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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Sans l’appel plus que matinal d’Ava, leur conversation n’aurait probablement jamais déviée de la sorte. Leurs silences aux questions qu’ils s’étaient mutuellement posées avaient davantage de signification que s’ils avaient clairement exposés le fond de leurs pensées. Ils avaient ouvert la boite de pandore, méconnaissant les conséquences que cela pourraient engendrer. Tandis qu’il faisait tout un mystère de ce que signifiait immortaliser une nuit d’étreinte charnelle, la jeune femme en faisait tout autant sur les photos d’eux deux qu’elle désirait pour alimenter son réseau social. Au cours de la journée, le politicien s’était dès lors surprit à imaginer bien des manières de véhiculer l’idée du couple parfait, et tout aussi inexistant, qu’ils formaient, afin d’attiser que plus encore la curiosité et l’attrait des followers d’Angelica. Concentre-toi, lui martelait la petite voix intérieure, l’obligeant à porter toute son attention sur les bilans financiers de la mairie, les nouvelles règlementations à appliquer, les prochaines manifestations à organiser pour rendre plus attrayante encore la belle ville de New York. En constatant le soir venu que la jeune femme n’avait toujours pas rejoint leur appartement, Edward avait dîner seul en compagnie d’un des romans qui composaient son imposante bibliothèque et avait rejoint les bras de Morphée. Sans le retour de la jeune femme, il aurait sûrement poursuivi sa nuit en toute quiétude.

Les cheveux en bataille, les yeux encore mi-clos empreint de sommeil, Edward avait choisi de s’extirper des draps de soie qui recouvraient son lit pour s’autoriser un verre d’eau nocturne et échanger quelques mots avec Angelica, dont l’absence s’était fait ressentir le restant de la journée. De sa voix endormie, il parvint tout de même à faire sursauter l’influenceuse qui s’excusa aussitôt de l’avoir extirpé de ses rêves « J’ai le sommeil léger » précisa-t-il tout en servant deux verres d’eau, et déposa l’un d’eux aux côtés d’Angelica qui était prise d’une fringale nocturne. Il apprécia que la lumière de la pièce se tamise, permettant à ses yeux de s’adapter davantage à la luminosité de la pièce sans violence. « C’est pour cela que je n’éprouve aucune crainte à te voir collaborer avec lui ». Son ami était d’un naturel bienveillant, amoureux de l’amour, et sensible aux bonheurs des autres. Il savait Angelica en sécurité en sa présence. Edward prit une longue gorgée de son verre d’eau, comme s’il revenait d’un périple au milieu du désert Arabique. Il déposa ensuite le récipient au fond de l’évier tout en lui demandant l’autorisation de déguster un morceau de son sandwich qui semblait pour le moins appétissant, et son estomac criait d’ores et déjà famine. Il n’en prit qu’une simple bouchée, prit le temps de mâcher, puis de l’avaler « Je vais peut-être m’en préparer un également ».

Edward ouvrit alors la porte du réfrigérateur et sortit les mets dont il avait besoin, mais marqua un temps d’arrêt pour poser son regard azurien sur Angelica qui se confondait pratiquement en excuse pour ne pas avoir prit le temps de l’informer de son absence. Il délaissa brièvement la préparation de son sandwich pour poser de nouveau son compte contre les éléments de cuisine « Tu as passé une bonne soirée ? » et reprit après sa réponse « Bien. C’est tout ce qui importe » et se retourna pour reprendre la préparation de son en-cas, tout en poursuivant « Tu n’as de compte à rendre qu’à toi-même Angelica. Tu n’as pas attendu que j’entre dans ta vie pour vivre, et tu es toujours de ce monde. Cela signifie que tu sais mieux que quiconque ce que tu fais ». Il tourna légèrement la tête pour lui adresser un sourire, tandis que ses mains disposaient les différentes tranches de charcuterie italienne sur un morceau de pain, accompagné le tout de salade, tomates et d’un morceau de fromage « J’aurais été inquiet si à la mi-journée demain, tu n’aurais pas tentée de me contacter ou que tu ignorais mes appels ». Il déposa la seconde tranche de pain sur sa préparation, disposant le sandwich dans une assiette et fit de nouveau face à Angelica « Parle-moi de ton contrat » et mordit dans son en-cas aussitôt la demande formulée.


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Dim 26 Mai - 15:41

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait eut la sensation d’être discrète en ouvrant et en formant la porte d’entrer. C’était peut-être les quelques pas qu’elle avait fait dans le hall avec ses talons… Quoi qu’il en soit, Edward était réveillé… et c’était à cause d’elle, même s’il venait de répliqué que c’était parce qu’il avait le sommeil léger. Malgré ses cheveux en batailles et son pyjama qui fit sourire Angy pour elle-même, et le fait qu’il soit dans les deux heures du matin, Edward semblait vouloir discuter. Elle fronça légèrement les sourcils. « -vous vous êtes rencontré comment ? » visiblement, les deux hommes étaient liés par une sorte d’amitié. Elle était curieuse de savoir comment ils en étaient arrivé là. Même si ce n’était certainement pas très difficile d’apprécier l’écrivain. Plus facile en tout cas que d’apprécier Edward au premier regard. Elle tendit son casse-dalle sans se poser de question, elle sourit et répliqua : « -je te donne des envies… » avec un petit sourire sur les lèvres. Elle détailla sa soirée et ajouta « -le resto c’était un truc très haut de gamme, et c’était super bon, très bon aussi, mais j’avais encore faim ! » comme pour justifier ce qu’elle était en train de faire, là dans la cuisine, assise sur l’ilot centrale. Et puis elle finit par s’excuser, en tentant de regarder ailleurs que vers le frigo.

