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LE TEMPS D'UN RP

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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 15 Juil - 22:43

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Fréquemment au cours de ces longues années d’existence, Edward avait été témoin du comportement pernicieux de certains de ses congénères, considérant la femme comme le simple objet de leur désir. Le souvenir de la main de cet homme se posant sur le corps d’Angelica sans son accord était le rappel constant que parfois l’homme se considérait supérieur à la femme, ignorant que trop souvent son consentement. Ce n’était pas la relation qu’il désirait entretenir avec la jeune femme. Il était prêt à découvrir davantage les limites de leur sexualité, mais seulement si Angelica le consentait pleinement. Elle était libre de tout refuser, même après avoir accepté. C’était primordial que l’influenceuse se sente pleinement en sécurité dans ses bras et à l’entendre prononcer ce surnom si cher à son cœur, il sut que c’était probablement déjà le cas. Il aimait lorsqu’elle venait caresser sa joue mal rasée de ses doigts fins. Cela signifiait tant pour lui. Elle voulait son attention pleine et entière. « Je n’aurais pas su la décrire d’une autre manière ». Cette expérience avait été magnifique et intense pour lui aussi. « Je ne considère pas le fait que tu sois ouverte d’esprit sur ta sexualité comme un passe-droit, la mia luce » et reprit « J’ai à cœur d’explorer et d’expérimenter tout ce que nos corps ont à offrir l’un à l’autre. Mais tu as le droit de me dire « non » ». À ces mots, il déposa ses lèvres sur le bout de son nez trempée par l’eau chaude qui n’avait de cesse de couler depuis bientôt une heure sur leurs deux corps nus, appréciant qu’elle exprime à voix haute son accord. Toutefois, Edward n’était pas certain de lui offrir une telle baise à chaque reprise. Son rire étira aussitôt les lèvres du politicien « Bien. Parce que j’aime aussi beaucoup te faire l’amour tendrement » et prendre son temps pour redécouvrir inlassablement son corps qu’il apprenait à connaître dans le moindre de ses détails.

Un nouveau rire discret résonna dans l’intimité de la douche à l’italienne « Je prends plaisir à te faire du bien » et il était sincère. Edward prenait goût à la faire sienne, à se soucier de son plaisir avant le sien. C’était une manière pour lui de prendre soin d’elle à son tour. Son égo masculin fut par la suite quelque peu flatté par les paroles de sa moitié, et s’interrogea sur sa position dans le classement. Sa réponse laissa apparaître un sourire amusé, et quelque peu espiègle sur les lèvres du candidat au Sénat « Penses-tu que je sois le genre d’homme à se conforter dans sa position ? J’ai de l’ambition et j’aspire constamment à me surpasser ». Ce qui signifiait qu’il ne se contenterait jamais du satisfaisant avec Angelica. Elle méritait tellement plus que cela. Il haussa toutefois les sourcils à sa réponse « Je suis ravi de l’apprendre, mais intrigué de savoir par quel moyen je pourrais rivaliser ». C’était uniquement sa fierté masculine qui s’exprimait en cet instant. Il aimait être celui qui lui offrirait son plus bel orgasme.

Dans l’attente de ce moment, le taxi les conduisit jusqu’au petit village à quelques kilomètres du chalet. Angelica s’était aussitôt blottie tout contre lui en s’extirpant de l’habitacle, comme si elle n’avait pas eu suffisamment de sa personne, et cette idée lui plaisait. Il aimait l’avoir ainsi à ses côtés, tout contre lui. Il la laissa énumérer la liste des courses qui se limita au dessert, et proposa une alternative pour le plat principal qui séduisit aussitôt Angelica « Comprends que je ne suis pas le moins du monde désolé pour cela mon amour » clama-t-il avec fierté. Il baissa ensuite ses prunelles azurées sur la femme à ses côtés « Je crois qu’on aspire tous les deux à une vie plus simple, pour partager ce genre de quotidien ». Ce n’était pour rien. Des courses. Rien de transcendant et pourtant, Edward y prenait tout autant plaisir qu’Angie, parce qu’ils pouvaient le faire ensemble, main dans la main, sans craindre qu’ils ne soient photographiés et publiés en première page d’un magazine quelconque. « On pourrait aussi prendre une maison dans le New Jersey, avec un joli jardin et où on pourrait faire nos courses en toute quiétude ». La proposition du politicien était pour le moins sérieuse, bien que dissimulé par un ton léger.

En ressortant de l’épicerie, le sac chargé de mets pour le dîner, et sa main dans celle de sa petite-amie, Edward proposa de poursuivre leur escale dans une petite boutique artisanale qui semblait d’un autre temps. Tandis qu’Angelica se laissait enivrer par les beautés que renfermaient ces quelques murs, il avait jeté son dévolu sur un bijou. Un médaillon sculpté de manière à former la chaine de montagnes qui les entouraient, et il était accompagné d’une bague tout en simplicité, ornée de quelques diamants, le tout en or rosé. Il releva son doux regard sur Angelica qui s’était rapprochée et sourit avec tout autant de douceur à ses mots « Madame. Nous le prenons ». Il se délesta de son fardeau pour se saisir de son portefeuille, réglant ledit bijou tout en passant sous silence le prix, et se rapprocha ensuite d’Angie, se postant derrière elle, et glissa le pendentif autour de son cou « Il est presque aussi beau que toi » murmura-t-il à son oreille. Il osa déposer un baiser dans son cou, avant de l’enjoindre à se retourner pour la contempler « Il te plaît ? » et caressa le bijou du bout des doigts « Celui-ci – en caressant les montagnes sculptées – C’est pour se souvenir de ces quelques jours de sérénité – il caressa ensuite la bague – Celui-ci, c’est pour te rappeler que tu es à moi et que tu m’es destinée ». Il retira ses doigts du collier avec lenteur, son regard ancré dans les prunelles émeraudes de sa petite-amie « On a encore le temps de visiter la boutique. Tu viens » et glissa sa main dans la sienne.


