Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Mer 24 Jan - 16:14
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
J’ai beaucoup de mal à me retenir de frissonner tandis qu’elle me débarrasse des copeaux de bois et autres brindilles. Je me laisse faire, docilement, appréciant chaque contact que cela génère. Lorsqu’elle s’empare d’une brindille qui pendouille dans mes cheveux, je ne peux retenir un frisson en sentant subrepticement ses doigts frôler mon cou.
Lorsqu’elle essaye de se servir de la main que j’emprisonne, elle marque un temps d’arrêt avant d’utiliser celle qui est libre, ne quittant pas la mienne. A ma question, elle répond de façon complètement détournée. Je comprends donc qu’elle ne sait pas vraiment où, en tout cas, qu’elle ne souhaite pas me le dire. Je me contente donc de sa phrase, souriant.
En effet ! Une sacrée agression ! Me contentais-je de réagir, indiquant par là que je ne faisais pas un cas de sa non-réponse. Pourtant, j’étais véritablement intéressé par ce qu’elle ressentait ou pour ses émotions, mais je ne voulais pas la brusquer. Si elle n’est pas prête à me les partager, alors soit.
Une fois débarrassé des morceaux de bois, elle indique qu’il nous faut regagner la grotte. En effet, le ciel s’assombrit et la température chute, même si cela ne nous impact pas réellement.
Allons-y ! Dis-je alors en l’entrainant doucement par la main.
Une fois arrivé dans son repaire, Ulvar m’encourage à moins hésiter avant de disparaitre tout bonnement. Décidément, je commence à me demander si la rouquine n’a pas raison quant à l’entente entre lui et Elle.
Il est encore tôt, tu veux que je reste ou tu préfères que je revienne plus tard pour dormir ? Demandais-je, toujours soucieux de la laisser respirer.
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Mer 24 Jan - 17:00
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je marche en gardant le silence tout du long, à l'inverse de l'Autre qui ne cesse de parler… Ça se voit qu'elle n'a aucunement besoin de respirer, puisqu'elle ne prend aucune pause. Elle déblatère tout en m'insultant par moment… Mais là encore, je m'efforce de l'ignorer totalement.
Arrivés à ma grotte, je remarque que le ciel s'est bien obscurci. La Lune est même parfaitement visible dans ce ciel nocturne hivernal et, à sa forme, je comprends que l'échéance est pour bientôt.
–Il est encore tôt, tu veux que je reste ou tu préfères que je revienne plus tard pour dormir ?
À peine a-t-il ouvert la bouche que mon cœur se met à battre à tout rompre. J'ai horreur de ça… J'ai même l'impression de manquer d'air ce qui, avouons-le, est parfaitement ridicule.
– Euh… Écoute, je pense que ça ira pour cette nuit je… – "Mais quelle idiote !!! Dis-lui de rester, tu en as envie !" – Non, dis-je à l'adresse de l'Autre avant de remarquer que je tiens toujours la main de Roland… Quelle imbécile. Je relâche doucement sa main et relève finalement les yeux vers lui. Rentre chez toi, Roland…
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Edward
Mer 24 Jan - 18:14
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
J’ai l’impression d’avoir dit une bêtise. J’ai l’impression de la voir blêmir lorsque je lui demande si elle préfère que je reste ou que je revienne plus tard. Elle hésite, elle bafouille un peu avant de me dire que cela devrait aller pour la nuit. Pourtant, même si elle semble me demander de partir, elle ne lâche pas ma main. Celle avec laquelle elle m’a aidé à me relever, celle que j’ai gardé dans la mienne tout le temps du retour.
Elle semble interrompue et gronde, probablement à l’attention de l’Autre, avant de me lâcher doucement pour finalement me dire de rentrer chez-moi. Les bras le long du corps, j’encaisse la demande qui sonne comme un point final âpre après cet après-midi fantastique. Reste ! Me souffla Ulvar sans me donner plus d’explications. Mais ! Elle ne veut pas ! M’offusquais-je ! Si, reste ! Affirma-t-il, intransigeant.
Me voilà bien, entre Alaïs qui me demandait de partir sans vraiment me lâcher et Ulvar qui m’enjoignait à rester. Je demandais tout de même au loup si la raison de son conseil n’était pas une certaine louve, insistant sur le fait que je n’apprécierais pas ce genre de manipulation. Rien à voir avec elle ! Trancha-t-il sans la moindre hésitation. Écoute bon sang ! Alors, de nouveau, la cavalcade du cœur de la rousse me parvient.
Il faut encore s’assurer de ton sommeil Alaïs, c’est important. Dis-je alors en croisant son regard.
