Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Mer 17 Jan - 21:59
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Un grognement de lassitude retentit lorsque la “louvemoiselle” bondit avant de filer à toute vitesse. “C’est sa première nuit, il lui faut du sang…”
Je sais…
Alors, Il se met en chasse. Il la poursuit tout en guettant une proie éventuelle. L’horreur me gagne lorsque je comprends, comme je le craignais, qu’elle file droit vers le village. Enfin, droit est une façon de parler, car elle utilise une trajectoire plutôt aléatoire. Pourtant, il apparait rapidement qu’elle agit de manière un peu mécanique, avec un certain rythme. Ne m’embarrassant guère de cela, filant en ligne droite, je l’aperçois rapidement, plus loin devant.
Un premier bond pour l’attraper, mais elle esquive habilement. Je manque de me prendre un arbre la seconde fois et en percute carrément un à la troisième, ce qui me fait gronder. Bien, puisque nous en sommes là… Allant chercher dans mes tripes, je pousse un hurlement guttural qui résonne loin dans la vallée. Au moins, ainsi, les villageois seront en alerte. Je n’aime pas cela, mais cela poussera peut-être certains chasseurs à notre rencontre.
Ce hurlement, d’habitude, fige complètement les êtres vivants qui l’entendent. Proies, humains, une bonne partie des être de la nuit également. Naturellement, certains humains, comme les chasseurs, sont moins sensibles et, je me doute qu’elle s’en fout royalement. Après, il existe toujours une chance infime pour que cela réveil son esprit de meute qui, même si nous l’étouffons par habitude, existe bel et bien. Il faut plus le considérer comme un cri de rassemblement que comme une réelle expression de clan cependant.
Une odeur m’attire alors et je couvre la distance jusqu’à trouver le terrier que je cherche. J’en extrait un lièvre tétanisé avant de reprendre ma course pour la rejoindre au plus vite. Avant le village, ce serait idéal.
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Arthécate
Mer 17 Jan - 22:40
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
En l'entendant hurler derrière elle, l'Autre éclate joyeusement de rire. Tout cela l'amuse au plus haut point… Tout n'est qu'un jeu pour elle. Je ne sais vraiment pas ce qu'elle est… Je peine à croire qu'il puisse réellement s'agir d'une louve. J'ai l'impression de me trouver en présence d'un chat… Elle est joueuse, oui… Mais surtout très cruelle. Les images qu'elle m'envoient ne sont en rien réjouissantes. Je vois beaucoup de sang… J'entends des cris de douleur et je peux ressentir le sordide plaisir que son imaginaire lui procure.
Je ne cesse pas de me débattre, toujours en vain. Qu'importe mes efforts, elle ne remarque rien en dehors de quelques chatouilles qui l'agacent par moment.
Elle touche enfin au but et son impatience ne fait que croître… Le village est en vue… Mais…
"Bordel, non… pas ça."
– Lïs, que se passe-t-il ? lui demande mon père, le regard … perplexe.
Nul doute que la couleur de mes yeux ne lui a pas échappé, pas plus que la longueur de mes griffes ou de mes canines. Il sait que quelque chose ne va pas, mais… Je suis sa fille et cela fait deux jours qu'il ne m'a pas vu.
– C'est Roland ! s'écrie-t-elle en jouant l'inquiétude. Il me poursuit et … Je crois qu'il veut me tuer !
Elle a rangé ses crocs et ses griffes, seuls ses yeux peuvent encore la trahir. Le lycan n'est plus très loin derrière elle et… Il est sacrément en rogne…
– Tes armes ? –Je lui ai planté une dague dans la cuisse, mais ça n'a servi à rien… Il la jeté et je me suis enfuie… Ça doit être à cause de la Lune… – Rentre à l'auberge… On s'en occupe.
Elle sourit, satisfaite… Ils viennent de lui offrir une ouverture… Et elle compte bien en profiter.