Charly
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Mar 16 Juil - 14:35

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -et je le sais… ce que je veux te dire par là, c’est que tu n’as pas à avoir peur de me parler ce que tu as ou aurait envie d’expérimenter. J’ai confiance en toi, et je sais parfaitement que si un jour je te dis non, ou bien si te demande d’arrêter, tu le feras. » ça arriverait peut-être un jour… Edward ne faisait pas parti de la catégorie des hommes qui pensaient uniquement à leur plaisir. Bien au contraire… durant tout ce temps sous la douche, il avait été plus concentré sur celui d’Angie que sur le sien. Elle apprécia pouvoir se dire qu’il avait prit du plaisir à lui en donner, alors qu’elle l’avait délaissé pour profiter pleinement de ce qu’il lui donnait. Angie s’amusa de sa question. Elle répondit avec humour et sourit en répondant : « -hum… j’aime ce discours… » avant de préciser cependant qu’il n’était pas encore en première position. Elle sourit en baissant les yeux avant de répondre comme un secret : « -il faudrait que tu te dédoubles pour cela… »

Pouvoir sortir dans la rue, se tenir proche l’un de l’autre, sans avoir peur de voir surgir un photographe, c’était vraiment appréciable. Ils allaient faire des courses ! Rien de fou, et pourtant, Angie trouvait l’activité merveilleuse. C’était avec un immense sourire qu’elle avait déposé dans le panier chacun des articles dont ils avaient dressé la liste. C’était amusant qu’Edward fasse le même constat… « -je pense oui… » mais s’il embrassait une carrière politique encore plus importante que l’actuelle, ils pouvaient dire adieu à ce genre de moment classique et pourtant si appréciable. Angie évoqua l’idée de venir vivre ici, loin de tout et du monde. Idée lancée comme cela, sans vraiment réfléchir à toute les conditions. Elle releva lentement le regard sur Edward en écoutant sa proposition. « -une maison avec jardin ? Vraiment ? » elle le dévisagea : « -tu es sérieux ? » oui, elle n’était pas certaine de parvenir à lire entre les lignes là tout de suite. S’ils optaient pour cela, Edward allait passer un temps fou dans les transports… A moins que… Angie décida de mettre cette idée sur la liste des : on verra plus tard, qui ne cessait de s’allonger depuis qu’ils étaient ici.

Ils pénétrèrent dans un boutique des plus adorables. Le genre d’endroit qu’adorait Angie du premier regard. Angie admira le bijou que lui montrait Edward, se doutant rapidement de ce qui allait suivre. Non, elle n’allait pas lui dire que c’était inutile ou qu’elle n’en voulait pas. Elle ne regarda pas le prix et le laissa lui passer la chaine avec délicatesse autour du cou. « -il m’embellis… » répondit Angie en tournant la tête pour regard Edward. La jeune femme se déplaça devant un miroir pour mieux admirer le présent, et sourit en penchant légèrement la tête : « -je l’adore déjà… » Edward avait du gout. Elle l’écouta lui expliquer le bijou et lui sourit par l’intermédiaire du miroir. Elle n’avait pas besoin d’un pendentif pour se souvenir de cela. Mais elle aimait ce cadeau. Cet anneau prouverait au monde entier qu’un homme l’aimait…

Ils firent le tour de la boutique, puis marchèrent main dans la main dans les petites rues du village, appréciant seulement d’être là, l’un avec l’autre. Durant le trajet retour, Angie s’endormie sur l’épaule d’Edward, épuisée parce leur séance de bien-être. Elle s’éveilla quelques minutes avant d’arriver, parce que la voiture avait ralenti. Elle se frotta les yeux, et réprima un frisson. Une fois au chalet, elle enfila un pull par-dessus sa robe. « -c’est pas très sexy, mais j’ai froid… » commenta la jeune femme avant de revenir dans la cuisine pour faire chauffer de l’eau afin de faire du thé. "-tu sais faire du feu?" demanda la jeune femme en versant l'eau dans deux tasses.

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Manhattan Redlish
Mar 16 Juil - 20:39

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Conscient de renvoyer l’image d’un homme alpha particulièrement possessif et jaloux, Edward redoublait de précaution pour qu’Angelica se souvienne qu’il n’était pas cet homme-là. Le dominateur qui lui faisait sauvagement l’amour jusqu’à en perdre haleine, ne l’était jamais pleinement. Son consentement lui était primordial. Quant à son plaisir, il était inexistant s’il n’était pas partagé avec la jeune femme. Par conséquent, peu importe qu’elle soit complaisante lorsque ça concernait sa sexualité, pour le politicien, rien n’était acquis. Angelica était libre d’accepter, puis de renoncer par la suite. Elle le savait et cela suffit à le tranquilliser. La pulpe de ses doigts effleurèrent lentement les contours de son visage « Bien sûr que je le ferais » souffla-t-il et reprit « Je n’ai pas peur de t’en parler. J’ignore seulement comme le faire sans rougir » et cessa ses caresser pour croiser son regard, habité d’une lueur amusée. Tandis que dans leur intimité, Edward devenait un autre homme, libre de toute entrave et au vocabulaire pour le moins cru, il en était tout autre lorsque le désir avait été comblée et l’excitation dissipée. Il redevenait alors le timide politicien qui n’évoquait jamais sa vie sexuelle avec quiconque sans rougir ou bafouiller, tel un adolescent lors de son premier flirt. Pour autant, il fut plus que satisfait d’apprendre qu’il était le premier à être parvenu à la faire jouir plus d’une fois au cours de leur étreinte. Un record qui flatta son égo d’homme. Disposant d’un mental de compétiteur, Edward n’envisageait pas de se reposer sur ses lauriers, comme le craignait Angelica. Il disposait suffisamment d’ambition pour relever constamment de nouveaux défis. Ceux inhérents à leur vie sexuelle ne faisaient pas exception. Cependant, il ne parvenait toujours pas à la première place en ce qui concernait l’intensité de sa jouissance. Une pensée déplaisante pour celui qui aspirait à inscrire son nom en haut du tableau. Il émit un premier « Oh… » discret, puis percuta ensuite face au sous-entendu de son amante, et un « Oh ! » plus évident jaillit de sa gorge. Une révélation qui éveilla bon nombres de questionnement sur la vie sexuelle passée d’Angie. « Tu m’en parleras un jour ? ».