- "Mords-là !" Braille une voix que je mets un instant à identifier avant qu’elle ne soit éjectée et qu’Ulvar s’excuse. Elle avait promis d’être calme… Grogna-t-il, me suggérant une approche plus diplomatique, plus douce, comme un baiser. Je me contentais de lui reprendre doucement la main, appréciant cette douceur et cette chaleur.
- "Il crève d’envie de t’embrasser, triple nouille !" Bougonnait l’Autre à la jeune-femme.
Tu as besoin du sommeil que l’on t’offre, mais c’est surtout que j’aimerais rester avec toi Alaïs…
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Arthécate
Mer 24 Jan - 21:28
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
En réalité, je me sens quelque peu perdue dans toute cette histoire… Ces souvenirs évoqués avec bonne humeur m'ont grandement bousculer en me ramenant à cette douce époque où tout était tellement plus simple et naturel. À présent, je ne sais que faire et que penser. Je suis partagée entre l'envie de le mettre dehors et celle de me blottir dans ses bras. Je me sens idiote, ridicule, totalement dépassée…
L'Autre a cessé de me hurler dans les oreilles, mais il n'est pas plus aisé de réfléchir pour autant. Le plus logique selon moi, est encore de le renvoyer chez lui … Cela nous épargnerait bien des tracas, pour lui comme pour moi…
Mon cœur bat décidément beaucoup trop fort et j'ai toujours cette désagréable impression de manquer d'air… Tout ceci me met très mal à l'aise.
Roland m'assure que sa présence est indispensable…Que mon sommeil est important … L'Autre revient me houspiller, évoquant l'envie de l'homme de m'embrasser… Je ne sais déjà plus où donner de la tête.
–Tu as besoin du sommeil que l’on t’offre, mais c’est surtout que j’aimerais rester avec toi Alaïs… – Roland… je soupire, épuisée. Je… Non. Ce n'est pas une bonne idée et tu le sais tout aussi bien que moi. – "Roh mais merde ! Tu ne voudrais pas essayer de vivre pour changer ! Tu ne veux pas qu'il parte… Sois franche, pour une fois…"
Cela me tue de l'admettre, mais elle a raison. J'ai cessé de vivre il y a bien longtemps. Je me contente de survivre comme je peux, me réfugiant dans la traque aux monstres en prenant grand soin de ne jamais me mêler aux autres. J'ai toujours cette foutue crainte d'être déçue par autrui. De m'attacher bêtement et de subir un nouveau départ. J'ai peur, je l'avoue. Et c'est d'autant plus flagrant avec lui… Parce que c'est lui, justement et que notre histoire est déjà loin derrière nous.
– "Bizarre, parce que lui, il est là… Et il fait la gueule."
– Qu'est-ce que tu veux, Roland ? Je veux dire… Qu'attends-tu de moi ?
Questions stupides ? Sans doute… Mais j'ai besoin de savoir ce qui se passe dans sa tête… J'ai besoin de comprendre…Et j'ai surtout besoin d'être rassurée.
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Edward
Mer 24 Jan - 22:27
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
A ma dernière réplique, elle semble brusquement épuisée. Elle hésite avant de dire que ce n’est pas une bonne idée et qu’on le sait tous deux. Je ne réponds rien, me contentant de garder sa main dans la mienne. Elle semble pensive, perdue, alors je patiente. J’ai envie de lui demander en quoi c’est une mauvaise idée. Après tout, si après la pleine lune sa situation ne s’arrange pas, elle n’existera plus, j’en ai fait la promesse. Si sa situation s’améliore, alors il lui reviendra toujours de me dire si je dois disparaitre de sa vie. Dans ce lapse de temps, j’ai envie de profiter du temps que je peux passer avec elle, celui qu’elle m’accorde. Pourquoi tu ne lui dis pas simplement ça ? Demande-t-il.
Finalement, le temps de penser tout cela, elle revient avec une nouvelle question qui fait étrangement écho à ce que je viens de penser. Je baisse les yeux sur sa main dans la mienne un instant, avant de revenir chercher son regard.
Des moments comme cet après-midi, ton rire, la rougeur que j’ai fait apparaitre sur tes joues, ton sourire aussi… De toi, j’attends que tu me donnes une chance de faire émerger cela de toi… Je…
Je ramène mon autre main sur sa joue, plantant mon regard dans le sien.
J’ai peur de te perdre, encore. Je n’en ai absolument pas envie, bordel, ça me fout la trouille ! Alors oui, je cherche à grappiller chaque seconde que tu m’offres, les chérissant plus encore que nos souvenirs. Ce que je veux, c’est toi. Pas la gamine de quatorze ans, toi, la jeune femme telle que tu es aujourd’hui, devant moi, même si ça rate à la prochaine Lune, c'est toi que je veux. Avec tes travers, avec ton caractère, c’est elle que je veux. Toi. Je veux pouvoir être à tes côtés, que tu puisses te reposer sur moi, m’avoir en soutien, me faire confiance… Je veux pouvoir partager des moments comme cet après-midi, te prendre dans mes bras, caresser ta peau, retrouver tes lèvres… Avouais-je en allant chercher dans mes tripes pour ne rien omettre. Je me voulais transparent et sincère.