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Edward
Jeu 18 Jan - 0:25
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Nooooooon ! Hurlais-je, ce qui se traduisit par un rugissement étranglé sur la fin.
Pierre venait de laisser entrer le loup dans la bergerie alors même que ce loup était assoiffé. Comment n’a-t’il pas vu ses yeux ? Ses griffes ? Ses dents ? Comment… Bordel, c’est sa fille ! Même s’il a vu tout cela, cela reste sa fille, alors il la protègera. Par amour, il prenait le risque de livrer l’auberge aux griffes sanguinaires de sa fille… Quelle histoire !
Je fonce alors droit sur le père pour changer de direction au dernier moment, bondissant dans le chemin latéral au bâtiment. En un saut, je me retrouve au premier étage, qui, contrairement au rez-de-chaussée, est en bois et non en pierre. Je défonce une fenêtre pour me ruer dans une chambre, passant devant le vieil homme que j’ai sauvé deux jours plus tôt. Il semble hésiter un instant sur la nécessité ou la pertinence de hurler, décidant finalement de donner de la voix.
J’écrase la porte avant de m’élancer dans les escaliers, filant une baffe à Léo qui sortait d’une chambre, l’envoyant rouler au pied du lit.
J’ai du mal à bouger dans le couloir un peu étroit par rapport à ma masse. Pourtant, je ne lâche pas, je vais aussi vite que possible pour atteindre le palier. Dans la grande salle, il y a la femme de l’aubergiste et un enfant. Je vois bien qu’ils ne sont pas seuls et que d’autres personnes peuplent l’endroit, mais je me focalise sur cette femme et cet enfant. Les hurlements de terreur s’élèvent de partout tandis que je repère Alaïs, du moins la louve sous les traits d’Alaïs, visiblement satisfaite de sa situation.
Je dégringole les marches avec fracas avant de m’interposer entre mon amie et ce que mon loup considère comme une proie facile. Je tends une patte devant la femme et le petit pour bien marquer mon interposition avant de lancer le lièvre à la louve. Toute mon attention étant focalisée sur la jeune femme, je remarque à peine la piqure à mon flanc.
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Arthécate
Ven 19 Jan - 14:16
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Une fois dans l'auberge, Elle ne se précipite pas à la recherche d'une proie. Au contraire, je la trouve extrêmement calme… Patiente … Comme si elle attendait quelque chose.
Je suis assailli par des dizaines de parfums, tous différents. Mais ils ne ressemblent en rien aux odeurs auxquelles je suis d'ordinaire habituée.
Alors elle commence à passer de table en table, humant le parfum de chaque humain présent… Je trouve cela dégoûtant. D'autant plus que, de nouveau, elle se met à rouler des hanches comme si elle cherchait une proie à mettre dans son lit plutôt qu'un repas … Et cela fonctionne assez bien, un jeune homme se lève en souriant… Bon sang … C'est écoeurant…
Lorsqu'il fait mine de la rejoindre, tout est interrompu par un grand fracas qui provient de l'étage. Quelques cris se font entendre, ces derniers se mêlant aux grognements du lycan. Pourtant, cela ne semble pas la perturber plus que ça, au contraire… Elle sourit.
Puis quand il gagne la grande salle, un lièvre bien vivant dans la patte, je suis presque sûre qu'elle éclate de rire… Enfin, presque… C'est surtout lorsque le lycan lui balance le lièvre que son hilarité se manifeste… À l'évidence, ce dernier ne l'intéresse en aucune manière… Il peut d'ailleurs gambader à sa guise dans la pièce sans que personne ne cherche à s'en saisir.
– Voyons… Mais pour qui me prends-tu ? souffle-t-elle. Tu crois vraiment que ce genre de bestiole m'intéresse… Je suis pourtant issue de ton sang. Tu devrais savoir ce qui a de la valeur à mes yeux… Papa, lui lance-t-elle avant de fondre dans un étrange fou rire.