L’État du Montana ne leur offrait pas seulement un lieu hors-réseau leur permettant de renforcer leur lien après un début de relation pour le moins tumultueux. Il leur offrait également l’anonymat. Dans des montagnes, il n’était qu’un touriste parmi d’autre, et non l’actuel candidat au Sénat. Une quiétude qui leur permettait d’arpenter les rues de cette petite ville blottit l’un contre l’autre, à l’image d’un jeune couple épris. Une vie simple à laquelle aspirait peu à peu le politicien qui partagea son observation. Un constat auquel était parvenue simultanément Angie. La coïncidence en était presque troublante. Plus encore quand Angie évoqua la possibilité d’emménager dans le Montana à l’avenir. Seulement, sa vie était à New York, à l’instar de celle de l’influenceuse. Il proposa donc une alternative. Le New Jersey n’était pas si éloigné de la Grosse Pomme, leur permettant ainsi de maintenir une proximité certaine avec leur entourage. « Tu n’aimes pas l’idée ? » l’interrogea aussitôt Edward face au scepticisme de sa petite-amie, non sans une légère intonation de déception qui lui échappa malgré lui « On pourrait faire construire une piscine et organiser des barbecues en été… » et précisa aussitôt « Une location, si c’est ce qui t’inquiète. Nous ne sommes pas obligés d’acheter ». Après tout, ils n’en étaient qu’aux prémices de leur relation. Une location n’était qu’un engagement mesuré et acceptable pour un début de relation.

Les courses dans une main, les doigts d’Angie dans l’autre, ils se dirigèrent jusqu’à une petite boutique d’un temps passé au sein de laquelle, son attention fut accaparée par un bijou en or rosé dont il fit l’acquisition presque aussitôt. Il apprécia qu’Angelica ne se soucie ni de son prix, et encore moins de sa valeur réelle, appréciant seulement le présent tel qu’il lui présentait. « Il a été créé pour toi » lui fit-il remarquer avec douceur, la talonnant pour faire face au miroir. Un sourire pour seule réponse. Angelica aurait ainsi un peu de lui peu importe où elle se rendrait à l’avenir pour son travail. Il ne serait jamais loin. Ce bijou serait un rappel constant de l’amour qu’il lui portait au quotidien. Quelques minutes furent suffisant pour qu’Angelica ne laisse emporter par les bras de Morphée sur le chemin de retour. Elle était épuisée, et il n’était pas innocent dans cela. Une fois au chalet, Edward ne put que sourire en la voyant revenir à lui vêtue d’un pull épais. Il passa ses doigts dans ses cheveux roux « Tu es fatiguée ma princesse ? » et la laissa préparer les deux tasses de thé, avant de sourire « Oui » et finit par avouer « Non. Je vais appeler mon père pour qu’il me guide ». Edward était un pur produit de la ville. Il se rapprocha, glissant ses bras autour de la taille de la jeune femme, son visage niché dans son cou « Le dîner ne sera pas prêt avant une heure. Va te reposer en attendant » et déposa ses lèvres avec douceur, tout en se reculant pour se saisir de la tasse.



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Mar 16 Juil - 21:56

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -mais j’aime te voir rougir… » avait répondu la belle rousse avec une grande douceur, sous entendant qu’il pouvait lui exposer ses désirs et ses envies sans craintes. Elle ne le jugerait pas. Elle ne serait pas non plus choquée. Comme elle l’avait déjà souligné, elle avait fait de nombreuses expériences par le passé et n’avait pas l’esprit étriqué. Le bien-être qu’elle prônait sur ses réseaux et qui était le corps de son métier, passait également par la sexualité. Angie voulait qu’il se sente libre de lui parler de ses fantasmes, même les moins avouables. Elle lui offrit une porte d’entrer en lui révélant à demi-mot comment elle était parvenue à avoir le meilleur orgasme de toute sa vie. Edward ne sembla pas comprendre tout de suite, puis l’image se fit plus net dans son esprit. Elle sourit, amusée de la voir comprendre. « -si tu veux oui. »

C’était agréable de pouvoir vivre au grand jour en tant que couple. Edward n’était pas une star de cinéma, mais en tant que personnalité publique, les photographes n’étaient jamais loin. Ici, dans ce petit village perdu dans le Montana, ils pouvait aller et venir librement. Cela souleva des idées dans l’esprit de la belle rousse, et tout autant dans celui d’Edward. « -si… seulement elle semble bien plus réfléchit que celle que je viens d’avancer. Même si le New Jersey n’est pas loin… tu vas passer ton temps dans les transports… » ce qui à terme allait sans doute peser sur leur quotidien. Enfin… c’était seulement s’il gardait pour objectif de carrière la politique. S’il laissait cela de côté pour se consacrer à la photo, les choses seraient différentes… « -non ce n’est pas… » elle le regarda quelques secondes, laissant sa phrase en suspens. « -comment fais tu pour te projeter ainsi ? Je… Personnellement je n’y arrive pas encore. » et elle savait parfaitement que c’était leurs carrières respectives qui créait ce blocage dans son esprit. « -je n’ai pas envie de parler argent durant ces trois jours d’accord ? J’aime ton idée, vraiment… mais je ne suis pas convaincue qu’elle soit parfaitement adaptée à nos vies actuelles. » elle avait bien entendu la déception dans sa voix. Elle se rapprocha de lui et ajouta avec douceur : « -tout ce que je souhaite c’est vivre avec toi, où… on verra. Pour l’instant nous avons rien que deux appartements à notre disposition. On prendra le temps d’en reparler. D’accord ? » elle espérait qu’il comprenait son désir de ne pas parler de ça durant ces trois jours. Ils étaient là pour se retrouver, pas pour se prendre de nouveau la tête.