Edward ne répondit rien tout de suite, lui demandant seulement si elle avait passé une belle soirée : « -oui, oui ça va dans l’ensemble. » elle lui sourit : « - Je me serais bien passé de la partie night-club, j’ai jamais trop aimé ça. » pas le fait de danser, c’était l’espace réduit et les corps qui se frôlaient sans consentement. « -oui, oui je sais. C’est un peu idiot de ma part de pensée que tu te soit fait du souci. » elle pencha la tête lorsqu’il confirma que ses inquiétudes seraient apparu plus tard. « -je découche rare. Et je filtre seulement les message d’Ava… » elle sourit avant d’ajouter : « -tu t’es fais un truc grand luxe là ! » limite elle était jalouse alors qu’elle venait de terminer son sandwich clairement exécuté avec moins de soin. « -maintenant ? A deux heures du mat ? » demanda Angy en riant. En même temps, il lui fallait un peu de temps pour manger.

Angy récupéra le verre d’eau qu’il lui avait gentiment posé à proximité, elle en prit une gorgée avant de se lancer dans les explication : « -J’ai été contacté il y a quelques mois par une marque qui fait des maillots de bain. Avec Flynn on avait laissé en suspends jusqu’à présent parce qu’ils voulaient un shooting à la plage et clairement j’avais pas envie de mourir de froid. Et puis ça coinçait pour niveau finance. Enfin bref… c’est fait, c’est négocié et signé. Techniquement c’est pour la semaine prochaine. Mardi, comme ça t’es tranquille ici. » elle avala une nouvelle gorgée d’eau. « -ça me stress un peu. » et ça lui faisait du bien de l’avouer à haute voix.


Manhattan Redlish
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Dim 26 Mai - 16:38

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward n’éprouvait aucune animosité à l’égard de la jeune femme de l’avoir extirpé des bras de Morphée au milieu de la nuit. Ainsi, il était informé du retour d’Angelica à l’appartement. Et bien qu’il n’était pas particulièrement bavard au petit matin, tant qu’il ne s’était pas délecté d’un déjeuner riche et d’une première tasse de café, le politicien se montrait davantage loquace au beau milieu de la nuit. Ils évoquèrent l’entrevue sans s’y attarder outre-mesure, pour s’intéresser davantage à l’auteur à succès. Bien qu’il connaissait Adam depuis des années maintenant, il l’interrogea à demi-mots sur le comportement de ce dernier à son encontre. Sans surprise, il était en adéquation avec la perception qu’il avait toujours eu de l’homme, depuis le jour de leur rencontre. « Je venais d’acquérir mon premier appartement, dans l’Upper West Side au sein de ces buildings qui offrent un panel de service, notamment un portier. C’est ainsi que j’ai surpris une conversation pour le moins houleuse entre l’employé de l’immeuble et Adam Speirs, exigeant de ce dernier qu’il déplace son véhicule qui, selon lui, contrastait affreusement avec le paysage urbain pour le moins luxueux du quartier. Je ne suis pas intervenu dans l’immédiat, j’étais attendu autre part et j’étais d’ores et déjà en retard. Toutefois, le soir venu, en rentrant, j’ai retrouvé lé véhicule d’Adam. C’est ainsi que j’ai constaté qu’il passait ses nuits sur la banquette arrière. Je l’ai hébergé quelques jours à mon appartement et on ne s’est plus vraiment quitté depuis ». Il sourit avec nostalgie à ce souvenir, et releva ses prunelles azures sur Angelica, qui le dominait presque de sa position sur l’ilot central « Le portier n’a pas été particulièrement satisfait de ma décision lorsqu’il a aperçut Adam sortir de l’immeuble le lendemain ». Edward n’avait eu d’autres choix que de menacer le portier dont une partie de son salaire était prélevée sur son loyer, et qu’il n’hésiterait pas à abuser de ses relations hauts placés pour entraver sa carrière à New York si nécessaire. Il porta ensuite le verre d’eau à ses lèvres pour en avaler tout le contenu d’une seule traite, et le déposa dans le fond de l’évier, avant de lorgner le sandwich d’Angelica. Son regard azurien s’accrocha à celui de l’influenceuse, tout en tentant de se raisonner sur la réponse à lui apporter… En vain. « Plus d’une, oui » et mordit dans l’en-cas de la jeune femme sans briser le contact visuel qui s’était tissé entre eux « Je t’emmènerais dans un restaurant dont les saveurs sont exquises, mais qui ne te laisse pas un creux dans l’estomac ». Un restaurant dans lequel il allait régulièrement dîner en solitaire, au fond de la salle pour plus d’intimité, avec pour seule compagnie un roman.