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Edward
Ven 19 Jan - 22:28
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Elle rie… Je m’étais attendu à ce qu’elle l’attrape, éventuellement qu’elle me le relance, mais absolument pas qu’elle l’ignore, au point de le laisser gambader librement, bien qu’un peu aléatoirement, signe qu’il était tout de même un brin sonné.
Toujours est-il qu’elle rie de bon cœur et ce n’est pas la seule chose qui me perturbe. Un long et désagréable frisson me longe la colonne vertébrale alors qu’elle me corrige sur ce qu’il lui plairait de consommer, allant jusqu’à m’appeler “Papa”... Ce mot me fait frémir de colère et de dégout. Elle, elle part dans un fou rire complètement décalé de la situation tandis que je sens une étrange boule se former dans mon ventre.
Je peux sentir qu’Il plante sur elle un regard sombre et profond, j’imagine une lueur brillant furtivement tandis que chaque fibre de mon corps se comprime. Tous mes sens sont en alerte, pleinement déployés alors que quelque chose gronde en moi.
Il me faut une petite seconde pour comprendre que ce n’est pas moi que tout cela s’active, mais bel et bien en lui. Ce sont ses propres émotions qui, tellement puissantes, viennent à m’envahir également. Je tourne la tête vers mon flanc blessé pour constater qu’un client, prit d’un coup courage fou, m’a planté un tisonnier, décidément, au-dessus de la hanche. Le morceau de métal est alors arraché avant qu’Il ne fasse un geste totalement humain. Regardant l’homme, livide, droit dans les yeux, le loup fait simplement “non” de la tête tandis que cette boule n’en finit de grossir.
Mes yeux reviennent sur la semi-louve qui n’en finit pas de rire et, Il s’ébroue, le pelage de la nuque se dressant. Je recule d’un pas, la patte se trouvant devant la femme et l’enfant vient les inciter à reculer de même. Le rire commence à se tarir pour cesser alors que j’emprisonne son regard de mes pupilles.
Nul doute que les perles vermeilles qui toisent maintenant la jeune louve indisciplinée ont quelque chose de surprenantes, peut-être bien même pour elle. Le temps parait provisoirement suspendu alors qu’un silence pesant résonne dans l’auberge. Alors, un frisson gigantesque me saisi moi, pas lui, ce qui ne m’empêche pas de le ressentir. J’aurais eu un verre en main, il aurait fini au sol tant ce frisson est puissant, glaçant.
Soudain, la boule envahie tout le loup en une déflagration inouïe.
Jamais, au grand jamais, pas même lorsque Alaric est tombé et que je l’ai cru perdu, non, jamais Il n’a poussé un tel rugissement. Encore, rugissement ne parait trop faible. La puissance et la durée de cet éclat de voix pousse de nombreux humains à se couvrir les oreilles alors que je sens mes organes vibrer d’une colère outrageusement violente. Dressé de toute mon imposante stature, les vitres de l’établissement tremblent alors que le cœur du lièvre lâche brutalement.
Toutes les oreilles bourdonnent encore après cela alors qu’Il n’a pas lâché le regard d’Alaïs. Le message du loup à la louve est clair et sans appel. Elle n’a qu’un seul choix, se ranger à son autorité, car il obtiendra sa reddition. Le plus tôt étant le mieux, ce que ces pupilles rouge sang ne peuvent que confirmer. Elle peut choisir de continuer de jouer avec lui, mais elle finira par perdre. Aucun doute n’est permis là-dessus.
“Désolé, mais je n’aurais aucun scrupule à lui faire mal !” Me dit-il sourdement. Moi-même, je n’ai aucun doute là-dessus, heureux de ne pas me voir dans un miroir en cet instant. Je regrette de ne pas pouvoir ficeler mon amie afin de la rendre inoffensive.