Angie adora le pendentif que lui offrit Edward. C’était tout un symbole. Et elle s’endormit avec les doigts autour, une fois dans le taxi qui les ramenait au chalet. Une fois rentrée, elle enfila un pull. Elle avait froid, sans doute parce qu’elle s’était endormie dans la voiture. « -un peu… mais ça va. » elle prépara du thé pour tous les deux, choses qu’Edward faisait d’ordinaire. Elle avait besoin de se réchauffer. « -tu es sérieux ? » il comptait vraiment appeler son père ? « -non, non, oublie ton père. On va y arriver. J’ai un briquet dans mon sac, et on a ce qu’il faut pour le reste. Alors à deux cerveaux on va s’en sortir ! » elle se rapprocha de lui : « -appelle pas ton père, j’imagine qu’il va se demander pourquoi et… » elle grimaça. « -on va s’en sortir, et ça sera amusant en plus de ça. » elle n’avait pas la moindre envie de venir mettre une ombre au tableau de leur trois jours ensemble loin du monde. « -non, c’est bon, je bois ça, et on va s’occuper ensemble du diner. » et c’était non négociable. Elle n’allait pas le laisser tout faire. De plus c’était des moments ensemble qu’elle appréciait. Elle avait dormi dans le taxi, la fatigue allait s’estomper d’elle-même. Et puis elle dormirait cette nuit.

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Mer 17 Juil - 9:34

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Peu loquace de nature, Edward le devenait plus encore lorsqu’il s’agissait d’évoquer à voix haute sa sexualité. Et bien qu’aujourd’hui, il était parfaitement épanouie dans la vie intime qu’il partageait avec Angelica, il constatait que ce trait de caractère était profondément ancré en lui, et qu’il continuerait probablement à rougir dès lors qu’ils aborderaient le sexe en sujet de conversation. Toutefois, la douceur et la compréhension de la jolie rousse l’incitait à surmonter sa timidité naturelle pour partager ses fantasmes et ce qu’il désirait entreprendre dans leur vie intime. Après tout, elle aimait le voir rougir. Tels étaient ses mots. « Alors si tu aimes me voir rougir… » répliqua-t-il d’une voix pleine de sous-entendu. Il prit plus encore l’ampleur de la complaisance de sa petite-amie quand elle se décida à lui avouer que le plus bel orgasme qu’elle avait ressenti avait été donné par deux hommes. Il lui serait difficile de rivaliser seul. Toutefois, cet aveu ne faisait qu’éveiller la curiosité du politicien qui était prêt à l’écouter parler de son passé intime. Peut-être que ça l’inviterait à se confier davantage à ce sujet.

Le petit village bucolique enfermé aux milieux des imposantes montagnes du Montana leur offrait une intimité et un anonymat qui ne leur était pas familier et les entravait au quotidien dans leur vie de couple. Ils évitaient au mieux de s’aventurer main dans la main dans les rues de Manhattan pour ne pas être photographié à leur insu. Pourtant, ils se plaisaient réellement à profiter d’une vie simple, main dans la main, en cet instant. Donc lorsqu’Angelica soumis l’idée folle de venir emménager ici-même, dans le Montana, Edward lui proposa aussitôt une alternative. Une suggestion qui intrigua plus encore la jolie rousse, qui ne semblait pas particulièrement convaincue. La déception teinta quelque peu sa réponse, et plus aucun sourire n’étira ses lèvres en cet instant « Je pourrais travailler de la maison la moitié de la semaine » proposa-t-il simplement. Edward n’avait pas réfléchit longuement à cette possibilité. Pour autant, il n’avait pas besoin de songer de longues journées durant, pour trouver des solutions aménageables afin de leur rendre la vie plus douce. Dans une nouvelle tentative, probablement vaine, Edward précisa qu’une location suffirait si tel était le problème. Toutefois, il ne s’était pas attendu à ce que la difficulté soit si profonde. Angelica ne parvenait pas à se projeter avec lui… Son cœur se serra, mais réprima ce ressentiment pour ne pas saboter leur excursion « Notre relation ne date pas d’hier Angie. Je ne me suis pas réveillé un beau jour en me disant que je t’aimais. On a vécu des mois ensemble et ça me semble être la suite logique à notre histoire. Une évidence » déclara-t-il avec douceur. Angie lui donnait la sensation de freiner brutalement des quatre-fers vis-à-vis de leur avenir commun. Il y avait tant de non-dits, de sujets qu’elle n’était pas prête à aborder avec lui. L’argent. Leur avenir. L’emménagement. Leur carrière. « On oublie » finit-il par dire avec un semblant de douceur qui contrastait avec le tourment intérieur qu’elle faisait émerger en lui. « Tu sais, la mia luce, si tu ne te sens pas prête, tu peux me le dire. Je ne serais pas contrarié. Tu peux seulement choisir de venir quand tu le désires à la maison ou vouloir t’isoler chez toi de temps à autre ». Edward avait la sensation qu’elle n’était peut-être pas si prête que cela à avancer avec lui.