Finalement, elle avait réveillé une fringale nocturne, et décida de se préparer également un en-cas en sortant toute une gamme de mets qu’il avait vocation à ranger entre deux tranches de pain. Angelica avait trouvé pertinent de s’excuser à son encontre pour ne pas l’avoir informé qu’elle ne serait pas présent au dîner ce soir. Ce qui semblait absurde aux yeux d’Edward. Elle était libre de gérer son temps comme elle l’entendait, sans devoir constamment lui rendre de compte. « Le bruit, la proximité avec les gens. Je n’apprécie pas non plus » commenta-t-il également, alors que pourtant, il était propriétaire d’un lounge en centre-ville de Manhattan. C’était assez antinomique comme état d’esprit, mais ça ne le perturbait pas outre-mesure. Edward tourna ensuite la tête en sa direction, lui rappelant qu’elle n’avait pas attendu sa présence à ses côtés pour vivre, et que leur nouvelle collaboration ne devait en rien altérer sa liberté. Mais Angelica se méprit sur les propos qu’il tenait. « Je n’ai pas dit ça » précisa-t-il ensuite. Il aurait éprouvé de l’inquiétude si le lendemain, il n’avait pas reçu le moindre message ou d’appel. « Donc je mobiliserais toutes les forces de l’ordre dès le petit matin » répliqua-t-il avec un sourire, qui n’ôtait pas le sérieux de son aveu. Il posa ensuite son regard sur le sandwich qui trônait dans son assiette, et acquiesça « J’ai faim ». Il déposa de nouveau l’assiette sur le marbre, se saisit d’un couteau dans le premier tiroir à sa droite et le découpa en deux, disposa la seconde partie dans une nouvelle assiette et la tendit à Angelica « Bon appétit ». Étant donné qu’il n’allait pas retourner dans son lit immédiatement, il l’interrogea au sujet de ce rendez-vous qui avait prolongé sa soirée, et ce, tout en dégustant son sandwich. « Tu ne me déranges pas » précisa-t-il avant tout, et poursuivit « Pourquoi es-tu stressée ? ».


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Dim 26 Mai - 17:32

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Elle écouta avec attention le récit d’Edward au sujet de sa rencontre avec l’écrivain dont elle appréciait tant les romans. « -il dormait dans sa voiture ? » elle était surprise. « -très généreux de ta part. » ce n’était pas n’importe quel homme aisé qui aurait eu la bonté d’âme de recueillir un homme dormant dans sa voiture. « -le portier a dû être surprise de la voir sortir de l’ascenseur le lendemain… » elle imaginait sans mal la tête du pauvre homme. Peut-être aussi le sourire d’Adam. « -tu l’as donc rencontré avant qu’il ne devienne un écrivain célèbre. » ces deux hommes avaient des destinés bien différentes, et pourtant ils étaient devenus amis. Maintenant qu’elle connaissait mieux celui qui se tenait debout en pyjama non loin d’elle, Angy n’était pas étonnée qu’ils puissent bien s’entendre. Pour ce qui était de la réponse suivante, elle grimaça légèrement, amusée en tout cas, de cette réponse. Elle l’avait bien cherché et n’osa pas demander quelles envies elle pouvait faire naitre chez lui, mise à par celle de manger en pleine nuit. Elle ne préférait pas savoir. C’était plus sage de ne pas savoir. « -avec plaisir. » ils avaient fait un bon bout de chemin tout les deux. Il n’aurait jamais formulé une telle invitation quelques semaines plus tôt, et elle n’aurait pas répondu positivement aussi facilement. Elle avait presque hâte que ce jour arrive.

Angelica expliqua sa soirée, et hocha la tête. « -j’aime la musique, j’aime également danser, mais pas dans ce genre d’endroit. Et puis c’était pour des relations professionnels alors côté détente, ce n’était pas vraiment ça. » Edward ne s’était pas inquiété de la voir rentrer tard. Cependant, il laissa sous-entendre qu’il l’aurai été le lendemain, s’il était resté sans nouvelle. Elle nota pour elle-même de lui envoyer un sms la prochaine fois. « -mais bien sûr ! » s’amusa Angy alors qu’il parlait des forces de police. « -la plus part de ma vie est mise en ligne, si un jour tu te fais du souci, commence par ça. » avant d’ameuter le monde entier. Ce soir, elle avait parlé du restaurant, tout comme de la boite de nuit. Facile de la retrouver. « -non, mais si tu as faim manges tout ! » répliqua Angy alors qu’il découpait son sandwich en deux. Elle finit par lui sourire avec douceur et souffler un : « -merci… »

La jeune femme fut surprise de l’entendre lui demander des détails sur la collaboration signée dans la soirée. Parce qu’il sortait de son lit, qu’il était déjà tard, et qu’il serait probablement mieux dans ses draps. Quoi qu’il en soit, et vu qu’il affirmait qu’elle ne le gênait pas, Angy lui expliqua de quoi il s’agissait. Elle évoqua également le stress que ce shooting photo faisait naitre en elle. « -parce que je ne suis pas un top model. Parce que prendre la pause… ce n’est pas forcement inné… et puis maillot de bain… enfin Flynn sera là. On verra bien. Si je ne suis pas à l’aise, je dirais stop voilà tout. » un haussement d’épaule avant de terminer ce qu’elle mangeait. « -et toi ta journée ? Tu as parlé à Ava?»