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Arthécate
Sam 20 Jan - 9:33
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je commence à me dire que malgré ses belles intervention pour m'empêcher de me tuer, l'Autre est tout de même un brin suicidaire. Ne voit-elle pas la lueur rougeâtre briller dans les yeux du lycan ? Cette même lueur que j'ai pu apercevoir une fois, lorsque le vampire s'en était pris à Alaric. À l'évidence, il ne plaisante pas…
Et pourtant, cette idiote l'observe en souriant… Pourquoi joue-t-elle à le provoquer ainsi ? Est-ce seulement un jeu pour elle ? Une manière de le défier ? De tester ses limites ? Non, vraiment… Je suis bien incapable de la comprendre. Et pourtant, malgré mon envie de mourir toujours persistante, moi , j'ai peur.
Le loup hurle et elle… Bordel, son sourire s'étire un peu plus.
– Quoi, c'est tout ? raille-t-elle. Tu serais donc capable de la faire souffrir… de la tuer peut-être ? J'aimerais vraiment voir ça…
"Serais-tu stupide ?" Je lui demande… "Non, je ne le suis pas." "Alors, à quoi tu joues ?" "Quoi, n'est-ce pas évident ? Je veux tuer l'humain en lui et laisser le lycan prendre le dessus… Et s'il nous tue, alors j'aurais gagné." "D'accord, mais tu seras morte toi aussi." "Seulement en partie. Je ne suis pas complète et lui ne l'est plus."
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Edward
Sam 20 Jan - 19:03
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Il est parfois des esprits que l’on ne peut pas cerner. Dans le cas présent, ni Lui, ni moi n’arrivons à comprendre le schéma mental de la semi-louve. Très concrètement, après son hurlement tonitruant, je crois bien que même moi, j’aurais déguerpis, si je l’avais pu. Mais elle, non, elle, elle sourit comme si le loup venait de raconter une farce sympathique. Aussi, lorsqu’elle reprend ses provocations, Il fulmine.
Je lui partage cependant une idée, osée, mais qui pourrait fonctionner. Alors, mâlin, il détourne la tête, un coup à gauche, un coup à droite, observe brièvement le tisonnier comme s’il réfléchissait à une option. Durant ce balai oculaire, il croisa le regard d’un Pierre resté en retrait. L’homme n’était pas tétanisé, mais l’inquiétude et l’incompréhension se lisait sur ses traits. Pourtant, une lueur infime semblait s’allumer dans ses pupilles en croissant les yeux rouges du lycan.
Le regard se reportait alors sur le tisonnier pour revenir définitivement sur la fille. D’un coup de patte rageur, Il envoya une table voler avant de s’élancer sur la “peste sans poils”. Elle voulait le voir en action ? Voir s’il était capable de la faire souffrir ? Oh que oui, il l’était. Il était même capable de mieux.
“Tu es sûr qu’Alaïs ne souffrira pas trop ?” Demandais-je au loup. “Elle aura très mal, mais ce sera un supplice pour l’autre…” Affirmait-il alors qu’il atterrissait devant elle avec fracas. Alors, sans perdre un instant, Il saisissait l’un des bras de la semi-lycan, plantant son regard de sang dans les pupilles jaunes adverses. De son autre patte, Il lui saisissait la mâchoire, emprisonnant les mandibules inférieures entre ses doigts pour venir presser juste derrière l’ose, écrasant les glandes mandibulaires de la louve. D’après lui, ces glandes étaient, majoritairement connectées au système nerveux canin. De fait, la louve ressentirait une douleur quatre fois plus vive que l’humaine. Alors, il pressait tout en grondant, sans la lâcher de son regard de braise, la soulevant du sol pour que la gravité exerce encore plus de pression.