Cela ne contrariait pas le politicien. Il avait seulement la sensation qu’elle était enfermée dans un choix qu’elle avait probablement fait trop hâtivement, dans l’effervescence du moment, et qu’elle regrettait aujourd’hui. N’étant peut-être pas consciente de l’engagement que ça revêtait et de la logistique inhérente. Cela n’entachait pas l’amour qu’il lui portait et qu’il concrétisa dans un simple bijou, mais qui revêtait plus d’une signification pour eux deux maintenant. Angie aimait ce présent et elle le lui prouva en s’endormant tout contre lui, le pendentif enfermé entre ses doigts. Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle préparait deux tasses de thé tout en l’interrogeant sur ses capacités à allumer un feu. Il n’en avait aucune. « Oui. Il en faisait tout le temps quand nous étions petits. Je doute qu’il ait perdu la main ». La jeune femme n’était pas de cet avis… Elle ne voulait pas qu’il appelle son père pour l’aiguiller. Elle était inquiète, une fois encore. Elle semblait vouloir rester dans l’ombre, de garder son rôle de petite-amie éphémère « Je peux lui dire que je suis en vacances avec ma petite-amie » déclara-t-il simplement, et déposa ses lèvres sur sa tempe chaude « Ça sera amusant. D’accord » répondit-il simplement, et vint nouer ses bras autour de sa taille. Elle était fatiguée et lui proposa de s’éclipser le temps d’une petite heure. Une suggestion qu’elle déclina. « Bien ». Il se détacha pour se saisir de la tasse de thé, qu’ils finirent ensemble et se retrouvèrent quelques minutes plus tard devant la cuve en pierre qu’avait fait construire son père pour les feux de bois, protégeant ainsi la propriété de tout risque d’incendie. « Comment veux-tu qu’on procède ? ».


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Il y avait des sujets sur lesquels Angie était plus à l’aise que d’autres. Elle s’imaginait sans mal explorer leur vie sexuel, mais ce qui était de dire oui à l’acheta d’une maison dans le New Jersey… c’était bien plus compliqué. Elle avait bêtement lancé le sujet en imaginant venir vivre ici, avec lui, loin de tout. Elle n’avait pas envisagé qu’Edward propose une alternative, bien plus concrète. « -je croyais que c’était compliqué pour toi de travailler de la maison quand je suis dans les parages ? Parce que je suis, je cite : un tentation à moi toute seule… » elle lui sourit en essayant de ne pas abimer le lien qui les unissaient depuis qu’ils étaient arrivés ici. Cependant, elle avait la sensation de revenir sur les sujets délicats, comme ceux évoqué dans la baignoire ou encore au milieu du lac. Elle avait la sensation de l’avoir blessé, même s’il tentait de ne pas le montrer. « -je sais Edward… je ne vois pas pourquoi les choses doivent changer là tout de suite. Jusqu’à présent ça se passe très bien chez toi. » est ce qu’il pouvait comprendre qu’elle n’avait pas envie de se prendre la tête pour ça, maintenant.

On oublie. Il était donc vexé ou blessé. Angie soupira. « -ok… » souffla la jeune femme. Mais ce n’était pas un ok pour dire oui à ce qu’il venait d’ajouter. « -tu as besoin d’en parler et d’avancer. J’ai compris. » ajouta la jeune femme avec sérieux. « -j’avais envie de passer trois jours sans trop réfléchir mais d’accord… je me rends compte que le sujet est important pour toi alors d’accord. On va en parler ce weekend… » ce qui voulait dire pas ici, pas devant la dame qui encaissait leur achats. Angie espérait seulement qu’Edward soit conscient que cela allait soulever d’autres sujets. Ils ne semblaient pas avoir la même vision des choses. Jusqu’à présent, Angie voyageait beaucoup, et peut lui importait où elle vivait. Mais sa vie avait changé avec l’arrivée d’Edward, et par conséquent, certaines choses allaient devoir changer aussi.

Le reste de leur promenade se déroula sans souci, et Angie s’endormi le temps du trajet en taxi. Une fois au chalet, elle eut besoin d’un pull et d’un thé chaud pour se réchauffer. Mais lorsqu’Edward évoqua l’idée d’appeler son père pour faire un feu de camp, Angie proposa aussi tôt une autre alternative. « -oui tu peux, mais on avait dit pas de téléphone pendant trois jours. On disparaitre des radars, être seulement tous les deux. » elle soupira et ajouta : « -tu sais ce qu’il pense de moi et tu sais aussi qu’il ne restera pas forcement poli et courtois. Ce qui va te blessé, t’énerver et par conséquent assombrir notre weekend. » elle avait sans doute avancé assez d’argument. Elle était certaine qu’à deux ils allaient s’en sortir. Elle l’avait déjà fait gamine, en camp d’été, ça ne devait pas être aussi compliqué que ça. Ils avaient le matériel, et non deux silex à frotter ! Angie termina son thé et s’éclipsa pour aller enfiler un legging. Elle rejoignit Edward dehors, armée de son briquet. « -alors déjà, je vais passer mes bras comme ça, là autour de ton cou. Et ensuite je vais t’embrasser… » ce qu’elle fit en souriant. Elle détacha ses bras de lui, et posa ses mains sur ses hanches en regardant le rond de pierre. « -je dirais petit bois et journal… » ils avaient tous ce qu’il allait sous la main. Le feu prit au bout de la seconde tentative. Et Angie sauta de joie en criant un oui !!! de joie et de victoire.


