Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Dim 14 Jan - 21:48
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
L’étonnement et l’incompréhension que je vois sur son visage me déchire le cœur alors que je constate la même chose qu’elle. Elle se décompose sous mes yeux avant qu’un excès de rage ne lui fasse briser le miroir à s’en faire saigner les mains. Elle enchaine alors les questions d’une voix forte, étrange mélange entre rage et effroi. Évidemment, à la première question, je n’ai pas encore de certitude. Le doute sera cependant vite levé. Pour la seconde, il va être compliqué de lui expliquer comment une chose que je pensais impossible à pu se produire. Seule la dernière m’offre une possibilité d’avoir une réponse positive.
As-tu affronté un lycan depuis que l’on s’est séparé ? Sinon, alors oui, je suis responsable… Avouais-je en baissant la tête. Ton frère ne craint rien, ça, c'est une certitude ! Il y a huit ans, j’ai sauvé la mère d’Alaric de la même façon que Léo. S’il avait dû se produire quelque chose, cela aurait eu lieu et je l’aurais forcément remarqué. Tentais-je de la rassurer.
Venait alors la partie la plus délicate. “Comment avais-je pu ?” Comment lui faire accepter que je n’avais jamais voulu cela, que j’étais persuadé que c’était impossible. Pourquoi elle et pas les autr…
Je n’ai jamais voulu ça Alaïs, jamais ! J’aurais préféré crever que de t’infliger ça ! Tu es mon amie, comment aurais-je pu souhaiter ça pour toi ? Je… Je ne suis pas comme ça, je ne l’ai jamais été ! J’étais persuadé que c’était impossible, j’en étais convaincu. J’ai soigné plein de gens avec mon sang, des gens qui ne se sont jamais changés ! Répondis-je alors d’une voix qui se haussait au fur et à mesure que mes paroles s’élevaient. En parallèle, je devais contenir une rage inouïe que je ressentais envers moi-même, un dégout profond, viscérale. Soudain, je compris. Le “comment” devenait limpide
J’ai vu à quel point la méthode pour soigner Léo te dégoûtait… Alors, je ne t’ai pas fait boire mon sang pour te soigner… Je l’ai versé directement sur tes plaies. Je pensais que, s’il n’y avait pas d’effet en le buvant, cela serait pareil ainsi…
J’avais envie de détruire la cabane, de casser la montagne tellement je me détestais. J’en venais à me haïr moi-même, à vouloir me bouffer tout seul…
Je ne voulais pas ça… Je voulais juste t’aider… Faire quelque chose pour toi… Mais… Je suis tellement désolé, je…
Je ne sais plus que dire. Comment demander pardon pour CA ?
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Lun 15 Jan - 8:14
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Je n'ai pas croisé d'autres lycan, je gronde en m'efforçant de contenir la haine qui menace de se déverser comme un torrent.
C'est lui le responsable de tout ça… C'est à cause de lui que je suis en train de me transformer en monstre… Et ce n'est pas là une chose que je peux seulement laisser faire. Je ne peux pas accepter ça… Je suis une chasseresse après tout.
Je suis si éprouvée, que je ne trouve aucun réconfort dans l'assurance de savoir que mon frère ne risque pas le même sort. Ma vie est fichue, je ne le sais que trop bien… Et c'est à cause de lui… Parce qu'il a mêlé son sang au mien simplement pour soigner quelques plaies ridicules qui auraient guéries sans son aide… Son sang…
– De quel droit, bordel !?
Je serre les poings ensanglantés pour me retenir… Je rêve de me jeter sur lui et de lui planter ces morceaux de verre dans la gorge.
– Tu veux donc dire que ma vie est totalement foutue pour quelques plaies ridicules, c'est ça ? Merci du cadeau…
Combien de temps me reste-t-il avant que je ne me transforme en créature de cauchemar ? Ai-je au moins la possibilité de dire adieu à ma famille avant… Avant que je n'en finisse avec toute cette histoire. Peut-être aurais-je pu lui pardonner si je m'étais trouvée à l'agonie… Non, même pas. Je préférerais être morte que de subir ça… Jamais je ne pourrais lui pardonner cet acte… Jamais.