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Dim 26 Mai - 19:10

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Sa rencontre avec Adam remontait maintenant à de nombreuses années, à une époque où son geste n’aurait surprit que peu de personnes. Le temps avait entretemps défilé, et le politicien était devenu l’homme qu’elle connaissait aujourd’hui. Celui dépeint dans la presse comme étant antipathique, hautain, égoïste, dénué de toutes émotions, acariâtre… Les journalistes n’étaient jamais avares en adjectifs pour le décrire à sa juste valeur. Seule Angelica semblait être immunisé par cet aspect-là de sa personnalité au fil des jours qui s’écoulait à ses côtés. Elle semblait plus surprise d’apprendre que l’auteur à succès passait toutes ses nuits sur la banquette arrière de sa voiture que par son geste. Il confirma de son habituel « Oui » sans épiloguer davantage « Non. Je ne l’aurais pas fait avec tous. J’ai accepté seulement parce qu’il était lui aussi britannique ». Il avait décelé son accent européen à ses premiers mots. « J’ai dû le menacer » précisa-t-il ensuite au sujet du portier qui avait osé contester sa décision à voix haute, s’opposant à cet aménagement avec une vélocité rare parmi le personnel de ce genre d’établissement. Ses menaces avaient été suffisamment explicites pour obtenir un parfait silence de sa part le temps de sa colocation avec l’écrivain, devenu auteur à succès par la suite. « Je savais qu’il était écrivain. Ce dont j’ignorais, c’était le succès qu’il allait obtenir par la suite ». Le karma avait parfois du cœur, semblerait-il. Adam méritait son succès. La curiosité d’Angelica étant comblée, il souhaitait dorénavant combler le vide de son estomac. La jeune femme lui avait creusé l’appétit avec son en-cas. Toutefois, l’observation qu’elle formula par la suite ne se limitait pas seulement à son repas nocturne. Tout du moins, la réponse que lui apporta le candidat au Sénat laissait sous-entendre qu’elle faisait naître en lui plus qu’une envie de sandwich au beau milieu de la nuit. Comprenait ce qu’elle désirait de ses mots. Edward ne s’attarda pas sur leur aparté et lui proposa de dîner en sa compagnie, un soir, lorsqu’elle serait disponible, pour lui faire découvrir un établissement au sein duquel il avait ses habitudes. Il s’était attendu à ce qu’elle décline l’invitation, mais contre toute attente, celle-ci accepta sans user de stratagème pour se défaire de ce rendez-vous à venir. La surprise pouvait se lire dans l’éclat de ses yeux, mais finit par sourire, soufflant un simple « Bien ».


Tandis qu’il s’afférait à préparer un en-cas à la hauteur de son appétit, Edward prêtait une oreille attentive à l’influenceuse qui lui partageait le déroulé de sa soirée qui s’était terminée dans un night-club. Un endroit qu’aucun d’eux deux n’appréciait particulièrement. « Je croyais que tu ne savais pas danser ? » demanda-t-il avec cette petite lueur taquine dans le regard. Tout le monde savait plus ou moins danser dans son salon, au rythme de la musique qui était diffusée. Toutefois, danser au milieu d’un gala requérait une autre forme de talent. L’information substantielle qui lui parvenait en cet instant, c’était qu’Angelica s’était amusée, et lui confirma de ce fait qu’il n’y avait aucune raison pour lui de s’inquiéter pour sa sécurité. Il attendrait le lendemain matin de ses excursions nocturnes pour faire intervenir les forces de l’ordre. « Oui ». Il n’avait pas pensé à ses réseaux sociaux, ne l’épiant pas au quotidien non plus. « Je te propose un marché. Je consulte tes réseaux sociaux pour m’assurer que tu es toujours de ce monde, et tu penses à m’appeler si un jour tu te sens mal à l’aise ou en danger. Quelque soit l’heure, l’endroit. Je viendrais ». Elle ne le dérangerait jamais. Il préférait parcourir la moitié de l’État si nécessaire dans sa Bentley, que de prendre le risque qu’il lui arrive quoi que ce soit, qu’il n’en ait jamais été avertie. Tout en échangeant avec Angelica, il avait préparé son sandwich maintenant fin prêt à être dégusté. Cette fois-ci, c’était au tour d’Angelica de lorgner sur son en-cas. Il sourit et lui en découpa une moitié qu’il lui tendit au creux d’une assiette « Je survivrais. Mange ».

Edward fit le choix de mettre le temps octroyé par ce dîner au beau milieu de la nuit pour discuter davantage avec Angelica, se souciant de son rendez-vous et des raisons de son angoisse à l’idée de poser pour une marque de maillot de bain. « Écoute les conseils du photographe, et rappelle-toi que c’est toi qui sublime leur collection et non l’inverse ». Sur ces mots, il mordit dans son sandwich sans la quitter du regard. Il termina sa bouche avant de répondre à la question qui suivit. Ava. « Oui ». Il se servit un nouveau verre d’eau dont il prit une gorgée, ainsi qu’un pour Angelica, avant d’apporter plus d’éléments à sa réponse tout en reposant ses prunelles saphirs sur elle « Elle s’est confondue en excuse et te contactera dès demain pour en faire de même avec toi. Je lui ai expliqué que bien qu’elle soit à la source de notre rencontre, ce qui en découle reste uniquement entre nous. Que cela soit nos disputes ou tout autre moment qu’on puisse partager ensemble, et qu’elle n’a pas à s’ingérer dans notre relation, qu’importe la nature de celle-ci. Je tiens à ce que notre vie privée reste privée, tout simplement ». Ava était une amie, mais ce statut ne lui octroyait pas le droit de s’impliquer ainsi dans sa relation avec Angelica. Ils risquaient de se sentir opprimés et maintenir une distance qu’aucun d’eux ne désirait. Il termina son sandwich avec une dernière bouchée, suivit du verre d’eau, disposant le tout dans le fond de l’évier, et se rapprocha d’Angelica, déposant un baiser sur sa joue, puis murmura un « Je me soucie toujours de toi » juste avant de s’éloigner, renchérissant d’un « Bonne nuit Angelica ».