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Manhattan Redlish
Mer 17 Juil - 13:24

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Parce qu’Edward avait été conditionné à réfléchir hâtivement et prendre des décisions avec le même empressement, afin de réponse aux attentes de l’opinion publique, et parfois de la presse, il n’avait nullement besoin de prendre le temps de la réflexion même lorsque ça concernait sa vie privée. Angelica avait proposé le Montana. Il renchérit en évoquant le New Jersey pour la proximité avec leur entourage et Manhattan. Une idée qui lui avait semblé séduisante, leur offrant l’espace vert et l’anonymat auxquels ils aspiraient l’un et l’autre. Toutefois, son entrain ne fut pas partagé et en prit rapidement conscience. Un sourire étira ses lèvres en se remémorant ces mots qu’il avant prononcé quelques jours auparavant à son attention, et renchérit avec taquinerie « Je suis peut-être un homme, mais je suis capable de travailler et … » il se rapprocha de son oreille « Te prendre en même temps », concluant ses mots par un baiser dans son cou. Sa voix était peut-être assurée, mais le rougissement de ses joues jusqu’à ses oreilles trahissaient la gêne qu’il éprouvait d’avoir prononcé ces quelques mots dans un lieu public. La suite de leur échange dissipa son sourire et sa bonne humeur. Son cœur était enserré dans sa poitrine à la pensée qu’elle n’était pas encore prête à se projeter autant que lui dans leur histoire. « Je souhaite seulement t’offrir un endroit où tu te sentirais chez toi… Je sais que ce n’est pas le cas au penthouse ». Un endroit qui ne renfermait pas le moindre passé, où pas un seul nom était inscrit sur l’acte d’achat. Un lieu qui appartiendrait autant à l’un qu’à l’autre, dans lequel ils pourraient mêler harmonieusement leurs effets personnels. Mais tout cela était une mauvaise idée et décida pour eux d’eux d’oublier cet échange stérile pour ne pas assombrir leur petite escapade dans les montagnes. Un soupir lui échappa et détourna le regard pour glisser sa carte bancaire dans l’appareil, réglant ainsi leurs achats de la journée « À notre retour. On en parlera à notre retour » déclara-t-il tout en glissant ladite carte dans son portefeuille qu’il rangea dans la poche arrière de son jean pour se libérer les mains afin de se saisir du sac de course « Est-ce que cela te conviens ? ». Bien qu’il appréhendait d’ores et déjà la conversation. Cela ne faisait qu’une journée qu’ils étaient ensemble, sans interférence, et qu’ils parvenaient à communiquer suffisamment pour constater qu’ils ne vibraient pas toujours à la même fréquence …

À leur retour au chalet, Edward évoqua son idée de contacter son père pour être aiguiller afin de ne pas embraser toute la propriété. Une suggestion que condamna aussitôt la jeune femme en lui rappelant qu’ils devaient vivre ces trois jours hors réseau, déconnecté du monde extérieur. Il sourit à sa justification, murmurant un « Je l’ai dit », lui donnant ainsi raison. Il aurait préféré qu’elle ne renchérisse pas, mais elle le fit. Angelica énuméra tout autant de raison qui légitimait sa décision de ne pas le laisser appeler son père ce soir. Elle n’appréhendait pas uniquement le comportement de son père, mais également le sien. Il exprima un simple « Ok ». Est-ce qu’il était l’entrave qui les empêchait d’avancer, d’évoquer les non-dits, au cours de ce week-end ?! Il avala son thé en silence, laissa ensuite Angie se changer pour une tenue plus confortable, et se rendirent dans le jardin. Un sourire étira ses lèvres, nouant ses bras autour de sa taille au même moment qu’elle entourait son cou des siens, puis lui rendit son baiser « C’est le feu que tu dois allumer, par moi mon amour » et la laissa s’éclipser de ses bras. Finalement, après quelques tentatives, le bois s’embrasa sous leurs yeux et ne put qu’apprécier de la voir sauter de joie face à son succès. Il la couva tendrement du regard, de l’autre côté des flammes, tout en repassant leurs dernières conversations dans son esprit. La maison. Son père. Son caractère. Leur engagement. Il contourna le feu sans mot dire, entoura soudainement son visage de ses mains et l’embrassa amoureusement, comme si sa vie en dépendait, un long moment. A bout de souffle, il mit lentement un terme au baiser, et croisa de nouveau les prunelles émeraudes d’Angelica « J’ignore ce qui t’empêche de te projeter avec moi. Si ce dernier mois t’a fait douter de la durabilité de notre histoire… » Et posa son index sur ses lèvres « Laisse-moi finir » et reprit « Si tu appréhendes mes réactions dès lors qu’on abordera des sujets fondamentaux comme l’argent ou l’achat d’une maison dans le New Jersey… Ou tout simplement parce que tu ne sais pas comment me dire que tu aimes être une petite-amie éphémère, tapi dans l’ombre… Je ne sais pas et j’ai l’impression que tu as tant peur de moi, que notre week-end soit saboté, que tu n’oses pas me le dire… » et caressa sa joue de son pouce « Mais sache que je suis dingue de toi et que ton bonheur importe plus que tout à mes yeux, alors… » et lui sourit avec douceur « On prendra tout le temps que tu désires ». Il la caressa de ses prunelles azurées « Je tenais à ce que tu le saches » et murmura « Et à te féliciter pour ce magnifique feu de camp ».

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Mer 17 Juil - 16:08

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Un frisson était remonté le long de son dos alors qu’il venait de chuchoter à son oreille. Elle fut assez surprise de l’entendre dire ce genre de chose alors qu’ils étaient dans un lieu public. Il avait été discret, mais c’était tout de même surprenant. « -je demande à voir… » oui, à nouveau s’était de la pure provocation. « -Edward, je suis très bien pour le moment chez toi. Oui, d’accord ce n’est pas chez nous à proprement parlé, mais je m’y sens bien. » aux yeux d’Angie il n’y avait aucune urgence. Il lui demanda d’oublier, elle refusa. Le sujet était important. « -non. Demain. » là tout de suite, elle était relativement fatiguée après ce qu’il lui avait fait vivre sous la douche. Elle avait besoin de repos, et de méditer un peu sur tout cela. Mais demain, elle ouvrirait ce sujet et ils prendraient le temps de parler. Et de trouver une solution qui conviendrait à tous les deux.