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Edward
Lun 15 Jan - 9:51
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Elle ne peut pas le voir, elle ne peut pas le sentir, car elle est aveuglée par la haine qu’elle a pour moi, mais je suis complètement dévasté par cette histoire. Qu’on se comprenne bien, je ne lui reproche absolument pas cette colère qu’elle a à mon encontre. J’ai fait une chose terrible et il a fallu que je le lui fasse à elle.
Je ne voulais pas… Et je ne sais pas comment le lui faire comprendre. En cet instant, elle refuse toutes explications et toutes excuses, ce qui est compréhensible. Je sais exactement ce qui l’attend et à sa place, j’en voudrais tout autant à la personne ayant détruit ma vie.
Si l’on reste purement pragmatique, la seule que je puisse faire c’est être à ses côtés pour l’assister dans sa transformation. C’est une chose que je n’ai pas eu, j’étais seul pour comprendre ce qu’il m’arrivait. Évidemment, c’est loin d’être une bonne chose, il aurait été bien mieux de ne pas en arriver là.
Que pouvais-je dire ? Je ne pouvais plus rien y faire. J’avais ravagé l’existence de celle qui jadis était ma plus précieuse amie. J’avais détruit la vie de la dernière personne la plus importante pour moi sur terre.
Je… J’aurais imaginé un seul instant qu’il y avait le moindre risque, je n’aurais jamais fait cela Alaïs ! Même si tu avais été à l’article de la mort, je n’aurais pas fait cela ! J’aurais fait comme pour Léo, car c’est plus efficace. Tu peux me haïr, je le mérite, mais je t’en prie, crois-moi lorsque je te dis que jamais, je n’aurais voulu t’infliger cela ! Même si tu avais été celle qui a tué ma famille, je n’aurais pas souhaité t’infliger ça ! Lançais-je alors, désespéré.
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Lun 15 Jan - 12:59
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Ça suffit… je gronde. Ferme-la…
Je dois lutter contre ce besoin étrange de le faire souffrir. Je lui en veux, c'est un fait indéniable… Mais je ne me pensais certainement pas capable d'éprouver une telle rancune… Une haine pareille. En tout cas, pas envers lui.
– Je… Je veux que ça s'arrête.
Mon corps tout entier se met alors à trembler. Cela devient de plus en plus difficile pour moi de me contenir.
– Tu l'as fait, alors répare ça… je grogne en me rapprochant. Je ne veux pas devenir… Comme ça…
Je récupère la dague qui se trouve à ma ceinture et la lui plaque contre le torse. Je m'attarde quelques instants, ma main posée sur la lame… Je lutte contre l'envie de la lui planter dans le cœur, ou bien la gorge…
– Arrête ça…
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Edward
Lun 15 Jan - 13:51
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Naturellement, mes explications et mes excuses ne lui conviennent pas. A qui pourraient-elles convenir cela dit ? Elle gronde et m’ordonne de la fermer avant de bafouiller le souhait que cela s’arrête. Je sais ce qu’elle ressent, ce sentiment de perdre le contrôle de soi-même avec la crainte de se perdre en chemin. C’est un sentiment affreux.
Je reste muet et immobile alors qu’elle s’approche, me demandant de réparer ce que j’ai fait, refusant de devenir “comme ça”. Je frissonne lorsqu’elle prononce ce “comme ça”. J’y sens une telle haine que je sais que, même sans cela, même sans cette terrible erreur de ma part, elle n’aurait plus jamais pu me considérer comme l’ami que j’avais été. Alors, elle vient coller sa dague contre mon torse, me disant de faire cesser tout ça.
L’espace d’un instant, je crois qu’elle me menace, projetant de me tuer si je n’inverse pas le processus. Finalement, je comprends ce qu’elle me demande et je fais un pas en arrière, laissant la dague tomber au sol, me retrouvant bloqué contre la porte.
Je… Non ! Alaïs, non ! Bredouillais-je.
C’est viscérale, ni moi ni lui ne sommes capable de lui faire du mal. Alors la tuer… Même si c’est elle qui le demande, c’est impossible. Même le suicide est compliqué pour un lycan, car l’instinct du loup nous empêche systématiquement de faire ce qui peut nuire à notre santé. Et à deux jours de la pleine lune, la louve est déjà bien en elle, c’est certain.