Ce que j’attends de toi, c’est que tu te donnes une chance de vivre. Ce que j’attends de toi, c’est toi ! Dis-je pour terminer sans la quitter des yeux. Alors, je viens coller mon front au sien, mon nez se glisse contre son confrère et mes lèvres planent au-dessus des siennes.
Désolé, je radote, mais je ne sais pas le dire autrement. Je t’aime, même si tu as la tête dure et, je ne veux plus jamais avoir à te laisser, jamais ! Je m’empare de ses lèvres en douceur, mais avec une pointe de détermination, comme pour prouver mes paroles.
“Habituellement, j’aurais dit des conneries, mais là, je n'ai pas envie… Je te laisse tranquille la rouquine, ce moment, il est à toi !” Souffla l’autre, visiblement ébranlée, à l’attention de la jeune-femme.
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Mer 24 Jan - 22:50
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais en posant cette question, mais certainement pas à ça. Je reste stupéfaite et silencieuse face à autant de tendresse de sa part. Je l'écoute, tout simplement, sans avoir à subir l'intervention intrusive de l'Autre… Ou sans avoir envie de l'interrompre moi-même.
Le contact de sa main sur ma joue vient doucement réchauffer mon cœur. C'est une sensation aussi agréable qu'effrayante face à laquelle je suis bien incapable de réagir. J'ai peur de bouger, de crainte de faire éclater cette bulle chaleureuse qui nous enveloppe doucement.
Il affirme avoir peur de me perdre, de vouloir profiter de chaque seconde passée avec moi. Il me veut moi… Juste moi, celle que je suis aujourd'hui… Même après toutes les horreurs que je lui ai dites… Malgré mon caractère épouvantable… Il m'aime et … Je sais que, quelque part, je l'aime aussi, même si c'est encore trop effrayant pour moi.
Malgré tout, ses paroles me touchent profondément. Je suis même si émue que les mots se perdent… Mais quelle importance ? Ses lèvres viennent de nouveau cueillir les miennes avec cette tendresse infinie qui m'emporte et m'apaise… Je me laisse aller, remontant ma main jusqu'à sa nuque pour le pousser à approfondir ce baiser. J'ai vaguement conscience que l'Autre s'est éclipsée, mais rien de plus. Toute mon attention est portée vers lui… Sa chaleur, son parfum boisé, la sensation de ses lèvres sur les miennes et le goût de ces dernières…
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Edward
Jeu 25 Jan - 0:11
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Il y a un silence, presque une absence, inhabituel dans mon esprit. Je comprends alors que Ulvar s’est complètement effacé pour me laisser seul avec Alaïs. Après sa petite réflexion, il s’est évaporé, me laissant seul avec mes sentiments, mes tripes et mon courage pour donner le fond entier et sincère de ma pensée à la rouquine qui me fait face.
Chaque mot est prononcé avec le cœur et, lorsque je dis que je la veux elle, celle face à moi, cela signifie que même si le vieux a eu tort et que rien ne change à la pleine lune, je la voudrais toujours. Au fond, j’espère que cela pourrait être une raison de ne pas la tuer.
Elle ne m’interrompt pas, ne dit rien. Je ne la quitte pas des yeux et elle soutient mon regard même si elle semble chanceler. J’ai l’impression que, cette fois, elle entend vraiment ce que je dis, cette fois, peut-être qu’elle me croit.
Alors, je capture ses lèvres, lui tenant toujours la main, sa joue dans l’autre, je me pose délicatement avant d’affirmer mon baiser. Elle paraît se détendre, allant jusqu’à glisser sa main sur ma nuque, la pressant pour que je sois plus présent encore. Depuis le début de ma première phrase, j’ai laissé ma raison au placard, parlant avec mon âme et mon cœur. Aussi, cette pression qu’elle exerce fait brusquement gonfler une boule brulante en moi. Ainsi, descendant la main sur son cou, je l’attire pour l’accueillir contre moi, goûtant ses lèvres avec une passion évidente, humant son odeur, sentant sa chaleur irradier et la douceur de sa peau sous mes doigts.
Je remonte la main pour venir m’égarer dans ses cheveux, emmêlant mes doigts dans ses mèches rousses. Encouragé par la pression sur ma nuque, j’aventure ma langue sur ses lèvres. Il n’y a plus de notions de temps ou de lieu. Il n’y a qu’elle dans mes pensées et tout l’amour que j’ai pour elle. Ses doigts dans ma main, son corps contre le mien et cette chaleur qui m’envahie, tout cela me transporte. Alors, lâchant finalement sa main, je passe mon bras autour de sa taille, l'enlaçant et l'appuyant encore un peu plus à moi.