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Dim 26 Mai - 19:42

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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En quelques mots, il était parvenu à la faire rire joyeusement. « -je vois que tu es à tes critères de sélection ! » Elle n’avait aucun mal à imaginer l’aide que cela avait pu être pour Adam. La vie d’artiste était complexe. Peut-être que s’il n’avait pas eu l’aide d’Edward, il ne serait pas devenu l’écrivain à succès qu’il était aujourd’hui. Une légère grimace pour les histoires de menace. « -il s’est beaucoup amélioré depuis le premier roman. Avant il parlait d’amour comme si… comme s’il n’y connaissait rien à la douleur que ça peut parfois provoquer. Depuis quelques livres, c’est bien plus profond. » aller savoir pourquoi… Enfin, elle raconta la fin de sa soirée, expliqua pourquoi est ce qu’elle était en train de manger dans cette cuisine au milieu de la nuit. Elle apprécia l’invitation à diner, l’accepta volontiers, mais lorsqu’elle lu la surprise dans les yeux d’Edward, elle avait répliqué : « -enfin… tu as peut-être pas envie qu’on s’affiche ensemble. C’est pas grave si c’était que des mots tu sais… » il pensait peut-être qu’elle dirait non.

« -les danses de salons. Pour le reste, je sais bouger mon corps au rythme d’une musique, mais sans avoir besoin de respecter des temps et des pas. » c’était différent. « -et danser en public, c’est encore autre chose. Je ne t’ai pas menti au gala. » elle ne voulait pas qu’il s’imagine qu’elle avait décliné pour éviter un moment trop proche de lui. Elle ne voulait pas le couvrir de ridicule. Edward proposa ensuite un marché, et cela lui dit froncer les sourcils. « -t’es… t’es pas obligé de faire ça. Même si j’apprécie, mais tu as déjà beaucoup de chose à gérer ailleurs. » elle avait d’autres personnes sur qui compter si jamais elle se retrouvait dans la merde. Généralement, Flynn était avec elle, ou pas loin pour chaque soirée.

Angy expliqua ensuite le contrat qui avait été signé, le léger stress que cela créait en elle également. Elle allait répondre qu’elle ne connaissait pas le photographe, mais elle se retrouva seulement à bafouiller un « -merci… » parce qu’elle prenait ce qu’il venait de dire comme un compliment. Angy avait souvent des éloges sur son physique, sur ce qu’elle portait. Ses followers l’admiraient sur beaucoup de chose. Mais recevoir de tels mots de la part de quelqu’un de proche, enfin plus ou moins proche, cela n’avait pas la même résonnance. Elle décida de changer de sujet, revenant sur le comportement d’Ava. Visiblement il avait pu parlé à son assistante et Angy l’écouta avec attention. « -ok donc si elle appelle demain, je réponds… » même si Angy ne cherchait pas à obtenir des excuses. Elle souhaitait seulement la même chose qu’Edward, que leur relation reste entre eux. « -je lui expliquerais comment fonctionne les réseaux sociaux, elle est visiblement passée à côté d’un truc. » Angy reposa son verre d’eau, juste à côté d’elle, et ne su plus où regarder lorsqu’il déposa ses lèvres sur sa joue. Ça allait devenir une habitude ? Il n’avait donc vraiment pas conscience de ce qu’il pouvait faire naitre en elle avec ce genre de geste ou ces mots soufflés comme des confidences. « -bonne nuit… » était elle parvenue à répondre, heureuse et soulagée de le voir quitter la cuisine.

Le lundi suivant, elle était au téléphone avec Flynn lorsqu’Edward était rentré. « -je sais, j’ai le droit de stresser ! Je sais que tu seras là. Je sais que j’ai dit oui. Roh tu m’aides pas ! Ouais, c’est ça. A demain. Oui je vais dormir. Bisous. » elle raccrocha et poussa un long soupire. Elle était stressée par ce shooting. Elle savait que c’était débile, mais elle n’y pouvait rien. « -salut, ça va ? » avait elle demandé une heure plus tard lorsqu’Edward était venu se préparer à manger, la tête dans le frigo. « -j’ai un nœud dans le ventre depuis ce matin. Je sais pas pourquoi ça me stresse comme ça ce shooting… »

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Dim 26 Mai - 20:55

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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En lui confiant les raisons qui l’avaient poussé à abattre son poing contre la vitre arrière de la vieille Cadillac Séville de 1992, qu’Adam détenait toujours encore aujourd’hui, le politicien ne s’était pas attendu à l’entendre rire ainsi « Moque-toi, mais j’ai eu raison ». Le britannique nouvellement arrivé à New York était dorénavant un auteur à succès, dont les romans bénéficiaient de critiques dithyrambique à chaque parution, et d’autant plus en ce qui concernait ses dernières œuvres. Les critiques considéraient que ses personnages et leur histoire d’amour avaient subitement pris une profondeur saisissante, qui ne laissait pas insensible le moindre de ses lecteurs. Une observation que formula également Angelica « Ce n’est pas à moi de te répondre ». Cette histoire d’amour qu’avait vécu Adam avait laissé en lui des stigmates qui ne disparaîtraient jamais. Et quand bien même ses écrits n’avaient été que plus authentique par la suite, il n’en restait pas moins que l’auteur ne méritait pas que son histoire ait eu une telle issue. Ce qui ne faisait que conforter Edward dans son idée que l’amour n’était qu’une aberration sans nom, et que le cœur n’était et ne resterait qu’un organe chargé de diffuser le sang dans l’organisme. Une perception de l’amour qui était ardemment critiqué par Adam dès lors qu’ils abordaient le sujet. Il devait se délecter d’avoir raison depuis qu’il avait la rencontre d’Angelica, désignée également comme étant sa partenaire de vie. Ce n’était toutefois pas la raison pour laquelle il la conviait au restaurant ce soir. Le candidat au Sénat désirait seulement passer du temps en sa compagnie et lui faire découvrir ce petit restaurant de quartier dont la devanture avait souffert des aléas du temps, sans altérer pour autant la cuisine prodigieuse du chef. « Non » précisa-t-il aussitôt, avec probablement trop d’entrain pour lui, et reprit aussitôt contenance « Non. J’ai envie de me rendre à ce restaurant avec toi. Seulement, je ne pensais pas que tu accepterais qu’on voit aperçut ensemble ». C’était une influenceuse détenant plusieurs centaines de milliers de followers, appréciée de chacun d’entre eux. Quant à lui, il était un politicien dont la personnalité et les actes étaient constamment décriés par la presse et l’opinion public au quotidien.