Je ne peux pas faire ça !
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Lun 15 Jan - 15:57
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Tu ne peux pas ? je répète, d'une voix étrangement neutre… Tu te fiches de moi, c'est ça ?
Ce qui a pris naissance en moi s'éveille lentement, je peux la sentir se mouvoir sous ma peau. Elle gronde, s'agite de plus en plus mais se retrouve incapable de plus. Ma colère augmente encore d'un cran et la chaleur devient presque étouffante. Je bous intérieurement et je suis prise de la furieuse envie de tout détruire… Mais je prends toujours sur moi, je me contiens malgré la douleur qui se fait de plus en plus insistante.
– Tu dois réparer ce que tu as fait, Roland, je grogne, les mâchoires si serrées que l'on peut entendre mes dents grincer. Tu ne veux pas m'aider ?
Et puis… Tant pis. Je ramasse promptement la lame qui repose sur le sol et me tranche aussitôt les veines qui se trouvent sur mon poignet gauche… Enfin… J'ai beau me voir commettre cet acte, j'ai beau en ressentir la douleur… Et pourtant, rien ne se passe. Ma lame reste suspendue juste au-dessus de mon bras… Qu'importe ce qui se trouve en moi, elle ne me laissera pas faire… Elle a beaucoup trop besoin de me garder en vie, ce foutus parasite…
– Fais chier ! hurlé-je en jetant la dague au sol. Toi… lui lancé-je en le pointant du doigt. Je te déteste… Je maudis le jour où les dieux t'ont placé sur ma route…
Et je me précipite dehors, courant aussi vite que possible pour m'éloigner de lui… De cette cabane et de cette foutue malédiction. Je cours en direction de la montagne, du sommet… Avec la ferme intention de m'y jeter. Je ne peux pas vivre avec ça en moi… C'est hors de question.
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Edward
Lun 15 Jan - 16:22
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Non ! Je ne peux pas te faire de mal Al’ ! JAMAIS ! Grondais-je plus fort que je ne l’aurais souhaité. Ma propre rage commençait à m’étouffer. Je la vois, tendu comme la corde d’un arc, sur le point de lâcher alors que ses dents crissent lorsqu’elle me donne l’injonction de réparer mon erreur avant de siffler que je ne veux pas l’aider. Pourtant, rien n’est plus éloigné de la vérité.
Alors, j’assiste, médusé, à sa tentative de se tailler les veines. Le geste est avorté, stoppé net par son autre “elle”. C’est probablement là l’une des pires choses de cette malédiction, ne pas pouvoir y mettre fin seul. L’instinct de survie du lycan est bien trop puissant par rapport à celui de l’humain porteur. J’ai suffisamment essayé pour le savoir.
Frustrée, elle balance la dague au sol avant de me cracher son venin au visage. Elle me bouscule pour quitter la cabane et s’enfuit dans la neige, vers les hauteurs. Son hurlement résonne encore, me laissant hébété l’espace d’un instant. Alors, à mon tour, je m’élance vers les sommets, courant aussi vite que j’en suis capable. Il m’aide, s’occupant de me guider, aussi, je cours sans réfléchir.
Le ravin n’est plus très loin lorsque je la rejoins. Je fais un bond, l’attrapant au passage avant que l’on atterrisse tous deux dans la neige. Je la tiens contre moi, son dos contre mon torse, la ceinturant solidement.
Al’ ! Arrête-ça, je t’en prie ! Je te jure que je ne savais pas ! Je t’en supplie, calme-toi !
Sachant le bordel que ce devait être en elle, sachant qu’il n’y avait pas que la femme à calmer, je laissais échapper un grondement rauque destiné à Elle, pour l’aider elle aussi, à se calmer. Toujours est-il qu’elle pouvait bien me frapper ou me mordre, je ne la lâcherais pas. Un bras autour de sa taille, l’autre en travers de son torse pour s’accrocher à son épaule, je la tenais contre moi, tant pour l’empêcher de continuer sa course mortelle que pour l’enlacer. Il fallait que la louve se calme, sans quoi Alaïs perdrait la tête.