Quand bien même cela ne fonctionnait pas, au moins était-elle focalisée sur Lui. Profitant de la situation, Pierre, Louis et Léo déboulèrent pour enrouler une corde autour de leur sœur. Le lycan pouvait être fier de lui, il avait réussi à faire comprendre aux chasseurs où se situait le véritable danger pour tous ces gens. Ainsi, profitant de la diversion, ils purent entraver leur parente, chose que je souhaitais faire mais que je ne pouvais réaliser, faute d’habileté et de corde. Au moins, la louve savait maintenant que je savais comment la faire souffrir Elle tout en épargnant au mieux la jeune femme. Pire encore, elle avait à présent la certitude que je n’hésiterai pas. Cela ouvrait indéniablement un certain nombre de possibilités, comme celle, par exemple, de la garder attachée jusqu’à l’arrivée du soleil.
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Sam 20 Jan - 21:49
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je suis totalement incapable de comprendre cette chose. Son raisonnement n'a rien de logique. Tout semble décousu dans son esprit… Est-ce parce qu'il s'agit de sa toute première… Sortie ? J'en sais rien… Mais honnêtement, ça commence à me foutre la trouille. Le lycan en face ne plaisante pas du tout… Et si l'Autre n'éprouve aucune crainte, on peut dire que pour moi c'est tout l'inverse… Bon sang, je n'ai pas la moindre envie de me retrouver entre les pattes d'un loup en colère !
Et pourtant… Le lycan me soulève comme un rien, me saisissant par un bras… Je me sens atrocement petite, minuscule, misérable… Mais pas elle. Elle, elle continue de sourire… Enfin, jusqu'à ce que le loup ne vienne écraser sa mâchoire… Elle hurle, moi aussi… J'ai l'impression qu'il est en train de broyer mon esprit. Je ne me rends même pas compte de ce qu'il se passe autour de moi… Je suis perdue, noyée sur cette douleur qui déferle et m'emporte… Je crois qu'elle ferme les yeux, je ne vois plus rien… Je l'entends gronder, grogner… Puis la lumière revient et…
Je suis attachée ? Ils m'ont vraiment attachée ??
C'est à mon tour d'éclater de rire tandis qu'elle vocifère quelques insultes à l'encontre du lycan. Elle souffre toujours, moi je me sens très engourdie… Mais au moins, je suis soulagée de ne plus voir mon corps faire n'importe quoi. J'espère qu'ils ne me relâcheront pas avant l'aube…
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Sam 20 Jan - 22:49
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Elle hurle encore quelques insultes avant que Pierre ne la bâillonne. Je l’observe avoir ce geste et je ressens un grand pincement au cœur. Être obligé d’attacher et de fermer la bouche à sa propre fille sous le regard d’un lycan… Pour ce chasseur, père de chasseurs, l’épreuve est visiblement terrible. Ayant repris leur couleur dorée, Il pose ses yeux sur cet homme chamboulé tandis qu’un léger grondement respiratoire s’échappe de sa gueule.
Un coup d’œil à la jeune femme, un autre à son père. Alors, une fois de plus, Il se montre surprenant en bousculant la tête de l’homme de son énorme crâne dans un geste, certes brusque, mais plein de tendresse et de compassion.
C’est… C’est de ta faute tout ça ! Marmonne l’homme qui refuse de laisser à ses yeux le droit de briller. Alors, Il baisse la tête tandis que j’ai envie de lui dire à quel point je suis désolé. La grande majorité des gens on fichue le camp depuis un moment déjà et, le loup essaye tant bien que mal de communiquer. Du fait de la Lune de cette nuit, il m’est impossible de reprendre apparence humaine, c’est donc lui qui à le contrôle. Aussi, pour tenter d’expliquer notre geste envers sa fille, Il vient appuyer légèrement d’une griffe sur le ventre de la jeune femme en regardant son père, sous les yeux des frères.
Tout est ta faute ! Tu n’es peut-être pas mauvais, mais tu es d’une stupidité sans limites ! Gronde Pierre alors que mes larges épaules s’affaissent.