Quand elle évoqua son goût pour la danse, instantanément, Edward repensa au gala et à cette invitation à danser qu’elle avait décliné aussitôt, prétextant ne pas savoir danser. Angelica le confirma ce soir. Elle ne pratiquait pas les danses de salon. « Ce n’est pas compliqué, tu sais » précisa-t-il simplement. Bien qu’il pouvait aisément comprendre que danser une valse n’était pas aussi attrayant que de se déhancher dans un night-club sur des airs de Madonna ou de Dua Lipa. « Ne te préoccupe pas de mes obligations, ça n’a que peu d’importance. Je te demande seulement si tu es d’accord ». Angelica était libre d’accepter sa proposition ou de la décliner simplement. Edward souhaitait seulement s’assurer qu’elle était perpétuellement en sécurité, bien que New York figurait dans les villes les plus sûres des États-Unis à ce jour. Il luttait au quotidien pour que ça se pérennise. Tout en continuant de déguster son en-cas nocturne, Edward interrogea la jeune femme sur le rendez-vous professionnel qui l’avait retenu jusque tard dans la nuit. Une collaboration qu’elle appréhendait. Il trouva opportun de lui rappeler l’essentiel. C’était elle qui allait bonifier la collection, et non l’inverse. Des mots qui ne laissèrent pas l’influenceuse insensible. Il pouvait l’entendre dans la manière de le remercier. Pour autant, Edward eut la politesse de ne renchérir pour ne pas croitre son trouble, restant impassible face à sa réponse, tandis qu’à l’intérieur de lui, il était enchanté de constater qu’il était lui aussi capable de la troubler à sa manière. Cela n’ôtait pas la moindre sincérité de ses paroles pour autant. La conversation dévia sur Ava. L’influenceuse semblait intéressée de connaître l’issue de leur échange que partagea le politicien sans réserve. « Oui ». Son assistante tenait à lui présenter ses excuses et il n’y avait vu aucune objection à cela. « Je t’autorise à prendre de son temps pour cela ». Si cela pouvait éviter un nouveau quiproquo à la suite d’une simple publication. Sur ce, le dîner terminé, Edward déposa ses lèvres sur sa joue en lui rappelant qu’il restait toujours soucieux de sa sécurité, bien qu’elle ait pu penser le contraire ce soir, et s’éclipsa dans sa chambre ensuite, rejoignant Morphée qui l’attendait patiemment.

En rentrant du travail à dix-huit heures, comme tous les soirs de semaines, Edward s’était délesté de sa mallette dans l’entrée dans un geste brusque et s’était isolé dans son bureau aussitôt. La journée avait été particulièrement pénible. À la suite d’une conférence sur le climat à laquelle il avait été convié, il s’était retrouvé confronté à une foule d’opposants à son projet en cas d’élection au Sénat. Et tandis qu’il envisageait retrouver une certaine quiétude à son bureau, il fut informé par Ava qu’au cours d’une intervention de police dans un immeuble d’habitation à Vinegar Hill, à Brooklyn, afin de déloger les dealers de cracks, une petite fille avait été tuée sous l’échange de feux entre les forces de l’ordre et les criminels. « La conférence a lieu dans une heure » « Où est Johnson. C’est à lui de faire ça » « Il est retenu dans le New Jersey » « Non Ava » « C’est ton travail. Voici ton discours ». Il avait été assaillit par les questions des journalistes, et il n’aurait d’autres choix que de se plier à cet exercice une seconde fois demain, pour apporter des éléments nouveaux à la population, ainsi qu’à la presse.

Malgré l’heure d’accalmie qu’il s’était octroyé enfermé dans son bureau, Edward ne parvenait pas à retrouver une certaine sérénité, et si son estomac n’avait pas crié famine ce soir, il aurait sûrement passé la nuit dans son fauteuil à contempler la vue sur New York jusqu’au petit matin. C’était à l’issue de telle journée que le calme d’un appartement vide de toute présence lui manquait tout particulièrement. La mâchoire crispée, Edward adressa un sombre regard à Angelica qui venait de s’adresser à lui. Il ne désirait pas parler et voilà qu’elle déblatérait une fois encore sur le shooting photo qui se déroulerait le lendemain « Ce n’est qu’une séance photo Angelica ! ». Finalement, il n’avait plus faim soudainement « Il y a plus grave dans la vie » rétorqua-t-il sur un ton acerbe.  