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Lun 15 Jan - 17:04
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
En réalité, je ne contrôle plus rien du tout. Mon corps comme mon âme ne m'appartiennent déjà plus. Plus entièrement du moins. Je sens cet autre moi gronder de plus en plus fort. Elle est atrocement en colère, presque autant que moi. Je cours mais je ne sens pas le sol sous mes pieds. J'avance sans être gênée par la neige pourtant très épaisse. J'ai chaud, mon corps tout entier me fait souffrir et il y a cette chose en moi qui ne demande qu'à sortir, à prendre possession de moi quitte à me broyer entièrement sur son passage…
Elle ne devrait pas être là…
Elle grogne, je peux l'entendre mais je l'ignore. Elle veut vivre et je veux mourir. Je ne peux pas la laisser sortir. Être elle, cette abomination… Cette erreur de la nature.
Son erreur à lui…
Alors je cours, encore et toujours jusqu'à ce point culminant qui me fait face. Il n'y a rien de plus simple que de tomber, une vulgaire glissade suffirait… Elle tente de m'arrêter, mais j'ai la neige et ma glace pour m'entraîner… Jusqu'à ce que je me retrouve projetée en arrière…
Encore lui.
Je ne peux plus bouger. Il me retient bien trop fermement contre lui. Ma colère explose pour de bon et je commence à me débattre… Elle non plus n'aime pas être retenue ainsi, prisonnière. Je cogne avec tout ce que j'ai, mon crâne, mes coudes, mes pieds. Mes dents finissent même par se planter dans son avant-bras et je sens qu'elle aime ça… Quelle horreur. Comment suis-je supposée vivre avec "ça"...
Elle se complait dans cette violence qui se déchaîne, qui brûle dans mes os, sur ma peau. Je veux qu'il me lâche et me laisse partir, elle ne veut que les faire souffrir, l'un comme l'autre.
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Lun 15 Jan - 18:10
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
D’or à nouveau deviennent mes pupilles alors qu’en moi la colère se métamorphose. De jaillissante, elle devient sourde pour doucement se muer. Plus elles se débattent, plus elles frappent, plus elles mordent, plus je me calme et plus, Il s’apaise.
Je ne m’attendais pas à cela. Je pensais exploser et, pourtant… C’est mon amie, quoi qu’elle en pense, quoi qu’elle en dise et si je ne peux lui faire de mal, je ne peux pas non plus la laisser tomber. Alors, je tiens, tressaillant lorsqu’elle me mord l’avant-bras, encaissant les coups.
Je ne te laisserai pas ! Grognais-je fermement, d’une voix rauque et puissante qui s’adressait tant à Alaïs qu’à la louve. Elle m’avait mordu au sang et, je me doutais bien qu’Elle avait apprécié. Pourtant, elle finirait par s’apercevoir d’une chose. Ce sang fait partie d’Elle. Une question de temps. Alors, je tiens, peu importe la neige sur ma peau nue. Je n’ai pas le droit de fatiguer.
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Mar 16 Jan - 13:22
Alaïs
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Peu m'importe ses excuses et sa volonté de me sauver, c'est lui le responsable. Il a gâché ma vie et j'ai l'horrible impression de ne plus rien pouvoir contrôler. Malgré tout, tout est fini pour moi. Jamais je ne pourrai paraître devant les miens, pas avec cette chose en moi… Je sais d'avance qu'ils ne me tueront pas, mais ils me rejetteront, comme ils l'ont fait pour Roland.
Tout est fini… Je suis définitivement perdue.
J'ai beau me débattre de toutes mes forces, cogner, mordre, hurler…rien n'y fait. Il ne me lâche pas. La rage se transforme peu à peu en une immense fatigue… Ma volonté se meurt et c'est une sensation épouvantable.
C'est atroce de voir que l'on ne peut plus rien faire… Je perds la maîtrise de ma vie, de mon existence toute entière… Même mon corps ne m'appartient plus, je dois le partager avec cette chose, ce parasite, ce poison qui semble s'apaiser lentement. Cette garce a aimé le goût de son sang. Ce même sang que j'ai si vivement rejeté, celui qu'il a mêlé au mien contre ma volonté… Quelle horreur.
– J'ai envie de vomir, finis-je par lâcher tandis je m'efforce de lutter contre ce besoin de rendre… Tout. Si seulement l'Autre pouvait disparaître avec … Si seulement…
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