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Manhattan Redlish
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Ven 12 Juil - 19:10

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les idées ne manquaient pas à Edward lorsqu’il s’agissait d’imaginer des thèmes pour les séances photos à venir. Le penthouse regorgeait de décors idéaux pour concrétiser chacune de ses idées, à l’instar de Manhattan et de son architecture idolâtrée par les plus grands. Mais plus encore, c’était le soutien incommensurable d’Angelica qui l’enhardissait à reprendre la photographie après deux décennies à s’en dissuader. Sa confiance en lui était immuable, et l’exhortait à croire qu’il était capable de s’épanouir professionnellement à son tour, que son talent ne l’avait pas délaissé avec les années. C’était aussi pour cela qu’il était éperdument amoureux de cette femme qui n’avait pas pour ambition de changer. Elle resterait cette femme qui était parvenue à s’octroyer son cœur en l’espace de quelques mois. Cette même femme qu’il désirait voir évoluer à ses côtés dorénavant. Pour autant, le politicien n’était pas empressé à l’idée qu’Angelica emménage avec lui. Elle était libre de prendre le temps qui lui était nécessaire pour franchir cette nouvelle étape, d’autant plus en apprenant que l’appartement qu’elle occupait était l’héritage de sa grand-mère. Un bien qu’il ne la contraindrait pas à vendre ou à abandonner sous quelque prétexte que ce soit. En réalité, la simple pensée qu’un tiers puisse vivre entre ces murs le dérangeait particulièrement. C’était la raison pour laquelle il était prêt à délaisser son imposant penthouse pour venir vivre auprès d’elle dans le dernier vestige de sa famille. Mais ils avaient toute la vie pour y songer sérieusement, rien ne pressait. Pour le moment, Edward avait d’autres ambitions, comme celle de la faire crier de plaisir sous ses coups de reins abruptes. Peu importe les querelles et les éloignements qui parsemaient leur relation, l’osmose de leurs deux corps restait à l’image de celle de leurs cœurs, de l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre. Unique et à l’abri des moindres écueils.

Bien que repu par le plaisir, dont leurs corps portaient encore les stigmates, Angelica ne put réprimer un soupçon de provocation à son encontre. Il n’avait pas tenu parole. Elle marchait encore. Il décela dans ces mots, une once de défi qu’il était prêt à relever, si elle approuvait. Il ne renchérit pas aux paroles de sa moitié, mais elle avait raison. Il adorait constater que sa femme était si insolente à son encontre, n’hésitant pas à jouer avec son égo d’homme pour l’encourager à la combler plus encore lors de leur prochaine étreinte. En attendant le moment opportun pour la faire sienne de nouveau, Edward s’attela à la préparation d’une simple omelette jusqu’à son retour. Les mains occupées par les deux assiettes pleines, il se contenta de rapprocher seulement ses lèvres du cou d’Angelica tout en prononçant ces trois petits mots dont elle était l’unique destinataire. Son unique et seul amour. Il la couva amoureusement du regard à sa réponse. Elle l’aimait, et bien qu’il en était convaincu, il ne pouvait pas se lasser de l’entendre le lui dire. Ils prirent ensuite place autour de la table que l’influenceuse avait dressé pour eux deux et profita de ce moment d’accalmie pour lui proposer une escapade sur le lac sur lequel donnait l’arrière du chalet. S’en suivrait sans nul doute une sieste dans la barque. « Aurais-tu des projets pour la fin de journée mon amour ? » finit-il par lui demander en posant sur elle un regard mi-inquisiteur, mi-amusé. « Merci ».

L’heure suivante, Edward avait fini par mettre la barque à l’eau, et avait pris possession des rames, les conduisant au centre du lac qui appartenait à la propriété de la famille Wyler. Après quelques minutes de silence, se laissant uniquement bercer par le bruit de la nature et des rames frappant l’eau du lac, la voix d’Angelica lui parvint et lui tira un sourire « Oui » et relâcha son emprise sur les rames qu’il verrouilla à la barque, puis s’allongea en son sein, invitant la jolie rousse à prendre place à moitié sur lui au vu de l’espace exigu qu’offrait le petit bateau. Sa main sur sa taille, il observa le ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs « On adorait venir ici avec mes parents et Iris. Je pense qu’on a arpenté chaque mètre carré de ce terrain avec ma sœur. On se prenait tour à tour pour des fermiers ou des aventuriers sur une terre hostile » et émit un petit rire « J’ai soupçonné ma mère de prier pour qu’on ne croise pas la route d’un ours ou d’un lion des montagnes » et baissa ses prunelles azurées sur l’influenceuse « Iris a rencontré un sconse un jour. Mon père l’a fait dormir dans une tente pendant quatre jours ». Nouveau rire en repensant à sa jeune sœur qui avait pris des bains de sauces tomates. Cet endroit n’était assimilé qu’à de doux souvenirs pour le politicien dont le rire se dissipa lentement pour ne laisser qu’un sourire sur ses lèvres « Je peux te poser une question ? » et la serra un peu plus tout contre lui « Est-ce que tu aimerais avoir des enfants ? ». Évoquer ainsi son enfance avait laissé germer cette pensée dans son esprit.