C’est ici que tu as montré ? Demande Louis qui a contourné sa sœur ficelée. Il répond d’un grondement et d’un hochement de tête affirmatif avant de m’éloigner doucement pour leur laisser de l’intimité, autant que faire se peut.
C’est… C’est le foie… Une plaie aussi large…à cet endroit… Le foie a forcément été touché… Bredouille une voix peu assurée. Un regard en sa direction m’apprend qu’il s’agit du vieil homme que j’ai sauvé dans la montagne. Je me retourne pour voir Louis, perplexe devant sa sœur, observant l’endroit que j’avais indiqué après avoir soulevé ses habits. Si mon sang sait guérir, il ne fait pas disparaitre la totalité des traces et des cicatrices.
Je… Je ne sais pas qui l’a soigné, mais une blessure au foie, c’est la mort dans les deux ou trois jours, dans le meilleur des cas… Affirme-t-il avant de s’asseoir, attendant Dieu seul sait quoi. Léo, resté en retrait, vient alors attraper deux chopines pour les remplir de bière avant d’en tendre une au vieillard.
Peux-t-on mourir d’une fracture de la mâchoire ? Demande-t-il alors. L’autre hésite, goûte le breuvage.
C’est possible, oui. Si des fragments d’os se perdent dans les chairs et cisaillent des veines, vous pouvez perdre connaissance pendant que vous vous videz dans vos poumons. Vous mourrez alors d’hémorragie ou de noyade.
Le frère boit une longue gorgée avant de me pointer du doigt. Alors ce grand couillon est un champion du sauvetage in-extrémis… C’est lui qui vous a tiré du ravin…
Oh ! Dit sobrement le vieil homme. Euh ! Et bien, merci ! Conclu-t-il avant de me tendre une main que je regarde. Avisant ma patte pleine de griffes, il opte finalement pour un hochement de tête.
Le foie… C’est vrai, maintenant, je me souviens de cette puanteur. Ainsi donc, ce que j’avais pris pour une blessure moyenne était en réalité bien plus grave. Pierre semblait perdu, probablement prenait-il conscience que sa fille pourrait ne plus être depuis un long moment. Se posait cependant toujours la question de mon choix de soin et, surtout, de ses conséquences.
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Dim 21 Jan - 7:37
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Tu aurais dû la laisser mourir, finit par lâcher mon père,sans même oser me regarder.
Je suis d'accord avec lui. Dans notre métier, les blessures sont inévitables… Certaines sont peut-être mortelles, mais c'est ainsi. Les chasseurs ne font pas de vieux os. Je sais que cela peut être horrible à comprendre pour notre entourage et c'est d'ailleurs pour cela que la plupart d'entre nous décide de rester célibataire. Pierre est une exception, sans doute parce que ma mère était elle-même fille de chasseur… Elle comprenait tout ça, elle l'acceptait…Et j'estime qu'en tant qu'ami, Roland aurait dû le comprendre lui aussi.
C'est peut-être plus compliqué à admettre quand on a le pouvoir de sauver une vie, mais ce n'est pas toujours une bonne chose à faire… J'en suis la preuve vivante et je sais que c'est tout ce que mon père est capable de voir lui aussi… Je suis en vie, mais à quel prix ?
– Peux-tu nous expliquer ce qu'il s'est passé ? Pourquoi est-elle ainsi ?
Oui, ça… C'est une bonne question. J'aimerai beaucoup connaître la réponse. Seulement, pour l'heure, Roland le lycan est bien incapable d'alligner deux mots alors…
– Est-ce qu'elle peut nous entendre ? demande Léo, visiblement très inquiet. Il tient sa dague à la main, peut-être pourrais-je compter sur lui… Je suis sûr qu'elle nous demanderait de la tuer si elle le pouvait. – Très probablement oui… Papa ? – Attendons le lever du jour, qu'elle reprenne ses esprits… Nous ferons alors ce qu'elle nous demande.
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Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18