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Dim 26 Mai - 21:37

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -et je n’oserais jamais lui poser ce genre de question. » non, impossible. Elle aimait que sa propre vie sentimentale reste secrète, alors elle n’allait surement pas jouer les curieuses envers Adam. Elle aimait ses écrits, respectait et appréciait l’homme qu’il était derrière l’écrivain, mais ils n’étaient pas amis. Pas encore, cela viendrait peut-être. Mais c’était un sujet intime qu’elle ne pouvait pas aborder. Surtout après avoir éludée toutes les questions qu’il avait pu posé au sujet de sa relation avec Edward. L’auteur avait trouvé judicieux de lui dire qu’il les avaient trouvé beau et complice sur la dernière photo en date. Pour ce qui était de la proposition du restaurant, Angy voulu rectifier les choses après avoir lu de la surprise dans les regards du politicien. Visiblement, elle se trompait. « -non ? » Trois non en trois secondes… « -je sais pas si c’est très judicieux pour ton image… mais si c’est pas un grand resto et que tu y a des habitudes, ça devrait pouvoir se faire sans souci. Non ? » encore un…

« -parle pour toi, j’imagine que ça fait partie de la formation. » c’était de l’humour, elle espéra qu’il le saisisse. Elle avait ensuite dévisagé Edward quelques secondes, touchée parce cette demande de marché. « -d’accord… » avait soufflé Angy avec de la douceur dans la voix. Lorsqu’elle recevait ce genre d’importance, cela touchait forcement la corde sensible de la jeune femme. Enfin, elle avait grandit dans un foyer rempli de dispute et de rancœur. Ses parents avaient finit par divorcé, mais le climat était resté le même. Elle était milieu… elle s’était toujours sentit comme responsable et pas aimée pour ce qu’elle était vraiment. Lorsqu’on lui offrait un cadeau, c’était pour faire mieux que papa… mieux que maman. Pas parce qu’on l’aimait vraiment. Edward la déstabilisa un peu plus encore avec son compliment à peine dissimulé au sujet de sa présence pour la collection de maillot de bain pour laquelle, elle allait devoir prendre la pause.

Le lundi suivant, Angy était toujours anxieuse au sujet du shooting. Elle s’était même demandée si elle ne ferait pas mieux d’annuler. Flynn lui avait gentiment rappeler qu’ils étaient engagé et que tout allait très bien se passer. Lorsqu’Edward était apparue, elle avait ouvert les vannes, cherchant chez lui un peu de courage ou un moyen de l’aider à arrêter de penser. La réponse ne fut pas celle attendu. Elle se mordit la lèvre inférieure en refermant le frigo avec lenteur. Son téléphone sonna, elle décrocha en se disant que ça serait une porte de sortie pour éviter de répondre à Edward. Manque de bol, c’était Ava. Angy fut franche et claire, et pour cela elle détacha bien ses mots : « -Ava, je ne suis pas sa babysitter, sa psy, et encore moins sa petite amie ! Alors si tu as besoin qu’il se sente mieux, tu te démerdes avec lui. » puis elle avait raccroché. Son portable dans la main, plantée entre la cuisine et le salon, elle releva son regard sur Edward. « -visiblement Ava ne sais toujours pas où sont les limites. » elle récupéra sur l’ilot ce qu’elle avait sorti pour son repas et ajouta : « -si tu as passé une mauvais journée, il suffisait de me le dire. Angy chérie, j’ai passé une sale journée, je n’ai pas envie de parler. » elle lui adressa un autre regard froid et ajouta : « -bonne soirée. » et elle se tira à l’autre bout de la maison, élisant domicile dans la bibliothèque pour son repas frugal de soirée et pour trouver un livre afin de se changer les idées. Elle ne se priva pas pour claquer la porte.


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Dim 26 Mai - 22:12

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Curieux comme un singe, Adam avait pour habitude d’assommer ses interlocuteurs d’une multitude d’interrogations, sans se soucier des limites de la décence. Le politicien l’avait toujours soupçonné de s’inspirer de toutes ces rencontres pour écrire les personnages de ses romans. À être peu soucieux de la vie privée d’autrui, l’auteur avait hâtivement constaté qu’il y avait un prix à payer à son indiscrétion, et c’était de se prêter lui aussi au jeu de la vérité. « Il ne s’en offusquera pas » l’informa-t-il donc. Il ne faisait aucun doute qu’au cours de leur collaboration, ils finiraient sûrement par tisser un semblant d’amitié, qui lui permettrait de l’interroger davantage sur sa vie sentimentale passée et la manière dont son écriture avait évolué au fil de ses blessures. Dans l’attente de ce jour, Edward convia la jeune femme à l’accompagner un soir au restaurant. Toutefois, Angelica se méprit sur la surprise qu’il afficha à la suite de son acceptation de dîner en sa compagnie. Une succession de « Non » se fit entendre, jusqu’à ce que le politicien ne fasse le choix d’étayer davantage sa réponse. Une fois encore, Angelica se méprit sur sa précision, et décida alors de rétablir le fond de sa pensée « Je me moque de mon image ou du regard des autres. Je veux seulement savoir si tu as envie de dîner avec moi au restaurant ». Il n’aurait jamais soupçonné un instant que ça serait si difficile d’inviter une femme à diner dans un restaurant, au cours d’une soirée d’été, afin de lui faire découvrir une cuisine qu’il affectionnait tout particulièrement.

« J’ai commencé à prendre mes premiers cours à douze ans, donc je présume que c’est livré avec la cuillère en or dans la bouche » lui répondit aussitôt Edward sur un ton léger. Les courses de danse allaient de paire avec les cours de musique, d’art et de bienséance, afin qu’il puisse s’adapter à la haute société New Yorkaise sans impair. Quant à ce qui était de sa possessivité, et de son désir prononcé de vouloir protéger Angelica de tous les maux, il considérait cela comme un trait de caractère naturel qu’il avait développé avec les années, au fil de sa relation avec l’influenceuse. Et bien qu’elle puisse envisager le contraire, le candidat au Sénat se souciait réellement de son bien-être et de sa sécurité, ce qu’il prit soin de lui rappeler tout en lui souhaitant une bonne nuit, avant de retourner dans sa chambre pour y poursuivre le reste de sa nuit d’ores et déjà bien entamée.