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Ven 12 Juil - 22:11

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Ils avaient prit un bain, totalement nus, ensemble, parlant de choses et d’autres. Et ce n’était qu’une fois dans la cuisine, de nouveau vêtus qu’ils avaient finit par succomber à l’appel de leurs corps. La faute à la conversation qu’avait lancé Edward. Ou alors au répondant d’Angie qui avait employé certains mots en toute connaissance de cause. Elle l’avait laissé prendre le contrôle, faire d’elle ce qu’il souhaitait. Et en retour, il venait de lui donner un merveilleux orgasme. Angie aimait cette façon presque animal de se donner l’un à l’autre, ne cherchant plus à être poli ou bien comme il fallait. Elle aimait également ces mots crus sans filtre. C’était comme si tout était permis et c’était délicieux. Lorsqu’elle était revenue dans la cuisine, et qu’ils furent à table, elle sourit à la question d’Edward. « -pas seulement pour la fin de journée… » sous entendant qu’ils avaient encore deux journées de prévues ici.

La proposition de balade en barque la séduisit et elle se retrouva à admirer le paisible paysage alors qu’Edward ramait pour les emporter au milieu du lac. L’endroit était presque magique. Seulement la nature… pas de bruit de circulation, de foule, d’embouteillage… Elle se montra curieuse, l’interrogeant sur son enfance. Angie vint s’allonger sur lui à demande, avant de lui prêter une oreille attentive. Elle adora les images qui lui venaient en tête en l’écoutant, souriant à la description d’une complicité avec sa sœur. Des vacances en famille heureuse, au vu du sourire qui étirait les lèvres d’Edward. « -des lions des montagnes ? ça existe ça ? » demanda Angie assez inculte en animal sauvage. « -un quoi ? Attends pourquoi quatre jours sous la tente ? » oui, d’accord elle n’y connaissait pas grand-chose. Mais elle partait du principe qu’il n’y avait pas de questions bêtes.

« -oui bien sûr. » il savait qu’il pouvait tout lui demander, mais vu qu’il demandait l’autorisation, elle savait d’avance que cela était un sujet délicat. Elle rit. « -ah oui, quand tu te projettes tu fais pas les choses à moitié ! » Elle embrassa son menton avant de répondre sur un ton joyeux : « -clairement c’est comme pour l’appartement, je n’ai pas songé à ça. » un léger froncement de sourcils, alors qu’elle souriait toujours : « -tu as peur que ça nous tombe dessus ? » elle l’embrassa : « -alors mon amour, tu peux me faire l’amour nuit et jour, je suis protégée… » si c’était ça qui lui trottait dans la tête. « -et si ta question est plus de l’ordre d’une envie personnelle, et bien j’en ai voulu à une époque. Ensuite, j’ai mis du temps à me reconstruire. Aujourd’hui, j’aime ma vie comme elle est. Je ne ressens pas un besoin fou de devenir mère. Même si je sais que je ne pourrais faire que mieux que la mienne dans le domaine. » elle sourit : « -pourquoi cette question ? Tu veux des enfants ? »

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Manhattan Redlish
Ven 12 Juil - 23:03

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward n’avait aucunement besoin de prononcer la moindre parole à voix haute, sachant que le regard qu’il lui adressait en cet instant valait plus que des mots. Il était d’ores et déjà avide de son corps et de ce qu’il envisageait d’expérimenter avec son amante, alors qu’il était encore en elle quelques minutes auparavant. Angelica avait fait de lui un homme insatiable. Bien qu’à l’issue du déjeuner, Edward apprécia l’accalmie qui les enveloppa au moment de s’aventurer jusqu’au milieu du lac qui occupait une importante partie de la propriété. La nature régnait en maître ici-même, en ces lieux. Aucun bruit de la civilisation ne leur parvenait, contrastant avec le brouhaha constant qu’offrait la ville de New York. C’étaient pour ces raisons que le politicien avait jeté son dévolu sur ce lieu au détriment de l’Italie ou encore des Hampton. Ils avaient besoin de cette déconnexion, d’un retour au source et au calme après ces derniers jours tumultueux. Personne pour venir troubler leurs retrouvailles. Ils étaient comme seuls au monde, et c’était tout ce que désirait Edward pour les prochains jours. Être absolument seul avec Angelica. Il prit alors place dans l’intimiste barque et invita la jeune femme à venir se blottir aussitôt tout contre lui, avant de répondre à sa question sur son enfance passée dans ce chalet. Cette résidence secondaire renfermait bien des souvenirs heureux et agréable, qu’il se plaisait à se remémorer et à partager avec la femme qu’il aimait. Il exprima un premier « Humhum » pour répondre à l’interrogation de la jolie rousse « On les appelle aussi « puma » ». C’était son père qui avait pour habitude de les dénommer ainsi. Lion des montagnes. Instinctivement, il caressa délicatement la peau de son amante au travers du tissu qui recouvrait sa silhouette. Il aimait qu’elle l’interroge ainsi, sans crainte de son jugement. « Un putois. Comme dans les Looney Tunes » précisa-t-il avec douceur « Nos parents ne voulaient pas qu’elle empeste tout le chalet. Mon père a alors monté la tente de bivouac derrière le chalet jusqu’à ce que l’odeur ne se dissipe » et émit un petit rire en repensant à ces quelques jours. L’odeur était insupportable, et il pouvait presque encore la sentir après toutes ces années « Mon père a passé toutes ces nuits dans un sac de couchage à proximité, pour qu’elle ne soit pas seule. Nous l’avons rejoins avec ma mère la nuit suivante ». De doux souvenirs pour le politicien qui avait apprécié ces quelques nuits à la belle étoile, profitant de l’absence de pollution lumineuse pour s’enivrait d’une vue dégagée sur la voie lactée.