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Jeu 25 Jan - 8:13
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Mon esprit s'égare, il se perd sur ses lèvres avides et sur ce corps qui se presse contre le mien. J'ai cessé de réfléchir, dès lors que j'ai pris conscience de sa présence et surtout de la place qu'il a pris dans mon cœur. Peut-être le regretterais-je plus tard, mais pour l'heure je ne me préoccupe absolument pas de ce genre de détails. Je réponds à ses baisers par instinct, le laissant simplement me guider. Mais lorsque sa langue vient se mêler à nos lèvres, une petite brise discrète me traverse pour le rejoindre.
– Tout doux, la demoiselle est encore entière, lui souffle l'Autre. – Tu plaisantes ? sursaute Ulvar. Tu ne pouvais pas le dire avant ? – J'y suis pour rien moi…
La brise revient m'étreindre et m'arrête, me prévenant que si je ne voulais pas perdre mon "parti de mariage", mieux vaudrait s'arrêter là pour ce soir. Il me faut quelques secondes pour comprendre ses propos. Et lorsque j'y parviens, je recule très brusquement, les mains en l'air.
– "Piou, on a eu chaud", pouffe l'Autre.
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Jeu 25 Jan - 9:06
Roland
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Je me laisse brûler par la passion que j’ai pour elle, autorisant ce feu à me consumer. Je le lui partage avec tendresse et, si je laisse s’exprimer mon instinct, je veille à conserver le contrôle, à rester doux, à maîtriser les flammes pour qu’elles nous réchauffent sans nous brûler.
Lorsque je viens caresser ses lèvres de ma langue, le bras autour de sa taille et l’autre perdu dans sa tignasse de feu, je sens les siennes s’entrouvrir lentement. Son corps contre le miens est pareil à une braise que j’enlace avec la ferme intention de ne pas la lâcher. Comme un courant d’air, l’Autre vient me souffler quelque chose qui me fait rougir. Alors, soudain, Alaïs se recule d’un bond, levant les mains en l’air, me laissant seul et surpris.
Que…? Bafouillais-je, légèrement largué. Je secoue légèrement la tête pour remettre mes idées en place avant de glisser une main sur son épaule pour la prendre contre moi, côte à côte.
Dis-moi ce qui ne va pas sans crainte Alaïs, j’ai envie de te comprendre ! Soufflais-je tranquillement en essayant de me faire aussi doux que possible dans mes propos. Je… Si j’ai été trop brusque, excuse moi, je… Je n’avais jamais embrassé avant… Avouais-je alors. Après tout, n’ayant toujours aimé que Alaïs, et devant la difficulté de trouver une femme qui ne serait pas effrayée par mes changements, je n’avais même pas essayé de chercher. Au final, à part un peu plus d’assurance, je n’étais pas plus expérimenté qu’elle.
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Jeu 25 Jan - 13:47
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Je… Euh… bredouillé-je bêtement, les joues brûlantes de gêne.
Bien alors… Comment donc suis-je censée lui expliquer ma réaction ? C'est un peu délicat, d'autant plus que je ne m'étais clairement pas préparée à tout cela et… Je me sens incroyablement stupide.
Mais visiblement, je ne suis pas la seule à être perdue. Le regard que me lance Roland est empreint d'inquiétude et d'embarras… Et lorsqu'il affirme n'avoir jamais embrassé auparavant, enfin… Personne avant moi, visiblement… Je sens très clairement mes yeux s'écarquiller.
– Comment… Comment est-ce seulement possible ?
Certes, sa nature lycanthrope n'aide aucunement à faire des rencontres… Mais Roland est un homme et je suis assez bien placée pour savoir que ces derniers ont des besoins… Mes frères ne se sont jamais privés de partager leurs exploits avec moi et ce… Sans omettre le moindre détail. Je les ai vu aborder des femmes, même sans grande intention… Comme je les ai vu disparaître avec elles durant des heures…
J'ai bien du mal à croire qu'un homme comme lui n'ait jamais eu la moindre aventure et ce, malgré le lycan…
– Vous faites la paire, me souffle l'Autre, hilare. Une paire de bras cassés… Quoi que maintenant tu sais pourquoi il se jette sur toi à la moindre occasion. Il doit être en manque, le pauvre garçon…
– Ça suffit, tais-toi … C'est pas le moment… craché-je, contrariée… Je vais bien, Roland… C'est juste que tout cela va beaucoup trop vite pour moi et que…C'est "trop".
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