De retour au chalet, Angie refusa que le père d’Edward soit mis au courant de leur petit weekend dans le chalet de famille pour la simple et bonne raison qu’elle savait d’avance que cela ferait changer l’humeur d’Edward. Son père n’allait pas simplement dire : ok fiston, je te guide. Il poserait des questions, et si Edward répondait sincèrement, elle deviendrait le sujet de la conversation et de l’engueulade. Donc non, elle voulait que cet homme reste en dehors de leur bonheur actuel. Ils allaient se débrouiller comme des grands ! Mais avant de se lancer dans le truc, elle avait passé ses bras autour de son cou pour l’embrasser. « -oh mais je t’allume pas là… » sous entendant que ce n’était rien et qu’elle était innocente.

Lorsque le feu prit enfin, elle sauta de joie, exécutant une petite danse en riant. Elle adorait savourer ces victoires, prenant plaisir avec parfois des petits rien. « -yes ! » clama Angie en chantonnant. Puis elle se retrouva les joues écrasées entre les mains d’Edward, avant qu’il ne lui donne un baiser plein de sentiment. Baiser auquel elle répondit en collant son corps au sien. Lorsqu’il recula avec lenteur, elle ouvrit doucement les paupières et l’écouta avec attention. Elle ouvrit la bouche mais il la fit taire. Elle embrassa son doigt en souriant. « -Edward… » souffla la jeune femme en réalisant que sa réaction et son envie d’éviter ces sujets durant ce weekend, avait créé un tourbillon dans l’esprit du politicien. Mais elle le laissa terminer avant de reprendre la parole, après un regard pour le feu. « -viens… » elle le prit par la main et l’entraina avec elle afin de prendre place devant les flammes. Sa amin toujours dans la sienne Angie reprit la parole : « -je te présente des excuses. Je me rends compte que je t’ai blessé ou en tout cas fait douté. Si je ne me projette pas, ce n’est pas contre toi ou parce que je doute de nous. C’est seulement parce que je suis comme ça. Je vis assez au jour le jour, je ne fais pas de plan sur la comète ou je ne sais quoi. » elle resserra ses doigts et ajouta : « -il y a aussi le fait que ce genre de décision, va soulever d’autre sujet. Je veux qu’on vive ensemble. Et finalement, tu as sans doute raison, un maison serait le mieux. Un espace nouveau, à nous. Mais un espace acheter ensemble. Dont on payera les charges ensemble. » elle sentait venir l’argument j’ai de l’argent. « -je sais que tu as de l’argent. Plus que moi c’est certain. Cependant, je ne veux pas que quelqu’un puisse dire que tu m’entretiens ou que je suis avec toi pour ton compte en banque. » c’était la femme d’affaire qui prenait le pas. « -notre relation a débuté avec un contrat rémunéré… si quelqu’un tombe sur cette information, tu sais ce qu’on dira de moi. On aura beau l’expliquer ou détromper, les gens verrons : profiteuse voir même escorte sur mon front. » elle se pinça les lèvres et ajouta : « -je ne laisserais pas les gens entacher notre histoire avec les idées débiles. Tout comme je n’ai pas envie que tes parents sachent qu’on est parti en weekend, alors qu’ils désapprouvent sans me connaitre. » il avait voulu abordé le sujet, ils étaient en plein dedans. « -et je n’ai pas peur de tes réactions. Je veux seulement passer un weekend en amoureux, rien que tout les deux à s’envoyer en l’air autant que possible. » ça s’était pour la petite touche d’humour.




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Mer 17 Juil - 21:04

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Malgré son apparente assurance en prononçant ces quelques mots au creux de son oreille, Edward ne l’était aucunement et sentit le rouge lui monter aussitôt aux joues, bien qu’il fut satisfait d’obtenir l’effet escompté. Il ne prononça pas le moindre mot, ne renchérissant pas la provocation à peine dissimulée d’Angelica, braquant sur elle un regard plein de promesses. L’instant grisant se dissipa tout autant que le sourire qu’il avait pu arborer jusqu’alors. Ils ne parvenaient plus à vibrer sur la même fréquence, engendrant quelques ressentiments chez le politicien qu’il tenta de réprimer tant bien que mal. Il avait la sensation qu’Angelica n’était pas encore prête à se projeter à ses côtés, dans une vie à deux, tandis que pour lui, tout cela n’était qu’une évidence qui s’imposait d’elle-même dans son esprit. « Bien » répondit-il simplement, décidant de reporter le gros de la conversation à leur retour de vacances. Il faisait de le choix d’abdiquer, mais Angelica en décida autrement. Demain. « Non » renchérit-il avec aplomb « Ça attendra notre retour de vacances ». Rien ne pressé. En attendant, il leur suffirait seulement de continuer à passer sous silence les sujets fondamentaux, pour profiter uniquement de ces quelques jours hors du temps. Ils n’étaient plus à un non-dit de plus. Ils s’accumulaient peu à peu sous le tapis, et la raison semblait lui apparaître en rentrant au chalet. Le problème, c’était lui. Ses réactions parfois arides. Comme tout le reste, Edward décida de passer cela sous silence un jour de plus pour se focaliser sur l’instant présent, et le baiser que lui donna Angie juste avant de se préoccuper du feu de bois « Tu m’éteins ? » demanda-t-il faussement perplexe, avant d’émettre un petit rire et de la libérer de son étreinte.