De temps à autre, Iris revenait dans ce chalet en présence de son mari et de ses enfants qui, à leur tour, s’aventuraient dans les nombreux hectares que composaient la propriété. De fil en aiguille, Edward s’interrogea sur le désir d’enfant que pouvait ou non éprouver la femme blottie dans ses bras. Un joli rire s’extirpa de sa gorge à la question qu’il posa, et se contenta seulement de sourire « Si je te dis que c’est venu comme un cheveu sur la soupe, tu me crois ?! » parce que tel était le cas. « Je n’ai pas non plus précisé que ça devait être avec moi ». Après tout, rien ne leur assurait qu’ils finiraient leur vie l’un avec l’autre. La vie réservait toujours des surprises, des plus funestes que d’autres. « Je n’y ai pas songé non plus avant aujourd’hui » la rassura-t-il. Edward ne se projetait pas si loin dans leur relation et la question des enfants ne se seraient pas posées si tôt dans leur relation s’il n’avait pas évoqué à voix haute ses souvenirs d’enfance. Un sourire étira lentement les lèvres du politicien qui caressa avec douceur la jeune femme de ses prunelles azurées « Peut-être, oui ». Ils n’avaient jamais évoqué la moindre contraception depuis ce premier baiser échangé sur le canapé, et il ne s’était jamais protégé. Ils avaient évoqué leur passé intime l’un avec l’autre, ainsi que les précautions prises à ces moments-ci. Toutefois, ils n’étaient aucunement à l’abri d’un test de grossesse positif… Edward lui rendit son baiser tout en posant sa main libre sur sa joue, la laissant posée sur sa peau « Pilule ? » lui demanda-t-il simplement, avant de la laisser poursuivre alors qu’Angelica se décida à répondre à ladite question posée quelques instants plus tôt. « Dois-je comprendre que tu pourrais l’envisager dans l’avenir ? » et retira sa main de sa joue, pliant son bras derrière sa tête « Non » répondit-il simplement « Iris vient avec ses enfants ici, et j’imaginais une réalité alternative où ça serait les nôtres qui gambaderaient dans les hautes herbes de la propriété, jouant aux aventuriers de la dernière heure » et se mit à sourire tout en reposant ses yeux clairs sur Angelica « Tu serais une bonne mère, pleine d’amour et d’une tendresse infinie ». Il se pencha pour embrasser son font « Tandis que je serais irascible et détesté par sa progéniture ». Lentement, il ferma les paupières pour profiter des rayons du soleil « Je pourrais me faire opérer, tu sais. Pour que tu sois tranquille avec ta contraception » déclara-t-il simplement, comme s’il évoquait une liste de courses.


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Sam 13 Juil - 15:41

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Allongée dans cette barque, Angie profitait de ce moment de bonheur rien qu’avec Edward, savourant l’écouter lui parler de son enfance. Découvrir qu’il avait eut une certaine complicité avec sa sœur, la rassura. Et elle comprenait mieux ce qu’avait voulu dire Iris lors du voyage en Italie. Elle lui rendait son frère… « -ah ba oui, là d’accord je connais. Enfin, j’en ai jamais croisé mais je vois mieux ce que c’est. » Elle compléta ses questions, ne comprenant pas de quoi voulait parler Edward. « oh… » elle grimaça en imaginant l’odeur. « -la pauvre… elle avait quel âge ? » Sur le coup, Angie trouva l’attitude du père assez rude. Mais lorsqu’Edward précisa la suite, cela ouvrit comme une fenêtre nouvelle sur les parents qu’ils avaient. « -ce sont de magnifiques souvenirs… » commenta la jolie rousse presque envieuse. Elle n’avait jamais connu ce genre de chose avec l’un ou l’autre de ses parents. Des vrais moments de complicité, de bonheur, le genre de moment qui offrent la possibilité d’avoir de beaux souvenirs à raconter et chérir. De son côté, les vacances c’était le club pour enfant du camping… rien de merveilleux…

Edward semblait être un adepte des questions sérieuses. Est-ce qu’il avait réfléchit et anticipé leur avenir sur dix ans ? Il y avait d’abord eut le sujet de l’appartement un peu plus tôt, et voilà qu’il parlait d’enfant… « -j’aimerais mieux je crois… » oui, c’était presque rassurant en réalité que cette question soit arrivé dans son esprit comme ça, sans vraiment prévenir ou être réfléchit. « -ah, je peux aller faire un enfant avec un autre en restant avec toi ? » s’amusa Angie avant de l’embrasser. Elle plaisantait. Elle tenta de le rassurer en précisant qu’elle avait une contraception, même s’ils n’avaient jamais parlé de ça. Si ça n’avait pas été le cas, elle lui aurait demandé de mettre un préservatif. Elle était peut-être folle de lui, mais pas inconsciente. « -non, j’ai un implant. » La jeune femme lui exposa ses envies d’être mère, qui n’étaient pas immédiate ou viscérale. Ce n’était pas une envie ou bien encore dans sa to-do list. Peut-être qu’un jour, cette envie deviendrait plus présente. « -peut-être oui… »

La réponse d’Edward elle, fut sans appel. Il ne voulait pas d’enfant. Un non clair et précis. « -tu es au courant que ton imagination contredit ce que tu viens d’affirmer avec un seul mot ? » s’il ne souhaitait pas d’enfant, pourquoi s’imaginer leurs enfants venir jouer ici ? « -peut-être… » elle ne s’était jamais imaginée dans ce rôle. « -quoi ? Pourquoi tu dis ça ? » elle était certaine que ça ne serait pas le cas. « -je t’imagine plutôt en père attentif, prévenant, à l’écoute. Ferme avec les règles évidement, mais aimé. Tu sais le papa que toutes les copines adorent, parce qu’il est canon et cool à la fois. » elle sourit avant d’embrasser son menton. « -ou là stop. Trop loin ! Trop loin ! Non, on arrête de penser à ça. Personne n’y touchera à part moi. » non, encore une fois, ils n’allaient pas prendre ce genre de décision là maintenant. « -tu sais quoi, reposes toi et arrêtes de penser. » elle sourit avant de l’embrasser, et de se détacher de lui. Elle avait emporté un livre, et comptait bien profiter de ce moment de repos pour lire un peu. Elle n’était pas en manque de sommeil, lui si.