En se levant le matin même, Edward était à milles lieux d’imaginer la tournure dramatique que prendrait sa journée en qualité d’adjoint du maire de New York et de candidat au Sénat. Bien que les opposants à son projets furent pour le moins virulent, exigeant l’intervention d’un service d’ordre pour les maintenir à l’écart, il n’en restait pas moins que la fusillade dans immeuble d’habitation, entraînant la mort d’un enfant, avait sonné le glas de sa journée. Donc il ne disposa pas de la patience nécessaire pour écouter Angelica exprimer à voix haute ses angoisses pour une simple séance photos. Il jugea sa réaction puérile et infondée. Comme si la tension n’était pas suffisamment à son paroxysme, l’appel d’Ava fut l’intervention de trop, tout autant que les mots que prononça Angelica qui revint vers lui. La mâchoire serrée à s’en la briser, Edward posa ses deux mains sur le marbre de l’ilot central sans détourner son sombre regard de l’influenceuse qui lui proposa une alternative pour exprimer ce qu’il éprouvait. Il n’était pas certain de parvenir à prononcer autant de mots ce soir. Se renfermant davantage dans un mutisme de plomb pour ne pas blesser Angelica avec des paroles qui dépasseraient sans nul doute le fond de sa pensée, il la laissa s’éloigner de lui, fermant les paupières avec force en entendant la porte de la bibliothèque claquer. Il se saisit du portable rangé précieusement dans la poche intérieure de sa veste, le manipula quelques secondes avant de le porter à son oreille « Ava. Encore un appel à Angelica et tu es licenciée ». Sur ces mots, il raccrocha et s’enferma dans sa chambre.



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Lun 27 Mai - 11:55

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -oui ! » c’était à son tour de répondre avec un peu trop de précipitation et d’enthousiasme. « -oui, oui, j’aimerais beaucoup. » voilà c’était dit. Ils étaient enfin parvenu à mettre cet échange au claire. Alors peut-être qu’un jour, il y aurait ce petit restaurant en tête à tête afin qu’il lui fasse découvrir une cuisine savoureuse. Angy avait souri, son regard lui était rieur. Comment se compliquer la vie… n’importe quoi. Mais Edward n’était pas n’importe qui… il avait une renommée, un  emploi qui faisait de lui une personnalité publique. Ils étaient d’accord, c’était tout ce qui importait. Ils l’étaient bien moins sur la facilité à apprendre la danse de salon. « -douze ans ? Et tu as aimé ça ? Apprendre à danser la valse et… je sais même pas quoi d’autre d’ailleurs. » à douze ans, un garçon avant sans doute d’autres envies que de s’appliquer à suivre ce genre de cours. « -au prochain gala, je ne m’offusquerais pas si tu souhaites en inviter une autre. Une vieille de préférence… » elle lui sourit, avant qu’ils ne se souhaitent une bonne nuit et qu’Edward la laisse assez déstabilisée dans la cuisine. La plus part du temps, Angy pensait mener les choses, les échanges, les petits sous-entendus mais Edward jouait très bien son jeu également. Soit il avait comprit que c’était son point faible et en jouait, soit il était sincère et ça touchait d’autant plus la jeune femme.

Une semaine plus tard, l’ambiance dans la cuisine n’était plus la même. Angy était stressée, et elle n’avait pas la patience de prendre la réflexion d’Edward avec douceur. Pas cette fois-ci. Parce qu’encore une fois, il y avait une sorte de supériorité dans ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas besoin de faire ce genre de réflexion pour qu’elle se sente moins bien que lui. Elle savait parfaitement que leurs jobs et les responsabilités n’étaient pas comparable. L’appel d’Ava n’arrangea rien. L’assistante en prit pour son grade, Edward juste après, avant qu’Angy ne s’enforme dans la bibliothèque pour le reste de la soirée.

Le lendemain matin, elle resta dans sa chambre jusqu’à ce qu’Edward s’enferme dans son bureau. Elle n’avait pas envie de le croiser ou de lui adresser la parole. Elle afficha son plus beau sourire durant la séance de yoga matinale, trompant ainsi sa communauté sur son humeur et son stress. Elle quitta l’appartement un peu avant midi, pour rejoindre Flynn afin de manger ensemble et de faire un dernier check pour le shooting photos de l’après-midi. Lorsqu’ils avaient rejoint l’équipe, Angy avait de nouveau affiché une belle joie de vivre et s’était laissée maquiller docilement, donnant tout de même ses directives. Naturelle. Elle voulait un maquillage naturelle. Rien de provoquant. La maquilleuse comprit à la perfection ce qu’elle désirait et cela aida l’influenceuse à se glisser dans son rôle d’égérie. Une heure plus tard, elle était prête pour les premières photos, qui devaient se dérouler dans le sable. Petit à petit, Angy se prit au jeu. Elle enchaina ainsi les prises de vues avec différents modèle de maillot de bain. Vers les 17h, elle portait un ensemble jaune, le plus sexy de tous. Les photos se déroulaient dans l’eau. « -si vous voulez que je rigole sur les photos, trouver moi quelqu’un pour faire des blagues. » avait elle lancé avec amusement, avant de mettre les pieds dans l’eau et d’ouvrir de grands yeux. « -pitié juste les chevilles… elle est trop froide ! » elle était censée y aller par étape. Juste les jambes, puis à la taille, puis mettre la tête dedans et ressortir les cheveux mouillés… Elle redoutait surtout de finir toute bleue ! "-penses à quelque chose ou quelqu'un qui te donne chaud..." s'amusa Flynn à quelques mètres.

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