Se tenant droit de l’autre côté du feu de bois, ses deux mains enfoncés dans les poches de son jean, Edward n’avait plus d’yeux que pour la femme qui dansait de l’autre côté, fêtant joyeusement sa victoire. Ils avaient dorénavant un feu pour la soirée. Il ne la laissa pas profiter davantage de son enthousiasme, se hâtant jusqu’à elle pour l’embrasser avec sentiments, lui transmettant ainsi tout l’amour qu’il pouvait éprouver pour elle. Soudainement, toutes ces préoccupations lui semblaient futiles. Il l’aimait. Elle l’aimait. Cela devrait suffire, non ?! Il mit un terme à leur baiser et prit parole, la faisant taire par son index qu’elle embrassa et qui le fit sourire tout en poursuivant son long laïus. Lorsqu’il eut terminé, elle les conduisit à proximité du feu, prenant place dans l’herbe fraiche et verdoyante, leurs mains toujours liées l’une à l’autre. Une fois, Angelica lui prouva qu’elle était capable de percevoir la vérité derrière sa façade impassible. Oui, il avait été blessé et il avait également douté. Instinctivement, le politicien laissa son pouce caresser le dos de sa main sans pour autant détourner le regard de ses prunelles émeraudes.

Emmuré dans son habituel mutisme, Edward sentit toutefois sa mâchoire se serrer et son regard s’obscurcir au moment où elle évoqua l’opinion publique. Une profiteuse, ou pire encore, une escorte girl. « Je ne laisserais jamais ça se produire Angie » déclara-t-il d’une voix plus profonde qu’à son accoutumé. Pourtant, une part de lui avait conscience que ça se produirait tôt ou tard… D’un lent hochement de tête, le politicien acquiesça sans mot dire, une fois encore, jusqu’à laisser un sourire étirer lentement ses lèvres « Je pensais t’avoir rassasié pour la journée » répliqua-t-il, avant d’enjoindre Angie à s’asseoir dans l’herbe fraiche et verdoyante, et se plaça derrière elle, ses jambes relevées de chaque côtés de la silhouette de la jeune femme, ses mains toujours liées l’une à l’autre « Je détiens une fortune qui se chiffre en million. Il vient en partie de ma famille, et l’autre de mes placements et de mon club, ainsi que de mon travail » amorça-t-il avec douceur « Cela ne signifie pas pour autant que je vais te l’imposer inéluctablement. Tu n’es pas une profiteuse, et encore moins une escorte-girl… Je t’interdis de prononcer de nouveau ces mots » renchérit-il en prononçant les derniers mots avec une certaine froideur « De toute manière, aucune femme ne serait assez folle pour rester avec moi pour seulement l’argent. Il n’y a qu’une femme amoureuse pour en être capable » et émit un petit rire tout en venant blottir sa tête contre la sienne, observant le feu crépiter devant eux « Je sais qui tu es Angie. Tu es une femme libre et indépendante, qui n’a jamais eu besoin d’un homme pour subvenir à ses besoins. Quand je t’ai proposé de créer un chez nous tout à l’heure, je savais que tu voudrais partager les charges et je ne m’y opposerais pas. C’est ce qui fera de cet endroit, ton chez toi aussi ». Il resta silencieux quelque seconde et reprit « Je voulais seulement un endroit où nos deux noms seraient sur le bail ou l’acte de propriété, qu’on aurait aménager à notre image ».


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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La conversation devrait attendre… Angie n’était pas pleinement convaincue que ça serait le cas. Parce que cela préoccupait Edward et faisait planer une sorte d’ombre sur leur weekend. Le sujet fit son grand retour juste après la petite victoire de la jolie rousse. Ils étaient parvenus à allumer un feu sans aucune aide. Même pas de google ! Elle écouta avec attention ce qu’Edward avait à lui dire. Dans un autre moment, elle n’aurait sans doute pas seulement embrassé son doigt… mais ce n’était pas le moment de penser sexe. La conversation était sérieuse. Alors elle entraina Edward pour s’installer dans l’herbe, sans quitter sa main. C’était son tour de parler. Et elle mit des mots sur ce qui adviendrait certainement un jour, si quelqu’un apprenait qu’il y avait eut un contrat rémunéré entre eux. « -je sais mon amour… » bien sur qu’elle savait qu’il ferait tout pour la protéger. Il avait fait le choix de ne pas montrer au grand jour leur relation pour ça. Pour éviter que sa réputation n’ait des répercutions sur elle. Alors oui, elle savait qu’il ne laisserait pas fuiter cet information. Mais même sans cela, bien des gens la verrait ainsi. « -peut-être pas… » s’amusa Angie qui apprécia qu’il ose plaisanter malgré le ton de la conversation.

Angie prit place entre les jambes d’Edward, face au feu qui crépitait gentiment. Une fortune en million. Cela faisait presque tourner la tête… « -la prochaine fois qu’on les entendra, ils ne sortiront pas de ma bouche… » sous entendit Angie. Quelqu’un d’autre, certainement de mal attentionné, les prononcerait à leur place. Lorsqu’il revint sur cette idée d’avoir un chez eux, Angie resta muette sous la surprise. Elle s’était imaginée qu’il n’accepterait pas qu’elle paie… elle s’était visiblement trompée. « -tu parles au passé… » souligna la jeune femme. Elle se tourna pour le regarder. « -je pensais que tu allais t’opposer au fait que je paie moi aussi ma part. Je ne voulais pas avoir cette conversation parce que je ne voulais pas de prise de tête inutile et stérile ce weekend. » elle lui adressa un sourire doux : « -mais puisque je me suis trompée, alors la conversation et le projet prends un tout autre sens. » elle sourit un peu plus encore : « -j’aime ton idée de maison dans le New Jersey. J’aime l’idée de la piscine et du jardin. J’aime l’idée de vivre avec toi dans un endroit qui sera réellement à nous. » clairement c’était cette histoire d’argent qui l’avait bloqué. « -mais s’il te plait, ne te lance pas tête baissé dans les recherches. On va prendre le temps de dresser une liste de ce que l’on souhaite. Nous ne sommes pas à la rue et j’aime vivre chez toi aussi. » finalement, la conversation avait eu lieu et elle était sans nul doute bénéfique pour l’un comme pour l’autre.

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