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Sam 13 Juil - 19:52

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Alors même que sa relation avec son entourage s’était quelque peu détériorée avec le temps, Edward gardait en mémoire des souvenirs d’une enfance heureuse. Il revoyait sans mal sa mère sous le porche, tenant fermement son gilet tout contre sa poitrine, laisser ses épaules s’affaisser sous le soulagement de les voir revenir au chalet sain et sauf à l’issue de leur périple. Elle craignait toujours qu’une bête sauvage ne lui ôte la prunelles de ses yeux. Un sourire à l’attention d’Angelica qui percevait un peu mieux ce qu’il voulait exprimer par lion des montagnes. Un puma. Un prédateur qui vivait dans les hauteurs du Montana. Pour autant, la seule bête sauvage qui croisa leur route fut un putois. Un petit animal qui assenait ses prédateurs d’une odeur putride dont il était difficile de se défaire. « Cinq ou six ans tout au plus » rétorqua le politicien dont le souvenir amusait grandement. Son rire se dissipa peu à peu et resserra son étreinte autour du corps de la jeune femme « Je suis désolé mon amour. Je t’expose mes souvenirs d’enfance ainsi, sans retenue alors que tes parents… » il se tut un instant et reprit « Vous ne partiez jamais en vacances tous ensemble ? ». Edward se sentait soudainement mal à l’aise à la pensée d’avoir exposé son bonheur d’antan au visage d’Angelica alors qu’elle avait grandi dans un foyer fracturé et divisé, dans lequel son bonheur n’était pas une priorité.

Aujourd’hui, c’était dorénavant Iris qui tenait le rôle de mère inquiète lorsque ses deux petites filles partaient à l’aventure dans les hautes herbes qui bordaient leur propriété, priant pour qu’elle ne croise pas la route d’une bête féroce. De fil en aiguille, Edward se mit à envisager une réalité alternative où il serait ce père qui conduirait sa progéniture à découvrir les alentours, et apprécier le charme simple de la nature environnante. « C’est le cas » confirma-t-il avec assurance « Je pensais à Iris qui emmenait ses enfants ici, et je me suis demandé si cette vie aurait pu me plaire ». Tout bien considéré, Edward n’avait jamais aimé quiconque avant l’arrivée d’Angelica dans sa vie, et la paternité n’avait jamais envisagé dans son dessein de vie. Aujourd’hui, allongé de tout son long dans la barque stagnant au milieu de l’étang, il prit un instant pour y songer. Un petit rire lui échappa et lui rendit son baiser préalablement à sa réponse qui fut sans équivoque « Non » et reprit « Tu es mienne ». Cela signifiait qu’il était inenvisageable qu’un autre homme ose la toucher tant qu’elle lui appartiendrait. Il jugea qu’il n’était pas pertinent de le préciser, conscient qu’Angelica avait évoquer cette possibilité dans l’intention de le taquiner. Pour autant, ils n’étaient aucunement à l’abri d’une défaillance et qu’un jour ou l’autre, un test de grossesse ne se révèle positif. Ce fut la raison pour laquelle il l’interrogea sur sa contraception. Un implant. Cela limitait grandement une erreur.

Toutefois, Angelica n’ambitionnait pas à interpréter un tel rôle dans l’immédiat, et probablement jamais. Sa réponse n’était pas sans appel, se laissant la possibilité de changer d’avis à ce sujet au cours des prochaines années. Seulement, ce n’était pas une priorité et encore moins un impératif dans son épanouissement personnel. Quant à Edward, sa réponse était indiscutable. Il ne désirait pas devenir un père. Bien que les raisons le poussant à évoquer un tel sujet sur l’instant T laissait planer un certain doute dans l’esprit d’Angelica « Comprends-moi Angie, pour la première fois, je tombe éperdument amoureux d’une femme, avec laquelle j’envisage de partager ma vie pour un certain temps. Dans l’ordre établi, il est naturel de nous imaginer dans le rôle de parents, pour m’assurer que notre relation ne remette pas en doute mes principes en ce sens ». Il pouvait donc confirmer qu’il n’était pas prêt à accepter voir son quotidien perturbé par un enfant, quel qu’il soit, même s’il était le fruit de son amour avec Angie. Par ailleurs, Edward n’était pas certain d’être un père à la hauteur, ce qui n’était pas de l’avis de sa petite-amie, une fois encore. « Parce que je sais être un véritable connard mon amour. Tu l’as dit toi-même pas plus tard qu’hier » répliqua-t-il sur un ton léger.

Cependant, Angelica avait une autre vision du père qu’il pourrait être pour leur enfant, s’ils décidaient d’en avoir un jour. Il prit conscience qu’il avait cessé de parler un instant, en songeant à cette image du père que venait de lui décrire la jeune femme, continuant de fixer cette dernière « Comment parviens-tu à me voir meilleur que ce que je suis Angie ? » et apprécia la caresse de ses lèvres sur son menton. Puis, tel un cheveu sur la soupe, il proposa de se faire opérer pour l’alléger de son implant, et reprit toujours sur le même ton détaché « Je pensais également à ce qu’on achète une maison pour notre retraite. De plein pieds » et finit par baisser ses prunelles azurées sur la jolie rousse tout en arborant un petit sourire espiègle « Je plaisante Angie. Tu es la seule à pouvoir me toucher» et déposa un baiser sur sa chevelure et acquiesça, fermant les yeux pour se laisser bercer par le flux de l’eau sous la barque « Tu peux venir lire dans mes bras, je ne vais pas te demander en mariage, tu sais » répliqua-t-il d’une voix fatiguée. Il finit par sombrer dans les bras de Morphée peu de temps après, éreinté par ses nombreuses nuits blanches.


