'était achevé, mais je ne voulais pas qu'il entende tout ça. Je me devais de le protéger lui aussi, ne serait-ce qu'en le préservant d'un récit peu glorieux.
– Ça va aller… Occupe-toi de ton fils… Appelez-moi quand vous serez ensembles pour que je puisse le remercier pour ses cadeaux… Je les aime beaucoup, dis-je en m'efforçant de sourire.
– Adam, est-ce que je peux te parler une minute ? lui lança mon père.
Je penchais la tête légèrement sur le côté, inquiète de savoir ce que mon paternel avait à lui raconter.
*****
Dans le couloir, les deux hommes croisèrent les hommes en uniforme… Au nombre de quatre, ils se séparèrent… L'un resta à l'entrée du service, le deuxième se posta devant la porte de la chambre de la jeune femme, tandis que les deux autres frappèrent avant d'entrer.
–[i] Jane était supposée être protégée par une ordonnance d'éloignement… Visiblement, cela n'a pas suffit. Nathan est recherché. J'ose espérer qu'ils l'arrêteront rapidement… Mais en attendant, Jane ne doit pas rester seule… Elle devra être hospitalisée pendant des semaines… Je ne pourrais jamais rester ici aussi longtemps… Et après, je pensais la ramener à New-York avec nous, le temps de sa rééducation… Mais je la connais… Elle refusera… Est-ce que tu penses pouvoir prendre soin d'elle ?[/b]
*****
Les policiers restèrent avec moi pendant plus d'une heure où je devais narrer mon histoire avant de répondre à une tonne de questions. Certaines étaient très personnelles, peut-être même un peu trop pour être entendues par ma mère qui avait tenu à rester. Elle sortit de la chambre en pleurs…
Les deux hommes m'expliquèrent qu'ils me gardaient sous surveillance, histoire d'assurer ma sécurité au cas où Nate décide de me rendre visite. Concernant mon agression, je ne pus leur livrer grand-chose puisque je ne me souvenais de rien… Pas même d'avoir vu Nathan ce jour-là. Le médecin avait affirmé que ma mémoire reviendrait sans doute, mais… Je n'y tenais pas vraiment. Néanmoins, les policiers me dirent que les caméras de surveillance se trouvant sur la place avaient filmé un homme entrant et sortant de mon immeuble, au pas de course. Ce dernier correspondait à la description de mon ex.
Au moins, ils avaient quelques preuves qui pourraient assurer son arrestation et, plus tard, son incarcération. Je n'avais plus qu'à croiser les doigts pour que la justice fasse son travail…