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Sam 13 Juil - 21:50

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -roh la pauvre bichette… » dormir seule sous la tente à cet âge-là… Cela fit presque mal à cœur d’Angie. Mais heureusement Edward apporta quelques explications supplémentaires qui rendirent les parents du politicien un peu plus humains et sympathiques aux yeux de la belle rousse. « -hey non… ne le soit pas enfin. Je suis ravie que tu me racontes tout ça. Et heureuse de savoir que ton enfance ne se résumait pas à des leçons de piano et des tournois de tennis. » oui, forcement ce n’était pas comparable avec son propre enfance. Mais ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas eu droit à tout cela qu’Edward devait garder ses souvenirs heureux pour lui. Elle aimait toujours en apprendre plus sur lui. « -non. Ils ont divorcé lorsque j’étais petite et ensuite mes étés se sont résumés au club dans les campings ou bien à des camps de vacances. » cela ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas de souvenirs joyeux de cette époque, seulement ce n’étaient pas des souvenirs avec ses parents à proprement parlé.

Le sujet suivant était totalement différent. Envie d’enfant ou non… tout comme pour l’appartement, Angie ne s’était pas interrogée là-dessus. « -et ça te plairait ? » demanda Angie curieuse de la réponse, l’imaginant sans mal faire des cabanes ou encore faire griller des marshmallows au coin d’un feu. Un joli rire s’éleva au milieu du lac. « -je n’ai pas la moindre raison, ni la moindre envie d’aller voir ailleurs. » elle voulait vraiment qu’il inscrive cela dans son esprit. Ce n’était pas parce que dans son passé, elle avait été capable d’explorer sa sexualité de façon peu orthodoxe qu’aujourd’hui elle le désirait toujours. Elle aimait ce qu’ils avaient là, rien que tout les deux. Edward la comblait et c’était totalement suffisant. Quant à sa contraception, elle avait opté pour l’implant, ce qui lui permettait d’avoir l’esprit libre, et en plus de ça de ne plus avoir de règles. Ce qui était une certaine liberté.

« -je comprends. Et si j’avais dit oui, qu’aurais tu répondu ? » oui, elle était curieuse de savoir s’il avait été capable de stopper leur relation, seulement pour une envie d’enfant qu’il ne partageait pas. « -oh… ton père n’a pas l’air des plus sympathique et pourtant, cela ne t’empêche pas d’avoir des souvenirs d’enfances heureux… » c’était un simple constat. Cependant, elle n’avait pas du tout la même version de lui en tant que papa. Elle l’imaginait attentive à ses enfants, à l’écoute également, les poussant à faire ce qu’ils voulaient, les encourageant à vivre la vie dont ils rêvaient. Comme il était capable de le faire avec elle. « -je te vois tel que tu es Edward. C’est toi qui ne parvient pas à te voir ainsi. » pour quelle raison telle était la question… Lorsqu’il parla d’opération, Angie botta en touche avec humour. Non, non, hors de question qu’ils parlent de tout cela maintenant, alors qu’ils n’étaient véritablement ensemble que depuis peu de temps. C’était des sujets bien trop sérieux. Même si ils étaient en âges de penser à tout cela, elle n’en avait pas envie. Elle éclata de rire : « -arrêtes de dire n’importe quoi ! » il était tant pour lui de se reposer et d’arrête de dire des conneries plus grosses que lui. « -ba il manquerait plus que ça ! » ironisa la jolie rousse en restant assise où elle était afin qu’il puisse de reposer convenablement. « -repose toi. » elle plongea le nez dans son livre, relevant de temps à autre les yeux pour le regarder dormir paisiblement.

Deux heures plus tard, elle sourit en le voyant s’éveiller. « -tu t’es bien reposé ? » elle espérait qu’il n’ait pas mal au dos ainsi installé durant deux heures. « -on rentre ? » demanda Angie qui commençait à sentir l’humidité sur ses épaules. « -tu veux bien m’apprendre à ramer ? » ajouta la jeune femme en rangeant son livre dans son sac.



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Sam 13 Juil - 22:48

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les parents d’Edward pouvaient paraître antipathique à bien des égards, et c’était probablement le cas lorsque l’on s’attardait sur les exigences qu’ils nourrissaient à l’égard de leur fils ainé. Pour autant, le politicien avait connu une enfance heureuse, évoluant au sein d’une famille où il avait été choyé et aimé. Néanmoins, il se blâma d’exprimer ainsi son bonheur d’antan, tandis qu’Angelica avait grandit dans un foyer divisé et brisé par le divorce. Une fois encore, la jeune femme fit preuve d’une abnégation rare et ne put réprimer un tendre sourire à son attention « Ces cours de piano ont sûrement participé à sauver notre couple ». Sans l’instrument, le politicien aurait probablement choisi de s’aventurer dans les rues de Manhattan des heures durant, dans l’espoir de retrouver un semblant de sérénité, sans avoir la certitude de retrouver la jolie rousse à son retour à l’appartement. « Tu n’as donc pas de souvenirs d’eux lorsqu’ils étaient ensemble ? ». Angelica ne s’était jamais montré particulièrement loquace lorsqu’ils s’agissaient d’évoquer ses parents. Une fois encore, il constata qu’il ignorait tout un pan de la vie de la jeune femme et ça lui déplaisait. Il aspirait à ce qu’elle se livre davantage sur tous les aspects de sa vie, des plus joyeux au plus sombres. Il voulait comprendre comment la jolie rousse était devenue, avec le temps, la femme qu’il aimait tant aujourd’hui.

Tout autant qu’il ignorait comment elle percevait son avenir. Avec ou sans lui. Sans cette excursions au chalet familial, probablement qu’Edward n’aurait pas envisagé d’évoquer son envie ou non d’avoir un jour des enfants. Toutefois, ce lieu avait ravivé des souvenirs dans l’esprit du politicien, et il s’était soudainement imaginé en tant que père de famille, initiant ses propres enfants à l’aventure dans des contrées sauvages. Ce n’était pas son désir de paternité qui l’encourageait à envisager leur avenir ainsi, mais seulement un concours de circonstances. Il percevait cette conception de la vie à deux comme une suite logique à leur histoire. « T’avouer le contraire, serait te mentir ». Parce que concevoir une vie où Angelica se tiendrait sur le perron du chalet, un sourire tendre sur les lèvres, pendant qu’il apprendrait à leur enfant à manier la barque dans l’étang, était séduisante. « Pour autant, je ne suis pas prêt à accepter de voir mon quotidien bouleversé de la sorte par un enfant ». Leur vie lui plaisait telle qu’elle était aujourd’hui, avec ses rituels et son calme perpétuel. Il n’envisageait pas de le voir être chamboulé d’une quelconque manière, et moins encore par un enfant. C’était une décision irréversible, et il n’était pas prêt à entreprendre un tel engagement. Par conséquent, entendre qu’Angelica ne percevait pas la maternité comme fondamentale dans son existence, le tranquillisait pour l’avenir.

Son regard l’enveloppa avec amour au moment même où son rire jaillit joyeusement de sa gorge. « Je compte mettre tout en œuvre pour ne jamais te donner de raison de le faire » déclara-t-il avec une douceur qui fut confirmée par le sourire qu’il lui adressa « Cependant Angie, si un jour une telle envie se manifeste, parle-moi s’en. N’ait pas peur de me faire mal. Je voudrais savoir ». Parce que personne n’était infaillible, que leur relation n’était nullement à l’abri d’une nouvelle crise, Edward avait conscience que cela pourrait se produire. Il envisageait la possibilité qu’elle ait envie de trouver du réconfort dans les bras d’un homme différent dans un moment d’égarement, de désinhibition intentionnel. Si cela venait à se produire, le politicien était prêt à l’entendre. La conversation ne dévia pas davantage et la question que lui posa Angelica était plus que légitime. « J’aurais envisagé qu’on puisse ralentir un moment, le temps de s’assurer que tu étais certaine de ta décision, et moi de la mienne. Si en constatant que je ne voulais toujours pas d’enfant, et toi si, alors j’aurais mis un terme à notre relation ». Edward n’allait pas commencer à mentir à la jeune femme aujourd’hui. « Je ne serais jamais à obstacle à ta vie mon amour. Je te l’ai dit ». Il voulait être son plus grand supporter, son partenaire de vie, et le cas échéant, son ami et son confident. Mais aucunement, il serait une entrave à sa vie, à son bonheur et son épanouissement.

Edward réprima un petit rire quand la jolie rousse compara l’homme contre lequel elle était blottie à son père. Elle avait raison. Ils renvoyaient tous deux l’image d’homme austère, et ne l’était pas entièrement lorsqu’il s’agissait de leurs proches « Tu as sans doute raison » clama-t-il avec une lueur taquine dans le regard, comme s’il parvenait difficilement à lui avouer qu’en effet, il ferait probablement un père pas si hostile qu’il le suggérait. Son sourire se dissipa et il fixa un moment la femme dans ses bras « Parce que je ne suis cet homme que pour toi la mia luce », et exclusivement pour elle pour le moment. Un nouveau rire résonna dans la clairière « J’ai besoin de dormir » et finit par l’inviter à se blottir de nouveau contre lui, alors qu’elle avait fait le choix de délaisser ses bras. Invitation qu’elle déclina poliment à sa manière. Finalement, les bras de Morphée l’accueillit sans mal et n’ouvrit les yeux que plusieurs heures plus tard. Il se frotta les yeux de la paume de sa main, la mine renfrognée, s’extirpant peu à peu de sa torpeur « Humhum » fut la seule réponse capable de lui apporter. Il se redressa sur ses fesses, grimaçant sous la tension de son dos « Oui » et se plaça de manière à se saisir des deux pagailles. Un sourire étira timidement ses lèvres et lui fit signe de la main « Viens », la conviant à se blottir dos contre son torse, et disposa ses deux mains sur les siennes, l’accompagnant dans ses mouvements « De l’avant à l’arrière, tu avances. De l’arrière à l’avant, tu recules » et blottit sa mâchoire contre la tempe de la jolie rousse « Continue comme ça, c’est parfait ». Ils rejoignirent le ponton sans mal, et Edward tira la barque pour l’attacher sur le rebord, avant de tendre la main à Angie pour l’aider à s’extirper du petit bateau « J’ai besoin d’un café et d’une douche » et leva les yeux sur le ciel dégagé « Que penses-tu de dîner et de dormir à la belle étoile ensuite ? » lui demanda-t-il tout en reposant ses prunelles sur elle.


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Dim 14 Juil - 15:12

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -hum… je n’ai pas dit que les cours de piano n’avaient pas été utile. Seulement peut-être plus une corvée, une obligation qu’un merveilleux souvenir d’enfance. » Il avait raison, c’était sans doute le piano qui leur avait permis de renouer le dialogue… Parce qu’elle avait été surprise d’entendre cette mélodie s’élever dans l’air. Ce qui l’avait poussé à jouer les curieuses… C’était Edward qui se montrait curieux à son tour. Sur un sujet qu’elle n’abordait que peu souvent. Ses parents et son enfance… Elle pencha légèrement la tête et répondit après avoir cherché dans son esprit. « -j’étais pas très grande lorsqu’ils se sont séparés. Je me souviens surtout des disputes, des reproches, d’avoir été oublié à la sortie de l’école… » une légère grimace. « -des cours de poney et que je détestais ça. Des concours de mini miss que je détestais aussi, même si c’est sans doute grâce à ça qu’aujourd’hui je suis photogénique… » qu’est ce qu’elle avait pu détester ça… Les bons souvenirs, ils appartenaient surtout au temps passé chez sa grand-mère.

« -je crois qu’il est bien trop tôt, je veux dire dans notre couple, pour penser à ça. Que tu veuilles ou non des enfants, que j’en veuille ou pas. On a encore beaucoup de choses à découvrir l’un sur l’autre. Avec de songer sérieusement à faire une mini version de nous. » Edward était routinier. Un enfant, c’était une sorte de bombe au milieu d’un emploi du temps fixe et bien huilé. « -si jamais un jour je me lasse de nous, que j’éprouve de l’attirance pour un autre homme que toi, je t’en parlerais. Parce que l’infidélité est quelque chose que je n’aime pas. A mes yeux, c’est un manque de respect pour son partenaire. » alors si jamais cela arrivait un jour, elle serait transparente. « -je sais que ça sera réciproque. » Angie voulu savoir quelle réaction aurait eu Edward si elle déclarait dans quelques années, vouloir un enfant. Elle sourit avec douceur. « -merci pour ta sincérité. » elle apprécia le fait qu’il envisage de prendre du temps pour se poser la question, y réfléchir ensemble, plutôt que de hurler qu’il l’avait prévenu et qu’il ne changerait pas d’avis. Parce qu’elle n’avait pas de difficulté à l’imaginer en merveilleux père de famille.

Angie le laissa prendre du repos bien mérité, et se plongea dans son roman, profitant du calme ambiant. Elle passa un long moment à observer l’eau, les poissons, puis les nuages qui traversaient le ciel. Lorsqu’Edward s’éveilla, elle sourit avec douceur en le voyant grimacer. Cela fit germer une idée dans son esprit. Un massage… cela ne pourrait que lui faire du bien. Angie se déplaça avec prudence dans le petit bateau, avant de venir s’installer dans le creux des bras d’Edward. Elle embrassa son cou avant d’être attentive à ce qu’il lui disait. « -pas de souci. » un café et une douche. « -oh oui j’adore ! un petit feu de camp et on se racontera des histoires qui font peur. » s’amusa la jeune femme qui était totalement partante pour dormir sous le ciel étoilé à la nuit tombée.


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Dim 14 Juil - 15:53

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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On ne grandissait pas dans une famille telle que la sienne sans être contraint d’apprendre quelques règles de bienséances, tout en cultivant le corps et l’esprit, et ce, dès son plus jeune âge. Et bien qu'il ait éprouvé quelques ressentiments étant enfant vis-à-vis de ces exigences familiales, il ne pouvait qu’être à ce jour reconnaissant de la richesse que ça lui avait apporté. Sans le piano, il ne serait probablement pas allongé dans cette barque aux côtés de la femme qu’il aimait. « Les premières années. Ensuite, j’y ai pris goût ». Dorénavant, Edward prenait plaisir à caresser les touches monochromes de son piano, pour se laisser s’enivrer d’une douce mélodie qui avait le pouvoir d’apaiser bien souvent son esprit tourmenté. Toutefois, il exposait un bonheur auquel Angelica n’avait pas eu le droit au cours de son enfance. Son cœur se serra lorsqu’elle évoqua son enfance compliquée, et se laissa porter par sa soudaine envie de la serrer plus encore dans ses bras. Comme si cette simple étreinte pouvait apaiser tous ses maux d’antan. « Que veux-tu dire par des reproches ? ». Edward n’avait soudainement aucune envie de faire la rencontre de ceux qui étaient dénommés comme parents pour la jeune femme, mais qui n’en avaient que le nom, mais moins le comportement. « Tu es photogénique parce que tu es belle » souffla le politicien à son attention et reprit « Pourquoi te faisaient-ils endurer tout cela alors que tu détestais ? ». Finalement, les cours de piano et de danse n’étaient pas si désagréable qu’il avait pu le laisser sous-entendre en comparaison.

Angelica avait raison. Elle serait immanquablement une meilleure mère que celle qui avait été la sienne. Pour autant, il n’était pas prêt à se laisser entraîner dans une telle aventure. Une fois encore, la jeune femme avait raison. Ils avaient tout le temps devant eux pour y songer, mais pour le moment, ils devaient apprendre à se découvrir l’un et l’autre. Il ne put que sourire à ces mots, avant de décider de renchérir d’un simple « Oui » en amont, puis poursuivit « Je veux passer mes journées et mes soirées à te parler et mes nuits à te découvrir ». Mais surtout, il essayerait d’être le meilleur partenaire de vie qui soit pour la jeune femme, afin de ne jamais nourrir en elle une envie de s’aventurer dans les bras d’un autre homme. Une réalité qui lui déplaisait grandement, mais dont il n’était aucunement à l’abri. « Merci » murmura-t-il avec douceur tout en acquiesçant « Oui ». Il la couva amoureusement du regard quelques secondes et reprit « On va tout faire pour que ça ne se produise pas ». Parce qu’il n’avait pas envie d’envisager une vie sans elle à ses côtés, ou de la voir franchir le seuil de leur appartement pour lui annoncer qu’elle a désiré un autre homme aujourd’hui. Une fois encore, Edward fit preuve d’honnêteté à l’attention d’Angelica vis-à-vis de leur relation, et de sa réaction si un jour elle désirait devenir mère. Ils y réfléchiraient ensemble, en discuteraient longuement. Seulement à l’issue, il prendrait une décision pour leur relation. En attendant, le moment n’était pas venu d’agrandir leur foyer. Leur vie lui convenait parfaitement ainsi, et se laissa bercer par les bras de Morphée durant deux longues heures.

Le confort de la barque ne fut pas celui espéré, et son dos le tirailla quelque peu à son réveil. Rien d’insurmontable, et laissa Angie prendre la barre pour les ramener au bord du lac. Un sourire en sentant la caresse de ses lèvres dans son cou, et murmura tel un secret « Ton roman était bien ? », avant de l’aiguiller sur le maniement des pagailles. En arrivant sur la terre ferme, le politicien s’autorisa un coup d’œil en direction du ciel bleu entièrement dégagé et lui soumis l’idée de dormir à la belle étoile le soir venu. Son engouement pour son idée le fit sourire « Hum… Des histoires qui font peur… » déclara-t-il, presque dubitatif, et la souleva aussitôt pour la poser sur son épaule dans un éclat de rire « Il va nous falloir des shamallows Mademoiselle Gordon ». Il entra dans le chalet, la jeune femme toujours sur son épaule et se saisit du téléphone fixe d’une main pour commander un taxi « Pas avant une heure » et tourna légèrement la tête en direction d’Angie après avoir raccroché avec son interlocuteur « Je dois te baiser sous la douche avant d’aller en ville ».



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Dim 14 Juil - 16:43

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie s’était retrouvée à évoquer son enfance, qui ne comptait pas autant de beaux souvenirs que celle d’Edward. « -ils ne faisaient que se renvoyer la balle. C’était toi qui devait penser à faire le diner. C’était à ton tour de t’occuper de la petite. » un haussement d’épaules : « -ils n’étaient pas en accord sur l’éducation, la façon de faire. Mon père était laxiste, ma mère psychorigide. C’est à se demander comment ils ont pu se mettre ensemble… » elle sourit à Edward : « -et va pas croire que je pleure tous les soirs à cause de ça. C’était pas une enfance parfaite, mais c’était pas non plus l’horreur. Il y a bien pire. » elle ajouta ensuite : « -et bien parce que ma mère voulait avoir une fille modèle, et parfaite j’imagine… une poupée qui sourit, qui fait du cheval et qui porte des robes de princesses en souriant bêtement… » une nouvelle grimace. Elle avait vraiment détesté ces concours débiles. Juger sur l’apparence, le sourire, la démarche… « -j’en ai gagné un, une fois. Je n’ai jamais vu ma mère aussi heureuse. » et par conséquent, à l’époque Angie avait été heureuse aussi.

Elle laissa Edward dormir durant quelque heures, le temps de lire quelques chapitres de son roman. « -oui, c’était amusant. C’est du feel good, écrit par une de mes followers. Elle veut avoir mon avis. » et oui, son métier était plein de belles surprises. Une fois sur la terre ferme, Angie fut emballée par l’idée d’une soirée à la belles étoiles. « -quoi tu connais pas d’histoires qui fond peeuuuuurrr ! » le dernière mot était sorti dans un cri alors qu’il venait de la soulever sur son épaule. Elle rit avec lui et confirma : « -exactement ! Et des bananes avec du chocolat ! » elle rit de plus belle alors qu’il rentrait au chalet sans la poser : « -Edward pose moi ! » râla la jeune femme alors qu’il se saisissait de son téléphone. « -oh ok ! » bon et bien il avait une heure pour boire un café et prendre une douche. A la déclaration solennelle qu’il fit ensuite, elle éclata de rire. « -oh et bien si tu dois… je t’accompagne volontiers… »

Une fois sur ses pieds, elle leva les bras pour qu’il lui retira sa robe. Puis elle rougit presque alors qu’il la détaillait du regard. Un sourire tendre étira ses lèvres avant qu’elle ne baisse les yeux. Pas après pas, elle recula jusque sous l’eau chaude, ses lèvres jouant avec celle d’Edward. Elle le regarda, puis regarda le banc en se mordillant la lèvre inférieure. Un léger hochement de tête et elle prit place avec sensualité, cambrant les reins, posant ses mains contre le mur. Elle soupira de plaisir alors qu’un frisson parcourait son dos grâce aux lèvres d’Edward sur sa peau. Un hum… alors qu’il entrait en elle. Lorsqu’il posa sa question, elle tourna la tête sur le côté pour le voir. « -comme tu voudras… je suis à toi… » souffla la jeune femme avec cette provocation dont elle était capable lorsqu’ils étaient nus. « -tu as dit que tu devais me baiser… alors va s’y… » il venait de lui demander de s’installer à genoux, face au mur, les deux mains contre. Il devait bien avoir une petite idée en tête de la manière dont il voulait la prendre. Et il y avait toujours cette soit disant promesse qu’il lui avait fait dans la cuisine.

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